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GUIDE PRATIQUE

DE LA STATIQUE APPLIQUEE

PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL


Réalisé par l’Ingénieur B.T.P : OTEMAKUMI LOTENGO Merlin
(OLM SUPREME)

Edition 2017
1

GUIDE PRATIQUE

DE LA STATIQUE APPLIQUEE

PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL

REALISE PAR L’Ir B.T.P :


OTEMAKUMI LOTENGO MERLIN
(OLM SUPREME)

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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AVANT PROPOS

Depuis mon premier jour à l’université, j’étais à la recherche d’un cours qui sera pour
moi un bien acquis (bien maitrisé). Un adage dit : « la fois sans œuvre est morte », c’est
pourquoi pour bien comprendre un domaine scientifique il est important de réunir à la
fois (la théorie) et les œuvres (la pratique) c’est-à-dire savoir résoudre les problèmes,
les exercices ou les applications qui s’y rattachent. La statique est une discipline de base
pour ceux qui empreintes la science d’ingénieur en génie civil, c’est pourquoi, ce guide
comprend les lois, les principes et les notions fondamentales de la statique. Ainsi chaque
partie ou chapitre a deux phases : la phase théorique et la phase pratique. La théorie
énonce les principes et la marche à suivre pour une résolution meilleure des exercices
suivant 3 phases : faciles, moyens et complexes. Afin de faciliter la tâche aux lecteurs
dans la compréhension. Alors le niveau de l’étudiant en Statique pourra évoluer
graduellement. Les problèmes résolus sont consacrés à l’établissement des formules,
aux démonstrations des théorèmes et aux comparaisons des différentes méthodes. Dans
ce guide se trouve l’essentiel qu’un étudiant en science d’ingénieur doit savoir pour lui
permettre de bien aborder les cours connexe, notamment la Résistance des matériaux, la
Stabilité des constructions, Calcul des structures…

Nous sommes très réjouis de cette connaissance acquise à l’Institut National du


Bâtiment et des Travaux Publics (I.N.B.T.P/Kinshasa) car cela nous a permis de
transmettre ou de laisser à d’autres générations cet ouvrage de la Statique appliquée
qui est le fruit de notre sacrifice.

En finalité cet ouvrage c’est plutôt porté sur des grands principes, formules, méthodes,
démonstrations et calculs des structures isostatiques.

Le rôle d’un ingénieur civil étant primordial et capital parce que tout ouvrage
(structure) de génie civil doit être stable (statique) c’est pourquoi il est important que la
maitrise et la confiance soit en la personne qui calcul ou exécute enfin de garantir la
survie humaine ou environnemental sans danger.

En empruntant le chemin de la réalisation de cet ouvrage j’ai acquis beaucoup des


connaissances scientifiques sur la statique et sur ces notions prérequis.

Merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce guide. Je
pense à tous ceux dont les ouvrages, explications et cours ont servi d’un point d’appui
pour la réalisation de ce guide et ceux qui ont contribués moralement et physiquement
de loin ou de près, je pense plus particulièrement à :

- Ma famille biologique (famille LOTENGO)


- Aux ingénieurs BTP (Promotion 2017)
- Complexe scolaire les Bambins (Promotion 2010)
- Les témoins de Jéhovah (jw.org)

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Etant humain née et grandis dans les péchés, je suis sujet d’imperfection donc cet
ouvrage l’est aussi, c’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir nous apporter
les suggestions, remarques et critiques scientifiques qui sont déjà les bienvenus envie
d’améliorer si une autres occasion nous le permettra.

Ir BTP. OTEMAKUMI LOTENGO Merlin (OLM SUPREME)

Facebook : OLMSUPREME OTEMAKUMI


E-mail : merlinotemakumi06@gmail.com
INBTP/Kinshasa : Edition 2017

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𝐈 𝐞𝐫𝐞 PARTIE

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CHAPITRE 1. RAPPELS MATHEMATIQUES


CONVERSION DES UNITES

N° UNITES CONVERSIONS

1 1 MPA (méga pascal) 10 Kg/𝑐𝑚2 = 1000 KN/𝑚2 = 10 daN/𝑐𝑚2


2 1 tour (tr) 2𝜋/𝑟𝑎𝑑
3 1 t (tonne) 1000 kg = 10 KN
4 1 KN (kilo newton) 100 kg = 1000 N
5 1 L (litre) 1 kg = 1 𝑑𝑚3
6 1 𝑚3 (mètre cube) 1000 litres
7 1 m (mètre) 100 cm = 1000 mm
8 1 Pa (pascal) 1 N/𝑚2
9 1 𝑚2 10.000 𝑐𝑚2 = 1.000.000𝑚𝑚2
10 1 KPa (kilo pascal) 1000 Pa
11 1 MPA 106 Pa = 10 bars = 1 N/𝑚𝑚2 = 105 𝑘𝑔/𝑚2
12 1 bar 1 dan/𝑐𝑚2 = 100.000 Pa = 1 Patm = 1 kg/𝑐𝑚2
13 1 Pa 1 N/𝑚2
14 1 atm (atmosphère) 10330 Kg/𝑚2
15 1 poise 0,1 Pas (pascal seconde)
16 1 Pas 1 kg/ms (kilogramme par mètre seconde)
17 1 St (stock) 10−4 𝑚2 /𝑠 = 0,0001 𝑚2 /𝑠
18 1 KN/m 1 N/mm
19 1 bar 1000 Mbar (milli bar)
20 1 Patm 100.000 Pa = 105 Pa
21 1 Kgf (kilogramme force) 9,81 N
22 1 GPa (giga pascal) 1000 MPA
23 1 MN (méga newton) 106 N = 100 t
24 1 KPa (kilo pascal) 0,001 N/ 𝑚𝑚2 = 103 Pa
25 1 a (are) 100 𝑚2 = 1 𝑑𝑎𝑚2
26 1 ha (hectare) 10.000 𝑚2 = 100 𝑑𝑎𝑚2 = 1 ℎ𝑚2
27 1 ca (centiare) 1 𝑚2
28 1 st (stère) 1 𝑚3
29 1 tr (tour) 2𝜋 rad (pi radiant)
30 1° (degré) 𝜋 𝑟𝑎𝑑/180
31 1’ (minute) 𝜋
10.800 𝑟𝑎𝑑
32 grade π/200 rad
33 1 pied 12 pouces
34 1m 3.281 pieds

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1. DERIVEE

Quelques formules usuelles de dérivation

N° TYPE DES DERIVEES TYPE DES DERIVEES


FONCTIONS FONCTIONS
1 C C’ = 0
2 x X’ = 1
3 𝑋𝑚 (𝑋 𝑚 )’ = m 𝑋 𝑚−1 𝑢𝑚 (𝑢𝑚 )’ = m 𝑢𝑚−1 u’
𝑢′
4 Ln x 1
(ln x)’ = 𝑥 Ln u (ln u)’ = 𝑢
5 U+v (u + v)’ = u’ + v’
6 U*v (u * v)’ = u’v + uv’
7 𝑢 𝑢 𝑢′ 𝑉−𝑢 𝑉′
(𝑣 )’ =
𝑣 𝑉2
𝑢′
8 √𝑋 (√𝑋)’ = 2
1 𝑛
√𝑢
𝑛
( √𝑢)’ = 𝑛
√𝑋 𝑛 √𝑢𝑛−1
9 𝑒𝑥 (𝑒 𝑥 )’ = 𝑒 𝑥 𝑒𝑢 (𝑒 𝑢 )’ = u’ 𝑒
𝑢
𝑢′
10 𝑙𝑜𝑔𝑎𝑋 1
(𝑙𝑜𝑔𝑎𝑋 )’ = 𝑋 𝑙𝑛𝑎 𝑙𝑜𝑔𝑎𝑢 (𝑙𝑜𝑔𝑎𝑢 )’ = 𝑢 𝑙𝑛𝑎
11 𝑎𝑥 (𝑎 𝑥 )’ = 𝑎 𝑥 𝑙𝑛𝑎 𝑎𝑢 (𝑎𝑢 )′ = u’ 𝑎𝑢 𝑙𝑛𝑎
12 𝑢𝑣 (𝑢𝑣 )’=
𝑢′
𝑢𝑣 (𝑣 ′ 𝑙𝑛𝑢 + 𝑣 )
𝑢
13 Cos x (cos x)’ = - sin x Cos u (cos u)' = - u’ sin u
14 Sin x (Sin x)’ = cos x Sin u (sin u)’ = u cos u
𝑢′
15 Tg x 1
(tg x)’ = 𝑐𝑜𝑠2 𝑥 Tg u (tg u)’ = 𝑐𝑜𝑠2 𝑢
𝑢′
16 Cotg x (cotg x)’ = - 𝑠𝑖𝑛2 𝑋
1
Cotg u (cotg u)’ = − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥
𝑢′
17 Arc sin x (arc sin x)’ = √1
1
Arc sin u (arc sin u)’ = √1
− 𝑥2 − 𝑢2
𝑢′
18 Arc cos x (arc cos x)’ = - √1−𝑥 2
1
Arc cos u (arc cos u)’ = - √1
− 𝑢2
𝑢′
19 Arc tg x (arct tg x)’ = 1 +
1
Arc tg u (arc tg u)’ = 1 +
𝑥2 𝑢2
20 Arc cotg x (arc cotg x)’ = - 1 +
1
Arc cotg u (arc cotg u)’ =
𝑥2 𝑢′
- 1 + 𝑢2

- U et V sont des fonctions de variable X

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2. INTEGRALE
2.1 INTEGRALE INDEFINIE

Quelques formules usuelles d’intégrale indéfinie

N° FORMULES FORMULES
1
∫ 𝑑𝑥 = 𝑥 + 𝑐 . ∫ 𝑎𝑑𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑐
2 𝑥 𝑛+1 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
∫ 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = +𝑐 ∫(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 𝑑𝑥 = +𝑐
𝑛+1 𝑎 𝑛+1
3 𝑑𝑥 𝑑𝑥 1
∫ = ln 𝑥 + 𝑐 . ∫ = ln(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑥 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎
4 1
∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑐 . ∫ 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 + 𝑐
𝑎
5 1
∫ sin 𝑑𝑥 = − cos 𝑥 + 𝑐 . ∫ sin(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = − cos(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑎
6 1
∫ 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑑𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝑥 ∫ cos(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = sin(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑎
7
∫(𝑎 + 𝑏)𝑑𝑥 = ∫ 𝑎𝑑𝑥 + ∫ 𝑏𝑑𝑥

NB : Intégrale c’est chercher une fonction qui si on la dérive, elle donne la fonction qu’on
veut intégrer

2.2 INTEGRALE DEFINIE

Une intégrale est dite définie lorsqu’il y a la présence de bornes sur le signe d’intégrale
au cas contraire, elle est dite indéfinie.
𝑏
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [ 𝐹(𝑋)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
𝑎

Toutes les formules précédentes reste les mêmes, mais en cela s’ajoute les bornes

3. TRIGONOMETRIE
 TABLEAU DES VALEURS TRIGONOMETRIQUE

𝟏𝒆𝒓𝒆 𝑸𝑼𝑨𝑫𝑹𝑨𝑵𝑻

angle 0 30° 45° 60° 90°


Θ 0 𝜋/6 𝜋/4 𝜋/3 𝜋/2
Sin 0 0,5 √2/2 √3/2 1
Cos 1 √3/2 √2/2 0,5 0
Tg 0 √3/3 1 √3 ∞
Cotg ∞ √3 1 √3/3 0

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𝟐𝒆𝒎𝒆 𝑸𝑼𝑨𝑫𝑹𝑨𝑵𝑻

angle 120° 135° 150° 180°


𝜃 2𝜋/3 3𝜋/4 5𝜋/6 𝜋
Sin √3/2 √𝟐/𝟐 1/2 0
Cos - 1/2 - √2/2 - √3/2 -1
Tg −√3 -1 −√3/3 0
Cotg −√3/3 -1 −√3 -∞

𝟑𝒆𝒎𝒆 𝑸𝑼𝑨𝑫𝑹𝑨𝑵𝑻

Angle 210° 225° 240° 270°


𝜃 7𝜋/6 5𝜋/4 4𝜋/3 3𝜋/2
Sin -½ −√2/2 −√3/2 -1
Cos −√3/2 −√2/2 -1/2 0
Tg √3/3 1 √3 ∞
cotg √3 1 √3/3 0

𝟒𝒆𝒎𝒆 𝑸𝑼𝑨𝑫𝑹𝑨𝑵𝑻

angle 300° 315° 330° 360°


𝜃 5𝜋/3 7𝜋/4 11𝜋/6 2𝜋
Sin −√3/2 −√2/2 -1/2 0
Cos 1/2 √2/2 √3/2 1
Tg −√3 -1 −√3/3 0
Cotg −√3/3 -1 −√3 ∞

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La relation des angles :

- 0° et 180°
- 30°, 150°, 210° et 330°
- 45°, 135°, 225° et 315°
- 60°, 120°, 240° et 300
- 90° et 270°

C’est-à-dire si nous évaluons sin ou cos d’un angle donné qui sont en relation on aura la
même valeur tout en liant les signes par rapport au quadrant.

Par exemple (Sin 30° = sin 150° = sin 210 = sin 330 = 0,5) en ces réponses s’ajoute le
signe par rapport au quadrant

4. RESOLUTION DES TRIANGLES


4.1 TRIANGLE RECTANGLE

Un triangle est dit rectangle si l’un des angles est droit (90°)

Avec : α, ɣ et 𝛽 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝑠

AB, BC et AC les côtés ; BC c’est l’hypoténuse ; AB : Le côté opposé à l’angle Ɣ

AC : le côté adjacent à l’angle β

𝛽 ∶ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 (𝛽 = 90°) et 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 180° 𝑒𝑡 𝛼 + 𝛾 = 90°


𝑐 𝑏 𝑏 𝑐 sin ɣ 𝑐 𝑎 𝑐
Sin ɣ = 𝑎 ; cos 𝛾 = 𝑎 ; sin 𝛼 = 𝑎 ; cos 𝛼 = 𝑎 ; 𝑡𝑔 ɣ = cos ɣ = 𝑎 ∗ 𝑏 = 𝑏

𝑏
𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
𝑒𝑡 𝑡𝑔𝛼 = = 𝑐 = ∗ =
𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑎 𝑐 𝑐
𝑎

AC = AB 𝑡𝑔𝛼 ; AB = AC 𝑡𝑔 𝛼 et BC = √𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2

La relation entre les angles et les côtés nous permette de déduire l’un ou l’autre.

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4.2 TRIANGLE QUELCONQUE

α+ ɣ + β = 180°

 La relation entre les côtés et les angles


𝑎𝑐 𝑏𝑐 𝑎𝑏
- Relation de sinus : 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 𝑠𝑖𝑛ɣ
2 2 2

𝑎 𝑐 𝑏
Ceci entraine que : sin 𝛽 = sin ɣ = sin 𝛼

 Déduction d’un côté :

𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 cos 𝛽

𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎𝑐 cos 𝛼

𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏 cos ɣ

 Déduction des angles :


𝑏 2 +𝑐 2 − 𝑎2 𝑎2 +𝑐 2 −𝑏2 𝑎2 +𝑏 2 −𝑐 2
cos 𝛽 = ; cos 𝛼 = et cos ɣ =
2𝑏𝑐 2𝑎𝑐 2𝑎𝑏

5. DECOMPOSITION D’UNE FORCE

La statique ne considère que 2 axes (x et y), donc elle travaille dans un plan.

C’est pourquoi, les forces inclinées doivent être décomposées suivant x et y.

Le principe veut qu’on considère un parallélogramme ayant comme hypoténuse la force


inclinée.

Une force est un vecteur, car elle a une direction, un sens (l’intensité) et le point
d’application.

Comme un vecteur à ces coordonnées dans le plan, de la même manière une force à ces
coordonnées dans le plan.

F = 𝐹𝑋 + 𝐹𝑌

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𝑋
Cos θ = 𝐹 ⟹ 𝑋 = 𝐹 𝑐𝑜𝑠𝜃 donc 𝐹𝑋 = 𝐹 cos 𝜃

𝑌
Sin θ = 𝐹 ⟹ 𝑌 = 𝐹 sin 𝜃donc 𝐹𝑌 = 𝐹 sin 𝜃

𝑌
Cos θ = − 𝐹 ⟹ 𝑌 = −𝐹 cos 𝜃 donc 𝐹𝑌 = −𝐹 cos 𝜃

𝑋
Sin θ = −𝐹 ⟹ 𝑋 = −𝐹 sin 𝜃 donc X = −𝐹 sin 𝜃

 CONCLUSION

Si la projection ou la décomposition de la force s’effectue là où l’angle se retrouve nous


aurons cosinus, et dans le cas contraire sinus tout en vaillant sur le sens positif ou
négatif.

6. LES SYSTEMES DES EQUATIONS

Il y a plusieurs formes des systèmes d’équations.

Mais, ici, nous ne considérons que des systèmes des équations qui interviennent souvent
dans ce cours de la statique et qui sont simple à calculer.

 Un système d’équation du premier degré de 2 équations à 2 inconnues


 Un système d’équation du premier degré de 3 équations à 3 inconnues
 Un système d’équation du premier degré de 4 équations à 4 inconnues
 Etc…

NB : voir le cours d’algèbre linéaire de la préparatoire I.N.B.T.P/Kinshasa

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𝐈𝐈 𝐢𝐞𝐦𝐞 PARTIE

ETUDE DES STRUCTURES


ISOSTATIQUES

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CHAPITRE 2. GUIDE THEORIQUE


2.1 GENERALITE

2.1.1 DEFINITION DES CONCEPTS

 STATIQUE

La statique c’est l’étude de l’équilibre

 EQUILIBRE

L’état d’un corps qui repose sur des appuis ou abandonné à lui-même, mais ne pouvant
pencher ni d’un côté, ni de l’autre.

 STABILITE

La stabilité caractérise un état qui ne peut être modifié sans apport extérieur.

On a deux sortes de stabilité :

- La stabilité d’une structure


- La stabilité d’une section ou une partie de la structure

2.1.2 AUTRES SCIENCES CONNEXES A LA STATIQUE

 LA RESISTANCE

La résistance d’une structure est sa capacité à supporter sans faillir une contrainte qui
lui est appliquée.

La structure ou la section de la structure doit pouvoir supporter et transmettre les


charges qui lui sont imposées.

 LA RESISTANCE DES MATERIAUX (R.D.M)

La RDM est l’étude de la résistance et de la déformation des solides dans le but de


déterminer ou vérifier leurs dimensions afin qu’ils supportent les charges qu’ils
subissent dans des conditions de sécurité satisfaisantes et au meilleur cout.

 LA RIGIDITE

La rigidité est la qualité de ce qui est ferme et qui ne varie pas.

La structure ou la section ne doit pas subir des déformations excessive lorsqu’elle est
sollicitée

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 L’ENDURANCE

La structure ou la pièce de la structure, si elle est soumise à un chargement cyclique


(répété), doit pouvoir, sans rupture, supporter un certain nombre des cycles.

2.1.3 NOTION DES DEGRES DE LIBERTE

 DECOMPOSITION DU DEPLACEMENT D’UN SOLIDE DANS UN REPERE

Un solide (S) en déplacement quelconque dans l’espace affine est repéré par un repère

R = (O, 𝑒𝑥 , 𝑒𝑦 , 𝑒𝑧 )

Son déplacement peut se décomposer, dans un ordre quelconque, en six déplacements


élémentaires qui sont :

- Rotation 𝑅𝑥 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑥 ); 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑅𝑦 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑦 )

𝑒𝑡 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑅𝑍 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑧 )

- Translation 𝑇𝑥 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑥 ), 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇𝑦 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑦 ) ,

𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇𝑍 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 (0, 𝑒𝑧 )

 DEGRE DE LIBERTE D’UN SOLIDE (ddl) : par définition, le ddl d’un solide est ces
déplacements élémentaires

Dans l’espace : six ddl : 3 rotations et 3 translation

Dans le plan : trois ddl : une rotation et deux translations

 Degrés de liberté d’une liaison – degré de liaison

Une liaison élémentaire entre deux solides (𝑆1) et (𝑆2 ) est créée par le contact d’une
surface associée au solide (𝑆1) sur une surface associée à (𝑆2 ). Pour caractériser la
nature de leur liaison, il faut étudier les mouvements relatifs de (𝑆1) par rapport à (𝑆2 ).

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Définition :

 Le degré de liberté (ddl) d’une liaison est le nombre de déplacements


élémentaires indépendants autorisés par cette liaison.
 Par opposition, le degré de liaison (ddln) est le nombre de déplacements
élémentaires interdits.

Le degré de liberté est donc une variable qui peut prendre deux états auxquels on peut
associer :

Le chiffre 0 lorsque le degré de liberté est impossible.

Le chiffre 1 lorsque le degré de liberté est possible.

A un degré de liberté supprimer correspond un degré de liaison :

Degré de liberté (ddl) + degré de liaison (ddln) = 6

 MODELISATION DES LIAISON BINAIRES PRINCIPALES


1. Les onze liaisons binaires principales

A chaque contact autorisant des déplacements entre deux ensembles matériels (𝑆1) et
(𝑆2 ). On définit un repère appelé repère local idéal qui permet d’exprimer simplement
les propriétés de contact.

Origine A : point privilégié de la géométrie de contact (appartient en général à un


élément de symétrie de la surface de contact)

Axe principal : axe de symétrie privilégié de la surface de contact s’il existe. Les deux
autres axes sont tels que le repère soit orthonormé direct.

Le tableau suivant résume les rotations (R) ou les translations (T) permises pour mes
onze liaisons usuelles :

- Liaison encastrement
- Liaison pivot
- Liaison glissière
- Liaison hélicoïdale
- Liaison pivot glissant
- Liaison sphérique à doigt
- Liaison rotule ou sphérique
- Liaison appui plan
- Liaison linéaire annulaire
- Liaison linéaire rectiligne
- Liaison ponctuelle

Le nombre de 1 dans le tableau donne donc le nombre de degrés de liberté de la liaison.

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2.1.4 NOTION DES APPUIS (MODE DES LIAISONS)

 DEFINITION

On appelle appuis ou appareils d’appuis un dispositif spécial sur lequel la construction


ou la structure repose sur la fondation.

 TYPE DES APPUIS

On distingue 4 sortes des appuis :

- Appui mobile ou appui à rouleau


- Appui fixe
- Encastrement
- Appui déformable (appui élastique)

 APPUI SIMPLE MOBILE

L’appui à rouleau impose un seul blocage verticale, laissant libre les autres degrés de
liberté.

Donc en résumer on a une seule réaction c’est-à-dire 𝑅𝑌 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑅𝑋 = M = 0

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 APPUI SIMPLE FIXE

L’appui simple fixe impose deux blocages, horizontal et vertical, laissant la rotation.

Donc en résumer on a deux réactions d’appui c’est-à-dire 𝑅𝑌 𝑒𝑡 𝑅𝑋 ≠ 0 𝑒𝑡 M = 0

 ENCASTREMENT

L’encastrement impose 3 blocages horizontaux, vertical et la rotation, laissant aucun


degré de liberté c’est-à-dire 𝑅𝑋 ; 𝑅𝑌 𝑒𝑡 𝑀 ≠ 0

 APPUIS ELASTIQUE

L'appui élastique. Cet appui également appelé appui à ressort est un cas particulier de
l'appui à rotule. C’est aussi un appui dont le déplacement est proportionnel à la réaction.

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2.1.5 LES ACTIONS

2.1.5.1 DEFINITION

On appelle action toute cause sollicitant une structure ou une section de celle-ci c’est-à-
dire produisant un jeu des forces dans une structure.

2.1.5.2 TYPE DES ACTIONS

On peut citer :

- le poids propre
- Les Charges
- Les Actions indirectes
- Les Actions dynamiques etc.

Les actions sont à priori connues, elles sont chiffrées avec une certaine précision.

Les actions sont provoquées par des phénomènes naturels ou artificiels.

NB : Le grand travail consiste à déterminer les actions, leur intensité et leur


combinaison.

2.1.5.2.1 LES CHARGES

 DEFINITION

Les charges regroupent l’ensemble des actions qui peuvent envahir la construction en
fonction de sa destination, dites aussi charges utiles, vives, mobiles ou d’exploitation et
toutes les actions d’origine extérieure qu’on peut visualiser sous forme des forces.

 TYPE DES CHARGES

On distingue 2 sortes des charges :

- Charges concentrées
- Charges continues ou reparties

 CHARGES CONCENTREES

Ce sont des charges qui agissent en un seul point de la structure.

Avec F : charge et A : le point sur lequel la charge agit

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- MOMENT APPLIQUE
Le moment c’est un couple.
Par couple, on entend l’ensemble de deux forces, d’intensité égale, de sens opposé et des
supports parallèles.

Avec M : le moment

 CHARGES REPARTIES OU CONTINUES

Nous avons les répartitions suivantes :

- Uniforme (carré ou rectangulaire)


- Linéaire ou triangulaire
- Curviligne
- Parabolique
- Trapézoïdale
- Une répartition ayant la forme géométrique régulière ou quelconque

 REPARTITION UNIFORME

Cela sous-entend que la charge sur la structure est identique de point A au point B

 CHARGE TRIANGULAIRE

Ici la répartition de la charge suit un triangle ou forme un triangle

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21

 CHARGE CURVILIGNE, PARABOLIQUE, ET/OU FORMANT UNE FIGURE


GEOMETRIQUE REGULIERE OU QUELCONQUE

NB : les charges sont des forces extérieurement appliquées sur la structure et son
connues.

2.1.5.2.2. LE POID PROPRE

Notons qu’une structure est aussi sollicitée par son propre poids.

NB : ici voir les promotions académiques supérieures

Mais nous donnons quelques formules pour le déterminer.


𝑃 𝑚
P = m ∗ g (1) ; Ɣ = 𝑉 (2) et φ = (3)
𝑉

𝑚𝑔 𝑚 𝑚
(1) Dans (2) : Ɣ = = g or = 𝝋 ⟹ Ɣ = 𝜑 ∗ 𝑔 (4)
𝑣 𝑣 𝑣

P=Ɣ∗V=𝝋𝑽𝒈

On a le poids :

- Linéaire : P = 𝛗 * S * g = Ɣ ∗ S
- Surfacique : P = 𝛗 * e * g = Ɣ ∗ e
- Volumique : P = 𝛗 * g = Ɣ
- Concentré : P = 𝛗 * V * g = Ɣ ∗ V

Avec P : poids ; m : masse ; g : 9.81 m/𝑠 2 accélération de la pesanteur

Ɣ : le poids volumique ; 𝛗 : la masse volumique ; e : soit l’épaisseur, la largeur, la hauteur


ou la longueur et S : la surface

2.1.5.2.3 LES ACTIONS INDIRECTES

Ici, on peut comprendre que ce sont des actions qui ne peuvent se concrétiser d’emblée
sous forme des forces, mais font néanmoins naitre un jeu des forces internes dans une
structure :

- Variation de la température
- Tassement du sol
- Fluage
- Retrait des matériaux…

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 Tassement : action de diminuer le volume de quelque chose en serrant, en


pressant ; son résultat
 Retrait : action de se retirer, de s’éloigner (retrait des matériaux c’est-à-dire ils
sèchent ou se refroidit)
 Fluage : déformation progressive d’un matériau soumis à un effort prolongée

2.1.5.2.4 LES ACTIONS DYNAMIQUES

Les actions dynamiques sont celles qui entrent en interaction avec des oscillations
possible (vibration)

On peut citer :

- Vent
- Séismes
- Machines
- Explosions
- Etc…

2.1.6 LES FORCES

 DEFINITION

On appel force toute cause capable de modifier le mouvement d’un corps ou d’une
structure, et aussi de provoquer sa déformation

 TYPE DES FORCES

On distingue 2 genres des forces :

- Forces externes
- Forces internes

2.1.6.1 FORCES EXTERNES

Ici on distingue 2 genres des forces externes :

- Directement appliquée
- Indirectement appliquée

 LES FORCES DIRECTEMENT APPLIQUEE

Ce sont celles qui agissent sur la structure.

Ici, on distingue les forces statique et dynamique

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23

 LES FORCES INDIRECTEMENT APPLIQUEE

Ce sont celles qui sont transmise par les appuis

2.1.7 LES PRINCIPES

 PRINCEPE D’EQUILIBRE
- Un système des forces est dit en équilibre si on l’applique à un solide, il ne
modifie pas l’état de repos ou de mouvement de ce solide
- un système des forces en équilibre est statiquement équivalent à zéro

 PRINCIPE D’ACTION – REACTION

C’est la loi de Newton, précisément la 3𝑖𝑒𝑚𝑒 loi de Newton, qui dit : “ un solide qui exerce
sur un autre une action reçoit de celui-ci une réaction qui a même support et grandeur
que l’action, mais lui est de sens contraire ”

En bref, c’est le principe d’action-réaction

Ici, en statique

- L’action : forces externes et internes


- La réaction : appuis

2.2 L’ETUDE COMPLETE D’UNE STRUCTURE (OU SECTION D’UNE STRUCTURE)


ISOSTATIQUE

L’étude complète d’une structure (ou section d’une structure) isostatique se résume
suivant ces 5 étapes :

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
2. SCHEMA DU CORPS RENDU LIBRE (S.C.R.L)
- LA RESULTANTE
- LE CENTRE DE GRAVITE
3. CALCUL DES REACTIONS
4. EFFORTS INTERIEURS
5. DIAGRAMME (M, N et T)

2.2.1 DEGRE D’HYPERSTATICITE

Soit R le nombre des réactions des appuis et E le nombre des équations d’équilibre
statique (3 équations d’équilibre statique)

- Si R = E ; la structure est isostatique


- Si R > E ; la structure est hyperstatique
- Si R < E ; la structure est hypostatique

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NB : seules les structures isostatiques sont vues où étudier au premier Graduat (G1) en
science d’ingénieur et cet ouvrage ne fera pas l’exception.

2.2.2 SCHEMA DU CORPS RENDU LIBRE (S.C.R.L)

Pour résoudre un problème d’analyse des structures, on commence par isoler la


structure de son entourage, en le dégageant de ses appuis et d’éventuelles autres
liaisons à l’aide des coupes.

On examine ensuite les forces agissant sur la structure isolée.

L’ensemble du schéma statique et de l’extériorisation des forces est le schéma du corps


isolé.

2.2.2.1 LA RESULTANTE

 DEFINITION

La résultante c’est la somme des forces appliquées sur un objet, une structure, sur un
point.

Autrement dit, la résultante est une SURFACE géométrique du type de chargement sur la
structure.

- q kg/m cette écriture veut dire après 1 mètre sur la structure on a une charge q
- Maintenant la résultante c’est la somme de tous les q après 1 mètre ce qui donne
pour toute la structure (F = q L)

Au lieu de la sollicitation par mètre, nous avons la sollicitation sur la longueur totale.

NB : La résultante dépend du chargement au-dessus de la structure

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 DETERMINATION DE LA RESULTANTE
𝑏
F = ∫𝑎 𝑝(∝)𝑑𝑥 Méthode mathématique

F = surface méthode géométrique

- F ou R : la résultante
- P (∝) : la fonction de la charge sur la structure
- a et b : ce sont les bornes du début et de la fin de la charge sur la structure

2.2.2.2 CENTRE DE GRAVITE

 DEFINITION

- On appelle centre de gravité le point, où s’applique la résultante des forces exercées


sur un corps.

C’est-à-dire après avoir trouvé la résultante des forces, il faut trouver son point
d’application sur la structure.

- On appelle centre de gravité d’une section le point à travers lequel si on applique


une force, elle résulte en une même pression uniforme sur toute la section

 COORDONNEE DU CENTRE DE GRAVITE


1 𝑏 1 𝑏
On a : 𝑋𝐺 = 𝐹 ∫𝑎 𝑋𝑝(∝) 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑌𝐺 = 𝐹 ∫𝑎 𝑌𝑝(∝) 𝑑𝑦

Avec :

- 𝑋𝐺 𝑒𝑡 𝑌𝐺 : les coordonnées du centre de gravite


- 𝐹 ∶ la résultante
- 𝑝(∝) : la fonction de la charge sur la structure

 QUELQUES CENTRES DE GRAVITE USUEL

𝐿 𝐿 2𝐿
𝑋𝐺 = 2 𝑋𝐺 = 2 𝑋𝐺 = 3

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𝐷 𝐿
𝑋𝐺 = 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 = =2
2

NB :

- pour d’autres formes des chargements voir les formulaires de la RDM


2𝐿
- est comptée à partir de l’angle aigu sur l’axe ou l’on calcul 𝑋𝐺 ou 𝑌𝐺
3

2.2.3 CALCUL DES REACTIONS

 LES EQUATIONS D’EQUILIBRE STATIQUE


- Pour qu’une structure soit dite statique, il faut qu’il soit en équilibre
- Une structure est sollicitée par des forces sur n’importe quelle direction :
verticale, horizontale, rotation, inclinée, bizarrement…
- Pour qu’on dise qu’une structure est statique, il faut et il suffit que toutes ces
sollicitations soit nulles ou égales à zéro.
- Pour calculer des structures isostatiques sur un plan, on recourt à ces 3 équations
d’équilibre statique :

∑ 𝐹𝑋 = 0 𝑜𝑢 ∑ 𝐹𝐻 = 0 ; ∑ 𝐹𝑌 = 0 𝑜𝑢 ∑ 𝐹𝑉 = 0 et ∑ M = 0

- ∑ 𝐹𝑋 𝑜𝑢 ∑ 𝐹𝐻 : la somme des forces qui agissent selon l’axe de X ou


horizontalement doivent être égal à zéro
- ∑ 𝐹𝑌 𝑜𝑢 ∑ 𝐹𝑉 : la somme des forces qui agissent selon l’axe de Y ou verticalement
doivent être égal à zéro
- ∑ M : la somme des forces couples qui agissent sur la structure doivent être égale
à zéro

 EVALUATION DE MOMENT

Nous savons que le moment est un couple des forces, donc une rotation.

La rotation s’effectue suivant une direction ou un sens.

Ici nous adoptons le sens positif celui des aiguilles d’une montre.

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Le moment est la force multipliée par la distance ou son bras de levier

M=F*d

Comment est-ce qu’on procède pour calculer le moment :

- Vous choisissez un point sur lequel on veut calculer le moment


(𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛 𝐴, 𝑀𝐴 )
- Vous rapportez toutes les forces avec leurs distances et leurs directions

NB : - la distance à considérer est la distance celle qui est perpendiculaire entre la force
et le moment

𝑀𝐴 = 𝐹 ∗ 𝑑

𝑀𝐴 = 𝐹 ∗ 𝑑

- Si c’est une force inclinée on doit la décomposée suivant X et Y

Avec 𝑑1 : 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑖é𝑒 𝑎 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹𝑌 𝑑2 : 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑖é𝑒 𝑎 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹𝑋

𝑀𝐴 = 𝐹𝑌 ∗ 𝑑1 + 𝐹𝑋 ∗ 𝑑2

- Toutes les forces qui se situent sur le point choisi et les forces dont les lignes
d’actions se confondent avec celle du moment, le moment en ce point est nul

𝑀𝐴 = 0

Ici, le moment est nul parce que 𝐹1 ∶ se situe sur le point choisit et 𝐹2 : la distance d n’est
pas perpendiculaire au moment

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 Technique de calcul des moments

Si nous prenons ⟳+ comme le sens positif

𝑀𝐴 = 𝐹1 ∗ 𝑑1 + 𝐹2 (𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 ) − 𝐹3 (𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 + 𝑑4 ) − 𝑀

𝑀𝐵 = −𝐹1 ∗ 𝑑2 + 𝐹2 ∗ 𝑑3 − 𝐹3 (𝑑3 + 𝑑4 ) − 𝑀

𝑀𝐶 = 𝐹3 ∗ 𝑑5 − 𝐹2 (𝑑5 + 𝑑4 ) − 𝐹1 (𝑑2 + 𝑑3 + 𝑑4 + 𝑑5 ) − 𝑀

On procède comme suite là où on calcule le moment au point A par exemple, vous


pointez un doigt et un autre dans la direction de la force vous faites bouger le doigt dans
la direction de son sens de la flèche si ce mouvement est contraire du sens du moment
choisi, on a la force négative (-), si c’est le contraire on a (+)

2.2.4 LES EFFORTS INTERIEURS

2.2.4.1 DEFINITION

Les efforts intérieurs sont des forces qui se développent au droit d’une coupe

(à l’intérieur de la structure).

2.2.4.2 HYPOTHESE

On a comme hypothèse : lorsqu’un corps est en équilibre, toutes ses parties les sont
aussi.

Ainsi, si on coupe un corps qui est en équilibre et l’on considère la partie gauche, la
partie droite, elle, aussi, est en équilibre sous l’action des forces externes et internes.

2.2.4.3 COMPOSANTES

Les efforts intérieurs ont trois composantes :

- Effort normal (N)


- Effort tranchant (T)
- Moment fléchissant (M)

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 EFFORT NORMAL (N)

L’effort normal est la composante N de la résultante qui représente la somme des forces
intérieures qui agissent suivant la normal de la section ou suivant l’axe longitudinal de la
structure.

 EFFORT TRANCHANT (T)

L’effort tranchant est la composante T de la résultante qui représente la somme des


forces intérieures qui agissent suivant la transversale de la structure.

 MOMENT FLECHISSANT (M)

La composante M du vecteur moment résultant représente les sommes des moments de


toutes les forces intérieures.

 RESUME ET SIMPLIFICATION
 L’effort normal est la somme des forces qui comprime ou tend la structure. Donc
il est responsable de la traction ou de la compression

Q : comprime (compression) et P : tend (traction)

 L’effort tranchant est la somme des forces qui tranche ou scie la structure. Donc il
est responsable de cisaillement

P et Q : tranche ou scie la structure

 Moment fléchissant est la somme des forces qui peuvent engendrer la rotation
dans la structure.

Donc, il est responsable de la flexion

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2.2.5 LES DIAGRAMMES (M, N et T)

2.2.5.1 CONVENTION DES SIGNES

 EFFORT NORMAL

Effort normal est positif (+) si la force qui sollicite tire la structure (traction) et négatif
(-) si la force qui sollicite pousse la structure (comprime)

 EFFORT TRANCHANT

Il est positif (+) si la force qui sollicite scie la structure dans le sens horlogique

Après

Il est négatif (-) si la force qui sollicite scie la structure dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre

 MOMENT FLECHISSANT

Il est positif (+) si après sollicitation la fibre supérieure est comprimée et la fibre
inferieure tendue.

Il est négatif dans le cas contraire

Positif Négatif

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2.2.5.2LA REPRESENTATION DES SENS

 LA COUPE AU DROIT DE LA SECTION

Prenons une structure dont on veut étudier les efforts intérieurs, on procède par une
coupe

- Si nous partons de A vers B (de gauche vers la droite) ; on aura

- Si nous partons de B vers A (la droite vers la gauche) ; on aura

 LES STRUCTURES
- POUTRES

Si la fibre inférieure est tendue et supérieure comprimée

Dans le cas contraire

- COLONNE

Si la partie gauche comprime et la partie droite tendue

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Le contraire

- PORTIQUE

Quand la partie intérieure tend et la partie extérieure comprime

Le contraire

2.2.5.3 LES METHODES

Pour tracer les diagrammes M, N et T des efforts intérieurs on a deux méthodes :

- Des sections
- Des points caractéristiques ou des coupes

 LA METHODE DES SECTIONS, DES ZONES, DES TRONCONS OU DES


FONCTIONS

Cette méthode consiste à diviser la structure en un certain nombre des sections

(zones ou tronçons) et à chaque section on calcul les efforts intérieurs (M, N et T)

Les zones des coupes sont délimitées par des appuis, les points d’application de charge
concentrée et repartie, de moment et le point de changement brusque de copule

c’est-à-dire changement de direction dans la structure

Dans cet exemple, les zones des coupes sont les suivantes : AB, BC, CD, DE, EF et FG

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NB : les zones des coupures sont prises dans la structure du départ ou dans la structure
donnée

2.2.5.4. LA RELATION ENTRE M ET T

Ici nous considérons une poutre, on coupe une petite portion de poutre à une distance si
petite qu’on note dx.

Avec dM et dT des petites variations de moment et de l’effort tranchant

𝐿 𝑑𝑥
F = PL = W dx et 𝑋𝐺 = 2 = 2

𝑑𝑥
∑𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀 − (𝑀 + 𝑑𝑀) + 𝑇𝑑𝑥 − 𝑤𝑑𝑥 ∗ =0
2

𝑤𝑑𝑥 2 𝑤𝑑𝑥 2
⇒ M - M – dM +T dx - = 0 ⇒ −𝑑𝑀 + 𝑇𝑑𝑥 − =0
2 2

Comme nous avons considéré une petite distance, infiniment petite dx ; si nous l’élevons
au carrée (𝑑𝑥2 ) il devient tellement petite qu’on peut plus le considérer.

Exemple :

dx = 0,1 m ⇒ 𝑑𝑥 2 = (0,1)2 = 0,01𝑚2 ≈ 0


𝑑𝑀
On aura : - dM + dxT =0 ⇒ dxT = dM ⇒ T = 𝑑𝑥

𝑑𝑀
De A vers B (de gauche à droite): T = et
𝑑𝑥

𝑑𝑀
De B vers A (de droite à gauche) : T = - 𝑑𝑥

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Conclusion : si nous avons le moment (M), pour avoir l’effort tranchant (T) on doit
dérivée le moment (M) par rapport à X et pour avoir le moment (M) on intègre l’effort
tranchant (T) par rapport à X.

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CHAPITRE 3. GUIDE PRATIQUE


A. CALCUL DES REACTIONS

Dans cette partie, nous considérons deux grandes parties : les cas particuliers et les cas
complexes

3.1 LES CAS PARTICULIERS

Dans cette partie nous essayons de démontrer quelques formules, méthodes ou


principes.

Nous allons considérer les structures suivantes :

N° STRUCTURES N° STRUCTURES
1 1’

L = 10m = 1000 cm
2 2’

3 3’

4 4’

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5 5’

6 6’

7 7’

8 8’

9 9’

10 10’

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11 11’

RESOLUTIONS

Exemple 1.

1. détermination de l’isostaticité

Appui A = 2 réactions

Appui B = 1 réaction

Somme 3 réactions

On a : 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0, d’où la structure est isostatique

2. schéma du corps rendue libre (SCRL)


𝐿 𝑙
F = ∫0 𝑞𝑑𝑥 = 𝑞 ∫0 𝑑𝑥 = 𝑞[𝑥]𝑙0 = 𝑞(𝑙 − 𝑜) = 𝑞𝑙

F = qL

Ou F = Surface du rectangle = L * l avec L = L et l = q donc F = qL

(L : longueur et l : largeur)

1 𝐿 1 𝑙
1 𝑥 2 𝑙 1 𝑙2 𝑙
𝑋𝐺 = ∫ 𝑥 𝑞 𝑑𝑥 = 𝑞 ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ ]0 = ( − 0) =
𝐹 0 𝑞𝑙 𝑜 𝑙 2 𝑙 2 2

𝐿
𝑋𝐺 =
2
On aura :

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∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑞𝑙 = 0 (2)
𝑙 𝑞𝑙
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒⟳ ql2 − 𝑙 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2

𝑞𝑙 𝑞𝑙
(1) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑞𝑙 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑞𝑙 − 𝑉𝐵 = 𝑞𝑙 − ⇒ 𝑉𝐴 =
2 2

Exemple1’.

L = 10m = 1000 cm

Ici on applique les deux méthodes

𝟏𝒆𝒓 METHODE

1. vérification de l’isostaticité

cfr le point A

2. S.C.R.L
𝐿 10 10
F = ∫𝑂 𝑝(∝)𝑑𝑥 = ∫𝑜 5 𝑑𝑥 = 5 ∫0 𝑑𝑥 = 5[𝑥]10
0 = 5(10 − 0) = 50𝑁

1 𝐿 1 10 5 10 1 𝑥2 1 100
𝑋𝐺 = 𝐹 ∫0 𝑥𝑝(∝)𝑑𝑥 = 50 ∫0 5𝑥𝑑𝑥 = 50 ∫0 𝑥𝑑𝑥 = 10 [ 2 ]10
0 = 10 ( )=5m
2

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3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 50 = 0 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒⟳ 50 × 5 − 10𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 25𝑁 (3)

(1) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (2) ∶ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 50 ⇒ 𝑉𝐴 = 50 − 𝑉𝐵 = 50 − 25 ⇒ 𝑉𝐴 = 25 N

𝟐𝒊𝒆𝒎𝒆 METHODE

NB : Ici, nous appliquons directement les formules obtenues après les démonstrations
𝐿 𝑞𝑙
F = q L ; 𝑋𝐺 = 2 et 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = 2

Avec q = 5 N/𝑚2 et L = 10 m
10 5∗10
F = 5* 10 = 50 KN ; 𝑋𝐺 = = 5 𝑚 et 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = = 25 𝑁
2 2

En comparant la 1𝑒𝑟𝑒 à 𝑙𝑎 2𝑖𝑒𝑚𝑒 méthode, nous avons les mêmes réponses.

Conclusion : si on a une structure sur deux appuis simples uniformément chargée, on


𝑞𝑙 𝐿
retient que : 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = ; 𝐹 = 𝑞𝑙 𝑒𝑡 𝑋𝐺 = 2
2

Exemple 2.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A = 2 réactions

Appui B = 1 réaction

Somme 3 réactions

3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0, d’où la structure est isostatique

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2. SHEMA RENDUE LIBRE

Comme nous avons une charge qui varie, il faut avoir la fonction de la sollicitation pour
calculer.

Nous introduisons les axes pour avoir les coordonnées des points A et B selon X et Y

Point A (0, 0) et B (L, P)

Avec 0 = 𝑋1 , 0 = 𝑌1 , L = 𝑋2 𝑒𝑡 P = 𝑌2

Nous avons une droite passant par deux points, d’où l’équation d’une droite passant par
deux points est donnée comme suite :
𝑌 −𝑌 𝑃−0 𝑃𝑋
Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 0 = (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 =
2 1 𝐿−0 𝐿

𝑃𝑋
𝑌 = p (∝) = C’est la fonction de la charge sur la structure
𝐿

𝐿
𝐿 𝑙 𝑃𝑋 𝑃 𝐿 𝑃 𝑋2 𝑃𝐿2 𝑃𝐿
F = ∫0 𝑌𝑑𝑥 = ∫𝑜 𝑑𝑥 = 𝐿 ∫0 𝑋𝑑𝑥 = 𝐿 [ 2 ] = =
𝐿 𝑂 2𝐿 2

𝑃𝐿
F= 2
𝐵𝐻 𝐵𝐻
Ou F = surface du triangle = avec B = L ; H = P donc F =
2 2

1 𝐿 1 𝐿 𝑃𝑋 2 𝐿 𝑃𝑋 2 2 𝑋3 𝐿 2 𝐿3 2𝐿
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋 𝑃(𝛼) 𝑑𝑥 = 𝑃𝐿 ∫ 𝑋 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = 2 [ ]0 = 2 ∗ =
𝐹 0 0 𝐿 𝑃𝐿 𝑂 𝐿 𝑙 3 𝐿 3 3
2

2𝐿
𝑋𝐺 =
3

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 𝐻𝐴 = 0 (1)
𝑃𝐿 𝑃𝐿
∑ Fy = 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = (2)
2 2

𝑃𝐿 2𝐿 𝑃𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ ∗ − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2 3 3

𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = ⇒ 𝑉𝐴 = − 𝑉𝐵 = − ⇒ 𝑉𝐴 =
2 2 2 3 6

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41

Exemple 2’.

avec L = 1200 cm = 12 m

𝟏𝑬𝑹𝑬 METHODE

1. DETERMINATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A = 2 réactions

Appui B = 1 réaction

Somme 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0, d’où la structure est isostatique

2. S.C.R.L

Détermination des coordonnées des points A et B

A (0, 0) et B (12, 6)

L’équation d’une droite passant par 2 points


𝑌 −𝑌 6−0 6𝑥 𝑥
Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 0 = 12−0 (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 = 12 = 2
2 1

𝑥
Y = 2 c’est la fonction de la charge sur la structure

12
𝐿 12 𝑥 1 𝑥2 1 122 1 144
F =∫0 𝑌𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = 2 [ 2 ] = 2[ − 0] = 2 ∗ = 36𝑁
2 0 2 2

12
1 𝐿 1 12 𝑥 1 1 12 2 1 𝑥3 1 123
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋𝑃(𝛼)𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 ∗ 𝑑𝑥 = ∗ ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = [ ] = ( − 0)
𝐹 0 36 0 2 36 2 0 72 3 0 72 3

𝑋𝐺 = 8 𝑚

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3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 36 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 36 (2)

∑𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 36 * 8 – 12 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 24 𝑁 (3)

(1) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 36 ⇒ 𝑉𝐴 = 36 − 𝑉𝐵 = 36 − 24 ⇒ 𝑉𝐴 = 12 𝑁

𝟐𝒊𝒆𝒎𝒆 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬

Cfr toutes les démonstrations


𝑃𝑋 𝑃𝐿 2𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
Y=𝐿 , F= , 𝑋𝐺 = , 𝑉𝐴 = 𝑒𝑡 𝑉𝐵 =
2 3 6 3

Avec P = 6 N/m et L = 12 m
6𝑋 𝑋 6∗12 2∗12 6∗12 6∗12
Y = 12 = 2 , F = = 36 𝑁, 𝑋𝐺 = = 8𝑚, 𝑉𝐴 = = 12𝑁 𝑒𝑡 𝑉𝐵 = = 24𝑁
2 3 6 3

CONCLUSION

- si on a une structure chargée linéairement sur deux appuis simple


𝑃𝐿 2𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿
à retenir : F = ; 𝑋𝐺 = ; 𝑉𝐴 = 𝑒𝑡 𝑉𝐵 =
2 3 6 3

(Bien observer la disposition de la charge)

- Après la résultante et sa concentration, nous voyons que la charge est plus


proche de l’appui B; il est normal que ce dernier puisse porter plus des charges
que l’appui A.

Exemple 3.

Ici, nous traitons que la résultante par 2 méthodes et les autres points cfr ou voir les
précédents

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43

𝟏𝒆𝒓𝒆 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬

Equation d’une droite passant par 2 points

A (o, a) et B (L, b)
𝑌 −𝑌 𝑏−𝑎 (𝑏−𝑎) 𝑏𝑋 𝑎𝑋
Y –𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 𝑎 = (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 = 𝑋+𝑎 ⇒𝑌= − +𝑎
2 1 𝐿−0 𝐿 𝐿 𝐿

𝐿 𝐿
𝐿 𝑏𝑋 𝑎𝑋 𝑏 𝑋2 𝑎 𝑋2 𝑏 𝐿2 𝑎 𝐿2 (𝑎+𝑏) 𝐿
R = ∫0 ( 𝐿 − + 𝑎) 𝑑𝑥 = 𝐿 [ 2 ] − 𝐿 [ 2 ] + 𝑎 [𝑋]𝐿𝑂 = 𝐿 ∗ −𝐿∗ + 𝑎𝐿 =
𝐿 0 0 2 2 2

1 𝐿 1 𝐿
𝑏𝑋 𝑎𝑋
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋 𝑌(∝) 𝑑𝑥 = (𝑎+𝑏)𝐿
∫ 𝑋( − + 𝑎) 𝑑𝑥
𝑅 0 0 𝐿 𝐿
2

2 𝐿 𝑏𝑋 2 𝑎𝑋 2 2 𝑏 𝑋3 𝑎 𝑋3 𝐿 𝑋2
𝑋𝐺 = 𝑎𝐿+𝑏𝐿 ∫0 ( − + 𝑎𝑋) 𝑑𝑥 = 𝑎𝐿+𝑏𝐿 (𝐿 ( 3 )𝐿𝑜 − ( ) + 𝑎 ( 2 )𝐿𝑂 )
𝐿 𝐿 𝐿 3 0

2 𝑏𝐿3 𝑎𝐿3 𝑎𝐿2 (𝑎 + 2𝑏)𝐿


= ( − + ) =
𝑎𝐿 + 𝑏𝐿 3𝐿 3𝐿 2 3(𝑎 + 𝑏)

𝟐𝒆𝒎𝒆 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬
(𝐵+𝑏) ℎ (𝑎+𝑏) 𝐿
F = surface du trapèze = avec B = b ; b = a et h = L donc F =
2 2

Pour la suite voir les précédents

Exemple 4.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Voir les précédents

2. S.C.R.L

Ici, on a directement une résultante, car toutes charges concentrée est déjà la résultante.
𝐿
Donc F = P et 𝑋𝐺 = 2

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44

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃(2)
𝐿 𝑃
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑃 2 − 𝐿𝑉𝐵 = 𝑂 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2

𝑃 𝑃
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃 − 𝑉𝐵 = 𝑃 − 2 ⇒ 𝑉𝐴 = 2

Exemple 4’.

F = 10 T et 𝑋𝐺 = 2 𝑚

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Voir ou cfr les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 10 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 10 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 10 ∗ 2 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 5 𝑇 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 10 ⇒ 𝑉𝐴 = 10 − 5 ⇒ 𝑉𝐴 = 5 𝑇


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45

CONCLUSION : Si on a une poutre sur deux appuis simples, chargés au milieu par une
charge concentrée, il est logique que les appuis ne supportent que la moitié de la charge.

Exemple 5.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

Les sollicitations inclinées doivent être décomposée selon de X et Y parce que nous
sommes sur un plan à deux dimensions

−𝑃 −𝑃
Cos 60° = ⇒ 𝑋 = −𝑝𝐶𝑜𝑠 60° et Sin 60° = ⇒ 𝑌 = − 𝑃𝑆𝑖𝑛 60°
𝑋 𝑌

Ou directement, si vous décomposez la charge inclinée, là où se trouve l’angle c’est Cos θ


et on regarde le sens de la force pour + ou -, le cas contraire c’est Sin θ tout en la liant
avec le sens de la force.

Ici également la résultante c’est la charge P (𝑃𝑋 ; 𝑃𝑌 ) et 𝑋𝐺 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑙à 𝑜𝑢 𝑒𝑙𝑙𝑒 s’applique (a)

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46

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝑃𝑋 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝑃𝑋 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃𝑌 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃𝑌 (2)
𝑃𝑌 ∗ 𝑎 − 𝑎𝑃 sin 𝜃
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑃𝑌 ∗ 𝑎 − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
𝐿 𝐿

𝑎 𝑝 sin 𝜃
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃𝑌 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃𝑌 − 𝑉𝐵 = −𝑃 𝑆𝑖𝑛 𝜃 − 𝐿

sin 𝜃
⇒ 𝑉𝐴 = −(𝑃𝐿 + 𝑎 𝑃)
𝐿
Exemple 5’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

𝑃𝑋 = 𝑋 = 2𝐶𝑜𝑠 45° = √2 et 𝑃𝑌 = 𝑌 = −2𝑆𝑖𝑛 45° = −√2

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑃𝑋 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 𝑃𝑋 = √2 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃𝑌 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃𝑌 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = −√2 (2)

−2√2
∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ ⟲2𝑃𝑌 − 5𝑉𝐴 = 0 ⇒ −2√2 − 5𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = (3)
5

2√2 −3√2
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = −√2 ⇒ 𝑉𝐵 = −𝑉𝐴 − √2 = − √2 ⇒ 𝑉𝐵 =
5 5

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47

Exemple 6.

𝟏𝑬𝑹𝑬 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents
2. S.C.R.L
Comme nous avons une charge ayant la forme parabolique, il nous faut déduire la
fonction de cette parabole.
Nous introduisons les axes de X et Y pour avoir les coordonnées des points A, B et C
𝐿
A (0, 0) ; B (2 , 𝑃) et C (L, O)
L’équation d’une droite passant par 3 points : Y = A𝑋 2 + BX + C
 Au point A (0, 0)

Y = A𝑋 2 + BX + C ⇒ 0 = A.02 + 𝐵 ∗ 0 + 𝐶 ⇒ 𝐶 = 0 (1)
𝐿
 Au point B (2 , 𝑃)

𝐿 𝐿 𝐴𝐿2 𝐵𝐿
Y = A𝑋 2 + BX + C ⇒ P = A * (2)2 + B * 2 + C ⇒ P = + (2) avec C = 0
4 2

 Au point C (L, 0)

Y = A𝑋 2 + BX + C ⇒ 0 = A𝐿2 + 𝐵𝐿 ⇒ 𝐴𝐿2 + 𝐵𝐿 = 0 (3) avec C = 0

On a un système d’équation à résoudre

C=0 (1)
𝐴𝐿2 𝐵𝐿
P= + (2)
4 2

𝐴𝐿2 + 𝐵𝐿 = 0 (3)
𝐵
De (3) : 𝐴𝐿2 + 𝐵𝐿 = 0 ⇒ 𝐴 = − (4)
𝐿

𝐵 𝐿2 𝐵𝐿 − 𝐵𝐿 𝐵𝐿 𝐵𝐿 4𝑃
(4) Dans (2) : P = - 𝐿 ∗ + = + = ⇒𝐵= (5)
4 2 4 2 4 𝐿

−4𝑃 1 4𝑃
(5) dans (4) : A = ∗ 𝐿 ⇒ 𝐴 = − 𝐿2
𝐿

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48

4𝑃 4𝑃
Nous aurons enfin : Y = A𝑋 2 + BX + C = - 𝑋2 + 𝑋
𝐿2 𝐿

𝐿 𝑙 4𝑃 4𝑃 𝑙 4𝑃 𝑙 4𝑃
F = ∫𝑂 𝑌𝑑𝑥 = ∫𝑜 ( − 𝑋2 + 𝑋 ) 𝑑𝑥 = ∫0 − 𝑋 2 𝑑𝑥 + ∫0 𝑋𝑑𝑥
𝐿2 𝐿 𝐿2 𝐿

𝑙 𝑙
4𝑝 𝑥 3 4𝑝 𝑥 2 4𝑝 𝑙3 4𝑝 𝑙2 4𝑝𝑙 4𝑝𝑙 −8𝑃𝐿+12𝑃𝐿 4𝑃𝐿 2𝑃𝐿
F=- [3] + [ 2 ] = − 𝑙2 ∗ + ∗ =− + = = =
𝑙2 0 𝑙 0 3 𝑙 2 3 2 6 6 3

2𝑎𝑏 2𝑃𝐿
Ou F = surface demi parabole = avec a = P et b = L donc F =
3 3

1 𝐿 1 𝐿 −4𝑃𝑋 2 4𝑃𝑋
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋 𝑌𝑑𝑥 = 2𝑃𝐿 ∫ 𝑋 ( + ) 𝑑𝑋
𝐹 0 𝑂 𝐿2 𝐿
3

𝐿 𝑙 𝑙
3 −4𝑃𝑋 3 4𝑃𝑋 2 3 −4𝑝𝑥 3 4𝑝𝑥 2
= ∫ ( + ) 𝑑𝑥 = (∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥)
2𝑃𝐿 0 𝐿2 𝐿 2𝑝𝑙 𝑜 𝑙 2 0 𝑙

3 −4𝑃 𝑋 4 𝐿 4𝑃 𝑋 3 𝐿 3 −4𝑃 𝐿4 4𝑃 𝐿3 −3𝑃𝐿2 12𝑃𝐿2


𝑋𝐺 = { 2 [ ]0 + [ ]𝑂 } = [ 2 ∗ + ∗ ]= +
2𝑃𝐿 𝐿 4 𝐿 3 2𝑃𝐿 𝐿 4 𝐿 3 2𝑃𝐿 6𝑃𝐿
−3𝐿 𝐿
𝑋𝐺 = + 2𝐿 = 2 déjà démontrer ci haut
2

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)
2𝑃𝐿 2𝑃𝐿
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = (2)
3 3

2𝑃𝐿 𝐿 𝑃𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ ∗ 2 − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
3 3

2𝑃𝐿 2𝑃𝐿 2𝑃𝐿 𝑃𝐿 𝑃𝐿


(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 + = − ⇒ 𝑉𝐴 =
3 3 3 3 3

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49

𝟐𝑰𝑬𝑴𝑬 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬 : METHODE DE LAGRANGE

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr les précédents

2. S.C.R.L

Comme le précèdent, nous introduisons les axes pour obtenir la fonction


𝐿
A (0,0) ; B (2 , 𝑃) et C (L, O)

(𝑥−𝑎1 )(𝑥−𝑎2 )(𝑥−𝑎3 ) (𝑥−𝑎0 )(𝑥−𝑎2 )(𝑥−𝑎3 ) (𝑥−𝑎0 )(𝑥−𝑎1 )(𝑥−𝑎3 )


Y = 𝑏𝑜 (𝑎 + 𝑏1 (𝑎 + 𝑏2 (𝑎
0 −𝑎1 )(𝑎0 −𝑎2 )(𝑎0 −𝑎3 ) 1 −𝑎0 )(𝑎1 −𝑎2 )(𝑎1 −𝑎3 ) 2 −𝑎0 )(𝑎2 −𝑎1 )(𝑎2 −𝑎3 )

𝑙
Avec : 𝑎0 = 𝑥0 = 0; 𝑎1 = 𝑥1 = 2 ; 𝑎2 = 𝑥2 = 𝑙

𝑏0 = 𝑦0 = 0; 𝑏1 = 𝑦1 = 𝑝; 𝑏2 = 𝑦2 = 0

𝑎3 𝑒𝑡 𝑏3 n’existent pas, donc nous leurs déconsidérons


𝐿 𝐿
(𝑋− )(𝑋−𝐿) (𝑋−0)(𝑋−𝐿) (𝑋−0)(𝑋− ) 𝑋(𝑋−𝐿) 𝑋 2 −𝑋𝐿 𝑋 2 −𝑋𝐿
2 2
Y = 0* 𝐿 +𝑃 𝐿 𝐿 +0 𝐿 =𝑃𝐿 𝐿 = 𝑃 𝐿2 𝐿2
=𝑃 −𝐿2
(0− )(0−𝐿) ( – 𝑂)( –𝐿) (𝐿−0)(𝐿 – ) ( –𝐿) –
2 2 2 2 2 2 4 2 4

𝑋 2 −𝑋𝐿 4𝑃𝑋 4𝑃𝑋 2


Y = 4P = − nous avons la meme fonction avec la 1𝑒𝑟𝑒 méthode
−𝐿2 𝐿 𝐿2

3. CALCUL DES REACTIONS

Cfr la 1𝑒𝑟𝑒 methode

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50

Exemple 6’.

𝟏𝑬𝑹𝑬 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

Recherche de la fonction sur la poutre

A (0,0) ; B (2,5) et C (4,0)

Y = A𝑋 2 +BX + C

 Au point A (O,O)

0 = A*0 + B*0 + C ⇒ C = 0 (1)

 Au point B (2,5)

5= A*22 + 𝐵 ∗ 2 + 𝐶 ⇒ 5 = 4𝐴 + 2𝐵 (2)

 Au point C (4,0)

0 = A* 42 + 4𝐵 ⇒ 16𝐴 + 4𝐵 = 0 ⇒ 4𝐴 + 𝐵 = 𝑂 (3)

0n a un système d’équation à résoudre

C = 0 (1)

4𝐴 + 2𝐵 = 5 (2)

4𝐴 + 𝐵 = 𝑂 (3)

De (3) : B = - 4A (4)
−5
(4) dans (2) : 4A + 2B = 5 ⇒ 4A + 2 (-4A) = 5 ⇒ A = (5)
4

−5
(5) dans (4) : B = -4 * ⇒𝐵=5
4

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51

−5𝑋 2
On aura : Y = A𝑋 2 +BX + C ⇒ Y = + 5𝑋
4

𝐿 4 −5𝑥 2 4 −5𝑥 2 4 −5 𝑥 3 4 𝑥2
F = ∫𝑂 𝑌𝑑𝑥 = ∫𝑜 ( + 5𝑥) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 + ∫0 5𝑥𝑑𝑥 = [ ] + 5[ 2 ]40
4 4 4 3 0

−5 43 42 −320 80 40
F= ∗ +5∗ = + = = 13,3 𝑇
4 3 2 12 2 3

1 𝐿 1 4 5 3 4 −5𝑥 3
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋𝑌𝑑𝑥 = 40 ∫ 𝑋( − 𝑋 2 + 5𝑋) 𝑑𝑥 = ∫ ( + 5𝑥 2 ) 𝑑𝑥
𝐹 0 0 4 40 0 4
3

4 4
3 −5 𝑥 4 𝑋3 3 −5 44 43 3 −1280 320
= 40 { 4 [ 4 ] + 5 [ 3 ] } = 40 [ 4 ∗ +5∗ ] = 40 [ + ]=2m
0 0 4 3 16 3

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝑂 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 13,3 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 13,3 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 13,3 ∗ 2 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 6,65 𝑇 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 13,3 − 𝑉𝐵 = 13,3 − 6,65 ⇒ 𝑉𝐴 = 6,65 𝑇

𝟐𝑰𝑬𝑴𝑬 𝑴𝑬𝑻𝑯𝑶𝑫𝑬 : METHODE DE LAGRANGE

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr les précédents

2. S.C.R.L

Comme le cas qui précède, nous introduisons les axes pour obtenir la fonction

A (0,0) ; B (2,5) et C (4, O)

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52

(𝑥−𝑎1 )(𝑥−𝑎2 )(𝑥−𝑎3 ) (𝑥−𝑎0 )(𝑥−𝑎2 )(𝑥−𝑎3 ) (𝑥−𝑎0 )(𝑥−𝑎1 )(𝑥−𝑎3 )


Y = 𝑏𝑜 (𝑎 + 𝑏1 (𝑎 + 𝑏2 (𝑎
0 −𝑎1 )(𝑎0 −𝑎2 )(𝑎0 −𝑎3 ) 1 −𝑎0 )(𝑎1 −𝑎2 )(𝑎1 −𝑎3 ) 2 −𝑎0 )(𝑎2 −𝑎1 )(𝑎2 −𝑎3 )

Avec : 𝑎0 = 𝑥0 = 0; 𝑎1 = 𝑥1 = 2; 𝑎2 = 𝑥2 = 4

𝑏0 = 𝑦0 = 0; 𝑏1 = 𝑦1 = 5; 𝑏2 = 𝑦2 = 0
(𝑥−2)(𝑥−4) (𝑥−0)(𝑥−4) (𝑥−0)(𝑥−2) 𝑥(𝑥−4) 5𝑋 2 −20𝑋
Y = 0 (0−2)(0−4) + 5 (2−0)(2−4) + 0 (4−0)(4−2) = 5 =
2(−2) −4

−5𝑋 2
Y= + 5𝑋 (voir même fonction avec l’exemple 1)
4

La suite cfr l’exemple 1

Exemple 7.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)


−𝑀
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −𝑀 − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
𝐿

𝑀
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝐿

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53

Exemple 7’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)


−1
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −2 − 8𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
4

1
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 ⇒ 𝑉𝐴 = 44

Exemple 8.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A = 2 réactions

Appui B = 1 réaction inclinée suivant la direction de la structure

Somme : 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0, d’où la structure est isostatique

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54

2. S.C.R.L
𝐿
F = PL et 𝑋𝐺 = 2

Comme on a une réaction inclinée, on procède par sa décomposition

𝑅𝐵𝑋 = −𝑅𝐵 𝐶𝑜𝑠 𝜃 𝑒𝑡 𝑅𝐵𝑌 = 𝑅𝐵 sin 𝜃

1. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝑅𝐵 cos 𝜃 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝑅𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑃𝐿 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 (2)


𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑃𝐿 2 − 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃(𝑙 + 𝑎) − 𝑅𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∗ 𝑎 = 0

𝑃𝐿2
⇒ − 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∗ 𝐿 − 𝑅𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∗ 𝑎 − 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∗ 𝑎 = 0
2
𝑃𝐿2 𝑃𝐿2
⇒ 𝑅𝐵 (𝐿𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑎𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑎𝑐𝑜𝑠𝜃) = ⇒ 𝑅𝐵 = 2𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑐𝑜𝑠𝜃 (3)
2

𝑃𝐿2 𝑐𝑜𝑠𝜃
(3) dans (1) : 𝐻𝐴 = 2𝐿𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑐𝑜𝑠𝜃

𝑃𝐿2 𝑠𝑖𝑛𝜃
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − 2𝐿𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑠𝑖𝑛𝜃+2𝑎𝑐𝑜𝑠𝜃

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55

Exemple 8’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr où voir la démonstration

2. S.C.R.L
6
F = 5*6 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 3𝑚

La décomposition de la bielle (appui incliné)

2 √2
tg θ = 2 = 1 ⇒ 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 1 ⇒ 𝜃 = 45° avec cosθ = sinθ = 2

√2
𝑅𝐵𝑋 = −𝑅𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −𝑅𝐵 𝑐𝑜𝑠45° = − 𝑅
2 𝐵
√2
Et 𝑅𝐵𝑌 = 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑅𝐵 𝑠𝑖𝑛45° = 𝑅
2 𝐵

3. CALCUL DES REACTIONS

√2 √2
∑ Fx = 0⇒ 𝐻𝐴 + 𝑅𝐵𝑋 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝑅 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝑅 (1)
2 𝐵 2 𝐵

√2 √2
∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑅𝐵𝑌 − 30 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑅 − 30 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 30 − 𝑅 (2)
2 𝐵 2 𝐵

√2 √2
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒⟳30*3- 2 𝑅 −8 𝑅 = 0 ⇒ 90 − √2𝑅𝐵 − 4√2𝑅𝐵 = 0 ⇒ 90 − 5√2𝑅𝐵
2 𝐵 2 𝐵

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⇒ 𝑅𝐵 = 9√2 (3)

√2
(3) dans (1) : 𝐻𝐴 = ∗ 9√2 ⇒ 𝐻𝐴 = 9𝐾𝑁
2

√2
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 30 − ∗ 9√2 = 30 − 9 ⇒ 𝑉𝐴 = 21𝐾𝑁
2

Exemple 9.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A = 3 réactions

Somme : 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0, d’où la structure est isostatique

2. S.C.R.L

F = P et 𝑋𝐺 = 𝐿

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 − 𝑃 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀𝐴 + 𝑃𝐿 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = −𝑃𝐿 (3)

NB : dans un encastrement, le moment est une équation d’équilibre statique.

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Exemple 9’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr la démonstration

2. S.C.R.L
8
F = 10 * 8 = 80 T et 𝑋𝐺 = 2 = 4𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 80 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 80 𝑇 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀𝐴 + 80 ∗ 4 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = −320 𝑇𝑚 (3)

Exemple 10.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A = 2 réactions

Appui B = 2 réactions

Somme : 4 réactions – 3 équations d’équilibre – 1 articulation au point C =0.

D’où, la structure est isostatique

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NB : il existe des structures qui, à première vue, vous semble hyperstatique, mais en
réalité elles sont isostatiques composées, car elles ont des nœuds non rigide c’est-à-dire
des rotules.

En résumé, une articulation annule 1 degré d’hyperstaticité, ainsi de suite ou une


articulation engendre une équation d’équilibre statique (un moment au point de
l’articulation)

2. S.C.R.L
𝐿
F = PL et 𝑋𝐺 = 2

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃𝐿 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − 𝑉𝐵 (2)
𝐿 𝑃𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑃𝐿 2 − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = (3)
2

𝑃𝐿 2𝑃𝐿−𝑃𝐿 𝑃𝐿
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − 𝑉𝐵 = 𝑃𝐿 − = ⇒ 𝑉𝐴 = (4)
2 2 2

Faisons la coupe au point C et considérons la partie gauche

𝐿 𝐿 𝐿 1 𝐿
F = PL or L = 2 ⇒ 𝐹 = 𝑃𝐿/2 et 𝑋𝐺 = 2 = 2 ∗ 2 = 4

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𝑃𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 2 𝐿 𝑃𝐿2
𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟲ ∗ + 𝐻𝐴 ∗ − 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = (𝑉𝐴 ∗ − )
2 4 2 2 𝐿 2 8

2 𝑃𝐿 𝐿 𝑃𝐿2 2 2𝑃𝐿2 −𝑃𝐿2 𝑃𝐿


= 𝐿(2 ∗2− ) ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐿 ( ) ⇒ 𝐻𝐴 = (4)
8 8 4

𝑃𝐿
(4) dans (1) : 𝐻𝐵 = 4

NB : - Ici, le choix de la partie à considérer à gauche ou à droite au point de l’articulation


dépend de vous. Mais, il est conseillé de choisir la partie la plus facile à calculer.

- La coupe est effectuée sur la structure donnée.

Exemple 10’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr la démonstration

2. S.C.R.L

F = 80 KN et 𝑋𝐺 = 10𝑚

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60

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 80 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 80 − 𝑉𝐵 (2)

∑ M = 0 ⟹ ⟳ 80 ∗ 10 − 40𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 20𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 80 − 𝑉𝐵 = 80 − 20 ⇒ 𝑉𝐴 = 60𝐾𝑁 (4)

Faisons la coupe au point C et considérons la partie droite

𝑀𝐶 = 0 ⇒ ↺ 20𝑉𝐵 − 20𝐻𝐵 = 0 ⇒ 20 ∗ 20 − 20𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 20𝐾𝑁 (5)

(5) dans (1) : 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 ⇒ 𝐻𝐴 = 20𝐾𝑁 (6)

Exemple 11.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

Recherche de la fonction sur la structure.

Introduisons les axes sur la structure pour déduire les coordonnées

A (0, p) et B (L, q) avec 𝑥1 = 0; 𝑥2 = 𝐿; 𝑦1 = 𝑝 𝑒𝑡 𝑦2 = 𝑞

𝑌2 = 𝑌1 + 𝐾𝑋 2

Si x = 0 ⇒ 𝑌2 = 𝑌1 + 𝐾02 ⇒ 𝑌1 = 𝑌2 ⇒ 𝑌2 = 𝑃
𝑞
Si x = L ⇒ 𝑌2 = 𝑌1 + 𝐾𝐿2 ⇒ q = 0 + 𝐾𝐿2 ⇒ 𝑘 = 𝐿2

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61

𝑞
Donc : Y = 𝑌1 + 𝐾𝑋 2 = P +𝐿2 𝑋 2 c’est la fonction de la charge sur la poutre

𝐿 𝑙 𝑞 𝑙 𝑙 𝑞 𝐿 𝑞 𝑙
F = ∫𝑂 𝑌𝑑𝑥 = ∫𝑜 (𝑃 + 𝐿2 𝑋 2 ) 𝑑𝑥 = ∫𝑜 𝑝𝑑𝑥 + ∫0 𝐿2 𝑋 2 𝑑𝑥 = 𝑃 ∫0 𝑑𝑥 + 𝐿2 ∫𝑜 𝑥 2 𝑑𝑥

𝑞 𝑋3 𝑞 𝐿3 𝑞 𝐿3 𝑞𝐿
F = P [𝑋]𝐿𝑂 + 𝐿2 [ 3 ]𝐿𝑂 = P(L - 0)+𝐿2 ( 3 − 0) = PL +𝐿2* ⇒ 𝐹 = 𝑃𝐿 −
3 3

1 𝐿 1 𝑙
𝑞𝑥 2 3 𝑙
𝑞 𝑙 3
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋 𝑌 𝑑𝑥 = 𝑞𝐿 ∫ 𝑥(𝑝 + )𝑑𝑥 = [𝑝 ∫ 𝑥 𝑑𝑥 + ∫ 𝑥 𝑑𝑥]
𝐹 0 𝑃𝐿 − 3 0 𝑙2 3𝑝𝑙 − 𝑞𝑙 0 𝑙2 0

𝐿 𝐿
3 𝑋2 𝑞 𝑋4 3 𝑃𝐿2 𝑞𝐿2 3𝑃𝐿 3𝑞𝐿
𝑋𝐺 = {𝑃 [ ] + 2 [ ] } = ( + )= +
3𝑝𝑙 − 𝑞𝑙 2 𝑂 𝐿 4 0 3𝑝𝑙 − 𝑞𝑙 2 4 6𝑃 − 2𝑞 12𝑃 − 4𝑞

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)
𝑞𝐿 𝑞𝐿
∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 𝑃𝐿 + = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − − 𝑉𝐵 (2)
3 3

𝑞𝐿 3𝑃𝐿 3𝑞𝐿
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ (𝑃𝐿 − ) (6𝑃−2𝑞 + 12𝑃−4𝑞) − 𝐿𝑉𝐵 = 0
3

3𝑝2 𝐿2 3𝑝𝑞𝐿2 3𝑝𝑞𝑙2 3𝑞 2 𝑙2


⇒ 6𝑃−2𝑞 − 18𝑃−6𝑞 + 12𝑝−4𝑞 − 36𝑝−12𝑞 − 𝐿𝑉𝐵 = 0

3 𝑝2 𝐿2 𝑝𝑞𝐿2 𝑝𝑞𝑙2 𝑞2 𝑙2
⇒2 [3𝑃−𝑞 − 9𝑃−3𝑞 + 6𝑝−2𝑞 − 18𝑝−6𝑞] − 𝐿𝑉𝐵 = 0

𝑝2 𝐿2 1 𝑝𝑞𝐿2 1 𝑝𝑞𝑙2 1 𝑞2𝑙2


⇒3𝑃−𝑞 − 3 (3𝑃−𝑞) + 2 (3𝑝−𝑞) − 6 (3𝑝−𝑞) − 𝐿𝑉𝐵 = 0

1 𝑃𝑞𝐿2 𝑃𝑞𝐿2 𝑞 2 𝐿2 𝑃𝑞𝐿 𝑞2 𝐿


⇒ 3𝑃−𝑞 [𝑃2 𝐿2 − + − ] − 𝐿𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 𝑃2 𝐿 + − (3)
3 2 6 2 6

𝑞𝐿 𝑞𝐿 𝑃𝑞𝐿 𝑞2 𝐿
(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 𝑃𝐿 − − 𝑉𝐵 = 𝑃𝐿 − −𝑃2 𝐿 − +
3 3 2 6

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Exemple 11’.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

Recherche de la fonction sur la poutre

A (0, 800) et B (6, 400) ; avec 𝑥1 = 0; 𝑥2 = 6; 𝑦1 = 800 𝑒𝑡 𝑦2 = 400

Si X = 0 ⇒ 𝑌2 = 𝑌1 + 𝐾𝑋 2 ⇒ 𝑌2 = 800 + 𝐾 ∗ 02 ⇒ 𝑌2 = 800
−100
Si X = 6m ⇒𝑌2 = 𝑌1 + 𝐾𝑋 2 ⇒ 400 = 800+ k * 62 ⇒ 400=800+36k ⇒ k = 9

100
On aura : Y = 𝑌1 + 𝐾𝑋 2 ⇒ 𝑌 = 800 − 𝑋 2 c’est la fonction
9

𝐿 6 100𝑥 2 6 6 100𝑥 2
F = ∫𝑂 𝑌𝑑𝑥 = ∫0 (800 − ) 𝑑𝑥 = ∫0 800 𝑑𝑥 − ∫0 𝑑𝑥
9 9

100 𝑋 3 6 100 63
F = 800 [𝑋]60 - [ 3 ]0 = 800 ∗ 6 − ∗ = 4000𝑁
9 9 3

1 𝐿 1 6
100𝑥 2 1 6
100𝑥 3
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋𝑌𝑑𝑥 = ∫ 𝑥[800 − ] 𝑑𝑥 = ∫ (800𝑥 − ) 𝑑𝑥
𝐹 0 4000 0 9 4000 0 3

6 6 6
1 100 6 3 1 𝑥2 1000 𝑥 4
𝑋𝐺 = [800 ∫ 𝑋𝑑𝑥 − ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = {800 [ ] − [ ] }
4000 0 3 0 4000 2 0 3 4 0

1 62 1000 64 1
𝑋𝐺 = [800 ( − 0) − ( − 0)] = (14400 − 3600) = 2,7 𝑚
4000 2 3 4 4000

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63

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 4000 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 4000 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 4000 ∗ 2,7 − 6𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 1800 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 4000 − 𝑉𝐵 = 4000 – 1800 = 2200 N

3.2 LES CAS COMPLEXES

Ici, dans cette partie, nous appliquerons directement les formules, méthodes ou
principes déjà démontré. Si ce n’est pas le cas, on le fera directement lors de la
résolution.

Nous allons considérer les structures suivantes.

Exemple 1.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 10
F = PL = 5 * 10 = 50 N et 𝑋𝐺 = 2 = = 5 𝑚 , avec P = 5 N/m et L = 10 m
2

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3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 50 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 70 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 50 ∗ 5 + 20 ∗ 7 − 10𝑉𝐵 = 0 ⇒ 250 + 140 − 10𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 39𝑁 (3)

(3) dans (4) : 𝑉𝐴 = 70 − 𝑉𝐵 = 70 − 39 ⇒ 𝑉𝐴 = 31𝑁

Exemple 2.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents (encastrement au point A)

2. S.C.R.L
10 ∗ 6 2𝐿 2∗6
F = PL/2 = = 30𝑁 et 𝑋𝐺 = = = 4𝑚, avec P = 10 N/m et L = 6m
2 3 12

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 + 30 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = −30𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 − 10 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 10𝑁 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⟹ 𝑀𝐴 + 30 ∗ 2 + 10 ∗ 2 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = −80 𝑁𝑚

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65

Exemple 3.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 4
F = PL = 10*4 = 40 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 + 20 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = −20 𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 40 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 40 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ ↺ 40 ∗ 2 − 20 ∗ 2 − 4𝑉𝐴 = 0 ⇒ 80 − 40 − 4𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 10𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 40 − 𝑉𝐵 = 40 − 10 = 30 𝑁

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Exemple 4.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
Ici, notre poutre a deux sollicitations différentes parties AB et BC

 Partie AB : 0 ≪ 𝑋 ≪ 3𝑚

A (0, 10) et B (3, 15)

L’équation d’une droite passant par deux points


𝑌 −𝑌 15−10 5𝑋
Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 10 = (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 = + 10
2 1 3−0 3

𝐿 3 5𝑋 3 5𝑋 3 5 𝑋2
F = ∫0 𝑌𝑑𝑥 = ∫0 ( 3 + 10) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 + ∫0 10 𝑑𝑥 = 3 [ 2 ]30 + 10[𝑥]30
3

5 9
F = 3 (2 − 0) + 10(3 − 0) = 37,5𝑁

1 𝐿 1 3
5𝑋 1 3
5𝑥 2 3
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋𝑌𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 ( + 10) 𝑑𝑥 = [∫ 𝑑𝑥 + ∫ 10𝑋𝑑𝑥]
𝐹 0 37,5 0 3 37,5 0 3 0

3 3
1 5 𝑋3 𝑋2 1 5 27 9 1 135 90
𝑋𝐺 = { [ ] + 10 [ ] } = [ ∗ + 10 ∗ ] = [ + ]
37,5 3 3 0 2 0 37,5 3 3 2 37,5 9 2

1 270 + 810 1080


𝑋𝐺 = ( )= = 1,6𝑚
37,5 18 675

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67

 Partie CB : 0 ≪ 𝑥 ≪ 3m

B (3, 30) et C (0, 25)

L’équation d’une droite passant par deux points


𝑌 −𝑌 25−30 5𝑋
Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 30 = (𝑋 − 3) ⇒ 𝑌 = + 25
2 1 0−3 3

𝐿 3 5𝑋 3 5𝑋 3 5 𝑥2
F = ∫0 𝑌𝑑𝑥 = ∫0 ( 3 + 25) 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 + ∫0 25𝑑𝑥 = 3 [ 2 ]30 + 25[𝑥]30
3

5 9 45 495
F = 3 ∗ 2 + 25 ∗ 3 = + 75 = = 82,5𝑁
6 6

1 𝐿 1 3
5𝑋 1 3
5𝑥 2 3
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋 𝑌 𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 ( + 25) 𝑑𝑥 = [∫ + ∫ 25𝑥 𝑑𝑥]
𝐹 0 82,5 0 3 82,5 0 3 0

3 3
1 5 𝑋3 𝑋2 1 5 27 9 1 135 225
𝑋𝐺 = { [ ] + 25 [ ] } = [ ∗ + 25 ∗ ] = [ + ] = 1,55𝑚
82,5 3 3 0 2 0 82,5 3 3 2 82,5 9 2

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 37,5 − 82,5 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 120 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 37,5 ∗ 1,6 + 82,5 ∗ 4,45 − 6𝑉𝐵 = 0

⇒ 60 + 367,125 − 6𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 71,18 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 120 − 𝑉𝐵 = 120 − 71,18 = 48,85 𝑁

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Exemple 5.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents (encastrement au point A)

2. S.C.R.L
𝐿 4
Du point AB : F = PL = 10 * 4 = 40 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

𝐿 4
Du point BC : F = PL = 5 * 4 = 20 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 − 40 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 60𝑁

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀𝐴 − 40 ∗ 2 − 20 ∗ 6 + 20 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = 180 𝑁𝑚

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Exemple 6.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝑃𝐿 30 ∗ 9
F= = = 135 𝑁
2 2

2𝐿 2 ∗ 9
𝑋𝐺 = = = 6𝑚
3 3

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 120 – 100 + 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = −20 𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 135 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 135 − 𝑉𝐵 = 0 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 135 ∗ 6 − 100 ∗ 6 − 9𝑉𝐵 + 120 ∗ 4 = 0

⇒ 810 − 600 − 9𝑉𝐵 + 480 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 76,7 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 135 − 𝑉𝐵 = 135 − 76,7 = 58,3 𝑁

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70

Exemple 7.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Appui A = 1 réaction

Appui B = 1 réaction

Appui C = 1 réaction

Somme 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0; d’où la structure est isostatique

2. S.C.R.L
𝑃𝐿 45∗6 2𝐿 2∗6
Partie BE : F = = = 135 𝑁 et 𝑋𝐺 = = =4𝑚
2 2 3 3

𝑃𝐿 45∗3 2𝐿 2∗3
Partie EF : F = = = 67,5 𝑁 et 𝑋𝐺 = = =2𝑚
2 2 3 3

Décomposition des forces inclinées

X = 𝑅𝐴 𝑐𝑜𝑠30 = 0,866𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑌 = 𝑅𝐴 𝑠𝑖𝑛30 = 0,5𝑅𝐴

X = 100 cos 60 =50 N et Y = - 100 sin 60 = - 86,6 N

X = 𝑅𝐶 𝑐𝑜𝑠 30 = 0,866𝑅𝐶 𝑒𝑡 𝑌 = 𝑅𝐶 𝑠𝑖𝑛30 = 0,5𝑅𝐶

X = −𝑅𝐷 𝑐𝑜𝑠30 = −0,866𝑅𝐷 𝑒𝑡 𝑌 = 𝑅𝐷 𝑠𝑖𝑛30 = 0,5𝑅𝐷

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑅𝐴 𝑋 + 50 + 𝑅𝐶 𝑋 + 𝑅𝐷 𝑋 = 0 ⇒ 0,866𝑅𝐴 +50+0,866𝑅𝐶 − 0,866𝑅𝐷 = 0

⇒ 0,866(𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑅𝐷 ) + 50 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑅𝐷 = −57,74 𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑅𝐴𝑌 − 86,6 + 𝑅𝐶𝑌 + 𝑅𝐷𝑌 − 135 − 67,5 = 0

⇒ 0,5𝑅𝐴 − 86,6 + 0,5𝑅𝐶 + 0,5𝑅𝐷 − 202,5 = 0 ⇒ 𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 + 𝑅𝐷 = 578,1 𝑁(2)

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71

Pour calculer le moment nous aurons besoin de la distance entre AG et AB


2𝑚 2𝑚 2
Cos 30 = 𝐴𝐺 ⇒ 𝐴𝐺 = cos 30 = 0,866 = 2,31𝑚

𝑦
tg 30 = 2 ⇒ 𝑦 = 2 𝑡𝑔30 = 2 ∗ 0,577 = 1,15𝑚

𝑦
tg 30 = 4 ⇒ 𝑦 = 4 𝑡𝑔30 = 4 ∗ 0,577 = 2,308 𝑚

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 86,6*2+50*1,15+135*8+67,5*11+0,866𝑅𝐶 ∗ 2,308 − 0,5𝑅𝐶 ∗ 13 −


0,866𝑅𝐷 ∗ 2,308 − 0,5𝑅𝐷 ∗ 13 = 0

⇒ 173,2 +57,5+1080+742,5+1,998 – 6,5 𝑅𝐶 − 1,998𝑅𝐷 − 6,5𝑅𝐷 = 0

⇒ −4,502𝑅𝐶 − 8,498𝑅𝐷 = −2053,2 ⇒ 𝑅𝐶 + 1,88𝑅𝐷 = 456,06 (3)

Nous avons un système d’équation à résoudre

𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 − 𝑅𝐷 = −57,74 𝑁 (1)

𝑅𝐴 + 𝑅𝐶 + 𝑅𝐷 = 578,1 𝑁 (2)

𝑅𝐶 + 1,88𝑅𝐷 = 456,06 (3)

De (3) : 𝑅𝐶 = 456,06 − 𝑅𝐷 (4)

(4) dans (2) : 𝑅𝐴 + 456,06 − 𝑅𝐷 + 𝑅𝐷 = 578,1 ⇒ 𝑅𝐴 = 122,04 𝑁 (5)

(5) et (4) dans (1) : 122,04 +456,06 - 𝑅𝐷 − 𝑅𝐷 = 0 ⇒ 𝑅𝐷 = 636,38 𝑁 (6)

(6) dans (4) : 𝑅𝐶 = 456,06 – 636,38 = - 180,32 N

𝑅𝐴 = 122,04 𝑁

𝑅𝐶 = - 180,32 N

𝑅𝐷 = 636,38 𝑁

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72

Exemple 8.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les points 2.6.9

2. S.C.R.L
𝐿 4
F = PL = 10 * 4 = 40 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 60 − 40 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 100 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 40 ∗ 2 + 60 ∗ 6 − 9𝑉𝐵 − 3𝐻𝐵 = 0 ⇒ 80 + 360 − 9𝑉𝐵 − 3𝐻𝐵 = 0

−3 440
⟹ 𝑉𝐵 = 𝐻𝐵 + (3)
9 9
Faisons la coupe au point C et considérons la partie droite.

𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟳ 60 ∗ 2 − 5𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 24𝐾𝑁 (4)

(4) dans (2) : 𝑉𝐴 = 100 − 24 ⇒ 𝑉𝐴 = 76 𝐾𝑁 (5)


1 440 1 440 440
(4) dans (3) : 24 = - 3 𝐻𝐵 + ⇒ − 3 𝐻𝐵 = 24 − ⟹ 𝐻𝐵 = −3 (24 − )
9 9 9

⇒ 𝐻𝐵 = 74,67 𝐾𝑁 (6)

(6) dans (1) : 𝐻𝐴 = 74,67 𝐾𝑁

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73

Exemple 9.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 3
F = PL = 10 * 3 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐵 − 10 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 10 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 20 − 20 − 30 = 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 70 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 20 ∗ 2 + 30 ∗ 5,5 + 20 ∗ 7 − 10 ∗ 2 − 14𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 23,3𝐾𝑁

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 70 ⇒ 𝑉𝐴 = 70 − 23,2 ⇒ 𝑉𝐴 = 46,8𝐾𝑁

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74

Exemple 10.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir le point 2.6.8

2. S.C.R.L
F = Pl = 15*2 =30 KN

𝐿 2
𝑋𝐺 = = = 1𝑚
2 2

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 30 − 8 − 5 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 43𝐾𝑁 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑀𝐴 − 5 ∗ 2 − 8 ∗ 4 − 30 ∗ 5 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = 192 𝐾𝑁𝑚

Exemple 11.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
F = PL = 40*4 = 160 dan

𝐿 4
𝑋𝐺 = = = 2𝑚
2 2
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75

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 160 − 100 − 80 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 340 (2)

∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ ⟳ 80 ∗ 1 − 100 ∗ 3 − 160 ∗ 5 + 6𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 170 𝑑𝑎𝑁 (3)

(3)𝑑𝑎𝑛𝑠(2): 𝑉𝐴 = 340 − 𝑉𝐵 = 340 − 170 ⇒ 𝑉𝐴 = 170 𝑑𝑎𝑁

Exemple 12.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 2
F = PL = 3*2 = 6 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1𝑚

Décomposition de la force inclinée 12 KN

2 √2
tgθ = 2 = 1 ⇒ 𝜃 = 45° et cos𝜃 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 = = 0,707
2

X = 12 sin θ = 12 sin 45 = 8,48 KN et Y = -12 cos θ = -12 cos 45 = - 8,48 KN

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76

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 + 8,48 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 − 8,48 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 8,48 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 8,48 − 𝑉𝐵

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 8,48 ∗ 1 + 8,48 ∗ 1 + 6 ∗ 3 − 4𝑉𝐵 = 0

⇒ 16,96 + 18 − 4𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 8,74 𝐾𝑁(3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 8,48 ⇒ 𝑉𝐴 = 8,48 − 𝑉𝐵 = 8,48 − 8,74 ⇒ 𝑉𝐴 = 0,26 𝐾𝑁

Faisons la coupe au point C et calculons la partie droite

𝑀𝐶 = 0 ⇒ −2𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 0 (5)

(5) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ∶ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = −8,48 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 − 8,48 ⇒ 𝐻𝐴 = −8,48 𝐾𝑁

Exemple 13.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Appui A = 1 réaction

Appui B = 3 réactions

Somme : 4 réactions – 3 équations d’équilibre – 1 articulation au point C = 0

D’où la structure est isostatique

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2. S.C.R.L
𝐿 6
F = PL = 12 * 6 = 72 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑𝐹𝑥 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 − 20 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = 20 (1)

∑𝐹𝑦 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 − 72 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 72 𝐾𝑁 (2)

∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ ↺ 𝑀𝐵 + 2 + 72 ∗ 4,5 + 3𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑀𝐵 + 3𝐻𝐴 = - 326 (3)

Faisons la coupe au point C et calculons le fragment gauche

𝐿 6
F = PL = 12*6 = 72 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

𝑀𝐶 = 0 ⇒ 72 ∗ 3 − 20 ∗ 3 + 6𝐻𝐴 = 0 ⇒ 6𝐻𝐴 = 156 ⇒ 𝐻𝐴 = 26𝐾𝑁 (5)

(4) dans (3) : 𝑀𝐵 + 3𝐻𝐴 = - 326 ⇒ 𝑀𝐵 = −3𝐻𝐴 − 326 = −3 ∗ 26 − 326

⇒ 𝑀𝐵 = −404 𝐾𝑁𝑚

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Exemple 14.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfrles précédents ou voir les exemples sur l’encastrement

2. S.C.R.L
Recherche de l’angle d’inclinaison θ et la distance AB

8
tgθ = 3 = 2,7 ⇒ 𝜃 = 67,9° ; cos𝜃 = 𝑐𝑜𝑠69,4 = 0,352 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑠𝑖𝑛69,4 = 0,936

L = AB = √32 + 82 = 8,5 𝑚
𝐿 8,5
F = PL = 20 * 8,5 = 170 KN et 𝑋𝐺 = 2 = = 4,25 𝑚
2

Décomposition des forces inclinées

X = - 500 cos 45 = - 353,6 KN et Y = - 500 sin 45 = - 353,6 KN

Notre chargement uniforme est incliné, après sa concentration

F = 170 KN et 𝑋𝐺 = 4,25 𝑚, elle sera toujours inclinée

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X = F sin𝜃 = 170 sin 𝜃 = 159,4 KN et Y = - F cos𝜃 = - 170 cos69,7 = - 58,98 KN

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 + 159,4 − 353,6 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 194,2 𝐾𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 58,9 − 353,6 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 412,58 𝐾𝑁

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −𝑀𝐴 + 159,4 ∗ 4 + 58,98 ∗ 1,5 − 353,6 ∗ 8 + 353,6 ∗ 5 = 0

⇒ −𝑀𝐴 + 637,6 + 88,47 − 2828,8 + 1768 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = 334,73 𝐾𝑁𝑚

Exemple 15.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝑃𝐿 2∗3 2𝐿 2∗3
Partie AC = partie BC : F = = = 3 𝐾𝑁 et 𝑋𝐺 = = = 2𝑚
2 2 3 3

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 3 − 3 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 6 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 3 ∗ 2 + 3 ∗ 4 − 6𝑉𝐵 = 0 ⇒ 6𝑉𝐵 = 18 ⇒ 𝑉𝐵 = 3𝐾𝑁(3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 6 − 𝑉𝐵 ⇒ 𝑉𝐴 = 6 − 3 ⇒ 𝑉𝐴 = 3𝐾𝑁

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Exemple 16.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 10 + 50 − 6𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 10𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 ⇒ 𝑉𝐴 = −10 𝐾𝑁

Exemple 17.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 2
Charge uniforme : F = PL = 5*2 = 10 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1𝑚

𝑃𝐿 2∗3 2𝐿 2∗3
Charge triangulaire : F = = = 3𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋𝐺 = = = 2𝑚
2 2 3 2

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3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 10 − 10 − 3 − 6 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 29 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 10 ∗ 1 + 10 ∗ 3 + 2 + 6 ∗ 8 + 3 ∗ 7 − 6𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 18,5 𝐾𝑁(3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 29 − 𝑉𝐵 = 29 − 18,5 ⇒ 𝑉𝐴 = 10,5 𝐾𝑁

Exemple 18.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.RL
𝐿 4
Charge uniforme verticale : F = PL = 2 * 4 = 8 et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

𝐿 3
Charge uniforme horizontale : F = PL = 1 * 3 = 3 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5𝑚

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3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒- 𝐻𝐴 + 10 + 3 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 13 𝐾𝑁 (1)

∑ Fy =0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 8 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 8 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 10 ∗ 4 + 8 ∗ 2 + 3 ∗ 3,5 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 16,625 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 8 − 𝑉𝐵 = 8 − 16,625 ⇒ 𝑉𝐴 = −8,625 𝐾𝑁

Exemple 19.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Appui A = 3 réactions

Appui B = 1 réaction

Somme 3 réactions – 3 équations d’équilibre – 1 articulation au point E = 0

D’où la structure est isostatique

2. S.C.R.L
𝐿 1,5
Partie CD : F = PL = 10 * 1,5 = 15 KN et 𝑋𝐺 = 2 = = 0,75 𝑚
2

𝐿 5
Partie AD : F = PL = 10 * 5 = 50 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2,5 𝑚

𝑃𝐿 30∗3 2𝐿 2∗3
Partie BF : F = = = 45 𝐾𝑁 et 𝑋𝐺 = = = 2𝑚
2 2 3 3

Partie DE : D (0, 10) et E (3, 20)


𝑌 −𝑌 20−10 10 10𝑋
Y - 𝑌1 = 𝑋2 −𝑋1 (𝑋 − 𝑋1 ) ⇒ 𝑌 − 10 = (𝑋 − 0) ⇒ 𝑌 − 10 = (𝑋 − 0) = + 10
2 1 3−0 3 3

3
𝑏 3 10𝑋 3 10𝑋 3 10 𝑥 2
F = ∫𝑎 𝑦𝑑𝑥 = ∫0 ( + 10)𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 + ∫0 10 𝑑𝑥 = [ 2 ] + 10[𝑥]30
3 3 3 0

10 9
𝐹= ∗ + 10 ∗ 3 = 45 𝐾𝑁
3 2

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1 𝑏 1 3 10𝑋 1 3 10𝑥 2
𝑋𝐺 = ∫ 𝑋𝑌𝑑𝑥 = ∫ 𝑥( + 10) 𝑑𝑥 = ∫ ( + 10𝑥) 𝑑𝑥
𝐹 𝑎 45 0 3 45 0 3
3 3
1 10 𝑋 3 𝑋2 1 10 27 9
𝑋𝐺 = { [ ] + 10 [ ] } = [ ∗ + 10 ∗ ]
45 3 3 0 2 0 45 3 3 2

1 270 90 1 270 ∗ 2 + 90 ∗ 9 1350


𝑋𝐺 = 45 [ + ] = 45 ( )= = 1,667 𝑚
9 2 18 810

Décomposition de la force inclinée : 40√2

X = 40√2 cos 45 = 40 KN et Y = - 40 √2 sin 45 = -40 KN

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ 𝐹𝑥 = 0 ⇒ −𝐻𝐴 + 50 + 45 + 𝑋 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 50 + 45 + 39,994 = 135 𝐾𝑁 (1)

∑𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 + 𝑌 − 15 − 45 − 30 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 = 15 + 45 + 30 − 𝑦 − 𝑉𝐵

⇒ 𝑉𝐴 = 90 + 39,994 − 𝑉𝐵 = 129,994 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒⟳ 𝑀𝐴 + 15 + 45 ∗ 2 − 30 ∗ 1 − 45 ∗ 3,33 − 15 ∗ 5,75 − 40√2 ∗ 6,5 + 40√2


∗ 3 + 50 ∗ 45 ∗ 0,50 + 2𝐻𝐴 + 5𝑉𝐴 − 𝑀𝐴 = 0

⇒−𝑀𝐴 + 15 + 90 − 30 − 149,985 − 86,25 − 367,696 + 169,7 + 25 + 2𝐻𝐴 + 5𝑉𝐴 = 0

⇒ −𝑀𝐴 + 2𝐻𝐴 + 5𝑉𝐴 = 334,231 (3)

On coupe au point E et on calcul la partie droite

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𝑀𝐸 = 0 ⇒ ⟳ 30 ∗ 1 + 15 − 45 ∗ 1 + 2𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 0 (4)

(4) dans (2) : 𝑉𝐴 = 129,994 − 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 129,994 𝐾𝑁 (5)

(1) et (5) dans (3) : 2 * 135 + 5 * 129,994 - 𝑀𝐴 = 334,231 ⟹ 𝑀𝐴 = 585,739 𝐾𝑁

Exemple 20.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ −𝐻𝐴 + 50 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 50 𝐾𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 50 ∗ 2 − 10𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 10 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 ⇒ 𝑉𝐴 = −10 𝐾𝑁

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85

Exemple 21.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 5
Partie AB : F = PL = 30 * 5 = 150 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2,5𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 150 − 50 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 200 𝐾𝑁 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −150 ∗ 2,5 − 50 ∗ 9 + 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = 825 𝐾𝑁𝑚

Exemple 22.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 3
F = PL = 6 * 3 = 18 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5 𝑚

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86

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐵 − 𝐻𝐴 − 18 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 5 − 12 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 17 𝐾𝑁 (2)

∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ −5 ∗ 2 + 12 ∗ 3 − 18 ∗ 6,5 − 8𝐻𝐴 − 𝑉𝐴 = 0

⇒ −10 + 36 − 117 − 8𝐻𝐴 − 8 ∗ 17 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 28,38 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (1) : 𝐻𝐵 − 𝐻𝐴 − 18 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 28,38 + 18 ⇒ 𝐻𝐵 = 46,38 𝐾𝑁

Exemple 23.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
F = PL = 3 * 8 = 24 KN

𝐿 8
𝑋𝐺 = = = 4𝑚
2 2

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3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 24 − 12 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 36 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑉 ⟳ 24 ∗ 4 + 36 + 12 ∗ 10 − 12𝑉𝐵 = 0 ⇒ 12𝑉𝐵 = 252

⇒ 𝑉𝐵 = 21𝐾𝑁(3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 36 − 𝑉𝐵 = 36 − 21 ⇒ 𝑉𝐴 = 15𝐾𝑁

Exemple 24.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy =0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 + 𝑉𝐷 − 20 − 4 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 + 𝑉𝐷 = 24 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 20 ∗ 2 − 4𝑉𝐵 + 4 ∗ 7 − 8𝑉𝐷 = 0 ⇒ 40 − 4𝑉𝐵 + 28 − 8𝑉𝐷 = 0

⇒ 𝑉𝐵 + 2𝑉𝐷 = 17 (3)

On coupe au point C et on calcul la partie gauche

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𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟲ −2𝑉𝐵 − 6𝑉𝐴 + 4 ∗ 20 = 0 ⟹ 3𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 40 (4)

On a un système d’équation à résoudre :

𝐻𝐴 = 0 (1)

𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 + 𝑉𝐷 = 24 (2)

𝑉𝐵 + 2𝑉𝐷 = 17 (3)

𝑉𝐵 + 3𝑉𝐴 = 40 (4)

De (4) : 𝑉𝐵 = 40 − 3𝑉𝐴 (5)

17 40 3𝑉𝐴
(5) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (3) ∶ 40 − 3𝑉𝐴 + 2𝑉𝐷 = 17 ⟹ 𝑉𝐷 = − + (6)
2 2 2
17 40 3𝑉𝐴
(5) 𝑒𝑡 (6)𝑑𝑎𝑛𝑠 (2) ∶ 𝑉𝐴 + 40 − 3𝑉𝐴 + − + = 24
2 2 2
⟹ 2𝑉𝐴 + 80 − 6𝑉𝐴 + 17 − 40 + 3𝑉𝐴 = 48 ⟹ −𝑉𝐴 = 48 − 57 ⟹ 𝑉𝐴 = 9 𝐾𝑁 (7)

(7) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (5) ∶ 𝑉𝐵 = 40 − 3 ∗ 9 ⟹ 𝑉𝐵 = 13 𝐾𝑁 (8)

(7) et (8) dans (2) : 9 + 13 +𝑉𝐵 = 24 ⟹ 𝑉𝐷 = 2 𝐾𝑁

Exemple 25.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝑃𝐿 𝑙 1 𝑞𝑙 2𝐿 𝐿 1 𝐿
Partie BC : F = = 𝑞∗2∗2= 𝑒𝑡 𝑋𝐺 = =2∗2∗3=3
2 4 3

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3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒𝐻𝐴 = 0 (1)
𝑞𝑙 𝑞𝑙
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = (2)
4 4

𝑞𝑙 5𝑙 5𝑞𝑙2
∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ 𝑀 + ∗ = 0⇒ M=-
4 6 24

Exemple 26.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝑃𝐿 10 ∗ 4 2𝐿 2∗4
Partie AC = DB : F = = = 20 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋𝐺 = = = 2,7 𝑚
2 2 3 3

𝐿 6
Partie CD : F = PL = 10 * 6 = 60 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 20 − 60 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 100 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 20 ∗ 2,7 + 60 ∗ 7 + 20 ∗ 11,3 − 14𝑉𝐵 = 0 ⇒ 14𝑉𝐵 = 700

⇒ 𝑉𝐵 = 50 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 100 − 𝑉𝐵 = 100 − 50 ⇒ 𝑉𝐴 = 50 𝐾𝑁

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Exemple 27.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 9
Charge uniforme AB : F = PL = 5 * 9 =45 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 4,5 𝑚

𝑃𝐿 6∗3 2𝐿 2∗3
Charge linéaire AC et DB : F = = = 9𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋𝐺 = = = 2𝑚
2 2 3 3

𝐿 3
Charge uniforme CD : F = PL = 6 * 3 = 18 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5 𝑚

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 9 − 9 − 45 − 12 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 81 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 9 ∗ 2 + 18 ∗ 4,5 + 45 ∗ 4,5 + 9 ∗ 7 − 9𝑉𝐵 = 0

⇒ 18 + 81 + 202,5 + 63 − 9𝑉𝐵 = 0 ⇒ 9𝑉𝐵 = 364,5 ⇒ 𝑉𝐵 = 40,5 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 81 − 𝑉𝐵 = 81 − 40,5 ⇒ 𝑉𝐴 = 40,5 𝐾𝑁

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Exemple 28.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
Appui A = 3 réactions

Appui C = 1 réaction

Appui E =1 réaction

Somme = 5 réactions – 3 équations d’équilibre – 2 articulations = 0

D’où la structure est isostatique

PARTIE DE

𝑃𝐿 5∗4 𝑃𝐿 5∗4
On sait que 𝑉1 = ⇒ 𝑉𝐷 = = 3,3 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑉2 = ⇒ 𝑉𝐸 = = 6,67 𝐾𝑁
6 6 3 3

PARTIE BCDE

𝐿 4
𝑅1 = 𝑃𝐿 = 5 ∗ 4 = 20 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋1 = = = 2𝑚
2 2
𝑃𝐿 5 ∗ 4 2𝐿 2 ∗ 4
𝑅2 = = = 10 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋2 = = = 2,67 𝑚
2 2 3 3

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∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐵 + 𝑉𝐶 + 𝑉𝐸 − 20 − 10 = 0

⇒ 𝑉𝐵 = 30 − 𝑉𝐶 − 𝑉𝐸 = 30 − 𝑉𝐶 − 6,67⇒ 𝑉𝐵 = 23,33 − 𝑉𝐶 (1)

∑ 𝑀𝐵 = 0 ⇒ ⟳ 20 ∗ 2 − 3𝑉𝐶 + 10 ∗ 6,67 − 8𝑉𝐸 = 0

⇒ 3𝑉𝐶 = 40 + 66,7 − 53,36 ⇒ 𝑉𝐶 = 17,78 𝐾𝑁 (2)

PARTIE ABCDE

R = PL = 5 * 9 = 45 KN et X = L/2 = 9/2 = 4,5 m


𝑃𝐿 5∗4 2𝐿 2∗4
R= = = 10 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑋 = = = 2,67 𝑚
2 2 3 3

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐵 + 𝑉𝐶 + 𝑉𝐸 − 45 − 10 = 0

⇒ 𝑉𝐴 = 55 − 𝑉𝐶 − 𝑉𝐸 = 55 − 17,78 − 6,67⇒ 𝑉𝐴 = 30,55 𝐾𝑁

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ↺ 45 ∗ 4,5 + 10 ∗ 11,67 − 8𝑉𝐶 − 13𝑉𝐸 + 𝑀𝐴 = 0

⇒ 202,5 +116,7 – 8 * 17,78 -13 * 6,67 + 𝑀𝐴 = 𝑂 ⇒ 𝑀𝐴 = 90,25 𝐾𝑁𝑚

Donc : 𝑉𝐴 = 30,55 𝐾𝑁 ; 𝑉𝐶 = 17,78 𝐾𝑁 ; 𝑉𝐸 = 6,67 𝐾𝑁 ; 𝑀𝐴 = 90,25 𝑒𝑡 𝐻𝐴 = 0

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B. EFFORTS INTERIEURS :

NB :

- Dans cette partie, s’il y aura de spécificité, on expliquera pour plus de


compréhension.
- Si nous traitons une structure dont les démonstrations se réfèrent au chapitre 2,
point A, On utilisera que des résultats finals de leurs démonstrations.
- Les points 1,2 et 3 (vérification de l’isostaticité, schéma du corps rendu libre et
les calculs des réactions) seront souvent omis ou soit on aura des valeurs directes

CAS PARTICULIERS

Nous ne traiterons que les exemples 1’, 2’, 4’ et 6’

N° STRUCTURES N° STRUCTURES
1’ 4’

L = 10m = 1000 cm
2’ 6’

RESOLUTIONS

Exemple 1’

𝑃𝐿 5 ∗ 10
𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = = = 25𝑁
2 2
NB : On est directement au point 4, ce qui suppose les 3 points précédents ont été déjà
fait (vérification de l’isostaticité, schéma du corps rendue libre et calcul des réactions)

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4. EFFORT INTERIEUR
A. Partie gauche

ZONE AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 10

 Pourquoi cette notation 0 ≪ 𝑥 ≪ 10 parceque notre zone commence du point A


vers le point B, à une distance de 0 m à 10 m; comme nous ne savons pas à quelle
distance précise on doit couper cette zone, nous la bâtissons X
(Comme une variable).
 Comme c’est une distance inconnue X, nous l’évaluerons selon une expression,
d’abord les points du sommet de notre intervalle d’étude, le point d’application
de la résultante et des charges concentrée

𝐿 𝑋
F = PL = 5X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

∑ N = 0 ⇒ N + 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = −𝐻𝐴 ⇒ 𝑁 = 0

∑ T = 0 ⇒ T + 5X - 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑇 = −5𝑋 + 𝑉𝐴 = 25 − 5𝑋
𝑋 5𝑋 2 5𝑋 2
∑ 𝑀𝑋 = 0 ⇒ ↺ 𝑀𝑋 + 5𝑋 ∗ 2 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀𝑋 = 𝑉𝐴 𝑋 − = 25𝑋 −
2 2

 Si nous résolvons directement


′ ′
𝑑𝑀 5𝑥 2 5𝑥 2 10𝑥
T= = (25𝑥 − ) = (25𝑥)′ − ( ) = 25 − = 25 − 5𝑥
𝑑𝑥 2 2 2

Donc ce identique
5𝑋 2
On retient : M = 25X - ; T = 25 – 5X et N = 0
2

5∗02
Si x = 0 ; M = 25*0 - = 0 ; T = 25-5*0=25
2

𝐿 10 5∗52
Si X =2 = = 5m ; M = 25*5 - = 125 − 62,5 = 62,5 et T = 5*5-25= 0
2 2

5 ∗ 102
Si X = 10m ; M = 25*10 - = 250 − 250 = 0 et T = 25-5*10=-25
2

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5. DIAGRAMME

 Là où l’effort tranchant est minimal, le moment est maximum


 Aux distances supposées à x, vous faites monter les valeurs trouvées des M, N et T
 Le diagramme de moment donne une courbe parce que le moment était une
fonction du second degré (de même une fonction du 1𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑔𝑟𝑒 donne une droite
et du 3𝑒𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑔𝑟é donne une parabole). Ainsi aussi, pour l’effort tranchant et
l’effort normal :
B. Partie droite

ZONE BA : 0 ≤ 𝑋 ≤ 10

𝐿 𝑋
F = PL = 5X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

∑ N =0 ⇒ N = 0

∑ T = 0 ⇒ T - 5X + 𝑅𝐵 = 0 ⇒ 𝑇 = 5𝑋 − 𝑅𝐵 = 5𝑋 − 25
𝑋 5𝑋 2 5𝑋 2
∑ M = 0 ⇒ ⟳ 5X * 2 − 𝑉𝐵 𝑋 + 𝑀 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑉𝐵 𝑋 − = 25𝑋 −
2 2

Si nous partons directement :



𝑑𝑀 5𝑋 2
T = - 𝑑𝑋 = − (25𝑋 − ) = −25 + 5𝑋 = 5𝑋 − 25
2

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5𝑋 2
On retient que :𝑀 = 25𝑋 − ; T = 5𝑋 − 25 et N = 0
2

Si x = 0 ; M = 0 ; T = 25 et N = 0

Si X = 5m ; M = 62,5 ; T = 0 et N = 0

Si x = 10m ; M = 0 ; T = -25 et N = 0

NB :

- On appelle les lignes qu’on trace les diagrammes les lignes de fermeture.

- Les diagrammes ne change pas quelle que soit la partie considérer

Exemple 2’

𝑥 𝛼
Y (α) = 2 = 2 c’est la fonction de la charge sur la structure

F = 36N ; 𝑋𝐺 = 8𝑚 et 𝑉𝐴 = 12𝑁 et 𝑉𝐵 = 24𝑁

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 12𝑚
𝑋 𝑥𝛼 𝑥 𝛼𝑥 𝑥 𝛼2
M = 𝑉𝐴 𝑋 − ∫0 𝑌(𝛼)(𝑋 − 𝛼)𝑑𝛼 = 12𝑥 − ∫0 (𝑥 − 𝛼)𝑑𝛼 = 12𝑥 − [∫0 𝑑𝛼 − ∫0 𝑑𝛼 ]
2 2 2

𝑋
𝑋 𝛼2 1 𝛼3 𝑋 𝑋2 1 𝑋3 𝑋3 𝑋3 𝑋3
= 12X – 2 [ 2 ]0𝑋 + 2 [ 3 ] = 12𝑋 − 2 ( 2 ) + 2 ( 3 ) = 12𝑋 − + = 12𝑋 − 12
0 4 6

𝑑𝑀 𝑥2
T= = 12 −
𝑑𝑥 4

𝑑𝑀 𝑑 𝑋 𝑑 𝑑 𝑥
Ou T = = 𝑑𝑥 (𝑉𝐴 𝑋 − ∫0 𝑌(𝑋 − 𝛼)𝑑𝛼) = (𝑉𝐴 𝑋) − [∫0 𝑦(𝛼) (𝑥 − 𝛼)𝑑𝛼]
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥

𝑑 𝑥 𝑑 𝑋3 𝑋2
T = 𝑉𝐴 − 𝑑𝑥 [∫0 𝑦(𝛼) (𝑥 − 𝛼)𝑑𝛼] = 𝑉𝐴 − 𝑑𝑥 ( 12 ) = 12 - 4

Pour avoir le point ou le moment est maximal (𝑀max ) on pose T = 0

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97

𝑥2
⟹ 12 − = 0 ⟹ 𝑋 2 = 12 ∗ 4 ⟹ 𝑋 = √12 ∗ 4 ⟹ 𝑋 = 6,928 𝑚
4
Si x = 0 ; M = 0 ; T = 12

Si x = 6,928 m ; M = 55,4 ; T = -4

Si x = 12 m ; M = 0 ; T = -24

1. DIAGRAMME

STRUCTURE

Exemple 4’

F = 10 T ; X = 2m et 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = 5𝑇

4. EFFORT INTERIEUR

Z0NE AC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 2m

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∑ N = 0 ⇒ N + 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = 0

∑ M = 0 ⇒ ↺ M - 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑉𝐴 𝑋 = 5𝑋
𝑑𝑀
T= = (5𝑥)′ = 5
𝑑𝑥

Si x = 0 ; M = 0 ; T = 5 et N = 0

Si x = 2m ; M = 10 ; T = 5 et N = 0

ZONE CB : 2m ≤ 𝑥 ≤ 4𝑚

∑N=0⇒N=0

∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 10(X-2) - 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 5𝑋 + 20 − 10𝑋 = 20 − 5𝑋
𝑑𝑀
T= = (20 − 5𝑥)′ = −5𝑁
𝑑𝑥

Si x = 2m ; M = 1ONm ; T = -5N

Si x = 4m ; M = 0 ; T = -5N

5. DIAGRAMME

STRUCTURE

Autre procédure : Si nous voulons fuir trop des charges au lieu de considérer le tronçon
CB (2𝑚 ≤ 𝑋 ≤ 4𝑚), nous pouvons considérer la zone BC (0 ≪ 𝑋 ≪ 2)

La zone AC ne change pas.

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99

ZONE BC : 0≤ 𝑋 ≤ 2m

∑N=0⇒N=0

∑ M = 0 ⇒ ⟳ M - 𝑉𝐵 𝑋 = 0 ⇒ M = 𝑉𝐵 𝑋 = 5𝑋
𝑑𝑀
T=- = −(5𝑥)′ = −5
𝑑𝑥

Si x = 0 ; M = 0 ; T = - 5

Si X = 0 ; M = 10 ; T = - 5

CONCLUSION

Les valeurs trouvées dans la zone BC et CB sont identiques. Donc, on peut faire l’un ou
l’autre cas sans crainte.

RESUME

1. Vous l’avez constaté dans ces 3 exemples ; N n’existe pas.

Se réfèrent à sa définition (N), dans toutes les structures qui ne seront pas sollicitées par
des forces qui compriment ou qui tendent ou des forces dont leurs lignes d’action ne se
confondent pas à la ligne d’action de la structure

(N = 0) au cas contraire N existe.

Donc, pour gagner le temps, on projettera d’avance ou pour plus de précision calculer.
𝑑𝑀 𝑑𝑀
2. T = 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑇 = − 𝑑𝑥 de droite à gauche
𝑑𝑥
3. Les zones d’études de gauche à droite ou vice versa dépendent de vous.

Les 3 exemples précédents ont prouvés que cela n’influence à rien les résultats finals

4. Revenons à l’exemple 1’ et le résultat final des efforts intérieurs


5𝑋 2
M = 25X - et T = 25 – 5X
2

Comme la portée de notre poutre est de 10m, on devrait normalement étudier l’allure
des diagrammes M, N et T à tout point X (c’est-à-dire de X= 0 à 10) m

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100

MOMENT ET EFFORT TRANCHANT

X M T X M T

Si x = 0 M=0 T = 25 SI X = 6 M = 60 T=-5
SI X = 1 M = 22,5 T = 20 SI X = 7 M = 52,5 T = - 10
SI X = 2 M = 40 T = 15 SI X = 8 M = 40 T = - 15
SI X = 3 M = 52,5 T = 10 SI X = 9 M = 22,5 T = - 20
SI X = 4 M = 60 T=5 SI X = 10 M=0 T = - 25
SI X = 5 M = 62,5 T=0

MOMENT

EFFORT TRANCHANT

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101

Pour éviter tous ces longs calculs et démonstration, on choisit des points
caractéristiques ou clef. Les deux sommets de l’intervalle de la zone, le point
d’application de la résultante et les points d’application des forces concentrées, etc

Exemple 6’

5𝑋 2 5𝛼2
Y (x) = − + 5𝑋 ⟹ 𝑌(𝛼) = − + 5𝛼 c’est la fonction sur La structure
4 4

F = 13,3T ; 𝑋𝐺 = 2𝑚 et 𝑉𝐴 = 6,65𝑇 𝑒𝑡 𝑉𝐵 = 6,65𝑇

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4𝑚
𝑋 𝑥 5𝛼2
M = 𝑉𝐴 𝑋 − ∫0 𝑌(𝛼)(𝑋 − 𝛼)𝑑𝛼 = 6,65𝑥 − ∫0 (− + 5𝛼)(𝑥 − 𝛼)𝑑𝛼
4

𝑋 −5𝑋𝛼2 5𝛼3
M = 6,65X - ∫0 ( + + 5𝑋𝛼 − 5𝛼 2 ) 𝑑𝛼
4 4

𝑋 𝑋
5𝑋 𝛼3 𝑋 5 𝛼4 𝛼2 𝛼3 5𝑋 4 5𝑋 3
M = 6,65X + [ ] − 4 [ 4 ] − 5𝑋[ 2 ]0𝑋 + 5 [ 3 ] = 6,65𝑋 + −
4 3 0 0 0 48 6


𝑑𝑀 5𝑋 4 5𝑋 3 20𝑥 3 15𝑥 2 5𝑥 3 5𝑥 2
T= = (6,65𝑋 + − ) = 6,65 + − = 6,65 + −
𝑑𝑥 48 6 48 6 12 2

Si x = 0 ; M = 0 et T = 6,65

Si x = 2m ; M = 8,3 et T = 0

Si x = 4m ; M = 0 et T = - 6,65

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102

5. DIAGRAMME

CAS COMPLEXES

Exemple 29.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 4
Zone AB : F = PL = 6 * 4 =24 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2𝑚

𝐿 2
Zone BC : F = PL = 6 * 2 = 12 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1𝑚

C. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 24 − 12 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 36 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 24 ∗ 2 + 12 ∗ 5 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 27 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 36 − 𝑉𝐵 = 36 − 27 = 9 𝐾𝑁


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103

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4

𝐿 𝑋
F = PL = 6X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

𝑋
∑ M = 0 ⇒ ⟳ M +6X * 2 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑉𝐴 𝑋 − 3𝑋 2 = 9𝑋 − 3𝑋 2

𝑑𝑀
T= = 9 − 6𝑥
𝑑𝑥

Si x = 0 ; M = 0 et T = 9

Si x = 2m ; M = 6 et T = - 3

Si x = 4m ; M = -12 et T = - 15

ZONE CB : 𝑂 ≪ 𝑋 ≪ 2

𝐿 𝑋
F = PL = 6X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

𝑋
∑ M = 0 ⇒ 𝑀 + 6𝑋 ∗ 2 ⇒ 𝑀 = −3𝑋 2

𝑑𝑀
T = − 𝑑𝑥 = −(−3𝑋 2 ) = 6𝑥

Si x = 0 ; M = 0 et T = 0

Si x = 1 ; M = -3 et T = 6

Si x = 2 ; M = -12 et T = 1

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104

5. DIAGRAMME

STRUCTURE

Exemple 30.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

1. S.C.R.L
𝐿 1
Zone CA et BD : F = PL = 8 * 1 = 8 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 0,5𝑚

𝐿 5
Zone AB : F = PL = 8 * 5 = 40 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2,5𝑚

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105

2. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 8 − 8 − 40 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 56 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ −8 ∗ 0,5 + 40 ∗ 2,5 − 5𝑉𝐵 + 8 ∗ 5,5 = 0

⇒ - 4+100 - 5𝑉𝐵 + 44 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 28 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 56 − 𝑉𝐵 = 56 − 28 = 28𝐾𝑁

3. EFFORT INTERIEUR
ZONE CA : 0 ≤ 𝑋 ≤ 1

On coupe
𝐿 𝑋
F = PL = 8X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ 𝑀 + 8𝑋 ∗ 2 = 0 ⇒ 𝑀 = −4𝑋 2

𝑑𝑀
T= = (−4𝑥 2 ) = −8𝑥
𝑑𝑥

Si x = o ; M = 0 et T = 0

Si x = 0,5m ; M = -1 et T = -4

Si x = 1m ; M = -4 et T = -8

ZONE AB : 1≤ 𝑋 ≤ 6

on coupe
𝐿 𝑋
F = PL = 8X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

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106

𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 8X * 2 − 𝑉𝐴 (𝑋 − 1) = 0 ⇒ 𝑀 + 4𝑋 2 − 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑉𝐴 = 0

⇒ M = 𝑉𝐴 𝑋 − 4𝑋 2 − 𝑉𝐴 = 28X – 4 𝑋 2 − 28
𝑑𝑀
T= = 28 − 8𝑥
𝑑𝑥

Si x = 1m ; M = -4 et T = 20

Si x = 3,5m ; M = 21 et T = 0

Si x = 6m ; M = -4 et T = - 20

ZONE BD : 6𝑚 ≪ 𝑋 ≪ 7𝑚

On coupe
𝐿 𝑋
F = PL = 8X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ M - 𝑉𝐵 (𝑋 − 6) − 𝑉𝐴 (𝑋 − 1) + 8𝑋 ∗ 2 = 0

⇒ 𝑀 − 𝑉𝐵 𝑋 + 6𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑉𝐴 + 4𝑋 2 = 0 ⇒ M = - 4 𝑋 2 + 56𝑋 − 196


𝑑𝑀
T= = −8𝑥 + 56
𝑑𝑥

Si x = 6 ; M = -4 et T = 8

Si x = 6,5 ; M = -1 et T = 4

Si x = 7 ; M = 0 et T = 0

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107

4. DIAGRAMME

STRUCTURE

Exemple 31.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L

1𝑒𝑟𝑒 METHODE

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 20 − 20 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 60 − 𝑉𝐵

∑𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 20 * 2 + 20 * 3 + 20 * 4 – 6 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 30𝑁

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 60 − 𝑉𝐵 = 60 − 30 = 30𝑁

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108

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AC : 0≪ 𝑋 ≪ 2𝑚

∑ M = 0 ⇒ ↺ M - 𝑉𝐴 𝑋= 0 ⇒ 𝑀 = 𝑉𝐴 𝑋= 30X
𝑑𝑀
T= = 30
𝑑𝑥

Si x = 0 ; M = 0 et T = 30

Si x = 2m ; M = 60 et T = 30

ZONE CD : 2m ≪ 𝑥 ≪ 3𝑚

∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 20 (X - 2) - 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 + 20𝑋 − 40 − 30𝑋 = 0⇒ M = 10X + 40


𝑑𝑀
T= = 10
𝑑𝑥

Si x = 2m ; M = 60 et T = 10

Si x = 3m ; M = 70 et T = 10

Z0NE DE : 3m ≪ 𝑥 ≪ 4m

∑ M = 0 ⇒ ↺ M+20 (X - 3) + 20 (X - 2) – 𝑉𝐴 𝑋 = 0

⇒ 𝑀 = 20𝑋 − 60 + 20𝑋 − 40 − 30𝑋 = 0⇒ M = - 10X +100

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109

𝑑𝑀
T= = −10
𝑑𝑥

Si x = 3m ; M = 70 et T = - 10

Si x = 4m ; M = 60 et T – 10

ZONE EB : 4m ≪ 𝑥 ≪ 6m

∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 20 (X - 4) + 20 (X - 3) + 20 (X - 2) - 𝑉𝐴 𝑋= 0

⇒ M + 20X – 80 +20X – 60 +20X – 40 – 30X = 0 ⇒ M = 180 – 30X


𝑑𝑀
T= = −30
𝑑𝑥

Si x = 4m ; M = 60 Nm et T = - 30 N

Si x = 6m ; M = 0 et T = - 30 N

5. DIAGRAMME

STRUCTURE

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110

𝟐𝒆𝒎𝒆 METHODE

5. CALCUL DES REACTIONS


Comme nous avons un chargement symétrique et des distances symétriques, il est clair
que les deux réactions 𝑉𝐴 𝑒𝑡 𝑉𝐵 supportent la moitié de ces chargements

∑𝑃 20 + 20 + 20
𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = = = 30 𝑁
2 2
6. EFFORT INTERIEUR
T : comme nous avons des charges concentrées, on calcul directement les valeurs de T,
tout en respectant le signe.

𝑉𝐴 𝑒𝑡 𝑉𝐵 sont positives (+) parce qu’ils réagissent ainsi

Les charges sont négatif (-) parce qu’ils agissent ainsi

AC : 𝑅𝐴 = 30

CD : 30 – 20 = 10

DE : 10 – 20 = - 10

EB : - 10 – 20 = - 30

M : Cfr la 1𝑒𝑟𝑒 méthode

Exemple 32.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

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111

2. S.C.R.L
𝐿 6
Partie AC : F = PL = 5 * 6 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

6
Tg𝜃 = 4,5 = 1,33 ⟹ 𝜃 = 53,06 ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0,6 𝑒𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0,799

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ - 𝐻𝐵 + 30 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 30 𝐾𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 20 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 30 ∗ 3 + 20 ∗ 3 − 12𝑉𝐵 = 0 ⇒ 90 + 60 − 12𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 12,5𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 20 − 𝑉𝐵 = 20 − 12,5 = 7,5 𝐾𝑁

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AC : 0 ≪ 𝑋 ≪ 6𝑚

𝐿 𝑋
F = PL = 5X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

∑ N = 0 ⇒ - N + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = 𝑉𝐴 = 7,5 𝐾𝑁
𝑋 5𝑋 2
∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 5X * 2 = 0 ⇒ 𝑀 = − 2

𝑑𝑀
T= = −5𝑥
𝑑𝑥

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112

Si x = 0 ; N = 7,5 KN ; T = 0 et M = 0

Si x = 3m ; N = 7,5 KN ; T = - 15 KN et M = - 22,5 KNm

Si x = 6m ; N = 7,5 KN ; T = - 30 KN et M = - 90 KNm

ZONE CD : 0 ≪ 𝑋 ≪ 3𝑚

𝐿 6
F = PL = 5 * 6 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

∑ N = 0 ⇒ - N + 30 = 0 ⇒ N = 30 KN

∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 30 * 3 - 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 + 90 − 7,5𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 7,5𝑋 − 90
𝑑𝑀
T= = 7,5
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 30 KN ; T = 7,5 KN et M = -90 KNm

Si x = 3m ; N = 30 KN ; T = 7,5 KN et M = - 67,5 KNm

ZONE DE : 3𝑚 ≪ 𝑋 ≪ 7,5𝑚

𝐿 6
F = PL = 5 * 6 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3𝑚

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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113

∑ N = 0 ⇒ - N + 30 = 0 ⇒ N = 30 N

∑ M = 0 ⇒ M + 20 (X - 3) + 30 * 3 - 𝑉𝐴 𝑋 = 0 ⇒ M + 20X – 60 + 90 – 7,5X = 0

⇒ M = - 12,5X – 30
𝑑𝑀
T= = −12,5
𝑑𝑥

Si x = 3m ; N = 30 KN ; T = - 12,5 KN et M = - 67,5 KNm

Si x = 7,5m ; N = 30 KN ; T = - 12,5 KN et M = - 123,75 KNm

ZONE BE: 0 ≪ 𝑋 ≪ 4,5𝑚

𝑌
Tg θ = 𝑋 ⟹ 𝑌 = 𝑋 𝑡𝑔𝜃 = 1.333𝑋

Décomposition de 𝑉𝐵 𝑒𝑡 𝐻𝐵 par rapport à N et T

∑ N = 0 ⇒ N + 𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 ⟹ 𝑁 = −𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃

⟹ N = - 30* 0,6 – 12,5 * 0,799 = - 28 KN

∑ T = 0 ⟹ T – 𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑉𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑉𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃

⟹ 𝑇 = 30 ∗ 0,799 − 12,5 ∗ 0,6 = 16,5 𝐾𝑁

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114

∑ M = 0 ⇒ ⟳ M – 𝑉𝐵 𝑋 + 𝐻𝐵 𝑌 = 0 ⟹ 𝑀 = 𝑉𝐵 𝑋 − 𝐻𝐵 𝑌

⟹ 𝑀 = 12,5𝑋 − 30 ∗ 1,333𝑋 = - 27,49X

Si x = 0 ; N = - 28 KN ; T = 16,5 KN et M = 0

Si x = 4,5m ; N = - 28 KN ; T = 16,5 KN et M = - 123,7 KNm

7. DIAGRAMME

STRUCTURE

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115

Exemple 33.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 3
Partie DE : F = PL = 10 * 3 = 30 KN et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5𝑚

4 √2
Tgθ = 4 = 1 ⟹ 𝜃 = 45°; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 = = 0,707
2

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐵 − 10 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 = 10 𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 20 − 30 − 20 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 70 ⇒ 𝑉𝐴 = 70 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 20 ∗ 2 + 30 ∗ 5,5 + 20 ∗ 7 − 10 ∗ 2 − 14𝑉𝐵 = 0

⇒ 40 +165 + 140 – 20 -14𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 23,21 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 70 − 𝑉𝐵 = 70 − 23,21 = 46,79 𝑁

4. EFFORT INTERIEUR
ZONE AC : 0 ≪ 𝑋 ≪ 2

𝑦
tgθ = 𝑥 ⟹ 𝑦 = 𝑋𝑡𝑔𝜃 = 𝑋

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116

Décomposition de 𝑉𝐴 𝑝𝑎𝑟 rapport à N et T

∑ N = 0 ⇒ 𝑁 + 𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⇒ 𝑁 = −𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 = −46,79 sin 45 = −33,08 𝑁

∑ T = 0 ⟹ T - 𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 46,79 ∗ 0,707 = 33,08 𝑁

∑ M = 0 ⇒ ↺ - 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑀 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝑉𝐴 𝑋 = 46,79𝑋

Si x = 0 ; N = - 33,08 N ; T = 33,08 N et M = 0

Si x = 2 m ; N = - 33,08 N ; T = 33,08 N et M = 93,6 Nm

ZONE CD : 2 m ≪ 𝑋 ≪ 4 𝑚

Décomposition de 𝑉𝐴 et 20 KN par rapport à N et T

∑ N = 0 ⇒ N + 𝑉𝐴 sin θ – 20 sin θ = 0 ⇒ N = - 𝑉𝐴 sin θ + 20 sin θ

⇒ N = 20 * 0,707 – 0,707 * 46,79 = - 18,94 N

∑ T = 0 ⟹ T – 𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 20𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0

⟹ 𝑇 = 𝑉𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 20𝑠𝑖𝑛𝜃 = 46,79 ∗ 0,707 − 20 ∗ 0,707 = 18,94 𝑁

∑ M = 0 ⇒↺ 𝑀 − 𝑉𝐴 𝑋 + 20(𝑋 − 2) = 0 ⟹ 𝑀 = 46,79𝑋 − 20𝑋 + 40 ⟹ M = 26,79X + 40

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117

Si x = 2 m ; N = - 18,94 N; T = 18,94 N et M = 93,6 Nm

Si x = 4 m ; N = - 18,94 N ; T = 18,94 N et M = 147,16 Nm

ZONE DE : 0 ≪ 𝑋 ≪ 3𝑚
𝐿 𝑋
F = PL = 10X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

∑N=0⇒N=0
𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 10𝑋 ∗ 2 + 20(𝑋 + 2) − 𝑉𝐴 (𝑋 + 4) = 0

⇒ M + 5𝑋 2 + 20𝑋 + 40 − 46,79𝑋 − 187,16 = 0⇒ M = −5𝑋 2 + 26,79𝑋 + 147,16


𝑑𝑀
T= = −10𝑋 + 26,79
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 0 ; T = 26,79 N et M = 147,16Nm

Si x = 1,5m ; N = 0 ; T = 11,79 N et M = 176 Nm

Si x = 3 m ; N = 0 ; T = - 3,21 N et M = 183 Nm

ZONE BG : 0 ≪ 𝑋 ≪ 2 𝑚

Décomposition de 𝑉𝐵 𝑒𝑡 𝐻𝐵 𝑝𝑎𝑟 rapport à N et T

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118

∑ N = 0 ⇒ N + 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⇒ 𝑁 = −23,21 𝑠𝑖𝑛45 + 10 𝑠𝑖𝑛45 ⇒ 𝑁 = −9,34 𝑁

∑ T = 0 ⟹ T + 𝑉𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⟹ 𝑇 = −0,707 ∗ 23,21 − 10 ∗ 0,707 = −23,48 𝑁

∑ M = 0 ⇒ ⟳ - 𝑉𝐵 𝑋 − 𝐻𝐵 𝑌 + 𝑀 = 0⟹ M = 23,21x + 10x = 33,21x

Si x = 0 ; N = - 9,34 N ; T = - 23,48 N et M = 0

Si x = 2 m ; N = - 9,34 ; T = - 23,48 N et M = 66,42 Nm

ZONE GF : 2 m ≪ 𝑋 ≪ 4 𝑚

Décomposition de 10N, 𝑉𝐵 𝑒𝑡 𝐻𝐵 par rapport a N et T

∑ N = 0 ⇒ −𝐻𝐵 sin 45 + 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛45 + 10𝑐𝑜𝑠45 + 𝑁 = 0

N = - 10 cos45 – 𝑉𝐵 sin45 +𝐻𝐵 sin45 = - 10 * 0.707 – 23.21 * 0.707 + 10 * 0.707 = - 16,4

∑ T = 0 ⟹ T – 10cosθ + 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⟹ T = 10cosθ - 𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃

⟹ T = 10 * 0,707 – 23,21* 0,707 – 10 * 0,707= - 16,4

∑ M = 0 ⇒ ⟳ M + 10 (y – 2) - 𝐻𝐵 𝑌 − 𝑉𝐵 𝑋 + 𝑀 = 0

⇒ M + 10Y – 20 – 23,21X - 10Y = 0 ⇒ M = 23,21X + 20

Si x = 2 m ; N = - 16,41N ; T = - 16,4 N et M = 66,42 Nm

Si x = 4 m ; N = - 16,41N ; T = - 16,4 N et M = 112,84 Nm

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119

ZONE FE : 0 ≪ 𝑋 ≪ 3𝑚

∑ N = 0 ⇒ - N – 10 + 𝐻𝐵 = 0 ⟹ N = - 10 + 𝐻𝐵 = −10 + 10 = 0

∑ M = 0 ⇒ ⟳ 10 * 2 – 𝑉𝐵 (𝑋 + 4) − 4𝐻𝐵 + 𝑀 = 0 ⇒ 20 − 𝑉𝐵 𝑋 − 4𝐻𝐵 − 4𝑉𝐵 + 𝑀 = 0

⟹ M = 𝑉𝐵 𝑋 + 4𝑉𝐵 + 4𝐻𝐵 − 20 = 23,21𝑋 + 4 ∗ 23,21 + 4 ∗ 10 − 20 = 23,21𝑋 + 112,84


𝑑𝑀
T=- = −23,21
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = O ; T = - 23,21 N et M = 112,84 Nm

Si x = 3 m ; N = 0 ; T = - 23,21 N et M = 183 Nm

5. DIAGRAMME

STRUCTURE

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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120

Exemple 34.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 10
F = PL = 5 * 10 = 50 N et 𝑋𝐺 = 2 = = 5𝑚
2

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ −𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 + 30 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 30 − 𝐻𝐵 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 50 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 50 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 30 ∗ 2,5 + 50 ∗ 5 − 10𝑉𝐵 = 0 ⇒ 10𝑉𝐵 = 325 ⇒ 𝑉𝐵 = 32,5𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 50 − 𝑉𝐵 = 50 − 32,5 = 17,5 𝑁

Faisons la coupe au point C et calculons la partie droite


𝐿 5
F = PL = 5 * 5 = 25 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2,5 𝑚

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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121

𝐿 5
F = PL = 5 * 5 = 25 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 2,5 𝑚

𝑀𝐶 = 0 ⟹ 25 ∗ 2,5 + 5𝐻𝐵 − 5𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 − 𝑉𝐵 = −12,5

⇒ 𝐻𝐵 = 𝑉𝐵 − 12,5 = 32,5 − 12,5 = 20 (4)

(4) dans (1) : 𝐻𝐴 = 30 − 𝐻𝐵 = 30 − 20 = 10𝑁

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AD : 0≪ 𝑋 ≪ 2,5𝑚

∑ N = 0 ⇒ - N + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = 𝑉𝐴 = 17,5 𝑁

∑ M = 0 ⇒ ↺ M - 𝐻𝐴 𝑋 = 0 ⇒ 𝑀 = 𝐻𝐴 𝑋 = 10𝑋
𝑑𝑀
T= = 10
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 17,5 N ; T = 10 N et M = 0

Si x = 2,5m ; N = 17,5 N ; T = 10 N et M = 25 Nm

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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122

ZONE DE : 2,5m ≪ 𝑋 ≪ 5𝑚

∑ N = 0 ⇒ - N + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = 𝑉𝐴 = 17,5

∑ M = 0 ⇒ ↺ −𝐻𝐴 𝑋 + 30(𝑋 − 2,5) + 𝑀 = 0 ⇒ −10𝑋 + 30𝑋 − 75 + 𝑀 = 0

⇒ M = - 20X + 75
𝑑𝑀
T= = −20
𝑑𝑥

Si x = 2,5 m ; N = 17,5 N ; T = - 20 N et M = 25 Nm

Si x = 5 m ; N = 17,5 N ; T = - 20 N et M = - 25 Nm

ZONE EC : 0 ≪ 𝑋 ≪ 5𝑚

𝐿 𝑋
F = PL = 5X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

∑ N = 0 ⇒ - N + 30 - 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = −𝐻𝐴 + 30 = −10 + 30 = 20
𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ 5X * + 30 ∗ 2,5 − 5𝐻𝐴 − 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑀 = 0
2

5𝑋 2 5𝑋 2
⇒ + 75 − 5(10) − 17,5𝑋 + 𝑀 = 0 ⇒ + 75 − 50 − 17,5𝑋 + 𝑀 = 0
2 2
5𝑋 2
⇒M=- + 17,5𝑋 − 25
2

𝑑𝑀
T= = −5𝑥 + 17,5
𝑑𝑥

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123

Si x = 0 ; N = 20 ; T = 17,5 N et M = - 25

SI x = 5 ; N = 20 ; T = - 7,5 et M = 0

ZONE CF : 0 ≤ 𝑥 ≤ 5

∑ N = 0 ⟹ - N - 𝐻𝐴 + 30 = 0 ⟹ 𝑁 = 30 − 𝐻𝐴 ⟹ 𝑁 = 30 − 10 = 20
𝑋
∑ M = 0 ⟹ ⟲ M + 5X * + 30 ∗ 2,5 − 5𝐻𝐴 − 𝑉𝐴 𝑋 = 0
2

5𝑋 2 5𝑋 2
⟹M+ + 75 − 5 ∗ 10 − 17,5𝑋 ⟹ 𝑀 = − + 17,5𝑋 − 25
2 2

𝑑 𝑀𝑋
T= = −5𝑋 + 17,5
𝑑𝑥

Si x = 5 ; N = 20 ; T = - 7,5 et M = 0

Si x = 10 ; N = 20 ; T = - 32,5 et M = - 100

ZONE BF : 0≤ 𝑥 ≤ 5

∑ N = 0 ⟹ - N + 𝑉𝐵 = 0 ⟹ 𝑁 = 𝑉𝐵 ⟹ 𝑁 = 32,5

∑ M =O ⟹ ⟳ 𝐻𝐵 𝑋 + 𝑀𝑋 = 0 ⟹ 𝑀𝑋 = −𝐻𝐵 𝑋 ⟹ 𝑀𝑋 = − 20𝑋
𝑑 𝑀𝑋
T=- = 20
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 32,5 ; T = 20 et M = 0

Si x = 5 ; N = 32,5 ; T = 20 et M = - 100

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124

DIAGRAMME

Effort normal

Effort tranchant

Moment

Exemple 35.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Cfr ou voir les précédents

2. S.C.R.L
𝐿 1
Partie CD et EF : F = PL = 2 * 1 = 2t et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 0,5 𝑚

𝐿 3
Partie CE : F = PL = 2 * 3 = 6t et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 1,5 𝑚

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125

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 + 2 − 2 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 6 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 6 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟲ 𝑀𝐴 + 3 ∗ 2 − 2 ∗ 3 = 0 ⇒ 𝑀𝐴 = 0 (3)

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE CD : 0≪ 𝑋 ≪ 1𝑚

∑N=0⇒N= 0
𝑋
∑ M = 0 ⇒ ↺ M + 2𝑋 ∗ 2 = 0 ⇒ 𝑀 = −𝑋 2

𝑑𝑀
T= = - 2X
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 0 ; T = 0 et M = 0

Si x = 0,5 m ; N = 0; T = - 1 et M = - 0,25

Si x = 1 m ; N = 0; T = - 2 et M = - 1

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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126

ZONE EF : 0 m ≪ 𝑋 ≪ 1 𝑚

∑N=0⇒N= 0
𝑋
∑ M = 0 ⇒ ⟳ 2𝑋 ∗ 2 + 𝑀 = 0 ⇒ 𝑀 = −𝑋 2

𝑑𝑀
T=- = 2𝑋
𝑑𝑥

Si x = 0 m ; N = 0 ; T = 0 et M = 0

Si x = 0,5 m ; N = 0 ; T = 1 et M = 0,25

Si x = 1 m ; N = 0 ; T = 2 et M = - 1

ZONE AB : 0 ≪ 𝑋 ≪ 2,5 𝑚

∑ N = 0 ⇒ - N + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑁 = 𝑉𝐴 = 6

∑ M = 0 ⇒ ↺ 𝑀𝐴 + 𝐻𝐴 𝑋 + 𝑀 = 0 ⟹ 𝑀 = 0
𝑑𝑀
T= =0
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = 6 ; T = 0 et M = 0

SI x = 2,5 ; N = 6 ; T = 0 et M = 0

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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127

ZONE CB : 0≤ 𝑥 ≤ 1,5

∑ N = 0 ⟹ N + 2 = 0 ⟹ 𝑁 = −2
𝑋
∑ M =O ⟹ ⟳ 2𝑋 ∗ 2 + 𝑀𝑋 + 2 ∗ 0,5 = 0 ⟹ 𝑀𝑋 = −𝑋 2 − 1

𝑑 𝑀𝑋
T= = − 2𝑋
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = - 2 ; T = 0 et M = - 1

Si x = 1,5 ; N = - 2 ; T = - 3 et M = - 3,25

ZONE EB : 0≤ 𝑥 ≤ 1,5

∑ N = 0 ⟹ N + 2 = 0 ⟹ 𝑁 = −2
𝑋
∑ M = 0 ⟹ ⟳ M + 2X * 2 + 2 ∗ 0,5 = 0 ⟹ 𝑀 = −𝑋 2 − 1

𝑑 𝑀𝑋
T=- = 2𝑋
𝑑𝑥

Si x = 0 ; N = - 2 ; T = 0 et M = - 1

Si x = 1,5 ; N = - 2 ; T = 3 et M = - 3,25

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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128

DIAGRAMME

Moment

Effort tranchant

Effort Normal

Exemple 36.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A : 2 réactions

Appui B : 2 réactions

Somme : 4 réactions – 3 équations d’équilibre – 1 articulation au point C = 0

D’où la structure est isostatique.

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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129

2. SCHEMA STATIQUE RENDUE LIBRE


𝐿 15
F = PL = 27 * 15 = 405 N et 𝑋𝐺 = 2 = = 7,5 𝑚
2

3
tgθ = 10 = 0,3 ⟹ 𝜃 = 16,69 ⟹ cos θ = cos 16,69 = 0,957 et sin θ = sin 16,69 = 0,287

2
tg α = 5 = 0,4 ⟹ 𝛼 = 21,8 ⟹ cos α = cos 21,8 = 0,928 et sin α = sin 21,8 = 0,371

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 405 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 405 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 405 ∗ 7,5 − 15𝑉𝐵 − 𝐻𝐵 = 0 ⇒ 𝐻𝐵 + 15𝑉𝐵 = 3037,5 (3)

Faisons la coupe au point C et considérons la partie droite :

𝐿 5
F = PL = 27 * 5 = 135 N et X = 2 = 2 = 2,5 𝑚

𝑀𝐶 = 0 ⟹ 135 ∗ 2,5 − 5𝑉𝐵 + 2𝐻𝐵 = 0 ⟹ −5𝑉𝐵 + 2𝐻𝐵 = −337,5

337,5 2 2
⟹ 𝑉𝐵 = + 𝐻𝐵 = 67,5 + 𝐻𝐵 (4)
5 5 5
2
(4) dans (3) : 15 (67,5+5 𝐻𝐵 ) + 𝐻𝐵 = 3037,5

1012,5 + 6 𝐻𝐵 + 𝐻𝐵 = 3037,5 ⟹ 7𝐻𝐵 = 2025 ⟹ 𝐻𝐵 = 289,285 𝑁 (5)


2
(5) dans (4) : 𝑉𝐵 = 67,5 + 5 ∗ 289,285 = 183,214 𝑁 (6)

(5) dans (1) : 𝐻𝐴 = 289,285 𝑁

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(6) dans (2) : 𝑉𝐴 = 405 − 183,285 = 221,786 𝑁

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 10 𝑚

𝑦
tg𝜃 = ⟹ 𝑦 = 𝑥𝑡𝑔𝜃 = 0,3X
𝑥

𝐿 𝑋
R = PL = 27X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

Représentation graphique de 27X, 𝑉𝐴 𝑒𝑡 𝐻𝐴 enfin de les décomposés suivant N et T

∑ N = 0 ⟹ N – 27X sin θ +𝑉𝐴 sin 𝜃 + 𝐻𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 0

⟹N=27x sinθ - 𝑉𝐴 sin 𝜃 − 𝐻𝐴 cos 𝜃 = 27𝑋 ∗ 0,287 − 221,786 ∗ 0,287 − 289,285 ∗ 0,957

⟹ N = 7,749 X – 340,498

∑ T = 0 ⟹T + 27X cos θ - 𝑉𝐴 cos 𝜃 + 𝐻𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⟹ 𝑇 = −27𝑋𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑉𝐴 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐻𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃

⟹ T = - 27X * 0,957 + 221,786 * 0,957 – 289,285 * 0,287 ⟹ T = - 25,839X + 129,284


𝑋
∑ M = 0 ⟹ ⟲ M – 𝑉𝐴 𝑋 + 27𝑋 ∗ 2 + 𝐻𝐴 𝑋𝑡𝑔𝜃 = 0

⟹ 𝑀 = 221,786𝑋 − 13,5𝑋 2 − 289,285𝑋 ∗ 0,3 = - 13,5 𝑋 2 + 135 X


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131

Si x = 0 ; N = - 340,498 ; T = 129,224 et M = 0

Si x = 5 m ; N = - 301,753 ; T = 0 et M = 337,505

Si x = 10 m ; N = - 263 ; T = - 129,166 et M = 0

ZONE BC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 5 𝑚

𝐿 𝑋
R = PL = 27X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

Représentation graphique de 27X, 𝐻𝐵 𝑒𝑡 𝑉𝐵 enfin de les décomposés suivant N et T

∑N=0⟹N–27Xsin α + 𝑉𝐵 sin 𝛼 + 𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠 ∝= 0⟹ N = 27𝑋𝑠𝑖𝑛 ∝ −𝑉𝐵 𝑠𝑖𝑛 ∝ −𝐻𝐵 𝑐𝑜𝑠 ∝

⟹ N = 27X * 0,371 – 183,214 * 0,371 - 289,285 * 0,228 ⟹ N = 10,017X - 336,429

∑ T = 0 ⟹ T – 27X cosα + 𝑉𝐵 𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛 ∝= 0 ⟹ 𝑇 = 27𝑋𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑉𝐵 𝑐𝑜𝑠 ∝ +𝐻𝐵 𝑠𝑖𝑛 ∝

⟹ T = 27X * 0,928 – 183,214 * 0,928 + 289,285 * 0,371 ⟹ T = 25,056X – 62,697


𝑋
∑M=0⟹⟳M + 27X * 2 − 𝑉𝐵 𝑋 + 𝐻𝐵 𝑋𝑡𝑔 ∝

27𝑋 2
⟹𝑀=− − 289,285𝑋 ∗ 0,4 + 183,214𝑋 = - 13,5 𝑋 2 + 67,5𝑋
2

Si x = 0 ; N = - 336,429 ; T = - 62,697 et M = 0

Si x = 2,5 m ; N = - 311,386 ; T = 0 et M = 84,375

Si x = 5 m ; N = - 286,344 ; T = 62,583 et M = 0

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132

NB : 𝐻𝐴 𝑋 𝑡𝑔 ∝ parce que M = F * d
𝑦
Avec : M : moment ; F : force et d : distance ; F = 𝐻𝐴 𝑒𝑡 𝐻𝐵 ; d = y or tg α= 𝑋

⟹ 𝑌 = 𝑋 𝑡𝑔 𝛼

Donc : M = 𝐻𝐴 𝑋 𝑡𝑔 ∝

DIAGRAMME

EFFORT NORMAL

EFFORT TRANCHANT

MOMENT

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133

Exemple 37.

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Appui A : 2 réactions

Appui B : 2 réactions

Somme : 4 réactions – 3 équations d’équilibre – 1 articulation au point C = 0

D’où la structure est isostatique.

2. SCHEMA STATIQUE RENDUE LIBRE


𝐿 6
F = PL = 17 * 6 = 102 N et 𝑋𝐺 = 2 = 2 = 3 𝑚

2
tgθ = 3 = 0,66 ⟹ 𝜃 = 33,69 ⟹ cos θ = cos 33,69 = 0,832 et sin θ = sin 33,69 = 0,55

3. CALCUL DES REACTIONS

∑ Fx = 0 ⇒- 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 + 1 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = −𝐻𝐵 + 1 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐸 − 102 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 102 − 𝑉𝐸 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 1 ∗ 4 + 102 ∗ 3 − 6𝑉𝐸 = 0 ⇒ 𝑉𝐸 = 51,66 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 102 − 51,66 = 50,34 𝑁 (4)

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134

Faisons la coupe au point C et considérons la partie droite :

𝐿 3
F = PL = 17 * 3 = 51 N et X = 2 = 2 = 1,5 𝑚

𝑀𝐶 = 0 ⟹⟳ 51 ∗ 1,5 − 3𝑉𝐸 + 6𝐻𝐸 = 0 ⟹ 51 ∗ 1,5 − 3(51,66) + 6𝐻𝐸 = 0

⟹ 𝐻𝐸 = 13,08 𝑁 (5)

(5) dans (1) : 𝐻𝐴 = −13,08 + 1 = −12,08 𝑁 (6)

4. EFFORT INTERIEUR

ZONE AB : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4 𝑚

∑ N = 0 ⟹ - N + 𝑉𝐴 = 0 ⟹ N = 𝑉𝐴 = 50,34 N

∑ M = O ⟹ M + 𝐻𝐴 𝑋 = 𝑂 ⟹ 𝑀 = −𝐻𝐴 𝑋 = −12,08𝑋
𝑑𝑀
T = 𝑑𝑋 = −12,08

Si x = O ; N = 50,34 ; T = - 12,08 et M = 0

Si x = 4 ; N = 50,34 ; T = - 12,08 et M = - 48,32

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135

ZONE BC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 3 𝑚

𝐿 𝑋
R = PX = 17X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

Représentation graphique de 17x ; 𝑉𝐴 𝑒𝑡 𝐻𝐴 enfin de les décomposés suivant N et T

∑ N = 0 ⟹ N – 17X sin θ +𝑉𝐴 sin 𝜃 − 𝐻𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 1 cos 𝜃 = 0

⟹ N = 17x *0,55 – 50,34 * 0,55 + 12,08 * 0,832 – 1 * 0,832 ⟹ N = 9,35 X – 18,468

∑ T = 0 ⟹ T + 17X cos θ - 𝑉𝐴 cos 𝜃 − 𝐻𝐴 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1 sin 𝜃 = 0

⟹ 𝑇 = −17𝑋 ∗ 0,832 + 50,34 ∗ 0,832 + 12,08 ∗ 0,55 − 0,55⟹ T = - 14,1X + 49,976


𝑋
∑ M = 0 ⟹ ⟳ M + 𝑉𝐴 𝑋 − 17𝑋 ∗ 2 + 𝐻𝐴 (𝑋𝑡𝑔𝜃 + 4) − 1𝑋 𝑡𝑔𝜃 = 0

⟹ 𝑀 = 8,5𝑋 2 − 𝑉𝐴 𝑋 + 𝑋𝑡𝑔𝜃 − 𝐻𝐴 𝑋𝑡𝑔𝜃 − 4𝐻𝐴

⟹ M = 8,5𝑋 2 − 50,34𝑥 + 0,66𝑥 + 12,08 ∗ 0,66𝑥 + 4 ∗ 12,08

⟹ M = 8,5𝑋 2 − 41,707𝑋 + 48,32

Si x = 0 ; N = - 18,468 ; T = 49,976 et M = 48,32

Si x = 3 m ; N = 9,582 ; T = 7,676 et M = 0

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136

ZONE ED : 0 ≤ 𝑋 ≤ 4𝑚

∑ N = 0 ⟹ N - 𝑉𝐸 = 0 ⟹ N = 𝑉𝐸 = 51,66 N

∑ M = O ⟹ ⟲ M + 𝐻𝐸 𝑋 = 𝑂 ⟹ 𝑀 = −𝐻𝐸 𝑋 = −13,08𝑋
𝑑𝑀
T=− = 13,08
𝑑𝑋

Si x = O ; N = 51,66 ; T = 13,08 et M = 0

Si x = 4 ; N = 51,66 ; T = 13,08 et M = - 52,32

ZONE DC : 0 ≤ 𝑋 ≤ 5 𝑚

𝐿 𝑋
R = PL = 17X et 𝑋𝐺 = 2 = 2

Représentation graphique de 17X, 𝐻𝐸 𝑒𝑡 𝑉𝐸 enfin de les décomposés suivant N et T

∑N=0⟹N–17Xsin θ + 𝑉𝐸 sin 𝜃 + 𝐻𝐸 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⟹ 𝑁 = 17𝑋𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑉𝐸 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝐻𝐸 cos 𝜃

⟹ N = 17X * 0,55 – 51,66 * 0,55 + 13,08 * 0,832 ⟹ N = 9,35X - 17,53

∑ T = 0 ⟹ T – 17X cosθ + 𝑉𝐸 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐻𝐸 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0

⟹ 𝑇 = 17𝑋 ∗ 0,832 + 51,66 ∗ 0,832 − 13,08 ∗ 0,55 ⟹ T = 14,144X + 35,787

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137

𝑋
∑ M = 0 ⟹ ⟲ M - 17X * 2 + 𝑉𝐸 𝑋 − 𝐻𝐸 (𝑋𝑡𝑔𝜃 + 4) = 0

17𝑋 2
⟹𝑀= − 51,66𝑋 + 13,08𝑋 ∗ 0,66 + 4 ∗ 13,08⟹ M = 8,5 𝑋 2 − 43,027𝑋 + 52,32
2

Si x = 0 ; N = - 17,53 ; T = 35,787 et M = 52,32

Si x = 3 m ; N = 10,52 ; T = 78,219 et M =0

DIAGRAMME

EFFORT NORMAL

EFFORT TRANCHANT

MOMENT

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𝐈𝐈𝐈 𝐢𝐞𝐦𝐞 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄

𝐓𝐑𝐄𝐈𝐋𝐋𝐈𝐒

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CHAPITRE 4. GUIDE THEORIQUES

4.1 DEFINITION
 Un treillis est un système triangulé formé des barres
 On nomme indifféremment treillis, triangulation ou structure réticulée, un
ensemble des barres, assemblées les unes aux autres à leurs extrémités
articulées, de manière à former une structure portante stable plane ou spatiale
 Une barre est un élément constitutif d’un triangle pour un treillis
 Un nœud est le point de concoure des barres ou le point de rencontre des barres
de treillis

Le nœud peut être boulon, soudure, rotule, plaque, clou, gousset,…

4.2 VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE

Pour un treillis, il y a deux sortes de vérification de l’isostaticité (interne et externe)

 ISOSTATICITE EXTERNE

Un treillis est dit isostatique extérieurement si les nombres des réactions égales au
nombre d’équation d’équilibre

3 équations d’équilibre : ∑ Fx ; ∑ Fy et ∑ M

3 réactions : 𝑅𝐴 , 𝑅𝐵 𝑒𝑡 𝐻

 ISOSTATICITE INTERNE

Un treillis est dit isostatique intérieurement si le nombre des barres égales à deux fois le
nombre des nœuds soustrait de trois.

B = 2N – 3

Si B > 2N – 3 : Hyperstatique

Si B = 2N – 3 : Isostatique

Si B < 2N – 3 : Hypostatique

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4.3 METHODE DE CALCUL D’UN TREILLIS

Il existe 4 méthodes permettant le calcul des efforts dans les barres d’un treillis.

1. La Méthode d’équilibre successifs des nœuds, méthode des nœuds, méthode


analytique ou méthode des joints
2. La Méthode des sections, méthode de la coupe de RITTER, méthode analytique ou
méthode de Gullmann
3. La Méthode de Cremona ou méthode graphique
4. La Méthode des déplacements (ordinateur)

 METHODE D’EQUILIBRE SUCCESSIFS DES NŒUDS

Pour calculer un treillis, on étudie l’équilibre successif de chaque nœud par les équations
d’équilibre déjà connue.

Exemple

∑ Fx = 0 ⇒ P

∑ Fy = 0 ⇒ F

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 𝑜𝑢 ↺ 𝐹 ∗ 0 + 𝑃 ∗ 0 = 0

Donc pour un treillis nous allons considérer que 2 équations d’équilibre par nœud

∑ Fx et ∑ Fy

On établit l’équilibre des nœuds après avoir remplacé chaque barre concourant au nœud
par l’effort correspondant. On détermine les efforts inconnus, qui ne devraient pas être
plus de deux par nœud.

C’est pourquoi, pour faciliter le calcul, on commence toujours avec un nœud ayant 2
barres ou deux inconnues pour faciliter l’étude.

 METHODE DE RITTER

Cette méthode consiste à couper le système en deux parties, et considérer les équations
d’équilibre de la statique de l’une de deux parties.

La section devrait être choisie pour qu’il y ait au maximum 3 efforts inconnus. La coupe
idéale est donc celle qui ne sectionne que 3 barres ; elle s’appelle coupe simple ou
section simple.

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 METHODE GRAPHIQUE

Cette méthode est basée essentiellement sur la méthode des nœuds qui consiste à
représenter l’équilibre des nœuds par des polygones des forces.

Pour assurer l’équilibre ce polygone doit être fermé.

NB : - D’une manière générale l’isostaticité d’un treillis est donnée par

2N = B + R ; avec N : nombre des nœuds ; B : nombre des barres et R : réactions d’appui

- Dans un treillis, les forces ne s’appliquent que sur les nœuds


- Il faut que les barres ne soient, ni longue pour éviter le risque de la flexion, et ni
courte pour éviter le risque du moment de torsion.
- Les nœuds sont des articulations parfaites
- Les barres concourent parfaitement au nœud (excentricité = 0)
- Les efforts de traction sont positif (+) et ceux de compression négatif (-)

- Les barres d’un treillis sont essentiellement sollicitées par un effort Normal de
traction ou de compression.

4.4 PARTIE D’UN TREILLIS

- Ms : membrure supérieure
- Mi : membrure inferieure
- d : diagonale
- M : montant

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4.5 RIGIDITE D’UN TREILLIS

Considérons deux treillis :

a)

Ce treillis n’est pas stable, car il peut se déformer en losange et s’écraser complètement

b)

Un treillis de 3 barres formant un triangle constitue une structure stable, qui ne peut pas
s’aplatir. Ce treillis est rigide

Ce terme rigide ne veut pas dire indéformable, mais seulement peut déformable dans
son ensemble.

C’est pourquoi le triangle est donc la forme la plus simple du treillis ; c’est aussi sa
cellule de base, car on peut former un grand treillis par juxtaposition des triangles, d’où
le nom triangulation.

Un treillis est rigide si : 2N = B + R

4.6 BARRES A EFFORT NUL OU EGAL

 Si deux barres concourent en un nœud non chargé, l’effort normal est nul

N𝟏 = N𝟐 = 𝟎

 Deux barres parallèles interceptées par une barre nulle

N𝟏 = 𝑵𝟐 et 𝑁3 = 0

 Deux barres parallèles

𝑁1 = 𝑁2

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 4 Barres concourant à un seul nœud deux a deux parallèles

𝑁1 = 𝑁2 𝑒𝑡 𝑁3 = 𝑁4

4.7 DOMAINE D’UTILISATION

Les treillis sont le plus souvent exécutés en acier, aluminium ou en bois, rarement en
béton

Les structures suivantes peuvent être en treillis :

- Pont
- Toiture des halls
- Bâtiment
- Les engins de levage
- Poutre de planchers
- Etc.

4.8 TREILLIS COMPLEXE

 Ce sont des treillis dans lesquels aucun nœud ni aucune coupe ne permet de
calculer directement des efforts
 On emploi simultanément des coupes et des nœuds et/ou des fragments de
treillis pour obtenir n équations à n inconnues.
 On applique la méthode simultanée des nœuds (méthode combinée) : cette
méthode combine la méthode d’équilibre des nœuds et l’équation des fragments
(coupe) par des treillis qui ne sont pas des triangulations simples bien que la
structure soit isostatique.

EXEMPLE

a) b)

NB : La bonne résolution d’un treillis passe par la maitrise des résolutions des triangles.

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CHAPITRE 5. GUIDE PRATIQUES


7.5 METHODE DES NŒUDS

Exemple 1. Calculer les efforts dans les barres du treillis suivant

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
EXTERIEURE

Appui A = 1 réaction

Appui B = 2 réactions

Somme 3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0 ; d’où, le treillis est isostatique


extérieurement

INTEREIURE

B = 2N – 3 ⇒ 3 = 2 * 3 – 3 ⇒ 3 = 3 ; d’où le treillis est intérieurement isostatique

Ou soit généralement : 2N = B + R ⇒ 2 * 3 = 3 + 3 ⇒ 6 = 6 ; d’où le treillis est isostatique


et rigide

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ - 𝐻𝐴 + 70 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 70 𝐾𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)

∑ M𝑨 = 0 ⇒ ⟳ 70 ∗ 3 − 2𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 105 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐵 = −105 𝐾𝑁

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4. EFFORT DANS LES BARRES


NŒUD A

3
Tg θ = 2 = 1,5 ⇒ 𝜃 = 56,3° ; cos θ = cos 56,3 = 0,55 et sin θ = sin 56,3 = 0,83

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏1 + 𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏1 = −𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −0,55𝑏2 (1)


−𝑉 −105
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏2 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑏2 = 𝑠𝑖𝑛𝜃𝐴 = ⇒ 𝑏2 = −126,5 𝑁 (2)
0,83

(2) dans (1) : 𝑏1 = −0,55(−126,5) = 69,6 𝑁

NŒUD B

−𝑏 −69,6
∑ Fx = 0 ⇒ - 𝑏1 − 𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏3 = 𝑐0𝑠𝜃1 = ⇒ 𝑏1 = −127,1𝑁
0,55

RESUME

N° LONGUEUR VALEUR SIGNE NATURE


1 2m 62,6 N + TRACTION
2 3,61 m 126,5 N - COMPRESSION
3 3,61 m 127,1 N - COMPRESSION

La longueur des barres 2 et 3 sont déterminées par les simples relations des triangles cfr
le rappel mathématique (triangle rectangle).

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146

Exemple 2. Calculer les efforts normaux dans les barres

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
2N = B + R ⇒ 2 * 8 = 13 + 3 ⇒ 16 = 16 ; d’où le treillis est isostatique et rigide

2. S.C.R.L

Tg θ = tg 2/2 = 1 ⇒ θ = 45° ; cos θ = sin θ = 0,707

Ici tous les angles sont de 45°

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 − 5 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 5 𝑁 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 10 − 10 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 20 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 2 ∗ 10 + 4 ∗ 10 − 6𝑉𝐷 − 5 ∗ 2 = 0

⇒ 20 + 40 − 10 − 6𝑉𝐷 = 0 ⇒ 𝑉𝐷 = 8,3 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 20 − 8,3 = 11,7 𝑁

4. EFFORT DANS LES BARRES


NŒUD A

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏1 + 𝐻𝐴 = 0 ⇒ 𝑏1 = −𝐻𝐴 = −5 𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏2 + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑏2 = −𝑉𝐴 = −11,7 𝑁

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NŒUD E

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏4 + 𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏4 = −𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 (1)


−𝑏 −11,7
∑ Fy = 0 ⇒ −𝑏2 − 𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏3 = 𝑐𝑜𝑠𝜃2 = − ⇒ 𝑏3 = 16,5 𝑁 (2)
0,707

(2) dans (1) : 𝑏4 = −16,5𝑐𝑜𝑠𝜃 = −16,5 ∗ 0,707 ⇒ 𝑏4 = −11,7 𝑁

NŒUD B

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏6 − 𝑏1 − 𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏6 = 𝑏1 + 𝑏3 𝑐0𝑠 𝜃 = −5 + 16,5 ∗ 0,707

⇒ 𝑏6 = 6,7 𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏5 + 𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏5 = −𝑏3 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −16,5 ∗ 0,707 ⇒ 𝑏5 = −11,7 𝑁

NŒUD F

∑ Fx = 0 ⇒ −𝑏4 + 𝑏8 + 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏8 = 𝑏4 − 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −11,7 − 0,707𝑏7 (1)


−10−𝑏5 −10+11,7
∑ Fy = 0 ⇒ - 10 – 𝑏5 − 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏7 = = ⇒ 𝑏7 = 2,4 𝑁 (2)
𝑐𝑜𝑠𝜃 0,707

(2) dans (1) : 𝑏8 = −11,7 − 0,707 ⇒ 𝑏8 = −13,4 𝑁

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NŒUD C

∑ Fx = 0 ⇒ −𝑏6 + 𝑏12 − 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 ⇒ 𝑏12 = 𝑏6 + 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 6,7 + 2,4 ∗ 0,707

⇒ 𝑏12 = 8,4𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏11 + 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏11 = −𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −2,4 ∗ 0,707 ⇒ 𝑏11 = −1,69 𝑁

NŒUD G

∑ Fx =0 ⇒ - 𝑏8 + 𝑏9 + 𝑏10 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏9 = 𝑏8 − 𝑏10 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −13,4 − 0,707𝑏10 (1)


−10−𝑏11 −10+16,9
∑ Fy = 0 ⇒ - 𝑏11 − 10 − 𝑏10 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏10 = = ⇒ 𝑏10 = −11,7 𝑁 (2)
𝑐𝑜𝑠𝜃 0,707

(2) dans (1) : 𝑏9 = −13,4 − 0,707 (−11,7) ⇒ 𝑏9 = −5,1 𝑁

NŒUD H

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏13 = 0

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RESUME

N° LONGUEUR VALEUR SIGNE NATURE


1 2m 5N - COMPRESSION
2 2m 11,7 N - COMPRESSION
3 2m 16,5 N + TRACTION
4 2m 11,7 N - COMPRESSION
5 2m 11,7 N - COMPRESSION
6 2m 6,7 N + TRACTION
7 2m 2,4 N + TRACTION
8 2m 13,4 N - COMPRESSION
9 2m 5,1 N - COMPRESSION
10 2m 11,7 N - COMPRESSION
11 2m 1,69 N - COMPRESSION
12 2m 8,4 N + TRACTION
13 2m 0

Exemple 3. Déterminer les efforts dans les barres du système ci – dessous

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
2N = B+R ⇒ 2 * 6 = 8 + 3 ⇒ 12 > 11

Dans une première vue, nous avons l’impression d’avoir un système hypostatique, or
cette structure ne remplisse pas vraiment les conditions d’un treillis (triangulation)

1𝑒𝑟𝑒 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡ℎ𝑒𝑠𝑒 : On appelle nœud, le point de rencontre des barres (2,3…) et non le
point de concoure d’une barre, or par le point A passe une et une seule barre donc

A ≠ nœud (on a 5 nœuds)

2𝑖𝑒𝑚𝑒 ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡ℎ𝑒𝑠𝑒 : Un treillis est une suite des triangles, or les points ACB ne forment pas
un triangle. Donc, la barre N° 1 ne fait pas parti du treillis (on a 7 barres)

2N = B + R ⇒ 2 * 5 = 7 + 3 ⇒ 10 = 10

D’où, le système est isostatique

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2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 9 = 0 ⟹ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 9 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⟹⟳ −𝑉𝐵 + 3 ∗ 9 = 0 ⟹ 𝑉𝐵 = 27 𝐾𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 9 − 𝑉𝐵 = 9 − 27 ⟹ 𝑉𝐵 = −18 𝐾𝑁

4. EFFORT DANS LES BARRES


NŒUD A

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏1 + 𝑉𝐴 = 0 ⇒ 𝑏1 = −𝑉𝐴 = 18 𝐾𝑁

NŒUD B

1
Tgθ = 2 ⇒ 𝜃 = 26,6° ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑐𝑜𝑠26,6 = 0,89 𝑒𝑡 sin 𝜃 = 𝑠𝑖𝑛26,6 = 0,45

∑ Fx = 0 ⇒ −𝑏2 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⇒ 𝑏2 = 0

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏3 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑏3 = −𝑉𝐵 = −27 𝐾𝑁

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NŒUD C

Tgα = 1/1 ⇒ α = 45°; cosα = sin α =0,707

Tg θ = 2/1 ⇒ θ = 63,4° ; cos θ= cos 63,4= 0,45 et sin θ = sin 63,4 = 0,89

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏4 + 𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑏5 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0 ⇒ 𝑏4 = −𝑏5 𝑐𝑜𝑠𝛼 = −0,707𝑏5 (1)


𝑏 18
∑ Fy = 0 ⇒ - 𝑏1 + 𝑏5 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑏2 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⇒ 𝑏5 = 𝑠𝑖𝑛𝛼
1
= 0,707 ⇒ 𝑏5 = 25,45 𝐾𝑁 (2)

(2) dans (1) : 𝑏4 = −0,707 ∗ 25,45 = −17,99 𝐾𝑁

NŒUD D

Tg θ = 2/1 ⇒ θ = 63,4° ; cos θ= cos 63,4= 0,45 et sin θ = sin 63,4 = 0,89
𝑏 −17,99
∑ Fx = 0 ⇒ - 𝑏4 + 𝑏7 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 ⇒ 𝑏7 = 𝑠𝑖𝑛𝜃
4
= ⇒ 𝑏7 = −20,2 𝐾𝑁
0,89

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏6 − 𝑏3 + 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏6 = 𝑏3 − 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = −27 + 20,2 ∗ 0,45

⇒ 𝑏6 = −17,91 𝐾𝑁

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NŒUD F

1
tgθ = ⇒ 𝜃 = 26,6° ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑐𝑜𝑠26,6 = 0,89 𝑒𝑡 sin 𝜃 = 𝑠𝑖𝑛26,6 = 0,45
2

tg θ = 2/1 ⇒ θ = 63,4° ; cos θ= cos 63,4= 0,45 et sin θ = sin 63,4 = 0,89

∑ Fx = 0 ⇒ −𝑏8 − 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏8 = −𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 20,2 ∗ 0,89 ⇒ 𝑏8 = 17,98 𝐾𝑁

RESUME

N° LONGUEUR VALEUR SIGNE NATURE


1 2m 18 KN + TRACTION
2 2,24 m 0
3 2m 27 KN - COMPRESSION
4 1m 17,99 KN - COMPRESSION
5 1m 25,45 KN + TRACTION
6 1m 17,91 KN - COMPRESSION
7 2,24 m 20,2 KN - COMPRESSION
8 2m 17,98 KN + TRACTION

Exemple 4. Déterminer les efforts dans les barres du treillis suivant

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
2N = B + R ⇒ 2 * 8 = 13 + 3 ⇒ 16 = 16 ; d’où le treillis est isostatique et rigide

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2. S.C.R.L

2
Tgθ = 4 ⇒ 𝜃 = 26,6° ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = cos 26,6 = 0,89 𝑒𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃 = sin 26,6 = 0,45

4
Tg α = ⇒ 𝛼 = 63,4° ; cos α = cos 63,4 = 0,45 et sinα = sin 63,4 = 0,89
2

Cette façon de déterminer les angles avant le calcul est rapide.

3. CALCUL DES REACTIONS


Nous avons un chargement symétrique :

∑𝑃 10 + 10 + 10
𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = = = 15 𝐾𝑁
2 2
4. EFFORT DANS LES BARRES
Nous avons un treillis symétrique. Par treillis symétrique on entend un même
chargement, une même distance et une même configuration des barres de part et
d’autres

La partie ACDF et G et symétrique à la partie BEDH et G

Cad AC = BE; CD = ED; AF = BH ; FG = HG ; CF = EH.

Donc : 𝑏1 = 𝑏11 ; 𝑏4 = 𝑏8 ; 𝑏2 = 𝑏13 ; 𝑏6 = 𝑏10 ; 𝑏3 = 𝑏12 𝑒𝑡𝑏5 = 𝑏9

Donc, on va calculer une partie et l’autre partie est déduite par symétrie

NŒUD A

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏1 + 𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0 ⇒ 𝑏1 = −𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝜃 (1)


𝑉 15
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0 ⇒ 𝑏2 = 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝐴
= 0,45 ⇒ 𝑏2 = 33,3 𝐾𝑁 (2)

(2) dans (1) : 𝑏1 = −33,3 ∗ 0,89 = −29,6 𝐾𝑁

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NOEUD C

∑ Fx = 0 ⇒ - 𝑏1 + 𝑏4 = 0 ⇒ 𝑏4 = 𝑏1 ⇒ 𝑏4 = −29,6 𝐾𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 10 + 𝑏3 = 0 ⇒ 𝑏3 = −10 𝐾𝑁

NOEUD F

∑ Fx=0⇒𝑏6 + 𝑏5 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑏2 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0

⇒ 𝑏6 = 𝑏2 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑏5 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 33,3 ∗ 0,89 − 0,89𝑏5 ⟹ 𝑏6 = 29,6 − 0,89𝑏5 (1)


𝑏3 +𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝛼 − 10 + 33,3 ∗ 0,45
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏3 + 𝑏5 𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑏2 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0 ⇒ 𝑏5 = − =−
𝑐𝑜𝑠𝛼 0,45

⇒ 𝑏5 = −11,1 𝐾𝑁 (2)

(2) dans (1) : 𝑏6 = 29,6 − 0,89(−11,1) = 39,5 𝐾𝑁

NOEUD G

∑ Fx = 0 ⇒ - 𝑏6 + 𝑏10 = 0 ⇒ 𝑏10 = 𝑏6 ⇒ 𝑏10 = 39,5 𝐾𝑁

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑏7 = 0

Par symétrie :

𝑏1 = 𝑏11 = −29,6 𝐾𝑁; 𝑏2 = 𝑏13 = 33,3 𝐾𝑁; 𝑏3 = 𝑏12 = −10 𝐾𝑁;

𝑏4 = 𝑏8 = −29,6 𝐾𝑁; 𝑏5 = 𝑏9 = −11,1 𝐾𝑁𝑒𝑡𝑏6 = 𝑏10 = 39,5 𝐾𝑁

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RESUME

N° LONGUEUR VALEUR SIGNE NATURE


1 et 11 4m 29,6 KN - COMPRESSION
2 et 13 4,47 m 33,3 KN + TRACTION
3 et 12 2m 10 KN - COMPRESSION
4 et 8 4m 29,6 KN - COMPRESSION
5 et 9 4,47 m 11,1 KN - COMPRESSION
6 et 10 4m 39,5 KN + TRACTION

EXERCICES SUPPLEMENTAIRES

N° STRUCTURES N° STRUCTURES

1 2

3 4

5 6 AU CHOIX

GUIDE PRATIQUE DE LA STATIQUE APPLIQUEE (PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL)


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7.6 METHODE DE LA COUPE DE RITTER

Exemple 1. Calculer les efforts dans les barres 6, 7 et 8 du treillis suivant

1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
 EXTERIEUREMENT
3 réactions – 3 équations d’équilibre = 0 ; d’où, le treillis est isostatique extérieurement

 INTERIEUREMENT
B = 2N – 3 ⇒ 17 = 2 * 10 – 3 ⇒ 17 = 17 ; d’où le treillis est isostatique intérieurement

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 2 − 2 − 2 − 2 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = 10 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 2 ∗ 4 + 2 ∗ 8 + 2 ∗ 12 + 2 ∗ 16 + 16𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 5 𝑁 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 10 − 𝑉𝐵 = 10 − 5 = 5 𝑁

4. EFFORT DANS LES BARRES


Nous faisons la coupe à travers les barres 6,7 et 8 et considérons la partie gauche.

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157

On remplace la partie coupée par les forces élastique. Pour que le treillis soit en
équilibre ; on peut dire que “la somme des moments des toutes les forces par rapport à
un point quelconque du système est égale à zéro”
8 4𝑉𝐴
∑ 𝑀𝐶 = 0 ⇒ ⟳ −2 ∗ 4 + 4𝑉𝐴 + 4𝑏8 = 0 ⇒ 𝑏8 = 4 − = 2 − 5 ⇒ 𝑏8 = −3 𝑁
4

∑ 𝑀𝐻 = 0 ⇒ ⟳ −4𝑏6 − 2 ∗ 4 − 2 ∗ 8 + 8𝑉𝐴 = 0

⇒ 𝑏6 = 2 + 4 − 2𝑉𝐴 = 6 − 2 ∗ 5 ⇒ 𝑏6 = 4 𝑁

Pour calculer la barre 𝑏7 on la décompose par rapport aux axes x et y

4
tgθ = 4 ⇒ 𝜃 = 45°; cos 45 = sin 45 = 0,707

𝑏7𝑥 = 𝑏7 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 0,707𝑏7 𝑒𝑡𝑏7𝑦 = 𝑏7 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑜, 707𝑏7

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 − 2 − 2 + 𝑏7𝑦 = 0 ⇒ 5 − 4 + 0,707𝑏7 = 0 ⇒ 𝑏7 = 1,41 𝑁

Exemple 2. On désire trouver l’effort normal dans les barres 2 et 15 du treillis suivant

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1. VERIFICATION DE L’ISOSTATICITE
2N = B + R avec N = 9 ; B = 15 et R = 3

2 * 9 = 15 + 3 ⇒ 18 = 18 ; d’où, le treillis est isostatique et rigide

2. S.C.R.L

3. CALCUL DES REACTIONS


∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 + 10 + 5 = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = −15 𝑇 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 = −𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 5 ∗ 6 + 10 ∗ 8 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 30 + 80 − 4𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 27,5 𝑇 (3)

(3) dans (2) : 𝑉𝐴 = 27,5 𝑇

4. EFFORT DANS LES BARRES


Nous allons effectuer deux coupes simples.

1𝑒𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 ∶

∑ 𝑀𝐹 = 0 ⇒ ⟳ −4𝑏2 + 5 ∗ 2 + 10 ∗ 4 = 0 ⇒ 𝑏2 = 12,5 𝑇

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2𝑖𝑒𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 :

∑ Fx = 0 ⇒ 𝑏15 + 10 = 0 ⇒ 𝑏15 = −10 𝑇

7.7 CAS PARTICULIER OU DES CHARGES NE SONT PAS APPLIQUEES AUX NŒUDS
MAIS SUR LES BARRES

Ici, nous considérons le cas où les charges sont appliquées sur les barres. Or, on sait
qu’une structure en treillis n’est sollicitée qu’aux nœuds.

Donc, nous serons censés ramener ces charges aux nœuds où elles se situent.

Ce Transfer s’effectue comme pour le calcul des réactions d’une poutre sur deux appuis
simple ainsi ces valeurs seront transmises aux nœuds.

Exemple 1.

On aura
𝑃𝐿
On sait que : 𝑅𝐸 = 𝑅𝐹 = 2

Donc la structure deviendra :

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Exemple 2.

On aura deux parties :

𝑃𝐿
𝑅𝐸1 = 𝑅𝐹 = 2

𝐿 𝑃𝐿 𝐿 1 𝐿 𝐿
𝑅 = 𝑃𝐿 𝑜𝑟 𝐿 = ⇒𝑅= 𝑒𝑡 𝑋 = = ∗ =
2 2 2 2 2 4

𝑃𝐿 𝑃𝐿
∑ Fy = 0 ⇒ 𝑅𝐷 + 𝑅𝐸2 − = 0 ⇒ 𝑅𝐷 = − 𝑅𝐸2 (1)
2 2

𝑃𝐿 3𝐿 3𝑃𝐿2 1 3𝑃𝐿
∑ 𝑀𝐷 = 0 ⇒ ⟳ ∗ − 𝐿𝑅𝐸2 = 0 ⇒ 𝑅𝐸2 = ∗ 𝐿 ⇒ 𝑅𝐸2 = (2)
2 4 8 8

𝑃𝐿 3𝑃𝐿 𝑃𝐿
(2) dans (1) : 𝑅𝐷 = − ⇒ 𝑅𝐷 =
2 8 8

3𝑃𝐿 𝑃𝐿 7𝑃𝐿
Donc 𝑅𝐸 = 𝑅𝐸1 + 𝑅𝐸2 = + =
8 2 8

Donc, la structure la structure deviendra :

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161

Exemple 3.

on aura
𝑃
On sait que : 𝑅𝐸 = 𝑅𝐹 = 2

Donc, la structure deviendra :

Ainsi, pour toutes les formes des sollicitations.

La suite des calculs s’effectue comme les précédents treillis.

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162

𝐈𝐕 𝐢𝐞𝐦𝐞 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄

STATIQUE GRAPHIQUE
(GRAPHOSTATIQUE)

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163

CHAPITRE 6. FORCES ET STRUCTURES


 DEFINITION
- La statique graphique est une méthode entièrement géométrique de résolution
de problème statique
- Funiculaire : figure définissant la position géométrique ou cordelette des forces
ou ligne des pressions
- Dynamique : figure définissant les intensités des forces ou polygone dynamique

Généralement, la méthode dynamique et du funiculaire sont des méthodes graphiques


de résolution des problèmes de mécanique statique

NB : - Elles exigent des figures tracées à une échelle donnée ou choisie et un minimum
de soin doit être apporté aux tracés pour obtenir des résultats précis

-Attention : faites correspondre les explications aux dessins vus que ces dessins
ne sont pas tracer en échelle
 CAS DES 2, 3 OU PLUSIEURS FORCES CONCOURANTE A UN POINT

DEFINITION : par forces concourantes à un point on entend les forces dont les directions
convergent vers un point.

Condition : ∑ F = 0 ; pour qu’il y ait équilibre il faut que le contour soit fermé

C’est-à-dire : 𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 + ⋯ = 0

- On se donne une échelle des forces


- On mène les forces parallèlement afin d’avoir le contour fermé
Le principe veut qu’on porte les forces bout à bout c’est-à-dire l’origine de l’un soit
l’extrémité de l’autre ainsi de suite

b : origine de F1 ; a : extrémité de F1 ; b : extrémité de F2 et c : origine de F2

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164

EXEMPLE

Avec 𝐹1 = 50𝑡 ; 𝐹2 = 60𝑡 ; 𝐹3 = 65𝑡.

Echelle des forces : 2 cm = 50t ; alors : 60t = 2,4 cm et 65t = 2,6 cm

𝐹1 //𝐹 ′1 ; 𝐹2 //𝐹 ′ 2 𝑒𝑡 𝐹3 //𝐹′3

Graphique dynamique

R = 𝐹1 + 𝐹2 + 𝐹3 = 0 ⟹ R = 3,2 cm = 80 t

 CAS DES 2, 3 OU PLUSIEURS FORCES NON CONCOURANTES


- On part des mêmes principes que le cas précédant
- Par forces non concourante, c’est le contraire des forces concourantes

Echelle : 2 cm = 50t

𝐹1 = 50𝑡 = 2𝑐𝑚 ; 𝐹2 = 35𝑡 = 1,4𝑐𝑚 ; 𝐹3 = 62𝑡 = 2,5𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐹4 = 55𝑡 = 2,2𝑐𝑚

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165

Graphique dynamique

𝐹1 //𝐹 ′1 ; 𝐹2 //𝐹 ′ 2 ; 𝐹3 //𝐹′3 et 𝐹4 //𝐹′4

 CAS D’UNE POUTRE SIMPLE AVEC CHARGE VERTICALE

Echelle 50t = 4 cm

𝑅𝐴 = 2,6𝑐𝑚 = 32,5𝑡 𝑒𝑡 𝑅𝐵 = 1,4𝑐𝑚 = 17,5𝑡

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166

EXPLICATION

- On met la charge P = 50t en échelle


- On construit un graphique dynamique avec la force P
- 0 est le pole sa position n’influence à rien le résultat
- Un boucle la force P pour avoir les droites 1 et 2
- On mène la droite 1 parallèlement a le droite 1’ coupant la ligne 𝑙1 jusqu’à la ligne
suivante 𝑙2
- On mène la droite 2 parallèlement à la droite 2’ coupant la ligne 𝑙2 en
interceptant la droite 1’ jusqu’à la droite 𝑙3
- Nous avons une droite cd, qui est le point de départ et d’arriver des droites 1 et 2
- On mène la droite cd en pointillé parallèlement jusqu’au pôle en pointillé qui
coupe la droite ef au point g
- La réaction au point A (𝑅𝐴 = 𝑒𝑔) et la réaction au point B (𝑅𝐵 = 𝑓𝑔)
- h : le point d’intersection des droites 1’ et 2’ puis on trace la résultante à partir de
h

 CAS D’UNE POUTRE SIMPLE AVEC CHARGE INCLINEE

Echelle : 4cm = 50t

𝑅𝐴 = 1,7𝑐𝑚 = 21,25𝑡 𝑒𝑡 𝑅𝐵 = 3,3𝑐𝑚 = 41,25𝑡

Même raisonnement que les cas précédents avec P’ // P // P’’

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167

 STRUCTURE CHARGE SUR L’ARTICULATION INTERMEDIAIRE

Apres résolution on aura le résultat suivant

On aura :

- On mène P//P’, on sait que l’origine d’une force est l’extrémité de l’autre (ce
principe nous permet d’avoir (𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵 )
- On mène 𝑅𝐴 //𝑅′𝐴 au point b comme extrémité de 𝑅′𝐴
- On mène 𝑅𝐵 //𝑅′𝐵 au point a comme origine de 𝑅′𝐵
- Enfin nous avons un triangle abc avec ab = P’, bc = 𝑅′𝐴 et ac = 𝑅′𝐵
Si nous mettons P en échelle on peut lire 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵.

Même principe pour avoir 𝐻𝐴 𝑒𝑡 𝑉𝐴 en décomposant 𝑅𝐴 et idem pour 𝐻𝐵 𝑒𝑡 𝑉𝐵

𝑅′𝐴 //𝑅′′𝐴 ; 𝐻𝐴 //𝐻′𝐴 𝑒𝑡 𝑉𝐴 //𝑉′𝐴 𝑒𝑡 𝑅′𝐵 //𝑅′′𝐵 ; 𝐻𝐵 //𝐻′𝐵 𝑒𝑡 𝑉𝐵 //𝑉′𝐵

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168

EXEMPLE

Echelle : 3 cm = 75t

𝑅𝐴 = 1,68𝑐𝑚 = 48𝑡 𝑒𝑡 𝑅𝐵 = 1,68𝑐𝑚 = 48𝑡

Décomposition de 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵 pour avoir𝐻𝐴 , 𝑉𝐴 , 𝐻𝐵 𝑒𝑡 𝑉𝐵 par rapport à 𝑅𝐴 𝑒𝑡 𝑅𝐵.

𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑦𝑚𝑒𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = 1,5𝑐𝑚 = 37,5𝑡 𝑒𝑡 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 = 0,75𝑐𝑚 = 18,75𝑡

 STRUCTURE CHARGE SUR UNE BARRE

Après résolution, on a le résultat suivant, la ligne d’action doit passer par la rotule

Même raisonnement que le point précédent.

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169

EXERCICES

Exemple 1.

R = PL = 40 * 4 = 160 daN et X = L/2 = 4/2 = 2 m

Echelle : 2cm = 80 daN ⟹ 80 daN = 2 cm ; 100 daN = 2,5 cm et 160 daN = 4 cm

Même principe et même raisonnement que les précédents

R = 160 + 100 + 80 = 340 daN = 8,5 cm

𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 4,25𝑐𝑚 = 170 𝑑𝑎𝑁

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170

EXEMPLE 2.

AD = √4,52 + 122 = 12,816 𝑚

CE = √12 + 42 = 4,123 𝑚

𝐿1 12
𝑅𝐴𝐷 = 𝑃𝐴𝐷 ∗ 𝐿𝐴𝐷 = 1,5 ∗ 12,816 = 19,224𝑡 ; 𝑋𝐴𝐷 = = = 6𝑚
2 2
𝐿2 4
𝑅𝐶𝐸 = 𝑃𝐶𝐸 ∗ 𝐿𝐶𝐸 = 1,2 ∗ 4,123 = 4,947𝑡 ; 𝑋𝐶𝐸 = = = 2𝑚
2 2
Echelle : 5t = 1 cm

P = 19,224t = 3,8448 cm et Q = 4,947t = 0,98 cm

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171

Nous appelons : 𝑅𝐴𝐷 = 𝑃 la première force et 𝑅𝐶𝐸 = 𝑄 la deuxième force

𝑅𝐴1 : 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐴 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒

𝑅𝐴2 : 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐴 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖𝑒𝑚𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒

𝑅𝐵1 : 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐵 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒

𝑅𝐵2 : 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐵 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖𝑒𝑚𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒

Même méthode et même principe que les précédents

1. LES EFFORTS AGISSANT SUR LA BARRE AD

𝑅𝐴1 = 3𝑐𝑚 = 15𝑡 𝑒𝑡 𝑅𝐵1 = 3,2𝑐𝑚 = 16𝑡

2. LES EFFORTS AGISSANT SUR LA BARRE CE

𝑅𝐴2 = 5,5𝑚𝑚 = 0,55 𝑐𝑚 = 2,75𝑡 𝑒𝑡 𝑅𝐵2 = 10 𝑚𝑚 = 1𝑐𝑚 = 5𝑡

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3. LA RESULTANTE FINALE
Au point A

𝑅𝐴 = 3,6𝑐𝑚 = 18𝑡

Au point B

𝑅𝐵 = 4,1𝑐𝑚 = 20,5𝑡

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CHAPITRE 7. TREILLIS
 METHODE DE CREMONA

La méthode de CREMONA est la traduction graphique de la méthode des nœuds.

C’est-à-dire on associe à chaque nœud, le polygone des forces qui lui sont appliquées.

NB : -Pour faciliter la construction graphique, un nœud ne peut pas avoir plus de deux
inconnues

- Se fixer une échelle des forces


- Le polygone des forces à un nœud donné doit être fermé pour assurer l’équilibre
du nœud

EXERCICES

Exemple 1.

Equilibre du nœud A

𝑅𝐴 //𝑅′𝐴 ; 1//1’ et 2//2’

- Ainsi de suite pour un treillis entier c’est-à-dire construire l’équilibre de chaque


nœud, nous savons que les forces se succèdent de bout à bout
Exemple : extrémité de 𝑅𝐴 , origine de 1’ et extrémité de 1’ origine de 2’ ainsi de suite

- Sens des barres ; on sait que si la barre sort du nœud elle est tendue (+) et dans le
cas contraire elle est comprimé (-)
Exemple : la barre 1 est tendue, la barre 2 est comprimée

Si une barre est tendue à un nœud (exemple A) elle est aussi au nœud B ou C, ainsi pour
la barre comprimée

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EXEMPLE 2.

200
Résolution : 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = = 100 𝐾𝑔, par symétrie
2

Nous considérons le point 0 comme le point de départ

Echelle : 3 cm = 200 KN

Nœud A

Nous avons choisi le nœud A. on mène 𝑅𝐴 //𝑅′𝐴 a partir de 0, de T on mène une droite
2’//2, Du point 0 on mène une droite 1’//1, j’ai un triangle OTU.

Nous avons choisi le nœud B. il Ya 3 barres qui concourent


𝑏1 , 𝑏3 𝑒𝑡 𝑅𝐵 (2 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑏2 𝑒𝑡 𝑅𝐵 𝑒𝑡 1 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑏3 ) comme 𝑏2 est déjà au nœud
précédant A, nous continuons la construction à partir de 𝑏2 .

Du point U on mène 𝑅𝐵 //𝑅′𝐵 , du point T on mène 3’//3 nous avons un triangle UVT.

𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 1,5 𝑐𝑚 = 100 𝑘𝑔 ; 𝑏2 = 1,5 𝑐𝑚 = 100 𝑘𝑔 𝑒𝑡 𝑏1 = 𝑏3 = 2,1 𝑐𝑚 = 140 𝑘𝑔

𝑏1 = 𝑏3 ∶ 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 (𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑)

𝑏2 : 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 (𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑)

NB : même raisonnement pour les autres treillis

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EXEMPLE 3.

200
Résolution : 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = = 100 𝐾𝑔
2

Echelle : 2 cm = 100 kg

- 0 : point de départ avec le nœud A qui a 3 barres (𝑏1 , 𝑏5 𝑒𝑡 𝑅𝐴 avec


𝑅𝐴 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑏1 𝑒𝑡 𝑏5 inconnues, donc on part de 𝑅𝐴 )
- On mène 𝑅 ′𝐴 //𝑅𝐴 (𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑃), on mene a partir de P (5’//5), on mène à partir de
O (1’//1). Nous avons un triangle OPQ
- Le nœud C on a 3 barres (𝑏1 , 𝑏2 𝑒𝑡 𝑏7 avec𝑏1 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑏2 𝑒𝑡 𝑏7 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠)
Donc, on part de 𝑏1 ; 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 barre est tendue au nœud A, ainsi elle là sera aussi au nœud C.

Donc, on change sa direction (ou sa flèche)

De Q on mène (2’//2), de 0 on mène (7’//7), enfin on a un triangle OQR

- Nœud E avec 5 barres (2, 3, 5, 6 et 200 kg, donc 3 sont connues 2,5 et 200 kg et 3
et 6 inconnues) comme 2 et 5 sont déjà tracé nous allons construire à partir
d’eux.

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Départ le point R (2’ et 5’) qui se termine au point P, à partir P on mène 200 kg, à partir
de S on mène (6’//6) , à partir de R on mène (3’//3). Enfin on a un polygone RQPST

- Nœud D avec 3 barres (3,4 et 7 avec 3 et 7 connues et 4 inconnue) donc on part


de 3 et 7 à partir de T jusqu’à O, de O on mène (4’//4)
Par symétrie : 𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = 2 𝑐𝑚 = 100 𝐾𝑔; 1’ = 4’ = 2,8 cm = 140 kg

2’ = 3’ = 2,2 cm = 110 kg ; 5’ = 6’ = 2 cm =100 kg et 7’ = 3,2 cm = 160 kg

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𝐕 𝐢𝐞𝐦𝐞 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄

𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐔𝐋𝐈𝐄𝐑𝐒

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EXEMPLE

Calculer les grandeurs des forces A, B et C qui font équilibre au moment M donné ci-
dessous.

Nous adoptons sa comme sens positif


1,6
tgα = 1,2 = 1,333 ⟹ 𝛼 = 53,13° ⟹ cos 53,13 = 0,6 𝑒𝑡 sin 53,13 = 0,8

3
tgℇ = 2 = 1,5 ⟹ ℇ = 56,31 ⟹ cos 56,31 = 0,55 𝑒𝑡 sin 56,31 = 0,832

𝐴𝑋 = −𝐴𝑐𝑜𝑠 ∝ ; 𝐴𝑌 = −𝐴𝑠𝑖𝑛 ∝ ; 𝐶𝑋 = 𝐶 cos ℰ 𝑒𝑡 𝐶𝑌 = 𝐶 sin ℇ

∑ 𝐹𝑋 = 0 ⟹ 𝐴𝑋 + 𝐶𝑋 = 0 ⟹ −𝐴𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝐶 𝑐𝑜𝑠ℇ = 0 ⟹ 0,6 𝐴 + 0,55 𝐶 = 0 (1)

∑ 𝐹𝑌 = 0 ⟹ 𝐴𝑌 + 𝐶𝑌 − 𝐵 = 0 ⟹ −𝐴 sin 𝛼 − 𝐶 sin ℇ − 𝐵 = 0

⟹ - 0,8 A – 0,832 C – B = 0 (2)

∑ 𝑀𝑁 = 0 ⟹⟲ 24 − 𝐴𝑋 ∗ 2,3 + 𝐴𝑌 ∗ 2,7 − 1,5𝐵 − 3,5𝐶𝑌 + 2,3𝐶𝑋 = 0

⟹ 24 + 2,3 A cosα – 2,7 A sin α – 1,5 B + 3,5 C sin ℇ + 2,3 C cosℇ = 0

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⟹ 24 + 2 ,3 * 0,6 A – 2,7 * 0,8 A – 1,5 B +3,5 * 0 ,832 C + 2,3 * 0,55 C = 0

⟹ 24 + 1,38 A – 2 ,16 A – 1 ,5 B + 2,912 C + 1,265 C = 0

⟹ - 0,78 A – 1,5 B + 4,177 C = - 24 (3)

Nous avons un système d’équation à résoudre

- 0,6 A + 0,55 C = 0 (1)

- 0,8 A – 0,832 C - B = 0 (2)

- 0,78 A – 1,5 B + 4,177 C = - 24 (3)

(1) nous tirons A : A = 0,917 C (4)

(4) dans (2) : - 0,8 * 0,917 C – 0,832 C – B = 0 ⟹ - 0,7336 C – 0,832 C – B = 0

⟹ B = - 1,5656 C (5)

(4) et (5) dans (3) : - 0,78 * 0,917 C – 1,5 * (- 1,5656 C) + 4,177 C = - 24

⟹ 5,8104 C = - 24 ⟹ C = - 4,13 t (6)

(6) Dans (4) : A = 0,917 * (- 4,13) = - 3,79 t

(6) dans (5) : B = - 1,5656 * (- 4,13) = 6,47 t

 CALCUL DES REACTIONS PAR LA METHODE DES PROPORTIONS

Cette méthode n’est applicable que pour des charges concentrées ou après avoir
concentré les forces repartie sur des poutres simplement appuyée.

NB : - il faut bien vérifier les calculs par d’autres méthodes pour plus de fiabilité

- Si les forces ne sont que concentrées, nous partirons de gauche vers la droite
pour la réaction 𝑅𝐴 et de droite vers la gauche pour la réaction 𝑅𝐵
- S’il y a des charges reparties nous partirons de gauche vers la droite pour la
réaction 𝑅𝐵 et de droite vers la gauche pour la réaction 𝑅𝐴
On utilise la règle de 3 simples

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EXERCICES

Exemple 1.

Par rapport à l’appui A


4
L→
4

4𝑎 𝑎 𝑎 𝑃𝑎
a→ 𝑋 ⇒ 𝑋 = = 𝐿 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑉𝐴 = 𝑃𝑋 = 𝑃 ∗ 𝐿 =
4𝐿 𝐿

Par rapport à l’appui B


4
L→
4

4𝑏 𝑏 𝑃𝑏
b→ 𝑋 ⇒ 𝑋 = 4𝐿 = 𝐿 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑉𝐵 = 𝑃𝑋 = 𝐿

𝐿
 Si a = b =
2
Appui A = Appui B
4
L→4

𝐿 4 𝐿 1
→𝑋⟹𝑋= ∗ =
2 4𝐿 2 2
1 𝑃
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = 𝑃𝑋 = 𝑃 ∗ =
2 2
Exemple 2.

Par rapport à l’appui A


4
L→4

4𝑎 𝑎
a→ 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = =
4𝐿 𝐿

4(𝑎+𝑏) 𝑎 𝑏
a + b → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = =𝐿+𝐿
4𝐿

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181

4(𝑎+𝑏+𝑐) 𝑎 𝑏 𝑐
a + b + c → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = = 𝐿+𝐿+𝐿
4𝐿

𝑎 𝑎 𝑏 𝑎 𝑏 𝑐
Donc 𝑉𝐴 = 𝑞𝑋1 + 𝑃𝑋2 + 𝑇𝑋3 = 𝐿 𝑞 + (𝐿 + 𝐿 ) 𝑃 + (𝐿 + 𝐿 + 𝐿) 𝑇

Par rapport au point B


4
L→4

4𝑑 𝑑
d→ 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = =
4𝐿 𝐿

4(𝑐+𝑑) 𝑐 𝑑
c + d → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = =𝐿+𝐿
4𝐿

4(𝑏+𝑐+𝑑) 𝑏 𝑐 𝑑
b + c + d → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = = 𝐿+𝐿+𝐿
4𝐿

𝑑 𝑐 𝑑 𝑏 𝑐 𝑑
Donc 𝑉𝐵 = 𝑇𝑋1 + 𝑃𝑋2 + 𝑞𝑋3 = 𝐿 𝑇 + (𝐿 + 𝐿 ) 𝑃 + (𝐿 + 𝐿 + 𝐿 ) 𝑞

Exemple 3.

Par rapport au point A


4
10 m → 4

4∗2 1
2 m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4∗10 = 5

4∗5 1
5 m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = 4 ∗ 10 = 2

4∗7 7
7 m → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = 4 ∗ 10 = 10

1 1 7
Donc 𝑉𝐴 = 6𝑋1 + 8𝑋2 +10𝑋3 = 5 ∗ 6 + 2 ∗ 8 + 10 ∗ 10 = 12,2 𝐾𝑁

Par rapport au point B


4
10 m → 4

4∗3 3
3 m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4∗10 = 10

4∗5 1
5 m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = 4∗10 = 2

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4∗8 4
8 m → 𝑋3 ⇒ 𝑋3 = 4∗10 = 5

3 1 4
Donc 𝑉𝐵 = 10𝑋1 + 8𝑋2 + 6𝑋3 = 10 ∗ 10 + 2 ∗ 8 + 5 ∗ 6 = 11,8 𝐾𝑁

Exemple 4.

𝑃𝐿 5∗4 2𝐿 2∗4
R= = = 10𝑁 et X = = = 2,67 𝑚
2 2 3 3

On aura

Par rapport au point A


4
8m→4

4∗2 1
2 m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = 4 ∗ 8 = 4

4 ∗ 6,67 6,67
6,67 m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = =
4∗8 8

1 6,67
Donc 𝑉𝐵 = 5𝑋1 + 10𝑋2 = 4∗5+ ∗ 10 = 9,5875 𝑁
8

Par rapport au point B


4
8m→4

4 ∗ 1,33 1,33
1,33 m → 𝑋1 ⇒ 𝑋1 = =
4∗8 8

4∗6 3
6 m → 𝑋2 ⇒ 𝑋2 = 4 ∗ 8 = 4

1,33 3
Donc 𝑉𝐴 = 10𝑋1 + 15𝑋2 = ∗ 10 + 4 ∗ 5 = 5,4125 𝑁
8

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183

EXEMPLE 5.

𝐿 4
R = PL = 5 * 4 = 20N et X = 2 = 2 = 2 𝑚

On aura

Par rapport au point A


4
12 → 4

4∗3 1
3 → 𝑋1 ⟹ 𝑋1 = 4 ∗ 12 = 4

4∗7 7
7 → 𝑋2 ⟹ 𝑋2 = 4 ∗ 12 = 12

4 ∗ 11 11
11 → 𝑋3 ⟹ 𝑋3 = 4 ∗ 12 = 12

1 7 11
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑉𝐵 = ∗3+ ∗ 20 + ∗ 2 = 14,249 𝑁
4 12 12
Par rapport au point B
4
12 → 4

4∗1 1
1 → 𝑋1 ⟹ 𝑋1 = 4 ∗ 12 = 12

4∗5 5
5 → 𝑋2 ⟹ 𝑋2 = 4 ∗ 12 = 12

4∗9 9 3
9 → 𝑋3 ⟹ 𝑋3 = 4 ∗ 12 = 12 = 4

1 5 3
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑉𝐴 = ∗2+ ∗ 20 + ∗ 3 = 10,751 𝑁
12 12 4

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 CALCUL DE MOMENT PAR LA METHODE DES COUPES

Cette méthode consiste à calculer les moments aux points caractéristiques ou points
singulier sans passer par des coupes des zones

EXERCICES

EXEMPLE 1.

∑ Fx = 0 ⇒ 𝐻𝐴 = 0 (1)

∑ Fy = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 − 5 − 7 − 9 = 0 ⇒ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 21 ⟹ 𝑉𝐴 = 21 − 𝑉𝐵 (2)

∑ 𝑀𝐴 = 0 ⇒ ⟳ 5 ∗ 2 + 7 ∗ 5 + 9 ∗ 9 − 14𝑉𝐵 = 0 ⇒ 𝑉𝐵 = 9 (3)

(3) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (2): 𝑉𝐴 = 21 − 𝑉𝐵 = 21 − 9 ⇒ 𝑉𝐴 = 12

𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = 𝑉𝐴 ∗ 0 = 0

𝑀𝐶 = 2 ∗ 𝑉𝐴 = 2 ∗ 12 = 24

𝑀𝐷 = 5 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 3 = 5 ∗ 12 − 15 = 45

𝑀𝐸 = 9 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 7 − 7 ∗ 4 = 9 ∗ 12 − 35 − 28 = 45

𝑀𝐵 = 14 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 12 − 7 ∗ 9 − 9 ∗ 5 = 14 ∗ 12 − 60 − 63 − 45 = 0

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185

EXEMPLE 2.

𝐿 4
R = PL = 5 * 4 = 20 et X = 2 = 2 = 2 𝑚

𝑃 5+20+5
Par symétrie : 𝑉𝐴 = 𝑉𝐵 = ∑ 2 = = 15 𝑁
2

𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = 𝑉𝐴 ∗ 0 = 0

𝑀𝐶 = 1 ∗ 𝑉𝐴 = 15

𝑀𝐷 = 3 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 2 = 3 ∗ 15 − 10 = 35

22
𝑀𝐸 = 5 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 4 − 5 ∗ = 5 ∗ 15 − 20 − 10 = 45
2
𝑀𝐹 = 7 ∗ 𝑉𝐴 − 5 ∗ 6 − 20 ∗ 2 = 7 ∗ 15 − 30 − 40 = 35

𝑀𝐺 = 𝑉𝐵 ∗ 1 = 15 ∗ 1 = 15

Au point E c’est le point ou applique la résultante de la force uniforme, on sait que dans
ce genre de cas on a :
𝑋 𝑃𝑋 2 𝐿
Px * 2 = comme X = 2 (parce que à ce point le moment est maximal)
2

𝑃 𝐿 𝑃𝐿2
On aura : 2 (2)2 = 8

𝑃𝑋 2 5 ∗ 22 𝐿 4 𝑃𝐿2 5 ∗ 42
C’est pourquoi on a : = = 10 avec X = 2 = 2 = 2 ou = = 10
2 2 8 8

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BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGE

- François Frey .Traiter de génie civil


- Nouredine Bourahla. Résistance des matériaux de base
- William A. Nash. Série Schaum de résistance des matériaux 1
- Jean Louis Fancon. Guide de mécanique
- Jean COURBO et Jean-Noël THEILLOUT. Formulaire de R.D.M
- Mécanique des structures
- A. Kadi. Mécanique rationnelle
- Maitriser le math 4 et 5

2. COURS

- Betoko et Miseka.Cours de la statique, INBTP/BTP1, 2012-2013


- Mpey S.Cours de la statique, UNIKIN/G1 POLYTECHNIQUE, 2011-2012
- MafutaEloi. Cours de stabilité des constructions INBTP/BTP3, 2014-2015
- Mbuyamba. Cours de résistance des matériaux INBTP/BTP2, 2013-2014

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TABLE DES MATIERES

Contenu
GUIDE DU COURS DE LA STATIQUE APPLIQUEE ...................................................................................... 1
PRINCIPES ET METHODES DE CALCUL ..................................................................................................... 1
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................... 2
𝐈𝐞𝐫𝐞 PARTIE ............................................................................................................................................. 4
CHAPITRE 1. RAPPELS MATHEMATIQUES ............................................................................................... 5
𝐈𝐈𝐢𝐞𝐦𝐞 PARTIE ...................................................................................................................................... 12
ETUDE DES STRUCTURES ISOSTATIQUES .............................................................................................. 12
CHAPITRE 2. GUIDE THEORIQUE ........................................................................................................... 13
CHAPITRE 3. GUIDE PRATIQUE .............................................................................................................. 35
𝐈𝐈𝐈𝐢𝐞𝐦𝐞𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 ................................................................................................................................. 138
𝐓𝐑𝐄𝐈𝐋𝐋𝐈𝐒............................................................................................................................................ 138
CHAPITRE 4. GUIDE THEORIQUES ....................................................................................................... 139
CHAPITRE 5. GUIDE PRATIQUES .......................................................................................................... 144
𝐈𝐕𝐢𝐞𝐦𝐞𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 ................................................................................................................................. 162
STATIQUE GRAPHIQUE (GRAPHOSTATIQUE) ...................................................................................... 162
CHAPITRE 6. FORCES ET STRUCTURES................................................................................................. 163
CHAPITRE 7. TREILLIS ........................................................................................................................... 173
𝐕𝐢𝐞𝐦𝐞𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄................................................................................................................................... 177
𝐋𝐄 𝐂𝐀𝐒 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐔𝐋𝐈𝐄𝐑𝐒 ................................................................................................................... 177
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 186

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