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La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.
Albert Einstein
Avant-propos
Important
L’article 7 du décret fixant le régime des études et des examens en vue de l’ob-
tention de la licence ès-sciences stipule :
" L’assiduité aux enseignements est obligatoire. Nul ne peut se présenter aux exa-
mens s’il s’est absenté sans raison valable à plus du quart du nombre de séances de
travaux pratiques prévu pour chaque matière"
N.B : Avant de se présenter aux travaux pratiques, il est conseillé de lire atten-
tivement le polycopié, de relever les points intéressant et, éventuellement, d’effectuer
une petite recherche bibliographique pour élargir vos connaissances sur le sujet.Le
jour du TP, n’oublier pas de vous munir du matériel nécessaire à la bonne marche de
votre TP, à savoir les papiers millimétriques, les calculatrices, crayons,... etc.
Généralités
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2.2 Incertitude relative
La quantité dX X
qui est un pur nombre caractérise la qualité de mesure, elle est
appelée l’erreur relative de la mesure. Si cette quantité diminue, on dit que la précision
de la mesure augmente.
4. Chiffres significatifs
Avec un mètre ordinaire, on ne peut mesurer une longueur qu’au millimètre près ;
une règle métallique munie d’un vernier (pied à coulisse) permet d’apprécier facilement
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le 10 de millimètre ;
Le palmer permet d’apprécier le centième de millimètre. Par conséquent, si on mesure
le diamètre d’un cylindre à l’aide d’un réglet, d’un pied a coulisse et d’un palmer . on
trouvera, par exemple, les résultats suivants :
41 ± 2 mm dans le cas de la règle,
41, 6 ± 0, 1 mm dans le cas du pied à coulisse,
41, 63 ± 0, 01 mm dans le cas du palmer.
Le résultat 41mm donné par le réglet présente deux chiffres significatifs. Par contre,
le résultat obtenu avec le pied à coulisse présente 3 chiffres significatifs (4, 1 et 6)
2 0,1
avec le réglet la valeur de la grandeur est connue 41 = 5% et à 41,6 = 0, 2%, dans le
cas du pied à coulisse. Donc la mesure du diamètre avec le pied à coulisse est plus
précise que celle avec la règle graduée. Elle est encore plus précise avec le palmer.
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a. Erreurs systématiques
Elles proviennent de la façon dont est conçue la méthode et l’instrument de mesure.
Ces erreurs sont indépendantes de l’habileté de l’expérimentateur. L’analyse de la
méthode de mesure indique comment les calculer.
Exemple :
Erreur de justesse d’une balance à deux plateaux,
Erreur de zéro d’un thermomètre de mercure,
Variation d’une force électromotrice en fonction de la température.
7. Erreur totale
L’erreur ∆X, commise sur la mesure d’une grandeur physique est la somme de :
L’erreur dues à la lecture : ∆Xlecture
L’erreur dues à l’appareil : ∆Xclasse
L’erreur systématique : ∆Xsystématique
∆X = ∆Xlecture + ∆Xclasse + ∆Xsystématique
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TP N˚1 : loi de Hooke
But de la manipulation :
Vérification de la loi de Hooke
Principe de l’expérience :
La validité de la loi de Hooke est déterminée pour deux ressorts hélicoïdaux ayant
deux constantes de raideur différentes (k = 3N.m−1 et k = 20N.m−1 ) . L’élongation du
ressort hélicoïdal, qui dépend de la force de déformation, est étudiée au moyen des
poids des masses. A titre de comparaison, une bande de caoutchouc, pour laquelle il
n’existe aucune proportionnalité entre la force exercée et l’élongation qui en résulte,
est soumise aux mêmes forces.
Manipulation :
Partie 1 :
1- Pour commencer avec, le ressort hélicoïdal n’est soumis à aucune contrainte ; le
pointeur de glissement supérieur de la règle graduée (curseur en plastique rouge) est
positionné soigneusement à l’extrémité inférieure du ressort et sa position x0 corres-
pondant à l’échelle de graduation de la règle est repéré. Ensuite, accrocher une masse
de 10g à l’extrémité du ressort et mesurer la position x de l’extrémité du ressort quand
la masse est immobile. Répéter la procédure en augmentant la masse de 10g jusqu’à
un maximum de 200g. Remplir le tableau ci-dessous sachant que ∆l = |x − x0 | .
2- Sur une feuille de papier millimétré, tracer la courbe de la force du poids en fonction
de l’élongation du ressort en tenant compte des incertitudes.
3- Étant donné que P = mg = k.∆l = FR , déduire la valeur moyenne de la constante
de raideur du ressort : k ± ∆k. On prendra g = 9.81m/s2 .
Partie 2 :
1- Recommencer l’expérience précédente avec une bande de caoutchouc au lieu d’un
ressort pour vérifier la proportionnalité entre la force exercée et l’élongation qui en
résulte.
2- Conclure
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TP N˚2 : pendule simple
Matériel : Différents pendules simples, support, fil, boules, rapporteur, balance.
Objectifs :
Mesurer la période T d’un pendule simple.
Vérifier que le carré de la période est proportionnel à la longueur du pendule.
I- Partie théorique : Déterminer l’équation du mouvement.
Oscillation à grandes amplitudes
Considérons un pendule simple pouvant osciller sans frottement dans le plan vertical
comme représenté sur la figure ci-dessous. Il correspond à une masse suspendue par
une tige rigide de longueur l et de masse négligeable, la position du pendule par
rapport à la verticale étant repérée par l’angle θ .
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10˚ et le lâcher sans vitesse initiale (θ˙0 = 0). Ensuite, mesurer avec un chronomètre la
durée ∆t de 10 oscillations (une oscillation correspond à un aller-retour).
1- Reporter les résultats des mesures dans le tableau ci-dessous :
θ = 5˚ θ = 15˚
∆t1 T1 ∆t2 T2
Mesure 1
Mesure 2
Mesure 3
Mesure 4
4- Conclure : Comparer les valeurs des périodes mesurées et conclure. Que se passe-
t-il si l’angle θ devient trop grand ?
Influence de la longueur l du fil sur T .
Mode opératoire :
Raccourcir le fil du pendule de 10cm environ.
Mesurer la longueur l1 de ce nouveau pendule puis déterminer sa période T1 en
utilisant la méthode précédente.
Recommencer et reproduire et compléter le tableau suivant :
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2- Tracer la courbe T 2 = f (l) et conclure.
3- Calculer a, la valeur de la pente de la droite moyenne tracée. Donner son unité. En
déduire la relation liant T 2 et l.
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4- Comparer la valeur de a à 4πg . Conclure.
On donne : g = 9, 81m.s−2 .