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EN MATIERE DE CONSTRUCTION
DES OUVRAGES
Edition 2017
1
GUIDE PRATIQUE
DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX
EN MATIERE DE CONSTRUCTION
DES OUVRAGES
AVANT PROPOS
Certains exercices restent non résolus car le but est d’aider l’utilisateur de
ce manuel à s’appliquer aussi personnellement. L’ensemble des connaissances déjà
acquise en guise de prés-requis nous sera d’une certaine utilité en vue de la meilleure
compréhension des démarches proposées dans ce livre.
PREFACE
Je souhaite à cet ouvrage le succès qu’il mérite auprès des ingénieurs des
structures, enseignants des structures et élèves ingénieur en structure, auxquels il rendra
de grands services grâce à son caractère pratique.
N° UNITES CONVERSIONS
1.2 But : Dans toute construction, les formes des sections qui sont utilisées ont au
moins une forme géométrique connue ou à déduire.
D’où, il est important que l’ingénieur ou le concepteur sache au minimum
l’évaluation de leurs caractéristiques.
1.3 Surface
1.3.1 Définition : C’est la surface d’un corps, ce qui le limite dans l’espace
𝑏 𝑏
𝑆 = ∆= ∫𝑎 𝑑𝐴 = ∫𝑎 𝑑𝑆
Questions
Résolutions
a)
𝑎 𝑎
𝑑𝐴 = 𝑏 𝑑𝑥 ⟹ 𝐴 = ∫0 𝑏𝑑𝑥 = 𝑏[𝑋] = 𝑎𝑏
0
b)
𝑏⟶ℎ
𝑋ℎ
𝑋⟶𝑡 ⟹ 𝑡=
𝑏
𝑋ℎ
La hauteur restante c’est : ℎ − 𝑡 = ℎ − 𝑏
𝑋ℎ 𝑏 𝑋ℎ 𝑏ℎ
𝑑𝐴 = (ℎ − ) 𝑑𝑥 ⟹ 𝐴 = ∫0 (ℎ − ) 𝑑𝑥 =
𝑏 𝑏 2
Le moment statique de 𝑆(𝐴) par rapport à l’axe donné est défini par le
produit de la surface 𝐴 (𝑆) par la distance correspondante.
𝑆𝑋 = 𝑆 ∗ 𝑌̅ 𝑒𝑡 𝑆𝑌 = 𝑆 ∗ 𝑋̅ Géométriquement
1.5.1 Définition : Le 𝐶. 𝐺 d’une surface est le point dans lequel toute la surface
pourrait être considérée comme concentrée en laissant cependant inchangé le
moment d’ordre un de la surface autour d’un axe.
Càd. Le 𝐶. 𝐺 c’est le point ou résulte une pression uniforme sur toute la surface.
𝑆𝑌 𝑆𝑋
𝑋𝐺 = 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = Géométriquement
𝑆 𝑆
1 1 𝑏 𝑏
𝑋𝐺 = 𝑆 ∬ 𝑋𝑑𝑠 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = 𝑆 ∬ 𝑌𝑑𝑠 or 𝑆 = ∆= ∫𝑎 𝑑𝐴 = ∫𝑎 𝑑𝑆
1 1
𝑋𝐺 = 𝑏 ∬ 𝑋𝑑𝑠 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = 𝑏 ∬ 𝑌𝑑𝑠 par Intégration
∫𝑎 𝑑𝑆 ∫𝑎 𝑑𝑆
Questions
Résolutions
Exemple 1.
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 150 300 180000 27000000 54000000
2 600 -
2𝑏
=
2ℎ
= 400 90000 36000000 36000000
3 3
400
Σ 270000 Σ 63000000 Σ 90000000
𝛴 𝑆𝑌 90000000 𝛴 𝑆𝑋 63000000
𝑋𝐺 = = = 333,3 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = = = 233,3
𝛴𝑆 270000 𝛴𝑆 270000
Exemple 2.
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 50 50 10000 500000 500000
2 100 -
4𝑅
= 100 -
4𝑅
= −𝜋𝑅 =
2
-270293,6 -270293,6
3𝜋 3𝜋 4
70,27 70,27 -3846,5
Σ 26153,5 Σ 229706,4 Σ 229706,4
𝛴 𝑆𝑌 𝛴 𝑆𝑋 229706,4
𝑋𝐺 = = 𝑌𝐺 = = = 37,3 𝑐𝑚
𝛴𝑆 𝛴𝑆 26153,5
𝜋 𝑅2
NB : ici nous avons S de la figure 2 négative car cette surface est à déduire et S = 4
car nous avons ¼ de cercle.
Exemple 3.
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 0 4 𝑅2 𝜋𝑅 2 2
0 2𝑅 3
2
3𝜋 2 3
2 0 2 𝑅1 𝜋 𝑅 21 0 𝑅 31
𝜋 2
𝜋 𝑅 2 2 𝜋 𝑅 21 0 2 𝑅3 2
+ 𝑅 31
+ 3
2 2
2 𝑅3 2
𝛴 𝑆𝑌 + 𝑅3 1 𝛴 𝑆𝑋
3
𝑋𝐺 = = 𝜋 𝑅 2 𝜋 𝑅2 1
2 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = =0
𝛴𝑆 + 𝛴𝑆
2 2
Exemple 4.
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 0 4𝑅 𝜋 𝑅2 S * 𝑋̅ ̅
S*𝑌
3𝜋 2
2 0 ℎ 𝑟 𝑏ℎ S * 𝑋̅ S * 𝑌̅
𝑜𝑟 ℎ = 𝑜𝑟 𝑏 = 2𝑟
3 2 2
𝑒𝑡 h = r/2
𝛴 𝑆𝑌 𝛴 𝑆𝑋
𝑋𝐺 = 𝑒𝑡 𝑌𝐺 =
𝛴𝑆 𝛴𝑆
Exemple 5.
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 4 3 ,5 56 S * 𝑋̅ S * 𝑌̅
2 9 2,3 10,5 S * 𝑋̅ S * 𝑌̅
3 4 4 -7,065 S * 𝑋̅ S * 𝑌̅
𝛴 𝑆𝑌 𝛴 𝑆𝑋
𝑋𝐺 = 𝑒𝑡 𝑌𝐺 =
𝛴𝑆 𝛴𝑆
EXERCICES
Déterminer le C.G par intégration des figures suivantes.
Exemple 1.
1
𝑋𝐺 = 𝑆 ∫ 𝑥 𝑑𝑠 or S = 𝑎2 et ds = a dx
1
et 𝑌𝐺 = 𝑆 ∫ 𝑌 𝑑𝑠 or S = 𝑎2 et ds = a dy
1 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
𝑋𝐺 = 𝑎2 ∫0 𝑋𝑎 𝑑𝑥 = 𝑎2 ∫0 𝑥 𝑑𝑥 = 2
1 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
𝑌𝐺 = ∫ 𝑌𝑎 𝑑𝑦 = ∫ 𝑌 𝑑𝑦 =
𝑎2 0 𝑎2 0 2
Exemple 2.
1 ℎ𝑥 𝑏ℎ
𝑋𝐺 = 𝑆 ∫ 𝑥 𝑑𝑠 or 𝑑𝑠 = (ℎ − ) 𝑑𝑥 et 𝑆 =
𝑏 2
𝑏
1 ℎ𝑥 2 𝑏 ℎ𝑋 2 2 𝑋² 𝑏 ℎ 𝑋3 𝑏 𝑏
𝑋𝐺 = 𝑏ℎ ∫0 𝑋 (ℎ − ) 𝑑𝑥 = ∫ (𝑋ℎ − ) 𝑑𝑥 = 𝑏ℎ {ℎ [ 2 ] − 𝑏 [ 3 ] } =
𝑏 𝑏ℎ 0 𝑏 0 0 3
2
1 𝑏𝑦 𝑏ℎ
𝑌𝐺 = 𝑆 ∫ 𝑦 𝑑𝑠 or 𝑑𝑠 = (𝑏 − ) 𝑑𝑦 et 𝑠 =
ℎ 2
1 ℎ 𝑏𝑦 ℎ
𝑌𝐺 = 𝑏 ℎ ∫0 𝑌 (𝑏 − ) 𝑑𝑦 =
ℎ 3
2
EXERCICES
Calculer les coordonnées du centre de gravité des sections plane suivantes
N° FIGURES N° FIGURES
1 2
3 4 Aux choix
(40 * 40) cm
Le Moment d’Inertie de la section 𝑆 par rapport aux axes 𝑂𝑋 et 𝑂𝑌 est données par :
𝐼𝑋 = ∬ 𝑦² 𝑑𝑠 et 𝐼𝑌 = ∬ 𝑥² 𝑑𝑠
RESOLUTIONS
Exemple 1.
𝐼𝑋 = ∫ 𝑦² 𝑑𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑠 = 𝑏 𝑑𝑦
ℎ ℎ 𝑦3 ℎ 𝑏ℎ3
𝐼𝑋 = ∫0 𝑦²𝑏 𝑑𝑦 = 𝑏 ∫0 𝑦² 𝑑𝑦 = 𝑏 [ 3 ] = 3
0
𝐼𝑌 = ∫ 𝑥² 𝑑𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑠 = ℎ𝑑𝑥
𝑏 𝑥3 𝑏 ℎ𝑏 3
𝐼𝑌 = ∫0 ℎ𝑥² 𝑑𝑥 = ℎ [ 3 ] = 3
0
Exemple 2.
𝑏/2 ℎ/2 ℎ 𝑏3
𝐼𝑌 = ∫−𝑏/2 𝑥² 𝑑𝑠 = ∫−ℎ/2 𝑥²ℎ 𝑑𝑥 = 12
Exemple 3.
ℎ 𝑏𝑦
𝐼𝑋 = ∫0 𝑦² 𝑑𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑠 = (𝑏 − ) 𝑑𝑦
ℎ
ℎ𝑏 3
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐼𝑦 = 12
Exemple 4.
0 ≤ 𝛿 ≤ 𝑅 et 0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋
𝑑𝑠 = 𝛿𝑑𝜃 𝑑𝛿
2𝜋 𝑅 2𝜋 𝑅
1 − 𝑐𝑜𝑠2𝜃
𝐼∆ = ∬ 𝑦 2 𝑑𝑠 = ∫ 𝑑𝜃 ∫ 𝛿²𝑠𝑖𝑛²𝜃 𝑑𝛿 = ∫ 𝑠𝑖𝑛²𝜃 ∫ 𝛿²𝑑𝛿 𝑜𝑟 𝑠𝑖𝑛² =
0 0 0 0 2
2𝜋 1−𝑐𝑜𝑠2𝜃 𝑅 𝜋𝐷 4 𝜋𝑅 4
𝐼∆ = ∫0 ( ) 𝑑𝜃 ∫0 𝛿² 𝑑𝛿 = =
2 64 4
EXERCICES
N° FIGURES N° FIGURES
1 2
b. Produit d’Inertie
𝐼𝑥𝑦 = ∬ 𝑥𝑦 𝑑𝑠 𝑜𝑢 𝐼𝑥𝑦 = 𝑠 𝑥 𝑦
EXERCICES
Exemple 1.
𝑎 𝑎 𝑎4
𝐼𝑥𝑦 = 𝑠 ∗ 𝑥 ∗ 𝑦 = 𝑎2 ∗ 2 ∗ 2 = 4
Exemple 2.
𝑏ℎ 𝑏 ℎ 𝑏²ℎ²
𝐼𝑥𝑦 = ∗3∗3 =
2 18
𝐼0 = ∫ 𝑟 2 𝑑𝑠 𝑜𝑟 𝑟² = 𝑥² + 𝑦²
𝐼0 = ∫(𝑥² + 𝑦²) 𝑑𝑠 = ∫ 𝑥² 𝑑𝑠 + ∫ 𝑦² 𝑑𝑠 ⟹ 𝐼0 = 𝐼𝑦 + 𝐼𝑋
Question :
𝑅 𝑑
1ère méthode : 𝐼0 = ∫0 𝑟² 𝑑𝑠 𝑜𝑟 𝑅 = et 𝑑𝑠 = 2𝜋𝑅 𝑑𝑅
2
𝑅 𝑅 𝑟4 𝑅 2𝜋 𝜋𝑅 4
𝐼0 = ∫0 𝑟² 2𝜋𝑟 𝑑𝑟 = ∫0 2𝜋𝑟 3 𝑑𝑟 = 2𝜋 [ 4 ] = 4 ∗ 𝑅4 = 2
0
2ème méthode : cfr l’exemple 4 du point 1.6
𝜋𝑅 4
𝐼∆ = ; Comme le cercle est symétrique, nous déduisons que les deux axes sont
4
symétriques.
𝜋𝑅 4 𝜋𝑅 4 𝜋𝑅 4 2𝜋𝑅 4 𝜋𝑅 4
𝐼𝑥 = 𝐼𝑦 = ⟹ 𝐼0 = 𝐼𝑥 + 𝐼𝑦 = + = =
4 4 4 4 2
Soit la figure précédente dont les axes 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 ont subi une translation
𝐼𝑥 = ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠 𝑒𝑡 𝐼𝑦 = ∫ 𝑥 2 𝑑𝑠 𝑜𝑟 𝑋 = 𝑥 + 𝑏 ; 𝑌 = 𝑦 + 𝑎
Avec : 2 ∫ 𝑦 𝑎 𝑑𝑠 = 0
𝐼𝑥 = ∫ 𝑦² 𝑑𝑠 + ∫ 𝑎² 𝑑𝑠 = ∫ 𝑦² 𝑑𝑠 + 𝑎² ∫ 𝑑𝑠
Avec 𝐼𝑋𝐺 = ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠 et 𝑆 = ∫ 𝑑𝑠
c.à.d le moment d’inertie par rapport aux nouveaux axes 𝑋 𝑒𝑡 𝑌 est égale au moment
d’inertie de l’ancien axe plus les carrées de leurs distances multiplié par la section.
Exemple 1.
Résolution
𝑏ℎ3 𝑏ℎ ℎ
𝐼𝑥 = 𝐼𝑥𝐺 + 𝑆 ∗ 𝑑² 𝑜𝑟 𝐼𝑥 = ;𝑠 = 𝑒𝑡 𝑑 = 3
12 2
𝐼𝑥𝑦 = ∫ 𝑥𝑦 𝑑𝑠 + 𝑎 ∫ 𝑥 𝑑𝑠 + 𝑏 ∫ 𝑦 𝑑𝑠 + 𝑎𝑏 ∫ 𝑑𝑠
N.B : les figures présentant un axe de symétrie, le produit d’inertie est Nul.
Exemple :
Résolution :
1ère Méthode
2ème Méthode
𝐼𝑥𝑦 = 𝛴 𝐼𝑋𝑌 = 0
Avec θ : donne la direction des axes principaux d′ inertie les axes sont appelés
NB : - En calcul des structures on s’intéressera aux axes principaux d’inertie passant par
le C.G
- Donc, on sera amené à calculer les axes principaux d’inertie pour les sections
planes ne présentant pas d’axes de symétrie on des sections dissymétrie
Exemple
Résolution :
figure 𝑋̅ 𝑌̅ S 𝑆𝑋 𝑆𝑌
1 5 35 700 3500 24500
2 35 5 60 2100 300
Σ 1300 Σ 5600 Σ 24800
𝑆𝑋 = 𝑆 ∗ 𝑌̅ et 𝑆𝑌 = 𝑆 ∗ 𝑋̅
𝑆𝑌 𝑆𝑋
𝑋𝐺 = = 17,5 et 𝑌𝐺 = = 22,5
𝑆 𝑆
̅̅̅̅∗ 𝑋𝐺 = 𝑆𝑦 = 17,5 et 𝑆𝑌 = 𝑆 ∗ 𝑋
𝑆𝑥 = 𝑆 ∗ 𝑌 ̅̅̅̅∗ 𝑌6 = 𝑆𝑥 = 22,5
𝑆 𝑆
̅̅̅ ∗
𝐼𝑥𝑦1 = 𝑆 ∗ 𝑋₁ 𝑌̅₁ = 700(−12,5)(12,5) = −109375
̅̅̅ ∗
𝐼𝑥𝑦2 = 𝑆 ∗ 𝑋₂ 𝑌̅₂ = 500(−17,5)(17,5) = −153125
GUIDE PRATIQUE DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX
(EN MATIERE DE CONSTRUCTION DES OUVRAGES)
REALISE PAR L’Ir B.T.P : OTEMAKUMI LOTENGO Merlin (OLM SUPREME) Page 19
20
2 𝐼𝑥𝐺 𝑦𝐺 1 −2𝐼𝑥𝐺𝑦𝐺
𝑡𝑔2𝜃 = − 𝐼 ⟹ 𝜃 = 2 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 𝐼 = 35,54
𝑥𝐺 −𝐼𝑦𝐺 𝑥𝐺 − 𝐼𝑦𝐺
𝐼𝑥 ∶ 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚
𝐼𝑦 ∶ 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚
𝐼𝑥 +𝐼𝑦 𝐼𝑥 −𝐼𝑦 2
𝐼𝑥 = + √( ) + 𝐼²𝑥𝑦
2 2
𝐼𝑥 +𝐼𝑦 𝐼𝑥 −𝐼𝑦 2
𝐼𝑦 = + √( ) + 𝐼²𝑥𝑦
2 2
v. Module de Flexion
𝑀 𝑀𝑌
𝜎= 𝐼 = 𝐼
avec 𝜎 ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 ; 𝑀: 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑌
𝐼
Et = 𝑊 ∶ 𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛
𝑌
EXERCICES
Question
Trouver le module de flexion des poutres ayant les sections suivantes
RESOLUTIONS
Exemple 1.
𝐼 𝑏ℎ3 ℎ
𝑊= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼 = 𝑒𝑡 𝑌 =
𝑌3 12 2
𝑏ℎ
12 𝑏ℎ3 2 𝑏ℎ²
𝑊= ℎ = ∗ℎ=
12 6
2
Exemple 2.
𝐼 𝜋𝐷 4 𝐷
𝑊 = 𝑌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼 = 𝑒𝑡 𝑌 = 𝑅 =
64 2
𝜋𝐷4
64 𝜋𝐷 4 2 𝜋𝐷 3
𝑊= 𝐷 = ∗𝐷=
64 32
2
vi. Noyau Central
Question
Démontré le noyau central d’une section rectangulaire
Résolution
𝐼𝑦 ℎ𝑏 3 𝑏
𝑒𝑥 = 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝐼𝑦 = ; 𝑆 = 𝑏ℎ 𝑒𝑡 𝑋̅ =
𝑆 ∗ 𝑋̅ 12 2
𝑏 ℎ3
12 𝑏 ℎ3 2 𝑏 ℎ
𝑒𝑥 = 𝑏 = ∗ ℎ 𝑏2 = 6 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑒 𝑒𝑦 = 6
𝑏ℎ ∗ 12
2
𝑦2
Posons 𝑥 = 0 ⟹ = 1 ⟹ 𝑦 2 = 𝑅 2 𝑥 ⟹ 𝑦 = ± 𝑅𝑥
𝑅2 𝑥
𝑥2
𝑦=0 ⟹ = 1 ⟹ 𝑥 2 = 𝑅 2 𝑦 ⟹ 𝑦 = ± 𝑅𝑦
𝑅2 𝑦
Question
Soit la section rectangulaire ci-dessous on demande de déterminer :
- Les axes principaux d’inertie
- Le rayon de giration
- Tracer l’ellipse
Résolution
𝐼𝑥𝐺𝑦𝐺 = 𝐴 ∗ 𝑋̅ ∗ 𝑌̅ = 𝐴 ∗ 0 ∗ 0 = 0
𝐼 𝐼𝑦
𝑅𝑥 = √ 𝐴𝑥 𝑒𝑡 𝑅𝑦 = √ 𝐴
𝑏ℎ3 ℎ𝑏 3
𝐼𝑥 = = 208333,3 𝑒𝑡 𝐼𝑦 = = 33333
12 12
𝐴 = 1000
208333,3 33333
𝑅𝑥 = √ = 14,43 𝑚² 𝑒𝑡 𝑅𝑥 = √ 1000 = 5,67
1000
𝐼𝑦 33333 𝑏 20
𝑒𝑥 = 𝑆 ∗ 𝑋̅ = 1000.10 = 3,3 𝑜𝑢 𝑒𝑥 = 6 = = 3,3
6
𝐼𝑦 208333,3 ℎ 50
𝑒𝑥 = 𝑆 ∗ 𝑌̅ = = 8,33 𝑜𝑢 𝑒𝑦 = 6 = = 8,3
1000.25 6
2.1 Définition
Avec ̅𝐶 : la contrainte
𝐹̅
𝐶̅ = lim𝑆→0 𝑆
F : force appliquée
S : surface
Exemple :
𝐹 50
𝐶̅ = = 30 ∗ 30 = 0,05 𝑚 = 5 𝑐𝑚
𝑆
𝐹 50
𝐶̅ = = 40 ∗ 40 = 0,03 𝑚 = 3 𝑐𝑚
𝑆
𝐶⃗ (𝑀, ̅𝑛) = 𝜎 𝑛̅ + 𝜏 ̅𝑡
𝑑𝑧 𝑑𝑧 𝑑𝑦 𝑑𝑦
∑ 𝑀𝑥 = 0 ⟹ (𝜏𝑧𝑦 + 𝑑𝜏𝑧𝑦 )𝑑𝑥𝑑𝑦 + 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 + (𝜏𝑦𝑧 + 𝑑𝜏𝑦𝑧 ) 𝑑𝑥𝑑𝑧 + 𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧
2 2 2 2
=0
𝑑𝑧 𝑑𝑧 𝑑𝑧 𝑑𝑦 𝑑𝑦
⟹ 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 + 𝑑𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 + 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 + 𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧 + 𝑑𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧
2 2 2 2 2
𝑑𝑦
+𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧 2 = 0
𝜕
Or 𝑑𝜏𝑧𝑦 = 𝜕 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑧 et 𝑑𝑥 2 = 𝑑𝑦 2 = 𝑑𝑧 2 = 0
𝑧
𝑑𝑧 𝑑𝑧 𝑑𝑦 𝑑𝑦
⟹ 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 2 + 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 2 + 𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧 + 𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧 =0
2 2
⟹ 𝜏𝑧𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡 + 𝜏𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑧𝑑𝑡 = 0
⟹ 𝜏𝑧𝑦 = −𝜏𝑦𝑧
2.6 Formule de Cauchy : tenseur des Contraintes ou Contrainte sur un plan Inclinait
Équilibre :
On aura :
𝑇𝑥 𝜎𝑥𝑥 𝜏𝑦𝑥 𝑎
(𝑇 ) = (𝜏
𝑦 𝑥𝑦 𝜎𝑦𝑦 ) (𝑏 ) Tenseur des Contraintes dans un plan
𝜕 𝜕
d𝜏𝑥𝑦 = 𝜕𝑥 𝜏𝑥𝑦 𝑑𝑥 et d𝜎𝑥𝑥 = 𝜕𝑥 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑥
avec : 𝑑𝑥 2 = 𝑑𝑦 2 = 𝑑𝑧 2 = dxdy = dxdz = dydz = 0 et dx = dy = a
Avec :
𝑑𝑥 𝜕 𝑑𝑥
− 𝑑𝜎𝑦𝑦 = 𝜎𝑦𝑦 𝑑𝑦 ≃0
2 𝜕𝑦 2
𝜕
− 𝑑𝜏𝑦𝑥 𝑑𝑦 = 𝜏 𝑑𝑦 𝑑𝑦 ≃ 0
𝜕𝑦 𝑦𝑥
𝑑𝑦 𝜕 𝑑𝑦
− 𝑑𝜎𝑥𝑥 = 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑥 ≃0
2 𝜕𝑋 2
𝜕
− 𝑑𝜏𝑥𝑦 𝑑𝑥 = 𝜏 𝑑𝑥 𝑑𝑥 ≃ 0
𝜕𝑥 𝑥𝑦
𝑑𝑦 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑦
On aura : − 𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦 + 𝜎𝑦𝑦 + 𝜏𝑦𝑥 𝑑𝑦 − 𝜎𝑥𝑥 − 𝜏𝑥𝑦 𝑑𝑥 = 0
2 2 2 2
⟹ 𝜏𝑦𝑥 = 𝜏𝑥𝑦
𝑑𝑦 = 𝑑𝑠 cos 𝜃 (1)
𝑑𝑥 = 𝑑𝑠 sin 𝜃 (2)
𝜎𝜃 = (𝜎𝑥𝑥 cos 𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 sin 𝜃 ) cos 𝜃 + ( 𝜎𝑦𝑦 sin 𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 cos 𝜃) sin 𝜃
𝜎𝜃 = 𝜎𝑥𝑥 cos ²𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 sin 𝜃 cos 𝜃 + 𝜎𝑦𝑦 sin² 𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 cos 𝜃 sin 𝜃
1+cos 2𝜃 1−cos 2𝜃
𝜎𝜃 = 𝜎𝑥𝑥 ( ) + 𝜎𝑦𝑦 ( ) + 2𝜏𝑥𝑦 cos 𝜃 sin 𝜃
2 2
1+cos 2𝜃 1−cos 2𝜃
Avec cos² 𝜃 = ( ) 𝑒𝑡 sin² 𝜃 = ( )
2 2
1 1
sin 𝜃 cos 𝜃 = 2 [𝑠𝑖𝑛(𝜃 + 𝜃) + 𝑠𝑖𝑛(𝜃 − 𝜃)] = 2 sin 2𝜃
= −𝜎𝑥𝑥 cos 𝜃 sin 𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 sin2 𝜃 + 𝜎𝑦𝑦 sin 𝜃 cos 𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 cos² 𝜃
1 𝜎𝑥𝑥
𝜏𝜃 = 𝜏𝑥𝑦 (cos² 𝜃 − sin² 𝜃) + 2 𝜎𝑦𝑦 sin 2𝜃 − sin 2𝜃
2
(𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦 )
𝜏𝜃 = − sin 2𝜃 + 𝜏𝑥𝑦 cos 2𝜃 (10)
2
𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦
𝜏𝑥𝑦 cos 2𝜃 − ( ) sin 2𝜃 = 0
2
𝜏𝑥𝑦
tan 2𝜃 = 𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦 (11)
2
tan 2𝜃 𝜏𝑥𝑦
On en déduit : sin 2𝜃 = = 𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦 2
(13)
±√1+tan² 2𝜃 2
±√( ) +(𝜏𝑥𝑦 )
2
On sait que :
𝑎² 𝑏² 𝑎²+𝑏² (𝑎²+𝑏²)√𝑎²+𝑏²
+ = = = √𝑎² + 𝑏²
√𝑎²+𝑏² √𝑎²+𝑏² √𝑎²+𝑏² 𝑎²+𝑏²
𝜎1 +𝜎2 𝜎1 −𝜎2
𝜎𝜃 = +( ) cos 2𝜃 (16)
2 2
𝜎1 −𝜎2
𝜏𝜃 = − ( ) sin 2𝜃 (17)
2
𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦
tan 2𝜃 = − (18)
2𝜏𝑥𝑦
𝜎𝑥𝑥 + 𝜎𝑦𝑦
𝜏′1 = −𝜏 ′ 2 = : Contrainte de Cisaillement maximum associée
2
𝐷 𝜎1 −𝜎2
Diamètre du cercle : D = 𝜎1 − 𝜎2 et R = =
2 2
𝑂𝑈 = 𝜎𝜃 𝑒𝑡 𝑂𝑉 = 𝜏𝜃
𝜎1 + 𝜎2
CU = OU – OC = 𝜎𝜃 − 2
𝑈𝑃
= tan(−2𝜃)
𝐶𝑈
Tout comme au point 𝐵 on peut projeter 𝑃𝑂′ sur 𝜏𝜃 pour 𝜏𝑦𝑥 𝑒𝑡 𝑃′ 𝑠𝑢𝑟 𝜎𝜃 pour avoir
𝜎𝑦𝑦 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑃𝑂 pour avoir 𝜏𝑥𝑦 𝑒𝑡 𝜎𝑥𝑥
EXERCICES
Exemple 1.
RESOLUTIONS
d)
Exemple 2.
Un élément plan est soumis aux Contraintes comme signalés ci-dessous, déterminé à
partir du cercle de MOHR essayer de trouver les autres résultants
RESOLUTIONS
𝜏𝑥𝑦
tg 2θ = 𝜎𝑥𝑥 − 𝜎𝑦𝑦
2
Exemple 3.
Les états des Contraintes de quelques points d’un corps chargé sont représentés sur les
figures ci-dessous. Déterminer les Contraintes principales, l’orientation des axes
principaux, l’intensité des Contraintes Tangentielles maximum et leur orientation et
leurs Contraintes Normales associées
RESOLUTIONS
𝜎𝑥𝑥 = 40 𝑁/𝑚𝑚²
𝜎𝑦𝑦 = 0
Exemple 4.
En utilisant le cercle de MOHR, calculer pour l’élément plan donnée ci-dessous les
autres éléments possibles
Exemple 5.
Soit l’état des Contraintes définie par le tenseur des Contrainte suivant
402 102
𝐾=( ) Trouver les vecteurs Contraintes principales, Normal, Tangentielles
102 101
et leur direction
Exemple 6.
Exemple 1.
Étudier l’état des Contraintes dans le sol défini par les Contraintes existant au point 𝑃,
de coordonne polaires 𝑟 𝑒𝑡 𝜃.
REPONSES
Considérons un milieu semi continue : c’est un milieu qui peut s’enfoncer et parfois
aussi non, il refuse de s’enfonce (𝑒𝑥 : 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙)
𝐴 =? 𝑒𝑡 𝐵 =?
𝜏𝑟𝑠 = 𝜏𝑠𝑟 = 0 , par ce que on admet que les Contraintes se propagent suivant les
directions principales.
𝜋 𝜋
𝐴 𝐵
𝐻 = − ∫𝜋2 𝜎𝑟𝑟 ∗ 𝑟 sin 𝜃 𝑑𝜃 = − ∫ 2𝜋 ( 𝑟 cos 𝜃 + 𝑟 sin 𝜃) 𝑟 sin 𝜃 𝑑𝜃
−
2 2
𝜋
1−cos 2𝜃 1
𝐻 = − ∫ (𝐴 cos 𝜃 sin 𝜃 + 𝐵 si𝑛2 𝜃) 𝑑𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ sin² 𝜃 =
2
𝜋 et sin 𝜃 cos 𝜃 = sin 2𝜃
− 2 2
2
𝐴 𝐵 1 𝐵𝜋 2𝐻
𝐻 = 4 (−1 + 1) − 2 (𝜋 − 2 ∗ 0) = − ⟹ 𝐵=−
2 𝜋
𝜋/2
∑ 𝑦 = 0 ⟹ 𝑉 + ∫−𝜋/2 𝜎𝑟𝑟 ∗ 𝑟 𝑑𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 0
𝜋/2 𝐴 𝐵 𝜋/2
𝑉 = − ∫−𝜋/2 ( 𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃) 𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑑𝜃 = − ∫−𝜋/2(𝐴 𝑐𝑜𝑠² 𝜃 + 𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜃)𝑑𝜃
𝜋/2 𝜋/2
= − ∫−𝜋/2 𝐴 𝑐𝑜𝑠² 𝜃 𝑑𝜃 − ∫−𝜋/2 𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃
−𝐴 𝜋 𝜋 𝐴 𝐴 −𝐴𝜋
= ( 2 + 2 ) − 4 [sin 𝜋 − sin(−𝜋)] = − 2 𝜋 ⟹ 𝑉 =
2 2
2 𝑉
𝐴=−
𝜋
2 𝐹𝑉 cos 𝜃 2 𝐹ℎ sin 𝜃
𝜎𝑟𝑟 = +
𝜋 𝑟 𝜋 𝑟
2 𝐹𝐻 sin 𝜃
𝐹 𝑒𝑠𝑡 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙 ⟹ 𝐹𝐻 ≠ 0 𝑒𝑡 𝐹𝑉 = 0 ⟹ 𝜎𝑟𝑟 =
𝜋 𝑟
Exemple 2.
𝜎𝜃 = 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝜎𝑟𝑟
2𝐹 𝐶𝑂𝑆𝜃
𝜎𝜃 = ∗ ∗ 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 or on a :
𝜋 𝑟
𝑋 𝑎
Cos θ = ; sin θ = 𝑟 ; 𝑟 2 = 𝑋 2 + 𝑎2 ; a = r sinθ et X = r cos θ
𝑟
2𝐹 1 1 𝑎 2𝐹 𝑋 𝑎2
𝜎𝜃 = ∗ ∗ ( )2 = ∗
𝜋 𝑟 𝑟 𝑟 𝜋 (𝑋 2 +𝑎2 )2
2𝐹 𝑋 𝑎2
𝜎𝜃 = σ (x, a) = ∗ (𝑋 2 +𝑎2 )2 ; dérivée de 𝜎𝜃 par rapport à X
𝜋
𝜕 𝜎𝜃 2 𝐹 𝑎2 𝑋 2 +𝑎2 −4𝑋 2
= ( )
𝜕𝑋 𝜋 (𝑋 2 +𝑎2 )3
𝜕 𝜎𝜃 2 𝐹 𝑎2 𝑋 2 +𝑎2 −4𝑋 2 𝑎
Posons =0⟹ ( )=0⟹𝑋=
𝜕𝑋 𝜋 (𝑋 2 +𝑎2 )3 √3
2𝐹 𝑋2
𝜏𝜃 = ∗ 𝑟 4 c’est la formule de Boussinesq
𝜋
𝑎
Au point X =
√3
𝑎2 ∗ 𝑎
2𝐹 3 𝐹 √3
𝜎𝜃 = ∗ 𝑎
√3
=
𝜋 ( ( )2 + 𝑎2 )2 8𝑎𝜋
√3
𝑎 2
2𝐹 ( ) 2 𝐹 𝑎2
𝜏𝜃 = ∗ √3
4 =
𝜋 𝑟 3 𝜋 𝑟4
Exemple 3.
REPONSES
Nous savons que l’état des contraintes sous la charge verticale donnée par :
2𝐹 𝐶𝑂𝑆𝜃
𝜎𝜃 = ∗
𝜋 𝑟
𝑏 𝑌
𝑟 2 = 𝑏 2 + 𝑦 2 ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = ⟹ b = r cos θ et 𝑠𝑖𝑛𝜃 = ⟹ 𝑌 = 𝑟 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑟 𝑟
2𝐹 𝑐𝑜𝑠𝜃 2𝐹 𝑏 1 𝑏2 2𝐹 𝑏3
𝜎𝜃 = ∗ ∗ 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = ∗ 𝑟 ∗ 𝑟 ∗ 𝑟2 = ∗ (𝑏2 + 𝑦 2 )2
𝜋 𝑟 𝜋 𝜋
2𝐹 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑌 𝑏 2𝐹 1 𝑏 𝑌 𝑏 2 𝐹 𝑏2 𝑌
𝜏𝜃 = ∗ ∗𝑟∗𝑟 = ∗𝑟∗𝑟∗𝑟∗𝑟 =
𝜋 𝑟 𝜋 𝜋 𝑟4
2𝐹 𝑏3 2 𝐹 𝑏2 𝑌
𝜎𝜃 = ∗ (𝑏2 + 𝑦 2)2 𝜏𝜃 =
𝜋 𝜋 𝑟4
La force R restant dans le massif entre les droites Y = ± 𝑏 est donnée par :
𝑏 𝑟 𝑑𝜃
R = ∫−𝑏 𝜎𝜃 𝑑𝑦 or rdθ = dy cosθ ⟹ dy = 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜋 𝜋
𝑏 𝑟 𝑑𝜃 𝑟 𝑑𝜃 2𝐹 𝐶𝑂𝑆𝜃 𝑟 𝑑𝜃 1 1
R = ∫−𝑏 𝜎𝜃 = 2 ∫04 𝜎𝜃 = 2 ∫04 ∗ ∗ 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 𝐹( + ) = 0,82 F
𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝜋 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃 2 𝜋
𝑏 9𝐹
Au point Y = ⟹ 𝜎𝜃 = 𝜋 𝑏
√3
1. Vérification de l’isostaticité
2. Schéma du Corps Rendu Libre (S.C.R.L)
3. Calcul des réactions
4. Efforts intérieurs
5. Diagramme (M, N et T)
Dans ce chapitre, nous allons voir des notions de la statique et des notions dérivées de
celle-ci pour étudier une structure isostatique.
3.1 GENERALITES
Dans ce chapitre nous allons étudier :
- Les poutres
- La colonne
- La console
- Le treillis
- Etc
Actions sollicitant les constructions
- Charge concentrée
- Charge continue ou repartie
- Moment appliqué
La charge concentrée : Elle est la charge qui agit en un seul point de la structure
La charge repartie : Elle est la charge qui agit sur une partie ou sur la structure,
cette charge peut avoir une forme géométrique régulière ou irrégulière
Le moment appliqué : Elle est un couple des forces (c’est-à-dire forces ayant
même direction, intensité, support parallèle mais de sens opposé)
1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
L’appui à rouleau impose un seul blocage verticale, laissant libre les autres degrés de
liberté.
L’appui simple fixe impose deux blocages, horizontal et vertical, laissant la rotation.
ENCASTREMENT
APPUIS ELASTIQUE
L'appui élastique. Cet appui également appelé appui à ressort est un cas particulier de
l'appui à rotule. C’est aussi un appui dont le déplacement est proportionnel à la réaction.
Une articulation sur une structure annule une réaction (càd on calcule une équation
d’équilibre (M) à ce point de l’articulation)
Exemple 1.
Exemple 2.
2.1. LA RESULTANTE
La plupart des sollicitations vues ici ont une forme géométrique connue, donc la
résultante est la surface du chargement.
Avec : - R : la résultante
Exemple 1.
𝑏 𝐿
1𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒 ∶ p (α) = p ; a = o et b = L ⟹ R = ∫𝑎 𝑝(∝) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑝 𝑑𝑥 = 𝑃𝐿
Exemple 2.
1𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒 :
𝑌 −𝑌
Équation d’une droite passant par 2 points : Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 )
2 1
𝑃𝑋
𝑌 = p (∝) = C’est la fonction de la charge sur la structure
𝐿
𝐿
𝐿 𝑙 𝑃𝑋 𝑃 𝐿 𝑃 𝑋2 𝑃𝐿2 𝑃𝐿
R = ∫0 𝑌 𝑑𝑥 = ∫𝑜 𝑑𝑥 = 𝐿 ∫0 𝑋 𝑑𝑥 = 𝐿 [ 2 ] = =
𝐿 𝑂 2𝐿 2
2𝑒𝑚𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒 :
𝐵𝐻 𝑃𝐿
R=S= avec B = L et H = P donc R =
2 2
Exemple 3.
Demi-parabole symétrique
1𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒 :
𝐿
A (0, 0) ; B (2 , 𝑃) et C (L, O)
Au point A (0, 0)
Y = A𝑋 2 + BX + C ⇒ 0 = A * 02 + 𝐵 ∗ 0 + 𝐶 ⇒ 𝐶 = 0 (1)
𝐿
Au point B (2 , 𝑃)
𝐿 𝐿 𝐴𝐿2 𝐵𝐿
Y = A𝑋 2 + BX + C ⇒ P = A * (2)2 + B * 2 + C ⇒ P = + (2) avec C = 0
4 2
Au point C (L, 0)
𝐴𝐿2 + 𝐵𝐿 = 0 (3)
𝐵
De (3) : 𝐴𝐿2 + 𝐵𝐿 = 0 ⇒ 𝐴 = − (4)
𝐿
𝐵 𝐿2 𝐵𝐿 − 𝐵𝐿 𝐵𝐿 𝐵𝐿 4𝑃
(4) Dans (2) : P = - ∗ + = + = ⇒𝐵= (5)
𝐿 4 2 4 2 4 𝐿
−4𝑃 1 4𝑃
(5) dans (4) : A = ∗ 𝐿 ⇒ 𝐴 = − 𝐿2
𝐿
4𝑃 4𝑃
Nous aurons enfin : Y = A𝑋 2 + BX + C = - 𝑋2 + 𝑋 fonction de la charge
𝐿2 𝐿
𝐿 𝑙 4𝑃 4𝑃 𝑙 4𝑃 𝑙 4𝑃
R = ∫𝑂 𝑌 𝑑𝑥 = ∫𝑜 ( − 𝐿2
𝑋2 + 𝐿
𝑋 ) 𝑑𝑥 = ∫0 − 𝐿2
𝑋 2 𝑑𝑥 + ∫0 𝐿
𝑋 𝑑𝑥
𝑙 𝑙
4𝑝 𝑥3 4𝑝 𝑥 2 4𝑝 𝑙3 4𝑝 𝑙2 4𝑝𝑙 4𝑝𝑙 −8𝑃𝐿+12𝑃𝐿 4𝑃𝐿 2𝑃𝐿
R =- [3] + [ 2 ] = − 𝑙2 ∗ + ∗ =− + = = =
𝑙2 0 𝑙 0 3 𝑙 2 3 2 6 6 3
𝐿
A (0,0) ; B (2 , 𝑃) et C (L, O)
𝐿
Avec : 𝑎0 = 𝑥0 = 0; 𝑎1 = 𝑥1 = 2 ; 𝑎2 = 𝑥2 = 𝐿
𝑏0 = 𝑦0 = 0; 𝑏1 = 𝑦1 = 𝑝; 𝑏2 = 𝑦2 = 0
1𝑒𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑜𝑑𝑒 :
𝑌 −𝑌
Équation d’une droite passant par 2 points : Y – 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 )
2 1
A (o, a) et B (L, b)
𝑌 −𝑌 𝑏−𝑎 (𝑏−𝑎) 𝑏𝑋 𝑎𝑋
Y – 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 𝑎 = (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 = 𝑋+𝑎 = − +𝑎
2 1 𝐿−0 𝐿 𝐿 𝐿
𝐿 𝐿
𝐿 𝑏𝑋 𝑎𝑋 𝑏 𝑋2 𝑎 𝑋2 𝑏 𝐿2 𝑎 𝐿2 (𝑎+𝑏) 𝐿
R = ∫0 ( 𝐿 − + 𝑎) 𝑑𝑥 = 𝐿 [ 2 ] − 𝐿 [ 2 ] + 𝑎 [𝑋]𝐿𝑂 = 𝐿 ∗ −𝐿∗ + 𝑎𝐿 =
𝐿 0 0 2 2 2
2𝑒𝑚𝑒 𝑀𝐸𝑇𝐻𝑂𝐷𝐸 :
(𝐵+𝑏) ℎ (𝑎+𝑏) 𝐿
R=S= avec B = b ; b = a et h = L donc R =
2 2
On sait que
Méthode mathématique
1 𝑏 1 𝑏
𝑋𝐺 = 𝑅 ∫𝑎 𝑋 𝑝(∝)𝑑𝑥 = 𝑅 ∫𝑎 𝑋 𝑝(∝) 𝑑𝑥
R = PL et Y (α) = P
1 𝐿 𝑃 𝐿 𝐿
X = 𝑃 𝐿 ∫0 𝑋 ∗ 𝑃 𝑑𝑥 = 𝑃 𝐿 ∫0 𝑋 𝑑𝑥 = 2
Charge triangulaire
Demi-parabole symétrique
4 𝑃 𝑋2 4𝑃𝑋
R = 2PL/3 et Y = − +
𝐿2 𝐿
Charge trapézoïdale
𝐿 4 𝑃 𝑋2 4𝑃𝑋
R = (a + b) 2 et Y (α) = − +
𝐿2 𝐿
1 𝐿 4 𝑃 𝑋2 4𝑃𝑋 2𝑏+𝑎 𝐿
X= (𝑎 + 𝑏)𝐿 ∫0 𝑋 (− + ) 𝑑𝑥 = ∗3
𝐿2 𝐿 𝑎+𝑏
2
Cette partie nous donne juste les valeurs des réactions aux appuis par
rapport aux sollicitations.
Σ 𝐹𝑋 = 0 ; Σ 𝐹𝑌 = 0 𝑒𝑡 Σ M = 0
Exemple 1.
𝐿
R = q L ; 𝑋𝐺 = 2 et Y = P
On aura :
∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑞𝑙 = 0 (2)
𝑙 𝑞𝑙
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒⟳ ql 2 − 𝑙 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2
𝑞𝑙 𝑞𝑙
(1) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑞𝑙 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑞𝑙 − 𝑉𝐵 = 𝑞𝑙 − ⇒ 𝑉𝐴 =
2 2
Exemple 2.
𝑃𝑋 𝑃𝐿 2𝐿
𝑌= ;R= et 𝑋𝐺 =
𝐿 2 3
∑ Fx = 𝐻𝐴 = 0 (1)
𝑃𝐿 𝑃𝐿
∑ Fy = 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = (2)
2 2
𝑃𝐿 2𝐿 𝑃𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ ∗ − 𝐿 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2 3 3
𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = ⇒ 𝑉𝐴 = − 𝑉𝐵 = − ⇒ 𝑉𝐴 =
2 2 2 3 6
Exemple 3.
𝐿
R = P et 𝑋𝐺 = 2
∑ Fx = 0 ⇒𝐻𝐴 = 0 (1)
∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃 (2)
𝐿 𝑃
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑃 2 − 𝐿𝑉𝐵 = 𝑂 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2
𝑃 𝑃
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃 − 𝑉𝐵 = 𝑃 − 2 ⇒ 𝑉𝐴 = 2
Exemple :
- L : la portée de la poutre
- a et b : les bornes qui situe la position de la charge
- y (α) = p (α) : la fonction de la charge
- X : le centre de gravité ou le point-là ou s’applique la résultante
Exemple 1.
Y (α) = P et X = L/2
𝑏 𝑋 𝐿 1 𝐿 𝐿 𝑃
𝑅𝐴 = ∫𝑎 𝑝(∝) (1 − 𝐿 ) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑃 (1 − 𝐿 ∗ 2) 𝑑𝑥 = ∫0 (𝑃 − 2 ) 𝑑𝑥
𝑃 𝑃𝐿 𝑃𝐿
= P (𝑋)𝐿0 − 2 (𝑋)𝐿0 = 𝑃𝐿 − =
2 2
𝑏 𝑋 𝐿 1 𝐿 𝐿𝑃 𝑃𝐿
𝑅𝐵 = ∫𝑎 𝑝(∝) 𝐿 𝑑𝑥 = ∫0 𝑃 ∗ 𝐿 ∗ 2 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 =
2 2
Exemple 2.
𝑃𝑋 2𝐿
𝑌= et 𝑋𝐺 =
𝐿 3
𝑏 𝑋 𝐿 𝑃𝑋 1 2𝐿 𝐿 𝑃𝑋 2𝑃𝑋 𝑃𝐿
𝑅𝐴 = ∫𝑎 𝑝(∝) (1 − 𝐿 ) 𝑑𝑥 = ∫0 (1 − 𝐿 ∗ ) 𝑑𝑥 = ∫0 ( 𝐿 − ) 𝑑𝑥 =
𝐿 3 3𝐿 6
𝑏 𝑋 𝐿 𝑃𝑋 2𝐿 1 𝐿 2𝑃𝑋 𝑃𝐿
𝑅𝐵 = ∫𝑎 𝑝(∝) 𝐿 𝑑𝑥 = ∫0 ∗ ∗ 𝐿 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 =
𝐿 3 3𝐿 3
Exemple 1.
𝐿
Y (α)= P et 𝑋𝐺 = 2
𝑋 𝐿 1 𝑃
𝑅𝐴 = 𝑝(∝) (1 − 𝐿 ) = 𝑃 (1 − 2 ∗ 𝐿) = 2
𝑋 𝐿 1 𝑃
𝑅𝐵 = 𝑝(∝) = P * 2∗𝐿 =
𝐿 2
𝑋 𝑋𝑖
𝑅𝐴 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 (∝) (1 − 𝐿𝑖 ) et 𝑅𝐵 = ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 (∝) 𝐿
𝑏 𝑋 𝑋
𝑅𝐴 = ∑𝑛𝑖=1 ∫𝑎 𝑃𝑖 (∝) (1 − 𝐿𝑖 ) 𝑑𝑥 + ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 (∝) (1 − 𝐿𝑖 )
𝑏 𝑋𝑖 𝑋𝑖
𝑅𝐵 = ∑𝑛𝑖=1 ∫𝑎 𝑃𝑖 (∝) 𝑑𝑥 + ∑𝑛𝑖=1 𝑃𝑖 (∝)
𝐿 𝐿
EXERCICES
Cette méthode n’est applicable que pour des charges concentrées ou après avoir
concentrée les forces reparties.
Exemple 1.
4 4
L→ L→4
4
4𝑎 𝑎 4𝑏 𝑏
a→𝑋 ⇒𝑋= = b→𝑋⇒𝑋= =
4𝐿 𝐿 4𝐿 𝐿
𝑎 𝑃𝑎 𝑃𝑏
𝑉𝐴 = 𝑃𝑋 = 𝑃 ∗ = 𝑉𝐵 = 𝑃𝑋 =
𝐿 𝐿 𝐿
Exemple 2.
4 4
L→4 L→4
4𝑎 𝑎 4𝑑 𝑑
a → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4𝐿 = 𝐿 d → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = =
4𝐿 𝐿
4(𝑎+𝑏) 𝑎 𝑏 4(𝑐+𝑑) 𝑐 𝑑
a + b → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = = 𝐿+𝐿 c + d → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = =𝐿+𝐿
4𝐿 4𝐿
4(𝑎+𝑏+𝑐) 𝑎 𝑏 𝑐 4(𝑏+𝑐+𝑑) 𝑏 𝑐 𝑑
a + b + c → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = = + + b + c + d → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = = + +
4𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 4𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
𝑎 𝑎 𝑏 𝑎 𝑏 𝑐 𝑑 𝑐 𝑑 𝑏 𝑐 𝑑
= 𝑞 +( + )𝑃 + ( + + )𝑇 = 𝑇 + ( + )𝑃 + ( + + )𝑞
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
Exemple 3.
4 4
10 → 4 10 → 4
4∗2 1 4∗3 3
2m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4∗10 = 5 3m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4∗10 = 10
4∗5 1 4∗5 1
5m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = 4∗10 = 2 5m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = 4∗10 = 2
4∗7 7 4∗8 4
7 m → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = 4∗10 = 10 8 m → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = 4∗10 = 5
1 1 7 3 1 4
= ∗6+ ∗8+ ∗ 10 = 12,2 𝐾𝑁 = ∗ 10 + ∗ 8 + ∗ 6 = 11,8 𝐾𝑁
5 2 10 10 2 5
EXERCICES
4. EFFORTS INTERIEURS
Ces forces ne sont visibles qu’après avoir coupé la structure à un point donné et ces
forces sont M, N et T
- T : effort tranchant
- N : effort normal
REPRESENTATION DE M, N et T
On aura :
Méthode
On a deux méthodes :
Relation entre M et T
𝐿 𝑑𝑥
R = PL = W dx et X = =
2 2
𝑑𝑥
∑𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀 − (𝑀 + 𝑑𝑀) + 𝑇𝑑𝑥 − 𝑤𝑑𝑥 ∗ =0
2
𝑤𝑑𝑥 2 𝑤𝑑𝑥 2
⇒ M - M – dM +T dx - = 0 ⇒ −𝑑𝑀 + 𝑇𝑑𝑥 − =0
2 2
𝑑𝑀
Avec : 𝑑𝑥 2 ≈ 0 ⟹ - dM + dxT =0 ⇒ dxT = dM ⇒ T = 𝑑𝑥
𝑑𝑀
De A vers B (de gauche à droite): T = 𝑑𝑥
𝑑𝑀
De B vers A (de droite à gauche) : T = - 𝑑𝑥
Formule générale
- Charge repartie
𝑋
M = 𝑉𝐴 𝑋 − ∫0 𝑝(∝)(𝑋−∝) 𝑑 ∝
𝑑𝑀 𝑑 𝑋 𝑑 𝑋
T= = (𝑉𝐴 𝑋 − ∫0 𝑝(∝)(𝑋−∝) 𝑑 ∝ ) = 𝑉𝐴 − (∫0 𝑝(∝)(𝑋−∝) 𝑑 ∝)
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
Exemple
𝑃𝑋 𝑃∝
Charge triangulaire : Y = ⟹ 𝑌(𝛼) = 𝑝(𝛼) =
𝐿 𝐿
5. DIAGRAMME
- Le moment de flexion est positif s’il fléchit la poutre en comprimant les fibres
supérieures et les fibres inferieures sont tendues
Exemple 1.
𝑃𝐿
On sait que : 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
∑ N = 0 ⇒ N + 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = −𝐻𝐴 ⇒ 𝑁 = 0
𝑃𝐿
∑ T = 0 ⇒ - T – PX + 𝑅𝐴 = 0 ⇒ 𝑇 = − 𝑃𝑋
2
𝑋 𝑃𝑋 2 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2
∑ 𝑀𝑋 = 0 ⇒ ↺ 𝑀𝑋 + 𝑃𝑋 ∗ 2 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀𝑋 = 𝑅𝐴 𝑋 − = −
2 2 2
𝑑𝑀 𝑃𝐿
Ou T = = − 𝑃𝑋
𝑑𝑥 2
Si x = 0 ; N = 0 ; T = PL/2 et M = 0
𝑃𝐿2
Si x = L/2 ; N = 0 ;T = 0 et M = 8
Si x = L ; N = 0 ; T = - PL/2 et M = 0
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑀𝐴 = 𝑅𝐴 ∗ 0 = 0
𝐿 𝑃𝐿2 𝑃𝐿 𝐿 𝑃𝐿2 𝑃𝐿2
𝑀𝑋 = 𝑅𝐴 ∗ 2 − = ∗2− =
8 2 8 8
𝐿 𝑃 𝐿 𝑃𝐿 𝐿 𝑃𝐿2 𝑃 𝐿2
Ou 𝑀𝑋 = 𝑅𝐴 ∗ 2 − 2 ∗ (2)2 = ∗2− =
2 8 8
𝐿 𝑃𝐿 𝐿
𝑀𝐵 = 𝑅𝐴 ∗ 𝐿 − 𝑃𝐿 ∗ 2 = ∗ 𝐿 − 𝑃𝐿 ∗ 2 = 0
2
𝑃 𝑋2 𝐿
Avec : 𝑀𝑋 = avec X =
2 2
Effort tranchant
𝑃𝐿
𝑇𝐴 = 𝑅𝐴 = 2
𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
𝑇𝑋 = 𝑅𝐴 − 𝑃 ∗ 2 = − =0
2 2
𝑃𝐿 𝑃𝐿
𝑇𝐵 = 𝑅𝐴 − 𝑃𝐿 = − 𝑃𝐿 = −
2 2
Diagramme
Exemple 2.
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 5𝑡
Zone AC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 2
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M - 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 5𝑋
𝑑𝑀
T= =5
𝑑𝑥
Si x = 0 ; T = 5 et M = 0
Si x = 2 ; T = 5 et M = 10
Zone CB : 2 ≤ 𝑋 ≤ 6
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M - 𝑅𝐴 𝑋 + 5(𝑋 − 2) = 0 ⟹ 𝑀 = 10
𝑑𝑀
T= =0
𝑑𝑥
Si x = 2 ; T = 0 et M = 10
Si x = 6 ; T = 0 et M = 10
Zone BD : 0 ≤ 𝑋 ≤ 2
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M - 𝑅𝐵 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 5𝑋
𝑑𝑀
T= =5
𝑑𝑥
Si x = 0 ; T = 5 et M = 0
Si x = 2 ; T = 5 et M = 10
Moment
𝑀𝐴 = 0
𝑀𝐶 = 𝑅𝐴 ∗ 2 = 10
𝑀𝐷 = 𝑅𝐴 ∗ 6 − 5 ∗ 4 = 10
𝑀𝐵 = 𝑅𝐴 ∗ 8 − 5 ∗ 6 − 5 ∗ 2 = 0
Effort tranchant
𝑇𝐴 = 𝑅𝐴 = 5
𝑇𝐶 = 5 − 5 = 0
𝑇𝐷 = 0 − 5 = −5
𝑇𝐵 = −5 + 5 = 0
Diagramme
Exemple 3.
1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Appui A = 2 réactions
Appui B = 2 réactions
2. S.C.R.L
Σ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 + 𝐻𝐵 + 1 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 = −𝐻𝐵 − 1 (1)
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 5 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 = 5 − 𝑉𝐵 (2)
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 1 ∗ 4 + 5 ∗ 4 − 4𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 6 𝐾𝑁 (3)
1 1
𝑀𝐶 = 0 ⟹ ⟲ 4𝐻𝐴 − 2𝑉𝐴 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 = 2 𝑉𝐴 = 2 (−1) = −0,5 (4)
4. EFFORTS INTERIUERS
Zone AD : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4
Σ N = 0 ⟹ N + 𝑉𝐴 = 0 ⟹ 𝑁 = −𝑉𝐴 = 1
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M + 𝐻𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = −𝐻𝐴 𝑋 = −0,5𝑋
𝑑𝑀
T= = 0,5
𝑑𝑥
Si x = 0 ; N = 1 ; T = 0,5 et M = 0
Si x = 4 ; N = 1 ; T = 0,5 et M = 2
Zone DC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 2
Σ N = 0 ⟹ N + 𝐻𝐴 + 1 = 0 ⟹ 𝑁 = −1 − 𝐻𝐴 = −1 + 0,5 = −0,5
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M + 𝐻𝐴 ∗ 4 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = −𝐻𝐴 ∗ 4 + 𝑉𝐴 𝑋 = −𝑋 + 2
𝑑𝑀
T= = −1
𝑑𝑥
Si x = 0 ; N = 0 ,5 ; T = -1 et M = 2
Si x = 2 ; N = - 0,5 ; T = - 1 et M = 0
Zone BE : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4
Σ N = 0 ⟹ N + 𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑁 = −𝑉𝐵 = −6
Σ M = 0 ⟹ ⟳ M - 𝐻𝐵 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝐻𝐵 𝑋 = −0,5𝑋
𝑑𝑀
T=- = 0,5
𝑑𝑥
Si x = 0 ; N = - 6 ; T = 0,5 et M = 0
Si x = 4 ; N = - 6 ; T = 0,5 et M = - 2
5. DIAGRAMME
QUESTIONS
Calculer les structures suivantes et tracer leurs diagrammes
et Mf ∶ Moment fléchissant
But : un des buts principaux de la RDM est le calcul des déformations des corps sous
différents types des charges
Barreau ou pièce chargé axialement
Si les forces sont dirigées vers l’extérieur du barreau, celui-ci est dit en
tension (traction) comme la figure (a), dans le cas contraire c’est la compression
comme la figure (b)
Sous l’action de ces deux forces, il s’établit dans les barreaux des forces
internes résistantes, qui peuvent être étudiées en coupant le barreau en un point
quelconque de sa longueur par un plan perpendiculaire à l’axe longitudinale puisque
la force résultante P est appliquée au centre, il est couramment admis qu’elles sont
uniformément reparties sur toute la section.
Contrainte normale
La contrainte normale est définie comme intensité de la force normale
par unité de surface et elle est exprimée en unité de force par unité de surface
(N/m𝑚2 , MPa , …)
Déformation normale
On peut déterminer l’allongement par unité de longueur, qui est la
déformation normale notée (e = 𝜀). Pour cela on divise l’allongement total (∆𝐿) par
la longueur de référence L
∆𝐿 ∆
e=𝜀= pour simplifier l’écriture e =
𝐿 𝐿
CONTRAINTE
La contrainte normale (σ) peut être calculée pour toute valeur de la
charge axiale à partir de la surface initiale de la section droite, en utilisant l’équation :
𝑃 𝑁
𝜎𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 𝐴 = 𝑆
𝑃 𝑁
Donc : 𝜎𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 𝐴 = ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝑆
Diagramme de déformation
La rupture d’une pièce tendue peut avoir lieu par séparation ou par glissement.
Acier au nickel
FORMULES
𝑃 𝑁 𝑵𝑳
𝜎𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 𝐴 = ∆L = L ∆=
𝑆 𝑬𝑺
𝜎𝑑
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝐸 ∗ 𝜀 = e=
∆𝐿
=
𝜎𝑎𝑑𝑚 N=σ*S
𝑛 𝐿 𝐸
EXERCICES
Exemple 1. Dimensionner le câble d’un ascenseur ayant une masse de 5000 tonnes et
descendant sous une accélération de 20 m/𝑠 2 si la contrainte admissible est de 1500
t/𝑐𝑚2
Résolution
F = m * a or F = T – P ⟹ T – P = m * a or P = m * g
T = m a + m g = m (a + g)
𝑚 𝑐𝑚
Avec : g = 9,81 𝑠2 = 981 𝑠2
𝑇 m (a + g) m (a + g)
σ= = ⟹S=
𝑆 𝑆 𝜎
𝑚 𝑐𝑚 𝑐𝑚 𝑡
Avec : m = 5000 t ; a = 20 = 2000 ; g = 981 et σ = 1500 981
𝑠2 𝑠2 𝑠2 𝑐𝑚2
5000 (2000+981)
S= = 9936,7 𝑐𝑚2
1500
9936,7
Si nous avons 6 câbles : S = = 1656 𝑐𝑚2 par câble
6
𝜋 𝐷2 4𝑆 4 ∗ 1656
S= ⟹𝐷=√𝜋 =√ = 45,93 𝑐𝑚 ≈ 46 𝑐𝑚 par câble
4 3,14
𝑃 𝑃 4𝑃 4 ∗ 40 𝐾𝑁
σ= = 𝜋 𝐷2
= 𝜋 𝐷2 = 3,14∗ 202 = 0,127 𝑐𝑚2
𝑆
4
𝜎 12700
𝜎 = 𝐸 ∗ 𝜀 ⟹ 𝜀 = 𝐸 = 210000 = 0,06
Exemple 4. Un barreau d’acier de 5 𝑐𝑚2 de section est sollicité par les forces
représentées dans la figure ci-dessous. Calculer l’allongement total du barreau pour
𝐾𝑔
l’acier E = 21 * 105 𝑐𝑚2
Résolution
Exemple 5. Un câble d’acier de 4,71 𝑚𝑚2 de section est utilisé pour le levage dans la
construction. Si 150.000 mm de câble sont suspendus verticalement et servent à lever
une charge de 200.000 g suspendue à l’extrémité inferieur, calculer l’allongement
total du câble si le poids spécifique de l’acier utilisé est 7,8 g/𝑐𝑚2 et E = 2,1 * 109 𝑔/
𝑐𝑚2
Résolution
109 𝑔
E = 2,1 * 𝑐𝑚2
RESOLUTION
6
Tg 𝜃 = 4,5 = 1,33 ⟹ 𝜃 = 53,13 ⟹ Cos θ = 0,6 et sin θ = 0,79
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 30000 𝐾𝑔
Nœud A et Nœud B : 𝑏2 = 𝑏3
Exemple :
Diagramme :
𝑀𝑚𝑎𝑥 𝑌
Condition de résistance (sécurité) : 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 avec 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐼
EXERCICES
1. Dimensionner les poutres suivantes
𝑁 𝑁
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 150 𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝜏𝑎𝑑𝑚 = 60 𝑐𝑚2
Résolution
R = PL = 12 * 8 = 96 KN
X = L/2 = 8/2 = 4 m
𝝨 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 96 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 96 − 𝑅𝐵 (1)
𝝨 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 96 ∗ 4 − 6𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 64 𝐾𝑁 (2)
ZONE AB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 6𝑚
𝑋 12 𝑋 2
M + 12X * − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − = 32 − 6𝑥 2
2 2
Si x = 0 ; M = 0 ; T = 32
Si x = 3 m ; M = 42 ; T = -4
Si x = 6m ; M = - 24 T = - 4
ZONE CB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 2𝑚
12 𝑋 2
M+ = 0 ⟹ 𝑀 = − 6𝑥 2
2
T = - dM/dx = 12X
Si x = 0 ; M = 0 ; T = 0
Si x = 1m ; M = - 6 ; T = 12
Si x = 2 m ; M = - 24 ; T = 24
DIAGRAMME
CONTRAINTE NORMALE
𝑀𝑌 4200000 𝐻 252000
Condition : 𝜎𝑐 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 150 ⟹ 𝐵 𝐻3
∗ ≤ 150 ⟹ ≤ 150
𝐼 2 𝐵 𝐻2
12
252000 50400000
On sait que B = H/2 donc on aura : 𝐻 ≤ 150 ⟹ ≤ 150
𝐻2 𝐻3
2
50400000 3
⟹ 𝐻3 ≥ = 336000 ⟹ 𝐻 ≥ √336000 = 69,52 𝑐𝑚
150
Contrainte tangentielle
3𝑇 3 ∗ 40000 120000
Condition : τ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 60 ⟹ ≤ 60 ⟹ 2 ∗ 75 ∗ ≤ 60
2𝑆 2𝐵𝐻 37,5
VERIFICATION
252000 252000 𝑁 𝑁
𝜎𝑐 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 150 ⟹ 37,5 ∗ ≤ 150 ⟹ 1,194 𝑐𝑚2 < 150 𝑐𝑚2
𝐵 𝐻2 752
B = 37,5 cm et H = 75 cm
Exemple 2
𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 217 𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝜏𝑎𝑑𝑚 = 54 𝑐𝑚2 Avec les sections circulaire et rectangulaire
Exemple 3
CHAPITRE 6. CISAILLEMENT
6.1 DEFINITION
Une force agissante le long d’un plan passant en travers d’un corps est appelée
force de cisaillement ou effort tranchant. Elle notée 𝐹𝑇
- Càd nous allons considérer que la contrainte tangentielle due à l’effort
tranchant
M = 0 et T ≠ 0
Exemple :
Structure
Exemple :
Considérons trois pièces assemblées par colle, sous une charge donnée la pièce se
déforme
𝜏𝑎𝑑𝑚 : C’est fonction de la contrainte normale admissible qui est une caractéristique du
matériau
S : surface cisaillé
n : coefficient de sécurité
𝑅𝑝𝑔 et 𝑅𝑒𝑔 sont des valeurs a avoir dans les abaques, labo ou notice du constructeur.
1. généralement : 𝜏𝑐 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚
𝜏
2. pour les métaux : 𝜏𝑐 ≤ 1𝑎𝑑𝑚 ; avec υ : coefficient de poisson et 𝜐 𝝐 (0,25 à 0,42)
+ 𝜐
3. pour les assemblages (boulons, rivets, …) : 𝜏𝑐 ≤ 0,6 𝜏𝑎𝑑𝑚
4
Pour les sections circulaires : 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 3 𝜏
𝑇
Pour les sections en 𝐼 : 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒
Considérons un cas :
1.
Après application de la charge, la structure devient
𝝨 y = 0 ⟹ 𝑅𝐴 − 𝑃1 − 𝑃2 − 𝑃3 − 𝐹𝑇 = 0 ⟹ 𝐹𝑇 = 𝑅𝐴 − 𝑃1 − 𝑃2 − 𝑃3
EXERCICES
1. Considérons le joint de deux plaques circulaires, la force P qui s’y exerce vaut
30000 N et la plaque à un diamètre de 12 cm. Calculer la valeur moyenne de
la contrainte de cisaillement dans l’un et l’autre de deux plaques
Résolution
𝐹 𝜋 𝐷2 3,14 ∗ 𝐷 2 𝑃 4 2𝑃
τ = 𝐴 avec F = P/2 et A = = ⟹τ= ∗𝜋 = 3,14
4 4 2 𝐷2 𝐷2
2 ∗ 30000 𝑁
τ = 3,14 ∗ = 132,696 𝑐𝑚2
122
2.
Résolution
Ici pour qu’il y ait cisaillement seule la décomposition horizontale peut le faire
Résolution
𝑃
τ = 𝐴 ⟹ 𝑃 = 𝜏 ∗ 𝐴 = 3100 ∗ 𝜋 ∗ 𝐷 ∗ 𝑒 = 3100 * 3,14 * 2,5 * 1 = 24335 N
4.
Résolution
𝐹 𝐹
𝑇 𝐹
𝜏 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 𝑜𝑟 𝑇 = ⟹ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 2 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚
2
𝑆 2 𝑆 𝑆
𝐹
2
⟹ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐹 ≤ 2 ∗ 30 ∗ 100 ∗ 0,9 ⟹ 𝐹 ≤ 5400 𝑁
30 ∗ 100
5. voir la figure suivante, une plaque carré à 5 trous pour l’assemblage proposé
ajuster en acier, de diamètre d = 20 mm, la contrainte admissible au cisaillement des
boulons 𝑅𝑃𝑔 = 35 𝑁/𝑚𝑚2 . Determiner F admissible
RESOLUTION
Supposons que les 5 trous sont chargés de la même façon, donc chacun supportera
une charge T/5
T 𝜋 𝐷2 3,14 ∗ 202
T = F/2 or τ = ⟹ T = τ * S = 35 ∗ = 35 ∗ = 10990 𝑁
S 4 4
CHAPITRE 7. TORSION
7.1 DEFINITON
Considérons un barreau encastré à une extrémité
Si sur toutes les forces interne seul le 𝑀𝑋 est présent, il provoque une TORSION
𝑀𝑋 = 𝐹 ∗ 𝑑
NB :
L’analyse des structures de génie civil soumis à la torsion est moins fréquente,
car cela n’est pris en compte que lors de l’analyse des structures en 3
dimensions
Il peut arriver qu’un certain nombre des couples agissent le long d’un arbre,
donc il est commode d’introduire une nouvelle grandeur, le moment de torsion
𝜋 𝐷4
𝐼= 32
𝜋 (𝐷 4 − 𝑑4 )
𝐼= 32
𝜋 (𝐷 2 + 𝑑2 ) (𝐷 2 − 𝑑2 )
Si D ≅ 𝑑 alors 𝐼 = 32
L’angle ɣ exprimé en radian entre la position finale (AB’) et la position initiale (AB) de
la génératrice est défini comme la déformation de cisaillement de la surface du
barreau.
𝐿 𝑀
- ɣ = ∫0 𝑑𝑥 : si la section et le moment sont variable
𝐺∗𝐼
𝑀∗ 𝐿
- ɣ= : si la section et le moment sont constants
𝐺∗𝐼
NB : dans le cas de la torsion, tous les autres efforts intérieurs sont nuls :
N = T = 𝑀𝑓 = 0
R : rayon (mm)
NB :
Tous les points situés sur un même cercle du centre G et de rayon R ont une
même contrainte
Il faut insister sur le fait qu’aucun point du barreau ne doit être contraint
Au – delà de la limite de proportionnalité : 𝜏𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 𝑒𝑡 ɣ𝑚𝑎𝑥 ≤ ɣ𝑎𝑑𝑚
𝑀
Relation entre 𝑀𝑇 et 𝜃 : 𝑀𝑇 = 𝐺 𝜃 𝐼 ⟹ 𝜃 = 𝐺 𝑇𝐼
Relation entre τ et 𝑀𝑇 :
𝜏 𝑀𝑇
On sait que τ = G 𝜃 R et 𝑀𝑇 = 𝐺 𝜃 𝐼 ⟹ 𝐺𝜃 = 𝑅 = 𝐼
𝑀𝑇
On obtient : τ = 𝑅
𝐼
n : coefficient de sécurité
𝑅𝑒
𝑅𝑒𝑔 = Pour les métaux
2
𝜋 𝐷3
W= pour le cylindre plein
16
𝜋 (𝐷 3 − 𝑑3 )
W= pour le cylindre creux
16
EXERCICES
1. Quelle est la contrainte de cisaillement max produite dans un arbre de 45 mm
de diamètre par un moment de torsion de 10 000 kgcm ? quel est l’angle de
torsion pour une longueur de l’arbre de 1,20 m ? Le matériau est l’acier pour
lequel
𝑘𝑔
G = 8,4 * 105 𝑐𝑚2
RESOLUTION
𝑇 𝑅 𝜋 𝐷4 3,14 ∗ 4,54
τ= avec 𝐼 = = = 40,2 𝑐𝑚4
𝐼 32 32
𝐷 45
𝑒𝑡 𝑅 = = = 22,5 𝑚𝑚 = 2,25 cm
2 2
10000∗2,25
𝜏= = 560 𝑘𝑔/𝑐𝑚2
40,2
𝑇 𝐿 10000 ∗ 120
ɣ= = 8,4 ∗ = 0,0355 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛𝑠
𝐺 𝐼 105 ∗ 40,2
RESOLUTION
RESOLUTION
𝑀 𝑀 𝑀 16 𝑀
τ= 𝐼 ≤ 𝑅𝑃𝑔 ⟹ 𝜋 𝐷3
≤ 𝑅𝑃𝑔 ⟹ 𝜋 𝐷3
≤ 𝑅𝑃𝑔 ⟹ ≤ 𝑅𝑃𝑔
𝜋 𝐷3
𝑅 32 16
𝐷
2
16 𝑀 3 16 𝑀 3 16 ∗ 350
⟹ 𝐷3 ≥ 𝜋 ⟹ D ≥ √𝜋 = √3,14 ∗ = 1,645 𝑚𝑚2 ⟹ 𝐷 = 2,5 𝑚𝑚
𝑅𝑃𝑔 𝑅𝑃𝑔 400
RESOLUTION
Arbre plein
𝑀 𝑀 16 𝑀 3 16 𝑀
𝜏𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐼 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝜋 𝐷3
≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ D ≥ √𝜋 𝜏
𝜋 𝐷3 𝑎𝑑𝑚
𝑅 32
𝐷
2
3 16∗ 200000
D ≥ √ 3,14 ∗ = 21,68 𝑚𝑚 ⟹ 𝐷1 = 25 𝑚𝑚
100
Arbre creux
𝑀
𝜏𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐼 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚
𝑅
𝑀 𝑀 𝑀 16 𝑀
Or 𝐼 = 𝜋
(𝐷4 − 𝑑4 )
= 𝜋
(𝐷4 − (0,8 𝐷)4 )
= 0,5 ; on aura
32 32 𝜋 𝐷3
𝑅
𝐷 𝐷
2 2
16 𝑀 16 𝑀 3 16 𝑀 3 16 ∗ 200000
≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐷3 ≥ 0,5 ⟹ 𝐷 ≥ √0,5 = √0,5 ∗
0,5 𝜋 𝐷3 𝜋 𝜏𝑎𝑑𝑚 𝜋 𝜏𝑎𝑑𝑚 3,14 ∗ 100
𝑆 254,34
𝐿1 = 𝐿2 𝑒𝑡 𝜑1 = 𝜑2 ; donc r = 𝑆2 = 490,625 = 0,5184 ≈ 0,52
1
EXERCICE
RESOLUTION
Il se peut que des valeurs cherchées ne se trouvent pas dans les tableaux
donnés, on peut interpoler pour l’avoir
Par exemple :
a −−→ 𝑏
(𝑒−𝑏) (𝑐−𝑑)
c −−→ 𝑋 ⟹ X = b + 𝑑−𝑎
d −−→ 𝑒
EXERCICES
Exemple 1.
RESOLUTION
4,81 𝑀 40 ∗ 303
𝜏𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 40 ⟹ 𝑀 ≤ = 224532,2245 𝑁𝑚𝑚
𝑎3 4,81
Exemple 2.
RESOLUTION
𝑎 60
= 25 = 2,4
𝑏
On sait que
2 −−→ 0,246
(0,258 − 0,246) (2,4 − 2)
2,4 −−→ 𝐾1 ⟹ 𝐾1 = 0,246 + = 0,256
2,5 − 2
et aussi
2 −−→ 0,229
(0,249 − 0,229) (2,4 − 2)
2,4 −−→ 𝐾2 ⟹ 𝐾2 = 0,229 + = 0,245
2,5 − 2
Section initiale :
Sa peut devenir : ;
Les sections s’obtiennent par pliage ou roulage à partir d’une barre parallélépipédique.
Tous les cas se ramènent à l’étude d’une barre de section rectangulaire d’épaisseur b
constante et de largeur a élevée.
𝑀 𝑀𝑇
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐾 et 𝜃 = 𝐾
1 𝑎 𝑏2 2 𝑎 𝑏3 𝐺
EXERCICE
REPONSE
Section en L
𝑎 300
a = 𝑎1 + 𝑎2 = 300 𝑚𝑚 ⟹ 𝑏 = = 30 > 5
10
10
𝐾1 = 𝐾2 = 0,333 (1 − 0,63 ∗ ) = 0,3326
300
𝑀
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐾 ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝑀 ≤ 𝐾1 ∗ 𝑎 ∗ 𝑏 2 ∗ 𝜏𝑎𝑑𝑚 = 0,326 ∗ 300 ∗ 102 ∗ 50
1 𝑎 𝑏2
𝑀 𝑑𝑚
𝜃 = 4 𝑆2 𝐺 ∫ 𝑒
e : épaisseur
EXERCICES
Exemple 1.
Calculer l’angle de torsion par unité de longueur ainsi que les contraintes aux
points indiquées du tube à paroi mince de section rectangulaire ci-dessous si
M = 100 Nm et G = 40 GPA
RESOLUTION
Exemple 2.
RESOLUTION
𝑘𝑔
𝐺 = 2,8 ∗ 105 = 28 ∗ 105 𝑁/𝑐𝑚2
𝑐𝑚2
M = 114.681 Kg cm
𝑀 𝐿 ℎ 114681 81 25,4
𝜃=4 ( + 𝑒 ) = 4∗ ( + 0,127)
𝑆 2 𝐺 𝑒1 2 6452 ∗ 28∗105 0,152
𝜃 = 180,38*10−7 rad/cm
CHAPITRE 8. FLAMBEMENT
8.1 DEFINITION
Le flambage ou flambement est un phénomène d’instabilité d’une structure ou
d’un élément d’une structure, qui, soumit à une force de compression, a
tendance à fléchir et à se déformer dans une direction perpendiculaire à la force
de compression
Schéma :
Cet phénomène se passe plus pour les pieces longues soumises à un effort de
compression.
𝐹𝐶𝑅 dépend aux conditions aux appuis d’une pièce à ses extremités.
𝜋 2 𝐸 𝐼𝑚𝑖𝑛
𝐹𝐶𝑅 = 𝐿2 𝑓
𝐿𝑓 ∶ longueur de flambement
Exemple :
𝑎 𝑏3
𝐼𝑌 < 𝐼𝑋 ; donc on vas calculer 𝐼𝑚𝑖𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à 𝐼𝑌 donc 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 𝐼𝑌 = 12
𝑛2 𝜋 2 𝐸 𝐼𝑚𝑖𝑛
Càd pour deux articulations on aura : 𝐹𝑅𝐶 = 𝐿2 0
𝑛2 𝜋2 𝐸 𝐼𝑚𝑖𝑛
et pour un encastrement : 𝐹𝑅𝐶 = 4 𝐿2 0
- Si F < 𝐹𝐶𝑅 : la structure reste droite, elle est dite en équilibre stable
- Si F = 𝐹𝐶𝑅 : la structure peut ou ne pas flamber, elle est dite en équilibre neutre
- Si F > 𝐹𝐶𝑅 : la structure est instable
C’est la pièce triangulaire qui résiste le mieux au flambement. Il a 21% de plus que la
section circulaire
𝐹𝐶𝑅 𝜋 2 𝐸 𝐼𝑚𝑖𝑛 𝜋2 𝐸 𝑅2 𝜋2 𝐸
𝜎𝑐𝑟 = = = =
𝑆 𝑆 𝐿2 𝑓 𝐿2 𝑓 𝜆2
𝐿𝑓 𝐼
𝛌=𝑅 𝑒𝑡 𝑅 = √ 𝑚𝑖𝑛
𝑚𝑖𝑛 𝑆
𝑃
Condition : 𝜎 ≤ 𝜎𝑐𝑟 ⟹ ≤ 𝜎𝑐𝑟
𝑆
𝐸 𝜋2 𝐸
𝜆𝑙𝑖𝑚 = 𝜋 √𝜎 = √ ;
𝑒 𝜎𝑒
- 𝜎𝑐𝑟 < 𝜎𝑒 ∶ il y aura ruine par flambement cad la pièce périra par écrasement des
que σ = 𝜎𝑐𝑟
- 𝜎𝑐𝑟 > 𝜎𝑒 ∶ la pièce périra par écrasement (ou compression simple sans
flambement) dès que σ= 𝜎𝑒 . Dans ce cas il y a aucun risque de flambement. le
dimensionnement se fait en compression simple
𝑃𝑐𝑟
Condition de stabilité : P ≤ 𝑃𝑆 = 𝑛𝑠
𝜎𝑐𝑟
Vérification de la stabilité : 𝜎𝑐𝑟 ≤ 𝜎𝑠 = =𝝋 𝝈
𝑛𝑠
Il se peut que la valeur de l’élancement obtenue ne se trouve pas dans le tableau, dans
ce cas on procède par l’interpolation
a −−→ 𝑏
(𝑒−𝑏) (𝑐−𝑑)
c −−→ 𝑋 ⟹ X = b + avec X : Inconnue
𝑑−𝑎
d −−→ 𝑒
𝐹 𝜆2
La contrainte maximale est donnée par : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝑆 (1 + 10000) ; 𝜎𝑚𝑎𝑥 > 𝜎𝑠
La méthode s’utilise aussi avec des poutres ou poteau en fonte avec 𝜆𝑙𝑖𝑚 = 80 à la
place de 100
0,45 𝐸
7𝑀𝑃𝐴 ≤ 𝑅𝑃𝐶 ≤ 12,5 𝑀𝑃𝐴 ; K = √ ; 7 GPA ≤ 𝐸 ≤ 12,5 𝐺𝑃 et 18 ≤ 𝐾 ≤ 30
𝑅𝑃𝐶
- 0 ≤ 𝜆 ≤ 11 ∶ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑅𝑃𝐶
1 𝐿
- 11 ≤ 𝜆 ≤ 𝐾 ∶ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑅𝑃𝐶 ( 1 − 3 ( 𝑎𝑓 ∗ 𝐾 −1 )2 )
0,3 𝐸
- K ≤ 𝜆 ≤ 50 ∶ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝐿𝑓
( )2
𝑎
EXERCICES
Exemple 1.
Calculer la force critique 𝑃𝑐𝑟 et la contrainte critique 𝜎𝑐𝑟 d’un tube en dural sachant
𝑁 𝑁
que 𝜎𝑒 = 180 𝑚𝑚2 𝑒𝑡 𝐸 = 0,7 ∗ 105 𝑚𝑚2
120 cm ; 40 mm et 30 mm
RESOLUTION
𝑁
L = 1,2 m ; E = 0,7*105 𝑚𝑚2 ; μ = 0,7 et 𝜎𝑒 = 180 𝑁/𝑚𝑚2
𝑃𝑐𝑟
𝜎𝑐𝑟 ≤ 𝜎𝑒 ⟹ ≤ 𝜎 ⟹ 𝑃𝑐𝑟 ≤ 𝜎𝑒 ∗ 𝑆
𝑒
𝑆
𝜋 𝐷2 3,14∗30 2 𝜋 𝐷2 3,14∗402
𝑆1 = = = 706,5 𝑚𝑚2 ; 𝑆2 = = = 1250 𝑚𝑚2
4 4 4 4
Exemple 2.
Résolution
107 𝑁
𝐿𝑓 = 𝐿0 = 2 𝑚 = 2000 𝑚𝑚 ; 𝜎𝑒 = 210 𝑀𝑃𝐴 = 21 ∗ 𝑚2
𝜋 2 𝐸 𝐼𝑚𝑖𝑛
𝑃𝑐𝑟 = 𝐿2 𝑓
100∗253 15∗503
𝐼1 = 𝐼3 = = 130208,3 𝑚𝑚4 ; 𝐼2 = = 156250 𝑚𝑚4
12 12
𝜋2 𝐸 𝜋2 𝐸
𝜎𝑐𝑟 ≤ 𝜎𝑒 ⟹ ≤ 𝜎𝑒 ⟹ 𝜆2 ≥ ⟹
𝜆2 𝜎𝑒
𝜋2 𝐸 3,142 ∗2∗1011
𝝀≥√ =√ = 96,9 ; Nous adoptons 𝛌 = 100
𝜎𝑒 21∗107
Exemple 3.
Résolution
𝐼 15442186∗10−12
R = √𝑆 = √ = 0,05 𝑚 = 50 𝑚𝑚
5890∗10−6
𝐿𝑓 4
𝛌= = 0,05 = 80 ; donc 𝛌 = 80 < 𝜆𝑙𝑖𝑚 = 91
𝑅
La poutre est une poutre courte pour laquelle on ne peut pas appliquer
la formule d’Euler. Le calcul est un calcul de résistance en compression, charge limite
Exemple 4.
- Indiquer comment périra la barre dans le cas où elle est constituée en acier de
limite élastique 240 MPA (𝜎𝑒 = 240 𝑀𝑃𝐴)
- Quelle force sera-t-il nécessaire d’appliquer à son extrémité libre pour faire
flamber, en supposant que la barre n’est plus articulée, mais encastrée à une
extrémité et libre à l’autre.
E = 210.000 MPA = 210.000 N/𝑚𝑚2
Résolution
5 ∗ 23
𝐼= = 3,33 𝑐𝑚4 = 33300 𝑚𝑚4
12
𝑆 = 5 ∗ 2 = 10 𝑐𝑚2 = 1000 𝑚𝑚2
𝐼 3,33
𝑅 = √𝑆 = √ 10 = 0,577 𝑐𝑚
𝐿𝑓 50
𝛌= avec 𝐿𝑓 = 𝐿0 = 0,50 𝑚 = 50 𝑐𝑚 = 500 𝑚𝑚 ⟹ 𝜆 = 0,577 = 86,6
𝑅
𝛌 = 86,6 < 𝜆𝑐𝑟 = 93 (𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒) ; le calcul se fait en compression simple
Exemple 5.
Une colonne d’acier doux est soumise à un effort normal F = 600 KN. Déterminer la
base de sa section rectangulaire si σ = 200 MPA ; E = 210.000 MPA ; 𝜆𝑙𝑖𝑚 =
1000 𝑒𝑡 𝑛𝑠𝑡 = 2
320 mm = 3,20 m
9.1 DEFINITION
Exemple 1 :
DIAGRAMME
Cette poutre est sollicitée par la force P qui engendre l’effort Normal et
Q qui engendre à la fois l’effort Tranchant et le moment fléchissant.
Exemple 2
M=P*e
Exemple 3.
Px = P cos𝜃 et Py = P sin𝜃
Diagramme :
9.3 CONTRAINTE
Comme en flexion composée, il y a superposition des forces ; il y a aussi
superposition des contraintes.
𝑁
𝜎1 = : contrainte de Compression ou Traction
𝑆
𝑀𝑌
𝜎2 = : contrainte de Flexion
𝐼
𝑁 𝑀𝑌
𝜎 = 𝜎1 ± 𝜎2 = ± : contrainte en Flexion composée
𝑆 𝐼
𝑁 𝑀𝑌
𝜎𝑚𝑖𝑛 = 𝜎1 - 𝜎2 = - : contrainte minimale
𝑆 𝐼
𝑁 𝑀𝑌
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝜎1 + 𝜎2 = + : contrainte maximale
𝑆 𝐼
𝑁 𝑀𝑌
Condition de stabilité : 𝜎𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = ± ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝑆 𝐼
𝑇𝑄
𝜏= : contrainte de cillement
𝐼.𝑏
𝑁𝐼
Y = − 𝑆𝑁 (l’axe Neutre ne passe pas par le centre de gravité)
EXERCICES
1. Dimensionner les sections des structures suivantes (poutre et poteau)
représentées dans la figure ci-après sachant que les matériaux utilisés sont le bois
ayant les caractéristiques suivantes :
𝑘𝑔
E = 1000 kg /𝑐𝑚2 ; 𝜎𝑎𝑑𝑚 𝑏𝑜𝑖𝑠 = 5,5 à 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑐𝑚2
𝑘𝑔
𝜎𝑎𝑑𝑚 𝑏𝑜𝑖𝑠 = 10,5 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 , et tracer le diagramme de contrainte à la
𝑐𝑚2
fondation de cette structure
Résolution
ZONE AB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 3𝑚
𝝨 N = 0 ⟹ - N + 𝑅𝐴 = 0 ⟹ 𝑁 = 𝑅𝐴 = 20
𝝨 M = 0 ⟹ ⟳ M + 𝑀𝐴 − 𝐻𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝐻𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴 = 50𝑋 − 150
T = - dM/dx = - 50
Si x = 0 ; N = 20 ; T = -50 et M = - 150
Si x = 3 ; N = 20 ; T = -50 et M = 0
ZONE CB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 2𝑚
𝝨N=0⟹N=0
5 𝑋2 5 𝑋2
𝝨M=0⟹⟲M+ =0⟹M=-
2 2
T = dM/dx = - 5X
Si x = 0 ; N = 0 ; T = 0 et M = 0
Si x = 1 ; N = 0 ; T = -5 ; M = -2,5
Si x = 2 ; N = 0 ; T = -10 et M = - 10
ZONE DB : 0 ≤ 𝑥 ≤ 2𝑚
𝝨 N = 0 ⟹ N - 50 = 0 ⟹ N = 50
5 𝑋2 5 𝑋2
𝝨M=0⟹⟳M+ =0⟹M=-
2 2
T = - dM/dx = 5X
Si x = 0 ; N = 50 ; T = 0 et M = 0
Si x = 1 ; N = 50 ; T = 5 ; M = -2,5
Si x = 2 ; N = 50 ; T = 10 et M = - 10
DIAGRAMME
3 12000
𝐻≥√ = 10,45 𝑐𝑚
10,5
Nous adoptons : H = 20 cm et B = 10 cm
𝑁
Condition à la compression : σ = ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 à 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑆
50 50 2 ∗ 50 100
⟹𝐵 ≤ 5,5 ⟹ 𝐻 ≤ 5,5 ⟹ 𝐻 2 ≥ ⟹ 𝐻 ≥ √ 5,5 = 4,26 𝑐𝑚
𝐻 ∗𝐻 5,5
2
Nous adoptons : H = 20 cm et B = 10 cm
𝑁 𝑀 50 1000 20 5 3
σ = 𝜎1 ± 𝜎2 = ± 𝑌 = 20 ∗ ± 10 ∗ 203
∗ = 20 ± 2
𝑆 𝐼 10 2
12
5 3 𝑘𝑔 5 3 𝑘𝑔
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 20 + 2 = 2 𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝜎𝑚𝑖𝑛 = 20 − 2 = −1 𝑐𝑚2
𝑁 𝑀
σ = 𝜎1 ± 𝜎2 = ± 𝑌
𝑆 𝐼
𝑁 𝑁
Condition à la compression : σ = ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 à 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 ⟹ 𝐵 ≤ 5,5
𝑆 𝐻
𝑁 𝑁
Nous considérons la colonne carrée : B = H ⟹ 𝐻 ∗ 𝐻 ≤ 5,5 ⟹ 𝐻 2 ≤ 5,5
𝑁 20
H ≥ √5,5 = √5,5 = 1,5 𝑐𝑚
Nous adoptons : B = H = 10 cm
𝑁 𝑀 20 15000 10
σ = 𝜎1 ± 𝜎2 = ± 𝑌 = 10 ∗ ± 10 ∗ ∗ = 0,2 ± 90
𝑆 𝐼 10 102 2
𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 0,2 + 90 = 90,2 𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝜎𝑚𝑖𝑛 = 0,2 − 90 = −89,8 𝑐𝑚2
𝑁 𝑀
1. σ = 𝜎1 ± 𝜎2 = ± 𝑌
𝑆 𝐼
𝑁 100000 𝑁
à la compression : 𝜎1 = = = 7042,3 𝑐𝑚2
𝑆 14,2
𝑀 𝑀 𝐻 6𝑀
à la flexion : 𝜎2 = 𝑌= 𝐵 ∗ 𝐻3
∗ 2 or S = B H ⟹ 𝜎2 = 𝑆 ∗
𝐼 𝐻
12
6∗547000 𝑁
𝜎2 = = 19260,6 𝑐𝑚2
14,2 ∗ 12
2.
𝐹1 = 30.000 𝑁
𝑃
𝛗= ⟹ 𝑃 = 𝝋 ∗ 𝑽 or V = L * l * h = 5 * 2 * 1 = 10 𝑚3 ; nous considérons une
𝑉
largeur d’un mètre (l = 1 m)
𝐹2 = 25000 * 10 = 250.000 N
𝑁 𝑁
𝜎1 = 28000 + 5400 = 33400 𝑚2 𝑒𝑡 𝜎2 = 28000 − 5400 = 22600 𝑚2
3. Soit la figure suivante représente une fondation qui reçoit une charge excentrée
de 1,5 m (F = 30.000 N)
Considérer le poids propre de la fondation s’il est en B.A avec comme poids
spécifique du B.A (𝜑𝐵𝐴 = 25000 𝑁/𝑚3)
- Déterminer la force de compression totale sur la fondation
- Calculer les contraintes et tracer le diagramme
La flexion déviée apparait aux structures non symétriques et dans les structures non
chargée dans leur plan de symétrie
Exemple :
10.2 CONTRAINTE
𝑀𝑦 𝑀𝑧
Ϭ= z ± y
𝐼𝑌 𝐼𝑍
ℎ 𝑏³ 𝑏 ℎ³ ℎ 𝑏
𝐼𝑌 = ; Iz = ; y= et z =
12 12 2 2
𝑀𝑦 𝑀𝑧 − 𝑀𝑦 𝐼𝑧
σ= *z+ * Y=0 ⇒ Y= * * Z
𝐼𝑦 𝐼𝑧 𝑀𝑧 𝐼𝑦
NB : les contraintes maximales se localisent aux points les plus éloignés de l’axe neutre.
Ou soit pour avoir l’axe du plan neutre, nous devons avoir l’angle d’inclinaison du
moment par rapport à l’axe Z
EXERCICES
1. Un profilé en 𝐼 supporte un moment fléchissant M = 5000 Nm incliné par
rapport à l’axe Z de 60°, les caractéristiques sont les suivantes :
𝐼𝑌 = 200 𝑐𝑚4 𝑒𝑡 𝐼𝑍 = 2000 𝑐𝑚4 , déterminer les contraintes aux pieds de la
plaque (semelle)
RESOLUTION
𝑍𝐵 = 50 𝑚𝑚 = 5 𝑐𝑚 ; 𝑌𝐵 = −105 𝑚𝑚 = −10,5 𝑐𝑚
𝑀𝑌 𝑀𝑍 433000 −250000
𝜎𝐴 = 𝑍𝐴 ± 𝑌𝐴 = ∗ (−5) ± ∗ (−10,5)
𝐼𝑌 𝐼𝑍 200 2000
𝜎𝐴 = −10,825 ± 1312,5
𝑁 𝑁
𝜎𝐴𝑚𝑎𝑥 = 1301,7 𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝜎𝐴𝑚𝑖𝑛 = −1323,3 𝑐𝑚2
𝑀𝑌 𝑀𝑍 433000 −250000
𝜎𝐵 = 𝑍𝐵 ± 𝑌𝐵 = ∗5± ∗ (−10,5)
𝐼𝑌 𝐼𝑍 200 2000
𝜎𝐵 = 10,825 ± 1312,5
𝑁 𝑁
𝜎𝐵𝑚𝑎𝑥 = 1323,3 𝑒𝑡 𝜎𝐵𝑚𝑖𝑛 = −1301,7
𝑐𝑚2 𝑐𝑚2
RESOLUTION
Surface d’influence : 𝑆𝐼 = 2 ∗ 5 = 10 𝑚2
𝑝 ∗ 𝑆𝐼
- P= 𝐿
2,1 ∗ 10 𝐾𝑁
- Pluie : 𝑃1 = = 4,2
5 𝑚
1,5 ∗ 10 𝐾𝑁
- Couverture : 𝑃2 = =3
5 𝑚
2 ∗ 10 𝐾𝑁
- Vent : 𝑃3 = =4
5 𝑚
𝐾𝑁
- 𝑃𝑡 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 = 11,2 𝑚
On aura :
𝑃 𝐿2 11,2 ∗ 52
𝑀𝑚𝑎𝑥 = = = 35 𝐾𝑁𝑚 = 3500 𝑑𝑎𝑁𝑚 = 350000 daN cm
8 8
𝑀𝑦 𝑀𝑧 𝑀 𝑀
On aura : Ϭ = z ± y ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝑧+ 𝑌 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝐼𝑌 𝐼𝑍 𝐼𝑌 𝐼𝑍
𝑀 𝐵 𝑀 𝐻 6𝑀 6 𝑀
𝐻 𝐵3
+ 𝐵 𝐻3
≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐻 +𝐵 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 or B = H/2
2 2 𝐵2 𝐻2
12 12
6𝑀 6 𝑀 36 𝑀 36 𝑀 3 36 𝑀
+ ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ 𝐻 3 ≥ ⟹𝐻≥ √
𝐻 𝐻 𝐻 3 𝜎𝑎𝑑𝑚 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝐻 ( 2 )2 2 𝐻 2
3 36 ∗ 350000
𝐻≥√ = 26,2 𝑐𝑚
700
Exemple :
Y est trouvé sous l’effet du moment fléchissant, c’est pourquoi tout au long du
chapitre nous évaluerons que l’expression du moment fléchissant.
11.2. BUT
le dimensionnement d’une structure exige deux conditions
Les valeurs de déflexion maximale ou admissible ont été déjà établies par les
associations des normes et dans les abaques
Exemple :
𝑑²𝑦
Forme générale : EI = M ou EI y’’ = M
𝑑𝑥²
𝑑²𝑦
On aura : EI = M ⇒ EI d²y = Mdx²
𝑑𝑥²
EI ∫ 𝑑 2 𝑦 = ∫ 𝑀𝑑𝑥 2 ⇒ EI dy = Mx + C₁
EI ∫ 𝑑𝑦 = ∫(𝑀𝑥 + 𝐶1 ) 𝑑𝑥
𝑀𝑥 2 1 𝑀𝑥 2
EI y = + 𝐶1 + 𝐶2 ⇒ Y = ∆ = 𝑓 = ( + 𝐶1 + 𝐶2 )
2 𝐸𝐼 2
Ou EI 𝜃 = ∫ 𝑀𝑑𝑥 et EIf = ∬ 𝑀𝑑𝑥
NB : la première intégrale donne l’expression de la rotation et la seconde l’expression
de la flèche
- M : L’expression du moment fléchissant
- 𝐶1 + 𝐶2 : les constantes d’intégration à déterminer à partir des conditions aux
limites ou condition aux appuis.
Les conditions aux limites sont liées aux liaisons des Appuis
- La flèche, c’est le déplacement vertical
- La rotation, c’est le moment
NB : On ne posera les conditions aux limites que là où la déformation est nulle pour
déduire les constantes.
Exemple 1
Exemple 2
Exemple 3
Exemple 4
EXERCICES
QUESTION : calculer la flèche et la rotation aux points indiqués des structures
suivantes
Exemple 1
Résolution
𝑃𝐿
Ra = Rb = 2
Zone AB
𝑋 𝑃𝑋 2 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋²
𝑀 + 𝑃𝑋 ∗ 2 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − = −
2 2 2
𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 ⟹ 𝐸𝐼𝑦 ′′ = − ⇒ 𝐸𝐼𝑌 ′ = 𝐸𝐼𝜃 = ∫ ( − ) 𝑑𝑥
2 2 2 2
𝑃𝐿𝑋² 𝑃𝑋 3
EI𝜃 = − + 𝐶1
4 6
𝑃𝐿𝑋 2 𝑃𝑋 3 𝑃𝐿𝑋 3 𝑃𝑋 4
EIY= 𝐸𝐼𝑓 = ∫ ( − + 𝐶1 ) 𝑑𝑥 = − + 𝐶1 𝑋 + 𝐶2
4 6 12 24
Au point A : 𝑋 = 0; 𝑓 = 0
𝑃𝐿𝑂 3 𝑃𝑂 4
− + 𝐶1. ∗ 0 + 𝐶2 = 0 ⇒ 𝐶2 = 0
12 24
Au point B ; 𝑋 = 𝐿 ; 𝑓 = 0
𝑃𝐿 𝑃 𝑃𝐿4 𝑃𝐿4 𝑃𝐿3
∗ 𝐿3 − 24 ∗ 𝐿4 + 𝐶1 ∗ 𝐿 + 0 = 0 ⇒ − + 𝐶1 𝐿 = 0 ⇒ 𝐶1 = −
12 12 24 24
𝑃𝐿𝑋 3 𝑃𝑋 4 𝑃𝐿3 𝑋
𝐸𝐼f = − =
12 24 24
𝑓=0
𝐿
Si on demande de calculer la rotation et la flèche au point ; 𝑥 = 2 𝑚
1 𝑃𝐿 𝐿 𝑃 𝐿 𝑃𝐿3
𝜃 = 𝐸𝐼 [ 4 ∗ (2)2 − 6 (2)3 − ]=0
24
1 𝑃𝐿 𝐿 3 𝑃 𝐿 𝑃𝐿3 𝐿 −1 5𝑃𝐿4
𝑓= [ ( ) − 24 (2)4 − ∗ 2] =
𝐸𝐼 12 2 24 𝐸𝐼 384
Exemple 2
Résolution
𝑃
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 =
2
Zone AC
𝑃𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 = 2
Zone CB
𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝑋 𝑃𝐿 𝑃𝑋
𝑀 + 𝑃 (𝑋 − 2) − 𝑅𝐴𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 + 𝑃𝑋 − − =0⟹𝑀= −
2 2 2 2
Zone AC
𝑃𝑋 𝑃𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 ⟹ 𝐸𝐼𝑌 ′′ = ⇒ 𝐸𝐼𝑦 ′ = 𝐸𝐼𝜃1 = + 𝐶1
2 4
𝑃𝑋 3
𝐸𝐼𝑌 = 𝐸𝐼𝑓1 = + 𝐶1 𝑋 + 𝐶2
12
Au point A ; 𝑋 = 0 ; 𝑓 = 0
𝑃 𝑂3
+ 𝐶1 ∗ 𝑂 + 𝐶2 = 0 ⇒ 𝐶2 = 0 (1)
12
Zone CB
𝑃𝐿 𝑃𝑋 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 ⟹ 𝐸𝐼𝑌 ′′ = − ⇒ 𝐸𝐼𝑌 ′ = 𝐸𝐼𝜃2 = − + 𝐶3
2 2 2 4
𝑃𝐿𝑋 2 𝑃𝑋 3
𝐸𝐼𝑌 = 𝐸𝐼𝑓2 = − + 𝐶3 𝑋 + 𝐶4
4 12
Au point B ; 𝑋 = 𝐿 ; 𝑓 = 0
𝑃𝐿 𝑃 𝑃𝐿3 𝑃𝐿3
∗ 𝐿2 − 12 ∗ 𝐿3 + 𝐶3 ∗ 𝐿 + 𝐶4 = 0 ⇒ − + 𝐶3 𝐿 + 𝐶4 = 0
4 4 12
−𝑃𝐿3
𝐶4 = − 𝐶3 𝐿 (2)
6
Au point 𝑋 = 𝐿/2 ; 𝜃1 = 𝜃2 et 𝑓1 = 𝑓2
𝑃 𝐿 2 𝑃𝐿 𝐿 𝑃 𝐿 2
𝐸𝐼𝑦′1 = 𝐸𝐼𝑦′2 ⟹ 4 ∗ (2) + 𝐶1 = ∗ 2 − 4 (2) + 𝐶3
2
𝑃𝐿2
𝐶1 − 𝐶3 = (3)
8
𝐸𝐼𝑓1 = 𝐸𝐼𝑓2
𝑃 𝐿 3 𝐿 𝑃𝐿 𝐿 2 𝑃 𝐿 3 𝐿
(2) + 𝐶1 ∗ 2 + 𝐶2 = ∗ (2) − 12 (2) + 𝐶3 ∗ 2 + 𝐶4
12 4
𝑃𝐿3 𝐿 𝐿 𝑃𝐿3
+ 2 𝐶1 + 2 𝐶3 = 0 ⇒ 𝐿𝐶1 + 𝐿𝐶3 = − (4)
8 4
𝐶2 = 0 (1)
−𝑃𝐿3
𝐶4 = − 𝐶3 𝐿 (2)
6
𝑃𝐿2
𝐶1 − 𝐶3 = (3)
8
−𝑃𝐿2
𝐶1 + 𝐶3 = (4)
4
𝑃𝐿²
𝑑𝑒 (3) ∶ 𝐶1 = 𝐶3 + (5)
8
𝑃𝑋² 𝑃𝐿²
AC : 𝐸𝐼𝜃 = −
4 16
𝑃𝑋 3 𝑃𝐿²𝑋
𝐸𝐼𝑓 = −
4 16
𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2 3𝑃𝐿²
CB : 𝐸𝐼𝜃 = − −
2 4 16
𝐿
Calculer la flèche et la rotation au point 𝑥 = 2
1 𝑃𝐿3
𝑓 = 𝐸𝐼 48
𝑃
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
ZONE AC = BC
𝑃𝑋
𝑀= 2
𝑃𝑋 𝑃𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 ⟹ 𝐸𝐼𝑌 ′′ = ⇒ 𝐸𝐼𝑦 ′ = 𝐸𝐼𝜃 = + 𝐶1
2 4
𝑃𝑋 3
𝐸𝐼𝑦 = 𝐸𝐼𝑓 = + 𝐶1 𝑋 + 𝐶2
12
𝑃 03
𝑆𝑖 𝑋 = 0 ; 𝑓 = 0 ⇒ + 𝐶1 ∗ 0 + 𝐶2 = 0 ⟹ 𝐶2 = 0
12
𝐿 𝑃 𝐿 2 −𝑃𝐿²
𝑆𝑖 𝑋 = 2 ; 𝜃 = 0 ⟹ ( ) + 𝐶1 = 0 ⇒ 𝐶1 =
4 2 16
𝑃𝑋 3 𝑃𝐿²𝑋
𝐸𝐼𝑓 = −
12 16
𝐿
Calculer la flèche et la rotation au point 𝑋 = 2
1 𝑃 𝐿 2 𝑃𝐿²
𝜃= [ ( ) − ]=0
𝐸𝐼 4 2 16
Exemple 3
Résolution
𝑅𝐴 = 𝑃 et 𝑀𝐴 = 𝑃𝐿
Zone AB :
𝑀+𝑀𝐴 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴 = 𝑃𝑋 − 𝑃𝐿
𝑃𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 = 𝑃𝑋 − 𝑃𝐿 ⇒ 𝐸𝐼𝑦 ′ = − 𝑃𝐿𝑋 + 𝐶1
2
𝑃𝑋 3 𝑃𝐿𝑋 2
𝐸𝐼𝑦 = − + 𝐶1 𝑋 + 𝐶2
6 2
𝑆𝑖 𝑋 = 0 ; 𝑓 = 0 ⇒ 𝐶2 = 0
𝑆𝑖 𝑋 = 0 ; 𝜃 = 0 ⇒ 𝐶1 = 0
𝑃𝑋²
𝐸𝐼𝜃 = − 𝑃𝐿𝑋
2
𝑃𝑋 3 𝑃𝐿𝑋²
𝐸𝐼𝑓 = −
6 2
1 𝑃 1 𝑃𝐿² 1 𝑃𝐿2
𝜃= [ ∗ 𝐿2 − 𝑃𝐿 ∗ 𝐿] = 𝐸𝐼 ( − 𝑃𝐿²) = − 𝐸𝐼
𝐸𝐼 2 2 2
5. Démontrer que :
𝑞 𝑎3 − 𝑞 𝑎3 (4𝐿 −𝑎)
𝜃𝐴 = 𝑒𝑡 𝑓𝐵 = De la structure suivante
6 𝐸𝐼 24 𝐸𝐼
6. Démontrer que :
1 𝑎 𝑋2 𝑃 𝑎 (𝐿−𝑎) (2𝐿−𝑎)
A – C : 𝜃 = 𝐸𝐼 (𝑃 (1 − 𝐿 ) − )
2 6 𝐿
1 𝑎 𝑋3 𝑃 𝑎 (𝐿−𝑎) (2𝐿−𝑎) 𝑋
f = 𝐸𝐼 (𝑃 (1 − 𝐿 ) − )
6 6 𝐿
1 𝑃 𝑎 𝑋2 𝑃 𝑎 (2 𝐿2 + 𝑋 2 )
C – B : θ = 𝐸𝐼 (𝑃 𝑎 𝑋 − − )
2 𝐿 6 𝐿
1 𝑃 𝑎 𝑋2 𝑃 𝑎 𝑋3 𝑃 𝑎 (2 𝐿2 + 𝑎2 ) 𝑋 𝑃 𝑎3
f = 𝐸𝐼 ( − − + )
2 6𝐿 6𝐿 6 𝐿
De la structure suivante
NB : la méthode de Castigliano est plus facile plus pour les charges concentrées.
Marche à suivre :
EXERCICES
1 5𝑃𝐿4
1. Démontre que : 𝑓 = 𝐸𝐼 à l’aide du théorème de Castigliano
384
Résolution
Comme on calcul la flèche au point 𝑋 = 𝐿/2 , nous allons introduire une charge
fictive (𝑞 = 0) à ce point
𝑃𝐿 𝑞
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = +2
2
𝑋 𝑃𝑋 2 𝑃𝐿𝑋 𝑞𝑋 𝑃𝑋² 𝜕𝑀 𝑋
𝑀 + 𝑃𝑋 ∗ 2 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − = + − et =
2 2 2 2 𝜕𝑞 2
𝜕𝑀 𝑃𝐿𝑋² 𝑃𝑋 3
𝑀∗ = −
𝜕𝑞 4 4
320𝑃𝐿4 1 5𝑃𝐿4
𝐸𝐼𝑓 = ⇒ 𝑓 = 𝐸𝐼
24576 384
Résolution
Posons : 𝑚 = 20 𝑁𝑚
𝐻𝐴 = 𝑉𝐴 = 0 et 𝑀𝐴 = −𝑚
𝜕𝑀
𝑀 + 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑀 = −𝑀𝐴 = −𝑚 et = −1
𝜕𝑚
𝜕𝑀 𝜕𝑀
𝑀 ∗ 𝜕𝑚 = −𝑚 (−1) = 𝑚 or 𝑚 = 20 𝑁𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀 ∗ 𝜕𝑚 = 20
Résolution
Posons 𝑃 = 10 𝐾𝑁
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑃 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 = 𝑃 (1)
2𝑃 𝑃
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ + 2𝑃 − 6𝑅𝐶 = 0 ⟹ 𝑅𝐶 = = (2)
6 3
𝑃 2𝑃
(2)𝐷𝑎𝑛𝑠 (1): 𝑅𝐴 = 𝑃 − 𝑅𝐶 = 𝑃 − ⟹ 𝑅𝐴 =
3 3
Zone 𝐴𝐵 ∶ 0≤𝑋≤2
2𝑃𝑋 𝜕𝑀 2𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 = et =
3 𝜕𝑃 3
Zone 𝐵𝐶 ∶ 2≤𝑋≤6
2𝑃𝑋
𝑀 + 𝑃(𝑋 − 2) − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 + 𝑃𝑋 − 2𝑃 − =0
3
𝑃𝑋 𝜕𝑀 𝑋
⟹ 𝑀 = 2𝑃 − et = 2−
3 𝜕𝑃 3
𝜕𝑀 𝑃𝑋 𝑋 𝑃𝑋² 4𝑃𝑋
𝑀 ∗ 𝜕𝑃 = (2𝑃 − ) ∗ (2 − 3 ) = − + 4𝑃
3 9 3
𝜕𝑀 20𝑋² 40𝑋
Or 𝑃 = 10 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀 ∗ 𝜕𝑃 = − + 40
9 3
Nous aurons :
2 40𝑋² 6 20𝑋² 40𝑋
𝐸𝐼∆ = ∫0 𝑑𝑥 + ∫2 ( − + 40) 𝑑𝑥
9 9 3
40 𝑋 3 2 20 𝑋 3 6 40 𝑋 2 6 6
= [ 3 ] + 9 [ 3 ] − 3 [ 2 ] + 40[𝑋]
9 0 2 2 2
40 8 20 216 8 40 36 4 1 3100
= ∗3+ ( − 3) − ( 2 − 2) + 40(6 − 2) = 𝐸𝐼 ∗
9 9 3 3 27
Résolution
Flèche
∑ 𝑅𝑦 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑃 − 10 ⇒ 𝑅𝐴 = 𝑃 + 10 − 𝑅𝐶 (1)
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 2𝑃 + 4 ∗ 10 − 6𝑅𝐶 = 0 ⇒ 2𝑃 + 40 − 6𝑅𝐶 = 0
1 20
⇒ 𝑅𝐶 = 3 𝑃 + (2)
3
1 20 2𝑃 10
(2)𝐷𝑎𝑛𝑠 (1) ∶ 𝑅𝐴 = 𝑃 + 10 − 𝑃 − = +
3 3 3 3
Zone 𝐴𝐵 ∶ 0≤𝑋≤2
2𝑃𝑋 10𝑋 𝜕𝑀 2𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 = + et =
3 3 𝜕𝑃 3
Zone 𝐵𝐷 ∶ 2 ≤ 𝑋 ≤ 4
2𝑃𝑋 10𝑋
𝑀 + 𝑃(𝑋 − 2) − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 + 𝑃𝑋 − 2𝑃 − − =0
3 3
10𝑋 𝑃𝑋 𝜕𝑀 𝑋
𝑀= + 2𝑃 − avec = (2 − 3 )
3 3 𝜕𝑃
𝜕𝑀 20𝑋 10𝑋²
Or 𝑃 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀 ∗ = −
𝜕𝑃 3 9
Zone 𝐶𝐷 ∶ 0≤𝑋≤2
𝑃𝑋 20𝑋 𝜕𝑀 𝑋
𝑀 − 𝑅𝐶 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐶 𝑋 = + et =
3 3 𝜕𝑃 3
1 880
∆ = 𝐸𝐼 27
La rotation
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 10 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 = 10 − 𝑅𝐶 (1)
−𝑚 20
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −𝑚 + 10.4 − 6𝑅𝐶 = 0 ⇒ 6𝑅𝐶 = −𝑚 + 40 ⇒ 𝑅𝐶 = + (2)
6 3
20 𝑚 10 𝑚
(2)𝐷𝑎𝑛𝑠 (1): 𝑅𝐴 = 10 − + = +
3 6 3 6
Zone 𝐴𝐵 ∶ 0≤𝑋≤2
10𝑋 𝑚𝑋 𝜕𝑀 𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 = + et =
3 6 𝜕𝑚 6
𝜕𝑀 10𝑋² 5𝑋²
Avec 𝑚 = 0 ; 𝑀 ∗ 𝜕𝑚 = =
18 9
Zone 𝐵𝐷 ∶ 2 ≤ 𝑋 ≤ 4
𝑀 + 𝑚 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − 𝑚
10𝑋 𝑚𝑋 𝜕𝑀 𝑋
𝑀= + −𝑚 ⟹ = −1
3 6 𝜕𝑚 6
Zone 𝐶𝐷 ∶ 0≤𝑋≤2
−𝑚𝑋 20𝑋 𝜕𝑀 −𝑋
𝑀 − 𝑅𝐶 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐶 𝑋 = + ⟹ =
6 3 𝜕𝑚 6
𝜕𝑀 −20𝑋² −10𝑋²
Avec 𝑚 = 0 ; 𝑀 ∗ = =
𝜕𝑚 18 9
5 𝑋3 2 5 𝑋3 4 10 𝑋 2 10 𝑋 3 2
= 9 [ 3 ] + 9 [ 3 ] − 3 ( 2 )42 − 9 [ 3 ]
0 2 0
5 9 5 64 8 10 16 4 10 9 45 280 60 90
= 9 (3) + 9 ( 3 − 3) − ( 2 − 2) − (3) = 27 + − − 27
3 9 27 3
1 265
𝜃=−
𝐸𝐼 27
Formule :
1 𝐿
1. ∆= ∑𝑚
𝑖=1 𝐸 𝐼 ∫0 𝑚𝑖 . 𝑀𝑖 𝑑𝑥
𝑖 𝑖
𝑚 ∶ Moment due à la charge fictif (𝑃 = 1) unitaire placé au point où l’on veut calculer
la déflexion
1 𝐿
2. 𝜃 = ∑𝑚
𝑖=1 𝐸𝐼 ∫0 𝑚𝑖 𝑀𝑖 𝑑𝑥
𝑚 ∶ Moment due au couple fictif (𝑚 = 1) unitaire placé au point où l’on veut calculer
la rotation.
Principe :
NB : La Méthode de Travail Virtuel est la mieux indiqué pour étudier n’importe quelle
structure portique, poutre, et treilles.
𝑁𝑖 𝑚𝑖 𝐿𝑖
3. ∆= ; la formule du treillis
𝐸𝑖 𝐴𝑖
EXERCICES
Exemple 1.
1 5𝑃𝐿4
Démontrer à l’aide de la méthode du Travail virtuel que : 𝑓 = 𝐸𝐼 au point 𝐿/2 de
384
la poutre suivante.
Résolution
Chargement Réel.
𝑞𝐿 𝑞𝐿𝑋 𝑞𝑋²
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = et 𝑀 = −
2 2 2
Chargement fictif
𝑃
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
𝑃𝑋
𝑚 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑚 = 𝑅𝐴 𝑋 = 2
Exemple 2.
Résolution
A. La flèche au point 𝐶
Structure réelle
𝐻𝐴 = 0 ; 𝑉𝐴 = 20 𝑁 et 𝑀𝐴 = 20 𝑁
Zone 𝐴𝐵 : 0 ≤ 𝑋 ≤ 3
𝑀 + 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑀 = −𝑀𝐴 = −20
Zone 𝐵𝐶 ∶ 0≤𝑋≤1
𝑀 − 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑉𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴 = 20𝑋 − 20
𝑉𝐴 = 𝑃 𝑒𝑡 𝑀𝐴 = 𝑃
Zone 𝐴𝐵 ∶ 0 ≤ 𝑋 ≤ 3
𝑚 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝑚 = −𝑀𝐴 = −𝑃
Zone 𝐵𝐶 ∶ 0≤𝑋≤1
𝑚 + 𝑀𝐴 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑚 = 𝑉𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴 = 𝑃𝑋 − 𝑃
3 1
𝐸𝐼∆𝐶 = ∫0 𝑚 ∗ 𝑀 𝑑𝑥 + ∫0 𝑚 ∗ 𝑀 𝑑𝑥
3 1
= ∫0 (−𝑃) ∗ (−20)𝑑𝑥 + ∫0 (𝑃𝑋 − 𝑃) ∗ (20𝑋 − 20)𝑑𝑋
3 1
= ∫0 20𝑃 𝑑𝑥 + ∫0 (20𝑃𝑋 2 − 20𝑃𝑋 − 20𝑃𝑋 + 20𝑃)𝑑𝑥
Avec 𝑃 = 1𝑁
3 1
𝐸𝐼∆𝐶 = ∫0 20 𝑑𝑥 + ∫0 (20𝑋 2 − 40𝑋 + 20)𝑑𝑥
3 𝑋3 1 𝑋2 1 1
= 20[𝑋] + 20 [ 3 ] − 40 [ 2 ] + 20[𝑋]
0 0 0 0
20 40 1 200
= 20(3) + − + 20 ⟹ ∆𝐶 = 𝐸𝐼
3 2 3
B. La Rotation au point 𝐵
Structure REELLE
𝐻𝐴 = 0 ; 𝑉𝐴 = 20 𝑁 et 𝑀𝐴 = 20 𝑁𝑚
𝑉𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑀𝐴 + 𝑃 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = −𝑃
𝑍𝑜𝑛𝑒 𝐴𝐵 ∶ 0 ≤ 𝑋 ≤ 3
𝑚 + 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑚 = −𝑀𝐴 = 𝑃
Zone BC ∶ 0 ≤ 𝑋 ≤ 1
𝑚 + 𝑃 + 𝑀𝐴 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑚 = 𝑉𝐴 𝑋 − 𝑃 − 𝑀𝐴 ⟹𝑚 = −𝑃 + 𝑃 = 0
3 1 3
𝐸𝐼𝜃𝐵 = ∫0 (−20) ∗ 𝑃 𝑑𝑥 + ∫0 (20𝑋 − 20) ∗ 0 𝑑𝑥 = ∫0 −20𝑃 𝑑𝑥
3 3 60
Avec 𝑃 = 1 ; 𝐸𝐼𝜃𝐵 = ∫0 −20 𝑑𝑥 = −20[𝑋] = −60 ⟹ 𝜃𝐵 = −
0 𝐸𝐼
Résolution
Chargement réel
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 3 𝐾𝑁
Nœud 𝐴 :
Chargement fictif
1
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2 = 0,5
Nœud 𝐴
𝐴 −𝑅 −0,5
∑ 𝐹𝑦 = 0 ⇒ 𝑏1 sin 45 + 𝑅𝐴 = 0 ⇒ 𝑏1 = = sin 45 ⇒ 𝑏1 = −0,707 (2)
sin 45
Barre 𝐿𝑖 𝑁𝑖 𝑛𝑖 𝑁𝑖 𝐿𝑖 𝑛𝑖 /𝐸𝐴
1 2,8 −1,44 −0,707 2,85
2 2 0,999 0,499 0,988
3 2,8 −1,44 −0,707 2,85
6,688/𝐸𝐴
Exemple 4.
−𝑞𝑎²(2𝐿−𝑏)²
Démontrer que 𝜃𝐵 = de la poutre suivante, à l’aide du théorème de Travail
24𝐿 𝐸𝐼
virtuel
Exemple 5.
Exemple 6.
Ce Travail est emmagasiné par la structure sous forme d’énergie potentielle interne
𝑊𝐼 (𝑊𝐸 = 𝑊𝐼 )
a) Travail externe : 𝑾𝑬
𝑃∗∆
𝑊𝐸 = (1)
2
b) Potentiel Interne : 𝑊𝐼
𝑃∗𝐿
On sait qu’à la Traction : ∆ = 𝐴 ∗ 𝐸 (3)
𝑃 𝑃𝐿 𝑃²𝐿
(3)𝐷𝑎𝑛𝑠 (1) ∶ 𝑊𝐼 = ∗ = (4)
2 𝐴𝐸 2𝐴𝐸
𝑀 𝑀
Partant de (2) ∶ 𝑑𝑊 = 𝑑𝜃 (5) 𝑂𝑟 𝑑𝜃 = 𝐸𝐼 𝑑𝑥 (6)
2
𝑀²
(6) 𝐷𝑎𝑛𝑠 (5) ∶ 𝑑𝑊𝐼 = 𝑑𝑥
2𝐸𝐼
𝐿 𝑀²
D’où, l’énergie Installée sur toute la poutre : 𝑊𝐼 = ∫0 𝑑𝑥
2𝐸𝐼
EXERCICES
Exemple 1.
−𝑃𝐿3
Démontrer avec ce principe de travail et énergie que 𝑓 = de la poutre suivant
48𝐸𝐼
RESOLUTION
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 𝑃/2
𝑃∆ 𝐿 𝑀²
𝑊𝐸 = 𝑒𝑡 𝑊𝐼 = ∫0 𝑑𝑥
2 2𝐸𝐼
Zone AC = BC ∶ 0 ≤ 𝑋 ≤ 𝐿/2
𝑃𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 = 2
𝑃𝑋 2 𝑃²𝑋²
𝑀² = ( 2 ) = 4
𝑃∆ 𝐿/2 𝑃 2 𝑋 2 1 𝑑𝑥 𝐿/2 𝑃 2 𝑋 2 1 𝑑𝑥
𝑊𝐸 = 𝑊𝐼 ⇒ = ∫0 ∗2 + ∫0 ∗2
2 4 𝐸𝐼 4 𝐸𝐼
Exemple 2.
Résolution
𝑅𝐴 = −𝐾/𝐿 et 𝑅𝐵 = 𝐾/𝐿
Zone AB ∶ 0 ≤ 𝑋 ≤ 𝐿
−𝐾𝑋
𝑀 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 = 𝐿
𝐾²𝑋²
𝑀² = 𝐿²
3
𝐾𝜃 𝐿 𝐾2 𝑋 2 1 𝑑𝑥 𝐾𝜃 𝐾2 𝑋3 𝐿 1 𝐾𝜃 𝐾2𝐿 1
= ∫0 ∗ 2 ∗ 𝐸𝐼 ⇒ = 2𝐿2 [ 3 ] ∗ 𝐸𝐼 ⟹ = ∗ 𝐸𝐼
2 𝐿2 2 0 2 6𝐿2
3
2 𝐾2𝐿 1 𝐾𝐿
𝜃=𝐾∗ ∗ 𝐸𝐼 ⟹ 𝜃 = 3𝐸𝐼
6𝐿2
En résumé :
- Un appui simple extrême dans la poutre réelle ne change pas dans la poutre
fictive
- Un appui simple intermédiaire de la poutre réelle devient une articulation dans
la poutre fictive
- Une articulation intermédiaire dans la poutre réelle devient un appui simple
dans la poutre fictive
- Un encastrement dans la poutre réelle devient une extrémité libre dans la
poutre fictive et vice versa.
Principe :
NB :
EXERCICES
Exemple 1.
RESOLUTION
𝑃𝐿
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
ZONE AB : 0 ≤ X ≤ L
𝑃𝑋 2 𝑃𝐿𝑋 𝑃 𝑋2 𝑃𝑋 2
M =𝑅𝐴 𝑋 − = − M= 𝑅𝐴 𝑋 −
2 2 2 2
Si X = L/2
𝑃𝐿 𝐿 𝑃 𝐿 𝑃𝐿2
M= ∗ 2 − 2 ∗ (2)2 =
2 8
2𝑎𝑏
Résultante = surface =
1 𝑃𝐿 ∝ 𝑃 ∝2 3
p (∝) = 𝐸𝐼 ( − )
2 2
Avec a = L et b =la charge qui est M
𝐿 ∝
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = ∫𝑂 𝑝(∝) (1 − 𝐿) 𝑑 ∝
2𝑎𝑏 2𝐿𝑀 2𝐿 𝑃𝐿2 2𝑃𝐿3
𝐿
1 𝑃𝐿 ∝ 𝑃 ∝ ∝ 2 R= = = ∗ =
3 3 3 8 24
=∫ ( − ) (1 − ) 𝑑 ∝
0 𝐸𝐼 2 2 𝐿
Par symétrie 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵
1 𝐿 𝑃𝐿∝ 𝑃∝2 𝑃∝2 𝑃∝3
= 𝐸𝐼 ∫0 ( − − + )𝑑 ∝ 𝑅 2𝑃𝐿3 1 𝑃𝐿3
2 2 2 2𝐿 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = = ∗2=
2 24 24
1 𝑃𝐿 ∝2 ∝3 𝑃 ∝4
= 𝐸𝐼 ( ( 2 )𝐿0 − 𝑃( 3 )𝐿0 + 2𝐿 ( 4 )𝐿0 ) 1 𝑃𝐿3
2 On a donc 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 𝐸𝐼 24
1 𝑃𝐿 𝐿2 𝑃𝐿3 𝑃𝐿4 1 𝑃𝐿3
= 𝐸𝐼 ( 2 ∗ − + ) = 𝐸𝐼
2 3 8𝐿 24
𝑃𝐿3 𝑋 1 𝑃𝐿𝑋 ∝2 𝑋 𝑃𝐿 ∝3 𝑋 𝑃𝑋 𝑃𝑋 𝑋 𝑃 ∝4
= 24 𝐸𝐼 − 𝐸𝐼 ( ( 2 )0 − ( ) − ( 2 )0 + 2 ( 4 )0𝑋 )
2 2 3 0 2
𝑃 𝐿3
La rotation au point A = au point B : 𝜃𝐴 = 𝑅𝐴 = 𝜃𝐵 = 𝑅𝐵 = 24 𝐸𝐼
𝑑𝑀 𝑑 𝑃𝐿3 𝑋 𝑃𝐿𝑋 3 𝑃𝑋 4 𝑃 𝐿3 𝑃 𝐿 𝑋2 𝑃 𝑋3
T= = 𝑑𝑋 ( 24𝐸𝐼 − + 24𝐸𝐼) = 24 𝐸𝐼 − +
𝑑𝑋 12𝐸𝐼 4 𝐸𝐼 6 𝐸𝐼
𝑃 𝐿3
La rotation au point A : x = 0 ⟹ 𝜃𝐴 = 24 𝐸𝐼
𝑃 𝐿3
La rotation au point B : x = L ⟹ 𝜃𝐵 = 24 𝐸𝐼
Exemple 2.
Résolution
𝑃
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
Zone AC : 0 ≤ X ≤ L/2
𝑃𝑋
M – 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ M = 𝑅𝐴 𝑋 = 2
Zone CB : L/2 ≤ X ≤ L
𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝑋 𝑃𝐿 𝑃𝑋
M + P (X – 2) – 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ M + PX – − =0⟹𝑀= −
2 2 2 2
𝑃∝ 𝐿 𝑃 𝐿 𝐿
𝐵𝐻 ∗ 𝐿 ∗ ∗ 𝑃 𝐿2
Partie AC = partie CB : R = = 2 2
𝑜𝑟 ∝ = 2 ⟹ 𝑅 = 2 2 2
= 16 𝐸𝐼
2 2 2
𝑃 𝐿2
Par symétrie : 𝑅𝐴 = 𝜃𝐴 = 16 𝐸𝐼
𝑃 𝐿2 𝑃 𝐿2 𝑃 𝐿2
𝜃𝐶 = 𝑅𝐶 = 𝑅𝐴 − 16 𝐸𝐼 = 16 𝐸𝐼 − 16 𝐸𝐼 = 0
𝑃 𝐿2 𝐿 𝐿 𝑃𝐿3 𝑃𝐿2 𝐿 𝑃 𝐿3
f = 𝑀𝐶 = 16 𝐸𝐼 ∗ 6 − 𝑅𝐴 ∗ 2 = 96 𝐸𝐼 − 16 𝐸𝐼 ∗ 2 = 48 𝐸𝐼
Exemple 3.
Résolution
𝑅𝐴 = 𝑃 𝑒𝑡 𝑀𝐴 = 𝑃𝐿
M + 𝑀𝐴 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴 = 𝑃𝑋 − 𝑃𝐿
Si x = 0 ; M = PL et si x = L ; M = 0
𝐵𝐻 𝑃𝐿 ∗ 𝐿 𝑃 𝐿2
R= = = et X = 2L/3
2 2 2
𝑃 𝐿2 𝑃 𝐿2 2𝐿 𝑃 𝐿3
𝑅𝐵 = 𝜃𝐵 = 2 𝐸𝐼 et 𝑓𝐵 = 𝑀𝐵 = − ∗ = − 3 𝐸𝐼
2 3
𝐵𝐻 2𝐵 𝐵𝐻 3𝐵
𝑆𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 = 𝑒𝑡 𝑋 = ; 𝑆𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 = 𝑒𝑡 𝑋 =
2 3 3 4
2𝐵𝐻 5𝐿 3𝐿
𝑆𝑠𝑒𝑚𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑒 = 𝑒𝑡 𝑋1 = 18 ; 𝑋2 = 16
3
Cette méthode est appliquée plus aisément pour des poutres avec des
charges concentrées, car les diagrammes de moment sont formés des lignes droites.
Principe :
EXERCICES
RESOLUTION
R = PL et X = L/2
𝑃𝐿2
𝑅𝐴 = 𝑃𝐿 𝑒𝑡 𝑀𝐴 = 2
Zone AB :
𝑋 𝑋
M + PX * − 𝑅𝐴 𝑋 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹ M = - PX * + 𝑅𝐴 𝑋 − 𝑀𝐴
2 2
𝑃 𝐿2 𝑃 𝑋2
M = PLX - −
2 2
𝑃 𝐿2 𝑃𝐿2 𝑃𝐿2
Si x = 0 ⟹ M = - ; si x = L ⟹ M = P𝐿2 − − =0
2 2 2
𝑀 − 1 𝑃𝐿2
Diagramme =
𝐸𝐼 𝐸𝐼 2
1 𝑃 𝐿3 𝑃 𝐿2
S = BH/3 = 3 ∗ ∗𝐿 = et X = 3L/4
2 6
1 𝑃 𝐿2 𝑃 𝐿2 1 3𝐿 𝑃 𝐿3
𝜃𝐵 = 𝐸𝐼 ∗ 𝑒𝑡 ∆𝐵 = ∗ 𝐸𝐼 ∗ = 8 𝐸𝐼
6 6 4
Résolution
𝑃𝐿
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2
Diagramme M/EI
2 𝑃𝐿2 𝐿 1 5𝐿 5𝐿
S = 2BH/3 = 3 ∗ ∗ 2 ∗ 𝐸𝐼 et X = = 16
8 82
𝑃𝐿3 𝑃𝐿3 5𝐿 5 𝑃 𝐿4
𝜃𝐴 = 𝑆 = 24 𝐸𝐼 𝑒𝑡 ∆𝐶 = 𝑆 ∗ 𝑋 = 24 𝐸𝐼 ∗ 16 = 384 𝐸𝐼
Résolution
𝑅𝐴 = 15 𝑒𝑡 𝑀𝐴 = 2 * 10 + 5 * 6 =50 Kgm
Zone AB : 0 ≤ X ≤ 2
M + 𝑀𝐴 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = −𝑀𝐴 + 𝑅𝐴 𝑋 = 15𝑥 − 50
Si x = 0 , M = - 50 et si x = 2 , M = - 20
Zone BC : 2 ≤ X ≤ 4
M + 10 (x - 2) - 𝑅𝐴 𝑋 + 𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝑀 + 10𝑋 − 20 − 15𝑋 + 50 = 0
M – 5X + 30 = 0 ⟹ M = 5x – 30
Si x = 2, M = - 20 et si x = 4 , M = - 10
Diagramme M/EI
𝐵𝐻 20∗2 𝐿 2
𝑆2 = = = 20 𝑒𝑡 𝑋2 = 3 = 3
2 2
𝐵𝐻 20 ∗ 4 2 2 8
𝑆3 = = = 40 𝑒𝑡 𝑋3 = 3 𝐿 = 3 ∗ 4 = 3
2 2
𝐵𝐻 10 ∗ 4 𝐿 4
𝑆4 = = = 20 𝑒𝑡 𝑋4 = 3 = 3
2 2
1 130
𝜃𝐶 = 𝑆1 + 𝑆2 + 𝑆3 + 𝑆4 = (50 + 20 + 40 + 20) 𝐸𝐼 = 𝐸𝐼
1
∆𝐶 = (𝑠1 ∗ (𝑥1 + 𝑙1 ) + 𝑠2 (𝑥2 + 𝑙1 ) + 𝑠3 ∗ 𝑥3 + 𝑠4 ∗ 𝑥4 ) 𝐸𝐼
4 2 8 4 1 1480
= (50*(3 + 4) +20 * (3 + 4) +40 * 3 + 20 ∗ 3) 𝐸𝐼 = 3 𝐸𝐼
Avec 𝐿1 : la distance pour atteindre le point C parce que la surface considérée n’atteint
pas le point C ou l’on calcul la flèche.
ou
𝑋𝑀
W = 𝑊1 + ∫0 𝑑𝑥
𝐸𝐼
ξ=X
EXERCICES
Exemple 1.
−5 𝑃 𝐿4
Démontrer à l’aide du théorème de Bresse que f = de la poutre suivante à mi
384 𝐸𝐼
portée
Résolution
𝑃𝐿 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = et M = −
2 2 2
V ≠ 0 et W = 0
𝑋𝑀 1 𝑋 𝑃𝐿𝑋 𝑃 𝑋2
W = 𝑊𝐴 + ∫0 𝑑𝑥 ⟹ 0 = 𝑊𝐴 + 𝐸𝐼 ∫0 ( − ) 𝑑𝑥
𝐸𝐼 2 2
𝐿 𝐿
1 𝑃𝐿 𝑋2 𝑃 𝑋3 1 𝑃𝐿 𝐿 𝑃 𝐿3
0 = 𝑊𝐴 + 𝐸𝐼 ( 2 ( 2 )20 − 2 ( 3 )20 ) ⟹ 0 = 𝑊𝐴 + 𝐸𝐼 ( 4 ∗ 2 − 6 ∗ 8 )
1 𝑃 𝐿3 𝑃 𝐿3
0 = 𝑊𝐴 + 𝐸𝐼 ⟹ 𝑊𝐴 = − 24 𝐸𝐼
24
𝑋𝑀
V = 𝑉𝐴 + 𝑊𝐴 (𝑋𝐵 − 𝑋𝐴 ) + ∫0 (𝑋𝐵 − 𝜉)𝑑𝑥
𝐸𝐼
𝑃 𝐿3 𝐿/2 𝑃𝐿𝑋 𝑃 𝑋2 𝑑𝑥
V=0- (𝐿 − 0) + ∫0 ( − ) (𝐿 − 𝑋) 𝐸𝐼
24 𝐸𝐼 2 2
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
𝑃 𝐿4 𝑃𝐿2 𝑋 2 𝑃𝐿 𝑋 3 2 𝑃𝐿 𝑋 3 2 𝑃 𝑋4 2 1
V=- + ( 2 ( 2 )20 − ( ) − ( ) + ( ) )
24 𝐸𝐼 2 3 0 2 3 0 2 4 0 𝐸𝐼
Exemple 2.
𝑃 𝐿3
Démontrer à l’aide du théorème de Bresse que f = de la poutre suivante à mi
48 𝐸𝐼
portée
Résolution
𝑃 𝑃𝑋
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = et M = 𝑅𝐴 𝑋 =
2 2
V ≠ 0 𝑒𝑡 𝑊 = 0
𝑋𝑀 𝐿/2 𝑃𝑋 𝑑𝑥
W = 𝑊𝐴 + ∫0 𝑑𝑥 ⟹ 0 = 𝑊𝐴 + ∫0
𝐸𝐼 2 2
𝐿
𝑃 𝑋2 2 1 𝑃 𝐿2 1 𝑃𝐿2
0 = 𝑊𝐴 + ( ) ⟹ 0 = 𝑊𝐴 + 4 ∗ ∗ 𝐸𝐼 ⟹ 𝑊𝐴 = -
2 2 0 𝐸𝐼 4 16 𝐸𝐼
𝑋𝑀
V = 𝑉𝐴 + 𝑊𝐴 (𝑋𝐵 − 𝑋𝐴 ) + ∫0 (𝑋𝐵 − 𝜉)𝑑𝑥
𝐸𝐼
𝐿
𝑃𝐿2 𝐿 𝑃𝑋 𝐿 𝑑𝑥 𝑃𝐿3 𝐿/2 𝑃𝐿𝑋 𝑃𝑋 2 𝑑𝑥
V=0- (2 − 0) + ∫02 (2 − 𝑋) ⟹V=- + ∫0 ( − )
16 𝐸𝐼 2 2 32 𝐸𝐼 4 2 2
𝐿 𝐿
𝑃𝐿3 𝑃𝐿 𝑋2 𝑃 𝑋3 2 1 𝑃𝐿3 𝑃𝐿 𝐿2 𝑃 𝐿3 1
V=- +(4 ∗ ( 2 )20 − ( ) ) =− +(8 ∗ − 6 ∗ 6 ) 𝐸𝐼
32 𝐸𝐼 2 3 0 𝐸𝐼 32 𝐸𝐼 4
𝑃𝐿3
V=- 48 𝐸𝐼
𝑘𝑔
I = 2000 𝑐𝑚4 et E = 2,1 * 105 𝑐𝑚2
Celle méthode est surtout utilisée quand les déformations qu’on veut
évaluer sont constituées des plusieurs cas élémentaires qui sont connus cas par cas.
Exemple
Réponse
𝑞𝐿 𝑃
𝑅𝐴′ = 𝑅𝐵′ = 𝑅𝐴′′ = 𝑅𝐵′′ =
2 2
𝑞𝐿 𝑃
On aura : 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 𝑅𝐴′ + 𝑅𝐴′′ = 𝑅𝐵′ + 𝑅𝐵′′ = +2
2
Idem avec les calculs des déformations et les calculs des efforts intérieurs
EXERCICES
Exemple 1.
RESOLUTION
5 𝑞 𝐿4
On sait que : 𝑓1 = − 384 𝐸𝐼 pour la charge repartie
𝑃 𝐿3
𝑓2 = − 48 𝐸𝐼 Pour la charge concentrée
5 𝑞 𝐿4 𝑃 𝐿3
Donc : 𝑓 = 𝑓1 + 𝑓2 = - (384 𝐸𝐼 + 48 𝐸𝐼)
Résolution
𝑞 𝐿4
On sait que : 𝑓1 = − 8 𝐸𝐼 (pour la charge uniforme)
𝑃 𝐿3
𝑓2 = − 3 𝐸𝐼 (Pour la charge concentrée)
𝑞 𝐿4 𝑃 𝐿3
On aura : 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓1 + 𝑓2 = − −
8 𝐸𝐼 3 𝐸𝐼
EXERCICES
Exemple 1.
Résolution
𝑃 5
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = = = 2,5 𝑘𝑔
2 2
𝑃𝐿 5∗5
M= = = 6,250 𝐾𝑔𝑚 = 625 kg cm
4 4
𝑀𝑌
1. Stabilité due aux contraintes : 𝜎𝑐𝑎𝑙𝑐 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 ⟹ ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝐼
𝐿 500
- 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 500 = 500 = 1
3125 3125
On aura : 𝑓𝑐𝑎𝑙 ≤ 𝑓𝑚𝑎𝑥 ⟹ ≤1⟹𝐵≥ (2)
4𝐵 𝐻 3 4 𝐻3
150 3125
(1) ≥ (2) : ≥ ⟹ 𝐻 ≥ 5,2 cm
𝐻2 4 𝐻3
Exemple 2.
𝐿
Dimensionner la poutre suivante dont 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 600
Résolution
𝑃 𝐿2
𝑅𝐴 = 𝑃𝐿 et 𝑀𝐴 =
2
𝑃 𝐿4 𝐿 𝑃 𝐿4 𝐿 𝐻
Condition : 𝑓𝑐𝑎𝑙 ≤ 𝑓𝑚𝑎𝑥 ⟹ ≤ 600 ⟹ 𝐵 𝐻3
≤ 600 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 =
8 𝐸𝐼 8𝐸 2
12
24 𝑃 𝐿4 𝐿 24 𝑃 𝐿4 ∗600 4 24 𝑃 𝐿4 ∗600
≤ ⟹ 𝐻4 ≥ ⟹H≥ √
8𝐸 𝐻4 600 8𝐸𝐿 8𝐸𝐿
Exemple 3.
𝐿
Calculer la contrainte max ( 𝜎𝑚𝑎𝑥 ) si 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 500 de la poutre suivante
Exemple 4.
𝐿
Dimensionner la poutre suivante dont : Ʈ = 25 Kg/𝑐𝑚2 et 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 600
- Après avoir déterminé les réactions aux appuis surabondants, on peut aisément
faire l’étude complète d’une structure (calcul des réactions aux appuis,
diagramme, déformation …)
- On ne peut pas résoudre une structure hyperstatique sans lever l’hyperstaticité
afin de le rendre isostatique, cette opération passe par les méthodes ci-dessous.
Formule générale :
1
1𝑒𝑟𝑒 ∶ 𝐿1 𝑀1 + 2(𝐿1 + 𝐿2 ) 𝑀2 + 𝐿2 𝑀3 = − (𝑃1 𝐿31 + 𝑃2 𝐿3 2 )
4
En suite vous calculez les efforts intérieurs par les formules suivantes dans
chaque travée
𝑞𝐿 𝑀1 −𝑀2 𝑞𝐿 𝑀2 −𝑀1
𝑇12 = + et 𝑇21 = + les signes des moments sont prisent en valeur
2 𝐿 2 𝐿
absolue
𝑇 2 12 𝑇 2 21
𝑀𝑚𝑎𝑥 = − 𝑀1 et 𝑀𝑚𝑎𝑥 = − 𝑀2 les deux moments doivent être identique
2𝑞 2𝑞
EXERCICES
Résolution
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = 0
1
3.5𝑀𝐴 + 2(3.5 + 3.5) 𝑀𝐵 + 3.5𝑀𝐶 = − 4 (6 ∗ 3.53 + 6 ∗ 3.53 )
1
3.5𝑀𝐵 + 2(3.5 + 3.5) 𝑀𝐶 + 3.5𝑀𝐷 = − 4 (6 ∗ 3.53 + 6 ∗ 3.53 )
TRAVEE AB et CD
𝑇 2 𝐴𝐵 𝑇 2 𝐷𝐶 8.42
𝑀𝑚𝑎𝑥𝐴𝐵 = − 𝑀𝐴 = 𝑀𝑚𝑎𝑥𝐷𝐶 = − 𝑀𝐷 = − 0 = 5.88𝐾𝑁𝑚
2𝑞 2𝑞 2∗6
𝑇 2 𝐵𝐴 𝑇 2 𝐶𝐷 12.62
𝑀𝑚𝑎𝑥𝐵𝐴 = − 𝑀𝐵 = 𝑀𝑚𝑎𝑥𝐶𝐷 = − 𝑀𝐶 = − 7.35 = 5.88𝐾𝑁𝑚
2𝑞 2𝑞 2∗6
TRAVEE BC
𝑇 2 𝐵𝐶 𝑇 2 𝐶𝐵 10.52
𝑀𝑚𝑎𝑥𝐵𝐶 = − 𝑀𝐵 = 𝑀𝑚𝑎𝑥𝐶𝐵 = − 𝑀𝐶 == − 7.35 = 1.84𝐾𝑁𝑚
2𝑞 2𝑞 2∗6
Diagramme
NB : - cette formule de 3 moments ne concerne que des poutres continues avec charge
uniforme et des appuis simples
- Les valeurs de θ peuvent être déterminées par n’importe quelle méthode vue
au chapitre 11.
- Cette formule garde le même principe que le précèdent qui consiste à
considérer 3 appuis consécutifs
- Les rotations ne sont déterminées qu’aux appuis intermédiaires à gauche et à
droite
- Cette deuxième formule c’est pour toute forme de chargement et appui
EXERCICES
Exemple 1.
Résolution
𝑂𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑀𝐴 = 𝑀𝐶 = 0
Le système ABC
On sait que pour une poutre avec charge uniforme la rotation est donnée comme
suite :
125 32
4𝑀𝐴 + 2(4 + 5) 𝑀𝐵 + 5𝑀𝐶 = − 6 𝐸𝐼 (6 + 6 𝐸𝐼)
𝐸𝐼
Travée AB
𝑇 2 𝐴𝐵 1,8252
𝑀𝑚𝑎𝑥 = − 𝑀𝐴 = − 0 = 0,83 KNm
2𝑞 2∗2
Travée BC
𝑞𝐿 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵 4∗5 0 − 8,7
𝑇𝐶𝐵 = + = + = 8,26 KN
2 𝐿 2 5
𝑇 2 𝐵𝐶 11,742
𝑀𝑚𝑎𝑥 = − 𝑀𝐵 = − 8,7 = 8,52 KNm ou soit
2𝑞 2∗4
Diagramme
Exemple 2.
Principe :
EXERCICES
Exemple 1.
Résolution
- On supprime l’appui B
- On calcul la flèche sans appui B
5 𝑃 𝐿4
On sait que : 𝑓1 =
384 𝐸𝐼
𝑃 𝐿3 𝑅 𝐿3
On sait que : 𝑓2 = 48 𝐸𝐼 = − 48𝐵 𝐸𝐼
5 𝑃 𝐿4 𝑅 𝐿3 5𝑃𝐿
Donc on aura : 𝑓1 + 𝑓2 = 0 ⟹ 384 𝐸𝐼 − 48𝐵 𝐸𝐼 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 8
La structure deviendra :
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 − 𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝑃𝐿 − 𝑅𝐵 − 𝑅𝐶
5𝑃𝐿 3 𝑃𝐿
𝑅𝐴 = PL - − 𝑅𝐶 = − 𝑅𝐶 (1)
8 8
𝐿 𝐿 𝑃𝐿2 5𝑃𝐿2
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 𝑃𝐿 2 − 𝑅𝐵 2 − 𝐿 𝑅𝐶 = 0 ⟹ − − 𝐿𝑅𝐶 = 0
2 16
3𝑃𝐿
𝑅𝐶 = (2)
16
Exemple 2.
Résolution
- On supprime l’appui B
- On calcul la flèche sans appui B
𝑃 𝐿4 6 ∗ 44 192
On sait que : 𝑓1 = = =
8 𝐸𝐼 8 𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝑃 𝐿3 𝑅𝐵 ∗ 43 64 𝑅𝐵
On sait que 𝑓2 = 3 𝐸𝐼 = − =−
3 𝐸𝐼 3 𝐸𝐼
192 64 𝑅𝐵
On aura : 𝑓1 + 𝑓2 = 0 ⟹ − = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 9 𝐾𝑁
𝐸𝐼 3 𝐸𝐼
La poutre deviendra :
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 + 9 − 24 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 = 15 𝐾𝑁
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟲ 𝑀𝐴 − 24 ∗ 2 + 4 ∗ 9 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 = 12 𝐾𝑁𝑚
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐴𝐵
𝑀𝐴𝐵 = 𝐿 (2𝜃𝐴 + 𝜃𝐵 − ) ± 𝜇𝐴𝐵
𝐴𝐵 𝐿𝐴𝐵
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐴
𝑀𝐵𝐴 = 𝐿 (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐴 − ) ± 𝜇𝐵𝐴
𝐵𝐴 𝐿𝐵𝐴
Exemple :
Σ 𝑀𝐵 = 0 ⟹ 𝑀𝐵𝐴 + 𝑀𝐵𝐶 = 0
Σ 𝑀𝐶 = 0 ⟹ 𝑀𝐶𝐵 + 𝑀𝐶𝐷 = 0
𝑃 𝐿2 𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃 𝑎 𝑏2
𝜇𝐴𝐵 = − 𝜇𝐴𝐵 = − 𝑒𝑡 𝜇𝐵𝐴 = 𝜇𝐴𝐵 = −
12 8 8 𝐿2
𝑃 𝐿2 𝑃 𝑎2 𝑏
𝑒𝑡 𝜇𝐵𝐴 = 𝑒𝑡 𝜇𝐵𝐴 =
12 𝐿2
Exemple 4.
𝜇𝐴𝐵 = 𝜇𝐵𝐴 = 0
Exemple 5. Les autres types des chargements, cfr le formulaire des poutres de R.D.M
NB : - la plupart des valeurs de μ pour une travée sont identiques à la différence des
signes (𝜇𝐴𝐵 = 𝜇𝐵𝐴 ) et les flèches (∆𝐴𝐵 = ∆𝐵𝐴 )
EXERCICES
Résolution
La somme = 4 réactions
𝑃𝐿2 5∗42 20
𝜇𝐵𝐶 = ± =± =± et 𝑀𝐴 = 𝑀𝐶 = 0
12 12 3
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐴𝐵
𝑀𝐴𝐵 = (2𝜃𝐴 + 𝜃𝐵 − ) + 𝜇𝐴𝐵
𝐿𝐴𝐵 𝐿𝐴𝐵
2 𝐸𝐼 5 1 5
𝑀𝐴𝐵 = (2𝜃𝐴 + 𝜃𝐵 ) − = 𝐸𝐼𝜃𝐴 + 𝐸𝐼𝜃𝐵 −
4 2 2 2
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐴 2 𝐸𝐼 5 1 5
𝑀𝐵𝐴 = 𝐿 (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐴 − ) + 𝜇𝐵𝐴 = (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐴 ) + = EI𝜃𝐵 + 𝐸𝐼𝜃𝐴 +
𝐵𝐴 𝐿𝐵𝐴 4 2 2 2
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐶 2𝐸𝐼 20
𝑀𝐵𝐶 = (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐶 − ) + 𝜇𝐵𝐶 = (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐶 ) −
𝐿𝐵𝐶 𝐿𝐵𝐶 4 3
1 20
= 𝐸𝐼𝜃𝐵 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐶 − 3
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐶𝐵 2 𝐸𝐼 20
𝑀𝐶𝐵 = (2𝜃𝐶 + 𝜃𝐵 − ) + 𝜇𝐶𝐵 = (2𝜃𝐶 + 𝜃𝐵 ) +
𝐿𝐶𝐵 𝐿𝐶𝐵 4 3
1 20
= 𝐸𝐼𝜃𝐶 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 + 3
1 5 1 20
Σ 𝑀𝐵 = 0 ⟹ 𝑀𝐵𝐴 + 𝑀𝐵𝐶 = 0 ⟹ EI𝜃𝐵 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐴 + 2 + 𝐸𝐼𝜃𝐵 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐶 − =0
3
1 1 25
⟹ 2EI 𝜃𝐵 + 2 𝐸𝐼 𝜃𝐴 + 2 𝐸𝐼 𝜃𝐶 − = 0 (1)
6
1 5
𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝐸𝐼𝜃𝐴 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 − 2 = 0 (2)
1 20
𝑀𝐶 = 0 ⟹ 𝐸𝐼𝜃𝐶 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 + = 0 (3)
3
1 5
𝐸𝐼𝜃𝐴 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 − 2 = 0 (2)
1 20
𝐸𝐼𝜃𝐶 + 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 + = 0 (3)
3
5 1
De (2) : EI𝜃𝐴 = 2 − 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 (4)
1 5 1 1 25
(4) dans (1) : 2EI𝜃𝐵 + 2 (2 − 2 𝐸𝐼𝜃𝐵 ) − 2 𝐸𝐼𝜃𝐶 − =0
6
2 35
⟹ 𝐸𝐼𝜃𝐵 = 3 𝐸𝐼𝜃𝐶 + (5)
9
1 2 35 20 93
(5) dans (3) : 2 (3 𝐸𝐼𝜃𝐶 + ) + 𝐸𝐼𝜃𝐶 + = 0 ⟹ EI𝜃𝐶 = − 144 (6)
9 3
2 93 35 83
(6) dans (5) : EI𝜃𝐵 = 3 (− 144) + = 24 (7)
9
5 1 83 37
(7) dans (4) : EI𝜃𝐴 = 2 − 2 (24) = 48
Travée AB
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 5 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 5 − 𝑅𝐵 (1)
232
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 𝑀𝐵𝐴 + 5 ∗ 2 − 4𝑅𝐵 = 0 ⟹ + 10 − 4𝑅𝐵 = 0
48
803
𝑅𝐵 = (2)
192
803 157
(2) dans (1) : 𝑅𝐴 = 5 − = 192
192
Travée BC
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 − 20 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 20 − 𝑅𝐶 (1)
1017
Σ 𝑀𝐵 = 0 ⟹ ⟳ 𝑀𝐶𝐵 + 20 ∗ 2 − 4𝑅𝐶 = 0 ⟹ − + 40 − 4𝑅𝐶 = 0
288
𝑅𝐶 = 9,117 (2)
10503 12537
(2) dans (1) : 𝑅𝐵 = 20 − =
1152 1152
803 12537
On aura au point B : 𝑅𝐵 = 𝑅𝐵1 + 𝑅𝐵2 = + = 15,065
192 1152
Résolution
6 – 3 = 3 (3 fois hyperstatique)
𝑃 𝐿2
Avec 𝜃𝐴 = 𝜃𝐵 = ∆𝐴𝐵 = 0 𝑒𝑡 − 𝜇𝐴𝐵 = 𝜇𝐵𝐴 = 12
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐴𝐵 𝑃 𝐿2
𝑀𝐴𝐵 = 𝐿 (2𝜃𝐴 + 𝜃𝐵 − ) + 𝜇𝐴𝐵 = -
𝐴𝐵 𝐿𝐴𝐵 12
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐴 𝑃 𝐿2
𝑀𝐵𝐴 = 𝐿 (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐴 − ) + 𝜇𝐵𝐴 =
𝐵𝐴 𝐿𝐵𝐴 12
Travée AB
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 𝑃𝐿 − 𝑅𝐵 (1)
𝐿 𝑃𝐿
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ - 𝑀𝐴𝐵 + 𝑀𝐵𝐴 + 𝑃𝐿 2 − 𝐿 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = (2)
2
𝑃𝐿
(2) dans (1) : 𝑅𝐴 = 2
Zone AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 𝐿
⟹
𝑃 𝑋2 𝑃 𝑋2
Σ M = 0 ⟹ ⟲ M + 𝑀𝐴𝐵 + − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 − − 𝑀𝐴𝐵
2 2
𝑃𝐿𝑋 𝑃 𝑋2 𝑃 𝐿2 𝑑𝑀 𝑃𝐿
M= − − et T = = − 𝑃𝑋
2 2 12 𝑑𝑥 2
𝑃 𝐿2
Si x = 0 ; M = - et T = PL/2
12
𝑃 𝐿2
Si x = L/2 ; M = et T = 0
24
𝑃 𝐿2
Si x = L ; M = − et T = - PL/2
12
Diagramme
Résolution
6 – 3 = 3 (3 fois hyperstatique)
𝑃 𝐿2
Avec 𝜇𝐴𝐵 = 0; 𝜇𝐵𝐶 = ; ∆𝐴𝐵 = ∆𝐵𝐶 = 𝜃𝐴 = 𝜃𝐶 = 0
12
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐴𝐵 2
𝑀𝐴𝐵 = (2𝜃𝐴 + 𝜃𝐵 − )−0 = 𝐸𝐼𝜃𝐵
3 3 3
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐴 4
𝑀𝐵𝐴 = (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐴 − )+0 = 𝐸𝐼𝜃𝐵
3 3 3
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐵𝐶 4
𝑀𝐵𝐶 = (2𝜃𝐵 + 𝜃𝐶 − ) − 7,5 = 𝐸𝐼𝜃𝐵 − 7,5
3 3 3
2 𝐸𝐼 3 ∆𝐶𝐵 2
𝑀𝐶𝐵 = (2𝜃𝐶 + 𝜃𝐵 − ) + 7,5 = 𝐸𝐼𝜃𝐵 + 7,5
3 3 3
4 4 15
Σ 𝑀𝐵 = 0 ⟹ 𝑀𝐵𝐴 + 𝑀𝐵𝐶 = 0 ⟹ 𝐸𝐼𝜃𝐵 + 3 𝐸𝐼𝜃𝐵 − 7,5 = 0 ⟹ 𝐸𝐼𝜃𝐵 = 16
3
On aura :
2 15 5
𝑀𝐴𝐵 = 3 ∗ 16 = 8
4 15 5
𝑀𝐵𝐴 = 3 ∗ 16 = 4
4 15 25
𝑀𝐵𝐶 = 3 ∗ 16 − 7,5 = − 4
2 15
𝑀𝐶𝐵 = 3 ∗ 16 + 7,5 = 35/4
D. TREILLIS HYPERSTATIQUE
Degré d’hyperstaticité :
EXERCICES
Exemple 1.
Résolution
𝐿1 = 𝐿2 = 𝐿5 = 𝐿6 = 4 𝑚 et 𝐿3 = 𝐿4 = 5,6 𝑚
Treillis isostatique
Σ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 + 20 + 20 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 = −40 (1)
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = − 𝑅𝐵 (2)
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ 20 * 4 + 20 * 4 - 4𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 40 𝐾𝑁 (3)
Nœud A
Nœud C
Σ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝑏2 + 20 = 0 ⟹ 𝑏2 = −20 (3)
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑏1 = 0 (4)
Nœud B
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑏5 + 𝑅𝐵 = 0 ⟹ 𝑏5 = −𝑅𝐵 = −40
Treillis fictif
Nœud A
Nœud C
Nœud B
Calcul de la flèche
BARRE L N n N*n* L 𝑛2 L
1 4 0 0,707 0 1,999
2 4 -20 -0,707 56,56 1,999
3 5,6 0 1 0 5,6
4 5,6 56,6 -1 -316,96 5,6
5 4 -40 -0,707 113,12 1,999
6 4 0 0,707 0 1,999
Σ 486,68 Σ 19,196
𝑁𝑛𝐿 486,64
Déflexion réelle : ∆𝑃 = =
𝐸𝐴 𝐸𝐴
𝑛2 𝐿 𝑋 19,196 𝑋
Déflexion fictive : ∆𝑞 = =
𝐸𝐴 𝐸𝐴
486,64 19,196 𝑋
On aura : ∆𝑃 + ∆𝑞 = 0 ⟹ + = 0 ⟹ 𝑋 = 25,35 𝐾𝑁
𝐸𝐴 𝐸𝐴
La structure devient :
⟹ 𝑅𝐵 = 40 (3)
Nœud B
Nœud A
Nœud C
RESUME
Dans cette méthode, nous allons considérer les réactions des appuis
surabondantes comme inconnues. On aura des équations à résoudre qui
correspondront au nombre des inconnues qui sont les réactions d’appui
surabondantes.
𝜕𝑀𝑖 𝐿 𝜕𝑀
= ∫0 𝑀 ∗ : Le théorème de la méthode du travail minimum
𝑅𝑖 𝜕𝑅
EXERCICES
Exemple 1.
RESOLUTION
Appui A = 1 réaction
Appui B = 1 réaction
Appui C = 3 réactions
Σ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝐻𝐶 = 0 (1)
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 − 25 = 0 ⟹ 𝑅𝑐 = 25 − 𝑅𝐴 − 𝑅𝐵 (2)
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ - 𝑀𝐶 + 20 ∗ 2 − 5𝑅𝐵 + 5 ∗ 8 − 11𝑅𝐶 = 0
Zone AD : 0 ≤ x ≤ 2
M - 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋
𝜕𝑀 𝜕𝑀
= 𝑋 et =0
𝜕𝑅𝐴 𝜕𝑅𝐵
𝜕𝑀
M* = 𝑅𝐴 𝑋 2
𝜕𝑅𝐴
𝜕𝑀
M* =0
𝜕𝑅𝐵
Zone DB : 2 ≤ x ≤ 5
M + 20 (X - 2) - 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐴 𝑋 + 40 − 20𝑋
𝜕𝑀 𝜕𝑀
= 𝑋 et =0
𝜕𝑅𝐴 𝜕𝑅𝐵
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = (𝑅𝐴 𝑋 + 40 − 20𝑋) ∗ 𝑋 = 𝑅𝐴 𝑋 2 + 40𝑋 − 20𝑋 2
𝐴
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = 0
𝐵
Zone BE : 5 ≤ x ≤ 8
M - 𝑅𝐵 (𝑋 − 5) + 20(𝑋 − 2) − 𝑅𝐴 𝑋 = 0
M - 𝑅𝐵 𝑋 + 5𝑅𝐵 + 20 − 40 − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑅𝐵 𝑋 + 𝑅𝐴 𝑋 − 5𝑅𝐵 + 20
𝜕𝑀 𝜕𝑀
= 𝑋 et =𝑋−5
𝜕𝑅𝐴 𝜕𝑅𝐵
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = 𝑅𝐵 𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 − 5𝑋𝑅𝐵 + 20
𝐴
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = 𝑅𝐵 𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 − 5𝑋𝑅𝐵 + 20𝑋 − 5𝑅𝐵 𝑋 − 5𝑅𝐴 𝑋 + 25𝑅𝐵 − 100
𝐵
Zone CE : 0 ≤ x ≤ 3
M – 𝑀𝐶 − 𝑅𝐶 𝑋 = 0 ⟹ M = 𝑀𝐶 + 𝑅𝐶 𝑋
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = −25𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 + 𝑅𝐵 𝑋 2 + 470𝑋 − 17𝑅𝐵 𝑋 − 22𝑅𝐴 𝑋 − 2145 + 66𝑅𝐵 + 121𝑅𝐴
𝐴
𝜕𝑀
M * 𝜕𝑅 = −25𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 − 5𝑅𝐵 𝑋 2 + 345𝑋 − 5𝑅𝐴 𝑋 − 6𝑅𝐵 𝑋 − 1170 + 36𝑅𝐵 + 66𝑅𝐴
𝐵
On aura :
𝜕𝑀 𝑏 𝜕𝑀 2 5
= 𝛴 ∫𝑎 M ∗ 𝜕𝑅 = ∫0 (𝑅𝐴 𝑋 2 ) dx + ∫2 (𝑅𝐴 𝑋 2 + 40𝑋 − 20𝑋 2 ) 𝑑𝑥 +
𝜕𝑅𝐴 𝐴
8 2 2
∫5 (𝑅𝐵 𝑋 + 𝑅𝐴 𝑋 − 5𝑋𝑅𝐵 + 20) 𝑑𝑥 +
3
∫0 ( −25𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 + 𝑅𝐵 𝑋 2 + 470𝑋 − 17𝑅𝐵 𝑋 − 22𝑅𝐴 𝑋 − 2145 + 66𝑅𝐵 + 121𝑅𝐴 ) dx
17475
Après résolutions de ces intégrales on aura : = 442 𝑅𝐴 + 102 𝑅𝐵 − (1)
6
𝜕𝑀 𝑏 𝜕𝑀 2 5
= 𝛴 ∫𝑎 M ∗ 𝜕𝑅 = ∫0 (0) dx + ∫2 (0)𝑑𝑥 +
𝜕𝑅𝐵 𝐵
8 2 2
∫5 (𝑅𝐵 𝑋 + 𝑅𝐴 𝑋 − 5𝑋𝑅𝐵 + 20𝑋 − 5𝑅𝐵 𝑋 − 5𝑅𝐴 𝑋 + 25𝑅𝐵 − 100) 𝑑𝑥 +
3
∫0 ( −25𝑋 2 + 𝑅𝐴 𝑋 2 − 5𝑅𝐵 𝑋 2 + 345𝑋 − 5𝑅𝐴 𝑋 − 6𝑅𝐵 𝑋 − 1170 + 36𝑅𝐵 + 66𝑅𝐴 ) dx
9 1485
Après résolutions de ces intégrales, on aura : 𝑅𝐴 +
2 2
𝜕𝑀 𝜕𝑀
Posons : = 0 𝑒𝑡 = 0 pour résoudre le système d’équation
𝜕𝑅𝐴 𝜕𝑅𝐵
17475
442 𝑅𝐴 + 102 𝑅𝐵 − = 0 (1)
6
9 1485
𝑅𝐴 + = 0 (2)
2 2
𝑅𝐴 = 495 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑅𝐵 = 2117 𝐾𝑁
Exemple 2.
F. THEOREME DE MENABREA
EXERCICES
Exemple 1.
Résolution
𝐿
Zone AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 2
⟹
𝑋 𝑃𝑋 2 𝜕𝑀
M + PX * − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ M = − + 𝑅𝐴 𝑋 ⟹ =𝑋
2 2 𝜕 𝑅𝐴
𝜕𝑀 𝑃𝑋 3
M * 𝜕 𝑅 = 𝑅𝐴 𝑋 2 −
𝐴 2
𝐿 𝐿
𝜕𝑊 𝜕𝑀 𝑃𝑋 3 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4
= ∫02(M ∗ ) 𝑑𝑥 = ∫𝑂2 (𝑅𝐴 𝑋 2 − ) 𝑑𝑥 = − 128
𝜕𝑅𝑖 𝜕 𝑅𝐴 2 24
𝜕𝑊 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4 3 𝑃𝐿
Posons : =0⟹ − 128 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
𝜕𝑅𝑖 24 16
F = PL et X = L/2
3𝑃𝐿 13𝑃𝐿
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 − 𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 𝑃𝐿 − 𝑅𝐶 − = − 𝑅𝐶 (1)
16 16
𝐿 𝐿 1 𝑃𝐿
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ - 2 𝑅𝐵 + 𝑃𝐿 ∗ 2 − 𝐿𝑅𝐶 = 0 ⟹ 𝑅𝐶 = − 2 𝑅𝐵 + (2)
2
13𝑃𝐿 1 𝑃𝐿 5𝑃𝐿
(2) dans (1) : 𝑅𝐵 = + 2 𝑅𝐵 − ⟹ 𝑅𝐵 = (3)
16 2 8
1 5𝑃𝐿 𝑃𝐿 3𝑃𝐿
(3) dans (2) : 𝑅𝐶 = − 2 ∗ + =
8 2 16
Résolution
Zone AB : O ≤ X ≤ 𝐿
⟹
𝑋 𝑃𝑋 2 𝜕𝑀
M + PX * − 𝑅𝐴 𝑋 = 0 ⟹ M = − + 𝑅𝐴 𝑋 ⟹ 𝜕 𝑅 = 𝑋
2 2 𝐴
𝜕𝑀 𝑃𝑋 3
M * 𝜕 𝑅 = 𝑅𝐴 𝑋 2 −
𝐴 2
𝜕𝑊 𝐿 𝜕𝑀 𝐿 𝑃𝑋 3 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4
= ∫0 (M ∗ ) 𝑑𝑥 = ∫𝑂 (𝑅𝐴 𝑋 2 − ) 𝑑𝑥 = −
𝜕𝑅𝑖 𝜕 𝑅𝐴 2 3 8
𝜕𝑊 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4 3 𝑃𝐿
Posons : =0⟹ − = 0 ⟹ 𝑅𝐴 =
𝜕𝑅𝑖 3 8 8
Nous aurons :
⟹
3𝑃𝐿 5𝑃𝐿
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 − 𝑃𝐿 = 0 ⟹ 𝑅𝐵 = 𝑃𝐿 − =
8 8
Exemple 3.
Résolution
𝑃∝ 𝑞∝
On sait que : Y(∝) = − + 𝑞 (cfr chapitre 3 charge trapézoïdale)
𝐿 𝐿
𝐿 (2𝑃 + 𝑞) 𝐿
R = (P + q) 2 et 𝑋𝐺 = ∗3
𝑃+𝑞
Zone AB : O ≤ X ≤ 𝐿/2
𝑋 𝑋 𝑃∝ 𝑞∝
M = 𝑅𝐴 𝑋 − ∫0 𝑌(∝)(𝑋−∝)𝑑 ∝ = ∫0 ( 𝐿 − + 𝑞)(X - ∝) d∝
𝐿
𝑋 𝑃∝𝑋 𝑞 ∝𝑋 𝑃 ∝2 𝑞 ∝2
M = ∫0 ( − + 𝑞𝑋 − + − 𝑞 ∝) d∝
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
𝑃𝑋 3 𝑞 𝑋3 𝑞 𝑋2 𝜕𝑀
M = 𝑅𝐴 𝑋 − + − et =𝑋
6𝐿 6𝐿 2 𝜕 𝑅𝐴
𝜕𝑀 𝑃𝑋 4 𝑞 𝑋4 𝑞 𝑋3
M * 𝜕 𝑅 = 𝑅𝐴 𝑋 2 − + −
𝐴 6𝐿 6𝐿 2
𝐿 𝐿
𝜕𝑊 𝜕𝑀 𝑃𝑋 4 𝑞 𝑋4 𝑞 𝑋3
= ∫02(M ∗ ) 𝑑𝑥 = ∫02 (𝑅𝐴 𝑋 2 − + − ) 𝑑𝑥
𝜕𝑅𝑖 𝜕 𝑅𝐴 6𝐿 6𝐿 2
𝜕𝑊 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4 13 𝑞 𝐿4
= − 960 −
𝜕𝑅𝑖 24 1920
𝜕𝑊 𝑅𝐴 𝐿3 𝑃𝐿4 13 𝑞 𝐿4 𝑃𝐿 13𝑞𝐿
Posons =0⟹ − 960 − = 0 ⟹ 𝑅𝐴 = 40 +
𝜕𝑅𝑖 24 1920 80
La structure devient :
𝑃𝐿 𝑞𝐿
Σ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 + 𝑅𝐶 − − =0
2 2
𝐿 𝑃𝐿 𝑞𝐿 2𝑃𝐿 + 𝑞𝐿
Σ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ ⟳ - 2 𝑅𝐵 + ( 2 + ) ∗ ( 3𝑃 + 3𝑞 ) − 𝐿𝑅𝐶 = 0
2
𝐿 𝑃 2 𝐿2 𝑞 2 𝐿2 𝑃 𝑞 𝐿2
⟹ − 2 𝑅𝐵 + 3𝑃+3𝑞 + 6𝑃+6𝑞 + 2𝑃+2𝑞 − 𝐿𝑅𝐶 = 0 (2)
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGE
- François Frey, Traiter de génie civil
- Nouredine Bourahla, Résistance des matériaux de base
- William A. Nash, Série Schaum de résistance des matériaux 1
- Jean Louis Fancon , Guide de mécanique
- Mécanique des structures
- Henry THONIER, Tome 6
- A. Kadi, Mécanique rationnelle
- Résistance des matériaux Timoshenko tome 1 et 2
- Jean-Claude Doubrère, Résistance des matériaux cours et exercices corrigés
- OTEMAKUMI LOTENGO Merlin (OLM SUPREME). Guide du cours de la
statique appliquée (principes et méthodes de calcul), Edition 2017
- Formulaire de RDM
2. COURS
- Mafuta, Cours de stabilité des constructions. INBTP/BTP3, 2015
- Mbuyamba, Cours de résistance des matériaux. INBTP/BTP2, 2014
- Bidashima, Cours de complément de calcul des structures. INBTP/BTP4, 2016
Contenu
GUIDE PRATIQUE DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX .............................. 0
GUIDE PRATIQUE DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX ................................................. 1
EN MATIERE DE CONSTRUCTION DES OUVRAGES .................................................................................. 1
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................... 2
NOTE AUX LECTEURS ............................................................................................................................... 3
PREFACE .................................................................................................................................................. 4
CONVERSION DES UNITES................................................................................................................. 5
CHAP 1. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES SECTIONS PLANE .................................................... 6
1.1 Définition : ............................................................................................................................. 6
1.2 But : . ...................................................................................................................................... 6
1.3 Surface..................................................................................................................................... 6
1.4 Moment statique ................................................................................................................... 7
1.5 Centre de Gravité (C.G) ou centre d’Inertie ou centre de Masse ................................... 7
1.5.1 Définition : ........................................................................................................................ 7
EXERCICES ................................................................................................................................... 11
a. Moment d’Inertie (Moment quadratique) ........................................................................... 12
b. Produit d’Inertie ...................................................................................................................... 15
c. Moment d’Inertie polaire ....................................................................................................... 16
d. Les Formules dérivées ............................................................................................................. 17
i. Principe des axes parelles ................................................................................................... 17
ii. Direction des axes principaux ............................................................................................ 18
iii. Moment d’inertie principale .......................................................................................... 20
iv. Rayon de giration............................................................................................................ 20
v. Module de Flexion .............................................................................................................. 20
vi. Noyau Central ................................................................................................................. 21
vii. Ellipse d’inertie................................................................................................................. 22
CHAP 2 NOTIONS DES CONTRAINTES .................................................................................................... 24
2.1 Définition ................................................................................................................................... 24
2.2. Notion de Contrainte ............................................................................................................ 25
2.3 Coupure, Facette et Vecteur Contrainte ................................................................................ 25