Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Durée : 4h
Dans la suite, on assimile l’ensemble cornée-cristallin à une lentille mince (L) biconvexe,
convergente, plongée dans l’air d’indice 1. On se place dans l’approximation de Gauss.
O est le centre optique de la lentille, F son foyer principal objet, F’ son foyer principal image, f’ sa
distance focale image et V sa vergence.
La rétine, centrée au point R, est située à une distance du cristallin anatomiquement invariable :
la distance OR = 16,7 mm reste fixe quelle que soit l’accommodation.
L’œil normal (emmétrope) permet de voir des objets situés devant lui depuis la distance dmin =
25cm (distance minimale de vision distincte) jusqu’à la distance dmax infinie (distance maximale
de vision distincte).
2. Presbytie
Avec l’âge, l’amplitude d’accommodation se réduit. Cette diminution physiologique porte le nom
de presbytie. En pratique, un individu devient presbyte quand il doit éloigner son journal de plus
de 35 cm de son œil pour lire. Dans ce cas, la distance minimale de vision distincte augmente d min
= 35 cm et dmax reste inchangé.
TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet 2019-2020
2.1.1. Déterminer la valeur Vmax de V de l’œil emmétrope d’un individu devenu presbyte. En
déduire l’amplitude d’accommodation V.
2.1.2. Quelle est la taille AB minimale des caractères du journal placé à dmin = 35 cm que peut
lire cet individu devenu presbyte ?
2.1.3. Quelle serait la taille AB minimale des caractères si la presbytie de l’individu
augmentait de telle façon qu’il doive placer le journal à 1 m de son œil ? Commenter.
Une personne presbyte voit nettement un point à l’infini sans accommoder mais ne peut voir un
point situé à moins de 1 m en accommodant au maximum. Pour pouvoir lire confortablement un
journal placé à 25 cm devant lui, il porte des lunettes dont chaque verre (assimilé à une lentille
mince convergente (LL) de vergence VL et de centre optique OL) est placé 2 cm devant le centre
optique O de l’œil (figure 2).
2.2.1. Où doit être situé l’objet AB vis-à-vis de la lentille LL pour que l’individu puisse lire
sans accommoder ?
2.2.2. En reprenant le schéma de la figure 2, représenter deux rayons issus de B qui
atteignent la rétine. Les échelles peuvent ne pas être respectées mais vous justifierez
votre construction géométrique.
2.2.3. Calculer la vergence VL des verres des lunettes pour que l’individu puisse lire sans
accommoder.
2.2.4. En conservant ses lunettes, l’individu presbyte peut-il voir des objets situés à moins
de 25 cm de ses yeux ? Justifier.
2.2.5. L’individu presbyte peut-il regarder de loin avec ses lunettes ? En conclusion, quel
type de lunettes doit-il porter pour pouvoir facilement passer de la vision de près à la
vision de loin ?
OL O
Sur le graphique on a indiqué la position de trois raies (H, H et H) correspondant à l’absorption
par les atomes d’hydrogène.
TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet 2019-2020
Un atome d’hydrogene est constitue d’un seul electron autour d’un noyau constitue d’un proton.
D’apres le modele de Bohr, les niveaux d’energie de l’atome d’hydrogene ne dependent que du
− 13.6
nombre quantique principal n et sont donnes par la relation : E n = (en eV), avec n entier
n2
strictement positif.
Données :
Constante de Planck : h = 6,63 x 10 -34 J.s
Célérité de la lumière : c = 3,00 x 108 m.s-1
1 eV = 1,6 x 10-19 J
Le doigt est posé à plat sur l’hypoténuse d’un prisme droit isocèle taillé dans un verre d’indice
optique noté n. Il est éclairé par une diode laser de longueur d’onde 0 dans le vide. L’image de
l’empreinte digitale à travers un système optique est formée par un capteur CCD puis numérisée.
La figure 1 décrit le schéma de principe de ce dispositif.
En première approche, on suppose que le doigt est éclairé et que le système optique se résume à
la traversée d’un dioptre (D) et d’une lentille convergente (L) (figure 2).
D1
Les différentes parties peuvent être traitées de manière indépendante. Dans tout le problème, on
se place dans les conditions de GAUSS.
1. Etude du dioptre D
i2
i1
1.5. Montrer que, dans les conditions de Gauss, la relation de conjugaison entre A et A1 par le
𝐻𝐴
dioptre plan formé par la face de sortie du prisme s’écrit : 𝐻𝐴1 = . (on rappelle que dans
𝑛
l’approximation des petits angles tan ≈ sin )
1.6. Calculer la distance HA1.
Dans les 2 parties suivantes, on fait abstraction du prisme et on considère que l’empreinte est
positionnée en A1 au lieu de A.
2. Etude de la lentille L
2.1. Exprimer D1 en fonction de 𝑂𝐴1 et 𝑂𝐴′1 . (Attention aux signes de 𝑂𝐴1 et 𝑂𝐴′1 )
2.2. Exprimer 𝑂𝐴′ 1 en fonction de et 𝑂𝐴1 .
2.3. Déduire des relations précédentes l’expression de 𝑂𝐴1 puis de 𝑂𝐴′1 en fonction de D1 et
.
−𝛾𝐷
2.4. Montrer à l’aide de la formule de conjugaison de Descartes que : 𝑓 ′ = (𝛾−1)12
2.5. QUESTION FACULTATIVE
On souhaite déterminer la condition portant sur la distance focale f’ d’une lentille
convergente si l’on veut former l’image réelle sur un écran situé à une distance D 1 d’un objet
réel. On rappelle qu’il faut < 0 pour obtenir une image réelle d’un objet réel
𝐷
2.5.1. On pose g() la fonction définie par 𝑔(𝛾) = 1 . Dresser le tableau de variation de g
𝑓′
sur l’intervalle ]-∞, 0[ et en déduire que la fonction g() admet un minimum pour =
-1.
2.5.2. En déduire l’inégalité vérifiée par f’.
2.6. Application numérique : on suppose = - 2. À quelle distance place-t-on la lentille devant
l’écran et quelle est sa focale ?
3. Résolution de l’image
Une empreinte digitale est faite de sillons de profondeur moyenne e = 30 m et dont deux crêtes
voisines parallèles sont distantes de a = 100 m.
On note lC la largeur d’un pixel (considéré comme étant de forme carrée) du capteur CCD.
On cherche à obtenir l’image des crêtes du sillon sur le capteur CCD. La lentille conjugue le plan
des crêtes, où se situe A1, à l’écran CCD. Les points B1, B2 et A2 détaillent le motif de l’empreinte et
leurs images respectives B1’, B2’ et A2’ détaillent l’image de l’empreinte (figure 4).
On remarque que le point A2’ ne se forme pas tout à fait sur la surface du CCD, les rayons lumineux
délimités par la monture de la lentille viennent former une petite tâche circulaire de diamètre
(figure 5).
B’2
B1
O A’2
A2
B2
B’1
1
Figure 4 : Formation de l’image des empreintes digitales par la lentille (L)
TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet 2019-2020
B’2
B1
O A’2
A2
B2
B’1
1
Figure 5 : Diamètre de la tâche circulaire associée au creux sillon de l’empreinte
4. Réflexion totale
Dans les parties précédentes, nous avons fait abstraction du prisme mais nous venons de
montrer qu’un montage simple avec une lentille ne permet donc pas de capturer facilement les
empreintes digitales de sorte que seules les crêtes apparaissent sur l’image. Dans cette partie, on
étudie le prisme.
Dans le montage proposé, la lentille permettra bien d’obtenir l’image du doigt sur l’écran du capteur
CCD. Néanmoins, il est nécessaire d’utiliser l’optique ondulatoire pour comprendre comment le doigt
est éclairé au travers du prisme. Le principe repose sur le phénomène de réflexion totale frustrée
grâce auquel seules les crêtes sont éclairées. La suite du problème visait à étudier cela mais ces
questions ne relèvent pas du programme.