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Mr. M. BERRADI
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Introduction
Au cours cette étude, il y a 2 grands types de problèmes :
Problème (1): trouver les dimensions à donner au corps pour que les efforts
internes ou les déformations ne dépassent pas une limite fixée d’avance problème
de dimensionnement.
l’application de ces forces extérieures, et vérifier que ces efforts (ou ces déformations)
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
Plan du chapitre I
I. Introduction aux matériaux
1. Introduction
1.1. C’est quoi un matériau?
1.2. Science des matériaux
2. Classes des matériaux
2.1. Classification selon la composition et les propriétés des matériaux
2.2. Classification selon la nature de la liaison chimique
3. Propriétés des matériaux
II. Structure des matériaux
1. Présentation de la matière et de sa constitution
2. Liaisons chimiques
2.1. Liaison ionique
2.2. Liaison covalente
2.3. Liaison métallique
2.4. Liaison Van der Waals
2.5. Liaison hydrogène
2.6. Conséquences des différentes liaisons chimiques
3. Forces et énergie de cohésion interne 6
Chapitre I: Généralités sur les matériaux
Plan du chapitre I (suite)
III. Structure des matériaux solides
1. État physique des matériaux
1.1. Architecture atomique
2. Arrangement des atomes dans les solides
2.1. Liquide ou solide amorphe
2. 2. Solides cristallins
3. Description de l’état cristallin
3. 1. Systèmes et réseaux cristallins
3. 2. Réseaux de Bravais
3. 3. Réseaux de Bravais: Cas étudiés
3. 4. Densité des nœuds et compacité
3.5. Densité des nœuds
3.6. Compacité
3.7. Défauts cristallins
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
I. Introduction aux matériaux
1. Introduction
1.1. C’est quoi un matériau?
Dans ce cours nous définissons les matériaux comme les solides utilisés pour la
fabrication des objets utiles dans notre vie.
Les matériaux sont essentiels dans le développement de la civilisation humaine
Atome ou Molécule
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
I. Introduction aux matériaux
1. Introduction
1.2. Science des matériaux
Un ingénieur (cadre technique) doit savoir et tenir compte des différentes propriétés des
matériaux pour concevoir et fabriquer de nouveaux produits (objets/matériaux).
La science des matériaux (SDM) est l’étude des relations entre l’organisation de la
matière à l’échelle atomique, la microstructure et les propriétés des matériaux.
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
I. Introduction aux matériaux
2. Classes des matériaux
2.1. Classification selon la composition et les propriétés des matériaux
Les métaux et leurs alliages
Les polymères et les matières plastiques
Les céramiques et les verres
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
I. Introduction aux matériaux
2. Classes des matériaux
2.2. Classification selon la nature de la liaison chimique
Les métaux (liaison métallique)
Les céramiques (liaison ionique ou covalente)
Les polymères (liaison de Van Der Waals)
Assi, nous pouvons distinguer:
Les matériaux naturels (bois, cuire, laine…)
Les matériaux composites
Semi-conducteurs Biomatériaux
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
I. Introduction aux matériaux
3. Propriétés des matériaux
Les matériaux possèdent trois catégories de propriétés à savoir:
Les propriétés mécaniques qui reflètent le comportement des matériaux lorsqu’ils sont
sollicités par des efforts extérieurs.
Les propriétés physiques qui représentent le comportement des matériaux sous l’action
de la température, des champs électriques ou magnétiques ou de la lumière.
Les propriétés chimiques qui caractérisent le comportement des matériaux dans un
environnement réactif.
Selon l’arrangement des atomes (matières et/ou matériaux) donc, la matière peut se
présenter sous plusieurs états (solide, liquide, gaz, (plasma)).
La longue histoire de la matière et de sa constitution a conduit les scientifiques à présenter
ce modèle (ci-dessous) de la constitution de l’atome (modèle expliquant certaines
observations mais que l’on sait aujourd’hui incomplet).
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
1. Présentation de la matière et de sa constitution
La matière est constituée d’atomes (molécules)
Prenons, par exemple, un morceau de matière de cuivre
Etat liquide
Atomes proches et non rangés
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
1. Présentation de la matière et de sa constitution
La matière est composée d’atomes, dans un solide, les atomes sont liés entre eux. Le type de liaison
déterminera en grande partie le comportement macroscopique du matériau solide.
La nature des liaisons détermine en grande partie les propriétés des phases condensées (solides ou
liquides): ductilité des matériaux, fragilité des céramiques, transparence, conductivité, comportements
des polymères, etc.
L’énergie de liaison qui permet de mesurer la force de la liaison (énergie de liaison + énergie de
dissociation = 0).
Selon cette énergie, nous pouvons distinguer grands types de liaisons à savoir:
Liaisons primaires ou chimiques (fortes): Seulement les couches d’électrons externes de l’atome
sont impliquées. La condition vide/pleine et remplie (liaisons ioniques, covalentes et métalliques).
Liaisons secondaires ou physiques (faibles): Plus faibles que les liaisons primaires, influencent sur
les propriétés physiques du matériau (Van der Waals et hydrogène) (énergie entre 4 et 40 kj/mol).
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaisons chimiques
2.1. Liaison ionique
Est une interaction électrostatique entre les ions (Na+ et Cl− au sein d'un cristal ionique). La
différence d'électronégativité entre les atomes correspondant est supérieure à 1,7 (cette
limite est conventionnelle; pour cet exemple, χ(Na) = 0,93 et χ(Cl) = 3,16). Cette interaction
est considérée comme forte, les températures de fusion de ces cristaux sont en général
élevées.
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaisons chimiques
2.2. Liaison covalente
Est une liaison chimique dans laquelle deux atomes se partagent deux électrons (un électron
chacun ou deux électrons venant du même atome) d'une de leurs couches externes afin de
former un doublet d'électrons liant les deux atomes. C'est une des forces qui produit
l'attraction mutuelle entre atomes.
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaisons chimiques
2.3. Liaison métallique
Est une liaison chimique résultante de l'action d'un fluide d’électrons délocalisés unissant
des atomes ionisés positivement. Les matériaux métalliques purs ou alliés sont caractérisés
par un continuum de niveaux d'énergie entre la bande de valence, occupée par les électrons
de valence, et la bande de conduction, occupée par les électrons libres, assurant la
formation d'une liaison métallique délocalisée dans tout le volume du métal.
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaisons chimiques
2.4. Liaison Van der Waals
Elle s’appelle aussi force de Van der Waals qui est une interaction électrique de faible
intensité entre deux atomes , molécules, ou entre une molécule et un cristal.
Les forces de Van der Waals ont trois origines :
L'interaction électrostatique attractive ou répulsive entre deux multipôles permanents
selon leurs orientations (effets d'orientation).
L'interaction attractive entre un multipôle permanent et un multipôle induit (effets
d'induction).
L'interaction électrostatique attractive entre deux multipôles induits (effets de dispersion).
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaisons chimiques
2.5. Liaison hydrogène
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
2. Liaison chimique
2.6. Conséquences des différentes liaisons chimiques
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
II. Structure des matériaux
3. Forces et énergie de cohésion interne
Dans une molécule ou un cristal, les atomes sont liés par des liaisons, qu’elles soient
(covalente, hydrogène, ionique …).
Les atomes sont donc attirés entre eux. Si l’on veut les séparer, il faut dépenser de l’énergie,
donc fournir de l’énergie aux atomes.
rapprochent et qui augmente Cohésion entre deux augmente lorsque les atomes se
lorsque les atomes s’éloignent. atomes = Equilibre entre rapprochent et diminue lorsque
attraction et répulsion les atomes s’éloignent.
A B
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
3. 3. Réseaux de Bravais: Cas étudiés
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
3. 4. Densité des nœuds et compacité
1
2
2
d 1a z a
a
z
[100] [100] y
a x
x
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
1
4 1
4
d 2 2
a a2 z a
z a
(100)
y x (100)
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
3.6. Compacité
3 r
3 2
Vatomes 4 4
3
a 2
4 a 6
a
Volume de la maille
Vmaille a 3 Vatomes 2
Compacité: C 0,74
Vmaille 6
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
• • • • • •
3.7. Défauts cristallins
1 • • • • •
a) Défauts ponctuels •
• •
•
•
• • •
2• • •
* 1 Lacune •
•
•
•
•
• •
•
• •
•
• • • • • •
32
Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
3.7. Défauts cristallins
b) Défauts cristallins: Défauts à une dimension
* Les dislocations
(a) cristal parfait
(b) dislocation-coin
(c) dislocation-vis
Explication de Rth
Boucle Frank et Read
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Chapitre I: Généralités sur les matériaux
III. Structure des matériaux solides
3. Description de l’état cristallin
3.7. Défauts cristallins
c) Dislocations : visualisation selon les plans cristallins
(a) Cristal parfait
(b) Dislocation-coin
(c) Dislocation-vis
d) Défauts à deux et trois dimensions
joint de grain
* Deux dimensions -
Macle -
Joints de grains
* Trois dimensions -
Précipités
grain = monocristal 34
Chapitre II: Elasticité des matériaux
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Chapitre II: Elasticité des matériaux
Plan du Chapitre II
I. Caractéristiques des matériaux
1. Propriétés mécaniques des matériaux
II. Elasticité des matériaux
1. Introduction à l’élasticité
1.1. Qu’est-ce que l’élasticité?
1.2. Pourquoi étudier l’élasticité?
2. Elasticité linéaire: Loi de Hooke
3. Modules d’élasticité linéaire
3.1. Module de Young E
3.2. Module de Coulomb G
3.3. Résistance à la rupture
3.4. Limite d'élasticité
3.5. Allongement et striction
3.6. Ténacité
3.7. Réponse Elasto-Plastique
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Chapitre II: Elasticité des matériaux
I. Caractéristiques des matériaux
Classement des propriétés des matériaux en 6 catégories (en fonction des agents
auxquels ils sont exposés) :
1) Mécaniques 2) Electriques
3) Thermiques 4) Magnétiques
5) Optiques 6) Chimiques
Caractérisation mécanique
Les caractéristiques mécaniques des matériaux doivent être définissables sans ambiguïté en
fonction des qualités ou des capacités attendues
Pas indépendantes des conditions de mesure
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Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
1. Introduction à l’élasticité (Théorie classique de l’élasticité)
1.1. Qu’est-ce que l’élasticité? (définition)
x
y
X ux x X
ur u
z
Y W y y Y
Z uz z Z
v
V
déplacement.
appliqués. 40
Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
1. Introduction à l’élasticité (Théorie classique de l’élasticité)
1.1. Qu’est-ce que l’élasticité? (définition/remarques)
Pour les milieux viscoélastiques, on parle aussi de rhéologie : leur réponse à des
forces/moments/pressions appliquées)
Forces ou moments (contraintes) qui s’exercent sur un objet fait d’un matériau
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Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
Comprendre des phénomènes naturels (certains reliefs montagneux, mouvement rapide des
végétaux, etc.).
• Polymères: dans le cas des polymères ou élastomères, l’élasticité ne vient pas d’un
des fils flexibles. Un élastomère est un polymère réticulé, c’est-`a-dire que les
chaînes sont attachées entre elles par une liaison chimique. 43
Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
2. Elasticité linéaire: Loi de Hooke
45
Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
3. Modules d’élasticité linéaire
3.1. Module de Young E
Pente de la courbe contrainte - déformation
dans le domaine élastique en traction pure ou
en flexion (unité : Pa)
3.2. Module de Coulomb G
Pente de la courbe cisaillement – glissement dans le domaine élastique en torsion
pure (unité : Pa)
Exemples typiques de comportements d’un solide déformable sous contrainte:
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Chapitre II: Elasticité des matériaux
II. Elasticité des matériaux
3. Modules d’élasticité linéaire
3.3. Résistance à la rupture
Charge maximale applicable à une section d'éprouvette sollicitée en traction pure
sans rupture (unité : Pa)
Lz
Limite d’élasticité sy
Ecoulement Visco-Plastique sflow de/dt 48
Chapitre III: Hypothèses de la RDM
49
Chapitre III: Hypothèses de la RDM
Plan du Chapitre III
I. Définitions et hypothèses générales
1. Définitions
2. RDM sur les solides
3. RDM sur les matériaux
4. RDM sur les déformations
4.1. Hypothèse de BERNOUILLI
4.2. Principe de superposition
5. Unités en RDM
6. Convention de signe des axes
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
1. Définition
2. Eléments de réduction
2.1. En 3D (O, X, Y, Z)
3. Réaction d’appui (efforts de liaison)
3.1. Appui simple
3.2. Appui double (articulation)
3.3. Encastrement
3.4. Isostaticité – Hyperstaticité - Hypostaticité
3.5. Forces
3.6. Moment des forces 50
Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
1. Définitions
La résistance des matériaux ou la mécanique des matériaux est une branche de
Elle traite non seulement les méthodes d'ingénieurs employées pour le calcul de la
capacité des structures et de ses éléments à supporter les charges qui leurs sont
appliquées sans se détruire, ou se déformer appréciablement, mais aussi à présenter
les critères de base pour la conception des structures (forme, dimensions ...) et
l'utilisation des matériaux dans les meilleurs conditions de sécurité et d'économie.
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
1. Définitions (suite)
La RDM est basée sur les résultats théoriques de la mécanique et les propriétés des
matériaux qui ne peuvent être disponibles qu’à travers les résultats des travaux
expérimentaux comme le témoigne l'histoire du développement de la RDM qui
constitue une combinaison fascinante de la théorie et de l'expérience.
Les limites de la RDM sont celles imposées par ses hypothèses mêmes. Les
1. Définitions (suite)
L'homogénéité, l'isotropie et la continuité du matériau: Nous supposons que
le matériau possède les mêmes propriétés élastiques en tous les points du corps,
dans toutes les directions en un point quelconque du corps, et que le matériau est
assimilé à un milieu continu.
1. Définitions (suite)
Hypothèse des sections planes (hypothèse de Navier-Bernoulli): Les sections
Hypothèse de Saint Venant: Tous les efforts qui interviennent dans la théorie
Les notions de la RDM étudiées dans ce cours et les relations entre elles sont
1. Définitions (suite)
Forces extérieures
Contraintes et déformation
Critères
Résistance
Dimensionnement Rigidité Vérification
Stabilité
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Résultats
Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
L'action extérieure est caractérisée par les différents types de forces connues
agissant sur une structure ou un élément de structure défini par ses caractéristiques
géométriques et mécaniques.
Pour une structure isostatique (?), les efforts internes sont déterminés directement
Par contre pour une structure hyperstatique (?), il est nécessaire de faire
L'effort interne qui agit au niveau d’une section d'un élément de structure peut-être
A partir de ces efforts internes, nous pouvons obtenir des informations sur la
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
Par définition, une poutre est un solide engendré par une surface plane
(S) dont le centre de gravité G décrit une courbe (γ) (la ligne moyenne), telle que
(S) reste perpendiculaire sur (γ).
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
Petites réversibles
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
5. Unités en RDM
Les unités de mesure utilisées en RDM sont principalement celles du système
d'unités international (SI); pour des raisons de commodité le système d’unités
technique (MSK?) est parfois utilisé.
Unités SI MSK
Longueur (le mètre) m m
Temps (la seconde) s s
Masse (le Kilogramme) kg kgf = 10 N
Force (le Newton) N, kN t = 103 kgf = 104 N
1 bar = kgf/cm² = 0.1
Contrainte N/mm²
N/mm²
Travail (le Joule) J = N.m kgf .m = 10 J
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
I. Définitions et hypothèses générales
structures. Cependant, pour les structures en arc, le système polaire s’avère plus
pratique. Le premier ayant les axes OX, OY et OZ mutuellement perpendiculaire.
Les sens positifs des ces axes obéissent à la règle de la main droite. Comme
indiqué ci-dessous, nous choisissons les sens positifs de deux axes X et Y par
exemple, le sens positif de l’axe Z est suivant la direction d'un vis tournant de l’axe
X vers l’axe Y.
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
1. Définition
Lorsqu’un solide est soumis à un système de forces extérieures, il s’exerce, au
Si nous isolons le tronçon de gauche (E1), les forces de
cohésion représenteront, donc, les efforts exercés par le
tronçon de droite (E2) sur le tronçon de gauche (E1).
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
2. Eléments de réduction
Ce sont les différentes composantes des actions intérieures exprimées par rapport
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
2. Eléments de réduction
2.1. En 3D (O, X, Y, Z)
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
3. Réaction d'appui (efforts de liaison)
3.4. Isostaticité – Hyperstaticité - Hypostaticité
Dans le cas plan, on a au plus trois équations d’équilibre.
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
3. Réaction d'appui (efforts de liaison)
3.5. Forces
70
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Chapitre III: Hypothèses de la RDM
II. Actions intérieures – Forces de cohésion
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Chapitre IV: Sollicitations simples
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Chapitre IV: Sollicitations simples
Plan du Chapitre IV
Introduction
I. Traction et compression
II. Flexion
1. Contraintes normales en flexion plan
III. Cisaillement
1. Calcul des contraintes de cisaillement
IV. Torsion simple
1. Présentation
2. Contraintes et déformation
V. Flambage
1. Présentation
2. Equilibre élastique (stable et instable)
75
Chapitre IV: Sollicitations simples
Introduction
Cependant, durant ces différents cas de sollicitations simples, nous allons arriver à
Traction/Compression N
Flexion simple T + Mf
Cisaillement T
Torsion simple Mt
Flambage Pcr 76
Chapitre IV: Sollicitations simples
I. Traction et compression
Cette partie étudie le comportement des éléments de structure sollicités
axialement. Tous les éléments ayant des lignes moyennes droites et soumis à des
efforts axiaux (de traction ou de compression) font l’objet de cette étude.
différentes structures tels que les systèmes réticulés (ferme, poutre à treillis...), les
diagonales de contreventement, les boulons, les poteaux des bâtiments...
Les aires des sections de ces éléments peuvent avoir plusieurs formes: section
77
Chapitre IV: Sollicitations simples
I. Traction et compression
Le calcul des contraintes maximales développées et les déformations longitudinales
constituent une étape essentielle dans l'analyse et la conception des structures formées
d'éléments sollicités par des efforts axiaux.
3 78
Chapitre IV: Sollicitations simples
I. Traction et compression
En substituant les relations (1) et (2) dans (3), on obtient la relation (4) suivante:
Par analogie avec un ressort de raideur K sollicité par un effort N qui se déforme de
et (5): 6
7
79
Chapitre IV: Sollicitations simples
II. Flexion (simple et pure)
L’action des forces latérales sur une poutre se traduit en une déformation de l’axe
longitudinal initialement droit en une courbe curviligne comme il est indiqué dans la
Figure suivante:
L’état d’une section de poutre ou de toutes les composantes des efforts internes, seule un
moment fléchissant My ou Mz n’est pas nul, est dit état de flexion plane pure (M et T).
Lorsque l’effort tranchant n’est pas nul, en ce cas la sollicitation est dite flexion simple (M).
80
Chapitre IV: Sollicitations simples
II. Flexion (simple et pure)
Dans ce volet (II) de présent chapitre, nous proposons d’étudier le passage de
l’effort interne aux contraintes agissant sur les sections de la poutre et particulièrement
la distribution des contraintes normales et tangentielles résultant d’une flexion et d’un
effort tranchant.
La condition d’équilibre qui lie les contraintes et les efforts internes dans la section
transversale d’une poutre est :
6
82
Chapitre IV: Sollicitations simples
II. Flexion (simple et pure)
1. Contraintes normales en flexion plan
En introduisant la valeur de σ de l’équation (5) dans l’expression (6), on obtient :
84
Chapitre IV: Sollicitations simples
III. Cisaillement
1. Calcul des contraintes de cisaillement
Considérons le cas d’un tronçon de poutre à deux forces
comme le montre la Figure ci-contre, nous avons l’effort
tranchant: 1 et la relation entre l’effort tranchant et
la contrainte tangentielle agissant sur la face de la section
s’écrit: 2
Pour une distribution uniforme des contraintes sur le plan
de la section l’équation s’écrira donc: 3 4
Ou d’après (1), nous avons: 5
En réalité, les contraintes tangentielles ne sont pas
uniformément réparties sur le plan de la section car elles
s’annulent aux voisinages des faces supérieures et inférieures
d’après la loi de parité. Cependant la formule (5) est largement
utilisée pour le calcul des assemblages boulonnés rivetés ou
85
soudés.
Chapitre IV: Sollicitations simples
IV. Torsion simple
1. Présentation
Si de tous les efforts internes seul le moment Mx est présent, il
provoque une torsion. Ce type de sollicitation est très répandu dans
les structures de mécanique et surtout au niveau des arbres traînés
par les moteurs.
L’analyse des éléments des structures de génie civil soumis à la
torsion est moins fréquente car l’existence du moment de torsion
entraîne que les forces extérieures doivent obligatoirement
appartenir à un plan perpendiculaire à celui de l’élément, et cela
n’est pris en compte que lors de l’analyse des structures en 3D,
comme par exemple l’installation de tuyauterie d’un système de
refroidissement d’une centrale nucléaire ou d’une base de pompage
de pétrole comme il est démontré dans la Figure ci-contre. 86
Chapitre IV: Sollicitations simples
IV. Torsion simple
2. Contraintes et déformation
Lorsqu’on sollicite en torsion une poutre circulaire, on constate qu’une section quelconque
tourne dans son plan d’un angle proportionnel à son abscisse.
Si l’angle de rotation est petit, alors la longueur de la barre et le rayon de la section restent
inchangés.
2. Contraintes et déformation
De plus, une ligne longitudinale sur la surface de la barre a-b tourne d'un petit angle
vers la position ab’. On constate qu’un élément rectangulaire infinitésimal sur la
surface de la barre de longueur dx se déforme en parallélogramme. 87
Chapitre IV: Sollicitations simples
IV. Torsion simple
2. Contraintes et déformation
1
L’angle de la déformation γ est appelé distorsion, exprimé par:
En tenant compte du fait que l’angle γ est petit, on assimilera tgγ à γ et on obtient alors:
4 88
Chapitre IV: Sollicitations simples
IV. Torsion simple
2. Contraintes et déformation
La relation entre le moment de torsion et l’angle ϕ peut être obtenue sachant que les
contraintes tangentielles τ réparties sur la section sont statiquement équivalentes à un
couple égal et opposé au couple de torsion Mx: 5
89
Chapitre IV: Sollicitations simples
V. Flambage
1. Présentation
Les éléments d’une structure peuvent se détruire sous l’effet des charges de
plusieurs manières différentes. Par exemple sous l’effet d’une flexion ou d’une
traction excessive un élément ductile se rompt, alors qu’un autre élément composé
d'un matériau fragile se brise. Ainsi des fractures peuvent apparaître dans un élément
soumis à des charges cycliques.
Dans la plupart des cas que nous avons vu jusque là les modes de rupture peuvent
être évités en limitant les contraintes et les déformations aux limites admissibles.
La résistance et la rigidité d'un élément sont donc les critères importants dans la
conception des structures.
L’expérience courante montre qu’une barre longue soumise à un effort de compression
peut se rompre par un phénomène de courbure de grande amplitude: le flambage.
90
Chapitre IV: Sollicitations simples
V. Flambage
2. Equilibre élastique (stable et instable)
L’équilibre élastique est stable si le corps après déformation tend à revenir à son
état initial quand on élimine l’action extérieure qui était à l’origine de cette
déformation.
Un équilibre est instable si sous l’action d’une sollicitation quelconque, le corps en
déformation continue de se déformer dans le même sens que cette déviation imprégnée
et ne revient pas à son état initial lorsque la sollicitation cesse son action.
Entre ces deux états d’équilibre se trouve un état transitoire dit critique, ou un
équilibre indifférent: le corps peut conserver la forme initiale ou bien la perdre,
poussé par une sollicitation aussi petite qu’elle soit.
91
Chapitre IV: Sollicitations simples
V. Flambage
2. Equilibre élastique (stable et instable)
La Figure ci-dessous montre les cas possibles de déformation
d’une poutre axialement chargée, ainsi qu’une analogie
représentée par l’équilibre d’une boule sur des surfaces concaves,
convexes ou planes qui correspond respectivement aux états
d’équilibre stables, instables ou indifférents.
On appelle charge critique Pcr, la charge qui, une fois dépassée, provoque la perte
de stabilité de la forme initiale du corps. Pour assurer la stabilité des éléments en
compression il faut donc limiter la force de compression à la force critique (souvent,
la rupture des éléments d’une structure est attribuée à une instabilité élastique et non à
une insuffisance de résistance de la part du matériau). La condition de stabilité s’écrit
donc:
92