Fonctionnement des structures 1 08-06-2021

CORRECTIF DE LA PARTIE "QUIZZ"

1. Les colonnes

Si on choisit, pour la section transversale d'une colonne, un profilé, quel type de forme est le
plus avantageux sur le plan structural ?
- un profil ouvert, parce que cela écarte au maximum la matière de l'axe neutre
- un profil ouvert, parce que cela maximalise la base de sustentation au sol
- un profil fermé, parce que cela écarte au maximum la matière de l'axe neutre
- un profil fermé, parce que cela maximalise la base de sustentation au sol
(Référence : syllabus p. 85)

Dans le projet illustré ci-dessous, les grands butons présentent-ils les conditions d'appui qui,
dans l'absolu (donc pas nécessairement dans ce projet précis), sont idéales pour cette
morphologie ?

(Pavillon "Bigo" à Gênes, Renzo Piano, 1992)

- Oui, car ils sont bi-articulés

- Non, car ils sont bi-articulés
- Oui, car ils sont bi-encastrés
- Non, car ils sont bi-encastrés
- Oui, car ils sont articulés-encastrés
- Non, car ils sont articulés-encastrés
(Référence : syllabus pp. 63, 64 et 96)

Th. VILQUIN @ ULB Architecture 1/4

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2. Les poutres

Pour une poutre de section creuse et de hauteur donnée, quelle est la forme de section la plus
avantageuse, d'un point de vue structural, dans la liste ci-dessous :
- ronde
- carrée posée sur un côté
- carrée posée sur une pointe (comme un losange)
- hexagonale posée sur un côté
- hexagonale posée sur une pointe
(Référence : syllabus p. 108)

Si on compare, sous même charge, une poutre continue avec la série de poutres biarticulées
indépendantes correspondante, alors :
- la poutre continue est plus légère que la série de poutres biarticulées indépendantes
correspondante
- la poutre continue est plus lourde que la série de poutres biarticulées indépendantes
correspondante
- il n'y a pas de différence de poids significative entre la poutre continue et la série de poutres
biarticulées indépendantes correspondante
- la poutre continue présente un moment fléchissant maximum plus important que dans la
série de poutres biarticulées indépendantes correspondante
- la poutre continue présente un moment fléchissant maximum moins important que
dans la série de poutres biarticulées indépendantes correspondante
- la poutre continue présente un moment fléchissant maximum d'amplitude similaire à celui
dans la série de poutres biarticulées indépendantes correspondante
(Référence : syllabus p. 105)

3. Les couvertures d'espace

3.1. Proprement dites

Concernant les morphologies de couverture d'espace : plus une morphologie présente de

courbures :
- plus elle est susceptible de travailler en traction-compression
- plus elle est susceptible de travailler en flexion
- plus elle est susceptible de travailler en torsion
- le nombre de courbures d'une morphologie de couverture d'espace n'a pas d'impact
significatif sur le mode de sollicitation de celle-ci
- plus elle est susceptible d'être légère
- plus elle est susceptible d'être lourde
- le nombre de courbures d'une morphologie de couverture d'espace n'a pas d'impact
significatif sur son poids
(Référence : syllabus p. 125)

Th. VILQUIN @ ULB Architecture 2/4

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Considérons la couverture d'espace illustrée ci-dessous.

- cette morphologie présente 0 courbure et le
profil en coupe utilisé est celui idéal, d'un
point de vue structural, pour cette
morphologie
- cette morphologie présente 0 courbure et le
profil en coupe utilisé n'est pas celui idéal,
d'un point de vue structural, pour cette
morphologie
- cette morphologie présente 1 courbure et le
profil en coupe utilisé est celui idéal, d'un
point de vue structural, pour cette
morphologie
- cette morphologie présente 1 courbure
et le profil en coupe utilisé n'est pas celui
idéal, d'un point de vue structural, pour
cette morphologie
- cette morphologie présente 2 courbures
concourantes et le profil en coupe utilisé
est celui idéal, d'un point de vue structural,
pour cette morphologie
- cette morphologie présente 2 courbures
concourantes et le profil en coupe utilisé
n'est pas celui idéal, d'un point de vue (abbaye de Sénanque, XIIe s.)
structural, pour cette morphologie
- cette morphologie présente 2 courbures divergentes et le profil en coupe utilisé est celui
idéal, d'un point de vue structural, pour cette morphologie
- cette morphologie présente 2 courbures divergentes et le profil en coupe utilisé n'est pas
celui idéal, d'un point de vue structural, pour cette morphologie
(Référence : syllabus pp. 125 et 154)

Les morphologies de couvertures d'espace à double courbure divergente :

- travaillent en compression
- travaillent en traction
- travaillent en traction dans un sens et en compression dans le sens perpendiculaire au
premier
- représentent, sur le plan structural, une meilleure morphologie que celle plane (0
courbure) pour mettre en œuvre des membranes tendues
- représentent, sur le plan structural, une moins bonne morphologie que celle plane (0
courbure) pour mettre en œuvre des membranes tendues
- représentent, sur le plan structural, une morphologie tout aussi valable que celle plane (0
courbure) pour mettre en œuvre des membranes tendues
(Référence : syllabus p. 161 + analyse du pavillon luxembourgeois)

3.2. Structures primaires pour couvertures d'espace

Ajouter une structure primaire pour soutenir une couverture d'espace :

- permet d'alléger la structure en diminuant les dimensions principales de la couverture
d'espace proprement dite
- permet d'alléger la structure en introduisant d'autres matériaux

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- permet d'alléger la structure en modifiant la morphologie de la couverture d'espace

proprement dite
- n'a pas d'impact sur le poids total du toit, en comparaison au cas où on n'utilise pas de
structure primaire
- alourdit la structure au final, car il faut y rajouter le poids de la structure primaire elle-
même.
(Référence : syllabus p. 163)

Pour la couverture d'espace ci-dessous, quelle est la morphologie de la structure primaire ?

(Piscine Aquatoll à Neckarsulm en Allemagne, Bechler + Schlaich, 1989)

Il s'agit d'une coupole (ou dôme) évidée, selon le schéma d'une résille orthogonale / d'un
maillage carré.
Une autre réponse acceptée était : des arcs, inclinés et disposés suivant un réseau
orthogonal, recomposant une coupole évidée. (On perçoit également, mais avec difficulté, un
3e réseau, mais constitué de câbles ; celui-ci ne sert pas à reprendre les charges en soi, mais à
stabiliser le réseau orthogonal d'arcs, qui en soi n'est pas contreventé).
(Structure secondaire : panneaux de verre, plats ou légèrement bombés (la photo ne permet
pas de bien le distinguer)

Th. VILQUIN @ ULB Architecture 4/4