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DEPARTEMENT DE CHIMIE

Travaux pratiques de Chimie

Module C211- BCG -

Module C121- MIP -

Pr. Ouafa TAHIRI ALAOUI et Pr. Mohamed ZNINI

Année universitaire : 2017/2018


AVANT PROPOS
La chimie est essentiellement une science expérimentale. La connaissance

des lois qui la régissent doit s’accompagner de celle des techniques qui ont

permis de les établir.

Les travaux pratiques ont pour rôle de vous faire connaître et de vous

apprendre quelques-unes des techniques utilisées au laboratoire.

Mais la technique n’est pas une fin en soi, elle est un moyen de parvenir à

un résultat déterminé. Nous tenterons donc de développer, à côté des qualités

d’expérimentateur, la faculté d’interprétation qui permet de faire le lien entre

la mesure et le phénomène physique.

Chacune des manipulations, qui vous seront proposées, est précédée d’une

introduction théorique vous permettant de comprendre votre travail pratique.

N.B. :

Votre manipulation devrait être sérieusement préparée

à l’avance. Il vous est recommandé de lire attentivement les

consignes particulières données dans les pages suivantes

avant d’effectuer la manipulation.


SOMMAIRE

RECOMMANDATIONS IMPORTANTES 3

MATERIEL UTILISE EN THERMOCHIMIE 5

ERREURS ET CALCUL D’INCERTITUDES 8

MANIPULATION N° 1 : DETERMINATION DE L’ENTHALPIE DE VAPORISATION DE 12

L’EAU

MANIPULATION N° 2 : CALORIMETRIE 20

RECOMMANDATIONS
IMPORTANTES

Sécurité

Pour votre sécurité et celle des autres, respecter les consignes données à

ce sujet :

Le port d’une blouse en tissus de coton est obligatoire.

Les salles des travaux pratiques intègrent des produits chimiques

corrosifs (acides, bases, ...), il est donc obligatoire de se limiter à ceux indiqués

pour la manipulation en cours et de les manipuler avec précaution. Le matériel

qu’on utilisera dans les manipulations à réaliser est diversifié, en particulier

électrique, aussi il est obligatoire de manipuler attentivement pour éviter tout

contact de l’eau avec ces appareils électriques.

Respecter les consignes relatives à chaque manipulation.

Sachez où se trouve le matériel de sécurité incendie: extincteurs.

Il est interdit de fumer et de manger dans les salles des travaux

pratiques.

Propreté
Nous serons particulièrement exigeants sur ce point.

Maintenir au cours de la séance, votre lieu de travail le plus propre

possible.

Manipuler toujours avec de la verrerie propre.

En début de séance, assurez-vous que votre matériel est en bon état et

propre.

En fin de séance, vider tous les récipients dans l’évier en faisant couler de

l’eau.

Ne quitter la salle qu’après avoir nettoyé et rangé votre matériel.

Ne jeter pas de solides dans l’évier.

Tout bris ou défectuosité du matériel doit être signalé.

Chaque étudiant est responsable du matériel mis à sa disposition. Toute

détérioration par négligence sera pénalisée.


MATERIEL UTILISE

EN THERMOCHIMIE

Au cours de ces manipulations, l’étudiant aura à sa disposition un matériel

constitué de verrerie de laboratoire et d’appareils électriques. Il sera

nécessaire pour mener à bien les différentes manipulations qui lui seront

proposées, qu’il acquière une bonne connaissance de ce matériel (appareils et

verrerie), de sa destination et de son utilisation .

La verrerie utilisée au laboratoire peut se classer en deux catégories:

a – Un matériel qui ne permet pas de mesurer avec exactitude un

volume quelconque, soit par manque d’indication, soit par suite d’une trop grande

imprécision dans les repères de volume. Ce sont les tubes à essai, béchers,

erlenmeyers et éprouvettes graduées.

b – Un matériel qui permet de prélever ou de stocker un volume de

liquide mesuré avec précision. Ce sont les pipettes, les burettes graduées, les

fioles jaugées, les thermomètres de précision ....

c- Les appareils électriques : les balances de précision, les

agitateurs magnétiques chauffants seront aussi disponibles dans les salles des

travaux pratiques.
Balance de précision Agitateur magnétique chauffant

Barreaux aimantés thermomètre de précision

Calorimètre
ERREURS ET CALCUL

D’INCERTITUDES

Lorsqu’une manipulation donne lieu à des mesures de grandeurs physico-

chimiques, l’expérimentateur est en droit de se poser des questions quant à la

validité des résultats obtenus.

1 – Lors de plusieurs réalisations successives de la même mesure, les

résultats seront-ils reproductibles?

2 – Et même si ces résultats s’avèrent reproductibles, les valeurs

obtenues sont-elles conformes aux valeurs théoriques?

Il apparaît donc deux critères de qualité d’une mesure : la reproductibilité

et l’exactitude. Si les résultats obtenus pour une même manipulation ne sont pas

reproductibles, ils ne peuvent pas être exacts. Par contre des résultats

reproductibles ne sont pas obligatoirement exacts. Les causes de ces défauts de

qualités des mesures sont de deux espèces:

Les erreurs aléatoires et les erreurs systématiques :

Les erreurs aléatoires dépendent uniquement des caractéristiques de

l’appareillage, de la technique utilisée et de l’habilité du manipulateur. Elles

affectent essentiellement la reproductibilité des mesures.

Les erreurs systématiques ont presque toujours une cause déterminée.

Elles sont dues le plus souvent à une imperfection de l’appareillage ou de la

technique. Un étalonnage de l’appareil permet de s’affranchir complètement de

ce type d’erreur.
Comme nous venons de le voir, toute mesure expérimentale est entachée

d’une erreur dont la valeur ne peut généralement être estimée que par des

techniques de calcul de probabilité nécessitant un grand nombre de manipulation.

Par contre, il est possible, et intéressant, de calculer la limite supérieure de ces

erreurs que l'on appellera incertitude.

Il faut alors remarquer que l’incertitude calculée sera supérieure aux

erreurs réellement commises d’une valeur que l’on ne connaîtra pas.

Incertitude absolue

Soit X la valeur mesurée et ΔX l’incertitude sur le résultat de cette

mesure, on a alors X compris entre les valeurs (X – ΔX) et (X + ΔX). ΔX est

donc une quantité positive qui s’exprime avec la même unité que X.

Incertitude relative

C’est le quotient de l’incertitude absolue sur la grandeur mesurée ,

on l’exprime souvent en pourcentage.

Dans la majorité des cas, la mesure d’une grandeur s’effectue par

l’intermédiaire de la détermination expérimentale d’autres grandeurs plus

facilement accessibles et reliées à celle cherchée par une relation connue.

Le problème consiste alors, connaissant les incertitudes absolues ou

relatives sur les grandeurs intermédiaires, à calculer celle de la grandeur

cherchée.
Les incertitudes étant considérées comme faibles par rapport aux

grandeurs mesurées, on peut généralement les assimiler à des différentielles. Le

calcul d’incertitude suit alors les règles du calcul différentiel.

Soit à calculer ΔX, X étant une fonction de x, y, z

X = f (x, y, z)

ΔX  dX

Suivant le cas (type de la fonction), on calculera soit la différentielle

totale, soit la différentielle logarithmique.

Exemple:

X = ax + by alors dX = adx + bdy

d’où :

ΔX = aΔx + bΔy

Par contre si

alors

LogX = aLogx - bLogy

Et

d’où
MAN IPULATION  N° 1 :

DETERMINATION DE L’ENTHALPIE DE
VAPORISATION DE L’EAU

I. Objectif 

Il s’agit au cours de cette manipulation d’étudier l’équilibre :


H2O(l) H2O(g)

et de déterminer l’enthalpie de vaporisation de l’eau.

II. Principe 

Lorsqu’on chauffe de l’eau, l’équilibre suivant s’établit :

H2O(l) H2O(g)

La connaissance de la pression de vapeur d’eau en équilibre, à chaque

température, avec le liquide permet de tracer le diagramme : P(H 2O) = f(T) de ce

système et de déterminer la constante d’équilibre K p à chaque température. Il est alors

aisé d’en déduire la variation d’enthalpie de vaporisation de l’eau.

En effet la constante d’équilibre K p dépend de la température suivant la relation

de Vant’Hoff :

Où est la variation d’enthalpie de la réaction considérée à la température T et R

la constante des gaz parfaits.

Pour l’équilibre étudié Kp = Peau (pression partielle de l’eau).

En supposant que ne dépend pas de la température, on obtient en intégrant :


Il suffit donc de tracer la courbe et de déterminer la pente à

une température T pour en déduire l’enthalpie de vaporisation à cette même

température.

III. Réalisation expérimentale 

Pour réaliser cette expérience, on utilise le montage de la page suivante :

 Remplir le grand bécher avec de l’eau distillée et poser le sur l’agitateur

magnétique chauffant.

 Serrer sur le pied de l’éprouvette (ou tube gradué), une pince.

 Remplir d’eau distillée l’éprouvette graduée en laissant environ 4 cm 3 d’air. La

boucher avec le pouce, la renverser et l’immerger dans le bécher.

 La pince, en position verticale, dans l’axe de l’éprouvette, est fixée à son autre

extrémité, par une autre pince au support du statif.

Après ces opérations, l’éprouvette doit être totalement immergée, fixée en position

rigoureusement verticale.

 Plonger le thermomètre dans le bain marie en le maintenant, à l’aide d’une pince,

au support du statif.

 Mettre en marche l'agitateur magnétique pour agiter l’eau à l’aide du barreau

aimanté.

 Mesurer la hauteur h en centimètres, entre le bas du ménisque de la bulle, et la

surface de l’eau en contact avec l’atmosphère pour s’en servir par la suite dans

l’exploitation des résultats. (Voir montage expérimental).


Pour connaître le nombre de mole d'air initialement emprisonnée, il est

nécessaire d’effectuer une mesure préliminaire de h (cm) et V (cm 3) à basse

température (par exemple à une température inférieure à 5°C). A cette

température, il est possible de négliger la pression partielle de la vapeur d'eau.

Dans ces conditions le volume de gaz (air pur) se trouve sous la pression P 0.

Lorsque le système est porté à une température T supérieure, une certaine

quantité d’eau se vaporise. Le volume du gaz (air + eau) augmente. La pression du

gaz est alors P.


Thermomètre

h V air

Eprouvette
graduée
de 10ml

Bécher
Statif de 2l

Eau

Barreau
aimanté

Agitateur
chauffant

Schéma du montage expérimental


Si l’air et la vapeur d’eau sont assimilés à des gaz parfaits, on peut écrire :

- A l’état initial :

- A un instant quelconque :

Le nombre de moles d’air emprisonnées demeure constant. On peut donc calculer

à tout instant la pression partielle de l’air :

et en déduire la pression partielle de l’eau.

IV. Travail à réaliser

1. Réaliser le montage expérimental ci-dessus.

2. Introduire de la glace pilée, en plusieurs fois, par petites quantités, pour

que la température soit inférieure à 5°C.

3. Noter la température T0, ainsi que le volume V0 d’air emprisonné.

4. Noter la valeur de la hauteur initiale h0 et la pression atmosphérique.

5. Chauffer lentement en agitant constamment. A partir de 20°C et jusqu’à

60°C, noter la température T, la hauteur h et le volume V de la bulle à

chaque fois que celui-ci augmente de 0,2 ml.

6. Sachant que la masse volumique de l’eau est égale à 10 3 Kg. m–3 et celle de
mercure est égale à 13,6.103 Kg. m–3.
a) Démontrer que la pression exercée par une colonne de 13,6 cm d’eau est

équivalente à 1 cm de mercure, et que la pression exercée par une colonne de 1 cm

d’eau est équivalente à 98 Pa.

b) Démontrer la relation :

La question 6 (a et b) devrait être faite avant l’arrivée dans la salle.

V. Résultats 

A – Calcul de la pression dans la bulle d’air :

La pression totale, Ptot, est égale à la somme des pressions partielles :

D’autre part, la pression totale, P tot, est la somme de la pression atmosphérique,

Patm , et de la surpression, Ph, correspondant à la hauteur h comprise entre le bas du

ménisque, et le niveau où l’eau est en contact avec l’atmosphère :

Calculer la pression P0 (pression initiale). En déduire le nombre de mole d’air n air

7. Pour chaque mesure de T, V et h, calculer la pression totale P tot et en

déduire la pression partielle de la vapeur d’eau Peau.


8. Donner les résultats dans un tableau T, V, h et Peau.

9. Tracer la courbe sur papier millimétré.

10. Déterminer l’enthalpie de vaporisation de l’eau à 25°C.

11. Comparer la valeur trouvée à l’enthalpie que l’on peut calculer à partir des

enthalpies de formation à 25°C :


MANIPULATION N°2 :

CALORIMETRIE
I. Objectifs :

– Se familiariser avec le matériel calorimétrique

– Déterminer la capacité calorifique d’un calorimètre et la chaleur latente de

fusion de la glace

II. Définitions

La calorimétrie contribue de façon essentielle, par la détermination des énergies

mises en jeu, à la compréhension des phénomènes. La calorimétrie présente du point de

vue théorique une grande simplicité, il s’agit en fait d’une mesure directe de l’énergie

totale libérée ou acquise par un système au cours d’une réaction.

Un calorimètre est un dispositif destiné à mesurer les échanges de chaleur (calor

= chaleur / mètre = mesure). Il isole thermiquement le système de l’extérieur, et est en

général constitué d’un simple isolant, par exemple du polystyrène (bouteille thermos), ou

mieux, de vide. Si le calorimètre est parfait, on peut supposer qu’il n’y a aucun transfert

thermique avec l’extérieur: les transformations y sont ADIABATIQUES. On y place un

thermomètre pour suivre l’évolution de la température du système, et on suppose que la

pression est toujours égale à la pression atmosphérique extérieure.

Il existe plusieurs types de calorimètre (à glace, à résistance …). Celui utilisé

dans le TP sera un dispositif calorimétrique composé d’un calorimètre (vase Dewar) et

d’un thermomètre. Le vase est fermé par un bouchon constitue d’une matière isolante

afin de limiter les échanges avec le milieu extérieur. Le vase Dewar est constitué d’une

double couche de verre séparé par du vide, il permet d’isoler la solution du milieu

extérieur.
III. Principe

Si on met un corps chaud au contact d’un corps froid, il se produit un transfert

thermique ; ce transfert s’arrête quand l’équilibre est atteint. Dans ce cas, la quantité

de chaleur prise par le corps froid au corps chaud est égale à celle cédée par le corps

chaud au corps froid. Si on opère à P ext = Cte, la variation d’enthalpie du système

constitué par les deux corps est nulle (en l’absence de pertes thermiques).

Quand la température d’un corps passe de T à T + dT, à pression constante, sa

variation d’enthalpie est :

dH = m.cp.dT = δQ

cp étant sa capacité thermique massique à pression constante et δQ étant le

transfert thermique (ou la quantité de chaleur) échangée avec l’extérieur. Si c = Cte,

ΔH = m.cp.(T2 - T1)

m = masse de la substance considérée (g), Cp= capacité calorifique spécifique à

pression constante (J.mol-l.K-l), T= température (K) et H= enthalpie (J)


IV. Mesures calorimétriques (la méthode des mélanges)

Les mesures calorimétriques permettent de déterminer les chaleurs spécifiques,

les chaleurs latentes et les pouvoirs calorifiques. Les principes qui régissent la

calorimétrie sont en fait déduits du premier principe de la thermodynamique :

 Principe de l'égalité des échanges de chaleur : quand un système échange de la

chaleur avec un autre, et rien que de la chaleur, la quantité de chaleur gagnée

(Q1> 0) par l'un est égale à la quantité de chaleur perdue par l'autre (Q 2< 0) :

Q1 + Q2= 0

 Principe des transformations inverses: la quantité de chaleur qu'il faut fournir à

un système pour le faire passer d'un état 1 à un état 2 est égale à celle qu'il

restitue lorsqu'il revient de l'état 2 à l'état 1.

Lors d'une réaction exothermique en solution aqueuse, par exemple, la chaleur

produite est transférée à l'eau (le solvant); l'augmentation de la température qui en

résulte est lue sur le thermomètre plongeant dans cette eau. Connaissant la quantité

d'eau présente, sa capacité calorifique et la variation de la température, l'énergie

dégagée au cours de la réaction peut être calculée; des corrections doivent être

apportées pour tenir compte des pertes d'énergie.

V. Manipulation

V.1. Capacité calorifique du calorimètre

La première étape d’une expérience de calorimétrie est l’étalonnage du

calorimètre utilisé car aucun appareil n’est idéal et il existe toujours une perte de

chaleur par échange entre le système chimique étudié et le calorimètre. Toutefois, il est

possible de corriger l’expression de ∆H expérimentale pour tenir compte de cet

échange. La quantité de chaleur reçue (ou perdue) par le calorimètre est donné par la

relation suivante :
Q = K . T

où K (en JK-1) est la capacité calorifique du calorimètre. Elle est égale à l’énergie

qu’il faut fournir au calorimètre pour élever sa température de un degré.

Il est possible expérimentalement de déterminer cette capacité calorifique en

effectuant, par exemple, un mélange d’eau chaude et d’eau froide dans le calorimètre.

Le système étant considère comme isolé, il y a conservation de l’énergie et l’échange

thermique n’intervient qu’entre l’eau chaude, l’eau froide et le calorimètre. Ceci se

traduit par l’équation suivante :

Hmélange = Hfr + Hch + Hcalorim = 0

où ∆Hmélange est la variation d’enthalpie du mélange, ∆Hfr et ∆Hch les variations

d’enthalpie respectivement de l’eau froide et de l’eau chaude et ∆H calorim la variation

d’enthalpie du calorimètre.

a. Mode opératoire 

 Chauffer environ 500 ml d'eau dans un bécher à une température d'environ 60°C.

 Peser le calorimètre vide (mcalorim) sur une balance analytique.

 Verser une quantité d'eau chaude suffisante pour remplir au tiers le calorimètre.

 Peser à nouveau le calorimètre pour déterminer la masse d'eau chaude introduite.

 Prendre la température - Tch- de l'eau chaude en laissant se stabiliser la

température à 3 reprises avec un intervalle de 30 secondes entre chaque mesure.

 Verser dans un bécher une masse d'eau froide (eau courante) proche de celle de

l'eau chaude.

 Prendre la température - Tfr- de l'eau froide comme pour l'eau chaude. Verser

rapidement l'eau froide dans le calorimètre et prendre la température - T mélange-

du mélange comme pour l'eau chaude.

 Peser ensuite le calorimètre pour déterminer la masse exacte d'eau froide qui a

été versée.
b. Résultats

1. Remplir un tableau comportant l’ensemble des valeurs mesurées et calculées

(les températures Tfr, Tch et Tmélange, mfr et mch).

2. Calculer la capacité calorifique K de calorimètre.

3. Déterminer la masse d'eau équivalente (m e) du calorimètre. A variation de

température égale, cette masse d'eau subirait un échange d'énergie équivalente à celle

du calorimètre.

avec ce = 4.18 J.g-1.K-1, la capacité thermique massique de l’eau.

V.2. Détermination de la chaleur latente de fusion de la glace

On appelle chaleur latente de changement d'état d'une substance, la quantité de

chaleur L nécessaire pour effectuer, à température constante, le changement d'état de

l'unité de masse du corps, la pression restant constante et égale à la pression

d'équilibre entre les deux états.

Q = m.L L en J.kg-1

a. Mode opératoire

 Peser le calorimètre (mcal)

 Mesurer 200 mL d’eau distillée à l’éprouvette graduée et les verser dans le

calorimètre. Peser l’ensemble et en déduire la masse exacte d’eau introduite

(meau).

 Fermer le couvercle et introduire la sonde de température, bien agiter pendant

15 s, puis lire la température sur le thermomètre. On note T 1 cette température.

 Préparer 3 à 4 glaçons à T fus = 0°C, les essuyer avec du papier filtre et les

immerger rapidement dans l’eau du calorimètre. Refermer rapidement le

couvercle.
 Agiter de temps en temps et observer l’évolution de la température.

 Lorsque la température semble se stabiliser (15 à 20 min), on note T 2 cette

température.

 Peser à nouveau le calorimètre et en déduire la masse exacte de glaçons

introduits (mglaçon).

b. Résultats

1. Remplir un tableau comportant l’ensemble des valeurs mesurées et calculées

(les températures T1, Tfus et T2, mcal , meau et mglaçon).

2. a- Exprimer l’énergie cédée par l’eau initialement présente dans le

calorimètre, entre le début de l’expérience et l’instant où la température du

mélange prend la valeur T2.

b- Exprimer l’énergie cédée par le calorimètre pendant ce même intervalle

de temps.

c- Conclure ?

3. a- Exprimer l’énergie reçue par les glaçons lors du changement d’état.

b- Exprimer l’énergie reçue par l’eau des glaçons lorsqu’elle a atteint la

température finale du mélange.

4. Le calorimètre étant thermiquement isolé, on peut admettre que l’énergie

reçue par les glaçons est égale à l’énergie fournie par le calorimètre et l’eau

qu’il contient.

Déduire de ces informations l’expression littérale de la chaleur latente de

fusion de la glace, la calculer, et la comparer avec la valeur fournie par les

tables, soit Lfus = 330 kJ.kg– 1.

La capacité thermique de la glace est cglace = 2,09 J.K-1.g-1.

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