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Si j’avais une bicylette ** Mon vélo est blanc *

Si j’avais une bicyclette, Mon vélo est blanc


J’irais dès le soleil levant, Ton vélo est rouge
Par les routes blanches et nettes Je dors tout le temps
Tout le temps, tu bouges
J’irais plus vite que le vent.
En roulant, roulant
de Nantes à Carouges
Sur mon vélo blanche
Si j’avais une automobile, Sur ton vélo rouge
Je roulerais au clair matin, En arrivant le soir
Je roulerais de ville en ville Rouge et blanc
Jusqu’aux murailles de Pékin. Seront tout noirs !

Ernest Perochon Anne Sylvestre

Si j’avais une bicylette ** Mon vélo est blanc *

Si j’avais une bicyclette, Mon vélo est blanc


J’irais dès le soleil levant, Ton vélo est rouge
Je dors tout le temps
Par les routes blanches et nettes
Tout le temps, tu bouges
J’irais plus vite que le vent.
En roulant, roulant
de Nantes à Carouges
Sur mon vélo blanche
Si j’avais une automobile, Sur ton vélo rouge
Je roulerais au clair matin, En arrivant le soir
Je roulerais de ville en ville Rouge et blanc
Jusqu’aux murailles de Pékin. Seront tout noirs !

Ernest Perochon Anne Sylvestre


Retour au calme **** Bien être ***

Passant dans la rue un dimanche à six heures, soudain, Courir contre le vent
Au bout d’un corridor fermé de vitres en losange, Ressentir une brise sur mon visage
On voit un torrent de soleil qui roule entre des branches
Et se pulvérise à travers les feuilles d’un jardin,
Mon cœur battant à mille temps
Avec des éclats palpitants au milieu du pavage Défiant tous les âges
Et des gouttes d’or — en suspens aux rayons d’un vélo. Nager à contre courant
C’est un grand vélo noir, de proportions parfaites, Les muscles se battant contre les marées
Qui touche à peine au mur. Il a la grâce d’une bête
Avancer petit à petit mais sûrement
En éveil dans sa fixité calme : c’est un oiseau.
La rue est vide. Le jardin continue en silence Pour enfin arriver
De déverser à flots ce feu vert et doré qui danse Pédaler dans les montées
Pieds nus, à petits pas légers sur le froid du carreau. Se dandiner sur cette bicyclette
Parfois un chien aboie ainsi qu’aux abords d’un village. La montagne sacrée
On pense à des murs écroulés, à des bois, des étangs.
Te fait perdre la tête
La bicyclette vibre alors, on dirait qu’elle entend.
Et voudrait-on s’en emparer, puisque rien ne l’entrave, Le sport est éprouvant
On devine qu’avant d’avoir effleuré le guidon Mais à plusieurs c’est enivrant
Éblouissant, on la verrait s’enlever d’un seul bond S’encourager à chaque moment
À travers le vitrage à demi noyé qui chancelle, Et s’amuser comme des enfants
Et lancer dans le feu du soir les grappes d’étincelles
Pour oublier nos soucis un instant
Qui font à présent de ses roues deux astres en fusion.

Davlieb
Jacques Réda
Promenade à vélo *** J’ai chevauché un vélo **
Me promener à vélo, Il n’avait ni robe ni queue
Le matin tôt. Ni quatre pattes mon grand vélo bleu
Respirer l'air frais Il dormait il m’attendait sagement
Dès l'aube, me rend gaie. Dans le garage de mes parents
Il veillait pour Noël avec d’autres cadeaux
Moments de liberté,
Parmi les fleurs rosées. Ce fut un vrai rodéo
Roulant à toute allure, La première ascension de mon vélo
Le vent en pleine figure. Et de finir dans le décor
Certaines nuits j’en rêve encore
J'ai ce sentiment infini
Sophie Braganti
D'être en paix avec la vie
Et surtout avec moi-même, J’ai chevauché un vélo **
Oubliant toutes mes peines. Il n’avait ni robe ni queue
Ni quatre pattes mon grand vélo bleu
Grâce au chant des oiseaux, Il dormait il m’attendait sagement
A l'odeur des coquelicots. Dans le garage de mes parents
Il veillait pour Noël avec d’autres cadeaux
Enfin le temps de regarder,
Enfin le temps de respirer, Ce fut un vrai rodéo
La première ascension de mon vélo
Enfin le temps de rire, Et de finir dans le décor
Enfin le temps de vivre. Certaines nuits j’en rêve encore

Sophie Braganti
Florence Levardon
Paris en vélo *
Les sportifs *
A Clichy Anaïs fait du tennis
Sur un vélo gris
A Maubert Chloé de la course à pied
Sur un vélo vert
A Saint Leu
Alec joue aux échecs
Sur un vélo bleu
A Montrouge Anton au badmington
Sur un vélo rouge
A Clamart
Sur un vélo noir Juliette s'entraîne au basket
A Cachan
Sur un vélo blanc Léon à la natation
Gare du Nord
Sur un vélo d'or
Place Vendôme Florence pratique la danse
Sur un vélo jaune
Pierrot le judo
En cortège
Sur un vélo beige
Mais à saint Germain-de-Prés
J'y vais à pied. Mais Théo a mal au dos

Valentin ne fait rien

Jacques Charpentreau
Et Clément reste sur le banc

Marine Dézé
DIFFICULTE THEME
 sport

Bien être

Courir contre le vent


Ressentir une brise sur mon visage
Mon cœur battant à mille temps
Défiant tous les âges

Nager à contre-courant
Les muscles se battant contre les marées
Avancer petit à petit mais sûrement
Pour enfin arriver

Pédaler dans les montées


Se dandiner sur cette bicyclette
La montagne sacrée
Te fait perdre la tête

Le sport est éprouvant


Mais à plusieurs c’est enivrant
S’encourager à chaque moment
Et s’amuser comme des enfants
Pour oublier nos soucis un instant

Davlieb
DIFFICULTE THEME
sport – animaux

fable

LE LIÈVRE ET LA TORTUE

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :


Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
" Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore. "
Ainsi fut fait ; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire.
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
" Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?
Jean de la Fontaine
DIFFICULTE THEME
sport

hiver

Le ski

Un garçon glissant sur ses skis disait :


« Ah ! Le ski, c’est exquis,
Je me demande bien ce qui
Est plus commode que le ski. »
Comme il filait à toute allure,
Un rocher se dressa soudain.
Ce fut la fin de l’aventure,
Il s’écria plein de dédain :
« Vraiment, je ne suis pas conquis,
Je n’ai bu ni vin, ni whisky
et cependant, je perds mes skis.
Non, le ski, ce n’est pas exquis.»
Lorsqu’une chose nous dérange,
Notre avis change.
Pierre Gamarra
DIFFICULTE THEME
sport

mer

La mer

Un garçon plongeant dans la mer


Disait: “pff! la mer, ça me désespère,
Quand je vais à la mer,
Je n’ai jamais rien à faire.”
Un jour son frère lui mit des lunettes de plongée
Il se trouva tout gai
Car il a découvert
Le mystère de la mer.
Il dit:” je me suis trompé sur la mer
C’est génial, super!
On se sent tout fier
D’aller à la mer.”
Quand on met des lunettes
On explore notre planète.

Léo Gerny.
DIFFICULTE THEME
 sport

Le ballon

La nuit tombe.
De doux lampions s'allument.
La plage est lisse comme un œuf.
L'enfant étrenne un ballon neuf
Et le fait monter vers la lune.
La lune tombe
Et le ballon s'allume.
C'est toujours extraordinaire
Que le spectacle d'un enfant
A ras de digue, à la lisière
D'un monde où s'engloutit le temps,
En train de jouer comme si
C'était une affaire d'État,
Tenant la lune entre ses doigts
Comme une médaille, un grigri
Comme s'il était innocent
Ou plus royal que l'Océan!

Catherine Paysan
DIFFICULTE THEME
sport

hiver

Patinage Artistique

Avant de te lancer sur la froide surface


De tracer de belles lignes sur la fine couche de glace
Et de nous éblouir des preuves de ton talent
Travaille ton équilibre dans des passages lents

Ne soit pas impatient de montrer ta maîtrise


Ne force pas tes dons à faire preuve d’audace
La grâce se conquiert ce n’est pas une surprise
Le talent naturel remonte à la surface

Mais seul et sans études n’espère pas de miracles


Car ce sont en beaux vers que se rendent les oracles
Et que s’enseignent aux hommes les chemins de la vie
Mais ne laisse personne gouverner tes envies

Alain Hannecart
Que le spectacle continue ****

Oyez, Oyez ! Rallumez télés et radios,


Les sportifs paralympiques entrent en lice.
A vec fierté, ils vont reprendre le flambeau
Pour clôturer ces jeux dans un feu d’artifice.

Admirez ces athlètes surmonter leur handicap.


Ces hommes et femmes se sont forgés par étape.
Dans l’adversité, ils sont devenus plus forts,
Leur volonté leur a permis de battre des records.

Certains s’alignent sur la piste avec un partenaire,


De ces alliances sont nées des amitiés légendaires.
D’autres sont appareillés; fauteuil ou prothèse
Ils affichent leurs différences pour ne plus qu’elles pèsent.

Regardez, soutenez, applaudissez ces champions


Qui font la promotion de valeurs essentielles :
Courage, égalité et détermination. Maîtresse Kristine
Vive les jeux olympiques! *****
Hercule, dit la légende, De Sydney à Moscou,
Huit siècles avant notre ère, On regarde de partout,
Afin qu'il puisse l'entendre, Célébrer les succès,
Créa pour Zeus son père, Parfois avec excès.
Un temple à Olympie Récompenser l'effort,
Pour son éternité, Dans le cadre du sport,
Le remerciant ainsi, Alors c'est magnifique,
Ses travaux achevés. Vive les jeux olympiques!

Et de Rome à Athènes Concurrents valeureux,


En arrière nous ramène, Loyaux et chevaleresques,
Dans ces grandes cités, S'affrontent très nombreux,
Berceaux d'humanité. Du monde entier ou presque.
Oublier océans, Les cercles enlacés
Unir les continents, De bleu, jaune, noir, vert, rouge,
Dans un but pacifique, Sont symbole d'amitié
C'est les jeux olympiques! Des athlètes qui bougent.

Un beau jour, pas lointain, De Paris à Pekin,


C'est au siècle dernier, De New York à Berlin,
Le baron Coubertin, Le monde entier frémit,
Par la grâce fut touché. Oubliant les soucis.
Citius, altius,fortius, Les sportifs épatants
Plus vite, plus haut, plus fort, Reviendrons dans quatre ans
Cette devise en plus Pour une période épique,
Fut appliquée aux sports. Vive les jeux olympiques!

DE DOMINIQUE SIMONET

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