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des lois qui la régissent doit s’accompagner de celle des techniques qui ont
Les travaux pratiques ont pour rôle de vous faire connaître et de vous
Mais la technique n’est pas une fin en soi, elle est un moyen de parvenir à
Chacune des manipulations, qui vous seront proposées, est précédée d’une
N.B. :
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES 3
L’EAU
MANIPULATION N° 2 : CALORIMETRIE 20
RECOMMANDATIONS
IMPORTANTES
Sécurité
Pour votre sécurité et celle des autres, respecter les consignes données à
ce sujet :
corrosifs (acides, bases, ...), il est donc obligatoire de se limiter à ceux indiqués
pratiques.
Propreté
Nous serons particulièrement exigeants sur ce point.
possible.
propre.
En fin de séance, vider tous les récipients dans l’évier en faisant couler de
l’eau.
EN THERMOCHIMIE
nécessaire pour mener à bien les différentes manipulations qui lui seront
volume quelconque, soit par manque d’indication, soit par suite d’une trop grande
imprécision dans les repères de volume. Ce sont les tubes à essai, béchers,
liquide mesuré avec précision. Ce sont les pipettes, les burettes graduées, les
agitateurs magnétiques chauffants seront aussi disponibles dans les salles des
travaux pratiques.
Balance de précision Agitateur magnétique chauffant
Calorimètre
ERREURS ET CALCUL
D’INCERTITUDES
et l’exactitude. Si les résultats obtenus pour une même manipulation ne sont pas
reproductibles, ils ne peuvent pas être exacts. Par contre des résultats
ce type d’erreur.
Comme nous venons de le voir, toute mesure expérimentale est entachée
d’une erreur dont la valeur ne peut généralement être estimée que par des
Incertitude absolue
donc une quantité positive qui s’exprime avec la même unité que X.
Incertitude relative
cherchée.
Les incertitudes étant considérées comme faibles par rapport aux
X = f (x, y, z)
ΔX dX
Exemple:
d’où :
ΔX = aΔx + bΔy
Par contre si
alors
Et
d’où
MAN IPULATION N° 1 :
DETERMINATION DE L’ENTHALPIE DE
VAPORISATION DE L’EAU
I. Objectif
II. Principe
H2O(l) H2O(g)
de Vant’Hoff :
température.
magnétique chauffant.
La pince, en position verticale, dans l’axe de l’éprouvette, est fixée à son autre
Après ces opérations, l’éprouvette doit être totalement immergée, fixée en position
rigoureusement verticale.
au support du statif.
aimanté.
surface de l’eau en contact avec l’atmosphère pour s’en servir par la suite dans
Dans ces conditions le volume de gaz (air pur) se trouve sous la pression P 0.
h V air
Eprouvette
graduée
de 10ml
Bécher
Statif de 2l
Eau
Barreau
aimanté
Agitateur
chauffant
- A l’état initial :
- A un instant quelconque :
6. Sachant que la masse volumique de l’eau est égale à 10 3 Kg. m–3 et celle de
mercure est égale à 13,6.103 Kg. m–3.
a) Démontrer que la pression exercée par une colonne de 13,6 cm d’eau est
b) Démontrer la relation :
V. Résultats
11. Comparer la valeur trouvée à l’enthalpie que l’on peut calculer à partir des
CALORIMETRIE
I. Objectifs :
fusion de la glace
II. Définitions
vue théorique une grande simplicité, il s’agit en fait d’une mesure directe de l’énergie
général constitué d’un simple isolant, par exemple du polystyrène (bouteille thermos), ou
mieux, de vide. Si le calorimètre est parfait, on peut supposer qu’il n’y a aucun transfert
d’un thermomètre. Le vase est fermé par un bouchon constitue d’une matière isolante
afin de limiter les échanges avec le milieu extérieur. Le vase Dewar est constitué d’une
double couche de verre séparé par du vide, il permet d’isoler la solution du milieu
extérieur.
III. Principe
thermique ; ce transfert s’arrête quand l’équilibre est atteint. Dans ce cas, la quantité
de chaleur prise par le corps froid au corps chaud est égale à celle cédée par le corps
constitué par les deux corps est nulle (en l’absence de pertes thermiques).
dH = m.cp.dT = δQ
ΔH = m.cp.(T2 - T1)
les chaleurs latentes et les pouvoirs calorifiques. Les principes qui régissent la
(Q1> 0) par l'un est égale à la quantité de chaleur perdue par l'autre (Q 2< 0) :
Q1 + Q2= 0
un système pour le faire passer d'un état 1 à un état 2 est égale à celle qu'il
résulte est lue sur le thermomètre plongeant dans cette eau. Connaissant la quantité
dégagée au cours de la réaction peut être calculée; des corrections doivent être
V. Manipulation
calorimètre utilisé car aucun appareil n’est idéal et il existe toujours une perte de
chaleur par échange entre le système chimique étudié et le calorimètre. Toutefois, il est
échange. La quantité de chaleur reçue (ou perdue) par le calorimètre est donné par la
relation suivante :
Q = K . T
où K (en JK-1) est la capacité calorifique du calorimètre. Elle est égale à l’énergie
effectuant, par exemple, un mélange d’eau chaude et d’eau froide dans le calorimètre.
d’enthalpie du calorimètre.
a. Mode opératoire
Chauffer environ 500 ml d'eau dans un bécher à une température d'environ 60°C.
Verser une quantité d'eau chaude suffisante pour remplir au tiers le calorimètre.
Verser dans un bécher une masse d'eau froide (eau courante) proche de celle de
l'eau chaude.
Prendre la température - Tfr- de l'eau froide comme pour l'eau chaude. Verser
Peser ensuite le calorimètre pour déterminer la masse exacte d'eau froide qui a
été versée.
b. Résultats
température égale, cette masse d'eau subirait un échange d'énergie équivalente à celle
du calorimètre.
Q = m.L L en J.kg-1
a. Mode opératoire
(meau).
Préparer 3 à 4 glaçons à T fus = 0°C, les essuyer avec du papier filtre et les
couvercle.
Agiter de temps en temps et observer l’évolution de la température.
température.
introduits (mglaçon).
b. Résultats
de temps.
c- Conclure ?
reçue par les glaçons est égale à l’énergie fournie par le calorimètre et l’eau
qu’il contient.