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Module : Systèmes d’exploitation

Série 01 : Introduction – conception - fonction


1. Conception de base des systèmes d’exploitation
1.1. Système d’exploitation
Système informatique = ordinateur = ensemble de matériels + logiciels ; 4 parties
Matériel (hardware) – OS – Programmes application – Programmes utilisateurs
OS= ensemble programmes (gérer + partager + rentabiliser) ressources de l’OS
a. Ressources physiques : matérielles, ex : mémoire, imprimante
b. Ressources logiques : exécution, compte utilisateurs, mot de passe
1.3. Types des OS
a. Système de contrôle de processus : Procédé industriel + gestion base de données
b. Système à vocation développement : Unix : gérer des volumes + développer
c. Système à vocation exploitation : Traitement par lots (mainframe)
1.4. Modes d’exploitation
a. Exploitation en mode réel
Traitement signaux par calculateur, envoi de commande vers machine
Fonctions principales : Action – Réaction – Gestion - Prise
b. Exploitation en mono programme
Un seul utilisateur de travailler sur pc + MS-DOS, simple-fiable-faible cout
c. Exploitation en multiprogramme
Multiprogrammation classique - Temps partagé (time sharing
d. Exploitation à travers des environnements graphiques (Orienté Objet)
e. Exploitation en télétraitement (serveur/client)
Autonomie, Communiquer aves autres, utiliser les ressources, gérer pannes/erreurs
2. Concepts et fonctions d’un système d’exploitation
2.1. Propriétés communes des OS
- Environnement efficace, exécution programmes, interface souple et conviviale
- Documentation détaillés et facile, Simultanéité traitements + partage ressources
2.2. Fonctions d’un système d’exploitation
- Moyens d’accéder : Interpréteur de commandes / Service Call
- Fonctions : gestion du matériel – gestion de l’information – gestion des « users »

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Module : Systèmes d’exploitation
Série 02 : Gestion du matériel dans un système d’exploitation
1. Gestion du processeur (PSW : Processor Statut Word)
Le CPU : cerveau de l’ordinateur.
Les programmes de l’OS doivent manipuler 2 éléments pour assurer gestion CPU :
Registre d’état: Pour tirer max d’informations sur exécution d’information
Contexte du processeur PSW: registres utilisés lors exécution programme
2. Gestion des interruptions
2.1. Notion d’interruption
Interruption : signal électronique (arrêt techno) permet à UC de changer d’état
Interruption : forcer CPU à suspendre exécution programme, exécuter un autre
Gestion interruptions : l’aide d’une logique câblée (PIC=contrôleur d’interruptions)
2.2. Classes d’interruptions
2.2.1. Interruptions logicielles
Lorsqu’une interruption déclenchée par instruction CPU et à partir d’un programme
2.2.2. Interruptions matérielles
Déclenchés par composants électroniques (clavier, printer), se divisent en 2 groupes
a- Les exceptions
Indicateur changement d’état modifié par cause d’exécution instruction en cours
b- Interruptions matérielles provoquées par événements extérieurs
• Interruptions non masquables NMI : implique exécution directe par Prog Inter
• Interruptions masquables : on peut les masqués, retardés par OS
2.3. Le mécanisme d’interruption : mécanisme de changement d’état
Permet en une seule opération de : ranger PSW + charger le d’un nouveau contenu
2.4. Niveau de priorité
C’est associer à chaque interruption un degré d’importance, deux schémas réaliser :
- Indic distinct interr, chaque niveau couple distinct emplacement pour sauvegarde
- Indicateur unique pour interr avec couple unique, une info suppl contenu dans PSW
3. Gestion des entrées/sorties
- OS envoie commandes périphériques, récupérer données lues et traiter les erreurs
- E/S : tout transfert d’infos depuis ou vers l’ensemble mémoire adressable
- OS doit faire lien entre nom logique d’E/S (LPT, USB001) et l’adresse physique
- OS doit faire lien entre données utilisateur et l’adresse physique en mémoire :

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3.1. E/S de type caractère
Clavier, écran, imprimante et interface série. Deux modes de fonctionnement
a- Lecture indirecte avec contrôle (COOKED)
Sur clavier, CTRL-Z et CTRL-C reconnues et routine correspondante déclenchée
b- Mode direct (RAW)
Dés on tape une touche, immédiatement transférée vers programme sans vérifier sa
valeur, ni attendre une validation par touche « entrer »
3.2. E/S de type bloc
Elles mémorisent les données dans blocs de taille fixe, chaque bloc ayant une adresse
propre. Les tailles vont de 128 octets à 1024 octets. CR-ROM, bandes magnétiques
3.3. Les étapes de déroulement d’une opération E/S
a. Routines de bas niveau (BIOS écrites par MS-DOS)
Proche du matériel, s’occupe transfert + activer circuits associés périphériques DMA
Utilise le mécanisme d’interruptions pour communiquer, stocke données
Exemple : déroulement de l’entrée de caractère
1- Taper caractère → une interruption matérielle N9
2- Réveille (BIOS) → transfère zone mémoire central
3- Programme veut le lire → appelle MS-DOS via interruption log N21
4- MS-DOS appelle le pilote qui gère clavier (CON) → va chercher caractère
5- Le pilote va zone mémoire → cherche caractère via interruption log N16
b. Pilotes de périphériques
Programmes du OS, formulent demande E/S sous commandes
Ils communiquent avec matériel directement ou via routines bas niveau
Ils gèrent buffers et tampons (mémoires stockage intermédiaire)
c. Routines de gestion d’E/S
Ensemble routines haut niveau, s’occupe gestion logique de l’opération d’E/S :
- Correspondance entre nom logique du périphérique et son adresse physique
- Vérification des droits et modes d’accès
- Allocation en mémoire intermédiaire
- Acheminer données lues périphérique dans zone données programme utilisateur
- En cas d’erreurs d’E/S, programme affiche un message
d- Interface de la mémoire (avec le programme utilisateur)
L’interface d’appels au système (System call)
Comprend les fonctions et programmes entre client (prog utilis) et serveur (OS)
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Se présentent sous plusieurs formes :
Fonctions d’appels aux bibliothèques système, interruptions logicielles réservées
4. Gestion de la mémoire
La mémoire est une ressource de stockage de données et de programmes
Elle est subdivisée en une suite finie de composants appelés emplacements
Objectifs : allocation, réallocation, protection, partage
Stratégies d’allocation de la mémoire
a. Segmentation
Façon de diviser le programme et les données, suivant leur signification logique
Les données et variables – programme principal – Sous programmes –La pile
b- Technique d’OVERLAY (recouvrement)
Programme volumineux → diviser programme en morceaux (overlays) → exécution
par overlay → le premier puis effacer puis le deuxième
Inconvénients : division faite par programme lui-même, overlays deviennent lents
c- Mémoire paginée
Elle complémente les insuffisances de la segmentation de mémoire
Le principe est de diviser RAM en plusieurs blocs de même taille (4 Koctets)
Un programme accède à donnée via la page qui la contient et non pas directement
L’adresse est composée de deux informations : numéro de page, position à l’intérieur
d- Mémoire virtuelle et SWAPPING
Pour pallier aux inconvénients du système d‘overlays
But : décharger l’utilisateur de gérer mémoire, réserver cette tache au OS
Taille programme, données et pile peut dépasser mémoire disponible
OS garde en mémoire parties de programmes utilisées et stocke le reste sur HDD
Exercices
Exception : rôle de traiter une anomalie
N Fonction Type N Fonction Type
0 Erreur division exception 7 Coprocesseur non disponible exception
1 Exécution pas à pas interruption 8 Double exception exception
2 Interruption NM interruption 9
3 Point d’arrêt interruption 10 Segment non valide exception
4 dépassement exception 11 Segment non présent exception
5 Index invalide exception 12 Débordement de segment de pile exception
6 Code op invalide exception

Buffers : zone stockage intermédiaires + accélérer la vitesse de travail


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Module : Systèmes d’exploitation
Série 03 : Ordonnancement et ses politiques
1. Notion du processeur
CPU : circuit intégré complexe, organise/exécute/traite tâches → cerveau du système
2. Ordonnancement (scheduling)
Ordonnancement → organisation prend allocation du CPU central aux programmes
Ordonnanceur (Scheduler) → partie OS s’occupe de cette organisation, repartir temps
processeur entre programmes
Ordonnanceur : choix processus à exécuter + Temps allocation du CPU
2.1. Objectifs
Equité (juste+équitable) – Rendement (exécution) – Utilisation des ressources
2.2. Critères (8)
Utilisation de l’UC : pourcentage temps d’exécution
Utilisation répartie : pourcentage temps utilisé des ressources (UC, mémoire, E/S)
Débit : Nombre de processus sur période temps
Temps de rotation : durée d’un processus, inversement proportionnel au débit
Temps d’attente : durée qu’un processus attend
Temps de réponse : Temps système commence à répondre aux entrées utilisateur
Equité : degré auquel tous processus reçoivent une chance égale
Priorités : traitement préférentiel aux processus par priorité supérieure
2.3. Priorités : deux types
Priorité fixe
Priorité variable au cours du temps
2.4. Niveaux
A long terme - A moyen terme – A court terme
Ordonnanceur peut implanter :
a. Ordonnancement préemptif : interrompre processus en cours d’exécution
b. Ordonnancement coopératif (non-préemptif) : après épuisement temps
Ordonnanceur est activé par événement :
a. Interruption du temporisateur
b. Interruption d’un périphérique
c. Appel système au signal

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3. Politiques de l’ordonnancement
a. Politique FIFO (First In First Out)
Processus sans priorité ni réquisition → non-préemptif
Exemple T “exécution” T “arrive” T “début exec” T “fin exec” T “réponse”
1 2h 10h00 10h00 12h00 2h
2 1h 10h10 12h00 13h00 2h50
3 25mn 10h25 13h00 13h25 3h
Temps fin exécution = Temps début exécution + Temps exécution
Temps réponse = Temps fin exécution - Temps arrivé
b. Politique SJF (Shortest Job First)
Ordonnateur élit le plus court d’abord
Inconvénient de nécessité temps de service, risque privation des taches plus longues
Exemple T “exécution” T “arrive” T “début exec” T “fin exec” T “réponse”
1 2h 10h00 10h00 12h00 2h
2 1h 10h10 12h25 13h25 3h15
3 25mn 10h25 12h00 12h25 2h
c. La politique par tourniquet (Round Robin RR) → 100ms
CPU gère liste circulaire de processus, dont chacun dispose d’un quantum de temps
Si processus se bloque ou s’achève avant fin quantum → alloué autre processus
Si quantum s’achève avant fin processus → CPU alloué processus suivant (en queue)
Quantum trop petit → trop de commutations, baisse d’efficacité CPU
Quantum trop grand → augmente temps réponse en mode interactif
P1 = 53 UT P2 = 17 UT P3 = 68 UT P4=24 UT Quota = 20 UT
P1 P2 P3 P4 P1 P3 P4 P1 P3 P3
0-20 20-37 37-57 57-77 77-97 97-117 117-121 121-134 134-154 154-162
Remarques : Temps rotation et attente moyen – aucun processus favorisé
d. Politique à plusieurs niveaux
Plusieurs files de processus prêts, chaque file correspond niveau de priorité
Deux variantes : priorités des processus constantes – dynamique
4. Performance des politiques d’ordonnancement
Temps rotation = Temps fin exécution – temps arrivée
Temps attente = temps rotation – durée exécution
  
   =
 
 é 
  =
 
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Module : Systèmes d’exploitation
Série 04 : Gestion & Allocation de la mémoire
Mémoire sur OS: vive (circuits intégrés) + mémoire de masse (HDD)
1. Objectifs
Gestion mémoire difficile : performances (temps accès) + quantité (espace)
Partage de mémoire Protéger espaces mémoires
Allouer des blocs mémoires aux tâches Optimiser la quantité de mémoire
2. Fonctions d’un gestionnaire de mémoire
Un sous-ensemble de l’OS, il partage mémoire entre OS et applications
• Allocation de mémoire aux processus
• Protection
• Segmentation : programmes subdivisés ne → code, données, pile
• Mémoire virtuelle
3. Stratégie d’allocations de la mémoire
a. Allocation en zones contigües → partitions fixes, variables
b. Pagination : diviser mémoire + processus en blocs de même taille [pages]
Page mémoire = frame ou cadre, page de processus = page
MMU (Memory Manager Unit) : place processus en mémoire sans placer pages
processus dans cadre
Adressage → moyen de numéros de pages et d’offsets, (déplacement=décalage)
Adresse logique : composé de numéro page de processus + un offset
Adresse physique formé numéro du cadre de page, chargé la page de processus
c. Segmentation : processus constitué d’ensemble de segments
Segment est un espace linéaire, espace d’adressage
Segment contient d’infos : code-données-pile-table
d. Segmentation avec pagination
(Segmentation/pagination) découpe (processus en zones/mémoire en pages)
4. Notion de mémoire virtuelle
Taille processus dépasse taille mémoire physique, deux manières
• Découper programme en partie en mémoire vive, partie en mémoire,
accès si nécessaire
• Mémoire virtuelle : utiliser HDD comme mémoire, stocker dans RAM
instructions et données utilisées par CPU → SWAP = fichier d’échange
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Module : Systèmes d’exploitation
Série 05 : Organisation – Principe de fonctionnement – Mode d’E/S
1. Organisation des dispositifs d’entrées et sorties
« Arbitre de bus » décide quel périphérique communique prochain cycle
Trois types bus :
PCI (standard de connexion des périphériques)
Bus mémoire entre UC et mémoire
ISA (Industry Standard Architecture) relié au PCI
2. Contrôle des entrées et sorties
Modèle simple : UC communique directement avec E/S
Nouveau : Commande d’UC au contrôleur, transmet commandes à l’E/S
Chaque E/S possède un contrôleur
3. Ports des entrées et sorties
UC communique avec E/S, E/S contient un ou plusieurs registres
4. Modes d’entrées/sorties physiques
 Entrées-sorties synchrone
 Entrées-sorties asynchrone
 Entrées-sorties par accès direct à la mémoire (DMA)
 Entrées-sorties tamponnées
DMA : dispositif matériel effectue échange entre mémoire centrale et unité
d’échange sans utilisation de CPU

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Module : Systèmes d’exploitation
Série 06 : Mémoire/structure de fichiers – SGF – mécanismes allocation
SGF : Système de gestion de fichiers → structure de données permet de stocker
infos et les organiser
1. Catalogue en mémoire
Fichiers regroupés dans des unités logiques appelées système de fichiers
Fichier : unité de conservation d’information
Catalogue fait liaison entre nom interne et externe de descripteur
Tris modèles : Organisation en un seul niveau – à deux niveaux – arborescente
2. Architecture du système de fichiers
2.1. Structure de fichiers
Ficher : séquence d’enregistrements
Enregistrement : collection logique d’infos, divisé en champs
OS : gère des structures fixes/variables
Bloc : unité de base d’une opération E/S entre disque et mémoire
Disque : ensemble blocs physiques
Taille bloc : multiple d’unité E/S
2.2. Méthodes d’accès

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