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BAC GÉNÉRAL 2024

Correction épreuve de physique-chimie

EXERCICE 1 : AUTOUR DU BASKET-BALL


1. Étude d’une trajectoire idéale

Q1.
Système {ballon} de masse m constante et de centre d’inertie G
Référentiel terrestre supposé galiléen
Repère (Ox ; Oy)
Forces : poids du ballon, 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
les forces de frottement de l’air ainsi que la poussée d’Archimède sont
négligées
Deuxième loi de Newton :
𝑃⃗ = 𝑚. ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝐺 soit 𝑚. 𝑔 = 𝑚. ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝐺 d’où 𝑎 ⃗⃗⃗⃗𝐺 = 𝑔
𝑎 (𝑡) = 𝑔𝑥 = 0
En projection dans le repère (Ox ; Yz) : 𝑎 ⃗⃗⃗⃗𝐺 ( 𝑥
𝑎𝑌 (𝑡) = 𝑔𝑌 = −𝑔
Q2.
𝑑𝑣𝑥 (𝑡)
⃗⃗⃗⃗⃗𝐺
𝑑𝑣
𝑎𝑥 = =0 𝑣𝑥 (𝑡) = 𝐶1
𝑑𝑡
Or ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝐺 = 𝑎𝐺 (
donc ⃗⃗⃗⃗ ) en primitivant ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐺 ( )
𝑑𝑡
𝑎𝑦 =
𝑑𝑣𝑦 (𝑡)
= −𝑔 𝑣𝑦 (𝑡) = −𝑔. 𝑡 + 𝐶2
𝑑𝑡
𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼
À t = 0, ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐺 (𝑡 = 0) = ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 avec ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 ( 𝑣 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 )
0
𝐶 = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼
Donc en égalant les coordonnées des deux vecteurs, il vient ( 1 )
0 + 𝐶2 = 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑣𝑥 (𝑡) = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼
𝑣𝐺 (
Finalement : ⃗⃗⃗⃗ )
𝑣𝑦 (𝑡) = −𝑔. 𝑡 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼

Q3.
𝑑𝑥(𝑡)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝐺
𝑣𝑥 (𝑡) = = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼
𝑑𝑡
Et ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐺 = donc 𝑣
⃗⃗⃗⃗
𝐺 ( 𝑑𝑦(𝑡)
)
𝑑𝑡
𝑣𝑦 (𝑡) = 𝑑𝑡 = −𝑔. 𝑡 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑥(𝑡) = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼 . 𝑡 + 𝐶′1
en primitivant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ( 1 )
𝑦(𝑡) = − 2 𝑔. 𝑡 2 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 . 𝑡 + 𝐶′2
𝐶′ = 0
𝑂𝐺 (𝑡 = 0) = 𝑂𝑀 donc en égalant les coordonnées des deux vecteurs ( 1
À t = 0, ⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝐶′2 = 𝐻𝑚
𝑥(𝑡) = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼 . 𝑡
Finalement, les équations horaires x(t) et y(t) sont : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ( 1 )
𝑦(𝑡) = − 2 𝑔. 𝑡 2 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 . 𝑡
Q4.
Pour obtenir l’équation de la trajectoire y(x) du ballon, on isole le temps t de x(t) et on reporte
l’expression de t dans y(t) :
𝑥 1 𝑥 2 𝑥
x = v0.cos.t donc 𝑡 = 𝑣 et 𝑦(𝑥) = − 2 𝑔. (𝑣 ) + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼 . 𝑣 + Hm
0 .𝑐𝑜𝑠 𝛼 0 .𝑐𝑜𝑠 𝛼 0 .𝑐𝑜𝑠 𝛼
𝑔.𝑥 2
Finalement : 𝑦(𝑥) = − 2.𝑣2 .(𝑐𝑜𝑠 𝛼)2 + 𝑡𝑎𝑛 𝛼 . 𝑥 + 𝐻𝑚
0

Q5.
On recherche v0C telle que x = L et y = Ha
𝑔.𝐿2
𝐻𝑎 = − 2.𝑣2 .(𝑐𝑜𝑠 𝛼)2 + 𝑡𝑎𝑛 𝛼 . 𝐿 + 𝐻𝑚
0
𝑔.𝐿2
Ha – Hm= − + 𝑡𝑎𝑛 𝛼 . 𝐿
2.𝑣02 .(𝑐𝑜𝑠 𝛼)2
𝑔.𝐿2
Hm – Ha+ 𝑡𝑎𝑛 𝛼 . 𝐿=2.𝑣2.(𝑐𝑜𝑠 𝛼)2
0
𝑔𝐿2
𝑣0𝐶 = √(Hm – Ha+𝑡𝑎𝑛 𝛼.𝐿)×2 𝑐𝑜𝑠𝛼2 CQFD

Q6.
9,8 ×4,62
𝑣0𝐶 = √ = 5,9 m/s
2×cos 49,52 ×(4,6×𝑡𝑎𝑛′ 49,5+2,30−3,05

Q7.
Graphiquement, on trouve pour que la vitesse soit minimale 5,32 m/s et un angle de 55°.
Cela semble cohérent : en se rapprochant, il faut que l’angle de tir soit plus grand et la vitesse
initiale plus faible.

Q8.
D’après l’expression 𝑣0𝐶 , si l’angle α se rapproche de 90°, alors cos(α) tend vers zéro et la
vitesse tend vers l’infini ou vers une valeur très grande.

Q9.
max(y) < 𝐻𝑎

Q10.
On nous dit que si la distance entre le centre du ballon et le bord de l’arceau est plus petite
que le rayon du ballon, alors cela signifie que le ballon va toucher l’arceau et donc rebondir
dessus. Cela correspond bien à la condition 2.

Q11.
Pour réaliser un tir parfait, il faut donc que le centre de masse du ballon soit plus haut que
l’arceau, donc que l’angle soit plus faible que celui donné au début.
2. Étude du dribble et du rebond du ballon

Q12.
Comme le ballon est lâché sans vitesse initiale et d’une certaine hauteur, cela signifie que son
énergie potentielle au début diminue car elle dépend de la hauteur et son énergie cinétique
augmente car elle dépend de la vitesse. La courbe 2 est l’énergie potentielle, la courbe 3 est
l’énergie cinétique et la 1 est l’énergie mécanique (la somme de ces deux énergies).

Q13.
Au départ, le ballon a une énergie potentielle de 6,2 J, et à la fin du rebond, il a une énergie
potentielle de 3,6 J, soit une perte de 2,6 J.

Q14.
Comme l’énergie mécanique n’est pas constante, on ne peut pas négliger les frottements.

Q15.
Ecc i + 2,5 = Epp f
1
mgh + 2,5 = 2mv2
2,5×2
v =√2𝑔 ℎ + = 5,3 m/s
0,6

3. Entendre l’arbitre lors d’un match

Q16.
Le bruit ambiant est de 80 dB.
Le joueur le plus éloigné, à d1 = 20 m, doit percevoir un son de sifflet de niveau sonore
supérieur à L1 = 83 dB.
On peut déterminer l’intensité sonore I1 qui correspond et en déduire la puissance sonore
que doit produire le sifflet.

I 
L1 = 10.log  1 
 I0 
L1 I 
= log  1 
10  I0 
L1
I1
= 10 10
I0
L1
I1 = I0  10 10

83
−12
I1 = 10  10 10
= 10 −12+8,3 = 10−3,7 W.m-2

P
I1 = et donc P = I1.4. .d12
4. .d12
I2 à la distance d2 =1,0 m correspondant au joueur remplaçant.
P I1.4. .d12 I1.d12
I2 = = = 2
4. .d22 4. .d22 d2
10−3,7  202
I2 = 2
= 8,0 × 10–2 W.m-2
1,0
Calcul du niveau sonore L2 :
I 
L2 = 10.log  2 
 I0 
 7,9810..  10−2 
L2 = 10.log  −12  = 109 dB
 1,0  10 
Le joueur le plus proche perçoit le sifflet avec un niveau d’intensité sonore de 109 dB.
La figure 5 montre que cela est supérieur au seuil de danger.
Le remplaçant devrait porter des protections auditives.
EXERCICE 2 : UN CHAMPIGNON PARFUMÉ

Q1.
Il appartient à la famille des acides carboxyliques. Sa terminaison finit par « oïque ».

Q2.
C’est le composé A. Il y a un groupe carboxyle en fin de chaîne, un groupe phényl en position
3 sur la chaîne carbonée et un alcène sur le carbone 2.

Q3.
C’est une réaction de substitution.

Q4.
Compte tenu des pictogrammes : pour le dichlorométhane, blouse, gants et lunettes. Compte
tenu du fait que le dichlorométhane est un solvant et l’éthanol un alcool, éloigner de toute
source de chaleur.

Q5.
Les deux réactifs sont solubles dedans, ils vont pouvoir se dissoudre dedans et réagir
ensemble.

Q6.
H3O+ + HCO3- = CO2 + 2 H2O

L’effervescence est due au dioxyde de carbone.

Q7. Cherchons le réactif limitant :


Calcul des quantités de matière
𝑚 8,3
Pour le chlorure de cinnamoyle n = 𝑀 = 166,6 = 0,050 mol

𝜌𝑉 0,792×4,0
Pour le méthanol n = = = 0,099 mol
𝑀 32,0

Comme les coefficients stœchiométriques sont les mêmes, on en déduit que le réactif limitant
est le chlorure de cinnamoyle.
La réaction est totale, donc la quantité de HCl formée est donc de 0,050 mol.
Ainsi n(H3O+) = 0,050 mol = n(HCO3-) = C× 𝑉
0,050
V = 0,50 = 0,10 L

Q8.
6,2
n(ester) = 162,2 = 0, 038 mol
𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 0,038
Rendement = = 0,050 = 0,76 = 76 %
𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
Conclusion : la réaction n’est pas totale.
EXERCICE 3 : BATTERIE LITHIUM-SOUFRE

Q1.
Le lithium se transforme en Li+. Il a donc perdu un électron, c’est la définition d’un réducteur.

Q2.
0,5
n(Li) =6,9 = 0,072 mol
𝑛(𝐿𝑖) 𝑉
Comme la réaction est totale, cela signifie que = n(H2) = 𝑉𝑚
2
𝑛(𝐿𝑖)
V= × 𝑉𝑚 = 0,072/2 × 24,4 = 0,88 L
2

Q3.
À la borne -, on a le lithium qui subit une oxydation (anode) Li = Li + + e-
A la borne +, on a le soufre qui est réduit (cathode) S + 2 e- = S2-

Q4.
Le sens du courant va de la borne plus vers la borne moins. Les électrons se déplacent dans
les fils électriques dans le sens inverse du courant, donc de la borne moins vers la borne plus.
Les ions lithium se dirigent vers l’électrode de soufre et les ions soufre se dirigent vers
l’électrode de lithium.

Q5.
Li(s) → Li+ (aq) + e − (  2)
S(s) + 2e − → S2- (aq) (  1)
2 Li(s) + S(s) → 2 Li+ (aq) + S2- (aq)
Les ions réagissent pour former un précipité peu soluble dans l’eau ; on en déduit que
finalement : 2 Li(s) + S(s) → Li2S(s)
Q6.
Q
Q = I  t  t =
I
3500 × 10−3
𝛥𝑡 == = 6,4 h.
0,55

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