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EXERCICE 1

 Un cerceau homogène en bois de masse m, de centre d’inertie


G et de rayon R, est mobile autour d’un axe ∆ horizontal,
perpendiculaire au plan du cerceau et passant par O. On repère
la position du cerceau par l’angle θ entre OG et la verticale
(figure 1).

On écarte le cerceau d’un angle θ0 et on le lâche sans vitesse


initiale à la date t = 0 s.
 Données
− Moment d’inertie d’un cerceau de masse m et de rayon R par
rapport à son axe de révolution : JG = mR2 .
− m = 1 kg ; R = 20 cm ; g = 10 m. s −2 ; θ0 = 10°..
− On rappelle que pour les angles petits, sin θ ≃ θ (rad).
m
− On fixe une petite bille ponctuelle en acier de masse m′ =
10
en un point A diamétralement opposé à O (figure 2).
 Consigne
1. Calculer le moment d’inertie J∆ du cerceau (figure 1) par
rapport à l’axe ∆.
2. Etablir l’équation horaire θ = f(t) et l’expression de la période propre T0 des petites
oscillations du cerceau.
3. Déterminer la vitesse angulaire θ̇0 du cerceau lorsqu’il passe par sa position d’équilibre.
4. Calculer le moment d’inertie J∆′ du système (cerceau-bille) par rapport à l’axe (∆).
5. Exprimer puis calculer la longueur ℓ du pendule simple synchrone de l’oscillateur
(cerceau-bille).

EXERCICE 2
 La partie essentielle d’un projecteur de diapositives est constituée d’une lentille convergente
représentant l’objectif. La diapositive est l’objet ; elle est placée à l’envers dans l’appareil.
La fonction du projecteur de diapositives est de projeter sur un écran une image plus grande
que la diapositive.
 Données
− Vergence de la lentille convergente : C = 10 δ. ;
− Dimensions de la diapositive : L × ℓ = 36 mm × 24 mm ;
− La longueur de l’image de la diapositive est L′ = 1,44 m ;
− La distance écran-diapositive est fixe et notée D : D = 1 m.
− Il existe deux positions, distantes de d l’une de l’autre, pour lesquelles l’appareil donne
de la diapositive une image nette.

 Consigne : choisir, justification à l’appui, l’unique fin de proposition pour une solution
valide à chacun des items du tableau ci-dessous.
N° Amorce de la proposition Fin de proposition
1 a) γ = 60
Le grandissement γ de l’appareil vaut : b) γ = −40
c) γ = −25

2 a) p = −10,16 cm
La position de la diapositive par rapport à l’objectif vaut : b) p = −10,40 cm
c) p = −10,25 cm

3 a) d = 88,73 cm
La distance d dont il faut déplacer l’objectif pour obtenir une b) d = 78,49 cm
image nette est : c) d = 10,20 cm

4 a) diminue
Lorsqu’on éloigne l’objectif du projecteur, la taille de l’image b) augmente
sur l’écran : c) ne change pas

EXERCICE 3
 Lorsqu’une pointe frappe en un point O la surface de l’eau, il se forme une onde circulaire
qui se propage à la surface du liquide. On veut étudier la variation de la célérité de cette
onde en fonction de l’épaisseur e de la couche d’eau et les interférences à la surface de l’eau.
 Données
− La pointe frappe la surface de l’eau 20 fois par
seconde et on mesure la distance d entre la première
et la cinquième crête, le long d’un rayon d’onde.
− On mesure la célérité de l’onde émise pour
différentes valeurs de l’épaisseur e de la couche
d’eau. On obtient le tableau de valeurs suivant :

e (mm) 1,0 4,0 9,0 16,0 25,0


c (m. s −1 ) 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50

− On donne : g = 10 N. kg −1 et d = 4,0 cm.


− La pointe est remplacée par une fourche F1 F2 qui frappe la surface de l’eau en S1 et S2 à la
même fréquence que la pointe. La longueur d’onde de l’onde est la même.
− On considère un point P de la surface de l’eau tel que S1 P = 4 cm et S2 P = 7 cm.
− La distance entre S1 et S2 est S1 S2 = 2ℓ = 5 cm, le point O étant le milieu de S1 S2 .

 Consigne
1. Calculer la longueur d’onde λ de l’onde.
2. Tracer le graphe c = f�√e� et vérifier que c satisfait à la relation c = �ge.
3. Expliquer le phénomène qui se produit à la surface de l’eau lorsqu’elle est frappée par la
fourche.
4. Déterminer l’état vibratoire du point P.
5. Déterminer le nombre de points d’amplitude nulle le long de S1 S2 .

CORRIGE TYPE
EXERCICE 1
1. Calcul du moment d’inertie J∆ du cerceau par rapport à l’axe ∆.
J∆ = JG + mR2 = mR2 + mR2 ⇒ J∆ = 2mR2
J∆ = 2 × 1 × 0,22 = 0,08 kg. m2
2. Etablissement de l’équation horaire θ = f(t)
− Système : cerceau homogène de masse « m »
− Référentiel terrestre supposé galiléen
− Bilan des forces extérieures :
∗ Le poids P�⃗ du cerceau
∗ La réaction �R⃗ de l’axe de rotation
− D’après le théorème de l’accélération angulaire, on a :
�⃗� = J∆ θ̈ ⇒ − mgRsinθ + 0 = 2mR2 θ̈ avec
�⃗� + ℳ∆ �R
ℳ∆ �P
g
sinθ ≃ θ ⇒ − mgRθ = 2mR2 θ̈ ⇒ θ̈ + θ = 0 (E)
2R
g
L’équation (E) est sous la forme : θ̈ + ω20 θ = 0 avec ω0 = �
2R

10
ω0 = � = 5 rad. s −1
2 × 0,2
L’une des solutions de cette équation différentielle est de la forme :
θ(t) = θm cos(ω0 t + φ).
A t = 0 s, on a :
θ0
θ(0) = θ0 θm cos φ = θ0 cos φ = >0
� ̇ ⇒� ⇒� θm ⇒ φ = 0 rad
θ(0) = 0 −θm ω0 sin φ = 0
sin φ = 0
π
θ0 10 × 180 π
θm cos φ = θ0 ⇒ θm = ; θm = = rad
cos φ cos 0° 18
π π π
θ= cos 5t = sin �5t + �
18 18 2
Expression de la période propre T0 des petites oscillations du cerceau.
2π 2R 2π
T0 = = 2π� ; T0 = = 1,26 s
ω0 g 5
3. Déterminer la vitesse angulaire θ̇0 du cerceau lorsqu’il passe par sa position d’équilibre.
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre l’instant t = 0 s et l’instant où le
cerceau passe par sa position d’équilibre, on a :
1 2
J θ̇ − 0 = W�P �⃗� + W�R �⃗� avec W�P�⃗� = mgR(1 − cos θ0 ) et W�R �⃗� = 0
2 ∆ 0
g(1 − cos θ0 )
mR2 θ̇20 = mgR(1 − cos θ0 ) ⇒ θ̇0 = �
R

10(1 − cos 10°)


θ̇0 = � = 0,87 rad. s −1
0,2
4. Calcul du moment d’inertie J∆′ du système (cerceau-bille) par rapport à l’axe (∆).
4
J∆′ = J∆ + Jb avec Jb = m′ (2R)2 = 4m′ R2 = mR2 alors
10

4 12
J∆ = 2mR2 + mR2 = mR2
10 5
12
J∆′ = × 1 × 0,22 = 0,096 kg. m2
5
5. Expression et calcul de la longueur ℓ du pendule simple synchrone
Soit ′ , le centre d’inertie du système (cerceau-bille).
mO + m′ OA mR + 2mR′ 12
O ′= = ⇒ O ′
= R = 0,22 m
m + m′ m + m′ 11
L’équation différentielle du système pour de petites oscillations est telle que :
′ ̈
(m + m′ )g. O ′
−(m + m ′ )g. ′
O . θ = J∆ θ ⇒ θ + ̈ . θ = 0 (E ′ )

J∆
g
L’équation différentielle du pendule simple est telle que : θ̈ + θ = 0 (E′′ )

(m ′ )g. ′ ′
+ m O g J ∆
(E ′ ) ↔ (E′′ ) alors ′ = ⇒ℓ=
J∆ ℓ (m + m′ ). O ′
0,096
ℓ= = 0,39 m
(1 + 0,1) × 0,22

EXERCICE 2
1. Détermination du grandissement de l’appareil
L’image et l’objet étant réels alors γ < 0. Donc :
L′ 1440
γ=− =− = −40
L 36
La proposition juste est b
2. Détermination de la position de la diapositive par rapport à l’objectif
En appliquant la relation de conjugaison pour l’objectif, on a :
1 1 p − p′ ′
p − γp 1 − γ 1−γ
C= ′− ⇒C= or p = γp ⇒ C = = ⇒ p =
p p p. p′ γp2 p γC
1 + 40
p= = −0,1025 m ⇒ p = −10,25 cm
−40 × 10
La proposition juste est c
3. Détermination de la position d
En la relation de conjugaison pour l’objectif, on a :
1 1 p−D−p −D
C = ′ − or D = AA′ = p′ − p alors p′ = D + p ⇒ C = =
p p Dp + p2 Dp + p2
2 2
⇒ Cp + CDp + D = 0 ⇒ 10p + 10p + 1 = 0
∆= 102 − 4 × 10 × 1 = 60
Les solutions de cette équation sont telles que :
−10 − √60 −10 + √60
p1 = = −0,8873 m ou p2 = = −0,1127 m
20 20
p1 = −88,73 cm ou p2 = −11,27 cm
Alors d = p2 − p1 ⇒ d = −11,27 + 88,73 = 77,46 cm
La distance entre les deux positions est d = 77,46 cm
Cette valeur ne correspond à aucune proposition
4. Variation de la taille de l’image
p′
|γ| = � �
p
Or la distance écran-diapositive étant fixe, si on éloigne l’objectif alors |p| augmente et |p′ |
diminue donc |γ| diminue ; ainsi la taille de l’image sur l’écran diminue. Ce qui correspond à
la proposition a.

EXERCICE 3
1. Calcul de la longueur d’onde λ
Entre la première et la cinquième crête le long d’un rayon d’onde, il y a quatre longueurs d’onde
d 4
d = 4λ ⇒ λ = ; λ = = 1,0 cm
4 4
2. Tracé du graphe

c (m. s −1 ) 0,1 0,2 0,30 0,40 0,50


√e √10 2√10 3√10 4√10 5√10
−2
(10 √m)

Echelles de construction
− En abscisses : 1 cm pour 10−2 √10√m
− En ordonnées : 1 cm pour 0,1
Vérification de la relation c = �ge
La courbe tracée est une droite passant par l’origine du repère, alors c = a√e avec a le
coefficient directeur de la droite.
c 0,2 − 0,1
=a= = √10
√e �2√10 − √10�10−2
c
or g = 10 N. kg −1 alors = �g donc c = �ge
√e
3. Explication du phénomène qui se produit à la surface de l’eau
Il s’agit d’un phénomène d’interférences. Ce phénomène se produit car les ondes mécaniques
produites par la fourche sont synchrones et cohérentes. Elles se propagent et se superposent.
4. Détermination de l’état vibratoire du point P
S2 P − S1 P 7 − 4
= = 3 ⇒ δ = 3k avec k = 3
λ 1
Ainsi le point P vibre avec une amplitude maximale
5. Détermination du nombre de points d’amplitude nulle
1
Les points d’amplitude nulle sont définis par : S2 M − S1 M = �k + � λ et S2 M + S1 M = 2ℓ
2
La somme membre à membre de ces deux relations donne :
1 1 λ
2S2 M = �k + � λ + 2ℓ ⇒ S2 M = �k + � + ℓ or 0 < S2 M < 2ℓ
2 2 2
1 λ 2ℓ 1 2ℓ 2ℓ 1 2ℓ 1
⇒ 0 < �k + � + ℓ < 2ℓ⇒ − < �k + � < ⇒ − − <k< −
2 2 λ 2 λ λ 2 λ 2
⇒ − 5,5 < k < 4,5 avec k ϵ ℤ donc k ϵ {−5 ; −4 ; −3 ; −2 ; −1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4}
Il y a donc 10 points d’amplitude nulle le long de S1 S2

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