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Initiation aux TPs


´ Les Incertitudes des mesures:
´ Toute mesure est affectée d’une erreur due à la précision limitée des appareils de
mesure utilisés et/ou aux erreurs humaines. Le résultat d’une mesure n’est donc jamais
une valeur g, mais plutôt un intervalle des valeurs probables g = g ± ∆g.
´ Dans le cas d’une mesure directe unique d’une grandeur physique simple
(température, temps, longueur. . .), l’erreur absolue ∆g est soit indiquée par le
constructeur sur l’appareil de mesure ou sinon donnée par la plus petite unité que
l’appareil est capable de fournir. (Exemple : ∆g = 1mm dans le cas d’une mesure de
longueur effectuée par le biais d’une règle graduée en millimètres).
´ Cependant, si la mesure est répétée une énième fois (mesure répétitive), l’erreur
absolue est donnée, dans ce cas, par l’écart type ∆g :
! " ∑"
#$! "#
∆" = ∑
" #$!
"# #" % avec "̅ = $

´ Pour des grandeurs physiques composées, telles que g = q × (r − s)/t, tout en supposant
connues les incertitudes absolues ∆q, ∆r, ∆s et ∆t, l’incertitude absolue ∆g est
généralement déterminée par la méthode des dérivées partielles :
%" %" %" %" ∆& ∆('∆) ∆*
∆" = ∆& + ∆( + ∆) + ∆* = " ' '
%& %( %) %* & (#) *

´ L’écriture du résultat de la mesure d’une grandeur physique simple ou composée doit


impérativement intégrer l’incertitude absolue, sans oublier bien sûr de noter les unités
appropriées: g=(gmesuré±∆g) unité
´ on prendra soin de limiter le nombre de chiffres significatifs de l’incertitude ∆g à un seul
chiffre significatif, tout en prenant comme dernier chiffre significatif de gmesuré celui de
même position que celui de l’incertitude.

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´ Les Incertitudes des mesures:
´ Lesexpressions des incertitudes absolues les plus utilisées en
pratique (λ représente une constante scalaire)
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´ Les Incertitudes des mesures:
´ La précision sur le résultat de la mesure sera, quant à elle,
∆"
caractérisée par le rapport
"
´ Plus ce rapport, dit erreur relative, est petit et plus la mesure est
précise.
´ Exemple:
´ L = (17,5 ± 0.5) cm (graduations en centimètre) ⇒ ΔL/L = 2,1 %
´ l = (17,65 ± 0.05) cm (graduations en millimètre) ⇒Δl/l = 0,3 %
´ Chiffres significatifs : 3 pour L, le dernier étant incertain, 4 pour l, le dernier étant incertain.

´ Surface d’un carré:


S = l2 = (17,65)2 cm2 = 311,5225 cm2
Ce résultat laisserait à supposer que tout les chiffres sauf le dernier sont
incertains, et que l’aire de ce carré est connue avec une précision de :
(0,0005/311,5225) = 0,0001%
Ce qui est évidemment faux car (ΔS/S) = 2 (Δl/l) = 0,6% ⇒ΔS ≈ 2 cm2 ⇒
l’aire du carré doit alors être présentée sous la forme : S = (311 ± 2) cm2

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´ Tracé de courbe :
´ Un tracé de courbe est utile pour :
a- La détermination de la valeur d’une quantité par le calcul de la pente.
b- Permettre de visualiser des relations entre grandeurs physiques.
c- La comparaison de la théorie avec les résultats expérimentaux
´ Recommandations générales:
Une fois les points expérimentaux représentés sur le papier, il existe plusieurs méthodes pour
obtenir la meilleure courbe (en général c’est la méthode des moindres carrés pour les
droites). Autrement, il est nécessaire de faire passer la courbe par tous les rectangles
d’erreurs de cotés 2Δx et 2Δy .
a- La courbe doit être tracée au crayon proprement.
b- Les unités doivent apparaître sur les axes. Il est pratique d’utiliser les puissances de 10 dans les unités. Par
exemple si l’on a à représenter une courbe où les valeurs sont du type 1000, 2000, 3000, etc. Dans ce
cas on représente sur l’axe les chiffres 1, 2, 3, et l’unité sera multipliée par 103
c- L’incertitude de la courbe doit apparaître sur la figure.
d- Lissage des courbes : il ne doit pas apparaître de segments discontinus sur une courbe.
e- Les axes doivent être gradués et orientés.
f- L’échelle doit être simple telle que les points expérimentaux ne soient pas concentrés sur une petite
région de la feuille.
g- Faire un choix judicieux de l’origine des axes (cette origine n’est pas zéro à tous les coups).
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´Tracé de courbe :
´ Tutoriel Excel (Michel Bisson-Viens) https://youtu.be/NdWrOk66OJg
´ Look & feel "à la MatLab® " Le module matplotlib propose des outils de
tracés (http ://matplotlib.org)
´ En ligne (exemple: https://www.dcode.fr/tracer-points)
´ Tutoriel regressi "Comment tracer une courbe et la modéliser ?"
https://youtu.be/7uGKqY_oKfo
´ Ou simplement manuellement
sur un papier millimétré:
Avec un bon choix de l’échelle en x
et en y=f(x)
Placer ensuite les points enregistrés y
en fonction de x avec les marges
d’erreur

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´ TP#1 « Détermination de la vitesse de la lumière dans l'air »


´ Objectif:
- Mesure oscilloscopique de la durée de parcours d'une courte impulsion de lumière pour
une distance définie par comparaison avec un signal de référence.
- Détermination de la vitesse de la lumière dans l'air en tant que quotient entre la distance et
la durée de parcours.
´ La vitesse de la lumière est peut-être la constante physique la plus
importante, son invariabilité est la pierre angulaire de la physique moderne.
Dans cette expérience, vous allez tenter de mesurer la vitesse de
propagation des impulsions lumineuses dans l'air.
´ L'instrument de mesure de la vitesse de la lumière émet des impulsions
extrêmement courtes d’une lumière rouge avec une largeur d'impulsion
d'environ 60 ns via une LED. Après avoir parcouru une distance de mesure
connue, les impulsions lumineuses sont converties en impulsions de tension
pour être observées sur l'oscilloscope.
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´ TP#1 « Détermination de la vitesse de la lumière dans l'air »


´ Montage:

´ La différence des durées de parcours t des deux impulsions sera mesurée


avec un oscilloscope à deux canaux. La vitesse de la lumière peut être
calculée à partir de la différence calculée de durée de parcours t et de
la distance s entre l'émetteur et le réflecteur à triple prisme : c=2s/t
´ Il est encore plus impressionnant de varier l'éloignement du réflecteur et
d'observer la modification résultante de l'écart d'impulsions sur
l'oscilloscope. Ceci est possible sans problème puisque la mise en place
du réflecteur à triple prisme n'exige aucun réglage important mais peut
être fait de manière approximative.

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´ TP#2 « Détermination de la focale d’une lentille »


´ Objectif:
- Mesurer la distance focale d’une lentille convergente (Méthodes de Bessel et
graphique)
- Utiliser le banc optique pour faire de mesures.
- Estimer l’incertitude sur la mesure effectuée
´ La méthode de Bessel est une méthode focométrique de
détermination expérimentale de la focale d'une lentille
convergente. La focale f d’une lentille indique la distance entre le
plan principal de la lentille et le foyer. On peut la déterminer en
mesurant les écarts entre les différents éléments du banc d'optique.
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´ TP#2 « Détermination de la focale d’une lentille »
´ Démontrer que la distance D doit absolument être supérieur à 4 fois
la distance focale à mesurer:

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´ TP#3 « Rotation du plan de polarisation par le quartz »


´ Objectif: Observation de la rotation du plan de polarisation par le quartz
dans un dispositif constitué de deux polariseurs croisés.
´ Objectif: Différentiation entre quartz dextrogyre, lévogyre et parallèle
(parallèlement à l’axe optique).
´ Le pouvoir rotatoire, est l'angle de déviation du plan de polarisation
d'une lumière polarisée rectilignement, pour un observateur situé en face
du faisceau incident. Il est lié à la propriété qu'ont certains milieux
(optiquement actifs) de faire tourner le vecteur d'un faisceau lumineux
les traversant. Parfois, les composés induisant une déviation du vecteur
vers la droite sont qualifiés de dextrogyres. Les composés induisant une
déviation du vecteur vers la gauche sont qualifiés de lévogyres.
´ Lorsqu’on introduit une plaque de quartz à faces planes et parallèles, qui
est taillée verticalement à une orientation du cristal qualifiée d’axe
optique, dans le trajet du faisceau lumineux entre deux polariseurs
croisés, le champ optique s’éclaircit (F. Arago, 1811). On obtient à
nouveau l’obscurité avec une lumière monochromatique, en tournant
l’analyseur d’un certain angle a. La plaque de quartz fait ainsi tourner le
plan de polarisation de la lumière de l’angle a.
Initiation aux TPs
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´ TP#3 « Rotation du plan de polarisation par le quartz »


´ La lumière à polarisation rectiligne incidente sur le cristal est une
décomposition en deux ondes partielles à polarisation circulaire à droite et
à gauche. Les deux ondes partielles se répandent avec des vitesses de
phase différentes, induisant ainsi une différence de phase proportionnelle
au parcours. De la superposition des deux ondes partielles après le
parcours résulte une onde à polarisation rectiligne, dont le sens de
polarisation est décalé par rotation par rapport à l’onde de départ. L’angle
de rotation a est ainsi proportionnel au parcours dans le cristal et donc à
l’épaisseur du cristal d.
´ Les deux ondes partielle sont transmises avec deux indices de réfraction
différents nD et nG, c'est-à-dire deux vitesses de propagation différentes
c/nD et c/nG.
´ À la sortie du milieu d'épaisseur d, ces deux ondes ont eu des durées de
propagation différentes, et l'une est retardée par rapport à l'autre d'une
! "! #
durée ∆" = ! $ " et leurs sinusoïdes sont déphasées d'un angle $ = %∆" =
! "! #
&'(∆" = &' ! % " . (n est la fréquence de l'onde et l =c/n est la longueur
d'onde de la lumière dans le vide).

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´ TP#3 « Rotation du plan de polarisation par le quartz »


La direction d'une onde lumineuse rectiligne qui traverse la lame de quartz tourne d'un angle a
indépendant de l'orientation primitive de l’onde. L'angle de rotation est proportionnel à
& ! '& "
l'épaisseur d de la lame de quartz et une constante ! dépendent du milieu traversé et la
(
longueur d’onde initiale. La constante caractéristique du cristal, appelée pouvoir rotatoire
spécifique. Elle est égale à 21,72° mm -1 pour le quartz éclairé avec la lumière jaune du sodium.

´ a
Ampoule à halogène
´ b
Filtre (dans passe-vues)
´ c
Polariseur
´ d
Cristal de quartz (dans support
avec pinces à ressort)
´ e Analyseur
´ f Lentille
´ g Écran d‘observation
45 Initiation aux TPs
´ TP#3 « Rotation du plan de polarisation par le quartz »
´ Pour chaque quartz monté (position d), on mesure à l’aide de la caméra d’un portable,
l’intensité lumineuse (en lux) au niveau de la sortie de la lampe, la sortie du polariseur, la
sortie du cristal, la sortie de l’analyseur et au niveau de l’écran.
´ Selon la loi de Malus: Après la traversée de la lame l'intensité de la lumière non polarisée est
réduite en raison de la polarisation.
´ Si une lumière non polarisée d'intensité I0 traverse un polariseur, l'intensité de la lumière
polarisée transmise diminue de moitié.
´ Le premier filtre traversé par la lumière non polarisée est le polariseur. Un second filtre placé
après le premier est appelé analyseur. Si l'analyseur est orienté de la même façon que le
polariseur, la lumière transmise par l'analyseur a la même intensité que la lumière qui le
frappe.
´ S'ils ont une orientation différente, il faut utiliser la loi de Malus: Si l'on fait tourner l'analyseur
d'un angle θ par rapport au polariseur, l'intensité (la puissance par unité de surface et se
mesure en W m -2) de la lumière transmise par l'analyseur est de I0cos2(θ)
´ Si l'analyseur est tourné de 90° par rapport au polariseur (θ = 90°), l'intensité de la lumière
transmise par l'analyseur sera nulle, puisque cos(90°) = 0. Par contre, si le polariseur et
l'analyseur ont la même orientation, la lumière transmise par l'analyseur a la même intensité
que la lumière transmise par le polariseur c'est-à-dire que l'intensité ne diminue pas entre le
polariseur et l'analyseur. En effet, lorsque θ = 0°, cos(0°) = 1, et I = I0/2
´ Un polariseur ne transmet que la lumière polarisée parallèlement à son axe de transmission.
Lorsque la lumière non polarisée traverse le premier polariseur, la moitié de l'intensité de
l'onde est toujours perdue (I0/2)

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´ TP#4 « Polarisation par des lames quart-d’onde l/4»
´ Objectif 1: Mesurer l'intensité de la lumière de polarisation plane en fonction de la
position de l'analyseur.
´ Objectif 2: Mesurer l'intensité de la lumière derrière l'analyseur en fonction de l'angle
entre l'axe optique de la plaque l/4 et l'axe de l'analyseur.
´ Objectif 3: Réaliser une deuxième expérience à l'aide de deux plaques l/4 placées l'une
derrière l'autre.

´ Une lumière monochromatique arrive


sur une plaque de mica perpendiculairement
à son axe optique. Si l'épaisseur de la plaque
est suffisante (plaque l/4), un déphasage de
90° se produit entre le faisceau ordinaire et le
faisceau extraordinaire lorsque ce dernier
quitte le cristal. La polarisation de la lumière
émergente est étudiée selon différents angles
entre l'axe optique de la plaque l/4 et la
direction de la polarisation de la lumière incidente.
Cristal à double réfraction
(P = polariseur, A = analyseur)
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´ TP#4 « Polarisation par des lames quart-d’onde l/4»
´ La vitesse de la lumière qui se propage dans la direction de l'axe optique d'un cristal à
double réfraction a la même valeur c0, indépendamment de la direction de son plan de
polarisation. Lorsqu'elle se déplace perpendiculairement à l'axe optique, la lumière
polarisée a la même vitesse c0, lorsque le champ électrique est perpendiculaire à l'axe
optique (le rayon ordinaire, voir figure). Si le champ électrique est parallèle à l'axe
optique, la vitesse de la lumière (le rayon extraordinaire) est c¹c0.
´ Soit E0 est l'amplitude d'un vecteur champ électrique émergeant du polariseur, et f est
l'angle entre la direction de la polarisation et l'axe optique d'un cristal à double
réfraction. De la figure, nous déduisons ce qui suit pour les amplitudes du rayon ordinaire
et du rayon extraordinaire :

´ A un temps t, l'état de vibration des deux rayons à la


surface du cristal est décrit par :
´ Dans le cas de cristaux à double réfraction (plaques l/4), l'épaisseur est donnée par

´ où no est l'indice de réfraction du rayon ordinaire et nao celui du rayon extraordinaire


dans le cristal, provoquant une différence de trajet de l/4 (c'est-à-dire une différence de
phase de p/2) entre les deux rayons lorsqu'ils se combinent en un rayon résultant à la
sortie du cristal.

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Initiation aux TPs
´ TP#4 « Polarisation par des lames quart-d’onde l/4»
´ A partir des équations (2), on obtient
´ L’équation (4) est la représentation paramétrique d’un
vecteur tournant dans le sens de la propagation, c'est-à-dire perpendiculairement aux
axes x et y, autour d'un axe fixe.
´ Pour des angles f=0° et f=90°, on obtient une lumière plane polarisée d'intensité
" = ") ~%)* (5)
´ Pour un angle de 45°, et l'amplitude du vecteur E tournant est

´ La lumière est polarisée circulairement et d'intensité " = ") ⁄2 = %)* ⁄2 (7)


et elle est transmise sans perte d'intensité pour toutes les positions de l'analyseur.
´ Pour tous les angles autres que 0°, 45° et 90°, la lumière transmise est polarisée
elliptiquement. L'extrémité du vecteur tournant autour de l'axe parallèle à la direction de
propagation décrit une ellipse avec les demi-axes a et b:
´ Pour l'intensité de la lumière transmise par l'analyseur dans
les directions respectives, nous avons :

´ En faisant tourner l'analyseur, on obtient le rapport suivant entre l'intensité maximale et


l'intensité minimale de la lumière transmise :
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Initiation aux TPs
´ TP#4 « Polarisation par des lames quart-d’onde l/4»
´ Pour tout réglage angulaire j entre l'analyseur et l'axe optique de la plaque l/4, nous
avons :

´ Tout d'abord, la
distribution d'intensité de la
lumière plane polarisée est
mesurée en fonction de la
position de l'analyseur, sans
la plaque l/4 devant la
trajectoire des rayons (Fig. 1).
´ Le type de polarisation de
la lumière transmise est
déterminé à partir des valeurs
de distribution d'intensité
correspondantes pour différents
angles entre l'axe optique de la plaque l/4 et la direction de transmission de l'analyseur (Fig.
2).

´ Si deux plaques l/4 sont placées l'une derrière l'autre, une lumière plane polarisée est
produite quelle que soit la direction de l'axe optique de la plaque l/2 ainsi créée (Fig. 3).

Initiation aux TPs


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´ TP#4 « Polarisation par des lames quart-d’onde l/4»

Figure 2 : Distribution de Figure 3 : Distribution de


Figure 1 : Distribution de
l'intensité de la lumière l'intensité de la lumière
l'intensité de la lumière
polarisée en fonction de la polarisée : avec la
plane polarisée en
direction de transmission plaque l/2 à différents
fonction de la position de
de l'analyseur : avec réglages angulaires.
l'analyseur (sans plaque
plaque l/4 à différents
l/4).
réglages angulaires.
51 Initiation aux TPs
´ TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini »
´ Objectifs:
- Mesure de la longueur d’onde du laser en utilisant une fente d’épaisseur
connue
- Détermination de la dimension de différentes ouvertures carrés et circulaires
- Détermination des pas de différents réseaux linéaire ou croisé.

52 Initiation aux TPs


´ TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini »
´ Pour une fente, l’intensité
lumineuse dans la direction θ :
,-./ 0
! " = $) $)∗ = !+ /
avec u=(pasin q)/l
´ L’angle θ étant petit (condition de
Gauss): sin θ ≈θ ≈ x/D.

´ Pour un trou circulaire, l’intensité


lumineuse dans la direction θ :
01(/) 0
! " ≈ où " = ,-. /01 2⁄3
/
Avec R : le rayon de l’ouverture,
q : la direction de diffraction,
J : la fonction dite de Bessel
53 Initiation aux TPs
´ TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini »
´ Le rayon de la tache centrale est proportionnel à la longueur d’onde l et à
l’inverse du rayon de l’ouverture de diffraction R:

0
++ = ,, ./
1

´ Il faut aussi tenir compte de la distance focale f de la lentille convergente


utilisée ou juste de la distance depuis la fente (ou le trou) et l’écran
d’observation.
´ Pour un réseau (plusieurs fentes), l’intensité lumineuse dans la direction θ est
'(!) * '(! +, *
plus compliquée: 4 5 = 4& ) ,
Avec : u=(p a sin q)/l et v=(p b
sin q)/l
Le premier terme est celui de diffraction de chacune des N fentes (identiques)
du réseau.
Le deuxième terme est liée aux interférences entre les N fentes du réseau.

Initiation aux TPs


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TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini » En résumé
55 Initiation aux TPs
TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini » En résumé

56 Initiation aux TPs


TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini » En résumé

D=L
57 Initiation aux TPs
TP#5 « Diffraction des ondes à l’infini » En résumé

D=L

On peut donc dégager facilement les paramètres a (pas du réseau et


donc N le nombre des fentes) et d (largeur des fentes) du réseau depuis la
figure de diffraction

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Initiation aux TPs
´ Le Compte-Rendu:
´ présente les résultats, les interprète en les comparant à la théorie.
´ La structure globale d’un compte-rendu de TP est la suivante :
´ Titre
´ Résumé
´ Introduction
´ Méthodes (et Démonstration en cas de demande)
´ Résultats (Tableaux de valeurs des mesures et les erreurs et
courbes)
´ Discussion
´ Conclusion

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