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Préparation TP 9 - Traitement thermique des alliages d’aluminium

I.2 Les mécanismes de durcissement

- Le durcissement est l’insertion de défauts cristallins qui engendrent une immobilité des dislocations
et donc une amélioration des propriétés mécaniques.

- Ces deux figures présentent la contrainte élastique et la résistance électrique d’un alliage
d’aluminium en fonction de sa teneur massique en différents éléments. Les effets d’atomes en
solution solide sont représentés et on constate une augmentation de ces deux propriétés avec
l’augmentation de la teneur en soluté.

II.3. Durcissement structural

- L’alliage est de l’aluminium pur contenant des précipités de cuivre XAl = 94,3 % wt et XCu = 5,7 % wt

- Dans les premiers instants du revenu, les précipités vont être dispersés et de taille assez petite ce
qui aura pour effet d’augmenter la dureté jusqu’à un maximum par effet cisaillement des précipités.
Puis plus on fait durer le revenu, plus les précipités vont avoir tendance à coalescer et former de plus
gros précipités qui seront cette fois ci contournés par les dislocations et la dureté va donc diminuer.

- Plus la teneur en cuivre augmente, plus le nombre de précipités augmente et donc plus il y a
d’obstacles au déplacement des dislocations : la dureté augmente.

- On utilise une température plus élevée pour réduire la durée du protocole de revenu qui se compte
en dizaine de jours pour une température de 130 °C.

III.1. Les éprouvettes

La température ambiante est trop faible et n’apporte pas assez d’énergie au système pour permettre
la diffusion des constituants.

III.2. Mesures de résistivité : méthode 4 fils

Intérêt :

- Résistance électrique : R = ρ * L/S = 5,15.10-8 * 30.10-3 / 10.10-6 = 1,5.10-4 Ω

- La résistance des cordons n’est pas négligeable par rapport à celle du matériau et une méthode de
mesure deux fils mesure aussi la résistance des cordons. Le résultat sera donc erroné.
- Schéma :

a) Echantillon métallique : Ratot = Rmetal + 2Rcontact

b) Circuit tension : Rbtot = Rvoltmetre + 2Rcontact + 2Rfil

Rvoltmetre >> Rfil et Rvoltmetre >> Rmetal donc Rbtot >> Ratot
Rfil Rfil
Dans la branche du voltmètre, Rbtot est grand et comme
U = RI, on en déduit que I est faible.

Rfil Rfil

Rcontact Rcontact Rcontact Rcontact

- Conclusion : Rvoltmetre >> Rcontact donc la tension donnée


par le voltmètre n’est pas faussée par les résistances de contact.

Influence de la température :

𝑑𝑅 𝑑𝑆 𝑑𝐿 2 𝑑ρ 𝑑𝑆 2 𝑑ρ 2 2 2
R = ρ * L/S donc = √( ) + ( ) + ( ) = √( ) + ( ) car pas d’erreur sur L
𝑅 𝑆 𝐿 ρ 𝑆 ρ

- ρ (T) = ρ0 (1 + β.ΔT)

« Une élévation d’un degré Celsius entraine une diminution de conductivité de 0,4% »

Donc dρ = ρ0 (1+ 4,3.10-3) – ρ0 et donc dρ/ρ0 = dρ/ρ = 4,3.10-3


𝑑𝑆 𝑑𝑙 𝑑ℎ
- 𝑆0
= 𝑙0
. ℎ0
= (𝛼∆𝑇)2 = 5,6.10-9

𝑑𝑅
On en déduit que pour ∆𝑇 = 1°𝐶, 𝑅
= 4,3. 10−3

Donc l’erreur commise est de 0,43%

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