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Stabilité et dynamique de réseaux électrique

TP n°1 :
Analyse transitoire des circuits linéaires 1ers ordre et 2eme
ordre

Les membres :
 Mezmiz mohammed
 Menakh meroua

Département de génie électrique

Filière : réseau électrique

Année scolaire : 2023/2024


 Partie théorique :
ans le but de traiter les signaux, les réseaux linéaires sont souvent soumis à des grandeurs
Électriques d’excitation (tensions ou courants). Le résultat du traitement est observé au
travers des grandeurs de sortie. La mise en équation du système conduit à un ensemble de
relations différentielles liant les entrées et les sorties. La résolution de ces équations permet
de fournir l’expression de ces grandeurs au cours du temps.
Les seuls cas abordés ici concernent les circuits régis par des équations différentielles
linéaires à coefficients constants du premier et du deuxième ordre. Bien que les études
portent sur des systèmes à une seule entrée et une seule sortie, une adaptation permettra
toujours de traiter les cas où coexistent plusieurs entrées ou plusieurs sorties.
Étude qualitative du circuit RC
La relation courant/tension d’un condensateur est iC = C duC /dt , ainsi la tension aux
bornes d’un condensateur est continue. Initialement le circuit n’est pas branché à
l’alimentation grâce à l’interrupteur et donc uc(0) = 0. Le condensateur s’oppose donc à la
variation rapide de la tension à ses bornes. Il faut donc un certain temps pour que la
tension imposée par le générateur s’établisse dans le circuit.
La loi des mailles et la relation courant/tension d’une résistance conduisent à i(t) = 1
R (e(t) uC (t)). L’intensité est nulle avant la fermeture de l’interrupteur et devient
brutalement non nulle à la fermeture de ce dernier i(t = 0+) = E/R. L’existence de ce
courant est liée à l’apparition de charges sur les armatures du condensateur
(il se charge) et ainsi la tension uC augmente. La charge s’arrête lorsque le courant est nul
i = 0 et donc uC = E.

Étude qualitative du circuit RL


La relation courant/tension d’une bobine est u L = L di L/dt , ainsi le courant circulant à
travers une bobine est continu. Initialement le circuit n’est pas branché à l’alimentation
grâce à l’interrupteur et donc i L (0) = 0. La bobine s’oppose donc à la variation de
l’intensité. Il faut donc un certain temps pour que la circulation du courant imposée par le
générateur s’établisse. La loi des mailles et la relation courant/tension d’une résistance
conduisent à u L (t) = e(t) Ri(t). LA tension est nulle avant la fermeture de l’interrupteur et
devient brutalement non nulle à la fermeture de ce dernier u L (t = 0 + ) = E. Cette tension
est posi- tive ainsi la dérivée de l’intensité est positive u L (t) = L di/dt , ainsi l’intensité
circulant dans la bobine augmente continument jusqu’à atteindre la valeur i = E/R.

Étude qualitative du circuit RLC :


On étudie le circuit RL soumis à une tension e(t), on s’intéresse à la tension aux bornes du
condensateur et à l’intensité qui parcourt le circuit. La bobine est idéale. On applique la loi des
mailles :
Le 1er circuit (RL) :
Q1.2.e – le montage

Q 2.1.F – la courbe de i(t)

Q 2.1.H – Le montage :
La courbe

Q2.1.K : augmente la valeur de R et L


Les nouvelles courbes de i (t) :
Après avoir modifié la valeur de R (R=1500 ohm)

Puis ont modifié la valeur de L (L=3H) :


Le 2eme circuit (RC) :
Q1.2.d – le montage

 Q1.2. e : La courbe d’Uc (t)

Q 2.1.H – Le montage :
 La courbe

Q2.1.i : augmente la valeur de R et C


Les nouvelles courbes d’Uc (t) :
Après avoir modifié la valeur de R (R=3500 ohm)

Puis ont modifié la valeur de C (C=300nF) :


Le 3eme circuit (RLC) :
3.1.f le montage sous MATLAB :

3.1.g- observez l’oscillogramme de Uc(t) :


3.1.h les courbe de Uc pour chaque valeur de R
Pour R=1000 ohm

Pour R=3000 ohm


Pour R=5000ohm

Pour R=7000ohm

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