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Linux
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Présentation de GNU/Linux
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Qu’est ce que le mouvement GNU?
GNU est un système d'exploitation de type Unix. Cela signifie qu'il s'agit d'un
ensemble de nombreux programmes : applications, bibliothèques, outils de
développement, même des jeux.
Le nom « GNU » est un acronyme récursif pour « GNU's Not Unix ». « GNU » se
prononce gnou, avec un g dur.
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Qu’est ce qu’un logiciel libre?
Un logiciel libre est un logiciel que les utilisateurs sont libres d'exécuter, de
copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer.
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Qu’est ce qu’une distribution?
Les distributions rassemblent les composants d'un système dans un ensemble cohérent et stable dont
l'installation, l'utilisation et la maintenance sont facilitées. Elles comprennent donc le plus souvent un
logiciel d'installation et des outils de configuration. Il existe de nombreuses distributions, chacune ayant
ses particularités : certaines sont dédiées à un usage spécifique (pare-feu, routeur, grappe de calcul...),
d'autres à un matériel spécifique.
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Qu’est ce qu’une distribution Linux?
Une distribution Linux est un ensemble cohérent de logiciels rassemblant un
système d'exploitation composé d'un noyau Linux et d'applications, la plupart
étant des logiciels libres. On peut aussi utiliser la dénomination distribution
GNU/Linux pour les distributions rassemblant des logiciels du projet GNU.
Les distributions généralistes les plus connues sont Debian, Gentoo, Mandriva
(anciennement Mandrake), Red Hat/Fedora, Slackware, Novell SuSE, Ubuntu.
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Quelle distribution choisir?
Le choix d’une distribution dépend de plusieurs critères:
Le coût
La compatibilité matérielle
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Quelle distribution choisir?
Distributions ‘Grand Public’:
Ces distributions proposent dans leur suite logicielle la plupart des outils qu’un utilisateur est en droit de
trouver sur son poste de travail en réseau ou sur sa machine personnelle.
Fedora
OpenSUSE
Ubunto
Distributions ‘mobiles’:
Ces distributions sont dotées d’une procédure très avancée de détection et de configuration
automatiques des matériels. Leur changement en mémoire vive se fait en démarrant le PC à partir du CD-
Rom (il existe des distributions amorçables à partir d’une clé USB).
KNOPPIX
Ubunto 11
Quelle distribution choisir?
Distributions ‘Professionnelles’:
Une stabilité accrue en ne proposant que des applications robustes et éprouvées dans leur suite
logicielle;
Une durée de vie plus importante avec un support de l’éditeur disponible plus longtemps (mises à jour
logicielles et corrections de bogues);
Un service de support technique commercialisé avec certaines d’entre elles;
Une spécialisation dans certains domaines Internet (hébergement de site Web, pare-feu, serveur de
messagerie électronique, outils de travail collaboratifs, gestion de parcs informatiques…).
Les distributions professionnelles les plus répandues sont les suivantes:
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Un système d’exploitation multiplateforme
Linux est disponible sur plusieurs types de machines ou architecture de
processeur. Ainsi, on va pouvoir trouver Linux sur une machine de type P.C. tel
que vous connaissez et que vous utilisez certainement, mais aussi sur les
Macintosh, ou encore sur les super calculateurs.
Voici les différentes architectures sur lesquels nous allons pouvoir installer notre
Linux :
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Un système d’exploitation multiplateforme
Linux est disponible sur plusieurs types de machines ou architecture de
processeur. Ainsi, on va pouvoir trouver Linux sur une machine de type P.C. tel
que vous connaissez et que vous utilisez certainement, mais aussi sur les
Macintosh, ou encore sur les super calculateurs.
Voici les différentes architectures sur lesquels nous allons pouvoir installer notre
Linux :
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Installation de Ubunto
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Pourquoi le choix de Ubunto
Ubuntu a su, à l’inverse de ses concurrents (qui sont Fedora, Mandriva, OpenSUSE,
PCLinuxOS ou MEPIS Linux), apporter :
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Organisation du Filesystem (fs)
/bin
contient les fichiers binaires exécutables. 19
Organisation du Filesystem (fs)
/boot
contient les fichiers nécessaires au démarrage. 20
Organisation du Filesystem (fs)
/cdrom
lien vers le répertoire /media/cdrom. 21
Organisation du Filesystem (fs)
/dev
contient les fichiers spéciaux descripteurs de périphériques. 22
Organisation du Filesystem (fs)
/etc
contient les fichiers de configuration utilisés par les programmes. 23
Organisation du Filesystem (fs)
/home
contient les données propres à chaque utilisateur du type /home/nom_utilisateur.
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Organisation du Filesystem (fs)
/lib
contient les bibliothèques du système et des binaires. 25
Organisation du Filesystem (fs)
/media
répertoire de montage des périphériques temporaires comme le CDRom, 26
/mnt
répertoire ayant autrefois le rôle de /media, sert maintenant d’espace de montage
27 de test pour l’administrate
Organisation du Filesystem (fs)
/proc
interface contenant un système de fichiers virtuel pour les informations sur le noyau
28 et les processus.
Organisation du Filesystem (fs)
/root
répertoire spécifique et séparé de l’administrateur. 29
Organisation du Filesystem (fs)
/sbin
contient les fichiers binaires exécutables plus spécialement pour l’administrateur.
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Organisation du Filesystem (fs)
/tmp
espace de stockage des fichiers temporaires. 31
Organisation du Filesystem (fs)
/usr
contient les données statiques exploitées par les utilisateurs : sources, exécutables,
32 documentation, bibliothèq
etc.
Organisation du Filesystem (fs)
/var
contient des fichiers à variables comme par exemple les journaux, les bases de données...
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Chapitre 2: Commandes de base et
manipulation des fichiers
Documentation
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Connexion et premières commandes
Consoles et terminaux Linux
Les termes ‘console’ et ‘terminal’ sont employés pour définir l’ensemble de périphériques
permettant à l’utilisateur d’interagir avec le système; cet ensemble est généralement composé d’un
écran, d’un clavier et d’une souris.
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Connexion et premières commandes
Invite shell
Une fois connecté à un terminal texte, un programme nommé shell est lancé automatiquement. Il
permet de saisir les commandes que nous évoquerons plus loin.
Le shell indique qu’il est en attente d’une instruction en présentant une invite (ou prompt) en début
de ligne.
Selon la distribution Linux, cette invite peut prendre plusieurs aspects.
$: indique que l’utilisateur actuel connecté est un utilisateur quelconque sans droits particuliers.
#: indique que l’administrateur est connecté et possède tous les droits nécessaires à la configuration
et maintenance du système.
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Connexion et premières commandes
Syntaxe des commandes:
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Documentation
La commande man:
"man" est une commande disponible sur les systèmes d'exploitation de
type Unix. Elle permet de visionner les contenus d'une documentation
formatée pour être exploitable par man ; à l'origine, elle sert à accéder
aux manuels des commandes d'un shell Unix et à la description des
fonctions du langage C.
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Documentation
/etc/man.config:
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Documentation
Commande info:
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Documentation
HOWTO
Les HOWTOs Linux sont des documents complets qui expliquent en détail
comment configurer ou installer certaines parties d'un système sous
Linux. Associés aux MANs Linux, ils représentent une source de
documentation Linux relativement importante.
Ils sont généralement créés dans le but d'aider les moins expérimentés.
Ainsi, dans une volonté de simplification, ils mettent de côté certains
détails réservés aux experts mais certains constituent, tout de même, de
réels "trésors documentaires".
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Documentation
/usr/share/doc:
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Manipulation des fichiers
Description et syntaxe:
Après avoir vu comment étaient organisés les fichiers sous Linux, nous
allons apprendre à les manipuler !
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Manipulation des fichiers
Syntaxe:
La syntaxe générale d’une commande Unix est la suivante:
nom [-options] [argument1...]
• nom est le nom de la commande;
• options représente une ou plusieurs options;
argument1 est le premier argument.
• Les options sont composées d’un seul caractère suivant un tiret.
• Il est parfois possible d’accoler plusieurs options (donc, plusieurs caractères)
Par exemple, -asli pour les options -a -s -l -i.
• Si l’option demande un paramètre, il est séparé par un espace comme dans -o
fichier.
• Les crochets désignent un élément facultatif, ils ne doivent donc pas être tapés.
• Les points de suspension indiquent la possibilité de répéter un élément
Par exemple, ls /etc /usr pour plusieurs arguments.
• Dans une commande, chaque mot est séparé des autres par un espace ou une
tabulation.
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Droits d’accès aux fichiers
Nous avons vu que la commande ls –l affiche toujours en début de ligne une représentation
symbolique des droits utilisateurs sur fichier(s) ou répertoire(s).
Exemple: -rwxr-xr-x
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Lecture des permissions des fichiers
Caractéristiques
Représentation symbolique de dix caractères: Du 2ème au 10ème caractère:
- rwx r-x r-x Association des caractères: r, w ou x
1 234 567 8910 2 à 4: Droits de l’utilisateur ou propriétaire
« s »: Socket
« p »: Pipe
« c »: fichier périphérique à caractère
« l »: lien symbolique
« - »: fichier
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Changement des propriétaires d’un fichier
Commande
Chown user fichier(s)
Chown user.group fichier(s)
Chown user
NB: Cette commande ne peut être utilisée par un autre utilisateur à part le « root »
Chgrp groupe fichier
NB: Tous les utilisateurs appartenant au groupe de fichier peuvent changer le groupe
d’appartenance du fichier
L’option –R permet de changer l’appartenance à tout un répertoire.
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La commande « chmod »
La commande chmod (change mode, change le "mode" des fichiers) peut s'écrire de plusieurs façons
équivalentes. L'attribut droits permet de calculer les nouvelles permissions.
Celles-ci peuvent s'obtenir de façon relative, par ajout ou retrait par rapports aux droits existants ou
bien de façon absolue, en fixant les nouveaux droits (qui remplacent les anciens).
Ajout, retrait ou fixation des permissions
Pour chaque fichier, on désigne par :
u, g et o les 3 catégories d'utilisateurs (user, group, other) plus a (=all) désignant tous
r,w,x les 3 attributs de ce fichier pour chaque catégorie.
+ - = l'action d'ajouter, de retirer ou de fixer un droit s'appliquant à une catégorie
les changements sont alors de la forme "qui comment quoi" notés : [u g o a] [+ - =] [r w x]
par exemple chmod u+x fichier signifie "ajouter le droit d'exécution au propriétaire du fichier"
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La commande « chmod »
Notation relative (aux droits existants)
chmod [-R] <action-droits> fichiers
L'option -R (récursif) permet de modifier les permissions de tous les sous-répertoires.
exemple : chmod [-R] go-rwx /home/toto enlève tous les permissions d'accès des fichiers du rép.
personnel de toto (et des sous-rép.), à tous sauf au propriétaire, c'est-à-dire toto.
Notation absolue
Pour chaque groupe, elle permet de fixer les nouveaux droits qui remplacent les anciens. Si une
catégorie n'est pas présente, ses anciens droits s'appliquent.
chmod u=rwx,g=rw,o=r fichiers remplace les permissions précédentes des fichiers, en les fixant à -
rwxrw-r--
Attention : aucun espace dans la liste des droits, pas même autour des éventuelles virgules
chmod u=rwx,g=r fichiers fixe les permissions à -rwxr--??? en ne changeant pas les permissions
précédentes du groupe other
chmod u=rwx,g=r,o= fichiers fixe les permissions à -rwxr-----
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La commande « chmod »
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Gestion des packages RPM
- Preparing...############################ [100%]
package NomDuLogiciel-1.0-2 is already installed
Gestion des packages RPM
Installation des paquetages rpm
Exemples:
tar -xzvf nom-du-programme.tar.gz
tar -xjvf nom-du-programme.tar.bz2
Installation depuis le code source