CPGE – SETTAT 1-TSI -2 Devoir surveillé N°2 S II

Devoir surveillé N°2 S II : Physique – chimie

*** Samedi 10/02/2024 Durée : 4H ***
 On veillera à une présentation et rédaction claires et soignées des copies. Il convient en
particulier de rappeler avec précision les références des questions abordées.
 Dans le cas où un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale
très lisiblement dans sa copie, propose la correction et poursuit l’épreuve en conséquence.
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 Partie : CHIMIE
Questions de Cours :
1. Calculer le nombre d’oxydation n.o. de l’élément manganèse dans les composés
suivants : 𝑀𝑛 ; 𝑀𝑛𝑂2 ; 𝑀𝑛𝑂42− ; 𝑀𝑛2 𝑂3
2. Ecrire les demi-équations électroniques pour les couples suivants : 𝑍𝑛2+ ⁄𝑍𝑛(𝑠) ;
𝐶𝑙𝑂4− ⁄𝐶𝑙2(𝑔) ; 𝐶𝑟2 𝑂72− ⁄𝐶𝑟 3+
3. En déduire les relations de Nernst correspondantes.
4. A une solution de chlorure de cadmium à 1,0. 10−2 𝑚𝑜𝑙/𝐿, on ajoute du fer en poudre
en excès.
a) Ecrire l’équation de la réaction qui se produit. Déterminer sa constante d’équilibre.
b) Déterminer la composition de la solution à l’équilibre et le potentiel des couples
redox en équilibre.
Données : 𝐸 0 (𝐹𝑒 2+ ⁄𝐹𝑒) = −0,44 𝑉 ; 𝐸 0 (𝐶𝑑 2+ ⁄𝐶𝑑 ) = −0,40 𝑉
Problème : Pile à combustible
Le dihydrogène peut être utilisé en tant que combustible dans une pile à hydrogène selon une
réaction d’oxydo-réduction. Les deux réactifs sont le dihydrogène et dioxygène présent dans
l’air. Les couples d’oxydoréduction mis en jeux sont ceux de l’eau : 𝑶𝟐(𝒈) ⁄𝑯𝟐 𝑶(𝒍) et
𝑯+(𝒂𝒒) ⁄𝑯𝟐(𝒈) . Pour mettre en œuvre cette réaction, on dispose de deux électrodes, l’anode et la
cathode, séparées par un électrolyte. La pile débite dans une charge résistive modélisée par une
résistance R.
1. Ecrire les demi-équations électroniques relatives au fonctionnement de la pile.
2. En déduire l’équation de la réaction ayant lieu lorsque la pile débite.
3. Recopier et compléter le schéma de la pile à hydrogène présenté dans la figure en
repérant les espèces en présence à l’anode et à la cathode. Indiquer le sens conventionnel
du courant électrique I et le sens de circulation des porteurs de charges. Indiquer les
polarités des électrodes.

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4. Quelle est l’utilité de l’électrolyte ?

5. Pour une pression des gaz de 1 bar et un pH nul, quelle est la tension à vide U de la
cellule.
+
On donne : 𝐸 0 (𝐻(𝑎𝑞) ⁄𝐻2(𝑔) ) = 0 𝑉 et 𝐸 0 (𝑂2(𝑔) ⁄𝐻2 𝑂(𝑙) ) = 1,23 𝑉.
6. La puissance maximale développée par la pile à combustible pour une voiture à
hydrogène est 𝑃 = 114 𝑘𝑊, que cette pile est constituée de l’agencement en série de
N = 370 cellules élémentaires, et que le réservoir pressurisé contient m = 5 kg de
dihydrogène.
En déduire le temps d’utilisation de la voiture à pleine puissance avant recharge. On
donne la constate de Faraday 𝐹 = 96500 𝐶/𝑚𝑜𝑙
 Partie : PHYSIQUE
PHYSIQUE I : Etude d’un Microscope
A. Préliminaires sur l’œil :
1. La distance minimale de vision de l’œil est 𝑑𝑚 , distance au-dessous de laquelle l’œil
n’arrive plus à accommoder : l’image n’est plus nette. On parle de Punctum Proximum
PP. La distance 𝑑𝑚 a-t-elle tendance à diminuer ou à augmenter avec l’âge ? Quelle est
la valeur prise conventionnellement pour 𝑑𝑚 .
2. Par contre, l’œil normal voit net et sans accommoder un objet situé à son Punctum
Remotum PR. Où le PR se situe-t-il pour un œil normal ?
B. Modélisation du microscope :

Un microscope peut être modélisé par deux lentilles minces convergentes 𝐿1 et 𝐿2 alignées sur
le même axe optique.

 𝐿1 modélise l’objectif et a une distance focale image 𝑓1′ = 2 𝑚𝑚.

 𝐿2 modélise l’oculaire et a une distance focale image 𝑓2′ = 30 𝑚𝑚.
 La distance ∆= 𝐹′1 𝐹2 entre le foyer image de 𝐿1 et le foyer objet de 𝐿2 vaut 𝟏𝟔𝟎 𝒎𝒎,
c’est l’intervalle optique du microscope.

On observe, à travers le microscope, un petit objet AB perpendiculaire à l’axe optique avec A

et l’œil sur l’axe optique.

1. Image intermédiaire 𝐴1 𝐵1 : on peut décomposer le système optique {Microscope} en

𝐿1 𝐿2
𝐿1 puis 𝐿2 . 𝐴𝐵 → 𝐴1 𝐵1 → 𝐴′𝐵′. 𝐴′ 𝐵 ′ L’image de AB par le système optique.
 Dans quel plan particulier 𝐴1 𝐵1 doit-elle se situer pour que l’œil normal observe 𝐴′𝐵′
sans accommoder ?
2. Position de l’objet :
a) Tracé : les deux rayons (1) et (2) sortant de la lentille 𝐿2 sur la figure de l’annexe
sont issus de B. Compléter le trajet de ces deux rayons à travers le microscope
et trouvez ainsi graphiquement la position de B puis AB. La figure n’est pas à
l’échelle.
b) Déterminer la position de l’objet AB par calcul. On donne la relation de Newton
𝐹𝐴 × 𝐹 ′ 𝐴′ = −𝑓′2 .
Donner l’expression littérale de 𝐹1 𝐴 en fonction de 𝑓1′ et ∆.

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c) Faites l’application numérique et commenter.

3. Expression du grossissement :
a) Sous quel angle maximal 𝜃0 un œil normal voit-il AB de taille ℎ = 𝐴𝐵 sans le
microscope ? On prendra tan 𝜃0 ≈ 𝜃0 et on donnera le résultat en fonction de h
et 𝑑𝑚 .
b) Sous quel angle 𝜃 l’œil voit-il AB à travers le microscope ? On prendra
tan 𝜃 ≈ 𝜃 et on donnera le résultat en fonction de ℎ1 = 𝐴1 𝐵1 la taille de l’image
intermédiaire et 𝑓′2 puis en fonction de h, ∆, 𝑓′1 et 𝑓′2 .
𝜃
c) On définit le grossissement par 𝐺 = 𝜃 . Exprimer G en fonction de 𝑑𝑚 , ∆, 𝑓′1 et
0
𝑓′2 . Faire l’application numérique.
4. Résolution du microscope optique : on modélise l’œil humain par l’association d’une
lentille mince convergente et d’un photorécepteur, la rétine. Comme la rétine est
discontinue (granulaire) l’œil ne peut pas distinguer deux rayons lumineux s’ils font
entre eux un angle inférieur à une valeur limite que nous noterons 𝜀.
a) Quelle est l’ordre de grandeur de 𝜀 ?
b) Exprimer ℎ𝑚𝑖𝑛 , la taille du plus petit objet AB que l’on pourrait théoriquement
distinguer avec ce microscope en fonction de 𝜀, ∆, 𝑓′1 et 𝑓′2 .
c) Faire l’application numérique pour ℎ𝑚𝑖𝑛 et montrer que ℎ𝑚𝑖𝑛 est inférieur à la
longueur d’onde de la lumière visible.
d) La valeur obtenue étant inférieur à la longueur d’onde de la lumière visible, quel
est en fait le phénomène qui limite la résolution du microscope ?
PHYSIQUE II : Etude d’un appareil photo jetable :
Les appareils photos jetables sont conçus pour ne
servir qu’une seule fois. Ils sont donc de
conception très simple afin que le prix de revient
soit le plus bas possible.
L’objectif n’est composé que d’une seule lentille
mince (L), de diamètre utile 𝐷𝐿 , et la pellicule
(écran) se situe à une distance d fixe de la lentille.
Aucune mise au point n’est possible, c’est-à-dire
que la distance d est fixée lors de la fabrication et
n’est pas modifiable par l’utilisateur. Nous
travaillerons dans les conditions de Gauss.

1. Rappeler en quoi consistent les conditions de Gauss.

2. Comment fait-on en pratique pour travailler dans les conditions de Gauss ?
3. En fonctionnement usuel, les objets et les images données par L sur la pellicule sont
réels. En s’intéressant à la nature convergente ou divergente du faisceau incident et du
faisceau émergent, déterminer la nature convergente ou divergente de la lentille L
servant d’objectif.
Par la suite sa distance focale image sera notée 𝑓′.

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4. L’objet à photographier étant situé à l’infini, déterminer la valeur de la distance d qu’il

faut prévoir lors de la fabrication pour que son image soit nette sur la pellicule.
5. Quelle est alors la dimension X, sur la pellicule, de l’image de la Lune qui a un diamètre
apparent 𝛼 (on pourra s’aider d’une construction pour répondre).
6. Faire l’application numérique avec 𝑓 ′ = 3,0 𝑐𝑚 et 𝛼 = 0,5°.
7. Un objet ponctuel A, qui n’est pas situé à l’infini, a son image en dehors du plan de la
pellicule et donne sur la pellicule une tâche de diamètre 𝐷𝐴′ . Soit 𝑑𝐴 la distance entre le
point A et la lentille (𝑑𝐴 est une distance et donc positive).

8. Exprimer 𝑂𝐴′ en fonction de 𝑓′ et 𝑑𝐴 .

9. Montrer que l’expression de 𝐷𝐴′ en fonction de 𝐷𝐿 (diamètre utile de la lentille), 𝑓′ et
𝑓′
𝑑𝐴 est : 𝐷𝐴′ = 𝐷𝐿 𝑑
𝐴
10. La pellicule est formée de grains que l’on supposera circulaires et de même diamètre 𝜀.
Une image, après développement de la pellicule, paraît nette si un point objet n’a éclairé
qu’un seul grain et a donc donné, sur la pellicule, une tâche de diamètre inférieur ou
égal à 𝜀.
Sachant que 𝑓 ′ = 3,0 𝑐𝑚, que 𝐷𝐿 = 2 𝑚𝑚 (partie utile de la lentille) et que 𝜀 = 20 𝜇𝑚,
calculer numériquement la position du point A (𝑑𝐴 ) le plus proche qui est encore net
après développement.
Afin de pouvoir diminuer 𝑑𝐴 , on augmente, lors de la fabrication, la distance d afin qu’un point
à l’infini soit à la limite de netteté (il donne donc une tâche de diamètre sur la pellicule).
11. Faire un schéma du dispositif montrant la tâche donnée par l’objet à l’infini.
12. Déterminer d et faire l’application numérique.
13. Déterminer la nouvelle distance 𝑑𝐴 correspondant au point le plus près donnant lui aussi
une tâche de diamètre 𝜀 sur la pellicule et faire l’application numérique.

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