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PTSI PHYSIQUE-CHIMIE 09/10/2020

DS n°2
Durée : 4 heures

Formules de conjugaison
̅̅̅̅̅̅
𝐹 ′ 𝐴′
̅̅̅̅ × ̅̅̅̅̅̅
𝐹𝐴 𝐹 ′ 𝐴′ = −𝑓′2 et 𝛾 = − (𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛)
𝑓′

1 1 1 ̅̅̅̅̅′ ̅̅̅̅̅̅
𝑂𝐴 𝐴′ 𝐵′
− = − 𝑒𝑡 𝛾 = = (𝐷𝑒𝑠𝑐𝑎𝑟𝑡𝑒𝑠)
̅̅̅̅
𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ 𝑓′ ̅̅̅̅
𝑂𝐴 ̅̅̅̅
𝐴𝐵

On attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la


rédaction. On pensera également à numéroter les pages avant de rendre la copie.
Dans le cas où l’on serait amené à repérer ce qui peut sembler être une erreur d’énoncé,
on le signalera sur sa copie avant de poursuivre sa composition en expliquant les raisons des
initiatives que l’on a été amené à prendre.
Il est conseillé de lire toutes les questions d'un exercice avant de commencer à répondre.
Exercice n°1 : Déjà vu

Partie 1 : Lame à faces parallèles

On considère une lame de verre plongée dans l’air, d’indice


optique 𝑛 = 1,5 et dont les faces opposées sont parallèles. L’épaisseur de
la lame est notée 𝑒.

1) Définir l’indice optique d’un milieu transparent à la lumière.


2) Rappeler la troisième loi de Snell-Descartes.
3) Montrer que tout rayon émergeant de la lame est parallèle au rayon incident quel que soit l’angle d’incidence
sur la lame.
4) Justifier que ce résultat n’est plus valable si l’une des deux faces de la lame est plongée dans l’eau tandis que
l’autre est toujours exposée à l’air.
5) Dans le cas où la lame est plongée dans l’air, montrer que le rayon émergeant est translaté d’une distance Δ
par rapport au rayon incident donnée par :

sin(𝑖 − 𝑟)
Δ=𝑒
cos(𝑟)

Partie 2 : Lunette astronomique

La lunette astronomique est constituée de deux lentilles 𝐿1 et 𝐿2 partageant le même axe optique appelées
′ ′
respectivement objectif et oculaire, dont les distances focales sont 𝑓𝑜𝑏𝑗 et 𝑓𝑜𝑐 . Leurs centres seront notés 𝑂1 et 𝑂2 ,
leurs foyers principaux objets 𝐹1 et 𝐹2 , leurs foyers principaux images 𝐹1′ et 𝐹2′ . Elle est utilisée pour observer des objets
suffisamment loin pour être considérés à l’infini. On notera 𝛼 l’angle sous lequel est vu l’objet 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .

6) Indiquer où se formera l’image 𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


′ ′
1 𝐵1 de l’objet par l’objectif 𝐿1 .
7) Indiquer où doit se trouver 𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ ′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

1 𝐵1 pour que l’oculaire 𝐿2 en forme une image 𝐴 𝐵′ à l’infini. Expliquer
succinctement l’intérêt de former cette image à l’infini.

On notera 𝛼′ l’angle sous lequel est vu cette image.

8) Compléter la marche des deux rayons issus du point 𝐵 représentés sur l’annexe. On fera apparaitre sur la
figure les points 𝑂1 , 𝑂2 , 𝐹1 , 𝐹2 , 𝐹1′ et 𝐹2′ , ainsi que les positions (ou les directions le cas échéant) des points 𝐴1′ ,
𝐵1′ , 𝐴′ et 𝐵′ et enfin les angles 𝛼 et 𝛼′.

Exercice n°2 : Œil et vision


On considère dans un premier temps un œil sain dont le diamètre est pris égal à 17 𝑚𝑚. On prendra soin dans
cet exercice d’introduire toute grandeur jugée utiles à la résolution, en illustrant éventuellement par des schémas.

9) Rappeler le modèle simplifié de l’œil humain en indiquant le rôle de chaque élément.


10) Expliquer ce que signifie que l’œil est capable d’accommoder.
11) Indiquer l’intervalle des distances dont l’œil sain est capable de former une image nette.
12) Donner la définition de la vergence 𝑉 d’une lentille mince sphérique de distance focale 𝑓′.

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13) Déterminer la vergence minimale 𝑉𝑚𝑖𝑛 et maximale 𝑉𝑚𝑎𝑥 d’un œil sain.

On considère maintenant un individu dont la vergence des yeux au repos vaut 𝑉1 = 62 𝛿.

14) Déterminer la distance entre la rétine et l’image d’un objet situé à l’infini. On précisera si cette image est située
devant ou derrière la rétine.
15) En déduire la nature convergente ou divergente des verres correcteurs dont cette personne a besoin.
16) Montrer que son punctum remotum est situé à environ 34 𝑐𝑚 de l’œil.
17) Indiquer où doit se former l’image d’un objet à l’infini par les lunettes pour que cet individu voit cet objet net
lorsque son œil est au repos.
18) On suppose que les lunettes sont placées 1 𝑐𝑚 devant l’œil. Déterminer la vergence des lunettes que cette
personne doit utiliser.

Exercice n°3 : Expérience de Shimizu et Takuma


En 1992, les physiciens japonais Shimizu et
Takuma réalisaient une expérience d’interférences
atomiques : un nuage d’atomes de néon de masse
𝑚𝑁𝑒 est lâché au-dessus d’un écran percé de deux
fentes parallèles sans vitesse initiale d’une hauteur 𝐻.
La largeur des fentes est notée 𝑎 et elles sont séparées
d’une distantes de 𝑒. Un détecteur MCP est située à
une distance 𝐷 à l’aplomb du plan des fentes. Chaque
point noir sur la plaque réceptrice représente l’impact
d’un atome sur le détecteur.

On rappelle que l’énergie potentielle de pesanteur


d’une masse 𝑚 située à l’altitude 𝑧 est 𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑔𝑧.

19) On suppose que les atomes de néon sont non relativistes et initialement immobiles. Déterminer l’expression
de leur vitesse 𝑣𝑠 au niveau de la double fente puis faire l’application numérique.
20) Rappeler l’expression de la longueur d’onde de de Broglie 𝜆 d’une particule non relativiste.
21) Déterminer la valeur de cette longueur d’onde pour les atomes de néon.
22) Justifier qu’il faut prendre en compte leur comportement ondulatoire.
23) Expliquer comment se manifeste le caractère corpusculaire des atomes dans cette expérience.
24) Mesurer l’interfrange 𝑖 sur la figure obtenue en détaillant votre démarche.

La théorie permet d’établir que le lien entre l’interfrange 𝑖, la longueur d’onde 𝜆 et les paramètres 𝐷 et 𝑒 est le suivant :

𝜆𝐷
𝑖=
𝑒

25) Commenter la cohérence du modèle par rapport au résultat expérimental.

Pour un gaz parfait la vitesse moyenne des atomes par rapport au centre de masse du gaz que l’on note 𝑣𝑡ℎ et que
l’on nomme vitesse d’agitation thermique, est donnée par l’expression suivante où 𝑘𝐵 est la constante de Boltzmann
et 𝑇 la température du gaz :

3𝑘𝐵 𝑇
𝑣𝑡ℎ = √
𝑚

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26) Déterminer un ordre de grandeur de la vitesse d’agitation thermique des atomes à température ambiante et
en déduire un ordre de grandeur du rapport 𝑣𝑡ℎ /𝑣𝑠 dans ces conditions.
27) Justifier alors que l’on n’observe pas de figure d’interférence sur le détecteur.
28) Déterminer le critère sur la température du gaz permettant d’obtenir une vitesse d’agitation thermique
inférieure à la vitesse 𝑣𝑠 .
29) Faire l’application numérique et commenter.

Données : Aide au calcul :


▪ 𝑚𝑁𝑒 = 3,34.10−26 𝑘𝑔 ▪ √0,38 = 0,62
▪ 𝐻 = 76 𝑚𝑚 ▪ √1,52 = 1,23
▪ 𝑎 = 2 𝜇𝑚 1
▪ = 0,81
▪ 𝑒 = 6,0 𝜇𝑚 1,23
1
▪ 𝐷 = 113 𝑚𝑚 ▪ = 1,62
0,62
▪ 𝑔 = 9,81 𝑚. 𝑠 −2
▪ 𝑘𝐵 = 1,38.10−23 𝐽. 𝐾 −1
▪ ℎ = 6,63.10−34 𝐽. 𝑠

Exercice n°4 : Électron dans une boîte quantique de semi-conducteurs


On réalise une « boite quantique » en réalisant un assemblage de
deux matériaux semi-conducteurs disposés périodiquement en alternance,
par exemple entre un alliage d’arséniure de gallium-aluminium (𝐴𝑙𝐺𝑎𝐴𝑠) et
un alliage d’arséniure de gallium (𝐺𝑎𝐴𝑠).

On accepte que l’on puisse modéliser la situation en supposant un électron


piégé dans un puits infini unidimensionnel de largeur 𝐿 et que la fonction
d’onde de cet électron est de la forme suivante où 𝑘 est le nombre d’onde
associé à la fonction d’onde de l’électron, 𝜔 sa pulsation et 𝑖 2 = −1 :

𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝐴 sin(𝑘𝑥) 𝑒 −𝑖𝜔𝑡

30) Rappeler le modèle du puits infini unidimensionnel.


31) Rappeler l’interprétation de la fonction d’onde en termes de probabilité de détection de la particule en un
point à un instant donné.
32) Déterminer les conditions aux limites vérifiées par la fonction d’onde de l’électron.
33) Montrer alors que le nombre d’onde de l’électron est quantifié et déterminer l’expression des valeurs
permises 𝑘𝑛 ainsi que des longueurs d’ondes de de Broglie associées 𝜆𝑛 .
34) Après avoir indiqué l’intervalle des valeurs de 𝑥 dans lequel on est certain de détecter l’électron, énoncer la
condition de normalisation de la fonction d’onde.
35) Déterminer l’expression de l’amplitude 𝐴 de la fonction d’onde et en déduire l’expression de |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 . On
pourra utiliser la formule de linéarisation suivante :

1 − cos(2𝜃)
sin2 𝜃 =
2

36) Tracer schématiquement l’allure de |𝜓(𝑥, 𝑡)|2 en fonction de 𝑥 pour les deux premiers modes de vibration de
l’électron.
37) Déterminer l’expression de l’énergie 𝐸𝑛 de l’électron dans le puits.
38) Rappeler l’expression de l’énergie 𝐸𝛾 d’un photon dont la fréquence est notée 𝜈.

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39) Préciser en quoi cette expression n’est pas cohérente avec la formule « classique » de l’énergie cinétique d’une
particule de masse 𝑚 et de vitesse 𝑣 puis expliquer pourquoi cette formule classique ne s’applique pas à un
photon.
40) En déduire la fréquence 𝜈𝑛−𝑚 d’un photon émis ou absorbé lors d’une transition de l’électron entre les niveaux
énergétiques 𝑛 et 𝑚. On précisera le principe que l’on aura utilisé.

Pour un électron piégé dans une couche de 𝐺𝑎𝐴𝑠, on admettra que la largeur du puits quantique correspondant à
l’épaisseur de la couche et que pour ce matériau, l’électron se comporte comme si sa masse était 𝑚𝑒𝑓𝑓 = 0,067 × 𝑚𝑒
où 𝑚𝑒 est la masse d’un électron libre.

41) En précisant si le photon est absorbé ou émis, calculer numériquement les fréquences correspondant aux
transitions 2 → 1 et 3 → 1 d’un électron dans une telle couche d’épaisseur égale à 6 𝑛𝑚.
42) Indiquer le domaine du spectre électromagnétique auquel appartiennent ces radiations et proposer un ou des
applications pratiques de tels puits quantiques.

Données :

▪ Masse d’un électron libre : 𝑚𝑒 = 9,11.10−31 𝑘𝑔


▪ Constante de Planck : ℎ = 6,63.10−34 𝐽. 𝑠

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NOM & Prénom :

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