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LES EXAMENS
NATIONAUX DES
MATHS AVEC
CORRIGÉS
présenté par
Table des matières
Mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1 Examen National 2016 (Session de Rattrapage) . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Examen National 2017 (Session Normale) . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1
Mathématiques
1 Examen National 2016 (Session de Rattrapage)
‫الصفحة‬
‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
1
4
‫المسالك الدولية – خيار فرنسية‬
2O16 ‫الدورة االسددرايية‬ ‫المركز الوطني للتقويم‬
- ‫ الموضوع‬- RS22F
‫واالمتحانات والتوجيه‬
Page
3 ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
4
7 ‫المعامل‬ )‫مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية (خيار فرنسية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
INSTRUCTIONS GENERALES
- Nombre de pages : 4 ( La première page contient des instructions générales et les

composantes du sujet ; les trois autres pages contiennent le sujet de l’examen) ;
- L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;
- Le candidat peut traiter les exercices de l’épreuve suivant l’ordre qui lui convient ;
- L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter ;
- Certaines notations sont utilisées dans différents exercices, toutefois chaque notation
ne concerne que l’exercice où elle est utilisée et ne dépend ni des exercices précédents
ni des exercices suivants .
COMPOSANTES DU SUJET
- L’épreuve est composée de quatre exercices et un problème indépendants entre eux et
répartis suivant les domaines comme suit :
Exercice 1 Suites numériques 3 points
Exercice 2 Géométrie dans l’espace 3 points
Exercice 3 Nombres complexes 3 points
Exercice 4 Calcul de probabilités 3 points
Problème Etude d’une fonction numérique et calcul intégral 8 points
- Concernant le problème, ln désigne la fonction logarithme népérien.
3
‫الصفحة‬
RS22F ‫ الموضوع‬- 2016 ‫ الدورة االستدراكية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2
4 )‫ (خيار فرنسية‬-‫ المسالك الدولية‬- ‫ الرياضيات – مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية‬:‫ مادة‬-
4
Exercice 1 ( 3 points )
On considère la suite numérique  un  définie par :
1 15
u0  2 et un1 un  pour tout entier naturel n
16 16
0.5 1)a) Montrer par récurrence que un  1 pour tout entier naturel n
15
0.5 b) Vérifier que un1  un    un  1 pour tout entier naturel n puis montrer que
16
la suite un  est décroissante.
0.25 c) En déduire que la suite  un  est convergente.
2)Soit  vn  la suite numérique telle que : vn  un  1 pour tout entier naturel n
1
1 a) Montrer que  vn  est une suite géométrique de raison puis écrire vn en fonction de n
16
n
1
0.75 b) Montrer que un  1    pour tout entier naturel n , puis déterminer la limite de
 16 
la suite  un 
 
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct O, i, j , k , on considère les points
A  1 , 3 , 4  et B  0 , 1 , 2 
0.5 1) a) Montrer que OA  OB  2i  2 j  k
0.5 b) Montrer que 2 x  2 y  z  0 est une équation cartésienne du plan  OAB 
2)Soit  S  la sphère d’équation : x  y  z  6 x  6 y  6 z  2  0

2 2 2
0.5
Montrer que  S  a pour centre le point   3,  3 , 3 et pour rayon 5

0.75 3) a) Montrer que le plan  OAB  est tangent à la sphère  S 
0.75 b) Déterminer les coordonnées du point de contact H du plan  OAB  et de la sphère  S 
‫الصفحة‬
3
4
1) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation : z  8z  41  0
2
0.75

2) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v , on considère 
les points A , B , C et  d’affixes respectives a , b , c et  telles que a  4  5i ,
b  3  4 i , c  6  7i et   4  7i
cb
0.75 a) Calculer puis en déduire que les points A , B et C sont alignés
a b
0.75 b)Soit z l’affixe d’un point M du plan et z  l’affixe du point M  , image de M par la

rotation R de centre  et d’angle 
2
Montrer que z   i z  3  11 i
0.75 c) Déterminer l’image du point C par la rotation R puis donner une forme trigonométrique du
a 
nombre complexe
c 
Une urne contient 10 boules portant les nombres 1 ; 2 ; 2 ; 3 ; 3 ; 3 ; 4 ; 4 ; 4 ; 4
( Les boules sont indiscernables au toucher )
4 4 1 3 2
On considère l’expérience suivante : on tire au hasard ,
successivement et sans remise , deux boules de l’urne . 4 4 2 3 3
1 1) Soit A l’évènement :’’ Obtenir deux boules portant deux nombres pairs’’.
1
Montrer que p  A  
3
2 2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite, en remettant dans l’urne les deux
boules tirées après chaque expérience.
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de fois où l’évènement A est réalisé.
4
Montrer que p( X  1)  puis déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X
9
‫الصفحة‬
4
4
Problème (8 points)
2

I-Soit g la fonction numérique définie sur 0,   par : g ( x)    1  2ln x
x
On considère ci-contre le tableau de variations de x 0 1 

la fonction g sur 0,    g ( x)  0 
 
0.25 1) Calculer g ( 1 ) g ( x)
0.75 2) En déduire à partir du tableau que g (1)
g ( x)  0 pour tout x appartenant à 0,  
II-On considère la fonction numérique f  

définie sur 0,   par : f ( x)  3  3x  2( x  1) ln x
Soit  C  la courbe représentative de f dans un repère orthonormé O, i , j   ( unité : 2 cm )

0.75 1) Montrer que lim f ( x)   et interpréter géométriquement ce résultat.
x 0
x 0
0.5 2)a- Montrer que lim f ( x)    ( pour le calcul de la limite on pourra utiliser l’écriture
x 
3  1 
suivante f ( x)  x   3  2 1   ln x  )
x  x 
0.5 b- Montrer que la courbe  C  admet , au voisinage de   , une branche parabolique dont
la direction est celle de l’axe des ordonnées .
0.75 3) a-Montrer que f   x   g ( x) pour tout x appartenant à 0,    
0.75 b- En déduire que f est strictement croissante sur 0,   et dresser le tableau de 
variations de f sur 0,    
0.5 4)a- Montrer que I  1 , 0  est un point d’inflexion de la courbe  C 
0.25 b-Montrer que y  x  1 est une équation cartésienne de la tangente T  à la courbe
 C  au point I
0.75  
c-Construire , dans le même repère O, i , j , la droite T  et la courbe C 

2
 x 7
0.5 5) a-Montrer que : 1   dx 
1 2 4

2
7
0.75 b - A l’aide d’une intégration par parties, montrer que  x  1 ln x dx  4ln 2 
1 4
, l’aire du domaine plan limité par la courbe  C  , l’axe des

2
0.5 c- Calculer, en cm
abscisses et les droites d’équations x  1 et x2
3
0.5 6) Résoudre graphiquement l’inéquation : x  0,     ;  x  1 ln x  ( x  1)
2
Correction
Exercice 1 :
1 .a) Pour n = 0
u =2
on a : { 0
u0 > 1
Donc la relation est correcte pour n = 0
- Pour tout n de N on suppose que un > 1 et on montre que un+1 > 1

On a :
Un 15 Un 15 − 16 Un 1 1
Un+1 − 1 = + −1 = + = − = (Un − 1)
16 16 16 16 16 16 16
On a : Un > 1 ⇒ Un − 1 > 0
Donc : Un+1 − 1 > 0 ⇒ Un+1 > 1
- Donc on déduit par récurrence que un > 1 pour tout entier naturel n
1 .b) pour tout entier naturel n , on a :

Un 15 Un − 16Un 15
Un+1Un = + −Un = +
16 16 16 16
−15Un 15 −15
= + = (Un − 1)
16 16 16
On a : un+1 − un = − 15
16 (un − 1) pour tout entier naturel n
Et on a trouvé que un > 1 pour tout entier naturel n
un − 1 > 0
Et on a : { −15
16 (un − 1) < 0
Donc un+1 − un < 0
Donc on déduit que la suite (un ) est décroissante.
1 .c) On a la suite (un ) est décroissante et minorée par 1 donc elle est convergente
7
2 .a) pour tout entier naturel n , on a :
vn+1 = un+1 − 1
1 15
= un + − 1
16 16
1 1
= un −
16 16
1
= (un − 1)
16
1
= vn
16
1
Donc on déduit que (vn ) est une suite géométrique de raison 16 Et on a vn = v0 × qn
1 n

Donc : vn = 1 × 16
2 .b) pour tout entier naturel n , on a : vn = un − 1

Donc : un = vn + 1
D’où : un = vn + 1
1 n

Et on a : lim Un = lim 1 + 16 = 1+0 = 1
n→+∞ n→+∞
1 n
Car : lim 16 =0
n→+∞
1
Puisque : −1 < 16 <1
Exercice 2 :
1 .a) on a :
−→ −→
OB(0, 1, 2) et OA(1, 3, 4)
Donc
⃗i ⃗j ⃗k
−→ −→
OA ∧ OB = 3 1 0
4 2 0
=⃗i(6 − 4) −⃗(2 − 0) +⃗k(1 − 0)
= 2⃗i − 2⃗ +⃗k
1 .b) On sait que une équation cartésienne d’un plan est de la forme : ax + by + cz + d = 0
−→ −→
On a le vecteur OA ∧ OB(2, −2, 1) est un vecteur normal au plan (OAB) donc une équation
cartésienne du plan (OAB) est de la forme :
2x − 2y + z + d = 0
Et puisque O(0, 0, 0) ∈ (OAB), donc 2 · (0) − 2 · (0) + 1 · (0) + d = 0

C’est-à-dire d = 0
8
Donc on déduit que 2x − 2y + z = 0 est une équation cartésienne du plan (OAB)
2 . on a :
M(x, y, z) ∈ (S) ⇔ x2 + y2 + z2 − 6x + 6y − 6z + 2 = 0
⇔ x2 + y2 + z2 − 6x + 6y − 6z + 2 = 0
⇔ x2 − 6x + y2 + 6y + z2 − 6z = −2
⇔ (x − 3)2 + (y + 3)2 + (z − 3)2 = 25 = 52
Donc on déduit que (S) a pour centre le point Ω(3, −3, 3) et pour rayon 5
3 .a) on a :
|2(3) − 2(−3) + (3)| 15
d(Ω, (OAB)) = p = =5
22 + (−2)2 + 12 3
Puisque d(Ω, (OAB)) = R
Donc on déduit que le plan (OAB) est tangent à la sphère (S)
−→
3 .b) Soit la droite (∆) passant par le point Ω et orthogonale au plan (OAB) puisque OA ∧
−→
OB(2, −2, 1) est un vecteur normal au plan (OAB) et la droite (∆) est perpendiculaire au
plan (OAB)
−→ −→
Donc le vecteur OA ∧ OB(2, −2, 1) est un vecteur directeur de la droite (∆)
Donc une représentation paramétrique de la droite (∆) est :

x = 3 + 2t

y = −3 − 2t

z = 3+t

Donc :


xH = 3 + 2t

y = −3 − 2t
H
H(xH , yH , zH ) ∈ (∆) ∩ (OAB) ⇔


zH = 3 + t
2xH − 2yH + zH = 0

⇔ 2(3 + 2t) − 2(−3 − 2t) + (3 + t) = 0

⇔ t = −1
C’est-à-dire 
xH = 3 + 2(−1) = 1

yH = −3 − 2(−1) = −1

zH = 3 + (−1) = 2

D’où : H(1, −1, 2)
9
Exercice 3 :
1 . On a :
∆ = (−8)2 − 4(1)(41) = −100
Donc : √ √
−(−8)+i 100 −(−8)−i 100
z= 2(1) ou z = 2(1)
z = 4 − 5i ou z = 4 + 5i
Donc :
S = {4 − 5i, 4 + 5i}
2 .a) on a :
c − b (6 + 7i) − (3 + 4i) 3 + 3i 3(1 + i)
= = = =3
a − b (4 + 5i) − (3 + 4i) 1+i 1+i
Puisque
c−b
∈R
a−b
Donc on déduit que les points A, B et C sont alignés.
2 .b) on a M ′ l’image du point M par la rotation R

Donc : −π
z′ − ω = ei( 2 ) (z − ω)
Et on a : π π
−i π2
e = cos − + i sin −
2 2
= 0 + i(−1) = −i
Donc : π
z′ = e−i 2 (z − ω) + ω
= −i(z − (4 + 7i)) + 4 + 7i
= −i(z − 4 − 7i) + 4 + 7i
= −iz + 4i − 7 + 4 + 7i
= −iz − 3 + 11i
2 .c) On a : z′ = −iz − 3 + 11i

Donc :
−ic − 3 + 11i = −i(6 + 7i) − 3 + 11i = −6i + 7 − 3 + 11i = 4 + 5i = a
Donc on déduit que l’image du point C par la rotation R est le point A

Et on a : R(C) = A Donc :

ΩA = ΩC
−→ −→
(ΩC, ΩA) ≡ −π 2 [2π]
10
Alors : (
ΩA
ΩC = 1
−→ −→
(ΩC, ΩA) ≡ −π2 [2π]
Donc : a−ω
c−ω = 1
a−ω −π
arg c−ω ≡ 2 [2π]
D’où :
a−ω −π −π
= 1 cos + i sin
c−ω 2 2
Exercice 4 :
1. On a :
card Ω = A210 = 90
Dans l’événement A : on doit tirer deux boules parmi les six boules qui portent un nombre
pair Donc :
card A = A26 = 30
Alors :
card A 30
p(A) = =
card Ω 90
D’où :
1
p(A) =
3
2. On a une variable aléatoire binomiale X ses paramètres sont n et p

n : c’est le nombre de répétition de l’expérience n = 3
p : c’est la probabilité de la réalisation de l’évènement A : P = 13 l’ensemble des valeurs
prises par X est {1,2,3,0} Car :
Si l’événement A n’est pas réalisé, donc X = 0
Si l’événement A est réalisé une seule fois , donc X = 1
Si l’événement A est réalisé deux fois , donc X = 2
Si l’événement A est réalisé trois fois, donc X = 2
2
Donc : p(X = 1) = C31 p1 (1 − p)3−1 = 3 × 13 × 1 − 13 = 4
9
1 3

8
p(X = 0) = C30 p0 (1 − p)3−0 = 1×1× 1− =
3 27
2
1 1 2

1 6
p(X = 2) = C32 p2 (1 − p)3−2 = 3× × 1− = =
3 3 9 27
11
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3
1 0

1 1
p(X = 3) = C33 p3 (1 − p)3−3 = 1× × 1− =
3 3 27
Donc la loi de probabilité est :
xi 0 1 2 3
8 4
p (X = xi ) 27 9 = 12
27
2
9
6
= 27 1
27
Exercice 5 :
I. 1. On a :
2
g(1) = − 1 + 2 ln(1) = 2 − 1 + (2 × 0) = 1
1
2. ∀x ∈]0, 1], on a :
x⩽1
⇔ g(x) ⩾ g(1)
⇔ g(x) ⩾ 1 > 0
∀x ∈ [1, +∞[, on a :
x⩾1
⇔ g(x) ⩾ g(1)
⇔ g(x) ⩾ 1 > 0
Donc on déduit que g(x) > 0 pour tout x appartenant à ]0, +∞[
II. 1. On a :
lim f (x) = lim 3 − 3x + 2(x + 1) ln(x) = −∞

x→0 x→0
x>0 x>0
Car :
lim 3 − 3x = 3
x→0
lim 2(x + 1) = 2
x→0
lim ln(x) = −∞
x→0
x>0
Donc on déduit que la droite d’équation x = 0 est une asymptote verticale à la courbe (C)
au voisinage de −∞
2. a) On a :
12
lim f (x) = lim 3 − 3x + 2(x + 1) ln x
x→+∞ x→+∞

3 x+1
= lim x −3+2 ln x
x→+∞ x x

3 1
= lim x −3+2 1+ ln x
x→+∞ x x
= +∞
Car :

 lim x = +∞

 x→+∞
lim 3x − 3 = −3



x→+∞
lim 2 1 + 1x = 2




 x→+∞

 lim ln x = +∞
x→+∞
f (x) 3
− 3 + 2 1 + 1x ln x = +∞

2. b) lim = lim
x→+∞ x x→+∞ x
Donc on déduit que la courbe (C) admet, au voisinage de +∞, une branche parabolique
dont la direction est celle de l’axe des ordonnées.
3. a) On a la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[
f ′ (x) = (3 − 3x + 2(x + 1) ln(x))′

= −3 + 2 (x + 1)′ ln(x) + (x + 1) ln′ (x)

1
= −3 + 2 ln(x) + (x + 1) ×
x

x+1
= −3 + 2 ln x +
x

1
= −3 + 2 ln x + 1 +
x
2
= −3 + 2 ln x + 2 +
x
′
Donc on déduit que f (x) = g(x) pour tout x appartenant à ]0, +∞[
3. b) On a f ′ (x) = g(x) pour tout x appartenant à ]0, +∞[

Donc le signe de f ′ (x) est le signe de g(x) pour tout x appartenant à ]0, +∞[
Et on a trouvé que :
g(x) > 0
pour tout x appartenant à ]0, +∞[
Donc on déduit que f est strictement croissante sur ]0, +∞[
13
4. a) On a la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[
′
f ′′ (x) = f ′ (x)
= g′ (x)
−2 2
= 2 +
x x
−2 + 2x
=
x2
2(x − 1)
=
x2
On a :
f ′′ (x) = 0 ⇔ x = 1
Donc :
Selon le tableau, on a la fonction f ′′ s’annule et change le signe en 1. Donc on déduit que

I(1, 0) est un point d’inflexion de la courbe (C).
4. b) Une équation cartésienne de la tangente (T ) à la courbe (C) au point I :
y = f ′ (1)(x − 1) + f (1)
On a :
f (1) = 0 et f ′ (1) = g(1) = 1
Donc :
y = 1 × (x − 1) + 0
C’est-à-dire (T ) : y = x − 1. Donc on déduit que y = x − 1 est une équation cartésienne de
la tangente (T ) à la courbe (C) au point I.
4. c)
14
5 .a) On a :
2
x2
Z 2
x
1+ dx = x +
1 2 4 1
22 12

= 2+ − 1+
4 4
5
= 3−
4
7
=
4
5 .b) On a :
u′ (x) = x + 1 x2
( (
u(x) = 2 +x
v(x) = ln x v′ (x) = 1
x
15
Donc : 2 Z 2 2
x2
Z 2
x 1
(x + 1) ln(x)dx = + x ln x − + x × dx
1 2 1 1 2 x
Z 2
3 x
= (4 ln 2) − ln 1 − 1+ dx
2 1 2
7
= 4 ln(2) −
4
5 .c) On a : Z 2
A= | f (x)|dx × ∥⃗i∥ × ∥⃗j∥
1
Et puisque ∀x[1, 2] f (x) ⩾ 0, donc :
R2
A= 1 f (x)dx × 2 cm × 2 cm
R2
A= 1 (3 − 3x + 2(x + 1) ln(x))dx × 4 cm2
R
2 R2
A= 1 (3 − 3x)dx + 2 1 (x + 1) ln(x)dx × 4 cm2
h i2
3x2 7
A = 3x − 2 + 2 4 ln(2) − 4 × 4 cm2

1
A = (0) − 2 + 8 ln(2) − 72 × 4 cm2
3

A = (−5 + 8 ln(2)) × 4 cm2

A = (−20 + 32 ln(2))cm2
6 . x ∈]0, +∞[ , on a :
(x + 1) ln(x) ≥ 32 (x − 1) ⇔ 2(x + 1) ln(x) ≥ 3(x − 1)

⇔ 2(x + 1) ln x ≥ 3x − 3
⇔ 3 − 3x + 2(x + 1) ln x ≥ 0
⇔ f (x) ≥ 0
Géométriquement, f (x) ⩾ 0 signifie que le courbe se trouve au-dessus de l’axe des abs-
cisses. Donc : S = [1, +∞[
FIN
16
2 Examen National 2017 (Session Normale)
‫الصفحة‬
1 ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
4
‫ خيار فرنسية‬- ‫المسالك الدولية‬
2017 ‫الدورة العادية‬
- ‫ الموضوع‬- ‫المركز الوطني للتقويم واالمتحانات والتوجيه‬
NS 22F
P3
a g e ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
7 ‫المعامل‬ ‫مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
4
- L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter.
- L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendants entre eux et répartis
suivant les domaines comme suit :
Exercice 1 Géométrie dans l’espace. 3 points
Exercice 2 Calcul de probabilités. 3 points
Exercice 3 Nombres complexes. 3 points
Problème Etude d’une fonction numérique, calcul intégral 11 points

et suites numériques.
17
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‫حة‬‫الصف‬
NS 22F ‫ – الموضوع‬2017 ‫ الدورة العادية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2
4 ‫ الرياضيات – مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسية‬:‫ مادة‬-
4
 
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k , on considère le plan  P
passant par le point A  0 , 1 , 1  et dont u 1,0,  1 est un vecteur normal et la sphère  S 
de centre le point   0 , 1 ,  1  et de rayon 2

0.5 1) a) Montrer que x  z  1  0 est une équation cartésienne du plan  P 
0.75 b) Montrer que le plan  P  est tangent à la sphère S  et vérifier que B(1 , 1 , 0) est le
point de contact.
0.25 2) a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite    passant par le point A et
orthogonale au plan  P
0.75 b) Montrer que la droite    est tangente à la sphère S  au point C1 , 1 , 0 
0.75 3) Montrer que OC  OB  2 k et en déduire l’aire du triangle OCB
0 2 2 2
Une urne contient huit boules indiscernables au toucher portant
chacune un nombre comme indiqué sur la figure ci-contre. 0 1 2 4
On tire au hasard, simultanément, trois boules de l’urne.
1.5 1) Soit A l’événement : « Parmi les trois boules tirées, aucune boule ne porte le nombre 0 »
et B l’événement : « Le produit des nombres portés par les trois boules tirées est égal à 8 »
5 1
Montrer que p  A   et que p  B  
14 7
2) Soit X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le produit des nombres portés par les
trois boules tirées.
3
0. 5 a) Montrer que p  X  16  
28 xi 0 4 8 16
1 b) Le tableau ci-contre concerne la loi de p( X  xi ) 3
probabilité de la variable aléatoire X 28
Recopier sur votre copie et compléter le tableau en justifiant chaque réponse.
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3
4
On considère les nombres complexes a et b tels que a  3  i et b  3  1   
3 1 i
0.25 1) a) Vérifier que b  1  i  a
5
0.5 b) En déduire que b  2 2 et que arg b   2 
12
5 6 2
0.5 c) Déduire de ce qui précède que cos 
12 4
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v  
On considère les points A et B d’affixes respectives a et b et le point C d’affixe c
telle que c   1  i 3
0.75 a) Vérifier que c  ia et en déduire que OA  OC et que OA,OC    

2
 2 
0.5 b) Montrer que le point B est l’image du point A par la translation de vecteur OC
0.5 c) En déduire que le quadrilatère OABC est un carré.
Problème ( 11 points )
I- Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle 0,     par : g ( x)  x2  x  2  2ln x
0.25 1) Vérifier que g ( 1 )  0
1 2) A partir du tableau de variations de la fonction g ci-dessous :
x 0 
g ( x) 

g ( x)

Montrer que g ( x)  0 pour tout x appartenant à l’intervalle 0 , 1

et que g ( x)  0 pour tout x appartenant à l’intervalle 1 , 
 2
II-On considère la fonction numérique f définie sur l’intervalle 0,   par: f ( x)  x  1   ln x
 x
Soit  C  la courbe représentative de la fonction 
f dans un repère orthonormé O, i, j (unité:1cm ) 
0.5 1) Montrer que lim f ( x)    et interpréter géométriquement le résultat.
x 0
x 0
0.25 2) a) Montrer que lim f ( x)   

x 
0.75 b) Montrer que la courbe  C  admet au voisinage de   une branche parabolique de

direction asymptotique celle de la droite  D  d’équation yx
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4
4
g ( x)
1 3) a) Montrer que f ( x)  pour tout x appartenant à l’intervalle 0,  
x2
0.75 b) Montrer que f est décroissante sur l’intervalle 0 , 1 et croissante sur l’intervalle 1 ,  
0.25 c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur l’intervalle 0,  

 2
0.5  
4) a) Résoudre dans l’intervalle 0,   l’équation  1   ln x  0
 x
0.5 b) En déduire que la courbe  C  coupe la droite  D  en deux points dont on déterminera
les coordonnées.
0.75 c) Montrer que f ( x)  x pour tout x appartenant à l’intervalle  1 , 2  et en déduire la
position relative de la courbe  C  et 1 , 2 
la droite  D  sur l’intervalle
1 5) Construire, dans le même repère  O, i, j  , la droite  D  et la courbe  C  (On admettra que
la courbe  C  possède un seul point d’inflexion dont l’abscisse est comprise entre 2 , 4 et 2 , 5 )

2
ln x 1
dx   ln 2 
2
0.5 6) a) Montrer que
1 x 2
0.25 b) Montrer que la fonction H : x 2ln x  x est une fonction primitive de la fonction
2
h: x  1 sur l’intervalle 0,  
x

2
2 
  1 ln x dx  1  ln 2 
2
0.5 c) Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que
1 x 
0.5 d) Calculer, en cm , l’aire du domaine plan limité par la courbe  C  , la droite  D  et les
2
droites d’équations x  1 et x  2
III-On considère la suite numérique  un  définie par :
u0  3 et un1  f (un ) pour tout entier naturel n
0.5 1) Montrer par récurrence que 1  un  2 pour tout entier naturel n
0.5 2) Montrer que la suite  un  est décroissante (on pourra utiliser le résultat de la question II-4)c))
0.75 3) En déduire que la suite  un  est convergente et déterminer sa limite.

Correction
Exercice 1 :
1 . a) On sait qu’équation cartésienne d’un plan est de la forme :
ax + by + cz + d = 0
On a le vecteur ⃗u(1, 0, −1) est un vecteur normal au plan (P) donc l’équation du plan (P)
est de la forme : x − z + d = 0 Et on a :
A ∈ (P) ⇔ xA − zA + d = 0 ⇔ 0 − 1 + d = 0 ⇔ d = 1
Donc on déduit que x − z + 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (P)
1 .b) on a :
|xΩ − zΩ + 1|
d[Ω; (P)] = p
12 + (−1)2
|0 + 1 + 1| 2 √
= √ =√ = 2
2 2
Et on a :
d[Ω; (P)] = R
Donc on déduit que le plan (P) est tangent à la sphère (S) Puisque on a :
xB − zB + 1 = −1 + 1 = 0
Donc :
B ∈ (P)
Et puisqu’on a :
q √
ΩB = (0 + 1)2 + (1 − 1)2 + (−1 − 0)2 = 2 = R
Donc :
B ∈ (S)
Donc on déduit que B(−1, 1, 0) est le point de contact.
2 .a) On a la droite (∆) passe par le point A Et puisque le vecteur ⃗u(1, 0, −1) est un vecteur
normal au plan (P) et la droite (∆) est perpendiculaire au plan (P)
Donc le vecteur ⃗u(1, 0, −1) est un vecteur directeur de la droite (∆)
21
Donc une représentation paramétrique de la droite (∆) est :
 
 x=t  x=t
y=1 t ∈R⇔ y=1 t ∈R
z = 1−t z = 1−t
 
2 .b) on a :
−→
∥ΩA ∧⃗u∥
d(Ω, (∆)) =
∥⃗u∥
√ √
02 + 22 + 02 22 2 √
=p = √ =√ = 2
12 + 02 + (−1)2 2 2
la droite (∆) est tangente à la sphère (S) au point C(1, 1, 0)
On a
C(1, 1, 0) et (S) : x2 + (y − 1)2 + (z + 1)2 = 2

Par remplacement on trouve :
2 = 2 ⇔ 12 + (1 − 1)2 + (0 + 1)2 = 2
Donc : C ∈ (S) Et on a :
 
 x = 0 + 1t  1 = 0 + 1t
(∆) : y = 1 + 0t ⇔ 1 = 1 + 0t
z = 1 − 1t 0 = 1 − 1t
 
Donc : C ∈ (∆) Donc on déduit que C(1, 1, 0) est le point de contact.
3 . On a :
1 −1
⃗i
−→ −→ 1 1
OC ∧ OB = ⃗
j
0 0
⃗k
1 1 ⃗ 1 −1 ⃗ 1 −1 ⃗
= i− j+ k
0 0 0 0 1 1
= 0⃗i − 0⃗j + 2⃗k = 2⃗k
Donc : −→ −→
∥OC ∧ OB∥ 2
S= = =1
2 2
22
Exercice 2 :
1 . On a :
8×7×6
card(Ω) = C83 = = 56
1×2×3
Dans l’événement A : on doit pas tirer une boule qui porte le nombre 0, donc :
6×5×4
card(A) = C63 = = 20
1×2×3
Alors :
card A C63 20 5
p(A) = = 3= =
card Ω C8 56 14
Dans l’événement B : on doit tirer 3 boules qui portent le nombre 2 ou bien une boule qui
porte le nombre 1, et une boule qui porte le nombre 2 et une boule qui porte le nombre 4,
donc :
4×3×2
card(B) = C11 ×C41 ×C11 +C43 = 4 + =8
1×3×2
Alors :
card(B) C43 +C11 ×C41 ×C11 4 1
p(B) = = 3
= =
card Ω C8 56 7
2 .a) on a :
C42 ×C11 6 3
p(X = 16) = 3
= =
C8 56 28
2 .b) Si parmi les boules tirées, on a une boule qui porte le nombre 0, donc X = 0
Si on a tiré une boule qui porte le nombre 1, et deux boules qui portent le nombre 2, donc
X =4
Si on a tiré trois boules qui portent le nombre 2, donc X = 8
Si on a tiré deux boules qui portent le nombre 2, et une boule qui porte le nombre 4, donc
X = 16
Donc :
X(Ω) = {0, 4, 8, 16}
Alors :
C63 20 36 9
p(X = 0) = 1 − p(X = 0) = 1 − 3 = 1 − = =
C8 56 56 14
C42 ×C11 6 3
p(X = 4) = = =
C83 56 28
C43 +C11 ×C41 ×C11 8 1
p(X = 8) = 3
= =
C8 56 7
23
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Donc la loi de probabilité est :
X = xi 0 4 8 16
9 3 1 3
p (X = xi ) 14 28 7 28
Exercice 3 :
1 .a) on a : √
(1 + i)a = (1 + i)( 3 + i)
√ √
= 3+i+i 3−1
√ √
= 3 − 1 + ( 3 + 1)i = b
D’où : b = (1 + i)a
1 .b) on a : b = (1 + i)a
|b| = |1 + i| × |a|
p q√
= 1 + 1 × ( 3)2 + 12
2 2
√ √ √
= 2× 4 = 2 2
Et :
arg b ≡ arg[(1 + i)a][2π]
≡ arg(1 + i) + arg(a)[2π]
Et puisque on a :
√ √ !
√ 2 2
1+i = 2 +i
2 2
√ π π
= 2 cos + i sin
4 4
D’où arg(1 + i) ≡ π4 [2π]
Et :
√
a=
3+i
√ !
3 1
=2 + i
2 2
π π
= 2 cos + i sin
6 6
π
donc arg(a) ≡ 6 [2π] On déduit que :
π π 5π
arg b ≡ + [2π] ≡ [2π]
4 6 12
24
1 .c) on a :
√ √ √
|b| = 2 2 et b = 3 − 1 + ( 3 + 1)i
Donc : √ √ !
√ 3−1 3+1
b = 2 2· √ +i √
2 2 2 2
C’est-à-dire √ √ !
√ 3−1 3+1
b = 2 2· √ +i √
2 2 2 2
Et puisque :
5π
arg b ≡ [2π]
12
Donc : √ √
5π 6− 2
cos =
12 4
2 .a) on a : √ √ √
ia = i( 3 + i) = i 3 + i2 = −1 + i 3 = c
On a :
√ 2
q
OA = |a| = 2 et OC = |c| = (−1)2 + 3 = 2
D’où : OA = OC
Et on a :
−−
−→−−− −→
−→

z→
−

oc
(OA, OC) ≡ arg [2π]
zOA
c
≡ arg [2π]
a
c
Or on a : c = ia ⇒ a = i et on a arg(i) ≡ π2 [2π]
−→ −→
D’où (OA, OC) ≡ π2 [2π]
2 .b)
B = T (A) ⇔ b = a + c car z−→=c
OC
On a :
z−→ = c ⇒ a + z−→ = a + c
OC OC
√ √
⇒ a + c = 3 + i + −1 + i 3
√ √
⇒ a + c = 3 − 1 + ( 3 + 1)i
⇒ a+c = b
−→
D’où : B est l’image de A par la translation de vecteur OC
25
−
→ −→
2 .c) On a B = T (A) ⇒ AB = OC
Donc : le quadrilatère OABC est un parallélogramme
Et puisque
−→ π
(OA; OC) ≡ [2π] et OA = OC
2
Donc on déduit que le quadrilatère OABC est un carré.
Exercice 4 :
I. 1 . On a :
g(x) = x2 − 2 + 2 ln x
g(1) = 12 + 1 − 2 + 2 ln 1
= 2−2+0 = 0
2 . On a la fonction g est strictement croissante sur l’intervalle ]0, +∞[
∀x ∈ ]0, 1] x ⩽ 1
⇒ g(x) ⩽ g(1)
⇒ g(x) ⩽ 0
Et on a :
∀x ∈ [1, +∞[ x ⩾ 1
⇒ g(x) ⩾ g(1)
⇒ g(x) ⩾ 0
Donc on déduit que g(x) ≤ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, 1] et que g(x) ≥ 0
pour tout x appartenant à l’intervalle [1, +∞[
II. 1 . On a :

2
lim f (x) = lim x + 1 − ln x
x→0+ x→0+ x
Puisque :
2
lim ln x = −∞ et lim 1 − = −∞ et lim x = 0
x→0+ x→0+ x x→0+
Donc :
lim f (x) = +∞
x→0+
au voisinage de +∞
26
2 .a) on a :

2
lim f (x) = lim x + 1 − ln x
x→+∞ x→+∞ x
ln x
= lim x + ln x − 2
x→+∞ x
Puisque :
ln x
lim = 0 et lim ln x = +∞ et lim x = +∞
x→+∞ x x→+∞ x→+∞
Donc :
lim f (x) = +∞
x→+∞
2 .b) on a :
f (x) ln x ln x
lim = lim 1 + −2 2 = 1
x→+∞ x x→+∞ x x
Car :
ln x ln x
lim = 0 et lim =0
x→+∞ x2 x→+∞ x
Et on a :
2
lim f (x) − x = lim 1 − ln x
x→+∞ x→+∞ x
ln x
= lim ln x − 2 = +∞
x→+∞ x
Car :
ln x
lim = 0 et lim ln x = +∞
x→+∞ x x→+∞
On déduit que la courbe (C) admet au voisinage de +∞ une branche parabolique de di-
rection asymptotique celle de la droite (D) d’équation y = x
3 .a) On a la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[

′
′ ′ 2
f (x) = (x) + 1− ln x
x

2 2
= 1+ 1− ln x + 1 − (ln x)′
x x

2 2 1
= 1 + 2 ln x + 1 − ×
x x x
2 1 2
= 1 + 2 ln x + − 2
x x x
x2 + 2 ln x + x − 2
=
x2
g(x)
= 2
x
27
3 .b) On a trouvé que f ′ (x) = g(x)
x2
pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, +∞[
Et on a g(x) ≤ 0 pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, 1] et que g(x) ≥ 0 pour tout x
appartenant à l’intervalle [1, +∞[
Et puisque le signe de f ′ (x) est le signe de g(x) , donc :
g(x)
∀x ∈ ]0, 1]; g(x) ≤ 0 ⇔ ∀x ∈]0, 1]; f ′ (x) = 2 ≤ 0
x
g(x)
∀x ∈ 1, +∞ g(x) ≥ 0 ⇔ ∀x ∈ 1, +∞ f ′ (x) = 2 ≥ 0
x
Donc on déduit que f est décroissante sur l’intervalle ]0, 1] et croissante sur l’intervalle
[1, +∞[
3 .c) On a f est décroissante sur l’intervalle ]0, 1] et croissante sur l’intervalle [1, +∞[
4 .a) On a :

2
1− ln x = 0
x
2
⇒ 1 − = 0 ou ln x = 0
x
x−2
⇔ = 0 ou x = 1
x
⇔ x − 2 = 0 ou x = 1
⇔ x = 2 ou x = 1
Donc on déduit que S = {1, 2}
4 .b) On a :
f (x) = x

2
⇔x + 1 − ln x = x
x

2
⇔ 1− ln x = 0
x
Et on a trouvé que : x = 2 ou x = 1
Donc on déduit que la courbe (C) coupe la droite (D) en deux points A(1, 1) et B(2, 2)
4 .c) On a :
28

2 x−2
∀x ∈]0, +∞ [; f (x) − x = 1 − ln x = · ln x
x x
Puisque
∀x ∈ [1, 2]x ≥ 0 et ∀x ∈ [1, 2]x − 2 ≤ 0 et ∀x ∈ [1, 2] ln x ≥ 0
Donc :
x−2
∀x ∈ [1, 2]; · ln x ≤ 0
x
C’est-à-dire ∀x ∈ [1, 2] f (x) − x ≤ 0
Donc on déduit que f (x) ≤ x pour tout x appartenant à l’intervalle [1, 2] et donc la courbe
(C) est au-dessous de la droite (D) sur l’intervalle [1, 2]
5.
6 .a) On a :
Z 2 Z 2
ln x 1
dx = · ln x · dx
1 x 1 x
2
(ln x)2

=
2 1
(ln 2)2 (ln 1)2

= −
2 2
1
= · (ln 2)2
2
29
6 .b) On a la fonction H est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[.
H ′ (x) = (2 ln x)′ − x′
2
= − 1 = h(x)
x
Donc on déduit que la fonction H : x 7→ 2 ln x − x est une fonction primitive de la fonction
h : x 7→ − 2x − 1 sur l’intervalle ]0, +∞[.
6 .c) On a :
v′ = 1x

v = ln x
⇒
u′ = 2x − 1 u = 2 ln x − x
Donc :
Z 2 Z 2
2 2 ln x − x
− 1 ln xdx = [(2 ln x − x) · ln x]21 − dx
1 x 1 x
Z 2
ln x
= (2 ln 2 − 2) · ln 2 − 2 dx + [x]21
1 x
= 2(ln 2)2 − 2 ln 2 − (ln 2)2 + 1
= (ln 2)2 − 2 ln 2 + 1
= (ln 2 − 1)2 = (1 − ln 2)2
6 .d) On a :
Z 2
S= | f (x) − y|dx
1
Z 2
2
= x+ 1− ln x − x dx × ∥⃗i∥ × ∥⃗j∥
1 x
Z 2
2
= 1− ln x dx × ∥i∥ × ∥ j¯∥
1 x
= (1 − ln 2)2 cm2
Car :

2
∀x ∈ [1, 2] | f (x) − x| = −( f (x) − x) = − 1 · ln x
x
III. 1. On a : √ √
Pour n = 0 on a : U0 = 3 et 1 ⩽ 3 ⩽ 2.
30
Donc la relation est correcte pour n = 0.
Pour tout n de N, on suppose que 1 ≤ un ≤ 2
et on montre que 1 ≤ un+1 ≤ 2.
On a : ∀n ∈ N : 1 ≤ un ≤ 2.
f est croissante sur [1; 2], donc ∀n ∈ N : f (1) ≤ f (un ) ≤ f (2).
Donc : ∀n ∈ N : 1 ≤ Un+1 ≤ 2.
Donc on déduit par récurrence que 1 ≤ un ≤ 2 pour tout n de N.
2. On a : Un+1 −Un = f (Un ) −Un .

Et on a également : ∀x ∈ [1, 2] f (x) ≤ x.
Et puisque : ∀n ∈ N : 1 ≤ un ≤ 2, donc
f (Un ) −Un ≤ 0 ⇔ f (Un ) ≤ Un

⇔ Un+1 −Un ≤ 0
3. On a la suite (un ) est décroissante et minorée par 1 donc elle est convergente. Et on a :
. f est continue sur [1, 2].
√ = [1, 2] ⊂ [1, 2].
. f ([1, 2])
. U0 = 3 ∈ [1, 2].
. (Un ) est convergente.
f (x) = x.
Donc la limite de la suite vérifie
On a : f (x) = x ⇔ x + 1 − 2x ln x = x. ⇔ 1 − 2x ln x = 0. ⇔ x = 2 ou x = 1.

Puisque la suite (un ) est√ décroissante , donc : ∀n ∈ R; un ≤ u0 .

Donc ∀n ∈ N ; √ un ≤ 3.
D’où lim un ≤ 3.
n→+∞
On déduit que :
lim un = 1
n→+∞
.
FIN
31
‫الصفحة‬
1 ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
4
‫ خيار فرنسية‬- ‫المسالك الدولية‬
2017 ‫الدورة العادية‬
- ‫ الموضوع‬- ‫المركز الوطني للتقويم واالمتحانات والتوجيه‬
NS 22F
P3
a g e ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
7 ‫المعامل‬ ‫مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
4
- L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter.
- L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendants entre eux et répartis
Exercice 1 Géométrie dans l’espace. 3 points
Exercice 2 Calcul de probabilités. 3 points
Exercice 3 Nombres complexes. 3 points
Problème Etude d’une fonction numérique, calcul intégral 11 points

et suites numériques.
32
‫الصفحة‬
2
4
 
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k , on considère le plan  P
passant par le point A  0 , 1 , 1  et dont u 1,0,  1 est un vecteur normal et la sphère  S 
de centre le point   0 , 1 ,  1  et de rayon 2

0.5 1) a) Montrer que x  z  1  0 est une équation cartésienne du plan  P 
0.75 b) Montrer que le plan  P  est tangent à la sphère S  et vérifier que B(1 , 1 , 0) est le
point de contact.
0.25 2) a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite    passant par le point A et
orthogonale au plan  P
0.75 b) Montrer que la droite    est tangente à la sphère S  au point C1 , 1 , 0 
0.75 3) Montrer que OC  OB  2 k et en déduire l’aire du triangle OCB
0 2 2 2
Une urne contient huit boules indiscernables au toucher portant
chacune un nombre comme indiqué sur la figure ci-contre. 0 1 2 4
On tire au hasard, simultanément, trois boules de l’urne.
1.5 1) Soit A l’événement : « Parmi les trois boules tirées, aucune boule ne porte le nombre 0 »
et B l’événement : « Le produit des nombres portés par les trois boules tirées est égal à 8 »
5 1
Montrer que p  A   et que p  B  
14 7
2) Soit X la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le produit des nombres portés par les
trois boules tirées.
3
0. 5 a) Montrer que p  X  16  
28 xi 0 4 8 16
1 b) Le tableau ci-contre concerne la loi de p( X  xi ) 3
probabilité de la variable aléatoire X 28
Recopier sur votre copie et compléter le tableau en justifiant chaque réponse.
‫الصفحة‬
3
4
On considère les nombres complexes a et b tels que a  3  i et b  3  1   
3 1 i
0.25 1) a) Vérifier que b  1  i  a
5
0.5 b) En déduire que b  2 2 et que arg b   2 
12
5 6 2
0.5 c) Déduire de ce qui précède que cos 
12 4
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v  
On considère les points A et B d’affixes respectives a et b et le point C d’affixe c
telle que c   1  i 3
0.75 a) Vérifier que c  ia et en déduire que OA  OC et que OA,OC    

2
 2 
0.5 b) Montrer que le point B est l’image du point A par la translation de vecteur OC
0.5 c) En déduire que le quadrilatère OABC est un carré.
Problème ( 11 points )
I- Soit g la fonction numérique définie sur l’intervalle 0,     par : g ( x)  x2  x  2  2ln x
0.25 1) Vérifier que g ( 1 )  0
1 2) A partir du tableau de variations de la fonction g ci-dessous :
x 0 
g ( x) 

g ( x)

Montrer que g ( x)  0 pour tout x appartenant à l’intervalle 0 , 1

et que g ( x)  0 pour tout x appartenant à l’intervalle 1 , 
 2
II-On considère la fonction numérique f définie sur l’intervalle 0,   par: f ( x)  x  1   ln x
 x
Soit  C  la courbe représentative de la fonction 
f dans un repère orthonormé O, i, j (unité:1cm ) 
x 0
x 0
0.25 2) a) Montrer que lim f ( x)   

x 
0.75 b) Montrer que la courbe  C  admet au voisinage de   une branche parabolique de

direction asymptotique celle de la droite  D  d’équation yx
‫الصفحة‬
4
4
g ( x)
1 3) a) Montrer que f ( x)  pour tout x appartenant à l’intervalle 0,  
x2
0.75 b) Montrer que f est décroissante sur l’intervalle 0 , 1 et croissante sur l’intervalle 1 ,  

 2
0.5  
4) a) Résoudre dans l’intervalle 0,   l’équation  1   ln x  0
 x
0.5 b) En déduire que la courbe  C  coupe la droite  D  en deux points dont on déterminera
les coordonnées.
0.75 c) Montrer que f ( x)  x pour tout x appartenant à l’intervalle  1 , 2  et en déduire la
position relative de la courbe  C  et 1 , 2 
la droite  D  sur l’intervalle
1 5) Construire, dans le même repère  O, i, j  , la droite  D  et la courbe  C  (On admettra que
la courbe  C  possède un seul point d’inflexion dont l’abscisse est comprise entre 2 , 4 et 2 , 5 )

2
ln x 1
dx   ln 2 
2
0.5 6) a) Montrer que
1 x 2
0.25 b) Montrer que la fonction H : x 2ln x  x est une fonction primitive de la fonction
2
h: x  1 sur l’intervalle 0,  
x

2
2 
  1 ln x dx  1  ln 2 
2
0.5 c) Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que
1 x 
0.5 d) Calculer, en cm , l’aire du domaine plan limité par la courbe  C  , la droite  D  et les
2
droites d’équations x  1 et x  2
III-On considère la suite numérique  un  définie par :
u0  3 et un1  f (un ) pour tout entier naturel n
0.5 1) Montrer par récurrence que 1  un  2 pour tout entier naturel n
0.5 2) Montrer que la suite  un  est décroissante (on pourra utiliser le résultat de la question II-4)c))
0.75 3) En déduire que la suite  un  est convergente et déterminer sa limite.

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Correction
Exercice 1 :
1 .a) On a :
M(x, y, z) ∈ (S) ⇔ x2 + y2 + z2 − 2x − 2y − 2z − 1 = 0
⇔ x2 − 2x + y2 − 2y + z2 − 2z = 1
⇔ x2 − 2(1)x + (1)2 + y2 − 2(1)y + (1)2 + z2 − 2(1)z + (1)2 = 1 + (1)2 + (1)2 + (1)2
⇔ (x − 1)2 + (y − 1)2 + (z − 1)2 = 4
⇔ (x − (1))2 + (y − (1))2 + (z − (1))2 = (2)2
Donc, la sphère (S) a pour centre le point Ω(1, 1, 1) et pour rayon 2.
1 .b) On a :
|(1) − (1)|
d(Ω, (P)) = p =0
(0)2 + (1)2 + (1)2
puisque : d(Ω, P) < R(R = 2)
alors : le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C)
1 .c) Puisque :
d(Ω, P) = 0
Alors, le plan P coupe la sphère (S) suivant un grand cercle (C).
Le centre du grand cercle (C) est la projection orthogonale du point Ω (centre de la sphère
(S)) sur le plan (P), c’est le point Ω(1, 1, 1) car (Ω ∈ (P)).
Le rayon du grand cercle (C) :
q p
r = R2 − d 2 (Ω, (P)) = 22 − 02 = 2
On conclut : le cercle (C) a pour centre le point Ω(1, 1, 1) et pour rayon 2.
2 .a) On a le plan (P) d’équation y − z = 0.

D’où : ⃗u(0, 1, −1) est un vecteur normal du plan (P).
On a aussi : (∆) orthogonale au plan (P). Donc, ⃗u(0, 1, −1) est un vecteur directeur de la
droite (∆).
2 .b) On a :
−→
Ω(1, 1, 1) A(1, −2, 2) ΩA(0, −3, 1)
36
et ⃗u(0, 1, −1). D’où :
−→ −3 1 ⃗ 0 0 ⃗ 0 0 ⃗
ΩA ∧⃗u = i− j+ k
1 −1 1 −1 −3 1
= 2 ·⃗i
−→
Alors : ∥ΩA ∧⃗u∥ = 2
p √
puisque : ∥⃗u∥ = (0)2 + (1)2 + (−1)2 = 2.
−→ √
Donc : ∥ΩA ∧⃗u∥ = 2∥⃗u∥.
−→
On a : d(Ω, ∆) = ∥ΩA∧⃗
∥⃗u∥
u∥
−→ √
puisque : ∥ΩA ∧⃗u∥ = 2∥⃗u∥.
√
Alors : d(Ω, ∆) = 2.
D’où d(Ω, ∆) < R(R = 2).
Donc, la droite (∆) coupe la sphère (S) en deux points d’intersection.
Alors, on déduit que la droite (∆) coupe la sphère (S) en deux points.
2 .c) On a : une représentation paramétrique de la droite (∆) :


 x=1
y = −2 + t (avec t ∈ R)
z = 2−t

Déterminons les coordonnées du point M d’intersection de la droite (∆) et de la sphère

(S).
On remplace les inconnues x, y et z de l’équation de la sphère (S) par celles de la droite
(∆).
On trouve : t 2 − 4t + 3 = 0.
En effet : ∆ = 4. D’où t = 1 ou t = 3.
Alors, pour t = 1 : 
 x=1
y = −2 + 1 = −1
z = 2−1 = 1

Pour t = 3 : 
 x=1
y = −2 + 3 = 1
z = 2 − 3 = −1

Donc : (∆) ∩ (S) = {A1 (1, −1, 1); A2 (1, 1, −1)}.
Exercice 2 :
37
1.* On calcule card(Ω) (ou encore le nombre des tirages possibles).
4
card Ω = C10 = 210
Dans l’événement A : on doit tirer une boule verte et trois boules non vertes, donc :
cardA = C21 ×C83 = 2 × 56 = 112

card A 112 8
p(A) = = =
card Ω 210 15
Dans l’événement B : on doit tirer trois boules rouges et une boule non rouge, ou bien
trois boules blanches et une boule non blanche, donc :
cardB = C33 ×C71 +C53 ×C51 = 1 × 7 + 10 × 5 = 57

cardB 57 19
p(B) = = =
card Ω 210 70
2. a) On doit tirer deux boules vertes et deux boules non vertes, donc :
cardB = C33 ×C71 +C53 ×C51 = 1 × 7 + 10 × 5 = 57

cardB 57 19
p(B) = = =
card Ω 210 70
2. b) Les valeurs prises par la variable aléatoire X sont :
Si on n’a pas tiré une boule verte, donc X = 0

Si on a tiré une boule verte, donc X = 1
Si on a tiré deux boules vertes, donc X = 2
Donc :
C84 70 1
p(X = 0) = = =
210 210 3
8
p(X = 1) = p(A) =
15
2
C ×C8 2
1 × 28 2
p(X = 2) = 2 = =
210 210 15
Donc, la loi de probabilité est :
xi 0 1 2
1 8 2
P(X = xi ) 3 15 15
Et on a l’espérance mathématique :
1 8 2 12 4
E(X) = (0 × ) + (1 × ) + (2 × ) = =
3 15 15 15 5
38
Exercice 3 :
1. On a :
∆ = (4)2 − 4(1)(8) = 16 − 32 = −16
√
−4 + i 16 −4 + 4i
z= = = −2 + 2i
2(1) 2
√
−4 − i 16 −4 − 4i
z2 = = = −2 − 2i
2(1) 2
Donc : S = {−2 − 2i, −2 + 2i}
2. a) On a :
−π
z′ − a = ei( 2 ) (z − a)
z′ − (−2 + 2i) = −i(z − (−2 + 2i))
z′ + 2 − 2i = −i(z + 2 − 2i)
z′ + 2 − 2i = −iz − 2i − 2
z′ = −iz − 4
2. b) On a :
−ic − 4 = −i(4 + 8i) − 4
= −4i + 8 − 4
= 4 − 4i
=b
Donc : B est l’image de C par la rotation R.
C’est-à-dire (
AC = AB
−
−→−−−
−→
→
(AC, AB) ≡ −π
2 [2π]
On déduit que le triangle ABC est isocèle et rectangle en A.
3. a) On a : Ω(ω) milieu du [BC].
b + c 4 − 4i + 4 + 8i 8 + 4i
ω= = = = 4 + 2i
2 2 2
d’où |c − ω| = |(4 + 8i) − (4 + 2i)| = |6i| = 6
3. b) ⋆ On a :
|z − ω| = 6 ⇔ ΩM = 6
39
alors : l’ensemble des points M est un cercle
* d’autre part on a : |c − ω| = 6 (d’après la question précédente)
d’où : ΩB = ΩC = 6
calculons |a − ω| avec a = −2 + 2i et ω = 4 + 2i
|a − ω| = | − 2 + 2i − 4 − 2i| = | − 6| = 6
Alors : ΩA = ΩB = ΩC
Donc : l’ensemble des points M est un cercle circonscrit au triangle ABC.
Exercice 4 :
1 .a) Pour n = 0, on a : U0 = 17 et 17 > 16
Pour tout n de N on suppose que un > 16 et on montre que un+1 > 16
1 1
Un+1 − 16 = Un + 12 − 16 = un − 4
4 4
1
= (Un − 16)
4
On a :
∀n ∈ N Un > 16
⇒ Un − 16 > 0
⇒ Un+1 > 16
- Donc on déduit par récurrence que un > 16 pour tout entier naturel n
1 .b) Pour tout entier naturel n, on a :

1 1 −3 −3
un+1 − un = un + 12 − un = − 1 un + 12 = un + 12 = (un − 16)
4 4 4 4
On a :
∀n ∈ N Un > 16
⇒ Un − 16 > 0
3
⇒ − (Un − 16) < 0
4
Donc pour tout entier naturel n on a :
un+1 − un < 0
Donc on déduit que la suite (un ) est décroissante

Et puisque la suite (un ) est décroissante et minorée par 16 donc elle est convergente.
40
2 .a) pour tout entier naturel n, on a :
1 1 1 1
vn+1 = un+1 − 16 = un + 12 − 16 = un − 4 = (un − 16) = vn
4 4 4 4
1
Donc on déduit que (vn ) est une suite géométrique de raison 4
2 .b) On a (vn ) est une suite géométrique de raison 14

Et on a : v0 = u0 − 16 = 17 − 16 = 1
Donc : n n n
1 1 1
Vn = V0 × = 1× =
4 4 4
D’autre part : n
Vn = Un − 16 ⇔ Un = Vn + 16 = 14 + 16
n
Un = 41 + 16
n
Donc on déduit que un = 16 + 14 pour tout entier naturel n
Et on a : n
1
lim Un = lim 16 + = 16 + 0 = 16
n→+∞ n→+∞ 4
Car : n
1 1
lim =0 car − 1 < <1
n→+∞ 4 4
2 .c) on a : n
1
un < 16, 0001 ⇔ 16 + < 16, 0001
4
n
1
⇔ < 0, 0001
4
n
1
⇔ ln < ln(0, 0001)
4

1
⇔ n · ln < ln(0, 0001)
4
ln(0, 0001)
⇔n>
ln 14

Donc on déduit que la plus petite valeur de l’entier naturel n pour laquelle un < 16, 0001
est : n = 7
Exercice 5 :
I. 1 . On a :
g(0) = 1 − (0 + 1)2 e0 = 1 − 1 × 1 = 0
41
2 . pour tout x appartenant à (−∞, 0], la courbe montre que g(x) est au-dessus de l’axe des
abscisses, donc g(x) ≥ 0
pour tout x appartenant à [0, +∞[, la courbe montre que g(x) est en dessous de l’axe des
abscisses, donc g(x) ≤ 0
Donc on déduit que g(x) ≥ 0 pour tout x appartenant à (−∞, 0] et que g(x) ≤ 0 pour tout
x appartenant à [0, +∞[
II. 1 .a) on a pour tout x appartenant à R :
f (x) = x + 1 − x2 + 1 ex

= x + 1 − x2 ex − ex
x2 x 2
= x+1−4× e 2 − ex
4
x x 2
= x + 1 − 4 e 2 − ex
2
Et on a :
x x
2
lim f (x) = lim x + 1 − 4 e2 − ex = −∞
x→−∞ x→−∞ 2
Car : 
lim x + 1 = −∞
 x→−∞


x
lim 2x e 2 = 0
 x→−∞
lim ex = 0


x→−∞
1 .b) on a :
x x
2
lim [ f (x) − (x + 1)] = lim −4 e2 − ex = 0
x→−∞ x→−∞ 2
Car : 
x 2x
 lim 2 e =0
x→−∞
 lim ex = 0
x→−∞

Donc on déduit que la droite (D) d’équation y = x + 1 est asymptote à la courbe C f au
voisinage de -∞
1 .c) on a :
42
f (x) = x + 1 − x2 + 1 ex

∀x ∈ R
f (x) − (x + 1) = − x2 + 1 e2

∀x ∈ R
∀x ∈ R f (x) − (x + 1) < 0

Donc on déduit que la courbe C f est en dessous de la droite (D)
2 .a) on a :

1 1 x
lim f (x) = lim x 1 + − x + e = −∞
x→+∞ x→+∞ x x
Car : 
 lim x = +∞

 x→+∞
lim 1 + 1x = 1



x→+∞
lim − x + 1x = −∞



 x→+∞
lim ex = +∞



x→+∞
2 .b) on a :

f (x) 1 1 x
lim = lim 1 + − x + e = −∞
x→+∞ x x→+∞ x x
Car :
lim 1 + 1x = 1


 x→+∞

lim − x + 1x = −∞

 x→+∞
lim ex = +∞


x→+∞

Donc on déduit que la courbe C f admet, au voisinage de +∞, une branche parabolique
dirigée vers l’axe des ordonnées.
3 .a) on a la fonction numérique f est dérivable sur R

on a pour tout x appartenant à R
′
f ′ (x) = x + 1 − x2 + 1 ex

2
′ x 2
x ′
= 1 − x + 1 e + x + 1 (e )
= 1 − 2xex + x2 + 1 ex

= 1 − (x + 1)2 ex
= g(x)
43
3 .b) On a trouvé que f ′ (x) = g(x) pour tout x appartenant à R
Donc le signe de f ′ (x) est le signe de g(x) pour tout x appartenant à R
Et on a g(x) ≥ 0 pour tout x appartenant à (−∞, 0]
et que g(x) ≤ 0 pour tout x appartenant à [0, +∞[
∀x ∈] − ∞, 0] g(x) ⩾ 0 ⇒ f ′ (x) ⩾ 0
∀x ∈ [0, +∞[ g(x) ⩽ 0 ⇒ f ′ (x) ⩽ 0
Donc on déduit que la fonction f est croissante sur −∞, 0] et décroissante sur [0, +∞[
3 .c) on a la fonction numérique f ′ est dérivable sur R

On a f ′ (x) = g(x) = 1 − (x + 1)2 ex
′
f ′′ (x) = f ′ (x)
= g′ (x)
′
= 1 − (x + 1)2 ex
2 ′ x

2 x ′

= 0 − (x + 1) e + (x + 1) (e )
= − 2(x + 1)ex + (x + 1)2 ex

= −(x + 1)ex (2 + x + 1)
= −(x + 1)(x + 3)ex
On a :
f ′′ (x) = 0 ⇔ (x + 1)(x + 3) = 0
⇔ x = −1 ou x = −3
Selon le tableau, on a la fonction f′′ s’annule et change le signe en −3 et −1

Donc on déduit que la courbe C f admet deux points d’inflexion d’abscisses −3 et −1
4 . La courbe :
44
5 .a) On a la fonction H est dérivable sur R, donc :
H ′ (x) = ((x − 1)ex )′ = (x − 1)′ ex + (x − 1) (ex )′ = 1 · ex + (x − 1)ex = xex

Donc on déduit que H : x 7→ (x − 1)ex est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ xex
sur R. Et on a :
Z 0 2
xex dx = [(x − 1)ex ]0−1 = (−1) − −2e−1 = − 1
−1 e
5 .b) On a :
u(x) = x2 + 1 u′ (x) = 2x

v′ (x) = ex v(x) = ex
Donc :
45
Z 0 x 0 Z 0
2 x 2
2xex dx

x + 1 e dx = x + 1 e −1 −
−1 −1
Z 0
= 1 − 2e−1 − 2 xex dx
−1

2 2
= 1− −2 −1
e e
2 4
= 1− − +2
e e
6
= 3−
e

2
= 3 1−
e
5 .c) On a :
Z 0
A= | f (x) − (x + 1)| dx × ∥⃗i∥ × ∥⃗j∥
−1
Z 0
= ((x + 1) − f (x)) dx × 2 cm × 2 cm
−1
Z 0
x2 + 1 ex dx × 4 cm2

=
−1

2
= 3 1− × 4 cm2
e

2
= 12 1 − cm2
e
FIN
46

‫الصفحة‬
1
4
2018 ‫الدورة العادية‬ NS 22F
‫المركز الوطني للتقويم واالمتحانات‬
-‫الموضوع‬- ‫والتوجيه‬
a g e ‫مدة اإلنجاز‬
P3 ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
‫المعامل‬ ‫مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
7
4
 L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;
 Le candidat peut traiter les exercices de l’épreuve suivant l’ordre qui lui convient ;
 L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter.
L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendants entre eux et

Exercice 3 Calcul des probabilités 3 points
Problème Etude d’une fonction numérique, 11 points

calcul intégral et suites numériques
47
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NS22F ‫ – الموضوع‬2018 ‫ الدورة العادية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2
4
Exercice 1 : (3 points )
 
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct O , i , j , k , on considère les points
A (0,  2 ,  2) , B(1,  2 ,  4) et C (  3 ,  1 , 2)
1 1) Montrer que AB  AC  2i  2 j  k et en déduire que 2 x  2 y  z  6  0 est une équation
cartésienne du plan  ABC 
2) On considère la sphère  S  dont une équation est x 2  y 2  z 2  2 x  2 z  23  0
0.5 Vérifier que la sphère  S  a pour centre (1,0,1) et pour rayon R  5
 x  1  2t

0.25 3) a) Vérifier que  y  2t ;(t  ) est une représentation paramétrique de la droite ()
z  1 t

passant par le point  et orthogonale au plan  ABC 
0.5 b) Déterminer les coordonnées de H point d’intersection de la droite () et du plan  ABC 
0.75 4) Vérifier que d (,  ABC )  3 , puis montrer que le plan  ABC  coupe la sphère  S  selon un
cercle de rayon 4 , dont on déterminera le centre .
0.75 1) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation : 2z2  2z  5  0
2) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O , u , v ) , on considère la
2
rotation R de centre O et d’angle
3
1 3
0.25 a) Ecrire sous forme trigonométrique le nombre complexe d    i
2 2
1 3
0.5 b) On considère le point A d’affixe a    i et le point B image du point A par la
2 2
rotation R . Soit b l’affixe du point B , montrer que b  d .a
3) Soit t la translation de vecteur OA et C l’image de B par la translation t et c l’affixe de C

1 3 
0.75 a) Vérifier que c  b  a et en déduire que c  a   i  (on pourra utiliser la question 2)b))
2 2 
c
0.75 b) Déterminer arg   puis en déduire que le triangle OAC est équilatéral .
a
‫الصفحة‬
3
4
Une urne contient 9 boules indiscernables au toucher : cinq boules rouges portant les nombres
1 ; 1 ; 2 ; 2 ; 2 et quatre boules blanches portant les nombres 1 ; 2 ; 2 ; 2
On considère l’expérience suivante : on tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne .
Soient les événements :
A : "les trois boules tirées sont de même couleur "
B : "les trois boules tirées portent le même nombre "
C : "les trois boules tirées sont de même couleur et portent le même nombre "
1 1 1
1.5 1) Montrer que p ( A)  , p( B)  et p (C ) 
6 4 42
2) On répète l’expérience précédente trois fois avec remise dans l’urne des trois boules tirées
après chaque tirage, et on considère la variable aléatoire X qui est égale au nombre de fois de
réalisation de l’événement A
0.5 a) Déterminer les paramètres de la variable aléatoire binomiale X
25
1 b) Montrer que p ( X  1)  et calculer p ( X  2)
72
Problème : (11 points )
I) Soit g la fonction numérique définie sur IR par :

x  
g ( x)  e x  x 2  3x  1
g ( x) +
Le tableau ci-contre est le tableau de variations de la

fonction g g ( x)
0.25 1) Vérifier que g (0)  0 
0.5 2) Déterminer le signe de g ( x) sur chacun des
intervalles ,0 et 0, 
II) Soit f la fonction numérique définie sur IR par : f ( x)  ( x 2  x) e  x  x

et (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé O, i, j   ( unité : 1 cm )
x2 x
0.5 1) a) Vérifier que f ( x)    x pour tout x de IR puis montrer que lim f ( x)  
ex ex x
b) Calculer lim ( f ( x)  x) puis en déduire que (C ) admet une asymptote ( D ) au voisinage
0.75 x
de  d’équation y  x
x 2  x  xe x
0.5 c) Vérifier que: f ( x)  pour tout x de IR puis calculer lim f ( x)
ex x
f ( x)
0.5 d) Montrer que xlim   et interpréter le résultat géométriquement .
 x
0.25 2) a) Montrer f ( x)  x et x2  x ont le même signe pour tout x de IR
0.5 b) En déduire que (C ) est au dessus de ( D ) sur chacun des intervalles ,0 et 1,  , et en
dessous de ( D ) sur l’intervalle 0,1
‫الصفحة‬
4
4
x
0.75 3)a) Montrer que f '( x)  g ( x) e pour tout x de IR
0.5 b) En déduire que la fonction f est décroissante sur ,0 et croissante sur 0, 
0.25 c) Dresser le tableau de variations de la fonction f
0.25 4)a) Vérifier que f ''( x)  ( x

2
 5 x  4) e x pour tout x de IR
0.5 b) En déduire que la courbe (C ) admet deux points d’inflexion d’abscisses respectives 1 et 4
1 5) Construire ( D ) et (C ) dans le même repère O , i , j  (on prend : f (4) 4.2 )
6)a) Montrer que la fonction H : x ( x 2  2 x  2) e x est une primitive de la fonction

0.5 2e  5

1
h: x  x 2 e x sur IR puis en déduire que x 2e x dx 
0 e
e2

1
0.75 b) A l’aide d’une intégration par parties montrer que xe x dx 
0 e
c) Calculer en cm l’aire du domaine plan limité par (C ) et ( D ) et les droites d’équations x  0
2
0.75
et x  1
1
III) Soit (un ) la suite numérique définie par : u0  et un 1  f (un ) pour tout n de IN
2
0.75 1) Montrer que 0  un  1 pour tout n de IN ( on pourra utiliser le résultat de la question II)3)b))
0.5 2) Montrer que la suite (un ) est décroissante .
0.75 3) En déduire que (un ) est convergente et déterminer sa limite.
Correction
Exercice 1 :
−
→
1) On a AB :
   
1−0 1
−
→ 
AB = −2 − (−2) = 0 
 
−4 − (−2) −2
−
→
Et on a AC :
   
−3 − 0 −3
−
→
AC = −1 − (−2) =  1 
2 − (−2) 4
D’où :
⃗i ⃗j ⃗k
−
→ − →
AB ∧ AC = 1 0 −2 = (0 + 2)⃗i − (4 − 6)⃗j + (1 − 0)⃗k
−3 1 4
Ce qui donne :
−
→ − →
AB ∧ AC = 2⃗i + 2⃗j +⃗k
−→ − →
On a AB ∧ AC = 2⃗i + 2⃗j +⃗k. 
2
−
→ − →  
Alors le vecteur AB ∧ AC = 2 est normal au plan (ABC).
1
Donc une équation cartésienne du plan (ABC) s’écrit :
(ABC) : 2x + 2y + z + d = 0 avec d ∈ R
Déterminons la valeur de d.
Puisque A(0, −2, −2) ∈ (ABC), alors en remplaçant dans l’équation précédente on trouve :
2 × 0 + 2 × (−2) + (−2) + d = 0
C-à-d : −6 + d = 0
D’où : d = 6
Et par suite : (ABC) : 2x + 2y + z + 6 = 0
2) Soit M(x, y, z) un point de l’espace.
51
M ∈ (S) ⇔ x2 + y2 + z2 − 2x − 2z − 23 = 0
⇔ (x2 − 2x) + y2 + (z2 − 2z) = 23
⇔ (x2 − 2x + 1) + y2 + (z2 − 2z + 1) = 23 + 1 + 1
⇔ (x − 1)2 + (y − 0)2 + (z − 1)2 = 52
D’où (S) est une sphère de centre Ω(1, 0, 1) et de rayon R = 5
.
3). A La droite (∆) est perpendiculaire au plan (ABC).
Alors tout vecteur normal au plan (ABC)
  est un vecteur directeur de la droite (∆).
2
−→ − →
On sait que le vecteur AB ∧ AC = 2 est normal au plan (ABC),
  1
2
−
→ − →  
alors AB ∧ AC = 2 est un vecteur directeur de la droite (∆).
1
Et puisque la droite (∆) passe par le point Ω(1, 0, 1), alors une représentation paramétrique
de (∆) est :

 x = 1 + 2t
y = 0 + 2t ; (t ∈ R)
z = 1+t

3) .B Soit H(x, y, z) le point d’intersection de la droite (∆) et du plan (ABC).


 x = 1 + 2t
(ABC) : 2x + 2y + z + 6 = 0 et y = 2t ; (t ∈ R)
z = 1+t

Alors :
H ∈ (∆) ∩ (ABC) ⇔ ∃t ∈ R : 2(1 + 2t) + 2(2t) + (1 + t) + 6 = 0
On a :
2(1 + 2t) + 2(2t) + (1 + t) + 6 = 0 ⇔ 2 + 4t + 4t + 1 + t + 6 = 0
⇔ 9t = −9
⇔ t = −1
D’où x = 1 + 2 × (−1), y = 2 × (−1) et z = 1 + (−1) C-à-d : H(−1, −2, 0)
4) On a :
(ABC) : 2x + 2y + z + 6 = 0 et Ω(1, 0, 1)
52
alors
|2xΩ + 2yΩ + zΩ + 6|
d(Ω, (ABC)) = √
22 + 22 + 12
|2 × 1 + 2 × 0 + 1 + 6|
= √
9
|9|
= =3
3
On a : d(Ω, (ABC)) = 3 et R = 5.
Donc d(Ω, (ABC)) < R, ce qui implique que le plan (ABC) coupe la sphère (S) selon un
cercle de rayon r tel que :
p √ √
r = R2 − 32 = 25 − 9 = 16 = 4
Le centre de ce cercle est l’intersection la droite passant par Ω et perpendiculaire au plan

(ABC), c’est la droite (∆).
Donc le centre est le point H(−1, −2, 0) trouvé à la question 3) b ).
Exercice 2 :
1) Le discriminant de l’équation 2z2 + 2z + 5 = 0 est :
∆ = 22 − 4 × 2 × 5 = 4 − 40 = −36 < 0
Alors cette équation admet deux solutions complexes conjuguées :

√ √
−2 − 36i −2 + 36i
z1 = et z2 =
2×2 2×2
−2 − 6i −2 + 6i
z1 = et z2 =
4 4
C-à-d : z1 = −1−3i
2 et z2 = −1+3i
2
Donc l’ensemble de ses solutions de l’équation

2 1 3 1 3
2z + 2z + 5 = 0est : S = − − i, − + i
2 2 2 2
2) .a On a :
√ !2
v
u 2
u 1 3
|d| = t − + =1
2 2
53
Donc : √
1 3
d=− + i
2 2
√ !
1 3
=1 − + i
2 2

2π 2π
= 1 cos + i sin
3 3
2) .b En utilisant l’écriture complexe de la rotation R on obtient :

(B est l’image de A par la rotation R )
⇔ R(A) = B
2π
⇔ zB − zO = ei 3 (zA − zO )
2π
⇔ b − 0 = ei 3 (a − 0)
2π
⇔ b = ei 3 a
On sait d’après la question précédente que

2π 2π
d = 1 cos + i sin
3 3
Alors l’écriture exponentielle de d est :

2π 2π
d = 1ei 3 = ei 3
D’où : b = d · a.
3) .a On a
(C est l’image de B par la translation t) ⇔ t(B) = C
⇔ zC = zB + z−
→
OA
⇔ c = b + (zA − zO )
⇔ c = b + (a − 0)
⇔ c = b+a
On a c = b + a , et on a d’après laquestion
√
2).b : b =d · a,√
alors c = d · a + a = a(d + 1) = a − 2 + 2 i + 1 = a 12 + 23 i
1 3
√
1 3
3).b On a : c=a 2 + 2 i et a ̸= 0,
√
3
alors c
a = 12 + 2 i
D’où :
54
√
c 1 3
= + i
a 2 2
√ !
1 3
=1 + i
2 2
π π
= 1 cos + i sin
3 3
c

Donc : arg a ≡ π3 [2π]
OC |zC −zO | zC −zO c
On a : OA = |zA −zO | = zA −zO = a = 1,
d’où OA = OC.
Et on a :
−→ −→ zC − zO c π
(OA, OC) ≡ arg [2π] ≡ arg [2π] ≡ [2π]
zA − zO a 3
Donc le triangle OAC est équilatéral.
Exercice 3 :
1) Soit d’abord Ω l’univers de possibilités. Puisque le tirage est simultané, alors chaque
possibilité de tirage est une combinaison de 3 éléments parmi 9.
Alors card(Ω) = C93 = 84
On a :
A : "les trois boules tirées sont de même couleur "
L’événement A est équivalent à "tirer 3 boules blanches ou tirer 3 boules rouges",
card(A) C43 +C53 14 1
donc p(A) = card(Ω) = 84 = 84 = 6
On a :
B : "les trois boules tirées portent le même nombre
Alors l’événement B est équivalent à "les trois boule tirées portent le nombre 1 ou les trois
boules tirées portent le nombre 2 ".
Puisqu’on a 3 boules qui portent le nombre 1, et 6 boules qui portent le nombre 2, alors
card(B) C63 +C33 21 1
p(B) = card(Ω) = 84 = 84 = 4
On a :
C : "les trois boules tirées sont de même couleur et portent le même nombre "
L’événement C est équivalent à "les trois boule tirées sont rouges et portent le nombre 2,
ou les trois boules tirées sont blanches et portent le nombre 2 ".
Alors :
card(c) C3 +C33 2 1
p(c) = = 3 = =
card(Ω) 84 84 42
2).a L’expérience se répète trois fois (avec remise dans l’urne des 3 boules tirées).
55
La probabilité de réalisation de l’événement A dans une seule expérience est p(A) = 61 .
Puisque X est la variable aléatoire égale au nombre de fois de réalisation de A, alors X est
une loi binomiale de paramètres :
n = 3 et p = 16
2).b On a :
p(X = 1) = C31 (p(A))1 (1 − p(A))3−1
1
1 2

1
= 3× × 1−
6 6
2
1 5
= 3× ×
6 6
1 25
= ×
2 36
25
=
72
- On a :
p(X = 2) = C32 (p(A))2 (1 − p(A))3−2
2
1 1

1
= 3× × 1−
6 6
1 5
= 3× ×
36 6
1 5
= ×
12 6
5
=
72
Exercice 4 :
I. 1. On a :
g(0) = e0 − 02 + 3 × 0 − 1 = 1 − 0 + 0 − 1 = 0
2. Soit x ∈ [0, +∞[. La fonction g est croissante sur [0, +∞[ alors :
x ⩾ 0 ⇒ g(x) ⩾ g(0)
⇒ g(x) ⩾ 0
Alors :
∀x ∈ [0, +∞[: g(x) ⩾ 0
C-à-d la fonction g est positive sur l’intervalle [0, +∞[
56
Soit x ∈] − ∞, 0]. La fonction g est croissante sur ]∞, 0] alors :
x ⩽ 0 ⇒ g(x) ⩽ g(0)
⇒ g(x) ⩽ 0
Alors : ∀x ∈] − ∞, 0] : g(x) ⩽ 0 C-à-d la fonction g est négative sur l’intervalle ]−∞, 0]
II. 1. a) Soit x ∈ R. On a :
f (x) = x2 − x e−x + x

1
= x2 − x × x + x
e
1 1
= x2 × x − x × x + x
e e
x2 x
f (x) = − +x
ex ex
On a :
ex ex
lim = +∞ et lim = +∞
x→+∞ x2 x→+∞ x
Alors :
x2 x
lim =0 et lim =0
x→+∞ ex x→+∞ ex
et on a :
lim x = +∞
x→+∞
Donc, en utilisant l’expression de f trouvée en 1 ) a), on obtient :
x2 x
lim f (x) = lim − x +x
x→+∞ x→+∞ ex e
= 0 − 0 + (+∞)
= +∞
1. b) On a :
x2 x
lim ( f (x) − x) = lim − x +x−x
x→+∞ x→+∞ ex e
x 2 x
= lim x − x
x→+∞ e e
= 0−0
=0
Alors la droite (D) d’équation y = x est une asymptote oblique de (C) au voisinage de +∞.
57
1. c) Soit x ∈ R, On a :
x2 x
f (x) = − +x
ex ex
x2 x xex
= x− x+ x
e e e
x2 − x + xex
=
ex
On a :
x2 − x + xex
lim f (x) = lim = +∞
x→−∞ x→−∞ ex
car :
lim x2 − x = lim x2 = +∞
x→−∞ x→−∞
et : limx→−∞ xex = 0 et : limx→−∞ ex =0
1. d) on a :
f (x) x2 − x + xex 1 2 x

lim = lim = lim × x − x + xe = −∞
x→−∞ x x→−∞ xex x→−∞ xex
limx→−∞ x2 − x = limx→−∞ x2 = +∞

2 x

lim x − x + xe = +∞ ⇐
x→−∞ limx→−∞ xex = 0−
D’où (C) admet une branche parabolique dans la direction de l’axe des ordonnées au voi-
sinage de −∞.
2. a) Soit x ∈ R.
On a : f (x) = (x2 − x)e−x + x
Alors : f (x) − x = (x2 − x)e−x
Puisque e−x > 0, alors d’après l’égalité précédente, f (x) − x et x2 − x ont le même signe.
2. b) - On étudie la position relative de la courbe (C) et la droite (D) : y = x

Pour tout x ∈ R, on :
f (x) − x = (x2 − x)e−x et f (x) − x et x2 − x ont le même signe.
On dresse le tableau de signe de x2 − x :

Et par suite :
f (x) − x est positif sur ] − ∞, 0] et [1, +∞[.
58
D’où (C) est au-dessus de (D) sur ces intervalles. Et on a aussi :
f (x) − x est négatif sur [0, 1].
D’où (C) est au-dessous de (D) sur [0, 1].

3. a) On a :
f (x) = (x2 − x)e−x + x pour tout x ∈ R.
Les fonctions x 7→ x2 − x et x 7→ e−x sont dérivables sur R.
Alors la fonction x 7→ (x2 − x)e−x est dérivable sur R (comme produit de deux fonctions
dérivables)
La fonction x 7→ x est dérivable sur R.
Alors la fonction f : x 7→ (x2 − x)e−x + x est dérivable sur R (comme somme de deux
fonctions dérivables).
On a : ′
f ′ (x) = (x2 − x)e−x + x
′
= (x2 − x)′ e−x + (x2 − x) e−x + 1
= (2x − 1)e−x − (x2 − x)e−x + 1
= e−x (2x − 1 − x2 + x + ex )
= e−x (ex − x2 + 3x − 1)
= e−x g(x)
3. b) On a pour tout x dans R : f ′ (x) = g(x)e−x

On sait que ∀x ∈ R : e−x > 0
Alors le signe de f ′ est le signe de g.
Or d’après la question I)2) la fonction g est positive sur [0, +∞[ et négative sur ]−∞, 0]
Donc f ′ est positive sur [0, +∞[ et négative sur ]−∞, 0]
C-à-d :
f est croissante sur [0, +∞[ et décroissante ] − ∞, 0].
3. c) D’après la question précédente : f est croissante sur [0, +∞[ et décroissante sur
−∞, 0].
Alors :
4 .a) Les fonctions :

x 7→ g(x)
et
x 7→ e−x
59
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sont dérivables sur R Alors la fonction
f ′ : x 7→ g(x)e−x
est dérivable sur R (comme produit de deux fonctions dérivables). On a :

′
f ”(x) = g′ (x) × e−x + g(x) × e−x
= (ex − x2 + 3x − 1)′ × e−x + (ex − x2 + 3x − 1) × −e−x

= (ex − 2x + 3) × e−x + (ex − x2 + 3x − 1) × −e−x

= e−x (ex − 2x + 3 − (ex − x2 + 3x − 1))

= e−x (ex − 2x + 3 − ex + x2 − 3x + 1)
= e−x (x2 − 5x + 4)
4 .c) - On a : f ”(x) = (x2 − 5x + 4)e−x

puisque ∀x ∈ R : e−x > 0
alors f ”(x) et x2 − 5x + 4 ont le même signe.
Étudions le signe de x2 − 5x + 4 :
Le discriminant du trinôme x2 − 5x + 4 est ∆ = 25 − 16 = 9 > 0.
Alors le trinôme x2 − 5x + 4 admet deux racines :
√ √
5− 9 5+ 9
x1 = et x2 =
2 2
2
c-à-d : x1 = 1 et x2 = 4
Le tableau de signe de x2 − 5x + 4 est :
Donc f ” s’annule et change de signe en 1 et 4 , et par suite la courbe (C) admet deux
points d’inflexion d’abscisses respectives 1 et 4.
5 . La courbe :
60
6 .a) Les fonctions x 7→ x2 + 2x + 2 et x 7→ e−x sont dérivables sur R, donc la fonction

H est dérivable sur R, et

′ ′
H ′ (x) = x2 + 2x + 2 e−x + x2 + 2x + 2 × e−x

= (2x + 2)e−x + x2 + 2x + 2 −e−x

= 2xe−x + 2e−x − x2 e−x − 2xe−x + 2e−x

= −x2 e−x
= h(x)
D’où H est une primitive de h sur R. On en déduit que :

Z 1 Z 1
x2 e−x dx = − −x2 e−x dx

0 0
Z 1
=− h(x)dx
0
= −[H(x)]10
= −(H(1) − H(0)) = − 5e−1 − 2e0

5
= 2−
e
2e − 5
=
e
6 .b)
u′ (x) = 1

u(x) = x
→
v (x) = e−x
′ v(x) = −e−x
61
Z 1 Z 1 −x
−x −x 1

xe dx = −xe 0 − −e dx
0 0

1 1
= − − (0) − e−x 0
e

1 1
=− − −1
e e
−2
= +1
e
e−2
=
e
6 .c) Z 1
A= | f (x) − x|dx × ∥⃗i∥ × ∥⃗j∥
0
Z 1
= (x − f (x))dx × 1 cm × 1 cm
0
Z 1
−x2 + x e−x dx

=
0Z 1 Z 1
2 −x −x
= −x e dx + xe dx cm2
0 0

5 − 2e e−2
= + cm2
e e

3−e
= cm2
e
III. 1 . Pour n = 0, on a u0 = 12 , et 0 ⩽ 12 ⩽ 1.
Alors la relation est vraie pour n = 0
Soit n ∈ N.
On suppose que 0 ⩽ un ⩽ 1, et on montre que 0 ⩽ un+1 ⩽ 1
On sait que d’après la question II) 3) b) que f est croissante sur [0; +∞[, donc elle est
croissante sur [0; 1]
Et par suite, en utilisant l’hypothèse de récurrence :
0 ⩽ un ⩽ 1 ⇒ f (0) ⩽ f (un ) ⩽ f (1)

⇒ 0 ⩽ un+1 ⩽ 1
D’où :
∀n ∈ N : 0 ⩽ un ⩽ 1
Donc on déduit par récurrence que 0 ≤ un ≤ 1 pour tout n de N
2 . On sait d’après la question II 2) b) que ∀x ∈ [0; 1] : f (x) − x ⩽ 0 *
c-à-d : ∀x ∈ [0; 1] : f (x) ⩽ x
D’autre part on a :
62
∀n ∈ N : 0 ⩽ un ⩽ 1
c-à-d : ∀n ∈ N : un ∈ [0; 1]
Alors tous les termes de la suite (un ) vérifient aussi la relation (*).
Ce qui donne f (un ) ⩽ un , pour tout n ∈ N
c-à-d : un+1 ⩽ un , pour tout n ∈ N
3 . On a :
- La fonction f est continue sur [0; 1]
- f ([0; 1]) = [ f (0); f (1)] = [0; 1] ⊂ [0; 1]
- La suite (un ) est convergente
- u0 = 12 ∈ [0; 1]
Alors la limite de la suite (un ) est une solution de l’équation f (x) = x (dans l’intervalle
[0; 1] ).
On a :
f (x) = x ⇔ f (x) − x = 0
⇔ x2 − x e−x = 0

⇔ x2 − x = 0 car ∀x ∈ R : e−x ̸= 0

⇔ x = 1 ou x = 0
On sait que si une suite est convergente, alors sa limite l est unique.
Donc l = 1 ou bien l = 0 .
On a (un ) est une suite décroissante, alors
n⩾0⇒ un ⩽ u0
1
⇒ un ⩽
2
1
⇒ lim un ⩽
2
1
⇒ l⩽
2
Et par suite l = 0
C-à-d : lim un = 0
FIN
63

‫الصفحة‬
1
4
2018 ‫الدورة االستدراكية‬ RS 22F
‫المركز الوطني للتقويم واالمتحانات‬
-‫الموضوع‬- ‫والتوجيه‬
a g e ‫مدة اإلنجاز‬
P3 ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
‫المعامل‬ ‫مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
7
4
 L’épreuve est composée de quatre exercices et un problème indépendants entre eux et

Exercice 3 Calcul des probabilités 3 points
Exercice 4 Calcul intégral 2 points
Problème Etude d’une fonction numérique, 9 points

et suites numériques
 ln désigne la fonction logarithme népérien
64
‫الصفحة‬
RS22F ‫ – الموضوع‬2018 ‫ الدورة االستدراكية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2
4
 
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct O , i , j , k , on considère la sphère  S  de
centre  ( 2, 1, 2) et de rayon 3 et le plan ( P ) passant par le point A(1,0,3) et dont
u ( 4 , 0,  3) est un vecteur normal .
0.5 1) Montrer qu’une équation de  S  est x2  y 2  z 2  4 x  2 y  4 z  0
0.5 2) Vérifier qu’une équation cartésienne du plan ( P ) est 4 x  3z  13  0

 x  2  4t

0.5 3) a) Vérifier que  y  1 (t  ) est une représentation paramétrique de la droite ()
 z  2  3t

passant par le point Ω et orthogonale au plan ( P )
0.5 b) Déterminer les coordonnées de H point d’intersection de la droite () et du plan ( P )
0.25 4) a) Calculer d (,( P))
0.75 b) Montrer que le plan ( P ) est tangent à la sphère ( S ) en un point que l’ on déterminera .
des nombres complexes l’équation z  2 2 z  4  0
2
0.75 1) Résoudre dans l’ensemble
2) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O , u , v ) , on considère le

point A d’affixe a  2(1  i ) et la rotation R de centre O et d’angle
3
0.25 a) Ecrire a sous forme trigonométrique.
0.5 b) Vérifier que l’affixe du point B image du point A par la rotation R est
 
. b  2  cos     i sin    
  
12  
12
3) a) On considère le point C d’affixe c  1  i , montrer que b  c  2 3
2 2
0.5
0.5 b) Soit t la translation de vecteur OC et D l’image du point B par la translation t
Montrer que OD  b  c
0.5 c) En déduire que OD  BC  2 3
Une urne contient 12 boules indiscernables au toucher : 3 boules de couleur rouge portant
chacune le nombre 1 , et 3 boules de couleur rouge portant chacune le nombre 2 , et 6 boules
de couleur verte portant chacune le nombre 2
On tire au hasard et simultanément deux boules de l’urne. On considère les événements suivants :
A : "Obtenir deux boules portant le même nombre " ;
B : "Obtenir deux boules de couleurs différentes "
C : "Obtenir deux boules portant deux nombres dont la somme est égale à 3"
‫الصفحة‬
3
4
13 6
1.5 1) Montrer que p ( A)  et p( B)  et calculer p (C )
22 11
3
0.5 2) a) Montrer que p ( A  B ) 
11
0.5 b) Les événements A et B sont – ils indépendants ? Justifier la réponse.
0.5 3) Sachant que l’événement B est réalisé, calculer la probabilité d’obtenir deux boules
portant le même nombre .
1)a) Montrer que la fonction H : x xe x est une primitive de la fonction h : x ( x  1)e x
0.5
sur IR
1
0.5 b) En déduire que
 ( x  1)e xdx  e
0
1
 (x
1
2) En utilisant une intégration par parties , calculer 2
 2 x  1)e x dx
0
I) Soit g la fonction numérique définie sur 0,    par : g ( x)  x3  1  2ln 2 x  2ln x
Le tableau ci-contre est le tableau de variations de la fonction g sur l’intervalle 0,   
0.25 1) Calculer g (1) x 0 
0.5 2) A partir de ce tableau , déterminer le signe de g ( x) sur g ( x) +
chacun des intervalles 0,1 et 1,    
g ( x)
II) On considère la fonction numérique f définie sur 
2
1  ln x 
l'intervalle 0,  par : f ( x)  x 
1
 2  
2 2x  x 
Soit  C  la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé O , i , j  
0.5 1) a)Vérifier que lim f ( x)   
x 
1
0.5 b) Montrer que la droite  D  d’équation y  x  est asymptote à la courbe  C 
2
au voisinage de  
0.25 c) Déterminer la position relative de la droite  D  et de la courbe C 
x 0
x 0
pour tout x appartenant à l’intervalle 0,  

g ( x)
1 3) a) Montrer que f ( x) 
x3
0.5 b) Montrer que la fonction f est décroissante sur 0 , 1 et croissante sur 1 ,  

1 
4) Construire dans le repère O , i , j  la droite  D  et la courbe  C  ( unité : 1 cm )
‫الصفحة‬
4
4
III) On considère la fonction numérique h définie sur 0,   par : h( x)  f ( x)  x
0.25 1) a) Vérifier que h(1)  0
b) Dans la figure ci-contre  Ch  est la représentation graphique de la fonction h

Déterminer le signe de h( x) sur chacun des intervalles 0 , 1
0.75
et 1,  puis en déduire que f ( x)  x pour tout x de 1, 
2) On considère la suite numérique (un ) définie par :
u0  e et un1  f (un ) pour tout n de IN
0.75 a) Montrer par récurrence que 1  un  e pour tout n de IN
0.75 b) Montrer que la suite (un ) est décroissante .
( On pourra utiliser le résultat de la question III)1)b))
0.75 c) En déduire que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite .
Correction
Exercice 1 :
1.
Soit M(x, y, 2) = S ⇔ ΩM = r2
⇔ (x − 2)2 + (y − 1)2 + (2 − 2)2 = 32
⇔ x2 − 4x + 4 + y2 − 2y + 1 + z2 − 4z + 4 = 9
⇔ x2 + y2 + z2 − 4x − 2y − 4z = 0
donc : (S′ ) : x2 + y2 + z2 − 4x − 2y − 4z = 0
2.Soit (P) Le plan passant par A(−1; 0, 3) et ⃗u(4; 0 : −3) est un vecteur normal
on a : (P) : ax + by + cz + d = 0
(P) : 4x + 0y − 3z + d = 0 avec ⃗u(4, 0, −3) d =?
on a (P) passe par A ⇒ 4xA − 3xA + d = 0
donc : 4 × (−1) − 3 × (3) + d = 0 ⇒ −4 − 9 + d = 0 ⇒ d = 13
d’où (P) : 4x − 3z + 13 = 0
3 .a) On a la droite (∆) passe par le point Ω

Et puisque le vecteur ⃗u(4, 0, −3) est un vecteur normal au plan (P) et la droite (∆) est
perpendiculaire au plan (P)
Donc le vecteur ⃗u(4, 0, −3) est un vecteur directeur de la droite (∆)
 
 x = 2 + 4t  x = 2 + 4t
⇔ y=1 t ∈ R donc : (∆) = y=1 (t ∈ R)
z = 2 − 3t z = 2 − 3t
 
3 .b) 
 x = 2 + 4t
(∆) : y=1 /t ∈ R, (p) : 4x − 3z + 13 = 0
z = 2 − 3t

H ∈ (p) ⇔ 4xH − 3zH + 13 = 0

⇔ 4(2 + 4t) − 3(2 − 3t) + 13 = 0
⇔ 8 + 16t − 6 + 9t + 13 = 0
⇔ 25t + 15 = 0
−15
⇔t =
25
−3
⇔t =
5
68
 x = −4 · − 35 = − 25


2 19
y=1 donc : H − , 1,
5 5
z = 2 − 3 − 35 = 19

5
4 .a)
|4 × 2 − 3 × 2 + 13|
d(Ω, (P)) = p
42 + (−3)2
|8 − 6 + 13| 15
= √ = =3
16 + 9 5
4 .b) On a d(Ω, (P)) = 3 et R = 3 donc d = R

Donc le plan (P) est tangent à la sphère (S) en un point
Et ce point de tangence est la projection orthogonale de point Ω sur (P) : point d’intersec-
tion de la droite (∆) et du plan (P), c’est le point H.
Exercice 2 :
1 . Résolvons dans C l’équation :
√
z2 − 2 2z + 4 = 0
√
∆ = b2 − 4ac = (−2 2)2 − 4.1.4 = 8 − 16 = −8
donc √ √ √
−b − i |∆| 2 2 − i | − 8| 2 2 − i2 2 √ √
p p
z1 = = = = 2−i 2
2a 2 2
√ √
z2 = 2 + i 2
√ √ √ √
S = { 2 − i 2; 2 + i 2}
2 .a) Ecrivons a sous forme trigonométrique.

√ √ √ 2 √
q
|a| = | 2 − i 2| = 2 + (− 2)2 = 2
69
√ √
a= 2−i 2
√ √ !
2 2
=2 −i
2 2
π π
= 2 cos − i sin
4 4
−π −π
= 2 cos + i sin
4 4
2 .b) on a selon la relation de rotation :

π
b = ei 3 (a − 0) + o

i π3 −π −π
= e · 2 cos + i sin
4 4
π π
= 2ei 3 e−i 4
= 2ei( 3 − 4 )
π π
π
= 2ei 12
π π
= 2 cos +i
12 12
3 .a) on a :
π π 2
b2 − c2 = 2 cos + i sin − (1 + i)2
12π 12 π
= 4 cos 2 · + i sin 2 · − (1 + 2i − 1)
π 12 π 12
= 4 cos + i sin − 2i
√ 6 6
= 2 3 + 2i − 2i
√
=2 3
3 .b) on a : D l’image du point B par la translation t

Alors
d = b + Z− → = b+c−0 = b+c
OC
Montrons que OD = |b + c|
OD = |d − 0| = |d| = |b + c|
70
3 .c) on a :
OD × BC = |b + c| × |c − b|
= |c + b| × |c − b|
= c2 − b2
= − b2 − c2

= b2 − c2 car | − Z| = |Z|
√
= |2 3|
q √
= (2 3)2 + 02
√
=2 3
Exercice 3 :
1 . Soit Ω : L’univers des évènements
on a Card Ω = C12 2 = 66
-Dans l’événement A : on doit tirer deux boules qui portent le nombre
, ou bien deux boules qui portent le nombre
, donc :
Card(A) = C32 +C92 = 3 + 36 = 39
Alors :
card A 39 13
P(A) = = =
card Ω 66 22
-Dans l’événement B : on doit tirer une boule verte et une boule rouge, donc :
card(B) = C61 ×C61 = 6 × 6 = 36
Alors :
card B 36 6
P(B) = = =
card Ω 66 11
-Dans l’événement C : on doit tirer une boule qui porte le nombre 1 , et une boule qui
porte le nombre 2 , donc :
card(C) = C31 ×C11 = 3 × 9 = 27
Alors :
card(C) 27 9
p(C) = = =
card(Ω) 66 22
71
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2 .a) soit l’événement : A ∩ B : les deux boules tirées ont même nombre et même couleur
on a :
card(A ∩ B) = C31 ×C61 = 3 × 6 = 18
Donc :
card(A ∩ B) 18 3
P(A ∩ B) = = =
card(Ω) 66 11
3
2 .b) On a : p(A ∩ B) = 11
Et on sait que p(A) = 13 6
22 et p(B) = 11
Donc :
13 6 78 3
p(A) × p(B) = × = ̸=
22 11 242 11
Donc on déduit que les événements A et B sont pas indépendants .
3 . On a :
3
P(A ∩ B) 11
P(A/B) = × 13
P(B) 22
3 22 6
= × =
11 13 13
Exercice 4 :
1 .a) On a la fonction H est dérivable sur R
H(x) = x · ex
H ′ (x) = x′ · ex + (ex )′ · x
= ex + ex · x = ex (1 + x)
Donc on déduit que la fonction H : x 7→ xex est une primitive de la fonction h : x 7→
(x + 1)ex sur R
1 .b) On a la fonction H : x 7→ xex est une primitive de la fonction h : x 7→ (x + 1)ex sur R

Z 1
(x + 1)ex dx = [xex ]10
0
= 1 × e1 − 0 × e0

= e−0 = e
Donc on déduit que 01 (x + 1)ex dx = e
R
2 . On a :
U(x) = x2 + 2x − 1 U ′ (x) = 2x + 2
V ′ (x) = ex V (x) = ex
Donc : Z 1
2
x 1
x + 2x − 1 e 0 − 2 (x + 1)ex dx

0
72
1
x2 + 2x − 1 ex 0 − 2 [xex ]10

=
Z 1
= (1 + 2 − 1)e1 − (0 + 0 − 1)e0 − 2 (x + 1)ex

0
= 2e + 1 − 2e = 1
Exercice 5 :
I.1 . On a :
g(x) = x3 − 1 − 2 ln2 x + 2 ln x
g(1) = 1 − 1 − 2 × 0 + 2 × 0 = 0
2 . On a :
x ∈]0; 1]; 0<x≤1
g(x) ≤ g(1)
g(x) ≤ 0
Et on a :
x ∈ [1, +∞[; x≥1
g(x) ≥ 0
On déduit que g(x) est négative sur ]0, 1] et positive sur
[1, +∞[
II. 1 .a) on a :
ln x 2

1 1
f (x) = x − + 2 + = +∞
2 2x x
Car :
ln x 2

1 1
lim x − = +∞ et lim + =0
x→+∞ 2 x→+∞ 2x2 x
1 .b) on a :
ln x 2

1 1
lim f (x) − x − = lim + =0
x→+∞ 2 x→+∞ 2x2 x
Donc on déduit que la droite (D) d’équation y = x − 12 est asymptote à la courbe (C) au
voisinage de +∞
2
1 .c) on a : f (x) − y = 2x12 + lnxx > 0
Car
1
>0
2x2
73
2
ln x
>0
x
Donc on déduit que (C) est au-dessus de (D) sur l’intervalle ]0, +∞[
2 . On a :
ln x 2

1 1
lim x − + 2 + = +∞
x→0+ 2 2x x
2
car : lim x − 12 + 2x12 = +∞ et lim ln x × 1x = +∞
x→0+ x→0+
au voisinage de +∞
3 .a) on a f est dérivable pour tout x appartenant à l’intervalle ]0, +∞[

′ ′ 2 !′
1 1 ln x
f ′ (x) = (x)′ − + +
2 2x2 x
g(x)
Donc on déduit que f ′ (x) = x3
3 .b) On a
g(x)
f ′ (x) =
x3
négative sur ]0, 1] et positive sur [1, +∞[

On a trouvé que : g(x) est
3
on sait que x 0 ∀x ∈ 0, +∞[⇒ f (x) et g(x) ont le même signe.
∀x ∈]0, 1] f ′ (x) < 0
∀x ∈ [1, +∞[ f ′ (x) > 0

Donc on déduit que la fonction f est décroissante sur ]0, 1] et croissante sur [1, +∞[
3 .c) le tableau de variations
4. La courbe
74
III. 1 .a) on a : h(x) = f (x) − x ⇒ h(1) = f (1) − 1 = 1 − 1 = 0
donc h(1) = 0
1 .b) graphiquement on trouve que :
∀x ∈ [1i + ∞[⇒ h(x) ⩽ 0 ⇒ f (x) − x ⩽ 0 ⇒ f (x) ⩽ x
Et
∀x ∈]0, 1] ⇒ h(x) ⩾ 0 ⇒ f (x) − x ⩾ 0 ⇒ f (x) ⩾ x
Donc on déduit que h(x) est positive sur ]0, 1] et négative sur [1, +∞[
Et f (x) ≤ x pour tout x de [1, +∞[
2 .a) on a pour n = 0
U0 = e et 1 ⩽ e ⩽ e ⇒ 1 ⩽ U0 ⩽ e

Pour tout n de N, on suppose que 1 ≤ un ≤ e et on montre que 1 ≤ un+1 ≤ e
on a : 1 ⩽ Un ⩽ e et f est croissante sur [1, +∞[
donc : f (1) ⩽ f (Un ) ⩽ f (e)
2
on a : f (1) = 1 et f (e) = e − 12 + 2e12 + lnee = e − 12 + 2e12 + e12 ⩽ e
Donc 1 ⩽ un+1 ⩽ e
Alors on déduit par récurrence que
1 ≤ un ≤ e
pour tout n de N
2 .b) on a : ∀x ∈ [1; +∞[⇒ f (x) ⩽ x ⇒ f (x) − x ⩽ 0
75
Donc :
Un ∈ [1, e] ⊂ [1, +∞[ ⇒ f (Un ) −Un ⩽ 0
⇒ Un+1 −Un ⩽ 0
3 .c) On a la suite (un ) est décroissante et minorée par 1 donc elle est convergente .
Et on a : f est continue sur [1, e]
U0 = e ∈ [1, e]
f ([1, e]) = [1, 2.42] ⊂ [1, e]
Un est convergente
Soit l sa Limite on a :
f (l) = l ⇒ h(l) = 0 ⇒ l = 1
donc :
lim Un = 1
n→+∞
FIN
76
77
Correction
Exercice 1 :
1) a) On a :    
0−1 −1
−
→ −
→
AB  −2 + 1  = AB  −1 
1+1 2
et    
1−1 0
−→ −
→
AC  −2 + 1  = AC  −1 
0+1 1
   
−1 0
−→ −→ 
AB ∧ AC = −1  ∧  −1 
2 1
→
− →
− →
−
= (2 − 1) i − (−1 + 0) j + (1 + 0) k .
Donc on déduit que
−
→ − →
AB ∧ AC =⃗i + ⃗j +⃗k
−→ −→
1 ) b) On a le vecteur AB ∧ AC(1, 1, 1) est un vecteur normal au plan (ABC)
Donc l’équation du plan (ABC) est de la forme :
x+y+z+d = 0
Le point A(1, −1, −1) appartient au plan = (ABC)
Donc :
1 × 1 + 1 × (−1) + 1 × (−1) + d = 0
D’où d = 1.
Donc on déduit que x + y + z + 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC)
2) On a :
x2 + y2 + z2 − 4x + 2y − 2z + 1 = 0
√ 2
⇔ (x − 2)2 + (y + 1)2 + (z − 1)2 = 5 = 5 √
Donc le centre de la sphère (S) est Ω(2, −1, 1) et son rayon est R = 5
3) a) On a :
|xΩ + yΩ + zΩ + 1| |2 − 1 + 1 + 1| √
d(Ω, (ABC)) = √ = √ = 3
12 + 12 + 12 3
81
√
√ √est R = 5
3) b) Puisque le rayon du cercle
et on a d(Ω, (ABC)) = 3; 5
D’où l’intersection du plan (ABC) et la sphère (S) sera un cercle (T ).
Exercice 2 :
1 ) On a : ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 4 = 4 − 16 = −12 < 0
D’où l’équation a deux solutions complexes conjuguées :
√ √ √
2 + 1 −∆ 2 + i 12 2 + i2 3 √ √
z1 = = = = 1+i 3 et z2 = z̄1 = 1 − i 3
2×1 2 2
2) a)
√ √
a − d = (1 − i 3) − (−2 + 2 3)
√ √
a−d = 1−i 3+2−2 3
√ √
a−d = 3−i 3−2 3
√ √
a − d = − 3(− 3 + i + 2)
√ √ √
a − d = − 3(( 3 + i) − (−2 + 2 3))
√
a − d = − 3(c − d)
2) b) √ √
On a : a − d = − 3(c − d), donc a−d c−d = − 3∈R
Donc : les points A,C et D sont alignés.
3 ) on a :
π π
R(M) = M ′ ⇔ z′ − zθ = (z − zθ ) cos − + i sin −
3 3
82

′ π −π
z = z × cos − + i sin
3 3
π π
= z × cos − i sin
3! 3
√
2 1 3
= −i
2 2 2
1 √
= z (1 − i 3)
2
1 √
= az ; (car : 1 − i 3 = a)
2
4) a) on a :
1
R(B) = H ⇔ h = ab
2
1 √
⇔ h = (1 − i 3)(2 + 2i)
2 √
⇔ h = (1 − i 3)(1 + i)
√ √
⇔ h = (1 − i 3) + i(1 − i 3)
√ √
⇔ h = i (−i − 3) +i (1 − i 3)
| {z } | {z }
−c a
⇔ h = i(a − c)
⇔ h = ip
4) b) on a :
h−0 ip |h−0|
p−0 = p =i⇒ |p−0| = |i|
OH
OP =1
OH = OP
Et on a :
−→ −→
(OP, OH) ≡ arg h−0p−0 [2π]
−→ −→
(OP, OH) ≡ arg(i)[2π]
−→ −→
(OP, OH) ≡ π2 [2π]
Donc le triangle OHP est rectangle et isocèle en O
Exercice 3 :
83
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1 ) On calcule tout d’abord card Ω
Tirer simultanément 3 boules parmi 10 boules présente une combinaison de 3 parmi 10,
d’où le nombre des tirages possibles est le nombre des combinaisons de 3 parmi 10, ce
nombre est :
3 10 × 9 × 8
card Ω = C10 = = 120
1×2×3
- L’événement A :” les 3 boules tirées sont vertes ‘’ Tirer 3 boules vertes simultanément
parmi 3 boules vertes de l’urne ceci présente une combinaison de 3 parmi 3.
On a :
3!
card(A) = C33 = =1
0! · 3!
Donc :
cardA C33 1
p(A) = = 3 =
card Ω C10 120
- L’événement B : ‘’ les 3 boules tirées sont de même couleur” les 3 boules tirées simulta-
nément sont vertes parmi 3 boules vertes de l’urne les 3 boules tirées simultanément sont
rouges parmi 6 boules rouges de l’urne on a :
6×5×4
card(B) = C33 +C63 = 1 + = 1 + 20 = 21
3×2×1
Donc :
card(B) 21 7
p(B) = = =
card(Ω) 120 40
2) - L’événement C : ” au moins deux boules de même couleur ” Tirer deux boules vertes
et une boule parmi les deux autres couleurs
Ou Tirer deux boules rouges et une boule parmi les deux autres couleurs
Ou Tirer 3 boules rouges
Ou Tirer 3 boules vertes
On a :
card(C) = C32 ×C71 +C62 ×C41 +C33 +C63 = 102

Donc :
card(C) 102 17
p(C) = = =
card(Ω) 120 20
Exercice 4 :
84
I. 1. lim f (x) = lim x + 12 − ln x + 12 (ln x)2 = +∞
x→0 x→0
x>0 x>0
Car : lim x + 12 = 12 .
x→0
x>0

 lim
 − ln x = +∞
x→0
x>0
lim ln x = −∞ ⇒
x→0
 lim
 (ln x)2 = +∞
x>0 x→0
x>0
Puisque on a lim f (x) = +∞
x→0
x>0
donc la courbe (C) admet une asymptote verticale c’est la droite d’équation y = x ou en-
core l’axe des ordonnées.
2 .a) On a :
1 1 1 1
x+ + ln x − 1 ln x = 1x + + ln x × ln x − ln x
2 2 2 2
1 1
= x + + (ln x)2 − ln x
2 2
= f (x)
x + 12 + 1

2 .b) on a : lim f (x) = lim
x→+∞ x→+∞ 2 ln x − 1 ln x = +∞
Car : lim x + 12 = lim x = +∞ et lim ln x = +∞

x→+∞ x→+∞ x→+∞
1

donc lim
x→+∞ 2 ln x − 1 ln x = +∞
2 .c) On a :
√ 2
2
(ln x)2 ln x
= √
x ( x)2
√
(2 ln x)2
= √ 2
( x)
√
4(ln x)2
= √ 2
( x)
√ 2
ln x
=4 √
x
(ln x)2
Donc : lim =0
x→+∞ x
85
√ 2
(ln x)2 ln x
car lim = lim 4 √
x→+∞ x x→+∞ x
2
lnt √
= lim 4 ; (t = x; x → +∞; t → +∞)
t→+∞ t

lnt
=0 lim =0
t→+∞ t
f (x) x+ 12 −ln x+ 12 (ln x)2 2

2 .d) on a : lim = lim 1
= lim 1 + 2x − lnxx + 12 (lnxx) = 1
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞
1 ln x (ln x)2
Car : lim 1 + 2x = 1 et lim = 0 et lim =0
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x
Et on a :

1 1

lim f (x) − x = lim x + + 2 2 ln x − 1 ln x − x = +∞ car lim ln x = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞
Donc : (Cf ) admet au voisinage de +∞ une branche parabolique de direction asympto-

tique la droite (∆) d’équation y = x.
3 .a)
−1 < x − 1 ≤ 0
On a : 0 < x ≤ 1 ⇒
ln x ≤ 0
⇒ (x − 1) + ln x ≤ 0 (car la somme de deux nombres négatifs est un nombre négatif)
Donc : pour tout x de ]0, 1] : (x − 1) + ln x ≤ 0

x−1 ≥ 0
On a : x ≥ 1 ⇒
ln x ≥ 0
⇒ (x − 1) + ln x ≤ 0 (car la somme de deux nombres positifs est un nombre positif)
Donc pour tout x de [1, +∞[: (x − 1) + ln x ≥ 0
Conclusion : pour tout x de ]0, 1] : (x − 1) + ln x ≤ 0
pour tout x de [1, +∞[: (x − 1) + ln x ≥ 0
3 .b) on a la fonction f est dérivable sur ]0, +∞[

′ 1 1 2
f (x) ; = x + − ln x + (ln x)
2 2
1 1
= 1 − + × 2(ln x)′ ln x
x 2
1 1
= 1 − + × ln x
x x
x − 1 + ln x
=
x
86
3 .c) on a :
pour tout x de ]0, 1] : (x − 1) + ln x ≤ 0
pour tout x de [1, +∞[: (x − 1) + ln x ≥ 0
Donc le tableau de variations est :
4 .a) on a la fonction f ′ est dérivable sur ]0, +∞[

′
f ′′ (x) = f ′ (x)
x − 1 + ln x ′

=
x
1

1 + x × x − (x − 1 + ln x) × 1
=
x2
x + 1 − x + 1 − ln x
=
x2
2 − ln x
=
x2
4 .b) - Pour déterminer les points d’inflexions d’une fonction on étudie le signe de la
fonction f ′′ dérivée seconde de f .
Le signe de f ′′ (x) = 2−ln
x2
x
est le signe de 2 − ln x car x2 > 0
puisque x ∈] 0, +∞[.
On a : 2 − ln x ≥ 0 ⇔ ln x ≤ 2 ⇔ x ≤ e2
D’où le signe de f ′′ est donné par le tableau suivant :
- Conséquence : la fonction f ′′ dérivée seconde de f s’annule en x0 = e2 et change de

signe au voisinage de x0 = e2 .
Conclusion : 2 2e2 +1
2
le point e , f e2 = e , 2 est un point d’inflexion à la courbe (C) de f
87
5 .a) On a :
1 1
(ln x − 1)2 = (ln x)2 − 2 ln x + 1

2 2
1 1
= (ln x)2 − ln x +
2 2
1 1
= (ln x)2 − ln x + + x −x
|2 {z 2 }
f (x)
= f (x) − x

En déduire la position relative de C f et (∆).
Pour cela on étudie le signe de :

f (x)−x ou encore 12 (ln x−1)2 qui a un signe positif sur ] 0, +∞[ mais s’annule si ln x−1 =
0 ⇔ ln x = 1 ⇔ e = 1
Donc La courbe (C) de f est située au-dessus de la droite (∆) sur chacun des intervalles
]0, e[ et ]e, +∞[.
5 .b) la courbe :
6 .a) On a la fonction H est dérivable sur ]0, +∞[

On a :
H ′ (x) = (x ln x − x)′
= (x)′ ln x + (x)(ln x)′ − (x)′
1
= 1 × ln x + x × − 1
x
= ln x + 1 − 1
= ln x = h(x)
Donc : la fonction H : x 7→ x ln x−x est une primitive de la fonction H : x 7→ ln x sur ]0, +∞[
88
6 .b) On a :
u(x) = ln x u′ (x) = 1x
v′ (x) = ln x v(x) = x ln x − x
Donc :
Z e Z e
2 1
(ln x) dx = [ln x × (x ln x − x)]e1 − × (x ln x − x)dx
1 1 x Z e
= (ln e × (e ln e − 1)) − (ln 1 × (1 ln 1 − 1)) − (ln x − 1)dx
Z e Z e 1
= (1(e × 1 − e) − 0) − ln xdx +
1dx
1 1
= 0 − [x ln x − x]e1 + [x]e1 ; H ′ (x) = h(x)

= −((e × 1 − e) − (1 × 0 − 1)) + (e − 1)
= 0−1+e−1 = e−2
6 .c) La surface demandée à calculer en cm2 est :

Re
| f (x) − x|dx) × |⃗i∥ × ∥⃗j∥ = ( 1e ( f (x) − x)dx) × ∥⃗i∥ × ∥⃗j∥∥2
R
( 1
(car (C) est au dessus de (∆) sur [1, e])

Re
x + 12 − ln x + 12 (ln x)2 − x dx × 1 × 1 cm2

= 1
Re 1 Re 1Re 2
= 1 2 dx − 1 ln xdx + 2 1 (ln x) dx cm2
= 12 [x]e1 − [x ln x − x]e1 + 12 (e − 2)cm2
= 12 (e − 1) − (((e × 1 − e) − (1 × 0 − 1)) + 12 (e − 2)cm2

| {z }
−1
e 1 e
= − −1+ −1
2 2 2
= e − 52 cm2
II. 1 . Pour n = 0,
on a : 1 ≤ u0 = 1 ≤ e
d’où la relation (1) est vraie pour n = 0.
Pour tout n de N on suppose que 1 ≤ un ≤ e
et on montre que 1 ≤ un+1 ≤ e
Donc
1 ≤ un ≤ e ⇒ f(1) ≤ f (un ) ≤ f(e)

( car la fonction est croissante sur [1, e] et un ∈ [1, e]) )
⇒ 32 ≤ un+1 ≤ e
89
⇒ 1 ≤ 32 ≤ un+1 ≤ e
Donc on déduit par récurrence que 1 ≤ un ≤ e pour tout n de N
1 .b) Soit n de N, on pose x = un et on a un ∈ [1, e]

car 1 ≤ un ≤ e
D’après le résultat de la question I ) 5 ) a - ) on a (C) est au dessus de (∆) sur l’intervalle
[1, e]
En déduire que : on a pour x de [1, e] on aura f (x) − x ≥ 0 ou encore f (x) ≥ x
D’où :
x ∈ [1, e] ⇒ f (x) ≥ x
⇒ f (un ) ≥ un ; (un = x et 1 ≤ un ≤ e)
⇒ un+1 ≥ un ; (un+1 = f (un ))
⇒ un+1 − un ≥ 0
Donc on déduit que la suite (un ) est croissante.
1 .c) on a : la suite (un ) est croissante et la suite (un ) est majorée ( puisque 1 ≤ un ≤ e).
Conclusion : la suite (un ) est convergente.
2 . On a :
- la suite (un ) est de la forme un+1 = f (un ).
- la fonction f est continue sur I = [1, e] et f(I) ⊂ I
- On a : u0 = 1 ∈ [1, e]
la suite (un ) est convergente. donc ℓ est solution de l’équation :
x ∈ I = [1, e]; f (x) = x
pour résoudre l’équation f (x) = x sur l’intervalle [1, e] on va étudier l’intersection de la

courbe (C) et la droite (∆) sur [1, e].
d’après ce qui a précédé (C) coupe (∆) au point A(e, f(e)) = A(e, e)
d’où la solution de l’équation précédente est : x = e ∈ [1, e] donc ℓ = e
Conclusion : lim un = e
n→+∞
FIN
90
91
Correction
Exercice 1 :
1. a) On a :
−
→
AB(3 − 1; −1 − 2; 6 − 2)
−
→
AB(2; −3; 4)
−
→
AC(1 − 1; 1 − 2; 3 − 2)
−
→
AC(0; −1; 1)
Donc :
⃗ı ⃗ ⃗k
−
→ − →
AB ∧ AC = −3 −1 0
4 1 −1
= (−3 + 4)⃗ı − (2 − 0)⃗ + (−2 + 0)⃗k
=⃗ı − 2⃗ − 2⃗k
−
→ − →
Donc on déduit que AB ∧ AC =⃗i − 2⃗j − 2⃗k
1. b) On sait que l’équation d’un plan est de la forme : ax + by + cz + d = 0

−→ −→
On a le vecteur AB ∧ AC(1, −2, −2) qui est un vecteur normal au plan (ABC), donc
l’équation du plan (ABC) est de la forme :
(ABC) : x − 2y − 2z + d = 0
Puisque : A(1; 2; 2) ∈ (ABC)
Donc : 1 − 2 × 2 − 2 × 2 + d = 0 d = 7
Donc on déduit que x − 2y − 2z + 7 = 0 est une équation cartésienne du plan (ABC)
2. On a :
−−→ −−→
M ∈ (S) ⇔ ME · MF = 0
   
x−5 x+1
⇔ y − 1 ·  y − 1  = 0
z−4 z − 12
⇔ (x − 5)(x + 1) + (y − 1)(y − 1) + (z − 4)(z − 12) = 0
⇔ x2 − 4x − 5 + y2 − 2y + 1 + z2 − 16z + 48 = 0
⇔ x2 − 4x + y2 − 2y + z2 − 16z + 44 = 0
⇔ (x − 2)2 − 4 + (y − 1)2 − 1 + (z − 8)2 − 64 + 44 = 0
⇔ (x − 2)2 + (y − 1)2 + (z − 8)2 − 25 = 0
⇔ (x − 2)2 + (y − 1)2 + (z − 8)2 = 25
95
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On déduit que (S) est la sphère de centre Ω(2, 1, 8) et de rayon R = 5
3. a) On a :
|axΩ√+byΩ +czΩ +d|
d(Ω; (ABC)) =
a2 +b2 +c2
|1×2−2×1−2×8+7|
d(Ω; (ABC)) = √2
1 +(−2)2 +(−2)2
|−9|
√ = 9 =3
d(Ω; (ABC)) = 9 3
√(ABC)) < √
3. b) Puisque d(Ω; R, donc le plan (ABC) coupe la sphère (S) selon un cercle
(Γ) et on a : r = R2 − d 2 = 25 − 9 = 4
Exercice 2 :
1. a) On a :
∆ = b2 − 4ac = 9 − 4 · 3 = −3
donc p √ √
−b − i |∆| 3 − i 3 3 3
Z1 = = = +i
2a 2 2 2
√
3 3
Z2 = − i
2 2
1. b) On a :
√ !2
v
u 2
u 3 3
|a| = t +
2 2
9 3 √
r
= + = 3
4 4
√

1 3 1
a= 3 √ · + i
3 2 2
√ !
√ 3 3 1
= 3 + i
3.2 2
√ !
√ 3 1
= 3 + i
2 2
√ π π
= 3 cos + i sin
6 6
96
2. On a :
√ !2
2
b2 = (1 + i)2
2
2
= (1 + 2i − 1)
4
1
= · 2i = i
2
3. On a : π π 4
h4 + 1 = cos + i sin +1
12 12

4π 4π
= cos + i sin +1
12 12
π π
= cos + i sin + 1 (Relation de Moivre)
3
√ 3 √
1 3 3 3
= +i +1 = +i =a
2 2 2 2
4. a) On a :
Soit C l’image du B par R(O; π2 )
Z = eiθ (Z − ω) + ω
π
et ei 2 = cos π
π

2 + i sin 2 =i
Donc : π
c = ei 2 (b − 0) + 0 = ib
4. b) - On a OB = |b − 0| = |b|
Et OC = |c − 0| = |c| = |ib| = |i| · |b| = |b|
D’où OB = OC
Et comme C est l’image du B par R(O; π2 ),
−→ −→
On a (OB; OC) = π2
On conclut que le triangle OBC est rectangle et isocèle en O.
Exercice 3 :
1 . On tire au hasard successivement avec remise 3 boules de l’urne. Donc c’est un arran-
gement avec répétition de trois éléments (n p ).
Le nombre de cas possible est card(Ω) = 63 = 216
— Dans l’événement A : on doit tirer trois boules rouges, ou bien trois boules vertes,
97
ou bien trois boules blanches,
Donc :
card(A) = 13 + 23 + 33 = 36.
card(A) 36 1
Alors : p(A) = card(Ω) = 216 = 6
— Dans l’événement B : on doit tirer trois boules parmi les quatre boules non blanches
,
Donc :
card(B) = 43 = 64.
card(B) 64 8
Alors : p(B) = card(Ω) = 216 = 27
2 . Dans l’événement C : on doit tirer deux boules blanches et une boule non blanche,
Donc :
3!
card(C) = × 22 × 41 = 48
2!1!
card(C) 48
Alors : p(C) = card(Ω) = 216 = 29 .
Exercice 4 :
I.1 .a) On a
limx→−∞ x−2
x =1 et limx→−∞ ex−4 = 0
Donc
lim f (x) = 2
x→−∞
D’où (C f ) admet une asymptote horizontale d’équation y = 2 au voisinage de −∞
x−2 2 4
= +∞ et limx→0 ex−4 = e−4

1 .b) On a limx→0 x = 0+
Donc
lim f (x) = +∞
x→0
D’où (C f ) admet une asymptote verticale d’équation x = 0
2 x−4
2 .a) limx→+∞ f (x) = limx→+∞ 2 + 8 x−2
x e
On a :
x−2
lim = 1 et lim ex−4 = +∞
x→+∞ x x→+∞
Donc
lim f (x) = +∞
x→+∞
98
f (x) x−2 2 ex−4
= limx→+∞ 2x + 8

2 .b) limx→+∞ x x · x
Or on a
x−4 x x
limx→+∞ 2x = 0 et limx→+∞ e x = limx→+∞ ee4 x = limx→+∞ e14 ex = +∞
D’où
f (x)
= +∞
lim
x→+∞ x
Donc la courbe (C) admet une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées au
voisinage de +∞
3 .a) on a la fonction f est dérivable sur l’intervalle R∗

" 2 !′ 2 #
x − 2 x − 2 ′
f ′ (x) = 8 · ex−4 + · ex−4

x x
" ′ 2 #
x−2 x−2 x − 2
=8 2 · · ex−4 + · ex−4
x x x
x − 2 2 x−4 (x − 2)2 x−4

=8 2 ·e + ·e
x x2 x2
4(x − 2) · ex−4 + (x − 2)2 · ex−4 · x
= 8·
x3
8(x − 2)ex−4 (4 + (x − 2) · x)
=
x3
x−4 x2 − 2x + 4

8(x − 2)e
=
x3
3 .b) on a :
∆ = b2 − 4ac = −12 < 0 donc le signe de x2 − 2x + 4 > 0 est le signe dea,
c-à-d le signe de 1.
D’où x2 − 2x + 4 > 0
(x2 −2x+4)ex−4
3. c) on a : le signe de f ′ (x) est le signe de x−2
x car x2
>0
On a x ∈]0; 2] ⇒ 0 < x ≤ 2 alors x − 2 < 0 et x > 0
Donc x−2 x <0
On a x ∈] − ∞; 0] ⇒ x < 0 et x − 2 < 0 donc x−2 x >0
On a x ∈ [2; +∞[ alors x > 0 et x − 2 > 0 donc x−2 x >0
Donc on déduit que la fonction f est strictement décroissante sur ]0, 2] et strictement
croissante sur chacun des intervalles [−∞, 0[ et [2, +∞[
3 .d) le tableau de variations :
99
4. La courbe :
5 .a) On a la fonction H est dérivable sur [2, 4]

′
′ 1 1 ′
H(x) = ex−4 + ex−4
x x
1 ex−4
= − 2 ex−4 +
x x
1 1 x−4
= − 2+ e
x x
−1 + x x−4
= e
x2
= h(x)
Donc la fonction H : x 7→ 1x ex−4 est une fonction primitive de la fonction h : x 7→ x−1 x−4
x2
e
sur [2, 4]
100
5 .b) On a :
x−4 x−1 x−4 x − 1 x−4
2 + 8e − 32 2 = 2 + 8 e − 4 2 e
x x

x − 1 x−4
= 2+8 1−4 2 e
x
2
x − 4x + 4 x−4
= 2+8 e
x2
(x − 2)2 x−4
= 2+8 e
x2
2
x−2
= 2+8 ex−4
x
= f (x)
5 .c) On a : Z 4 4
ex−4 dx = ex−4 2

2
= e0 − e−2
= 1 − e−2
5 .d) On a : Z 4
A= | f (x)|dx
2
Z 4
= f (x)dx car f (x) > 0
2
Z 4
x − 1 x−4
= 2 + 8ex−4 − 32 e dx
2 x2
Z 4
4 −2
x − 1 x−4
= [2x]2 + 8 1 − e − 32 e dx
2 x2
x−4 4
−2 e
= 4 + 8 − 8e − 32
x 2
1 e−2

−2
= 12 − 8e − 32 −
4 2
= 12 − 8e−2 − 7 + 16e−2
= 5 + 8e−2 cm2
II. 1 .a) On a :
g(4) = 8(4 − 2)e4−4 − 42 = 0
101
1 .b) On a :
−(x − 4)2 ex−4 + x2 ex−4 − 1 = −(x2 − 8x + 16)ex−4 + ex−4 x2 − x2

= ex−4 −x2 + 8x − 16 + x2 − x2

= (8x + 16)ex−4 − x2
= 8(x + 2)ex−4 − x2
= g(x)
Donc on a pour tout x de l’intervalle [2, 4],
g(x) = −(x − 4)2 ex−4 + x2 ex−4 − 1

1 .c) On a :
x ∈ [0; 4] ⇒ 2 ≤ x ≤ 4
⇒ −2 ≤ x − 4 ≤ 0
⇒ e−2 ≤ ex−4 ≤ 1
⇒ e−2 ≤ ex−4 − 1 ≤ 0
Et on a :
ex−4 − 1 ≤ 0 et x2 ≥ 0
Donc x2 ex−4 − 1 ≤ 0 (1)

D’autre part, on a (x − 4)2 ex−4 ≥ 0 Donc −(x − 4)2 ex−4 ≤ 0 (2)

De (1) et (2), on conclut que :
−(x − 4)2 ex−4 + x2 ex−4 − 1 ≤ 0

2 .a) On a :
x−2 x−2
8(x − 2)ex−4 − x2

2
g(x) = 2
x x
(x − 2)2 x−4
= 8· e −x+2
x2
(x − 2)2 x−4
= 2+8· e −x
x2
= f (x) − x
2 .b) On a x ∈ [2; 4] alors 2 ≤ x ≤ 4, donc 0 ≤ x − 2 ≤ 2 et x − 2 ≥ 0.

Comme x2 ≥ 0, on conclut que x−2 x2
≥ 0.
102

x−2
Et comme g(x) ≤ 0 d’après la question précédente, on déduit que x2
g(x) ≤ 0.
Donc on déduit que pour tout x de l’intervalle [2, 4], f (x) ≤ x
3 .a) Pour n = 0 on a u0 = 3 alors 2 ≤ u0 ≤ 4.

Pour tout n de N, on suppose que 2 ≤ un ≤ 4 et on montre que 2 ≤ un+1 ≤ 4.
On a :
2 ≤ un ≤ 4 ⇒ f (2) ≤ f (un ) ≤ f (4) car f est ↗ sur [2; 4]
⇒ 2 ≤ un+1 ≤ 4
Donc on déduit par récurrence que 2 ≤ un ≤ 4 pour tout n de N
3 .b) On doit étudier le signe de Un+1 −Un = f (Un ) −Un

Comme ∀x ∈ [2; 4] f (x) − x ≤ 0 et Un ∈ [2; 4],
on conclut que f (Un ) −Un ≤ 0.
C’est-à-dire Un+1 −Un ≤ 0.
D’où Un est décroissante sur [2; 4].
Comme Un est décroissante et minorée par 2, alors elle est convergente.
3 .c) On a :
— U0 = [2; 4]
— f est continue sur I car elle dérivable sur R∗
— f ([2; 4]) = [ f (2); f (4)] = [2; 4] donc f ([2; 4]) ⊆ [2; 4]
— f est convergente d’après la question précédente.
Donc la limite de Un est la solution de l’équation f (x) = x :
f (x) = x ⇔ f (x) − x = 0

x−2
⇔ g(x) = 0
x2
x−2
⇔ 2 = 0 ou x = 4 ( D’après la question 1 / a-)
x
⇔ x − 2 = 0 ou x = 4
⇔ x = 2 ou x = 4
Comme Un est décroissante, on conclut que lim Un = 2

n→+∞
FIN
103

‫الصفحة‬
1
4
‫المسالك الدولية‬
**I 2020 ‫الدورة العادية‬
– ‫ الموضوع‬-
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSS NS 22F
7 ‫المعامل‬ ‫شعبة العلوم التجريبية مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
)‫(خيار فرنسية‬
L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendants entre eux et répartis
Limites, dérivabilité et calcul

Exercice 3 4 points
intégral
Problème Etude d’une fonction numérique 7 points
 On désigne par z le conjugué du nombre complexe z

104
‫الصفحة‬ ‫ – الموضوع‬2020 ‫ الدورة العادية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2 NS 22F
‫ شعبة العلوم التجريبية مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية (خيار‬-‫ الرياضيات‬:‫ مادة‬-
4 )‫فرنسية‬
3 2un
Soit (un ) la suite numérique définie par : u0  et un1  pour tout n de IN
2 2un  5
0.25 1) Calculer u1
0.5 2) Montrer par récurrence que pour tout n de IN , un  0

2
1 3)a) Montrer que pour tout n de IN , 0  un 1  un
5
n
32
puis en déduire que pour tout n de IN , 0  un   
25
0.5 b) Calculer lim un
4un
4) On considère la suite numérique (vn ) définie par vn  pour tout n de IN .
2un  3
2
0.75 a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique de raison
5
1 b) Déterminer v n en fonction de n et en déduire u n en fonction de n pour tout n de IN .
1) Dans l’ensemble des nombres complexes, on considère l’équation :
E : z2  2  
2  6 z  16  0
 
2
0.5 a) Vérifier que le discriminant de l’équation ( E ) est Δ  4 6 2
1 b) En déduire les solutions de l’équation ( E ) .
2) Soient les nombres complexes a   6  2 i   
6  2 , b  1  i 3 et c  2  i 2
0.75 a) Vérifier que bc  a , puis en déduire que ac  4b
0.5 b) Ecrire les nombres complexes b et c sous forme trigonométrique.
   
0.5 c) En déduire que a  4  cos  i sin 
 12 12 
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O , u , v ) , on considère les
points B , C et D b , c et d telle que d  a 4 . Soit z l’affixe d’un point
d’affixes respectives

M du plan et z l’affixe de M  image de M par la rotation R de centre O et d’angle
12
1
0.5 a) Vérifier que z  az
4
0.25 b) Déterminer l’image du point C par la rotation R
0.25 c) Déterminer la nature du triangle OBC .

0.75 d) Montrer que a  128b et en déduire que les points
4
O , B et D sont alignés
3 NS 22F
On considère la fonction numérique g définie sur 0,   par g ( x)  2 x  2  ln x
x 1
0.5 1)a) Montrer que pour tout x de 0,   , g '( x ) 
x
0.5 b) Montrer que g est croissante sur 1,  
0.5 c) en déduire que pour tout x de 1,   , 0  ln x  2 x (remarquer que 2 x  2  2 x )
 ln x   ln x 
3 3
8
1 d) Montrer que pour tout x de 1,   , 0  et en déduire xlim
x2 x  x2
 
x  ln x  est une primitive de g sur 0,  
4
0.75 2) a) Montrer que la fonction G : x x  1 
 3 

4
0.75 b) Calculer l’intégrale g ( x)dx
1
On considère la fonction numérique f définie sur par

5 1

f ( x)   x   e x2 e x2  4
2 2

et  C  sa courbe représentative dans un repère orthonormé O , i ; j   ( unité : 2cm )
0.5 1) Montrer que lim f ( x)   et lim f ( x)  

x  x 
5
0.5 2) a) Démontrer que la droite ( Δ ) d’équation y   x  est une asymptote à la courbe  C  au
2
voisinage de 
0.75 b) Résoudre l’équation e x2  4  0 puis montrer que la courbe  C  est au dessus de ( Δ ) sur
l’intervalle , 2  ln 4 et en dessous de ( Δ ) sur l’intervalle  2  ln 4, 
f ( x)
0.5 3) Montrer que lim    puis interpréter géométriquement le résultat
x  x
f '( x)    e x2  1
2
0.5 4) a) Montrer que pour tout x de
0.25 b) Dresser le tableau de variations de la fonction f
0.75 5) Calculer f ( x) pour tout x de puis montrer que A(2, 2) est un point d’inflexion de (C )
0.5 6) Montrer que l’équation f ( x)  0 admet une solution unique  telle que 2  ln 3    2  ln 4
1  
7) Construire (  ) et (C ) dans le repère O , i ; j ci-dessous ( on prend ln 2 0, 7 et ln 3 1,1 )
4 NS 22F
0.5 8) a) Montrer que la fonction f admet une fonction réciproque f 1 définie sur
0.75  
b) Construire dans le même repère O , i , j la courbe représentative de la fonction f 1
(remarquer que la droite ( Δ ) est perpendiculaire à la première bissectrice du repère )
0.5   
c) Calculer f 1 (2  ln 3) ( Remarquer que f 1 (2  ln 3)  2  ln 3 )
./.
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Correction
Exercice 1 :
1. On a :
2u0 2 × 32 3 3
u1 = = 3
= =
2u0 + 5 2 × 2 + 5 3 + 5 8
2. On montre par récurrence que pour tout n de N, un > 0.

Pour n = 0, on a u0 = 32 , donc u0 > 0.
Soit n ∈ N. On suppose que un > 0 et on montre que un+1 > 0.
D’après la supposition, on a un > 0.
Donc 2un + 5 > 0 et 2un > 0.
Donc 2u2un +5
n
> 0.
Alors un+1 > 0.
La relation est correcte pour n + 1.
On déduit alors par récurrence que pour tout n de N :
2
0 < un+1 ≤ un
5
3. a) On sait que Un ≥ 0 ⇒ 2Un ≥ 0.
⇒ 2Un + 5 ≥ 0
1 1
⇒ ≤
2Un + 5 5
2Un 2
⇒ ≤ Un
2Un + 5 5
2
⇒ Un+1 ≤ Un
5
2
⇒ 0 ≤ Un+1 ≤ Un
5
n
b) On montre par récurrence que 0 ≤ Un ≤ 32 23 .
0
Pour n = 0, U0 = 32 et 0 ≤ 32 ≤ 32 23 .
La relation est correcte pour n = 0.
n 2 n+1
On suppose que 0 ≤ Un ≤ 32 23 et on montre que 0 ≤ Un+1 ≤ 3

2 3 .
n
D’après la supposition, on a 0 < Un ≤ 32 25 .
108
n+1
Donc 0 < 25 Un + 1 ≤ 32 25 .
2
Et on sait que 0 < Un+1 ≤ 5 Un .
n+1
Donc 0 < Un + 1 ≤ 32 25 .
n+1
Alors 0 < Un+1 ≤ 32 25

.
n
c) Pour tout n de N, on a 0 < Un ≤ 23 25 .
n
Puisque −1 < 25 < 1 , donc lim 25 = 0.
n n→+∞
Donc lim 23 25 = 0.
n→+∞
Et d’après la règle des gendarmes, on déduit que :
lim Un = 0
n→+∞
4. a) Soit n de N, on a :
4un+1
vn+1 =
2un+1 + 3

4 2u2un +5
n
=
2un
2 2un +5 + 3
8un
2un +5
= 4un +6un +15
2un +5
8un
=
10un + 15
2 × 4un
=
5 × (2un + 3)
2
= × vn
5
Donc (vn ) est une suite géométrique de raison 25 .
2
b) On a (Vn ) est une suite géométrique de raison 5 et on a :
4U0 6
V0 = = =1
2U0 + 5 6
n
Alors Vn = V0 × qn = 1 × 25 .
n
Donc Vn = 25 pour tout n de N.
109
Et on a :
4un
vn = ⇔ 4un = 2un vn + 3vn
2un + 3
⇔ 4un − 2un vn = 3vn
⇔ un (4 − 2vn ) = 3vn
3vn
⇔ un =
4 − 2vn
Donc pour tout n de N :
2 n

3 5
un = n
4 − 2 25
Exercice 2 :
1. a) On a : √ √
∆ = −2( 2 + 6)2 − 4 × 1 × 16
√ √
= 4( 2 + 6)2 − 64
√
= 4(2 + 2 12 + 6) − 64
√
= 4(8 + 2 12) − 64
√
= 32 + 8 12 − 64
√
= −32 + 8 12
√
= −4(8 − 2 12)
√ 2 √ √ √ 2
= −4 2 −2 2× 6+ 6
√ √
= −4( 6 − 2)2
√ √
1. b) On a ∆ = −4( 6 − 2)2
Donc √ √ √ √
2( 2 + 6) + i2( 6 − 2)
Z1 =
√ √ √2 √
= 2 + 6 + i( 6 − 2)
√ √ √ √
2( 2 + 6) − i2( 6 − 2)
Z2 =
√ √ 2√ √
= ( 2 + 6) − i( 6 − 2)
110
2. a) On a : √ √ √
bc̄ = (1 + i 3) × ( 2 − i 2)
√ √ √ √
= 2 − i 2 + i 6 − i2 6
√ √ √ √
= 2−i 2+i 6+ 6
√ √ √ √
= ( 6 + 2) + i( 6 − 2)
Et alors on a :
ac = bc̄c
= b × |c|2
√ 2 √ 2 2
q
= b× 2 + 2
= 4b
√ 2 √
q
2. b) Le module du nombre b est |b| = 12 + 3 = 4 = 2
√ !
1 3 π π
⇒b=2 +i = 2 cos + i sin
2 2 2 3
√ 2 √ 2 √
q
Le module du nombre c’est : |c| = 2 + 2 = 4=2
√ √
Donc : C = 2 22 + i 22 = 2 cos π4 + i sin π4

2. c)
ac = 4b
b
a=4
c
2 cos π3 + i sin π3
a=4
2 cos π4 + i sin π4
π π π π
= 4 × cos − + i sin −
π 3 4 π 3 4
= 4 cos + i sin
12 12
3. a ) Soient z l’affixe d’un point M du plan et z′ l’affixe de M ′ image de M par la rotation

π
R de centre O et d’angle 12
π
z′ − 0 = ei 12 (z − 0)
π π
z′ = cos + i sin z
12 12
1
z′ = az
4
111
3. b) On a :
1 1
ac = × 4b = b
4 4
Donc B est l’image de C par la rotation R
3. c) On a
−→ −→ π
OC, OB ≡ 2π , OC = OB
12
On déduit donc que le triangle OBC est isocèle
3. d) On a : π π
a4 = 44 cos 4 + i sin 4
12 12
π π
= 256 cos + i sin
3 3
√ !
1 3
= 256 +i
2 2
√
= 1281 + i 3 = 128b
On a :
d − 0 a4 128b
= = = 128
b−0 b b
d−0
Puisque b−0 ∈R
Donc les points O, B et D sont alignés
Exercice 3 :
1. a) On a f est dérivable sur ]0, +∞[
√
g′ (x) = (2 x − 2 − ln x)′
2 1
= √ −0−
2 x x
1 1
=√ −
x x
√
x−1
=
x
√
1. b) Puisque x > 0 donc le signe de g′ (x) est le signe de x−1
112
a ∀x ∈ [1, +∞[, x ⩾ 1
On√
⇒ √x ⩾ 1
⇒ x−1 ⩾ 0
⇒ g′ (x) ⩾ 0
On déduit que g′ (x) est croissante sur [1, +∞[
1. c) On a g est croissante sur [1, +∞[

Donc x ⩾ 1 ⇒ g(x) ⩾ g(1)
⇒ g(x)
√ ⩾0
⇒ 2 x−2− √ln(x) ⩾ 0 √
⇒ ln(x) ⩽ 2 x −√2 ⩽ 2 x
⇒ 0 ⩽ ln(x) ⩽ 2 x
√
1. d) On a ∀x ∈ [1, +∞[,√0 ⩽ ln x ⩽ 2 x
Donc 0 ⩽ (ln(x))3 ⩽ (2 x)8
√ 3
⇒ 0 ⩽ (ln x)3 ⩽ 8 x
√
(ln x)3 8 x3
⇒0⩽ x2
⩽ x2
(ln x)3 8
⇒0⩽ x2
⩽ √
x
(ln x)3
h h
On a ∀x 1, +∞ 0⩽ ⩽ √8
x2 x
Et lim √8 =0
x→+∞ x
(ln x)3
Donc selon la règle des gendarmes lim 2 =0
x→+∞ x
2. a) on a G dérivable sur ]0, +∞[

′
4√

′
G (x) = x −1 + x − ln x
3
4√

′ 4 1 1
= x (−1 + x − ln x) + x × √ −
3 3 2 x x
4√

4 1 1
= 1 × −1 + x − ln x + x × × √ −
3 3 2 x x
4√ 2√
= −1 + x − ln x + x−1
√ 3 3
= 2 x − 2 − ln x
= g(x)
√
Donc la fonction G : x 7→ x −1 + 43 x − ln x est une primitive de g sur ]0, +∞[

113
2. b) Z 4
g(x)dx = [G(x)]41
1
= G(4) − G(1)

5 1
=4 − ln 4 − 1
3 3
19
= − 4 ln 4
3
Exercice 4 :
1. on a :
5 1
lim f (x) = lim −x + − ex−2 ex−2 − 4 = +∞

x→−∞ x→−∞ 2 2
car : lim −x + 52 = +∞
x→−∞
ex
et : lim −1 ex−2 = lim − 2e 2 =0
x→−∞ 2 x→−∞
lim x
e =0
x→−∞
et : lim ex−2 − 4 = −4
x→−∞
5 1
lim f (x) = lim −x + − ex−2 ex−2 − 4 = −∞

x→+∞ x→+∞ 2 2
car : lim −x + 52 = −∞
x→+∞
ex
et : lim −12 ex−2 = lim − 2e 2 = −∞
x→+∞ x→+∞
lim x
e = +∞
x→+∞
et : lim ex−2 − 4 = +∞
x→+∞
2. a) on a :
5 1
= lim − ex−2 ex−2 − 4 = 0

lim f (x) − −x +
x→−∞ 2 x→−∞ 2
(
car lim −1 x−2 = lim − ex = 0
2 e
x→−∞ 2e2 x→−∞
lim ex = 0 et lim ex−2 − 4 = −4
x→−∞ x→−∞
Donc on déduit que la droite (∆) d’équation y = −x + 22 est une asymptote à la courbe (C)
au voisinage de −∞.
2. b) on a :
114
ex−2 − 4 = 0 ⇔ ex−2 = 4
⇔ x − 2 = ln 4
⇔ x = 2 + ln 4
S = 2 + ln 4
On a : ∀x ∈ R, f (x) − −x + 2 = − 12 ex−2 ex−2 − 4
5

On sait que ex−2 > 0 donc le signe de f (x) − −x + 52 est le signe de − 12 ex−2 − 4

x −∞ 2 + ln 4 +∞
− 12 ex−2 − 4 + 0 −
Donc d’après le tableau, on déduit que :
Sur ] − ∞, 2 + ln 4] La courbe se trouve au-dessus de la droite (∆)
Sur [2 + ln 4, +∞[ La courbe se trouve au-dessous de la droite (∆)
3. on a :
−x + 52 − 12 ex−2 ex−2 − 4

fx
lim = lim
x→+∞ x x→+∞ x
5 1 ex−2 x−2
= lim −1 + − e −4
x→+∞ 2x 2 x
= −∞

ex−2 1 ex ex
car : limx→+∞ −1
2 x = lim −
x→+∞ 2e2 x = −∞ lim x→+∞ x = +∞
et limx→+∞ ex−2 − 4 = +∞
Donc on déduit que C admet une branche parabolique vers l’axe des ordonnées au voisi-
nage de +∞
4. a) On a pour tout x de R , f est dérivable sur R , donc :
′

′ 5 1 x−2 x−2
f (x) = −x + − e e −4
2 2
1 x−2 ′ x−2 ′
e − 4 + ex−2 ex−2 − 4

= −1 − e
2
1
= −1 − (x − 2)ex−2 ex−2 − 4 + ex−2 (x − 2)ex−2

2
1 x−2 x−2 2
e − 4 + ex−2

= −1 − e
2
1 x−2 2
x−2

= 1+ 2 e − 4e
2
2
= −1 + ex−2 − 2ex−2
2
= − ex−2 − 1
4. b) le tableau de variation :
115
5. on a pour tout x de R, f ′ est dérivable sur R, donc :
′′

x−2
2 ′
f (x) = − e − 1
′
= −2 ex−2 − 1 ex−2 − 1

= −2(x − 2)′ ex−2 ex−2 − 1

= −2ex−2 ex−2 − 1

= 2ex−2 −ex−2 + 1

x −∞ 2 +∞
f ′′ (x) + 0 −
puisque f ′′ (2) = 0 et f ′′ change de signe en 2, Donc on déduit que A(2, 2) est un point
d’inflexion de C.
6. on a la fonction f est continue sur R, f est décroissante sur R, et on a :

f (2 + ln 3) = −(2 + ln 3) + 52 − 12 e(2+ln 3)−2 e(2+ln 3)−2 − 4 = 2 − ln 3
f (2 + ln 3) > 0

5 1 (2+ln 4)−2
f (2 + ln 4) = −(2 + ln 4) + 2 − 2 e e(2+ln 4)−2 − 4 = 12 − ln 4
f (2 + ln 4) < 0
Donc f (2 + ln 3) × f (2 + ln 4) < 0, Donc d’après la TVI, l’équation f (x) = 0 admet une
solution unique α telle que 2 + ln 3 < α < 2 + ln 4.
7.
116
8. a) On a f est continue sur R
On a f est strictement décroissante sur R
Donc la fonction f admet une fonction réciproque f 1 définie sur R.
b) voir le graphe :
c) on a :
′ 1 1
f −1 (2 − ln 3) = =
f ′ ( f −1 (2 + ln 3)) −4
FIN
117

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L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendants entre eux et répartis suivant
les domaines comme suit :
Exercice 3 Dérivabilité et calcul intégral 4 points
Problème Etude d’une fonction numérique 9 points

et suites numériques
 On désigne par z le module du nombre complexe z et par z le conjugué de z
118
‫الصفحة‬ ‫ – الموضوع‬2020 ‫ الدورة االستدراكية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
2 RS 22F
‫ شعبة العلوم التجريبية مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية‬-‫ الرياضيات‬:‫ مادة‬-
4 )‫(خيار فرنسية‬
3un  8
Soit (un ) la suite numérique définie par : u0  1 et un1  pour tout n de IN
2un  5
0.5 1) Montrer que pour tout n de IN , un  2
un  3
2) On pose pour tout n de IN , vn 
un  2
0.5 a) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique de raison 2
0.75 b) Ecrire v n en fonction de n et en déduire u n en fonction de n pour tout n de IN .
0.25 c) Calculer la limite de la suite (un )
0.75 1) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation : z 2  2z  1  0
2 2
2) On pose a   i
2 2
0.75 a) Ecrire a sous forme trigonométrique et en déduire que a 2020 est un nombre réel
 
0.5 b) Soit le nombre complexe b  cos  i sin . Prouver que b 2  a
8 8
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (O , u , v ) , on considère les
points A , B et C d’affixes respectives a , b et c tel que c  1 . La rotation R de centre O

et d’angle transforme le point M d’affixe z au point M  d’affixe z .
8
0.25 a) Vérifier que z  bz
0.5 b) Déterminer l’image de C par la rotation R et montrer que A est l’image de B par R.
0.75 4) a) Montrer que a  b  b  c et en déduire la nature du triangle ABC
0.5 b) Déterminer une mesure de l’angle ( BA, BC )
5) Soit T la translation de vecteur u et D l’image de A par T
a) Vérifier que l’affixe de D est b  1

2
0.25
b2  1
0.75 b) Montrer que  b  b et en déduire que les points O , B et D sont alignés
b
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3 RS 22F
On considère la fonction numérique u définie sur par : u( x)  e x  2 x  2  3e x
(e x 1)2  2
0.5 1)a) Montrer que pour tout x de , u '( x) 
ex
0.25 b) poser le tableau de variation de la fonction u (sans calcul de limite) ;
0.5 c) En déduire le signe de la fonction u sur (remarquer que u (0)  0 )
2) Soit la fonction v définie sur par v( x)  e2 x  2 xe x  2e x  3

0.5 a)Vérifier que pour tout x de v( x )  e x u ( x)
,
0.5 b) En déduire le signe de la fonction v sur
0.5 3) a) Montrer que la fonction W définie par W ( x)  12 e2 x  (4  2 x)e x  3x est une primitive
de la fonction v sur
2
0.5 b) Calculer l’intégrale 0 v( x)dx
9
0.75 c) Montrer que est le minimum absolu de la fonction W sur .
2
1 x 1
I - Soit g la fonction numérique définie sur 0,  par : g ( x)  e  2
x
0.5 1) Monter que g ( x)  0, pour tout x  0, 
0.5 2) Déduire le tableau de signe de g ( x) sur l’intervalle 0,  ; (remarquer que g (1)  0 )
II – On considère la fonction numérique f définie sur 0,  par :

f ( x)  (1  x)e1 x  x 2  5x  3  2ln x et (C ) sa courbe représentative dans un repère

orthonormé O, i, j  ( unité : 2 cm )
0.5 1) Montrer que lim f ( x)   puis interpréter le résultat géométriquement
x 0
x 0
0.5 2) a) Montrer que lim f  x   

x 
f  x
0.75 b) Montrer que lim   puis interpréter le résultat géométriquement
x  x
1 3) a) Montrer que pour tout x de 0,  , f ( x)  ( x  2) g ( x)
0.75 b) Montrer que la fonction f est décroissante sur 0 ,1 et sur  2,   et croissante sur 1,2  
0.25 c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur 0,  , (on admet f ( 2) 1, 25 )
4 RS 22F
0.5 4) Sachant que f (3) 0,5 et f (4) 1,9 montrer que l’équation f ( x)  0 admet une
solution unique dans l’intervalle 3, 4 .
1 
5) Construire (C ) dans le repère O , i , j 
III - On pose h( x )  f ( x )  x pour tout x de l’intervalle 1,2
0.5 1) a) A partir du tableau de variations de la fonction h ci-contre x 1 2

h( x ) 0
montrer que f ( x )  x pour tout x de l’intervalle 1,2   h(2)
0.25 b) Montrer que 1 est l’unique solution de l’équation f ( x )  x sur l’intervalle 1,2  
2) Soit (un ) la suite numérique définie par : u0  2 et un 1  f (un ) pour tout n de IN
0.75 a) Montrer par récurrence que 1  un  2 pour tout n de IN
0.5 b) Montrer que la suite (un ) est décroissante.
0.75 c) En déduire que la suite (un ) est convergente et calculer lim un

n 
./.
Correction
Exercice 1 :
1) Pour n = 0 on a : U0 = 1 < 2
Pour tout n de N on suppose que un < 2 et on montre que un+1 < 2
3Un − 8
un+1 − 2 = −2
2Un − 5
3Un − 8 − 4Un + 10
=
2Un − 5
2 −Un
=
2Un − 5
Puisque Un < 2 Donc −Un + 2 > 0
Puisque 2Un < 4 Donc 2Un − 5 < −1
Donc un+1 < 2
Donc par récurrence et pour tout n de N on déduit : un < 2
2) a) on a :
Un+1 − 3 Un − 3
Vn+1 −Vn = −
Un+1 − 2 Un − 2
3Un −8
2Un −5 −3 Un − 3
= 3Un −8
−
2Un −5 −2 Un − 2
3Un −8−6Un +15
2Un −5 Un − 3
= 3Un −8−4Un +10
−
2Un −5
Un − 2
7 − 3Un 3 −Un
= −
2 −Un 2 −Un
7 − 3Un − 3 +Un
=
2 −Un
4 − 2Un
=
2 −Un
2(2 −Un)
= =2
(2 −Un)
Donc on déduit que (vn ) est une suite arithmétique de raison 2
122
2) b) puisque (vn ) est une suite arithmétique de raison 2 donc :
Vn = V0 + nr
0 −3 −2
On a V0 = U 1−3
U0 −2 = 1−2 = −1 =2
Donc Vn = 2 + 2n
Et on a :
Un − 3
Vn =
Un − 2
Vn (Un − 2) = Un − 3
VnUn −Un = 2Vn − 3
2Vn − 3
Un =
Vn − 1
2(2 + 2n) − 3
Un =
2 + 2n − 1
4 + 4n − 3
Un =
2n + 1
4n+1
Donc Un = 2n+1
2) c)
4n+1
lim Un = lim
n→+∞ n→+∞ 2n+1
lim Un = 4n
2n = 2
n→+∞
Exercice 2 :
√
1) On a z2 − 2z + 1 = 0
∆ = b2 − 4ac
∆ = 2 − 4(1)(1) = 2
Donc les deux solutions de l’équation sont :

√ √ √ √ √
−b − i −∆ 2−i 2 2 2
z1 = = = −i
2a 2 2 2
√ √ √ √ √
−b + i −∆ 2+i 2 2 2
z2 = = = +i
2a 2 2 2
√ √
2 2 π
2) a) on a a = 2 + 2 i = cos 4 + i sin π4
123
π π
a2020 = cos × 2020 + i sin × 2020
4 4
= cos(505π) + i sin(505π)
= cos(π) + i sin(π)
=1
Donc a2020 est un nombre réel.
2) b) selon la formule de Moivre :

2
π π 2
b = cos + i sin
8 8
π π
= cos 2 + i sin 2
8 8
π π
= cos + i sin = a
4 4

3) a) on a : R 0, π8
π
Z ′ = ei 8 (z)
Z ′ = cos π8 + i sin π8 Z

Donc z′ = bz
3) b) on a :
z′c = bzc
z′c = b × c
et puisque c = 1
donc on aura ; z′c = b
Donc l’image de C par la rotation R est B
Et on a :
a = b2
a = b×b
Donc on déduit que A est l’image de B par R.
4) a) on a :
|a − b| = b2 − b = |b(b − 1)|
= |b| × |b − 1|
= 1 × |b − c|
car on a : |b| = 1 et c = 1
donc |a − b| = |b − c|
on a |a − b| = |b − c|
donc AB = BC
Donc le triangle ABC est isocèle
124
4) b) on a :
−
→− → c−b
(BA, BC) = arg [2π]
a−b

c−b
= arg 2 puisque b2 = a
b −b

c−b
= arg 2
b −b

c−b
= arg
b(b − 1)
et on a b − 1 = −(1 − b) = −(c − b)

c−b −1
arg = arg
b(b − 1) b
= arg(−1) − arg(b)
π
=π−
8
7π
=
8
5) a) on a T⃗u(A) = D
donc zAD = z⃗u
zD− zA = z⃗u
zD = z⃗u + a
zD = 1 + b2
Donc l’affixe de D est b2 + 1
5) b) on sait que :
b × b̄ = |b|2 = (1)2 = 1
b × b̄ = 1
donc on aura :
b2 + 1 b2 + bb̄ b(b + b̄)
= = = b + b̄
b b b
On a :
d − o b2 + 1
= = b + b̄ = 2R(b) ∈ R
b−o b
Donc les points O, B et D sont alignés.
Exercice 3 :
125
1) a) On a u est dérivable sur R :
U ′ (x) = ex − 2 − 3 −e−x

= ex − 2 + 3e−x
3
= ex − 2 + x
e
(ex )2 − 2ex + 3
=
ex
2
(e ) − 2ex + 1 + 2
x
=
ex
x 2
(e − 1) + 2
=
ex
b) On a : ∀x ∈ R U ′ (x) > 0
c) On a d’après le tableau de variation sur ] − ∞, 0]

maxU(x) = 0
donc ∀x ∈] − ∞, 0], g(x) ⩽ 0
On a d’après le tableau de variation sur [0, +∞[
minU(x) = 0
donc ∀x ∈ [0, +∞[, g(x) ≥ 0
2) a) On a :
ex × u(x) = ex ex − 2x + 2 − 3e−x

= ex × ex − 2xex + 2ex − 3e−x × ex

= e2x − 2xex + 2ex − 3e0
= e2x − 2xex + 2ex − 3
= V (x)
b) Puisque ∀x ∈ R ex > 0, donc V (x) et u(x) ont le même signe
∀x ∈] − ∞, 0], V (x) ⩽ 0
∀x ∈ [0, +∞[ , V(x) ⩾ 0
126
3) a) On a la fonction W est dérivable sur R, donc
′
′ 1 2x x
ω (x) = e + (4 − 2x)e − 3x
2
1 ′
= e2x + ((4 − 2x)ex )′ − (3x)′
2
1
= (2x)′ × e2x + (4 − 2x)′ ex + (4 − 2x) (ex )′ − 3
2
= e2x − 2ex + (4 − 2x)ex − 3
= e2x − 2ex + 4ex − 2xex − 3
= e2x + 2ex − 2xex − 3 = V (x)

La fonction W définie par W (x) = 12 e2x + (4 − 2x)ex − 3x est une primitive de la fonction
V sur R
b) On a
Z 2
V (x)dx = [w(x)]20
0

1 4 1 0 0
= e −6− e + 4e
2 2
1 1
= e4 − 6 − − 4
2 2
1 4 21
= e −
2 2
c) On a : W ′ (x) = V (x) Et le tableau de variation de la fonction W est le suivant :
Donc selon la tableau on a :

1 1 9
min w(x) = W (0) = e0 + 4e0 = + 4 =
2 2 2
9
Donc 2 est le minimum absolu de la fonction W sur R.
127
Exercice 4 :
I.
1- On a g est dérivable sur ]0, +∞[
′
′ 1−x ′ 1
− (2)′

g (x) = e +
x
1
= (1 − x)′ e1−x − 2 − 0
x
1
= −e1−x − 2
x
1−x
e +1
g′ (x) = − <0
x2
Puisque e1−x + 1 > 0 et x2 > 0
2- Puisque g est décroissante sur ]0, +∞[, donc :

min g(x) = 0 sur ]0, +∞[
max g(x) = 0 sur ]0, +∞[
Donc : ∀x ∈ [0, 1] g(x) ⩾ 0 etΛf orallx ∈ [1, +∞[ g(x) ⩽ 0
II.
1- lim f (x) = lim (1 − x)e1−x − x2 + 5x − 3 − 2 ln x
n→0+ n→0+
On a :
lim −2 ln x = +∞
x→0+
lim (1 − x)e1−x = e
x→0+
Donc :
lim f (x) = lim (1 − x)e1−x − x2 + 5x − 3 − 2 ln x = +∞
n→0+ n→0+
On a lim f (x) = +∞ , donc C admet une asymptote horizontale son équation x = 0
x→0
x>0
2-a) On a :
lim f (x) = lim (1 − x)e1−x − x2 + 5x − 3 − 2 ln x = −∞

n→+∞ n→+∞
Car :
lim (−2 ln x) = −∞
x→+∞
lim (1 − x)e1−x = 0
x→+∞
lim −x2 + 5x − 3 = −∞

x→+∞
2-b) On a :
128
1−x 2 +5x−3
lim f (x)
x = lim (1−x)ex + −x x − 2 lnx x
x→+∞ n→+∞
car
1 − x 1−x
lim e =0
x→+∞ x
−x2 + 5x − 3
lim = −∞
x→+∞ x
ln x
lim −2 = −∞
x→+∞ x
Donc
f (x)
lim = −∞
x→+∞ x
C admet une branche parabolique vers l’axe des ordonnées au voisinage de +∞
3-a) On a f est dérivable sur ]0, +∞[

2
f ′ (x) = −e1−x − (1 − x)e1−x − 2x + 5 −
x
2
= e1−x (−1 − 1 + x) − 2x + 5 −
x
5x − 2x2 − 2
f ′ (x) = (x − 2)e1−x +
x
5x − 2x2 − 2

1−x
= (x − 2) e +
x(x − 2)
On a : ˜ (5 x-2 x2 − 2 = (−2x + 1)(x − 2)
Donc
′ 1−x (−2x + 1)(x − 2)
f (x) = (x − 2) e +
x(x − 2)

1−x 2x 1
= (x − 2) e − +
x x
′
f (x) = (x − 2)g(x)
b) Pour tout x de ]0, +∞[, f ′ (x) = (x − 2)g(x)

On a
∀x ∈ [0, 1], x − 2 ⩽ 0
∀x ∈ [0, 1], g(x) ⩾ 0
Donc f est décroissante sur ]0, 1]
On a
∀x ∈ [2, +∞[, x − 2 ≥ 0
∀x ∈ [2, +∞[, g(x) ≤ 0
f est décroissante sur [2, +∞[
On a ∀x ∈ [1, 2], x − 2 ⩽ 0
∀x ∈ [1, 2], g(x) ⩽ 0
Donc f est croissante sur [1, 2]
129
c) La fonction f est décroissante sur ]0, 1] et sur [2, +∞[ et croissante sur [1, 2]
4- On a f est continue sur [3, 4]

On a f est strictement décroissante sur ]3, 4[
Et on a : f (3) × f (4) Donc selon TVI on déduit que l’équation f (x) = 0 admet une solu-
tion unique dans l’intervalle ]3, 4[
5-
III.
1- On a h(x) est continue sur [1, 2] et h est strictement décroissante sur [1, 2]. Et on a
0 ∈ h([1, 2]).
Donc selon le Théorème des Valeurs Intermédiaires (TVI), l’équation h(x) = f (x) − x ad-
met une solution unique sur [1, 2].
Puisque h(1) = 0, alors 1 est l’unique solution de l’équation f (x) = x sur l’intervalle [1, 2].
2-a) Pour n = 0 on a : 1 ≤ u0 = 2 ≤ 2.
Pour tout n de N, on suppose que 1 ≤ un ≤ 2 et montre que 1 ≤ un+1 ≤ 2.
On a 1 ≤ un ≤ 2 pour tout n de N.
Puisque f est croissante sur [1, 2], donc f (1) ⩽ f (un ) ⩽ f (2).
Donc 1 ≤ f (un ) ≤ 1.25 ≤ 2.
130
Alors 1 ≤ un+1 ≤ 2 pour tout n de N.
On déduit par récurrence que 1 ≤ un ≤ 2 pour tout n de N.
b) Sur l’intervalle [1, 2], on a f (x) ≤ x.

En remplaçant x par un , on trouve f (un ) ≤ un .
Donc un+1 ≤ un .
c) On a un est décroissante et minorée par 1, donc un est convergente.

On a f est continue sur [1, 2].
On a f ([1, 2]) ⊂ [1, 2].
On a u0 = 2 ∈ [1, 2].
Et on a un est convergente donc lim un est la solution de l’équation f (x) = x.
n→+∞
Puisque 1 est l’unique solution de l’équation f (x) = x sur l’intervalle [1, 2], donc
lim un = 1
n→+∞
FIN
131
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- Nombre de pages : 4 ( La première page contient des instructions générales et les

- L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;

- L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter ;

Exercice 1 Suites numériques 3 points

Exercice 2 Géométrie dans l’espace 3 points

Exercice 3 Nombres complexes 3 points

Exercice 4 Calcul de probabilités 3 points

Problème Etude d’une fonction numérique et calcul intégral 8 points

- Concernant le problème, ln désigne la fonction logarithme népérien.

2)Soit  vn  la suite numérique telle que : vn  un  1 pour tout entier naturel n

2)Soit  S  la sphère d’équation : x  y  z  6 x  6 y  6 z  2  0

Montrer que  S  a pour centre le point   3,  3 , 3 et pour rayon 5

II-On considère la fonction numérique f  

Soit  C  la courbe représentative de f dans un repère orthonormé O, i , j   ( unité : 2 cm )

, l’aire du domaine plan limité par la courbe  C  , l’axe des

- Pour tout n de N on suppose que un > 1 et on montre que un+1 > 1

1 .b) pour tout entier naturel n , on a :

2 .b) pour tout entier naturel n , on a : vn = un − 1

Et puisque O(0, 0, 0) ∈ (OAB), donc 2 · (0) − 2 · (0) + 1 · (0) + d = 0

⇔ 2(3 + 2t) − 2(−3 − 2t) + (3 + t) = 0

D’où : H(1, −1, 2)

2 .b) on a M ′ l’image du point M par la rotation R

2 .c) On a : z′ = −iz − 3 + 11i

−ic − 3 + 11i = −i(6 + 7i) − 3 + 11i = −6i + 7 − 3 + 11i = 4 + 5i = a

Donc on déduit que l’image du point C par la rotation R est le point A

2. On a une variable aléatoire binomiale X ses paramètres sont n et p

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lim f (x) = lim 3 − 3x + 2(x + 1) ln(x) = −∞

3. a) On a la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[

f ′ (x) = (3 − 3x + 2(x + 1) ln(x))′

3. b) On a f ′ (x) = g(x) pour tout x appartenant à ]0, +∞[

Selon le tableau, on a la fonction f ′′ s’annule et change le signe en 1. Donc on déduit que

4. b) Une équation cartésienne de la tangente (T ) à la courbe (C) au point I :

A = (−5 + 8 ln(2)) × 4 cm2

(x + 1) ln(x) ≥ 32 (x − 1) ⇔ 2(x + 1) ln(x) ≥ 3(x − 1)

- L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;

- L’utilisation de la couleur rouge lors de la rédaction des solutions est à éviter.

Exercice 1 Géométrie dans l’espace. 3 points

Exercice 2 Calcul de probabilités. 3 points

Exercice 3 Nombres complexes. 3 points

Problème Etude d’une fonction numérique, calcul intégral 11 points

- Concernant le problème, ln désigne la fonction logarithme népérien.

de centre le point   0 , 1 ,  1  et de rayon 2

0.75 a) Vérifier que c  ia et en déduire que OA  OC et que OA,OC    

Montrer que g ( x)  0 pour tout x appartenant à l’intervalle 0 , 1

0.25 2) a) Montrer que lim f ( x)   

0.75 b) Montrer que la courbe  C  admet au voisinage de   une branche parabolique de

0.25 c) Dresser le tableau de variations de la fonction f sur l’intervalle 0,  

1 5) Construire, dans le même repère  O, i, j  , la droite  D  et la courbe  C  (On admettra que

0.75 3) En déduire que la suite  un  est convergente et déterminer sa limite.

Donc on déduit que x − z + 1 = 0 est une équation cartésienne du plan (P)

C(1, 1, 0) et (S) : x2 + (y − 1)2 + (z + 1)2 = 2

Donc : C ∈ (∆) Donc on déduit que C(1, 1, 0) est le point de contact.

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2 . On a la fonction g est strictement croissante sur l’intervalle ]0, +∞[

3 .a) On a la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞[