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Effets différés

Structures ECOLE POLYTECHNIQUE ENAC Prof. Dr Aurelio Muttoni Année académique 2005-2006
en béton FÉDÉRALE DE LAUSANNE IS-BETON Dr. M. Fernández Ruiz 9ème semestre
Chap. ch. Assistant : N. Kostic ED-1
Effets de la tem- L’acier et le béton, comme tout matériau, ont tendance à se déformer s’ils sont
pérature sur une soumis à une variation de température. Si un élément est libre de se déformer,
structure en bé- une augmentation de température produit un allongement :

∆l = ε ⋅ l = α ⋅ ∆T ⋅ l
ton armé

où α est le coefficient de dilatation thermique et vaut approximativement


10-5 [°C-1] pour le béton, l’acier et évidemment le béton armé aussi.

Dans le cas où l’élément n’est pas libre de se déformer, parce que ses extrémi-
tés sont tenues, la variation de température produit une sollicitation :

∆σ
ε = 0 = α ⋅ ∆T +
Es

dont résulte :

∆σ = −α ⋅ Es ⋅ ∆T

Une augmentation de 20 °C provoque donc une contrainte de compression de


42 N/mm2.

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Fluage et re- Quand un élément métallique dont les extrémités sont libres est soumis à une
laxation de sollicitation permanente, sa déformation augmente légèrement au cours du -24%
l’acier temps. Cet effet, appelé fluage, est généralement négligeable et ne devient im- -22%
portant que lorsque l’acier est fortement sollicité. C’est par exemple le cas pour -20%
les aciers de précontrainte soumis à une contrainte supérieure à la moitié de -18%
leur limite apparente d’écoulement. Un tirant en acier de précontrainte soumis -16%
-14%

∆σ / σ0
à un tel niveau de contrainte s’allongera donc au cours du temps.
-12%
-10%
Comme dans le cas d’une variation thermique, le comportement est différent -8%
lorsque les extrémités du tirant ne sont pas libres de se déplacer. Suite à -6%
l’allongement de l’acier par fluage, le tirant perd au cours du temps une partie -4%
de sa contrainte de traction. Cette variation, dite perte par relaxation, peut être -2%
estimée pour des sollicitations jusqu’à 0.8ftk au moyen de la relation empirique 0%
suivante: 0 10 20 30 40 50

∆σ ⎛σ
temps en années

= − k ⋅ ⎜⎜ 0 ⎟⎟ ⋅ t 0.19
4 .8

σ0 ⎝ f tk ⎠ Perte par relaxation en fonction du temps pour trois niveaux de sollicitation ini-
tiale, courbes continues pour les torons et les fils (classe 2), courbes en traitillé
où σ0 est la tension initiale, t le temps en années et k une constante qui vaut
pour les barres (classe 3)
0.20 pour les torons et les fils à faible relaxation (classe 2), 0.31 pour les barres
-26%
(classe 3) et approximativement 0.55 pour les torons et les fils à relaxation nor- -24%
male (classe 1). Cette relation est valable pour une température d’environ 20 -22%
°C. -20%
-18%
-16%

∆σ / σ0
-14%
-12%
-10%
-8%
-6%
-4%
-2%
0%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

σ / f tk

Perte par relaxation après 50 ans en fonction de la sollicitation initiale pour les
trois classes

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Retrait du bé- On appelle retrait le raccourcissement graduel du béton au cours de son durcis-
ton sement. On distingue les types suivants de retrait (voir aussi TGC8, p. 195 et
suivantes):

− Le retrait plastique, dû à l’évaporation de l’eau de la surface libre du


béton frais après sa mise en place, peut conduire à la formation de fis-
sures superficielles qui n’atteignent que quelques millimètres ou cen-
timètres de profondeur. Ce retrait peut influencer l’aptitude au service


mais pas le comportement statique général de la structure.
Le retrait chimique (ou intrinsèque) n’a pratiquement pas d’effet sur


le comportement de la structure.
Le retrait thermique résulte de l’augmentation de température due
aux réactions chimiques d’hydratation. A son maximum, la tempéra-
ture du béton peut atteindre 40 à 50°C lors de la prise. La diminution
de température qui se produit ensuite provoque des gradients de dé-
formation qui induisent des autocontraintes qui peuvent provoquer
des fissures à la surface du béton, plus froide que le cœur de la sec-
tion. Le retrait thermique peut avoir un effet important sur les auto-
contraintes dans la section transversale tandis que son influence sur le


comportement général de la structure est souvent négligeable.
Le retrait endogène (appelé aussi retrait d’auto-dessication ou retrait
d’hydratation) est une conséquence de la consommation interne d’eau
lors de l’hydratation du ciment. Ce retrait ne devient important que
lorsque le rapport eau/ciment (E/C) est petit. Il reste inférieur à
0.1 mm/m pour des bétons avec E/C > 0.45 alors qu’il peut atteindre


0.3 mm/m quand le rapport E/C est inférieur à 0.4 .
Le retrait de dessiccation (ou de séchage) se produit par diffusion de
l’eau vers les faces exposées au séchage en présence d’un gradient
hydrique entre le béton et l’air ambiant. Ce retrait se produit très len-
tement et dure plusieurs années. Il peut avoir des conséquences im-
portantes sur le comportement statique de la structure. Le retrait de
dessiccation varie généralement entre 0.2 et 1.0 mm/m (voir pages


suivantes).
Le retrait de carbonatation est généralement négligeable pour le
comportement structurel.

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− La quantité d’eau, la quantité de ciment, les caractéristiques des agré-
Estimation du Le retrait de dessiccation est influencé par :
retrait de dessic-

− L’humidité et température de l’air ambiant


cation gats et des adjuvants. Il est donc directement lié à la qualité du béton. -0.6

− Son évolution dans le temps dépend de la dimension de l’élément -0.5 ε sch,0 =0.55 mm/m, αc =0.6
d’ouvrage (possibilité de diffusion de l’eau vers les faces exposées)
-0.4

retrait [mm/m]
Selon le Code Modèle CEB-FIP 1990, le retrait de dessiccation peut être esti-
mé par l’équation suivante : -0.3 ε sch,0 =0.36 mm/m, αc =0.7

ε c ,shr = ε shr ,0 ⋅α RH ⋅ α t -0.2

où -0.1 ε sch,0 =0.20 mm/m, αc =0.6

ε shr ,0 est la déformation de retrait caractéristique pour le béton considéré 0.0

α RH

0
28
56
84
112
140
168
196
224
252
280
308
336
364
392
420
448
476
504
532
560
588
616
644
672
700
728
756
784
est un facteur qui dépend de l’humidité et la température de l’air
αt est un facteur qui définit l’évolution du retrait dans le temps temps en jours

La valeur ε shr , 0 peut être déterminée par des essais de retrait faits sur des échan-
Evolution du retrait dans le temps et comparaison avec des mesures (h = 0.1 m,
RH = 70 %, T = 20 °C)
tillons conservés à température et humidité constantes (généralement T = 20°C,
RH = 70 %).

Elle peut aussi être estimée sur la base de la quantité d’eau dans le béton frais -0.9

α sc =8
(voir diagramme ci-contre). Du fait que la résistance à la compression est elle -0.8

aussi influencée par le rapport eau/ciment, le retrait est indirectement lié à la -0.7

résistance. Le Code-Modèle propose la relation suivante qui peut être utilisée -0.6

retrait [mm/m]
pour estimer le retrait : α sc =5
-0.5

-0.4

⎛ fc ⎞
ε shr , 0 ≈ − 0 .16 − α sc ⋅ ⎜ 0 .09 − ⎟
-0.3

⎝ 1000 ⎠
en mm/m -0.2

-0.1

0.0

où 0 20 40 60 80 100

α sc
2
f c [N/mm ]

est un facteur qui dépend du type de ciment et varie entre 5 (béton


normal) et 8 (béton haute résistance) Influence de la quantité d’eau Influence de la résistance à la
sur le retrait compression sur le retrait
fc est la résistance moyenne du béton en N/mm2 (selon manuel HCB) (selon MC 1990)

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L’influence de l’humidité et de la température de l’air peut être estimée selon
le Code-Modèle au moyen de la relation suivante : 1.8

α RH ( ⎛
) T − 20°C ⎞
1.6
= 1.52 ⋅ 1 − RH ⋅ ⎜1 + 0.002 ⋅ ⎟
T=60 °C

⎝ .03 − RH ⎠
3
1.4
1 T=40 °C
1.2
T=20 °C
où 1.0

αRH
T=0 °C
0.8
RH est l’humidité relative
0.6
T est la température de l’air en °C

Pour RH = 70 % et T = 20°C, cas normal lors d’essais, α RH vaut 1. Comme


0.4
0.2
l’indique le diagramme ci-contre, le retrait diminue avec l’augmentation de 0.0
l’humidité relative. Ceci est facilement compréhensible, puisque le retrait de

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

110%
dessiccation se produit par diffusion de l’eau vers les faces exposées au sé-
chage en présence d’un gradient hydrique entre le béton et l’air ambiant. humidité de l'air

L’humidité relative peut subir des grandes variations à court terme (voir dia-
gramme ci-contre). Pour la prise en compte de l’effet du retrait de dessiccation Influence de l’humidité relative et de la température de l’air sur le retrait de
sur le comportement général du pont, il faut cependant considérer une dessiccation
moyenne mesurée sur une plus longue période (par ex. un an).
100
90

humidité relative en %
80
70
60
50
40
30
20
10
0

01.10.1998
15.10.1998
29.10.1998
12.11.1998
26.11.1998
10.12.1998
24.12.1998
07.01.1999
21.01.1999
04.02.1999
18.02.1999
04.03.1999
18.03.1999
01.04.1999
15.04.1999
29.04.1999
13.05.1999
27.05.1999
10.06.1999
24.06.1999
08.07.1999
22.07.1999
05.08.1999
19.08.1999
02.09.1999
16.09.1999
30.09.1999
14.10.1999
28.10.1999
11.11.1999
Humidité relative mesurée à Lugano (ligne traitillée = moyenne journalière, li-
gne continue = moyenne sur une semaine)

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L’évolution du retrait dans le temps peut être estimée selon le Code-Modèle au
moyen de la relation suivante : 1.2

t − ts
1.1

αt =
h=60 mm

th + t − ts
1.0
0.9 h=125
h=250m
0.8 mm
m h=500
où 0.7
0.6

αt
t est le temps en jours h=1.00
0.5 m
ts est le l’âge du béton en jours au début de la dessiccation (par ex fin
0.4
de la cure) h=2.00

th = 35'000 ⋅ (α c ⋅ h ) ⋅ e −0.06⋅(T −20°C )


0.3
m
2 0.2

h = c est la dimension caractéristique de l’élément en [m]


0.1
2A
0.0
u
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80
Ac est l’aire de la section en béton mesurée en [m2]
temps [ans]
u est le périmètre de la section en contact avec l’atmosphère mesuré

αc
en [m]
( α c = 1 , T = 20°C )
est un facteur de calibrage nécessaire pour mieux décrire les résul- Influence de la dimension caractéristique de l'élément sur l'évolution du retrait
tats des essais (égal à 1 selon le Code Modèle)

Le diagramme ci-contre montre l’importance de la dimension caractéristique


de l’élément sur l’évolution du retrait de dessiccation. Pour des éléments min-
ces, le retrait est rapide et se termine en quelques années tandis que pour des
éléments épais le retrait est très lent.

Il faut encore souligner que les relations proposées par le Code Modèle sont
empiriques. Elles permettent seulement d’estimer la déformation de retrait et
indiquent quels en sont les paramètres principaux.

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Fluage du bé- Une contrainte appliquée sur le béton à l’état de service a comme effet une dé-
ton formation élastique instantanée et une déformation supplémentaire appelée dé-
formation de fluage qui augmente graduellement dans le temps (figure ci-
contre).

La déformation élastique produite par une contrainte σ (t0 ) appliquée au temps


t = t0 mesuré à partir de la mise en place du béton correspond à

σ (t0 )
ε el =
Ec (t0 )

où Ec (t0 ) est le module d’élasticité qui est lui-même fonction de l’âge du bé-
ton. Cet effet peut être estimé au moyen de la relation

Ec (t0 ) = β Ec ⋅ Ec , 28 Evolution de la déformation dans le temps


1.3
Ec , 28 est le module d’élasticité à 28 jours 1.2
s ⎛⎜ 28 ⎞⎟
T =40 °C
⋅ 1−
β Ec = e
1.1
2 ⎝⎜ t0 ⎟⎠
T =20 °C
est le facteur qui exprime l’augmentation dans le temps 1.0
s est un coefficient qui vaut 0.20 si le ciment est à prise rapide 0.9
T =0 °C
et 0.25 si le ciment est normal 0.8

E / E28
t0 est l’âge du béton en jours 0.7
0.6
0.5
Si la température est différente de 20 °C, l’âge à considérer peut être corrigé de
la façon suivante : 0.4
0.3
T − 20°C
t 0 ≈ t0 ⋅ e
0.2
20°C
0.1
0.0
0 14 28 42 56 70 84 98 112 126 140
t 0 [jours]

Evolution du module d’élasticité dans le temps

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On peut généralement admettre que la déformation due au fluage est propor-
tionnelle à la déformation élastique de sorte que la déformation au temps t pro-
voqué par une contrainte appliquée à l’âge t0 vaut :

ε (t , t0 ) =
σ (t0 )
Ec (t0 )
( )
⋅ 1 + ϕ (t , t0 )

Le coefficient de fluage ϕ (t , t0 ) peut être calculé comme le produit d’une série


de facteurs qui tiennent compte des différents paramètres affectant le fluage
(où les formules suivantes ont été dérivés sur la base de Code Modèle 1990) :

ϕ (t , t0 ) = ϕ 0 ⋅ β Ec ⋅ β t ⋅ β RH ⋅ βσ ⋅ β t
0

ϕ0 dépend de la qualité du béton


β Ec
βt0
est le coefficient déjà utilisé pour considérer l’évolution de Ec

βRH
dépend de l’âge du béton lors de la mise en charge

βσ
dépend de l’humidité relative et de la température
dépend du niveau des sollicitations appliquées (fluage non linéaire)
et doit être considéré seulement quand la contrainte dépasse 0.4 ⋅ f c
5.0

βt
4.5
est le facteur qui exprime l’évolution du fluage dans le temps 4.0
3.5
Le coefficient ϕ 0 , qui dépend de la qualité du béton, peut être déterminé sur la 3.0

ϕ0
2.5
base d’essais ou estimé par la formule empirique suivante en fonction de la ré-
2.0
sistance du béton :
1.5

ϕ0 ≈
1.0
13.8
0.5
f cm 0.0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
où 2
f cm [N/mm ]

Coefficient ϕ0 en fonction de la résistance du béton (relation empirique selon


fcm est la résistance moyenne à l’âge de 28 jours en N/mm2

MC 1990)

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Le coefficient βt0, qui considère l’âge du béton lors de la mise en charge, peut
être estimé de la façon suivante : 1.3
1.2

βt = βEc
2 1.1
0.1 + t01 5
0
1.0
0.9

β t0 , β Ec et β t0* β Ec
produit βEc* βto
0.8

la figure ci-contre, la diminution de βt0 avec le vieillissement du béton est par-


Pour t0 = 28 jours ce coefficient vaut approximativement 1. Comme l’indique 0.7
0.6
tiellement compensée par l’augmentation de βEc. Le produit de ces deux fac- βto
0.5
0.4
teurs est néanmoins supérieur à l’unité si l’âge du béton est inférieur à 0.3
28 jours. Il diminue sensiblement lorsque l’âge du béton dépasse quelque mois. 0.2
0.1
0.0

0
30
60
90
120
150
180
210
240
270
300
330
360
390
420
450
480
510
540
570
600
630
660
690
720
t 0 [jours]

L’influence de l’humidité relative de l’air, de la température et de la dimension Influence de l’âge du béton lors de la mise en charge
caractéristique de l’élément en béton peut être estimée par :

⎛ 1 − RH ⎞
β RH = e 0.015⋅(T − 20°C ) + ⎜ 0.6 ⋅ − 0.4 ⎟ ⋅ e 0.018⋅(T − 20°C )
⎝ ⎠
1.8
h1 3 1.6
h=0.10 m
1.4

le facteur βRH vaut 1.


Dans le cas d’un essai de laboratoire avec T = 20°C, RH = 70 % et h = 0.10 m h=0.20 m
1.2
h=0.50 m
1.0

βRH
h=2.00 m
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

110%
humidité rélative de l'air

Influence de l'humidité relative de l’air et de la dimension de l’élément en béton


sur le fluage (T = 20°C)

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1.6
RH=60%
1.4 RH=70%
1.2 RH=80%

1.0 RH=90%

βRH
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
-25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
T [°C]

Influence de la température sur le fluage (h=0.10 m)

1.6

contribue à augmenter les déformations. Pour le cas 0.4 · fcm < −σ < 0.6 · fcm ,
Si la contrainte dans le béton dépasse 0.4 · fc la formation de microfissures
1.4
cet effet peut être considéré au moyen du facteur suivant : 1.2

⎛ −σ ⎞ 1.0
1.5⋅⎜⎜ − 0.4 ⎟⎟
βσ = e ⎝ f cm ⎠

βσ
0.8
0.6

σ
0.4
est la contrainte totale en N/mm2 (compression négative) 0.2
f cm est la résistance moyenne à l’âge t0
0.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
- σ / f cm

Influence du niveau de sollicitation

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Pour terminer, l’évolution du fluage dans le temps peut être décrite par la rela-
tion : 1.1

⎛ ∆t ⎞
1.0

β t = ⎜⎜ ⎟⎟
0.3

⎝ t h + ∆t ⎠
0.9
0.8
0.7
où 0.6

∆t = t − t0

βt
0.5 - T=40°C, RH=70%, h=0.10 m

( )
en jours
⎧ 1⎫
- T=20°C, RH=70%, h=0.10 m
−T
0.4
t h ≅ 2'100 ⋅ e 60°C ⋅ min ⎨1; 1 + 26.6 ⋅ RH 18 ⋅ h + ⎬
- T=20°C, RH=70%, h=0.20 m
⎩ 6⎭
en jours 0.3 - T=20°C, RH=70%, h=0.50 m
0.2 - T=20°C, RH=70%, h>1.00 m
0.1
0.0

0
180
360
540
720
900
1080
1260
1440
1620
1800
1980
2160
2340
2520
2700
2880
3060
3240
3420
3600
∆t = t - t 0 [jours]

Evolution du fluage dans le temps

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