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UE3 – Physique – 2 – PARTIE 2 - Ondes et optique – Pr. Hantz - ../../17 - ..H..

UE3 : Physique

COURS 5 – Ondes et optique (2)


Lentilles, source de lumière

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V. Lentilles
A) Principe de la lentille
B) Formation des images

VI. Systèmes optiques


A) L’œil : un système optique convergent
B) Modèle de l’œil réduit
C) Les défauts de l’œil
D) Le microscope optique

VII. Sources de lumière


A) La lampe
B) Rayonnement thermique du corps
C) Le LASER
D) Le LASER : applications

VIII. Propriétés ondulatoires de la lumière


A) Structure et propagation des ondes électromagnétiques
B) Intensité (I) d’une onde
C) Interférence de deux ondes
D) La diffraction

IX. Oxymétrie
A) Définition
B) Exemple : l’oxymétrie de pouls

A TOI DE JOUER
 ACC (Annales Classées Corrigées)
 ASTUCES, pour répondre rapidement & sans erreurs
 Correction détaillée

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V. Lentilles
A) Principe de la lentille
La lentille est un milieu homogène d’indice de réfraction n, délimité par deux dioptres (sphériques
et/ou plans).

Axe optique de la lentille :


C’est la droite passant par les deux centres des deux dioptres (C1 et C2) formant la lentille.

Approximation de Gauss :
L’approximation de Gauss consiste à supposer que l’ensemble des faisceaux lumineux considérés et
déviés par la lentille passe proche de son axe optique : les rayons sont « peu inclinés, par rapport à l’axe
optique, et proches de l’axe optique ». L’image d’un point A doit donner un seul point A’.

On considère une lentille comme étant mince lorsque l’épaisseur de la lentille est faible par
rapport aux rayons de courbures des deux dioptres.
Dans l’approximation de Gauss, une lentille mince peut alors être représentée par un trait fin
avec deux pointes de flèches vers l’extérieur ou l’intérieur.

La forme et la taille des dioptres va nous permettre de contrôler la trajectoire des faisceaux
lumineux.

Vergence (ou puissance) : Elle détermine si la lentille est convergente ou divergente.

Foyers :
Il y a deux foyers : un foyer objet F et un foyer image F’.
Lentille Lorsque l’objet est sur F alors l’image est à l’infini.
mince Lorsque l’objet est à l’infini, alors l’image est sur F’.

Lentille convergente Lentille divergente


Une lentille est dite convergente lorsque tous Une lentille est dite divergente lorsque tous
les rayons d’un faisceau lumineux parallèle à les rayons d’un faisceau lumineux parallèle
l’axe optique de la lentille convergent vers un à l’axe optique de la lentille divergent après
point situé après la lentille. la lentille. On aura alors l’impression que
ces rayons divergents proviennent tous
d’un point situé avant la lentille. Ce point est
alors dit virtuel.

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Image réelle :
L’image d’un objet est réelle si celle-ci peut se
projeter sur un écran.

Image virtuelle :
L’image est dite virtuelle si celle-ci ne peut
se projeter sur un écran.

Distance focale :
C’est la distance des foyers F et F’ par rapport au centre O de la lentille.

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̅̅̅̅
𝑂𝐹 = f et ̅̅̅̅̅
𝑂𝐹’ = f ‘

f=-f‘
F et F’ sont toujours positionnés symétriquement par rapport au centre O de la lentille.

On peut noter que lorsque :


 f ‘ < 0 : la lentille est divergente.
 f ‘ > 0 : la lentille est convergente.

B) Formation des images


 Le faisceau passant le centre O n’est pas dévié (bleu).
 Le faisceau parallèle à l’axe optique passe par le foyer image F’ après la
lentille (rouge).
 Le faisceau passant par le foyer objet F ressort parallèle à l’axe optique
(vert).

Approche
géométrique

Position
Approche analytique

Grandissement

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Avec :
 γ, le grandissement sans
unité.
 𝐴𝐵̅̅̅̅, la taille de l’objet
 ̅̅̅̅̅
𝐴’𝐵’, la taille de l’image

A TOI DE JOUER
Dans le cas d’une lentille convergente, un objet réel de 6 cm est situé à -10 cm du Réponse :
centre de la lentille. ̅̅̅̅̅ = -20 cm
𝑂𝐴’
Calculer la position OA’ de l’image, puis calculer le grandissement γ pour trouver la γ = 2 cm
taille de l’image A’B’. ̅̅̅̅̅ = 12 cm
𝐴’𝐵’

VI. Systèmes optiques


A) L’œil : un système optique convergent
L’œil est constitué d’une succession de trois dioptres sphériques centrés possédant le même axe
optique.
L’ensemble de ces trois dioptres forme une image renversée sur la rétine.
Les trois dioptres formant le système convergent de l’œil sont situés entre l’air et l’humeur aqueuse,
entre l’humeur aqueuse et le cristallin et entre le cristallin et le corps vitré.

Description des différentes composantes de l’œil de l’extérieur vers l’intérieur :

Une membrane d’environ 1


La cornée
mm d’épaisseur.
L’humeur Un fluide transparent d’indice
aqueuse n = 1,336
Une lentille convergente
d’indice 1,437 dont la distance
Le cristallin
focale est contrôlée par les
muscles ciliaires.
Le corps vitré Une gelée d’indice 1,336
Une membrane mince,
d’épaisseur ≈0,5 mm, qui
constitue un écran
La rétine
photosensible.

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B) Modèle de l’œil réduit


En physique, on va assimiler les trois dioptres à un dioptre sphérique unique, ayant le rayon de
courbure variable et séparant l’air d’un milieu d’indice n = 1,336. Le sommet coïncide avec la cornée. La
rétine est placée à une distance fixe du dioptre et le rayon variable du dioptre a son maximum à d ≈ 5,6
mm.
Le sommet du dioptre correspond à la cornée.

La variation du rayon du dioptre permet de voir nettement un objet se trouvant à différentes distances
finies.
La distance focale du dioptre est modifiée par l’action des muscles ciliaires agissant sur la courbure du
cristallin : c’est le mécanisme d’accommodation de l’œil.
L’accommodation correspond à l’augmentation de la puissance de l’œil par
rapport à sa puissance au repos, grâce à la variation de courbure du
Accommodation
cristallin.

Le ponctum remotum de l’œil est la position la plus éloignée d’un objet


dont l’image se forme sur la rétine. Pour l’œil normal, le PR est situé à
l’infini.
Ponctum Remotum (PR)
En d’autres termes, le ponctum remotum est le point le plus éloigné
pouvant être vu distinctement par l’œil au repos (sans accomodation).

Le ponctum proximum de l’œil est la position d’un objet vu nettement par


l’œil à l’accommodation maximale. Pour l’œil normal, le PP est situé à 25 cm
de l’œil.
Ponctum Proximum (PP)
En d’autres termes, le ponctum proximum est le point le plus proche
pouvant être vu distinctement par l’œil accommodant au maximum.

C) Les défauts de l’œil


→On appelle un œil sans défaut, un œil emmétrope
 Lorsque l’œil est au repos, l’image se forme en avant de la rétine.
 Le PR n’est plus à l’infini mais à une distance finie, en avant de l’œil.
 Une cause qui peut expliquer la myopie : la convergence trop grande du
Myopie
cristallin
 On peut corriger ce défaut grâce une lentille divergente.

 Lorsque l’œil est au repos, l’image se forme en arrière de la rétine.


 L’œil n’est pas assez puissant pour positionner l’image sur la rétine.
Hypermétropie
 On peut corriger ce défaut grâce à une lentille convergente.

 L’accommodation de l’œil diminue avec l’âge. Le cristallin perd de


l’élasticité.
 La position du PP s’éloigne progressivement. Il se situe à plus de 25 cm de
l’œil.
 On peut corriger ce défaut grâce à une lentille convergente, qui aura pour
Presbytie rôle de corriger la position du PP.

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D) Le microscope optique
Le microscope optique est constitué de deux lentilles minces convergentes : l’objectif L1 et l’oculaire L2.

 Il permet d’obtenir une image intermédiaire réelle, renversée et plus


L’objectif grande que l’objet (située à une distance finie de L1).
(1ère lentille)  La distance focale est de quelques millimètres.

 Cette 2ème lentille est située pour que l’image intermédiaire se trouve à
son foyer F2.

 L’image final se forme à l’infini (pour un meilleur confort visuel, l’œil


L’oculaire
normal n’ayant pas besoin d’accommoder en regardant l’oculaire).
(2ème lentille)
 La distance focale est de quelques cm.

 La distance objectif-oculaire est invariable

VII. Sources de lumières


A) La lampe
 Dans le principe, on échauffe le filament de la lampe qui se situe dans un vide. Cela va
permettre la formation d’un spectre large de lumière dans le visible.

 Il existe également les LED (Light Emitting Diode, lampe à diode luminescente). Ce sont des
lampes sans filament.
On peut avoir le choix de la longueur d’onde, et donc le choix de la couleur de la lumière.
Elles sont utilisées en oxymétrie de pouls.

B) Rayonnement thermique du corps (rayonnement du corps noir)


 Tour corps, à une température T, émet spontanément un rayonnement électromagnétique.
 Il y a émission d’un rayonnement multi-longueur d’onde continu.
 Le maximum d’émission est fonction de la longueur d’onde λmax. Et λmax dépend de la
température du corps (couleur du corps).

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D’après la loi de Wien,

λmax . T = constante (= 2,898 . 10-3 mK)


Si λmax augmente, la température diminue.
On en déduit alors que les étoiles qui rayonne dans le bleu (λ = 400 nm) ont une température plus
élevée que celles qui rayonnent dans le rouge (λ = 800 nm).

Par ailleurs, on utilise, par exemple, des lunettes infra-rouges dans le noir. En effet, à la température du
corps humain, le maximum se trouve dans la région des infra-rouges.

C) Le LASER
LASER est l’acronyme de Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation.

Principe :
 Phénomène quantique d’excitation-désexcitation électronique avec émission stimulée de
photon. Ces derniers pour revenir à l’état fondamental produisent une « émission cohérente »,
c’est-à-dire que les ondes émises sont toutes à la même phase.
Dans des conditions normales, la majorité des atomes se trouvent dans le niveau fondamental
(le niveau de plus faible énergie). Pour obtenir une émission « cohérente » et intente, il faut
exciter beaucoup d’atomes, qui vont passer du niveau fondamental au niveau excité. On appelle
ce phénomène : l’inversion de population.
L’excitation est réalisée, soit par décharge électrique (dans le cas des gaz comme l’argon,
l’azote, etc…), soit par flash intense de lumière blanche (dans le cas de solides comme le rubis).

 On va amplifier le phénomène précédent à l’aide de cavité résonante constituée de deux


miroirs :
- un miroir de réflectivité totale = 100% des photons sont réfléchis. Il y a de nombreux aller-
retour entre les deux miroirs pour augmenter l’intensité du rayonnement.
- le miroir de sortie de réflectivité 99% = une infime partie des photons traverse ce miroir =
faisceaux laser.

Propriétés spécifiques du faisceau laser :


 La lumière est émise dans une direction donnée sous forme d’un faisceau parallèle très peu
divergent. C’est une lumière monochromatique polarisée linéairement.
 Le LASER peut émettre soit en continu, soit fonctionner par des impulsions de très courtes
durées (nano, pico ou femtosecondes).
 Une puissance très élevée (entre 10-3 W à quelques Gigawatts).
 Les rayonnements lasers peuvent être dans le domaine du visible, de l’infrarouge et de
l’ultraviolet.
 Il y a une très grande monochromaticité (la longueur d’onde λ est très précise) contrairement
aux sources ordinaires de lumière.

D) Le LASER : applications
Général Médecine
 Recherche scientifique  Effets thermiques : coagulation pour détruire
 Métrologie des petites zones tumorales ou pour réaliser
 Découpe une hémostase. On utilise ce principe en
ophtalmologie pour le traitement du
décollement de la rétine et en dermatologie
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pour le traitement des angiomes cutanés


(tâche de vin).
 Effets photochimiques : réactions chimiques
provoquées par l’absorption de l’énergie du
laser (utilisé en cancérologie).
 Effets d’ionisation des atomes, création de
plasma : traitement de certains glaucomes
(ophtalmologie).
 Effets photo-ablatifs : ablation d’une surface
sans production de lésions thermiques.
Notamment utilisé dans la correction de la
myopie.

VIII. Propriétés ondulatoires de la lumière


A) Structure et propagation des ondes électromagnétiques
Les ondes EM peuvent se propager dans le vide (en absence de milieu physique).

Elles sont transversales : en chaque point de l’espace 𝐸⃗ et 𝐵


⃗ sont perpendiculaires entre eux et à la
⃗ ⃗
direction de propagation. 𝐸 et 𝐵 ne sont pas indépendants. Ils sont reliés entre eux par la relation : 𝐸⃗
=c×𝐵 ⃗

Avec ε0 : permittivité dans le vide et μ0 : perméabilité dans le vide.

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B) Intensité (I) d’une onde


L’intensité d’une onde est égale au carré de son amplitude :

On s’intéresse à l’intensité de l’onde car les récepteurs sont sensibles en général à l’intensité de l’onde,
plutôt qu’à son amplitude.

C) Interférence de deux ondes


Considérons deux sources S1 et S2 émettant des ondes :
 De même fréquence (ν1 = ν2 = ν), par conséquent de même longueur d’onde (λ1 = λ2)
 Synchrones (la différence de phase est constante dans le temps)
 De même amplitude A0

A1 = A0 . cos (ωt − kr1)

A2 = A0 . cos (ωt – kr2)

d : distance entre les deux sources (m)


D : distance entre les sources et l’écran (m)
r1 : distance parcourue par l’onde issue de S1 jusqu’au point M
r2 : distance parcourue par l’onde issue de S2 jusqu’au point M

Le déphasage entre les deux ondes sera donné par la différence de chemin parcouru par chaque onde.
Au point M sur l’écran, on aura la superposition de deux ondes, donc une perturbation

ψ = A1 + A2
ψ = A0 . cos (ωt – kr1) + A0 . cos (ωt – kr2)
ψ = A0 [cos (ωt) + cos (ωt – φ)]

Le déphasage φ = k (r1 – r2) = k.δ


k est le vecteur d’onde et δ représente la différence de chemin parcouru par les ondes.

𝜋.𝛿
L’intensité au point M sur l’écran est : I = 4. I0 .cos2 (𝜆
)
Suivant la position du point M sur l’écran, l’intensité va varier entre 0 et 4.I02
L’intensité varie en passant des franges claires (maxima d’intensité) à des franges sombres (minima
d’intensité).
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La différence de marche entre les rayons : δ = r1 – r2 = d.sinθ

Un maxima d’intensité se produit quand δ est un nombre entier de la longueur d’onde λ, d.sinθ = mλ
avec m = 0, ± 1, ±2, …
𝐷
Si r1 et r2 >> d (séparation de deux sources), alors Δx = mλ
𝑑
𝐷
Et la distance entre 2 franges claires (interfrange) sur l’écran est : Δx =λ
𝑑

D étant la distance entre les sources et l’écran et d la distance entre les 2 sources.

Pour obtenir le dispositif d’interférence, il est essentiel que les deux ondes émises par
les deux sources soient synchrones. Elles doivent émettre en même temps.

Dispositif
d’interférence
: les Fentes
d’Young

Dans ce cas, S1 et S2 émettent des ondes en phase dans le temps.


Ce dispositif permet par exemple de mesurer l’indice de réfraction d’une substance.
Une autre application du principe d’interférence est les couches anti-reflet.
D) La diffraction
Le phénomène de diffraction apparaît lorsque la lumière arrive sur une ouverture dont la dimension a
est petite par rapport à la longueur d’onde de la lumière λ.
a << λ

On considère que des sources secondaires se forment sur l’ouverture donnant lieu à une figure de
diffraction sur l’écran.
C’est une déformation de la marche des ondes quand elles rencontrent un trou ou un obstacle.

L’intensité sur l’écran est différente que celle produite par une interférence.

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Avec un maximum central (sinθ = 0) et une


largeur pour le maximum central de 2λD/a = 2i

L’interfrange i (distance entre 2 franges claires ou 2


franges sombres) :

i = λD/a

D : distance de l’écran et a : largeur de l’ouverture.

IX. Oxymétrie
A) Définition
L’oxymétrie est le dosage de la quantité d’oxygène qui se trouve dans un liquide ou dans un gaz. C’est
aussi la mesure du taux de saturation de l’hémoglobine.

Une méthode de mesure utilisée est l’oxymètre colorimétrique qui permet de déterminer le contenu en
oxygène du sang de façon non invasive.

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B) Exemple : l’oxymétrie de pouls


C’est une mesure non invasive de la saturation en oxygène de l’hémoglobine au niveau des capillaires
sanguins.

Les globules rouges sont composées de 33% d’hémoglobine, protéine constitué de 4 chaines
protéiques. Chaque chaine possède un site actif : l’hème.
Au centre de l’hème se trouve un atome Fe qui peut capter l’O2 (oxyhémoglobine).
Lorsque le Fe est lié à l’O2, le globule rouge prend la couleur rouge vive.
Lorsque l’hémoglobine est distribué dans les différents tissus, il se décharge de l’O2
(déoxyhémoglobine).

Hème

Principe :
Le principe de fonctionnement repose sur l’absorption différenciée de deux ondes émises : une d’une
longueur d’onde λ correspondant à la couleur rouge (λR = 660 nm) et l’autre d’une longueur d’onde
correspondant aux infrarouges (λIR = 940 nm).

L’oxyhémoglobine absorbe les infrarouges et laissera donc passer la lumière de longueur d’onde danse
le rouge.
La déoxyhémoglobine absorbe plus le rouge et laissera donc passer plus les infrarouges.
Un capteur va recueillir la lumière non absorbée qui donnera les valeurs de l’oxyhémoglobine (HbO2)
et de la déoxyhémoglobine.

L’oxymétrie de pouls permet donc de mesurer la proportion d’hémoglobine (Hb) totale combiné à
l’oxygène et permet ainsi de détecter de manière fiable et précoce une anomalie de la fonction
respiratoire.

Une SpO2 de 98% signifie que chaque globule rouge est chargé à 98% d’oxyhémoglobine.

Quelques limites de mesure :


 Pouls faibles ou irrégulier
 Compression du membre
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 Mauvais positionnement du capteur


 Hypothermie
 Hypotension artérielle
 Colorants sur les ongles

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ACC : Ondes et optique (2)

Décembre 2015

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Questions à choix simples

Décembre 2014
QUESTION N° 3
Soit une onde électromagnétique se déplaçant à la vitesse de 200 000 km/s. Quelle est sa longueur d'onde Å ?
A. 5.10-9m
B. 1 km
C. 1 m
D. 200 000 km
E. on ne peut la calculer car elle dépend également de sa fréquence
QUESTION N° 4
Soit un faisceau lumineux arrivant sur une interface entre deux milieux d'indices optiques différents, avec un angle
d'incidence inférieur à 45°. Si l'on double l'angle d'incidence du faisceau lumineux, alors l'angle du faisceau lumineux
réfracté sera :
A. doublé
B. triplé
C. divisé par 2
D. divisé par 3
E. Aucune bonne réponse

Décembre 2013

QUESTION N° 7
On considère une lentille divergente de distances focale image f', et objet f, égales à
-2 cm et +2 cm respectivement.
Quelle est la position de l'objet AB, en cm, dont l’image A’B’ est située à +1 cm du sommet de la
lentille ?
A. - 0,5
B. 0,5
C. à l’infini
D. - 0,667
E. 0,667

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QUESTION N° 9
On considère un rayon lumineux dans l'air (indice n0=1) arrivant sur une surface plane d’indice
n=2. Le faisceau lumineux arrive sous un angle i, par rapport à la normale à la surface et il est
réfracté sous un angle r = 30° par rapport à la normale à la surface plane.
Déterminer l’angle i.
(Données : Sin (60°.)=0,866 ; Arcsin (0,25)=14,5° ; Arcsin (0,433)= 25,7° ; Sin(30°)=0,5 ;
Arcsin(1,00)=90°)

A. 25,7°
B. 7,2°
C. 90°
D. 14,5°
E. 28,0°

Décembre 2012

QUESTION N°1
On considère une lentille divergente de distance focale image, f’ = -20 cm. Calculer la position
de l’objet dont l’image est située à -1 m devant la lentille.
A. –5m
B. +5m
C. – 0,25 m
D. + 0,25 m
E. – 0,95 m

Questions à choix multiples

Décembre 2014
QUESTION N° 9
Soit une lentille de distance focale objet f et distance focale image f', égales à 10 cm et -10 cm respectivement, donnant
une image située à - 20 cm à gauche de la lentille (image virtuelle). On considère la marche des rayons lumineux de
gauche à droite.
A.l'objet est placé à 10 cm à gauche de la lentille A.
B.l'objet est placé à 10 cm à droite de la lentille B.
C.l'objet est placé à 20 cm à gauche de la lentille C.
D.l'objet est placé à 20 cm à droite de la lentille D.
E.c'est une lentille convergente E.

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EXERCICE (questions 10 et 11)


Soit un prisme d'indice optique n=1,5. Le faisceau lumineux arrive à l'interface entre l'air et le verre au point I, traverse le
prisme et sort du prisme au point J
Données ; sin (45°)= 0,7 ; sin (90°)= 1; sin (0°)=0 ; sin (28°)=0,47 ;
sin (60°)=0,87 ; arc sin (0,92)=67° ; arc sin (0,61)=37,5° ;
arc sin (0,77)=50,4° ; arc sin (0,87)=60° ; arc sin (0,71)=45° ; indice optique de l'air n(air)=1

QUESTION N° 10
Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
A. l'angle d'incidence en I vaut 90°
B. l'angle d'incidence en I vaut 0°
C. l'angle d'incidence en J vaut 90°
D. l'angle d'incidence en J vaut 45°
E. l'angle d'incidence en J vaut 0°

QUESTION N° 11
Le faisceau lumineux sortant en J est le faisceau :
A. a
B. b
C. c
D. d
E. aucun de ces faisceaux n'est correct

QUESTION N° 12
Un microscope optique est constitué de deux lentilles. On appelle A'B' l'image intermédiaire d'un objet AB obtenue en
utilisant la première lentille. L'image définitive est l'image finale d'un objet en utilisant les deux lentilles. Quelle(s)
est(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. le microscope optique est constitué de 2 lentilles, une convergente et une divergente A.
B. l'image intermédiaire est l'image obtenue par l'objectif B.
C. l'image intermédiaire est l'image obtenue par l'oculaire C.
D. on place l'image intermédiaire sur le plan focal image de l'objectif afin d'obtenir une D.image définitive à l'infini
E. on place l'image intermédiaire sur le plan focal objet de l'oculaire afin d'obtenir une E.image définitive à l'infini

QUESTION N° 13
Concernant le transport d'oxygène dans le sang :
A. la molécule d'hème possède dans son centre un atome de Fe A.
B. la molécule d'hème possède dans son centre un atome de Zn B.
C. l'oxyhémoglobine absorbe la lumière dans le domaine de longueur d'onde du rouge C.
D. la déoxyhémoglobine absorbe la lumière dans le domaine de longueur d'onde du rouge D.
E. aucune des propositions précédentes n'est exacte E

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Décembre 2013

QUESTION N° 10
Soit une onde électromagnétique dans le vide de longueur d'onde =3. 10-7m.
Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
(On donne la vitesse de la lumière dans le vide, c=3.108 m.s-1 et la constante de Planck, h=6,6.10-
34
J.s)

A. Sa fréquence vaut 3 Hz
B. Sa fréquence vaut 1015 s-1
C. Sa période temporelle vaut 0,3 s
D. Sa période temporelle vaut 0,3.10-15 Hz
E. L’énergie d’un photon de même longueur d’onde vaut 6,6.10-19 eV

QUESTION N° 11
Soient deux milieux d’indice optique n1 et n2, avec n1 < n2. La vitesse de la lumière dans ces
milieux est notée v1 et v2 respectivement.
Indiquer la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. Pour que puisse exister la réflexion totale interne à l’interface entre les deux milieux,
le faisceau de lumière doit passer de n1 à n2
B. Pour que puisse exister la réflexion totale interne à l’interface entre les deux milieux,
le faisceau de lumière doit passer de n2 à n1
C. A l’interface entre les deux milieux, l’angle de réfraction r est relié à l’angle d’incidence
arcsin i 
n1
i par la relation : r 
n2
D. A l’interface entre les deux milieux, l’angle de réfraction r est relié à l’angle d’incidence
sin i 
n2
i par la relation : r 
n1
E. La vitesse v1 est supérieure à v2

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QUESTION N° 12
A propos de l’optique géométrique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. La lumière se réfléchit à la surface entre deux milieux d’indice optique différent, avec
un angle de réflexion égal à l’angle d’incidence
B. Les mirages sont des exemples de la réflexion de la lumière
C. La déviation de la lumière diminue avec la longueur d’onde quand la lumière traverse un
prisme en verre
D. La longueur d’onde d’une lumière rouge est inférieure à celle de la lumière bleue
E. La réfraction d’un rayon lumineux est régie par la relation de Snell-Descartes

QUESTION N° 13
A propos de l’œil comme système optique et ses défauts, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. Le ponctum proximum d’un œil emmétrope est situé à 15 cm de l’œil
B. L’accommodation de l’œil est obtenue grâce à la variation de courbure du cristallin
C. L’image se forme derrière la rétine dans le cas d’un œil hypermétrope
D. La distance de l’œil au ponctum proximum s’éloigne dans le cas d’un œil presbyte
E. Une lentille divergente permet de corriger un œil hypermétrope

QUESTION N° 14
On considère des étoiles rayonnant comme des corps noirs, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
On donne :
couleur rouge bleue
fréquence (1014 Hz) 4,41 6,12
longueur d’onde 680 490
(nm)

A. La Loi de Wein s’énonce de la manière suivante max=constante, avec T : température


: fréquence
B. Les étoiles rouges ont une température inférieure à celle des étoiles bleues
C. Les étoiles bleues ont une température inférieure à celle des étoiles rouges
D. La couleur des étoiles dépend de leur composition chimique
E. Aucune de ces réponses

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Décembre 2012

QUESTION N°7
Concernant la réfraction, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Lors du passage de l’air (n=1) vers l’eau (n=1,33), il existe un angle critique d’incidence c
à partir duquel la lumière subit une réflexion totale interne
B. Lors du passage de l’eau (n=1,33) vers l’air (n=1), il existe un angle critique d’incidence c
à partir duquel la lumière subit une réflexion totale interne
C. L’indice de réfraction augmente lorsque la longueur d’onde augmente
D. L’indice de réfraction diminue lorsque la longueur d’onde augmente
E. L’indice de réfraction est toujours supérieur ou égale à 1

QUESTION N°8
Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de longueurs d’onde comprises entre 10 -2 nm
et 10 nm. Parmi ces ondes ayant les caractéristiques indiquées ci-dessous, laquelle (lesquelles)
peut (peuvent) être considérée(s) comme des rayons X ? On donne la vitesse de la lumière dans
le vide, c=3.108 ms-1.
17
A. Les ondes de fr Hz
14
B. Hz
-6
C. Les ondes de période, T = 3.10 s
D. Les ondes de période, T= 3.10-18 s
14
E. rad/s

QUESTION N°9
Concernant les lentilles minces, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Une lentille est un milieu homogène d’indice de réfraction n, délimité par deux dioptres
B. La puissance ou vergence d’une lentille mince détermine si elle est convergente ou
divergente
C. Le foyer focal objet est toujours positionné à gauche de la lentille
D. Le foyer focal image est toujours positionné à droite de la lentille
E. Les foyers objet et image sont toujours positionnés symétriquement par rapport au
centre de la lentille

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QUESTION N°10
A propos de l’œil et de ses défauts, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Le punctum proximum correspond à une vision nette pour un objet éloigné
B. Le punctum remotum correspond à une vision nette pour un objet éloigné
C. Un œil au repos est un œil qui n’accommode pas
D. Un œil myope converge en arrière de la rétine
E. On corrige un œil hypermétrope avec une lentille divergente

QUESTION N°11
Concernant le passage d’une onde électromagnétique d’un milieu à un autre, quelle(s) est (sont)
la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. La vitesse de la lumière est plus grande dans un milieu matériel que dans le vide
B. A l’interface entre deux milieux, le faisceau lumineux a toujours un angle de réfraction
égal à l’angle d’incidence
C. L’indice de réfraction d’un matériau est fonction de la fréquence du rayonnement qui s’y
propage
D. Lorsqu’un rayon pénètre dans un milieu moins réfringent, il se rapproche de la normale à
la surface de séparation
E. Lorsqu’un rayon se propage vers un milieu moins réfringent, il est toujours transmis

QUESTION N°12
Concernant le laser, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. Son rayonnement est toujours dans le domaine du visible
B. Son rayonnement est toujours dans le domaine des ultra-violets
C. Sa puissance est comprise entre les millivolts et les gigavolts
D. Pour créer une inversion de population, il faut exciter les atomes se trouvant à l’état
fondamental
E. On augmente l’intensité du rayonnement en remplaçant les miroirs de la cavité par des
lentilles convergentes

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Questions à choix simples

Décembre 2014 Décembre 2013 Décembre 2012


Q3 : E Q7 : E Q1 : D
Q4 : E Q9 : C

Questions à choix multiples

Décembre 2014 Décembre 2013 Décembre 2012


Q9 : D Q10 : B Q7 : B D E
Q10 : B D Q11 : E Q8 : A D
Q11 : D Q12 : A E Q9 : A B E
Q12 : B E Q13 : B C D Q10 : B C
Q13 : A D Q14 : B Q11 : C
Q12 : D

Décembre 2015
Q1 : C
Q2 : B
Q7 : B
Q8 : A
Q9 : A
Q10 : B
Q11 : ABC

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