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POESIES CE2/CM1

Bien être

Courir contre le vent


Ressentir une brise sur mon visage
Les sportifs Mon cœur battant à mille temps

Anaïs fait du tennis Défiant tous les âges

Chloé de la course à pied


Nager à contre-courant
Alec joue aux échecs Les muscles se battant contre les marées
Anton au badminton Avancer petit à petit mais sûrement
Pour enfin arriver
Juliette s'entraîne au basket
Léon à la natation Pédaler dans les montées

Florence pratique la danse Se dandiner sur cette bicyclette

Pierrot le judo La montagne sacrée


Te fait perdre la tête
Mais Théo a mal au dos
Valentin ne fait rien Le sport est éprouvant
Mais à plusieurs c’est enivrant
Et Clément reste sur le banc
S’encourager à chaque moment
Marine Dézé Et s’amuser comme des enfants
Pour oublier nos soucis un instant

Davlieb
Le ballon Si j’avais une bicyclette

La nuit tombe. Si j’avais une bicyclette,


De doux lampions s'allument. J’irais dès le soleil levant,
La plage est lisse comme un œuf. Par les routes blanches et nettes
L'enfant étrenne un ballon neuf J’irais plus vite que le vent.
Et le fait monter vers la lune. Si j’avais une automobile,
La lune tombe Je roulerais au clair matin,
Et le ballon s'allume. Je roulerais de ville en ville
C'est toujours extraordinaire Jusqu’aux murailles de Pékin.
Que le spectacle d'un enfant
Ernest Perochon
A ras de digue, à la lisière
D'un monde où s'engloutit le temps,
En train de jouer comme si
C'était une affaire d'État,
Mon vélo est blanc
Tenant la lune entre ses doigts
Comme une médaille, un grigri Mon vélo est blanc
Comme s'il était innocent Ton vélo est rouge
Ou plus royal que l'Océan ! Je dors tout le temps
Tout le temps, tu bouges
Catherine Paysan
En roulant, roulant
De Nantes à Carouges

J’ai chevauché un vélo Sur mon vélo blanc


Sur ton vélo rouge
Il n’avait ni robe ni queue
En arrivant le soir
Ni quatre pattes mon grand vélo bleu
Rouge et blanc
Il dormait il m’attendait sagement
Seront tout noirs !
Dans le garage de mes parents
Il veillait pour Noël avec d’autres cadeaux Anne Sylvestre

Ce fut un vrai rodéo


La première ascension de mon vélo
Et de finir dans le décor
Certaines nuits j’en rêve encore

Sophie Braganti
Le lièvre et la tortue

Promenade à vélo
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
Me promener à vélo,
" Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Le matin tôt.
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger : Respirer l'air frais
Ma commère, il vous faut purger Dès l'aube, me rend gaie.
Avec quatre grains d'ellébore. Moments de liberté,
- Sage ou non, je parie encore. "
Parmi les fleurs rosées.
Ainsi fut fait ; et de tous deux
Roulant à toute allure,
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire, Le vent en pleine figure.
Ni de quel juge l'on convint. J'ai ce sentiment infini
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire. D'être en paix avec la vie
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Et surtout avec moi-même,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Oubliant toutes mes peines.
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Grâce au chant des oiseaux,
Pour dormir, et pour écouter A l'odeur des coquelicots.
D'où vient le vent, il laisse la tortue Enfin le temps de regarder,
Aller son train de sénateur.
Enfin le temps de respirer,
Elle part, elle s'évertue,
Enfin le temps de rire,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire, Enfin le temps de vivre.
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur Florence Levardon
De partir tard.
Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure.
A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
" Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?

Jean de la Fontaine
Une année qui va compter Paris en vélo

En 1924, notre pays accueillait les Jeux Olympiques A Clichy


100 ans plus tard, notre belle ville de Paris Sur un vélo gris
A souhaité de nouveau relever le défi. A Maubert
Le monde entier espère que ce sera épique. Sur un vélo vert
A Saint Leu
Durant 17 jours, du 26 juillet au 11 août,
Sur un vélo bleu
10 500 athlètes vont devoir s’affronter.
A Montrouge
Avec pas moins de 32 sports représentés,
Sur un vélo rouge
Il y en aura sans nul doute pour tous les goûts.
A Clamart
Quelle nation remportera le plus de médailles ? Sur un vélo noir
Etats-Unis, Chine, Grande Bretagne ou France ? A Cachan
Une chose est sûre, ce sera une sacrée bataille ! Sur un vélo blanc
Gare du Nord
Citius, altus, fortius, plus vite, plus haut, plus fort ;
Sur un vélo d'or
La devise adoptée par Pierre de Coubertin
Place Vendôme
Sera le mot d’ordre qui guidera tous les sports.
Sur un vélo jaune

Mais au final, n’oubliez pas Mesdames, Messieurs En cortège

Que : « L’important c’est de participer ». Sur un vélo beige


Mais à saint Germain-de-Prés
Maîtresse Kristine J'y vais à pied.

Jacques Charpentreau
Vive les jeux olympiques ! De Sydney à Moscou,
On regarde de partout,
Hercule, dit la légende, Célébrer les succès,
Huit siècles avant notre ère, Parfois avec excès.
Afin qu'il puisse l'entendre, Récompenser l'effort,
Créa pour Zeus son père, Dans le cadre du sport,
Un temple à Olympie Alors c'est magnifique,
Pour son éternité, Vive les jeux olympiques !
Le remerciant ainsi,
Ses travaux achevés. Concurrents valeureux,
Loyaux et chevaleresques,
Et de Rome à Athènes S'affrontent très nombreux,
En arrière nous ramène, Du monde entier ou presque.
Dans ces grandes cités, Les cercles enlacés
Berceaux d'humanité. De bleu, jaune, noir, vert, rouge,
Oublier océans, Sont symbole d'amitié
Unir les continents, Des athlètes qui bougent.
Dans un but pacifique,
C'est les jeux olympiques ! De Paris à Pékin,
De New York à Berlin,
Un beau jour, pas lointain, Le monde entier frémit,
C'est au siècle dernier, Oubliant les soucis.
Le baron Coubertin, Les sportifs épatants
Par la grâce fut touché. Reviendrons dans quatre ans
Citius, altius,fortius, Pour une période épique,
Plus vite, plus haut, plus fort, Vive les jeux olympiques !
Cette devise en plus
Fut appliquée aux sports. Dominique Simonet
Vite ! 2024 arrive
Teddy Riner au judo
L'année s'annonce sportive !
Ou Sergueï Bubka en saut
Javelot, ou bien escrime ? Pourrait bien les mettre KO.
La grande Athéna
Quant à Usain Bolt ou Carl Lewis
N'a pas encore fait son choix
C'est bien simple, ils ne courent pas, ils
Car dans les deux cas,
glissent !
Elle serait sublime !

Il ne faut pas oublier l'exploit


Hermès au grand marathon,
Réussi à 14 ans par Nadia !
Poséidon à la natation
Comaneci en gymnastique,
Et Artémis au tir à l'arc
En voilà une championne olympique !
Ce ne serait pas une arnaque ?

Toute autre participation Lors des jeux, rien n'est fait, rien n’est joué !
Au fameux Decathlon Pas besoin d'être un dieu
Pourrait paraître Ridicule Pour remporter les jeux
Face au grand Hercule ! A chacun de bien s'entraîner !
Il n'y a pas une épreuve qui lui fasse peur,
Chaque année, ils sont récompensés,
Qu'elles soient 10 ou même 12, il serait
D'avoir participé et tout donné.
vainqueur !
Leurs médailles, ils les ont bien méritées,
Face à tous ces dieux, Ces champions du monde entier !
Ils semblent déjà faits, ces jeux !
Maitresse Oriane
Et pourtant rien n'est joué !
Il suffit de s'entraîner !

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