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Système Exploitation

Linux

Pr. Kaouthar CHETIOUI


kaoutharchetioui@gmail.com
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Plan du cours

Chapitre 1: Introduction à GNU/Linux

Chapitre 2: Commandes de base et manipulation des fichiers

Chapitre 3: Tâches administratives

Chapitre 4: Gestion des disques et Systèmes de fichiers

Chapitre 5: Programmation et scripts Shell


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Chapitre 1: Introduction à GNU/Linux

 Présentation de GNU/ Linux

 Installation de Ubunto et de ses logiciels

 Organisation du Filesystem (fs)

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Présentation de GNU/Linux

 Qu’est ce que le mouvement GNU?

 Qu’est ce qu’un logiciel libre?

 Qu’est ce qu’une distribution?

 A quoi sert vraiment un système d’exploitation?

 Un système d’exploitation multiplateforme

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Qu’est ce que le mouvement GNU?
GNU est un système d'exploitation de type Unix. Cela signifie qu'il s'agit d'un
ensemble de nombreux programmes : applications, bibliothèques, outils de
développement, même des jeux.

Le développement de GNU, entamé en janvier 1984, est connu sous le nom de


projet GNU. Un grand nombre des programmes qui font partie du système GNU
sont publiés sous les auspices du projet GNU ; nous les appelons paquets GNU.

Le nom « GNU » est un acronyme récursif pour « GNU's Not Unix ». « GNU » se
prononce gnou, avec un g dur.

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6
Qu’est ce qu’un logiciel libre?
Un logiciel libre est un logiciel que les utilisateurs sont libres d'exécuter, de
copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer.

 La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages.

 La liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de l'adapter à vos


besoins. Pour ceci l'accès au code source est une condition requis.

 La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin.

 La liberté d'améliorer le programme et de publier vos améliorations, pour en


faire profiter toute la communauté. Pour se faire, l'accès au code source est
une condition requise.

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Qu’est ce qu’une distribution?
Les distributions rassemblent les composants d'un système dans un ensemble cohérent et stable dont
l'installation, l'utilisation et la maintenance sont facilitées. Elles comprennent donc le plus souvent un
logiciel d'installation et des outils de configuration. Il existe de nombreuses distributions, chacune ayant
ses particularités : certaines sont dédiées à un usage spécifique (pare-feu, routeur, grappe de calcul...),
d'autres à un matériel spécifique.

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Qu’est ce qu’une distribution Linux?
Une distribution Linux est un ensemble cohérent de logiciels rassemblant un
système d'exploitation composé d'un noyau Linux et d'applications, la plupart
étant des logiciels libres. On peut aussi utiliser la dénomination distribution
GNU/Linux pour les distributions rassemblant des logiciels du projet GNU.

Les distributions généralistes les plus connues sont Debian, Gentoo, Mandriva
(anciennement Mandrake), Red Hat/Fedora, Slackware, Novell SuSE, Ubuntu.

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Quelle distribution choisir?
Le choix d’une distribution dépend de plusieurs critères:

 Le coût

 la suite logicielle proposée

 La compatibilité matérielle

 Les outils d’administration fournis

 Les préférences et les habitudes subjectives de l’utilisateur

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Quelle distribution choisir?
Distributions ‘Grand Public’:

Ces distributions proposent dans leur suite logicielle la plupart des outils qu’un utilisateur est en droit de
trouver sur son poste de travail en réseau ou sur sa machine personnelle.
 Fedora
 OpenSUSE
 Ubunto

Distributions ‘mobiles’:

Ces distributions sont dotées d’une procédure très avancée de détection et de configuration
automatiques des matériels. Leur changement en mémoire vive se fait en démarrant le PC à partir du CD-
Rom (il existe des distributions amorçables à partir d’une clé USB).
 KNOPPIX
 Ubunto 11
Quelle distribution choisir?
Distributions ‘Professionnelles’:

Les caractéristiques majeures des distributions à orientation professionnelle sont:

 Une stabilité accrue en ne proposant que des applications robustes et éprouvées dans leur suite
logicielle;
 Une durée de vie plus importante avec un support de l’éditeur disponible plus longtemps (mises à jour
logicielles et corrections de bogues);
 Un service de support technique commercialisé avec certaines d’entre elles;
 Une spécialisation dans certains domaines Internet (hébergement de site Web, pare-feu, serveur de
messagerie électronique, outils de travail collaboratifs, gestion de parcs informatiques…).
Les distributions professionnelles les plus répandues sont les suivantes:

 Red Hat  Debian


 SUSE  Slackware
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A quoi sert vraiment un système d’exploitation?
Un système d'exploitation (Operating System ou OS) est un ensemble de
programmes spécialisés qui permet l'utilisation des ressources matérielles d'un ou
plusieurs ordinateurs. Il assure le démarrage (Boot) de l'ordinateur et l'exécution
des logiciels applicatifs. Il remplit deux fonctions majeures :

 la gestion des ressources matérielles (la mémoire, le processeur et les


périphériques), en répartissant leur utilisation entre les différents logiciels ;

 la fourniture de services aux applications, en offrant une interface de plus


haut niveau que celle de la machine physique.

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Un système d’exploitation multiplateforme
Linux est disponible sur plusieurs types de machines ou architecture de
processeur. Ainsi, on va pouvoir trouver Linux sur une machine de type P.C. tel
que vous connaissez et que vous utilisez certainement, mais aussi sur les
Macintosh, ou encore sur les super calculateurs.

Voici les différentes architectures sur lesquels nous allons pouvoir installer notre
Linux :

I386 et x86_64 (notre P.C.) ALPHA


POWERPC (Ancien Macintosh) IA64
AMD64 MIPS
ARM MIPSEL
HPPA Et pour finir SPARC

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Un système d’exploitation multiplateforme
Linux est disponible sur plusieurs types de machines ou architecture de
processeur. Ainsi, on va pouvoir trouver Linux sur une machine de type P.C. tel
que vous connaissez et que vous utilisez certainement, mais aussi sur les
Macintosh, ou encore sur les super calculateurs.

Voici les différentes architectures sur lesquels nous allons pouvoir installer notre
Linux :

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Installation de Ubunto

Le mot Ubuntu, d’origine africaine, a pour signification "humanité aux autres" :


ce qui place d’emblée cette distribution dans une optique communautaire
proche de la demande de Richard Stallman avec son mouvement social.

Au niveau technique, Ubuntu se base sur la distribution majeure Debian dont la


popularité et la robustesse ne sont plus à démontrer.

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Pourquoi le choix de Ubunto
Ubuntu a su, à l’inverse de ses concurrents (qui sont Fedora, Mandriva, OpenSUSE,
PCLinuxOS ou MEPIS Linux), apporter :

 une procédure d’installation facile et impressionnante par sa qualité, les


matériels sont bien reconnus comme par exemple sur les ordinateurs portables,

 un bureau classique mais ergonomique, apportant un ensemble de bases cohérent


et immédiatement fonctionnel (exemple : la suite bureautique),

 une mise à jour simple et accessible, même pour le non-initié,

 un système rapide et sécurisé,

 une documentation agréable et complète,

 une communauté active et parfaitement dans l’esprit du monde libre.

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Organisation du Filesystem (fs)

/ répertoire racine, base du système de fichiers.


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Organisation du Filesystem (fs)

/bin
contient les fichiers binaires exécutables. 19
Organisation du Filesystem (fs)

/boot
contient les fichiers nécessaires au démarrage. 20
Organisation du Filesystem (fs)

/cdrom
lien vers le répertoire /media/cdrom. 21
Organisation du Filesystem (fs)

/dev
contient les fichiers spéciaux descripteurs de périphériques. 22
Organisation du Filesystem (fs)

/etc
contient les fichiers de configuration utilisés par les programmes. 23
Organisation du Filesystem (fs)

/home
contient les données propres à chaque utilisateur du type /home/nom_utilisateur.
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Organisation du Filesystem (fs)

/lib
contient les bibliothèques du système et des binaires. 25
Organisation du Filesystem (fs)

/media
répertoire de montage des périphériques temporaires comme le CDRom, 26

les clés USB, etc.


Organisation du Filesystem (fs)

/mnt
répertoire ayant autrefois le rôle de /media, sert maintenant d’espace de montage
27 de test pour l’administrate
Organisation du Filesystem (fs)

/proc
interface contenant un système de fichiers virtuel pour les informations sur le noyau
28 et les processus.
Organisation du Filesystem (fs)

/root
répertoire spécifique et séparé de l’administrateur. 29
Organisation du Filesystem (fs)

/sbin
contient les fichiers binaires exécutables plus spécialement pour l’administrateur.
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Organisation du Filesystem (fs)

/tmp
espace de stockage des fichiers temporaires. 31
Organisation du Filesystem (fs)

/usr
contient les données statiques exploitées par les utilisateurs : sources, exécutables,
32 documentation, bibliothèq
etc.
Organisation du Filesystem (fs)

/var
contient des fichiers à variables comme par exemple les journaux, les bases de données...
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Chapitre 2: Commandes de base et
manipulation des fichiers

 Connexion et premières commandes

 Documentation

 Manipulation des fichiers

 Droits d’accès aux fichiers

 Compression et décompression des fichiers

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Connexion et premières commandes
Consoles et terminaux Linux

Les termes ‘console’ et ‘terminal’ sont employés pour définir l’ensemble de périphériques
permettant à l’utilisateur d’interagir avec le système; cet ensemble est généralement composé d’un
écran, d’un clavier et d’une souris.

Exemples: terminal bash, terminal distant via putty ou ssh….etc

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Connexion et premières commandes
Invite shell

Une fois connecté à un terminal texte, un programme nommé shell est lancé automatiquement. Il
permet de saisir les commandes que nous évoquerons plus loin.
Le shell indique qu’il est en attente d’une instruction en présentant une invite (ou prompt) en début
de ligne.
Selon la distribution Linux, cette invite peut prendre plusieurs aspects.
$: indique que l’utilisateur actuel connecté est un utilisateur quelconque sans droits particuliers.
#: indique que l’administrateur est connecté et possède tous les droits nécessaires à la configuration
et maintenance du système.

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Connexion et premières commandes
Syntaxe des commandes:

La syntaxe simple des commandes est:


$ commande
Les options sont généralement introduites avec le caractère -:
$ commande -o -p -t
L’ordre des commandes n’est pas important:
$ commande -o -t -p
Les options peuvent être regroupées:
$ commande -opt

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Documentation
La commande man:
"man" est une commande disponible sur les systèmes d'exploitation de
type Unix. Elle permet de visionner les contenus d'une documentation
formatée pour être exploitable par man ; à l'origine, elle sert à accéder
aux manuels des commandes d'un shell Unix et à la description des
fonctions du langage C.

Elle doit être utilisée sous la forme suivante :

man [-s<section>] <nom_de_commande>


Par exemple, pour voir le manuel de la commande ftp, il faut taper

$> man ftp

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Documentation
/etc/man.config:

Le fichier de configuration du manuel électronique est /etc/man.config.

L’administrateur système peut l’éditer afin de modifier le comportement


par défaut de man

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Documentation
Commande info:

La commande info est un outil regroupant sensiblement les mêmes


informations que celles contenues dans les pages de manuel. Son
principal avantage, par rapport à man, est de présenter les données de
façon hiérarchique et reliées entre elles.

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Documentation
HOWTO

Les HOWTOs Linux sont des documents complets qui expliquent en détail
comment configurer ou installer certaines parties d'un système sous
Linux. Associés aux MANs Linux, ils représentent une source de
documentation Linux relativement importante.
Ils sont généralement créés dans le but d'aider les moins expérimentés.
Ainsi, dans une volonté de simplification, ils mettent de côté certains
détails réservés aux experts mais certains constituent, tout de même, de
réels "trésors documentaires".

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Documentation
/usr/share/doc:

En sus de toute la documentation vue précédemment, les développeurs


et éditeurs de logiciels fournissent généralement un ensemble complet
de documents décrivant leur œuvre.

Cette documentation est placée dans des sous-répertoires de


/usr/share/doc/

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Manipulation des fichiers
Description et syntaxe:
Après avoir vu comment étaient organisés les fichiers sous Linux, nous
allons apprendre à les manipuler !

Par exemple, comment faire pour afficher le contenu d'un fichier ?


Comment le déplacer, le copier, le supprimer ?

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Manipulation des fichiers
Syntaxe:
La syntaxe générale d’une commande Unix est la suivante:
nom [-options] [argument1...]
• nom est le nom de la commande;
• options représente une ou plusieurs options;
argument1 est le premier argument.
• Les options sont composées d’un seul caractère suivant un tiret.
• Il est parfois possible d’accoler plusieurs options (donc, plusieurs caractères)
Par exemple, -asli pour les options -a -s -l -i.
• Si l’option demande un paramètre, il est séparé par un espace comme dans -o
fichier.
• Les crochets désignent un élément facultatif, ils ne doivent donc pas être tapés.
• Les points de suspension indiquent la possibilité de répéter un élément
Par exemple, ls /etc /usr pour plusieurs arguments.
• Dans une commande, chaque mot est séparé des autres par un espace ou une
tabulation.

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Droits d’accès aux fichiers
Nous avons vu que la commande ls –l affiche toujours en début de ligne une représentation
symbolique des droits utilisateurs sur fichier(s) ou répertoire(s).

Exemple: -rwxr-xr-x

Nous allons découvrir la façon dont ils sont utilisés

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Lecture des permissions des fichiers
Caractéristiques
 Représentation symbolique de dix caractères:  Du 2ème au 10ème caractère:
- rwx r-x r-x Association des caractères: r, w ou x
1 234 567 8910 2 à 4: Droits de l’utilisateur ou propriétaire

 Le premier symbole du fichier correspond à: 5 à 7: Droits attribués au groupe

« d »: Répertoire 8 à 10: Droits pour les autres utilisateurs

« s »: Socket
« p »: Pipe
« c »: fichier périphérique à caractère
« l »: lien symbolique
« - »: fichier

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Changement des propriétaires d’un fichier
Commande
 Chown user fichier(s)
 Chown user.group fichier(s)
 Chown user

NB: Cette commande ne peut être utilisée par un autre utilisateur à part le « root »
 Chgrp groupe fichier

NB: Tous les utilisateurs appartenant au groupe de fichier peuvent changer le groupe
d’appartenance du fichier
L’option –R permet de changer l’appartenance à tout un répertoire.

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La commande « chmod »
 La commande chmod (change mode, change le "mode" des fichiers) peut s'écrire de plusieurs façons
équivalentes. L'attribut droits permet de calculer les nouvelles permissions.
 Celles-ci peuvent s'obtenir de façon relative, par ajout ou retrait par rapports aux droits existants ou
bien de façon absolue, en fixant les nouveaux droits (qui remplacent les anciens).
 Ajout, retrait ou fixation des permissions
 Pour chaque fichier, on désigne par :
 u, g et o les 3 catégories d'utilisateurs (user, group, other) plus a (=all) désignant tous
 r,w,x les 3 attributs de ce fichier pour chaque catégorie.
 + - = l'action d'ajouter, de retirer ou de fixer un droit s'appliquant à une catégorie
 les changements sont alors de la forme "qui comment quoi" notés : [u g o a] [+ - =] [r w x]
 par exemple chmod u+x fichier signifie "ajouter le droit d'exécution au propriétaire du fichier"

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La commande « chmod »
 Notation relative (aux droits existants)
 chmod [-R] <action-droits> fichiers
 L'option -R (récursif) permet de modifier les permissions de tous les sous-répertoires.
 exemple : chmod [-R] go-rwx /home/toto enlève tous les permissions d'accès des fichiers du rép.
personnel de toto (et des sous-rép.), à tous sauf au propriétaire, c'est-à-dire toto.

 Notation absolue
 Pour chaque groupe, elle permet de fixer les nouveaux droits qui remplacent les anciens. Si une
catégorie n'est pas présente, ses anciens droits s'appliquent.
 chmod u=rwx,g=rw,o=r fichiers remplace les permissions précédentes des fichiers, en les fixant à -
rwxrw-r--
 Attention : aucun espace dans la liste des droits, pas même autour des éventuelles virgules
 chmod u=rwx,g=r fichiers fixe les permissions à -rwxr--??? en ne changeant pas les permissions
précédentes du groupe other
 chmod u=rwx,g=r,o= fichiers fixe les permissions à -rwxr-----

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La commande « chmod »

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Gestion des packages RPM

 RedHat Package Manager (RPM) est une façon


standard d’ajouter des applications.
 Le but de construire un RPM est de disposer d'un
mécanisme fiable de gestion des logiciels installés sur
sa distribution.
 En particulier la gestion des dépendances et la
désinstallation.
 Il est possible de vérifier l’intégrité des applications
et des fichiers
 rpmbuild permet de construire les binaires RPM à
partir du code source
Gestion des packages RPM
 Il est souvent nécessaire d’installer des logiciels et
des applications sur une machine Linux déjà
installée. Il arrive aussi qu’on souhaite désinstaller
une application ou la mettre à jour avec une version
plus récente. Ces logiciels et ces applications
peuvent exister sous plusieurs formats :

- Format binaire, déjà compilés. On utilise la


commande
rpm pour gérer ces paquetages.
- Format code source, dans ce cas on compile le
logiciel avant de pouvoir l’installer.
- D’autres formats, pré compilé par exemple
Gestion des packages RPM

 Pour faire des installations on utilise soit :

- Des commandes ( exemple rpm ) ;


- Le gestionnaire graphique des paquetages ;
- Des scripts d’installation fournis avec le logiciel ;
- L’interface graphique fournie avec le logiciel ;
Gestion des packages RPM

 Le gestionnaire de paquetages RPM est un système de


gestion des paquetages (sous licence GPL) que tout le
monde peut utiliser et qui peut être exécuté sur Red
Hat Linux et sur d'autres systèmes Linux et UNIX.

 RPM maintient aussi une base de données des


paquetages installés et de leurs fichiers, ce qui
permet de procéder à des recherches et des
vérifications approfondies dans le système.
Gestion des packages RPM

 Linux offre aussi une interface graphique, Outil de


gestion de paquetages, qui permet d’effectuer de
nombreuses commandes RPM.

 Comme RPM apporte des changements au système, il


vous est nécessaire d'être connecté avec le compte
root pour pouvoir installer, désinstaller ou mettre à
jour un paquetage RPM.
Gestion des packages RPM
Utilisation de RPM
 RPM a cinq modes d'opération de base (sans compter
la construction de paquetages) la commande
rpm --help donne plus d’informations.
 Les modes sont :
- installation,
- désinstallation,
- mise à jour,
- recherche,
- et vérification.
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm

 Les noms de fichier des paquetages RPM ressemblent


généralement à ceci :
NomDuLogiciel-1.0-2.i386.rpm.

- Le nom de fichier comprend le nom du paquetage


(NomDuLogiciel),
- La version (1.0),
- l'édition (2) et
- l'architecture matérielle sur laquelle le paquetage peut
être installé (i386).
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm
 Pour installer les packages on utilise une des
commandes suivantes:
rpm -ivh NomDuLogiciel-1.0-2.i386.rpm
rpm -Uvh NomDuLogiciel-1.0-2.i386.rpm

 Si l'installation est réussie, on voit sur l’écran


- Preparing...
##################################### [100%]
- NomDuLogiciel
################################### [100%]
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm

 L’option –i et –U défini le mode de d’installation


 L’option –v c’est le mode bavard pour afficher des
messages sur écran
 L’option –h de la commande rpm affiche le nom du
paquetage, puis une succession de symboles dièse
pour indiquer la progression de l'installation du
paquetage.
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm

 rpm affiche la signature du logiciel, si elle n’est pas


bonne il affiche un message d’erreur.
error: V3 DSA signature: BAD, key ID 0352860f
 Si vous installez un paquetage dont la version est
déjà installée, le système affiche:

- Preparing...############################ [100%]
package NomDuLogiciel-1.0-2 is already installed
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm

 Si vous désirez poursuivre l'installation malgré le fait


que la version du paquetage soit déjà installée, on
utilise l'option --replacepkgs, qui indique ainsi à RPM
d'ignorer le message d'erreur:
rpm -ivh –replacepkgs NomDuLogiciel-1. 2.i386.rpm

Cette option peut s'avérer utile lorsque des fichiers


installés du paquetage RPM ont été éliminés ou
lorsqu’on souhaite avoir les fichiers de configuration
originaux du paquetage RPM à installer.
Gestion des packages RPM
Conflits de fichiers

 Si on installe un paquetage contenant un fichier déjà


installé par un autre paquetage ou une version
précédente du même paquetage, le système affiche:
Preparing...############################ [100%]
file /usr/bin/toto from install of NomDuLogiciel1.0
2 Conflicts with file from package bar-2.0.20

 Pour faire en sorte que RPM ignore cette erreur,


utilisez l'option --replacefiles:

rpm -ivh --replacefiles foo-1.0-1.i386.rpm


Gestion des packages RPM
Dépendance non-résolue

 Les paquetages RPM peuvent dépendre d'autres


paquetages, ce qui signifie qu'ils requièrent l'installation
d'autres paquetages pour fonctionner correctement. Dans
ces situations, si on essaye d'installer un paquetage pour
lequel il existe une telle dépendance non-résolue, un
message équivalent au suivant s'affiche:
Preparing...############################ [100%]
error: Failed dependencies: bar.so.2 is needed by
NomDuLogiciel-1.0-2 Suggested resolutions: bar-2.0.20
3.i386.rpm
Gestion des packages RPM
Dépendance non-résolue

 On doit donc trouver le paquetage manquant,


l’installer, puis installer le paquetage en question. Si
on veut forcer l'installation sans tenir en compte les
dépendances on utilise l'option --nodeps.
Gestion des packages RPM
Désinstallation des paquetages rpm
 Le mode de désinstallation de la commande rpm est
spécifiée par l’option –e, la commande suivante
permet de désinstaller un paquetage :
rpm -e NomDuLogiciel-1.0-2
 Si le paquetage qu’on veut désinstaller est utilisé par d’autres
paquetages, un message d’erreur lié aux dépendances
s’affichera. Par exemple :
Preparing... ############################## [100%]
error: removing these packages would break dependencies:
NomDuLogicie is needed by bar-2.0.20-3.i386.rpm

 Pour forcer la désinstallation dans une telle situation on peut


Utiliser l’option l'option --nodeps.
Gestion des packages RPM
Mise à jour des paquetages

 Pour mettre à jour un paquetage on utilise l’option –


U, par exemple :
rpm -Uvh NomDuLogiciel-1.0-2.i386.rpm

 Si une version ancienne du paquetage est installée,


elle sera désinstallée puis la nouvelle sera installée
d’une manière automatique
Gestion des packages RPM
Actualisation

 L'actualisation d'un paquetage consiste à vérifier la


version d’un paquetage passé en argument par
rapport à la version du paquetage installé.
 Si le paquetage n’est pas installé, l’option
d’actualisation ( -F ) n’installe pas le paquetage.
 Si le paquetage passé en argument est plus récent il
met à jour le paquetage installé.
La commande est :

rpm -Fvh NomDuLogiciel-1.0-2.i386.rpm


Gestion des packages RPM
Recherche

 La commande rpm permet l’interrogation de la base de


données des paquetages installés pour savoir si un paquetage
est installé, quel paquetage à installé un fichier … L’option
utilisée est –q.
Par exemple, la commande suivante affiche si le Paquetage
NomDuLogiciel-1.0-2 est installé :
rpm –q NomDuLogiciel
 Avec le mode -q de rpm on peut aussi utiliser les
options suivantes :
-a affiche tous les paquetages actuellement installés.
-f fichier affiche le paquetage qui possède le fichier fichier
Gestion des packages avec YUM

 YUM est un outil permettant l’installation, la mise à jour et la


suppression des paquetages rpm.
 YUM gère les dépendances entre les paquetages. Il trouve ces
paquetages sur différentes sources appelées dépôts : des
fichiers images ISOs RedHat, le réseau RedHat, le site Dags,
etc.
 Les options de base de la commande yum sont :
Gestion des packages avec YUM

 yum install paquetage(s) : installe la dernière version d'un


paquetage ou d’un groupe de paquetages en s'assurant que toutes
les dépendances sont satisfaites ;
 yum update paquetage(s) : met à jour les paquetages indiqués. Si
aucun nom de paquetage n'est fourni avec la commande, update
met à jour tous les paquetages installés. Lors de la mise à jour des
paquetages, yum s'assure que toutes les dépendances sont
satisfaites ;
 yum remove paquetage(s) ou yum erase paquetage(s) : supprime
du système le(s) paquetage(s) indiqué(s), ainsi que tous les
paquetages qui en dépendent ;
 yum search chaine : cherche des paquetages dont la description, le
résumé, le nom, ou le nom de l'empaqueteur, contiennent la chaîne
indiquée. Très pratique pour chercher un paquetage quand on n’en
connait pas le nom mais que l’on connaît quelques mots clés s'y
rapportant ;
Gestion des packages avec DPKG

 DPKG est l’outil de gestion de paquetage pour la distribution


Debian. Il permet d’installer, de désinstaller, de visualiser, de
configurer et de construire des paquetages Debian. Les
options courantes de la commande dpkg sont :
-i nom-application.deb : installe l’application nom
application.deb ;
-r mon-application.deb : désinstalle l'application nom
application.deb ;
-l | grep appli : cherche si le paquetage appli est installé. Sans
le grep, liste tous les paquetages ;
-L nom-application : liste les fichiers du paquetage nom-
application (s’il est installé) et leur emplacement ;
--unpack : permet de désarchiver mais de ne pas effectuer
l’opération de configuration du paquetage.
Gestion des packages avec DPKG
 La commande dpkg-reconfigure permet de reconfigurer un
paquetage déjà installé.

 Les options contrôlant le comportement de la commande dpkg


sont décrites dans le fichier /etc/dpkg/dpkg.cfg.
 La base de données des paquetages Debian se trouve dans
l’arborescence /var/lib/dpkg.
Gestion des packages avec APT
apt-get
 Le système de gestion de paquetages Debian est doté d'un
autre outil de gestion avancé appelé APT (Advanced Package
Tool).

 APT utilise toujours la commande dpkg mais ajoute des


fonctionnalités supplémentaires : la définition de la source
des applications à installer (disques locaux, cdrom ou sur
Internet par le protocole HTTP ou FTP) et la gestion des
dépendances.

 La définition des sources des applications à installer


s’effectue dans le fichier /etc/apt/sources.list.
Gestion des packages avec APT

 apt-get se connecte à tous les sites indiqués dans /etc/apt/sources.list, et


recherche la liste des programmes disponibles.
 Les options de base de la commande apt sont :
apt-get install nom-paquetage : installe le paquetage nom paquetage ;
apt-get remove nom-paquetage : désinstalle le paquetage nom paquetage ;
apt-get --purge remove nom-paquetage : désinstalle nom paquetage et ses
fichiers de configuration ;
apt-get install nom-paquetage1 nom-paquetage2- : installe Nom-paquetage1 et
nom-paquetage2 ;
Installation depuis le code source

 La première et la plus ancienne méthode d’installation


d’application sur un SE Linux est l’installation en utilisant les
sources des programmes ,
 Les sources sont composées d’un ou plusieurs fichiers archivés
et compressés , leurs forme est souvent :
Nom-du-programme-et-sa-version.tar.gz

 La première étape de l’installation consiste alors à la


décompression puis au désarchivage du fichier source
 La commande de décompression dépend de l’outil de
compression avec lequel la compression a été effectuée
Installation depuis le code source

Outils de compression Commande de décompression Extension du


fichier
compress uncompress .Z
gzip gunzip .gz
bzip bunzip .bz
bzip2 bunzip2 .bz2

Exemple : gunzip nom-du-programme.tar.gz


Installation depuis le code source

 Une fois décompressé, le programme peut être désarchivé


 L’outil d’archivage/désarchivage classique des systèmes Linux
s’appelle tar (tape archive).
 Tar est a la fois une commande d’archivage et de désarchivage
Les option principales de tar sont :
 -c : pour créer l’archive;
 -x : pour désarchiver;
 -f : pour indiquer un fichier;
 -v : pour donner des indications sur le déroulement du programme

Exemple : tar –xvf nom-du-programme.tar


Installation depuis le code source

 Les versions récentes de la commande tar permettent la


décompression et le désarchivage avec une seule commande
avec les options supplémentaires suivantes:
 -z : pour la compression a partir de gzip;
 -j : pour la compression a partir de bzip2.

Exemples:
tar -xzvf nom-du-programme.tar.gz
tar -xjvf nom-du-programme.tar.bz2
Installation depuis le code source

 L’effet des commandes précédentes et la création d’un


répertoire portant le nom du logiciel. Accéder au répertoire
créé.
cd NomLogiciel-Version
 Ce répertoire contient les code source, librairie,
documentation et autres choses. Il est recommandé de
toujours lire les deux fichiers README et INSTALL de ce
répertoire. Ils contiennent des indications et instruction sur le
logiciel et les options d’installation.
Installation depuis le code source
2- Lancer le script de configuration
./configure
 Ce script permet de paramétrer le logiciel qu’on souhaite installer et de
préciser les différentes options. Il faut voir le fichier INSTALL pour
connaître les différentes options disponibles. Le résultat de cette
commande et la création d’un fichier Makefile contenant les différents
choix réalisés.
3- Lancer la compilation du logiciel
make
 La commande permet de compiler le logiciel selon les choix spécifiés dans
le fichier Makefile.
4- Lancer l’installation
make install
 Une fois la compilation terminer sans problèmes, cette commande permet
l’installation des binaires générés par la phase de compilation.

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