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CI - S2 – Filières: GM-GI-GE
Prof. : Mohammed AIT EL FQIH
Plan
2 Composition et structures
4 Métaux et alliages
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Chap. 1: Généralités sur les matériaux
3
Généralités sur les matériaux
I- Definition.
- La science des matériaux (SDM) est celle qui étudie la conception des matériaux.
matériel.
propriétés d’usage spécifiques et mise en œuvre par des techniques appropriées pour
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Généralités sur les matériaux
- On peut donc dire qu'un Matériau est un solide utilisé par l’homme pour la
fabrication d’objets.
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Généralités sur les matériaux
-CaCO3 : 77 %
- Al2O3 : 5 à 10 %
- SiO2 : 10 à 15 %
- Fe2O3 : 2à3%
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Généralités sur les matériaux
Adjuvants: gypse, laitier de haut fourneau, cendres volantes, les schistes bitumineux,
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Généralités sur les matériaux
- Conclusion:
Les constitutives des matériaux passe par leur fabrication d’un ordre de grandeur
allant du nm au m;
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Généralités sur les matériaux
II- Principales familles de matériaux .
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Généralités sur les matériaux
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Généralités sur les matériaux
IV- Propriétés .
-Les propriétés d’usage des matériaux deux origines :
- Composition chimique (nature des espèces atomiques qui les constituent).
- Microstructure (organisation des atomes constitutifs).
spécifique, etc
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Généralités sur les matériaux
V- 1 Effet de la température
-Température -> mesure -> degré d’agitation et
de désordre.
- T --> forte vibration des atomes – dilatation
thermique – distance importante entre atomes
et molécules.
- T ≃ --> forces d’attraction interatomique
non négligeable - atomes en désordre mais à
courte distance – passage à l’état liquide.
- T --> forces d’attraction interatomique
devenant prépondérantes – passage à l’état:
- Solide cristallisé (atomes ordonnés).
-Solide amorphe ou vitreux (atomes en
désordre).
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Généralités sur les matériaux
V- Changements d’état de la matière
V- 2 Effet de la pression
-P T de changement d’état
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Chap. 2: Composition et structure des matériaux
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Composition et structure des matériaux
I- Structures (Atomes).
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Composition et structure des matériaux
I- Structures (Température de fusion).
La température de fusion indique la ‘’force‘’ des liaisons.
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Composition et structure des matériaux
I- Structures (Rayon atomique).
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Composition et structure des matériaux
I- Structures (Rayon ionique).
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Composition et structure des matériaux
I- Structures (Electronégativité).
Attraction vis-à-vis des électrons partagés ou gagnés (mesure : Pauling)
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Composition et structure des matériaux
II- Diagramme d’énergie
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Composition et structure des matériaux
II- Liaisons
II-1Nature des liaisons
- liaison covalente (deux non-métaux; ex: C diamant, Ge, Si, Cl2, SiO2 …)
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Composition et structure des matériaux
II- Liaisons
II-2 Liaison covalente
Mise en commun d’un ou de plusieurs électrons pour remplir la couche externe (liaison
assurée par des électrons de la bande de valence) :
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Composition et structure des matériaux
II- Liaisons
II-3 Liaison ionique
Assurée par le transfert d’un électron d’un atome à l’autre (un atome d’un métal et un
atome d’un non-métal ; ex: NaCl)
- Liaison forte
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Composition et structure des matériaux
II- Liaisons
II-4 Liaison métallique
Assurée par la mise en commun d’électrons de la couche périphérique; le « gaz »
constitué par ces électrons libres et délocalisés assure la cohésion de l’ensemble des
cations restants. ; (Liaison entre deux éléments métalliques ; ex: Cristal de sodium Na)
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Composition et structure des matériaux
II- Liaisons
II-4 Liaisons faibles (Liaison hydrogène et liaison de Van der Waals)
Ce sont de simples attractions électrostatiques entre charges électriques de signes
opposés.
-Liaisons de Van der Waals entre macromolécules dans un polymère
poly(ethyleneterephtalate) (PET):
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
SOLIDES AMORPHES SOLIDES CRISTALLINS
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-2 Solides cristallins
Un solide cristallin (ou un cristal) est un ensemble d’atomes (ou de molécules) disposés de
manière périodique dans les trois directions. Il peut être défini à partir de deux données : le
réseau cristallin et le motif atomique.
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-3 Matériaux cristallins
- Ils sont représentés par un modèle tripériodique caractérisé par des paramètres dits
paramètres cristallins (a, b, c) qui sont les distances entre les atomes les plus proches voisin
dans les trois directions de l’espace.
- On définit aussi α, β et γ Les angles que font les 3 axes (respectivement oy.oz, ox.oz et
ox.oy) entre eux.
- a, b, c et α, β et γ Définissent un système cristallin.
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-4 Empilements d’atomes: Cristaux et symétries
Combinaisons d’une rotation + translation ou inversion (symétrie centrale).
d’ordre 1, 2, 3, 4, 6 Rotation:
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Composition et structure des matériaux
- Structure cubique à faces centrées (cfc).
Empilement compact de plans compacts, selon une séquence ternaire A-B-C-A-B-C-A-B-C-…, le long des
directions <111> du cristal.
(ex. Cuivre (a=0,3615 nm), Aluminium (a=0,4049 nm), Nickel (a=0,3524 nm), Argent, Platine,
Or (a=0,4079 nm), Fe γ (à 950 °C))
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Composition et structure des matériaux
- Structure cubique centrée (CC).
- Cette structure ne comporte aucun plan compact.
(Fer α (a = 0,2866 nm), Chrome (a= 0,2884 nm), Vanadium, Molybdène (a= 0,3147 nm)…)
- Empilement compact de plans compacts, selon une séquence binaire A-B-A-B-A-B-… le long de l’axe
du prisme hexagonal.
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Composition et structure des matériaux
- Sites interstitiels dans le réseau cristallin
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Composition et structure des matériaux
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Composition et structure des matériaux
-Calcul du rayon d’une cavité tétraédrique (HC):
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Composition et structure des matériaux
-Calcul du rayon d’une cavité tétraédrique (HC):
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Composition et structure des matériaux
compacité
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Composition et structure des matériaux
- Réseaux de Bravais.
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-6 Position, direction et plan cristallin
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-7 Empilements d’atomes: cas des Métaux
Liaison métallique non dirigée compacité + degré de symétrie = élevés.
Structure de la plupart des métaux purs (normaux ou de transition) :
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-7 Solides ioniques
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-8 Effet de la composition chimique
- Concentration ou composition
- Concentrations atomiques.
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-8 Effet de la composition chimique
- Concentration ou composition
- Solutions solides.
-Si xA >> xB, les atomes B se disposent en général aléatoirement en solution solide dans le cristal de A.
L’élément B est le soluté, A est le solvant.
- Si les rayons atomiques des deux types d’atomes sont voisins (rB ≈ rA), les atomes B prennent la place
d’atomes A dans le réseau cristallin de A; on obtient une solution solide de substitution.
-Si rB << rA, les atomes B peuvent s’insérer dans les interstices ou sites interstitiels du réseau A, entre
les atomes A en place; on obtient une solution solide d’insertion.
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Composition et structure des matériaux
III- Structures
III-8 Effet de la composition chimique
- Concentration ou composition
- Phases intermédiaires et composés définis.
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
Ils gouvernent
les propriétés mécaniques (dureté, déformabilité, rupture)
les propriétés de transport (diffusion)
IV-1 Défauts ponctuels
- Lacune: site vacant susceptible d’être occupé par un atome.
avec ; n : nombre de défauts, N : nombre de sites du cristal, A : constante sans dimension, Q : énergie
de formation du défaut ponctuel (J/mole), R : constante des gaz parfait, T : température du cristal (K).
- Atomes d’impureté en solution solide: Défauts d’irradiation.
- Impact des défauts ponctuels sur les propriétés des matériaux: Propriétés liées aux
phénomènes de transport de la matière : diffusion grâce aux lacunes, charges électriques :
conduction dans les solides ioniques.
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-2 Défauts linéaires
- Distorsion locale d’un réseau cristallin parfait. L’amplitude du « pli »; discontinuité de translation qui
caractérise le défaut p/p à un cristal parfait, est caractérisée par le vecteur de Burgers .
- Dislocation coin: La ligne de dislocation L est au .
- Dislocation vis: La ligne de dislocation L est // au .
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Composition et structure des matériaux
Exercices.
On réalise un essai de traction sur un monocristal de fer de haute pureté (% Fe = 99,999 %). Le fer a une
structure cristalline C.C. avec un paramètre de maille a = 0,287 nm. Le schéma de l’éprouvette de traction est
présenté à la figure ci-dessous et les dimensions de sa section utile sont les suivantes:
Quelle est la longueur (en nm) du vecteur de Burgers b des dislocations dans le fer ?
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-2 Défauts linéaires
- Impact des défauts linéaires sur les propriétés des matériaux :
- Déformabilité: le déplacement des dislocations conditionne la plasticité,
- déformation irréversible,
- peu d’endommagement.
- Exemple pratique: mise en forme des métaux et alliages métalliques (emboutissage de
tôles pour l’industrie automobile …).
- Phénomène de transport.
- Diffusion plus facile le long des dislocations que dans le réseau.
- Semi-conducteurs ( Microélectroniques) -> abaissement de la résistivité
électrique.
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-4 Défauts surfaciques
- Joint de grains; joint de phases:
- La plupart des solides cristallins -> constituée d’un agglomération de cristaux ou
grains.
- Joint de grains : cristaux de même nature.
- Joint de phase: cristaux de nature différente.
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-4 Défauts surfaciques
- Faute d’empilement et Paroi d’antiphase :
- Erreur dans la séquence d’empilement des plans atomiques
- exemple réseau cfc.
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-3 Défauts surfaciques
- Impact des défauts surfaciques sur les propriétés des matériaux : lieux de diffusion
rapide (conductivité, déformation à chaud, précipitation...)
- Energie élevée -> réactivité chimique élevée, fragilité possible, fissuration, corrosion.
- Résistance à la déformation plastique (obstacle au mouvement des dislocations).
- Dureté.
- Durée de vie sous sollicitations mécaniques cycliques …
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Composition et structure des matériaux
IV- Défauts cristallins et défauts de structures.
IV-4 Défauts volumique
- Inclusion: effet de matrice. Particule d’un solide de nature différente enrobée dans le
solide principale appelé matrice; exemple Cu3Au.
- Impact des défauts volumiques sur les propriétés des matériaux:
- Perte de rigidité: briques réfractaires.
- rupture des matériaux très déformables.
- sensibilité à la corrosion par piqûre.
V- Effet de la température
La mise en contacte de deux solides de nature différente se traduit par un passage
progressif des atomes de l’un dans l’autre sous l’effet de la chaleur.
Conséquence: - transformations de structure et de composition des solides.
- application pratique pour l’élaboration des composites entre autres…
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Composition et structure des matériaux
V- Effet de la température
- Loi de Fick: la quantité de matière M traversant perpendiculairement une aire A pendent le
temps t:
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Composition et structure des matériaux
V- Effet de la température
- Variation du coefficient de diffusion:
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Chap. 3: Propriétés des matériaux
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Propriétés des matériaux
I- Definition.
Une propriété du matériau est une grandeur intensive généralement avec une unité de
mesure.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
I-1 Comportement mécanique (Norme NF-EN-10002).
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-1 Comportement mécanique (Norme NF-EN-10002).
- On a:
- De D à F, pendant la striction, des corrections plus complexes sont nécessaires pour calculer σ et ε
dans la zone de déformation localisée.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-2 Classification des matériaux selon les comportement possibles.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-3 Elasticité linéaire.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-3 Elasticité linéaire.
Dans les axes de la figure ci-dessous, les déformations élastiques peuvent toutes
s’exprimer en fonction de la contrainte σx appliquée dans la direction x :
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-3 Elasticité linéaire.
Autre constante caractéristique du comportement élastique du matériau. Dans
le cas d’une contrainte tangentielle de cission τ, une déformation par distorsion γ apparaît,
qui est approximativement proportionnelle à la cission appliquée.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-4 Déformation plastique.
Les matériaux concernés sont de type ductile (càd : matériaux pouvant être
étirer ou allonger sans se rompre).
Un matériau ductile présente : un allongement important ; une striction
importante ; une grande ténacité.
Aspect microscopique de la déformation plastique:
- Quand σ = Re, les liaisons atomiques sont étirés au maximum.
- Dès que σ > Re, la seule possibilité de déformer le matériau est de
déplacer les atomes.
Maclage mécanique Glissement
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-4 Déformation plastique.
Déformation due au glissement irréversible de certains plans cristallographiques
par rapport aux autres
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-4 Déformation plastique.
Traction et cisaillement.
- La déformation plastique se fait par le déplacement successif de dislocations dans des plans
atomiques bien déterminés sous l’action de forces de cisaillement (glissement).
- En appliquant une contrainte de traction σ à un échantillon, on induit, dans le cristal, une contrainte
de cisaillement (cission τ) proportionnelle a σ.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-4 Déformation plastique.
Traction et cisaillement.
- Calcul de la contrainte de cisaillement induite dans un plan
déterminé Sc d’un monocristal par une force de traction F.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-4 Déformation plastique.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-5 Courbes de traction pour divers types de matériaux:
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
On réalise un essai de traction sur un monocristal de fer de haute pureté (% Fe = 99,999 %). Le fer a une
structure cristalline C.C. avec un paramètre de maille a = 0,287 nm. Le schéma de l’éprouvette de traction est
présenté à la figure ci-dessous et les dimensions de sa section utile sont les suivantes:
Lorsque la force F appliquée atteint 2,4 kN au cours de l’essai de traction, on constate l’apparition des
premiers signes de glissement cristallographique irréversible dans un plan dont la normale fait un angle χ =
40º avec l’axe de traction et selon une direction faisant un angle θ = 65º avec l’axe de traction.
b) Quelle est la valeur de la cission critique de glissement τ* du fer monocristallin très pur ?
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
On réalise un essai de traction sur un monocristal de fer de haute pureté (% Fe = 99,999 %). Le fer a une
structure cristalline C.C. avec un paramètre de maille a = 0,287 nm. Le schéma de l’éprouvette de traction est
présenté à la figure ci-dessous et les dimensions de sa section utile sont les suivantes:
c) Quelle devrait être la valeur de la limite proportionnelle d'élasticité Re d'un polycristal fait de ce même fer
très pur ?
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
Un essai de traction a été réalisé sur une
éprouvette cylindrique d’acier inoxydable
316.
Soit la courbe brute de traction F = f(ΔL) .
Calculer :
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Exercice 1.
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Propriétés des matériaux
Soit la pièce suivante :
Cette pièce peut être faite soit à partir de l’un des matériaux
A ou B dont les propriétés mécaniques sont les suivantes :
A : alliage B : alumine
Matériaux
d’aluminium (Al2O3)
Rp 0,2 (Mpa) 320 ---
A% 18 0,5
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Propriétés des matériaux
Exercice II.
Eléments de réponse:
σ* = Kt x σnom
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-6: Effet de la temperature.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-6: Effet de la temperature.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-6: Fluage.
Le fluage est le phénomène physique qui provoque la déformation irréversible différée (c'est-à-dire
non-instantanée) d’un matériau soumis à une contrainte constante, inférieure à la limite d'élasticité
du matériau, pendant une durée suffisante.
Le fluage ainsi que la relaxation de contrainte sont deux méthodes en quasi statique de
caractérisation des matériaux visqueux (cas du béton).
Compétition
Application: test et prédiction des déformation et dégradations des constructions (pont, bâtiments …)
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-6: Fluage.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-6: Fluage.
Vitesse de fluage:
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-7: Ténacité.
La ténacité est la capacité d'un matériau à résister à la propagation d'une fissure ; cela
s'oppose à la fragilité. On peut définir la ténacité comme étant la quantité d'énergie qu'un
matériau peut absorber avant de rompre.
Les matériaux pouvant se déformer plastiquement ont donc une plus grande ténacité que
les matériaux à déformation uniquement élastique comme le verre.
Pour déterminer expérimentalement la ténacité, on utilise une éprouvette pré-entaillée.
En exerçant sur cette éprouvette un système de forces appropriées, on soumet sa fissure à
un mode d'ouverture et on évalue l'énergie élastique libérée par la progression de la
fissure. La ténacité est proportionnelle à la racine carrée de cette énergie.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-7: Ténacité.
Essai de flexion par choc sur éprouvette entaillée Charpy
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-7: Ténacité.
Essai de flexion par choc sur éprouvette entaillée Charpy
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-7: Ténacité.
La fissure étant une entaille, il se crée une concentration de contrainte. On définit donc les
facteurs d'intensité de contrainte KIC , KIIC ou KIIIC selon le mode de sollicitation. Par la
suite, nous ne parlerons que du mode I.
Pour une fissure de longueur 2a et une pièce infinie, le facteur d'intensité de contrainte KC
vaut :
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
Types de variation des contraintes : Cycle de contrainte
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
Rapport de contrainte :
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-8: Fatigue.
98
Propriétés des matériaux
99
Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-9: Loi de Paris.
Une singularité peut exister dans le matériau, elle peut avoir deux origines :
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-9: Loi de Paris.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-9: Loi de Paris.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-9: Loi de Paris.
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-10: Dureté
La dureté est un paramètre permettant de caractériser les matériaux. Il existe plusieurs
manières de déterminer la dureté d'un matériau dont certaines font l'objet de norme
précise.
-La dureté Brinell - La dureté Vickers - La dureté Rockwell B et C
- Dureté Brinell
-L'essai Brinell utilise comme poinçon une bille en acier trempé ou en carbure de
tungstène de 10 mm de diamètre (D). La pression est maintenue pendant 15 à 30 s selon le
métal. On applique une charge (F) de 500 ou 3000 kgf. On mesure le diamètre (d) de
l'empreinte en millimètres.
104
Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-10: Dureté
Dureté Vickers
Elle est caractérisée par l'empreinte faite par un identeur sous une charge
donnée durant 15 secondes. L'indenteur est formé d'une pyramide en diamant à
base carrée dont les faces opposées font un angle de 136°. La charge appliquée
est comprise entre 1 et 120 kgf. Le côté de l'empreinte est de l'ordre de 0,5 mm,
la mesure s'effectuant à l'aide d'un microscope. La dureté Vickers (HV) est
calculée e à l'aide de la formule suivante :
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Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-10: Dureté
Dureté Rockwell
Essai Rockwell : mesure de la dureté d'un métal selon l'enfoncement d'une bille
d'acier, appelé dureté Rockwell B (HRB) ou d'un cône de diamant de 120°, dureté
Rockwell C (HRC).
106
Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-10: Dureté
Dureté Rockwell
ROCKWELL C
ROCKWELL B
107
Propriétés des matériaux
II- Propriétés mécaniques.
II-10: Dureté
Dureté - résistance
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Propriétés des matériaux
III- Propriétés physique.
- La densité: degré de remplissage de la masse d’ un corps par la matière solide. Elle est
déterminée par le rapport entre la masse volumique du matériau et celle de l’eau.
109
Propriétés des matériaux
VI- Propriétés thermiques.
Elles caractérisent le comportement des matériaux en présence d’échanges thermiques
(variation de température) .
- Conductivité thermique (λ (w/m. K)): c’est le flux de chaleur traversant un matériau dont la
valeur quantifie le pouvoir du matériau à conduire la chaleur.
- Résistance thermique R( m2. K/W): Elle quantifie le pouvoir isolant du matériau.
- Diffusivité thermique (a(m2/s)): elle caractérise l’aptitude du matériau à transmettre la
chaleur.
- Effusivité thermique (b(J/m2.K.s1/2)): quantifie l’aptitude du matériau à changer de
température (plus ou moins rapidement).
- Emissivité (ε): c’est l’aptitude du matériau à émettre un rayonnement.
- Capacité thermique (C( J/K.kg)): c’est l’aptitude du matériau à absorber une quantité de
chaleur Q et s’échauffer de ΔT.
- Pouvoir calorifique (PC(J/kg)): c’est le pouvoir d’un matériau à dégager de la chaleur lors
de sa combustion complète.
- Dilatation thermique (Δl): traduit l’allongement du matériau en fonction de la
température.
110
Propriétés des matériaux
V- Propriétés chimiques.
-La corrosion: c’est la détérioration lente et progressive d'un matériau sous l'effet de la
combinaison chimique de l'oxygène de l'air et du matériau.
-L'oxydation: c’est la réaction avec l'oxygène pour former un oxyde. La corrosion peut se
faire par oxydation.
Exemple :
- L'acier INOX est très résistant à l'oxydation à température ambiante.
- L'or est très résistant à l'oxydation à température ambiante aussi. Ce qui justifie son
caractère toujours brillant (pas de formation de couche d'oxyde).
- Un matériau qui ne réagit pas avec l'oxygène (de l'air le plus souvent ou de l'eau) est dit
résistant à l'oxydation. Et inversement non résistant à l'oxydation.
-La résistance aux acides et aux bases : les métaux ne sont pas résistants aux acides. Une
grande partie des plastiques est résistante aux acides
111
Chap. 4: Métaux et alliages
112
Métaux et alliages
I- Introduction.
On peut considérer les matériaux comme possédant chacun un jeu de caractéristique. Le
concepteur ne recherche pas un matériau en tant que tel. Mais une combinaison de
caractéristiques, un profil de propriétés...
Le nom du matériau est une façon d’identifier un profil de propriétés particulier, d’où le
recours à la désignation pour identifier chaque matériau.
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1Alliages ferreux: Désignation normalisée des aciers.
La désignation symbolique par emploi commence par une lettre majuscule suivie par des
indications chiffrées relatives à des caractéristiques mécaniques (Re, Rm ou dureté).
113
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers alliés ACIERS ALLIES
Un acier c'est du fer avec 0.05 à 1.67% de carbone.
Un nombre entier, égal à cent fois le Un nombre entier, égal à cent fois le
pourcentage de la teneur moyenne pourcentage de la teneur moyenne en
en carbone carbone
Un, ou plusieurs groupes de lettres, qui sont les Un, ou plusieurs groupes de lettres, qui sont les
symboles chimiques des éléments s’addition symboles chimiques des éléments s’addition
rangées dans l’ordre des teneurs décroissantes. rangées dans l’ordre des teneurs décroissantes.
Une suite de nombres, rangés dans le même ordre que les Une suite de nombres, rangés dans le même ordre que
éléments d’addition, et indiquant le pourcentage de la les éléments d’addition, et indiquant le pourcentage de
teneur moyenne de chaque élément ces teneurs sont la teneur moyenne de chaque élément ces teneurs sont
multipliées par un facteur. des pourcentages réels.
114
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers alliés
Facteur
115
Métaux et alliages
Désignation: Exemple
Aciers Faiblement alliés :
116
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers non alliés
117
Métaux et alliages
Fontes:
Une fonte c'est du fer avec 1.67 à 4.2% de carbone.
118
Métaux et alliages
Fontes:
Fontes à Graphite Lamellaire
Désignation symbolique, exemple :
Préfixe
EN - GJL - 300 Valeur de la résistance minimale à la
rupture par extension
Préfixe
EN - GJS - 300 - 22 l’allongement après la
rupture
Valeur de la résistance
minimale à la rupture par
extension en Mpa Pourcentage de
Fontes à Graphite sphéroïdale l’allongement après la
rupture
Désignation symbolique, exemple :
Préfixe
EN - GJM (W ou B)- 300 - 22
Valeur de la résistance
GJMW : à cœur blanc (white) minimale à la rupture par
GJMB : à cœur noir (black) extension en Mpa
119
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 2 Alliages non ferreux:
a- Alliages d’aluminium.
Avec :
AL : Symbole du métal de base ALUMINIUM.
Cu4 :1er élément d’addition suivi de son pourcentage réel.
Mg :2e élément d’addition suivi de son pourcentage réel.
120
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 2 Alliages non ferreux:
b- Alliages de cuivre.
Avec :
CU : Symbole du métal de base Cuivre.
ZN 39 :1er élément d’addition suivi de son Pourcentage réel.
Pb2 :2e élément d’addition suivi de son Pourcentage réel.
121
Métaux et alliages
II- Désignation des matériaux plastiques.
122
Métaux et alliages
III- Fer et alliages ferreux.
III- 1 Propriétés physico-chimique du fer:
123
Métaux et alliages
III- Fer et alliages ferreux.
III-2 Diagrammes de phases fer – carbone
Les phases des alliages fer – carbone peuvent être décrites à l’aide de deux diagrammes:
124
Métaux et alliages
III-2 Diagrammes de phases fer – carbone
125
Métaux et alliages
- Les aciers, alliages Fe-C à teneur inférieure à 2 % C, ont des
III-3 Acier microstructures qui correspondent toujours aux équilibres
du diagramme Fe-Fe3C.
- Traitements thermiques des aciers:
126
Métaux et alliages
EN-GJL-200 ; EN-GJMB-450-6 ;
EN-GJS-400-18 ; 16 Ni Cr Mo 8-6 ;
X5CrNi20-10 ; CuSn12 ; CuZn36Pb2 ;
; EN-GJL-300 ; S 235 ; E 295 ; C 40 ;
25 Cr Mo 4-25 ; Cu Be 3.
127
Chap. 5: Dégradation : Vieillissement, Corrosion,
Usure
128
Dégradation et traitement de surface
I- Introduction.
Dégradation:
Vieillissement: évolution des propriétés d’un matériaux au cours du temps avec interaction en volume
avec un facteur physique environnant.
Corrosion: perte de matière par réaction chimique du matériau avec son environnement (réaction qui se
produit en surface de la pièce considéré).
Usure: perte de matière d’origine mécanique consécutive au mouvement relatif de deux surface solides
en contact.
II- Exemples.
II- 1Corrosion du Fer
Afin de protéger des pièces contre la corrosion, il est nécessaire d’effectuer un traitement chimique.
Cette réaction est une réaction d’oxydoréduction entre les couples Fe2+/Fe et O2/OH–, l’oxydant et le
réducteur du couple Fe2+/Fe :
- L’oxydant est l’ion ferreux : Fe2+ et le réducteur est l’atome de fer : Fe
La demi-équation électronique d’oxydation du fer : Fe → Fe2+ + 2 e- (a)
La demi-équation électronique de réduction du dioxygène : O2 + 3H+ + 4e- → OH- + H2O (b)
Pour protéger contre la corrosion, mais aussi pour des raisons esthétiques, les horlogers réalisent le
chromage de leur boîtier de montre. Expliquer en utilisant la classification électrochimique ci---dessus,
pourquoi le chrome ne peut pas se déposer spontanément sur une pièce constituée principalement de
fer.
Les deux couples qui seraient mis en jeux dans cette éventualité sont Fe2+/Fe *+ Cr3+/Cr Il faudrait que
les ions chrome soient réduits par le fer pour qu’il puisse se déposer. Il faudrait que le pouvoir réducteur
du fer soit plus fort que le pouvoir réducteur du chrome Or la classification nous montre que ce n’est pas
le cas La réduction du chrome par le fer n’est donc pas une transformation chimique spontanée 129
Dégradation et traitement de surface
II- Exemples.
II- 1Corrosion du Fer
Pour protéger contre la corrosion, mais aussi pour des raisons esthétiques, les horlogers réalisent le
chromage de leur boîtier de montre. Expliquer en utilisant la classification électrochimique.
Les deux couples qui seraient mis en jeux dans cette éventualité sont Fe2+/Fe *+ Cr3+/Cr Il faudrait que
les ions chrome soient réduits par le fer pour qu’il puisse se déposer. Il faudrait que le pouvoir réducteur
du fer soit plus fort que le pouvoir réducteur du chrome Or la classification nous montre que ce n’est pas
le cas La réduction du chrome par le fer n’est donc pas une transformation chimique spontanée
130
Dégradation et traitement de surface
II- Exemples.
II- 2 Galvanisation
Pour protéger une carlingue en fer contre la corrosion, on réalise sa galvanisation par une réaction
d’électrolyse d’une solution de sulfate de zinc entre une électrode de zinc et la carlingue.
Le métal qui se dépose sur la carlingue est obtenu par réduction du cation métallique présent dans la
solution il s’agit des ions zinc C’est donc du Zinc qui va se déposer sur la carlingue.
Réaction chimique réaliser à la surface de la carlingue : pour transformer un cation métallique en atome
il faut réaliser une capture d’électron par les ions métalliques il s’agit donc d’une réduction qui peut
s’écrire ainsi : Zn2+ + 2e- → Zn.
131
Dégradation et traitement de surface
II- Exemples.
II- 3 Protection contre la corrosion
L'arbre de l'hélice représentée (6) est en acier, il contient 98% de fer. Une pastille en zinc (2) est vissée
sur l'arbre. Son changement est nécessaire au minimum tous les deux ans.
- La légende du dispositif indique que les métaux susceptibles de réagir en présence de l’eau sont :
le fer présent dans l’acier et le zinc.
-Selon la classification des couples électrochimiques on constate que le zinc est plus réducteur que le fer.
- En présence d’eau la pièce en zinc et le fer sur lequel elle est posée constituent une pile
électrochimique.
- L’eau jouant le rôle d’un électrolyte Le métal le plus réducteur, à savoir ici le zinc, va s’oxyder en ion
Zinc Suivant la demi réaction : Zn → Zn2+ + 2e- .
- La pièce en Zinc joue ainsi le pôle négatif de cette pile est constitue l’anode La partie en fer jouant le
rôle de cathode.
- Ce dispositif permet d’éviter que le fer qui constitue le métal dont est fait l’arbre de l’hélice ne soit
oxydé. Ce qui permet de préserver l’intégrité du mécanisme
132
Chap. 6 : Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Les critères de choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Choix des matériaux
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Bon courage
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