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Chapitre 1 :

INTRODUCTION
A
GNU/LINUX
Par Cyrille MBIA
CONTENU
01. C’est quoi un SE ? 04. Définitions

Rôle & Branches et


02. Fonctionnement 05. standards

Généralités sur
03. Linux 06. Architecture
CONTENU
Installation et prise
07. Distributions Linux 10. en main

Environnement de
08. bureau
Travaux Pratiques
Accès à un env. De
09. bureau
01.
C’est quoi un
SE ?
Qu’est-ce qu’un Système d’Exploitation ?

Un système d'exploitation, ou OS pour Operating System, définit un ensemble de programmes


chargés d'établir une relation entre les différentes ressources matérielles, les applications et
l'utilisateur.
02.
Rôle
&
Fonctionnement
Rôle & fonctionnement d’un OS ?

Gérer le processeur : c'est-à-dire gérer l'allocation du processeur entre les différentes


applications grâce à un algorithme d'ordonnancement.

Gérer la mémoire : c'est-à-dire gérer l'espace mémoire alloué à chaque application et, le cas
échéant, à chaque usager.
En cas d'insuffisance de mémoire physique (RAM), le système d'exploitation peut créer une zone
mémoire sur le disque dur, appelée mémoire virtuelle.
Rôle & fonctionnement d’un OS ?

Gérer les entrées/sorties : c'est-à-dire gérer l'accès des programmes aux ressources matérielles
par l'intermédiaire des pilotes.

Gérer l'exécution des applications : c'est-à-dire s'assurer de la bonne exécution des applications
en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement, mais aussi permettre de
tuer une application ne répondant plus correctement, par exemple.
Rôle & fonctionnement d’un OS ?

Gérer les fichiers : c'est-à-dire gérer la lecture et l'écriture dans le système de fichiers et les
droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.
03.
Généralités sur
Linux
C’est quoi GNU ?

GNU signifie GNU's not Unix, c'est-à-dire « GNU n'est pas Unix ». Ce nom est souvent considéré
comme le premier acronyme récursif (un acronyme dans lequel l'une des lettres désigne
l'acronyme lui-même).

Le projet GNU est une initiative de collaboration pour le développement du logiciel libre, lancée
par Richard Stallman en 1978 au MIT.
C’est quoi Linux ?

Le noyau Linux est un noyau de système d'exploitation de type UNIX. Il est utilisé dans plusieurs
systèmes d'exploitation dont notamment GNU/Linux (couramment appelé « Linux ») et Android.
C’est quoi GNU/Linux ?

GNU/Linux est un système d'exploitation, c'est-à-dire, un ensemble de programmes qui permet


d'agir sur la machine et de lancer d'autres programmes.
Histoire de Linux
L’histoire de Linux a commencé en 1991 par un homme de nationalité finlandaise nommé Linus
Torvalds. Un jeune Linus Torvalds, précisément lorsqu’il était étudiant, a commencé à partager
le code source du noyau Linux via Internet de la taille d’une disquette.
À cette époque, il n’aurait jamais pensé que ce qu’il faisait donnerait naissance à une entreprise
inestimable à l’avenir. Young Linus n’a également jamais pensé que le système d’exploitation
Linux serait le système d’exploitation le plus prometteur. Ce fut le début de l’histoire et du
développement de Linux.
Ce dernier système d’exploitation Linux peut également être intégré dans des serveurs, des
tablettes PC, des ordinateurs de bureau, des téléphones portables, des PDA, des GPS, des
voitures, des robots et même des avions fabriqués par la NASA.
C’est quoi GNU ?

L'objectif initial du projet GNU était la création d'un système d'exploitation libre. Dans un
contexte informatique, la notion de liberté ne va pas nécessairement de pair avec celle de
gratuité. Il s'agit simplement de permettre à toute personne volontaire d'exécuter, de copier, de
distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. La licence publique générale GNU (GNU
General Public License), souvent abrégée en GNU GPL (ou seulement GPL), fixe les conditions
légales de copie, de modification et de distribution des logiciels libres.
Définitions de
04. quelques termes
de la
communauté
libre
GPL (General Public License) : Est une licence qui fixe les conditions légales de distribution d'un
logiciel libre du projet GNU.

UNIX : Unix, officiellement UNIX, est une famille de systèmes d'exploitation multitâche et multi-
utilisateur dérivé du Unix d'origine créé par AT&T.

POSIX : Portable Operating System Interface.

Unics : Uniplexed Information and Computing Service.

BSD : La Berkeley Software Distribution ou BSD, « collection de logiciels de Berkeley » en français,


est un système d'exploitation dérivé d’Unix et originaire de l’université de Californie à Berkeley.
FSF : La Free Software Foundation (FSF) (« Fondation pour le logiciel libre »), est une organisation
américaine à but non lucratif fondée par Richard Stallman le 4 octobre 1985, dont la mission 1 est
la promotion du logiciel libre et la défense des utilisateurs. Mission 2 Financement du projet GNU/
lINUX.

Logiciel Libre : Logiciel libre » désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. En
gros, cela veut dire que les utilisateurs ont la liberté d'exécuter, copier, distribuer, étudier,
modifier et améliorer ces logiciels.

Open Source : À l'origine, l'expression « Open Source » faisait référence aux logiciels Open Source.
Un logiciel Open Source est un code conçu pour être accessible au public : n'importe qui peut voir,
modifier et distribuer le code à sa convenance.
05.
Les branches et
standards d’Unix
Les branches Unix
Les implémentations Unix contemporaines sont soit open-source (c'est-à-dire libres de
téléchargement, d'utilisation ou de modification) soit de source fermée (c'est-à-dire des fichiers
binaires propriétaires non soumis à la modification de l'utilisateur). Voici les principales variantes
d'Unix:
Les branches Unix
Les implémentations Unix contemporaines sont soit open-source (c'est-à-dire libres de
téléchargement, d'utilisation ou de modification) soit de source fermée (c'est-à-dire des
fichiers binaires propriétaires non soumis à la modification de l'utilisateur). Voici les
principales variantes d'Unix:

● Minix: Un projet open source de type Unix, rarement utilisé par les particuliers.
● Linux: Une initiative open-source pour apporter un environnement de type Unix à la
fois au bureau et au serveur. Linux est populaire auprès des amateurs d'ordinateurs
à la maison.
● Mac OS X: Le système d'exploitation de bureau Apple.
● BSD (FreeBSD, DragonflyBSD, NetBSD, OpenBSD): Une branche des premières
spécifications Unix, suivant les principes de conception de Berkeley Software
Distribution.
Les branches Unix

● AIX: Une série d'environnements d'exploitation basés sur Unix développés par IBM
pour ses serveurs.
● Solaris: Un système d'exploitation serveur propriétaire basé sur Unix et développé
par Sun Microsystems.
● OpenSolaris: Une variante open-source de Solaris.
● HP-UX: Une série d'environnements d'exploitation basés sur Unix développés par HP
pour ses serveurs.
● Openserver: Basé sur FreeBSD et un système d'exploitation fermé. Il appartient
maintenant à Xinuos. Anciennement connu sous le nom de SCO UNIX, il a été
développé par Santa Cruz Operation. SCO a acquis les droits sur le système
d'exploitation UnixWare, dont certaines parties sont devenues une partie
d'OpenServer.
Standards d’Unix
Unix fait partie des systèmes d’exploitation les plus anciens. Depuis sa création, il s’est développé pour
former une grande famille de systèmes d’exploitation avec de nombreuses variantes.

Familles UNIX Ramifications / dérivés

Dérivés UNIX AT&T/ligne Système V AIX (IBM ; certifié en tant qu’UNIX 98 et 03)

HP-UX (Hewlett Packard ; certifié en tant qu’UNIX 95 et 03)

Oracle Solaris (Oracle ; certifié en tant qu’UNIX 95, 98, 03 et V7)

Gamme BSD FreeBSD (il existe différentes distributions et différents dérivés)

(BSD = Berkeley Software NetBSD (il existe différentes distributions et différents dérivés)
Distribution)
OpenBSD (il existe différentes distributions et différents dérivés)
06.

Architecture Linux
En résumé, un système GNU/Linux est structuré de la manière suivante :

Le noyau Linux ;

Les programmes en ligne de commande et le shell ;

Le serveur XWindow ;

Le gestionnaire de fenêtres et le gestionnaire de bureau ;

Les applications XWindow.


La figure suivante vous présente comment ces différentes couches logicielles s'agencent les unes
par rapport aux autres.
Cette architecture est, comme on peut le voir, très avantageuse :
les systèmes Unix, donc Linux, sont très structurés, donc plus simples à utiliser, à configurer, à
maintenir et à développer ;
ils sont très stables, car les composants de haut niveau n'interfèrent pas sur les composants de
bas niveau ;
ils sont faciles à personnaliser, puisque l'utilisateur a le choix des outils à chaque niveau ; Linux a
de plus la particularité d'être parfaitement modifiable, puisque si l'on sait programmer, on peut
personnaliser les composants du système ou en rajouter à tous les niveaux ;
et il n'est pas propriétaire, c'est-à-dire que l'on n'est pas dépendant d'un éditeur de logiciel pour
résoudre un problème donné.
En bref, c'est la voie de la vérité.
Multitâche : Un système d’exploitation est multitâche s’il permet d’exécuter, de façon simultanée,
plusieurs programmes informatiques.

Multi-utilisateur : Un système multi-utilisateur est conçu pour que plusieurs utilisateurs puissent
profiter des mêmes ressources simultanément.

Multi-plateforme : Un logiciel multiplateforme est un logiciel conçu pour fonctionner sur plusieurs
plateformes informatiques.
Multi-processeur : Ordinateur doté de plusieurs processeurs.
07.
Quelques distributions
Linux
Il existe une plusieurs dizaines de systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux appelées «
distributions Linux ». Certaines, très spécialisées, sont optimisées pour un matériel en particulier,
tandis que d’autres sont pensées pour être utilisées par un public particulier, comme les enfants.
Voici un petit tour d’horizon de quelques-unes des distributions Linux les plus populaires.

Bebian : Créée en 1993, Debian est l’une des plus anciennes « distro » en activité.
La stabilité de Debian lui vaut un grand nombre de distributions dérivées. Par défaut, la totalité
des logiciels sont Open source. L’installation de logiciels ou pilotes « non-libres » est toujours
possible mais un peu compliquée, ce qui peut rebuter les débutants.
Ubuntu : De toutes les distributions Linux grand public, Ubuntu est la plus connue. Portée par la
société Canonical, cette « distro » lancée en 2004 est basée sur Debian.
Ubuntu représente un point d’entrée idéal pour débuter sous Linux, tant tout est rendu le plus
simple possible.
Là aussi, il existe de nombreuses distributions dérivées qui proposent d’autres expériences,
comme Kubuntu ou Lubuntu.
Fedora : Grâce à l’appui de sa communauté et de la société Red Hat, Fedora bénéficie d’un cycle
de développement très court. Cette distribution s’oriente vers les développements les plus
récents du monde GNU/Linux.
Fedora propose plusieurs versions dédiées à divers usages : productivité, développement…
Toutes ses versions, simples à prendre en main, mettent en avant les dernières avancées de
Linux.
Centos : Community Enterprise Operating System, en abrégé CentOS, est une distribution Linux
qui est disponible depuis mai 2004. Ce projet open source porté par une grande communauté de
développeurs est basé sur les paquets source de Red Hat Entreprise Linux (RHEL), une
distribution commerciale qui ne peut être utilisée qu’en combinaison avec des contrats de
support payants.
Rhel : Red Hat Enterprise Linux est une distribution Linux produite par Red Hat et orientée vers le
marché commercial et les serveurs d'entreprise.
Kali : Kali Linux est une distribution Linux open source basée sur Debian, orientée vers diverses
tâches de sécurité de l'information, telles que les tests d'intrusion, la recherche en sécurité,
l'informatique judiciaire et l'ingénierie inverse.
08.
Environnement de
bureau
XFCE : XFCE est compatible avec une large gamme de distributions Linux. Xfce n'offre pas de
modifications sophistiquées, mais c'est l'environnement de bureau le plus axé sur les
performances. Il s'agit d'un environnement de bureau compact avec une interface utilisateur
complète. XFCE peut être installé sur une variété de systèmes UNIX. Il a été rapporté qu'il
compile sur Ubuntu, NetBSD, Solaris, Cygwin, OpenBSD et macOS X, ainsi que sur les
architectures x86, PPC, Sparc et Alpha.
GNOME : GNOME (GNU Network Object Model Environment) est une initiative de logiciel libre et
open source qui vise à créer des programmes indépendants du réseau basés sur des
technologies open source. Actuellement, GNOME est l'environnement de bureau Linux le plus
utilisé.
KDE Plasma : Après GNOME, l'environnement de bureau Linux le plus utilisé est KDE Plasma. Cet
environnement de bureau KDE Plasma est livré avec divers outils et services pour répondre à
presque toutes les demandes. Il comprend des applications comme Dolphin, le gestionnaire de
système de fichiers par défaut et le plus puissant, et KGeoTag, un programme de géolocalisation
de photos. Il comporte des icônes d'oxygène par défaut, qui ont une apparence agréable qui
ressemble à des choses réelles.
Cinnamon : Il s'agit d'un environnement de bureau stable et fiable qui fonctionne sur tous les
principaux systèmes d'exploitation et distributions Linux comme Debian GNU/Linux, Ubuntu LTS,
Artix et Manjaro Linux. Cinnamon est convivial et adaptable. Vous pouvez le personnaliser avec
peu d'effort.
09.
Accès à un
environnement de
bureau
Démarrage d’un SE GNU/Linux
Vous vous êtes toujours demandé ce qu'il se passait sur un système Linux une fois que vous avez
appuyé sur le bouton « Power » de votre ordinateur ?

Cette partie a pour but de vulgariser simplement le processus de démarrage d'un système Linux.
Le démarrage d'un système Linux se fait en 6 étapes. Donc, avant que la fenêtre d'identification
apparaisse, 6 processus s'exécutent à tour de rôle.
Shématiquement :
1ère étape : le BIOS
BIOS = Basic Input/Output system : système élémentaire d'entrée/sortie. C'est un ensemble de
fonctions contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d'un ordinateur lui permettant
d'effectuer des opérations élémentaires lors de sa mise sous tension.
* Exécute des opérations de vérification de l'intégrité du système.
* Cherche, charge et exécute le programme d'amorçage.
* Il cherche le programme d'amorçage sur un disque dur, une disquette, un CD-Rom ou une clé
USB.
Une fois le programme d'amorçage trouvé et chargé en mémoire, le BIOS lui donne le contrôle.
Simplement, le BIOS exécute la MBR.
2e étape : la MBR
* MBR = Master Boot Record : la zone amorce.
* C'est le premier secteur adressable d'un disque dur. Le plus souvent appelé /dev/hda ou /dev/sda.
* La taille de cette zone est de 512 bits au maximum. Elle contient :
- le programme d'amorçage se trouve dans les 446 premier bits.
- la table des partitions (les 4 partitions primaires) du disque dur sur les 64 bits suivants.
- vérification de la validité du MBR dans les 2 derniers bits.
* Il contient une routine d'amorçage dont le but est de charger le système d'exploitation (ou le « boot loader »/chargeur
d'amorçage s'il existe - GRUB ou LiLo) présent sur la partition active.
* Simplement, le MBR exécute le programme d'amorçage GRUB.
3e étape : le GRUB
* GRUB = Grand Unified Bootloader : un programme d'amorçage de micro-ordinateur.
* Lorsque le micro-ordinateur héberge plusieurs systèmes (on parle alors de multi-amorçage), il permet à l'utilisateur de
choisir quel système démarrer.
* Il présente une interface qui permet à l'utilisateur de choisir quel système d'exploitation démarrer.
* Si vous avez plus d'un noyau installé sur votre système, il est possible de sélectionner celui que vous voulez exécuter.
* Il connaît le système de fichiers (ext3, ext4, Btrfs, etc.) utilisé sur le système.
* Simplement, GRUB charge et exécute le noyau sélectionné et l'image initrd (image d'un système minimal initialisé au
démarrage du système = Initial Ram Disk).
4e étape : le noyau
* Monte le système de fichiers racine (« root »). Donc, relie une partition ou un périphérique à un répertoire, répertoire
par lequel les données présentes sur la partition ou le périphérique sont accessibles.
* Le noyau charge et exécute le programme /sbin/init.
* Comme le programme init est le premier programme a être exécuté par le noyau Linux, il porte le PID (ID du
processus) numéro 1.
* Le initrd permet ainsi d'avoir un système minimal pouvant ensuite charger le système de fichier principal ou bien des
systèmes sans disques. Il peut être instable d'avoir "en dur" dans le kernel tous les drivers de disques. Pour éviter cela,
les distributions compilent un kernel minimal avec les options de bases puis chargent les modules obligatoires
nécessaires contenus dans l'archive de l'initrd.
5e étape : init
* Il consulte le fichier /etc/inittab pour décider quel niveau d'exécution démarrer.
* Les niveaux d'exécution sont :
0 - Arrêt
1- Mode mono-utilisateur
2 - Mode multi-utilisateur sans serveur applicatif
3 - Mode multi-utilisateur avec serveur applicatif
4 - Inutilisé ou X11 -> interface graphique selon la distribution
5 - X11 -> interface graphique selon la distribution
6 - Redémarrage
* Init identifie le niveau d'exécution dans le fichier /etc/inittab et l'utilise pour charger les programmes associés au
niveau.
* En général, une distribution Linux fonctionne sur le niveau 5 ou 3.
6e étape : Runlevel
Lorsque votre système Linux démarre, vous apercevez (en appuyant sur la touche <ESC> afin de voir la version «
verbeuse » du démarrage) divers services qui sont chargés. Ce sont les programmes du niveau d'exécution sur lequel
votre système fonctionne qui sont chargés à partir du répertoire représentant le niveau d'exécution du système.

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