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pvanlaerulb.a .be
02.629.38.98
Les titulaires tiennent à remer ier les membres du département de physique qui ont ontribué à
é rire les présentes notes de laboratoire et à les améliorer au ours des années.
I.2
I. Introdu tion aux laboratoires de Physique
∆x
L'in ertitude relative, , est un nombre sans unité.
|x|
Exemple : Grâ e au ode ouleur des résistan es, vous obtenez : R = 50Ω ave une pré ision de
∆R
2%. Cela signie :
|R|
= 0, 02 ⇒ ∆R = 0, 02 . 50Ω = 1Ω ⇒ R = (50 ± 1)Ω.
1. les in ertitudes systématiques : dues par exemple à un appareil de mesure mal alibré
ou mal utilisé, ou bien à un al ul appro hé ; exemples : mauvais tarage d'une balan e, ther-
momètre dont l'é helle graduée s'est dépla ée par rapport au tube apillaire depuis le réglage
initial, développement en série de Taylor limité à un ertain ordre... Les mesures répétées
d'une grandeur seront don biaisées systématiquement.
Il arrive dans ertains as que l'in ertitude absolue ne dépende que de la pré ision de l'instrument
mais dans la majorité des as d'autres fa teurs ontribuent à l'augmenter :
INTRO. 1
é helles graduées : l'in ertitude sur la le ture est d'une demi graduation. Cependant, on
ee tue deux in ertitudes de le tures : une sur la position du zéro, l'autre sur la position
de l'extrémité de l'objet à mesurer. Il est don plus prudent de prendre omme in ertitude
de le ture une unité de graduation, ou d'appliquer la règle de propagation des in ertitudes
dé rite i-dessous à la se tion 1.2.
In ertitudes dues à d'autres fa teurs D'autres eets nous amèneront à onsiderer une in erti-
tude plus grande que elle donnée par la pré ision de l'appareillage : eets de parallaxe sur la le ture
d'une é helle graduée, temps de réexe dans les mesures de durées à l'aide d'un hronomètre,... I i,
omme ailleurs, il faut observer le dispositif et faire appel à son bon sens.
2 ∆y
f(x)
f (x m) = y m
2 ∆x
xm x
où l'on fera bien attention de ne noter que les hires signi atifs.
1.3 Généralisation à plusieurs variables
Si la grandeur physique y dont on veut déterminer l'in ertitude est une fon tion f des grandeurs
mesurées x et z, 'est-à-dire y = f (x, z), son in ertitude ∆y sera donnée par :
2 ∂f 2 ∂f
∆y = [ (x, z) ∆x] + [ (x, z) ∆z] .
∂x ∂z
2
(3)
Ce al ul se généralise fa ilement à plus de deux variables. Attention : l'expression n'est valable que
pour des grandeurs mesurées indépendantes.
1.4 Quelques règles simples et utiles
l'in ertitude absolue sur une somme ou une diéren e (A) est égale à la somme quadratique
des in ertitudes absolues sur ha un des termes de la somme ou de la diéren e (B, C ), si
eux- i sont indépendants.
A = B ± C.
En appliquant la formule 3, on obtient :
2
[∆A] = [∆B] + [∆C] .2 2
(4)
l'in ertitude relative sur un produit ou un quotient (A) est égale à la somme quadratique des
in ertitudes relatives sur ha un des fa teurs du produit ou du quotient. Pour
A = B.C ou A = B/C,
on a par la formule 3 :
[
∆A
A
2
] =[
∆B
B
] +[
∆C
C
2
]. 2
(5)
Pour A = B.C , on obtient par dérivation partielle de la fon tion produit :
[∆A]2 = [C∆B]2 + [B∆C]2 ,
en divisant par A, on retombe bien sur (5). Pour A = B/C , on obtient par dérivation partielle
de la fon tion quotient : ∆B −B
[∆A]2 = [ ]2 + [ ∆C]2 ,
C C2
en divisant par A, on retrouve une nouvelle fois (5).
1.5 Traitement statistique des in ertitudes
An d'augmenter la pré ision sur une grandeur y re her hée, on peut ee tuer d'une série de
mesures x , x , ..., x dans les mêmes onditions expérimentales. Comment les ombiner?
Les mesures présentées sous forme d'un histogramme se rappro hent souvent d'une distribution
1 2 N
f (x) = √ e− 2 σ 2 .
2πσ 2
INTRO. 3
Cette fon tion est appelée densité de probabilité. L'ensemble des N mesures permet d'estimer m et
σ:
N
X N
X
m = xi /N, σ2 = (xi − m)2 /(N − 1).
i=1 i=1
On peut montrer que si une pro édure expérimentale fournit des mesures se distribuant selon
une gaussienne, la valeur d'une mesure a une probabilité de 68.3% de se situer à moins d'un σ de la
valeur moyenne. Si on prend 2σ , on obtient 95.5% et pour 3σ on a 99.7%. C'est e qu'on appelle des
intervalles de onan e.
L'in ertitude sur la mesure de x sera estimée par l'é art type de la distribution :
N
X
∆x2 = σx2 = (xi − m)2 /(N − 1).
i=1
Remarquons que l'é art type est déni même si la distribution n'est pas gaussienne, il donne de toute
façon une idée de la pré ision de la mesure par la dispersion des mesures autour de leur moyenne.
Notons enn que un biais systématique dépla e la moyenne mais n'ae te pas l'é art type.
Après avoir porté ses mesures (valeurs et in ertitudes) sur un graphique, on tra e une droite à la
règle passant "au mieux" par l'ensemble des points ( omme sur l'illustration à la gure 3).
INTRO. 4
Notons que (x1 , y1 ) et (x2 , y2 ) ne orrespondent en général pas à deux points de mesure parti uliers.
En eet, la meilleure droite tra ée est elle qui exploite au mieux l'information de tous les points
de mesure et sa pente est beau oup mieux déterminée en prenant deux points sur la droite, bien
éloignés l'un de l'autre, que deux mesures parti ulières.
On peut déterminer la pente et l'ordonnée à l'origine soit graphiquement soit par al ul.
Figure Vitesse en fon tion du temps. Représentation des points expérimentaux ave les barres
3
d'erreur et représentation des deux pentes extrêmes, de oe ients angulaires a et a . min max
On tra e les deux droites de pentes minimum, amin , et maximum, amax , tolérables, 'est-à-dire
par exemple telles qu'elles ouvrent 2/3 des points mesurés.
On prend omme in ertitude sur la pente a :
amax − amin
∆a = .
2
Par al ul : lorsque les in ertitudes sont trop petites pour être représentées sur le graphique, il est
impossible de tra er les deux pentes extrêmes, on ee tue alors une démar he équivalente par al ul.
On hoisit deux points aux extrémités de la droite, on leur asso ie l'in ertitude du point expéri-
mental le plus pro he, on a alors :
y2 − y1
(x1 ± ∆x1 , y1 ± ∆y1 ), (x2 ± ∆x2 , y2 ± ∆y2 ) ⇒a= .
x2 − x1
q q
Soient Y = y2 − y1 et X = x2 − x1 , alors , ∆Y = (∆y2 )2 + (∆y1 )2 et ∆X = (∆x2 )2 + (∆x1 )2 .
L'in ertitude relative sur la pente est don donnée par :
∆a 2 ∆X 2 ∆Y 2
[ ] =[ ] +[ ]
|a| |X| |Y |
∆a
et l'in ertitude absolue est donnée par : ∆a = |a|
.|a|.
INTRO. 5
2.2 Ajustement d'une droite par la méthode des moindres arrés
La méthode de détermination de la pente d'une droite présentée i-dessus est intuitive mais
quelque peu arbitraire (on est guidé par l'oeil). Nous proposons i-dessous une méthode plus rigou-
reuse, pour eux que ela intéresse, qui anti ipe sur la matière du ours de statistique de 2e année.
Les mesures ee tuées onstituent un é hantillon de n points {x1 , y1 }, {x2 , y2 }, ..., {xn , yn } sur
lequel on désire ajuster une loi du type y = f (x, a, b), 'est-à-dire dépendant de la variable x et des
paramètres a et b (par exemple y = ax + b). Pour déterminer les paramètres, on peut utiliser la
méthode des moindres arrés qui onsiste à ajuster les paramètres a et b de telle sorte que la somme
des é arts quadratiques soit la plus petite possible :
n
X yi − f (xi , a, b)
[ ]2 = Minimum,
i=1 ∆yi
'est-à-dire que la somme des arrés des distan es entre les valeurs mesurées yi et les valeurs al ulées
de la ourbe de régression f aux points xi soit minimale tout en donnant un poids plus important
aux mesures possédant une petite in ertitude (on divise par l'in ertitude ∆yi ) .
Régression linéaire Dans le as où l'on her he à ajuster une droite, du type y = f (x, a, b) =
ax + b, on peut appliquer une régression linéaire. En supposant de plus que les in ertitudes ∆yi sont
toutes égales, on obtient :
Sxy
a= , b = ȳ − ax̄. (6)
Sxx
où l'on a utilisé les quantités suivantes :
n
X n
X n
X
Sxx = (xi − x̄)2 , Syy = (yi − ȳ)2 , Sxy = (xi − x̄)(yi − ȳ), (7)
i=1 i=1 i=1
Cette méthode permet de plus de quantier la orrélation entre les valeurs de y et de x, illustrée
à la Fig. 4. Le oe ient de orrélation R2 est donné par :
2
Sxy
2
R = , (8)
Sxx Syy
INTRO. 6
3 Rapports de laboratoire
Voi i quelques onseils et indi ations pour vous aider à rédiger vos rapports de laboratoire.
3.1 Tableau de mesures
Présenter les mesures de manière laire et stru turée ainsi qu'en évitant toute répétition inutile.
Il faut onsidérer les points suivants :
ins ription du titre qui dé rit le ontenu du tableau,
identi ation des olonnes au moyen du nom des grandeurs de référen e ou de leur symbole,
indi ation des unités de mesure,
indiquer toutes les mesures et leurs in ertitudes,
appli ation des règles relatives aux hires signi atifs
une légende pour pré iser, s'il y a lieu, les dénitions des grandeurs mesurées ou al ulées.
3.2 Représentation graphique
Le graphique (généralement sur papier millimétrique) permet de visualiser et d'analyser les varia-
tions d'une grandeur en fon tion d'autres grandeurs. Les règles de présentation peuvent se grouper
en 3 parties :
titre, tra é et identi ation des axes
le tra é des axes orientés se fait à la limite extérieure du quadrillage sauf si on prévoit des
valeurs négatives pour l'une ou l'autre variable,
on identie haque axe en indiquant le symbole de la grandeur et son unité,
étalonnage et graduation des axes
on doit pouvoir lire rapidement et fa ilement les oordonnées d'un point quel onque pris sur
le graphique,
haque axe à son é helle appropriée; on évalue l'étendue des valeurs pour haque axe et on
al ule le nombre d'unités qu'il faut attribuer à haque arreau,
utilisation maximale de l'espa e disponible tout en gardant des é helles fa iles à lire,
tra é des valeurs expérimentales et de la ourbe
on représente haque point et son in ertitude (si ela est possible),
si plusieurs ourbes apparaissent sur un même graphique, il faut les distinguer par une lé-
gende. La légende peut également in lure des ommentaires sur les mesures et les valeurs des
grandeurs asso iées, omme la pente d'une droite, l'interse tion de la droite ave un axe.
3.3 Résultats et on lusions
Les résultats sont présentés lairement pour haque partie, en pré isant les valeurs obtenues, leur
in ertitudes, les unités et en ne reportant que les hires signi atifs.
Chaque résultat est dis uté en posant un regard ritique sur la valeur obtenue, son in ertitude et
éventuellement sur la pro édure. Si deux mesures distin tes de la même grandeur ont été faites, elles
seront omparées et dis utées (sont-elles ompatibles, laquelle est la plus pré ise,...). Si deux mesures
ne ondordent pas ou si une mesure n'est pas ompatible ave la théorie, réé hissez aux auses
possibles et testez les expli ations que vous proposez, si possible par des mesures supplémentaires.
INTRO. 7
Manipulation M1. Deux mesures de l'a élération de la gravi-
tation terrestre
1 But
Mesurer l'a élération induite par la gravité sur Terre par deux méthodes :
1. La hute libre d'un orps,
2. L'os illation d'un pendule simple
2 Introdu tion
2.1 La gravitation terrestre
La for e d'attra tion ré iproque entre deux orps massifs est e qu'on appelle la gravitation. Cette
for e, toujours attra tive, ne dépend que des masses et de la distan e entre les orps. Elle est donnée
par :
−
→ m1 m2 −→
Fg = −GN 2
1r ,
r
où GN est la onstante de la gravitation (∼ 6, 672·10−11 N m2 /kg 2 ), m1 et m2 respe tivement la masse
de haque orps et r la distan e entre eux. La dire tion de la for e est toujours orientée suivant la
droite reliant les deux orps.
A la surfa e de la Terre, on onsidère que ette for e ne dépend plus que de la masse m du orps,
étant donné que l'on peut négliger la distan e qui le sépare de la surfa e par rapport au rayon de la
Terre. On obtient dans e as que l'attra tion de la gravitation terrestre, soit le poids, est :
Fg = mg,
M1. 1
Cependant, pour des angles petits, la dimension du ylindre empê he un dé len hement photoéle -
trique très pré is. Cela nous oblige à prendre des mesures pour des angles plus grands, introduisant
dans la période d'os illation des orre tions dépendant de l'angle. La première orre tion (pour θ en
radians) est :
θ2
T = T0 (1 + + ...). (2)
16
Une autre orre tion envisageable est due à l'inertie de rotation du petit ylindre (qui n'est pas une
masse pon tuelle) autour du point d'atta he du pendule. On utilise alors une longueur ee tive du
2
pendule le = l2 +d2 /12, où d est la hauteur du ylindre. Dans les onditions de l'expérien e présente,
vérier que ette orre tion est négligeable.
♣ A l'aide du rapporteur et du hronomètre prenez plusieurs mesures de la période en fon tion
de l'angle d'os illation.
♣ Faites un graphique de T en fon tion de θ2 à l'aide de vos mesures en y reportant les barres
d'erreurs (in ertitudes) orrespondantes.
♣ Déterminez et justiez l'in ertitude sur θ2
♣ Déterminez graphiquement les oe ients T0 et 1/16 de la loi (2) et leurs in ertitudes.
♣ Déduisez-en votre mesure (valeur et in ertitude) de l'a élération de la gravité sur Terre.
Le matériel proposé est onstitué d'une rampe verti ale graduée, munie de deux ellules
photoéle triques (1 & 2) qui respe tivement démarre et arrête un hronomètre. Le
E hronomètre doit être en position hariot ave la pré ision de 0, 1ms. La mise à zéro
se fait en appuyant sur le bouton reset. Un éle tro-aimant (E), situé au dessus de la
rampe, retient une bille en métal grâ e à son hamp magnétique. La bille est libérée
en oupant le ourant de l'éle tro-aimant via un interrupteur.
1
Le mouvement étudié i i est don elui d'un orps en hute libre ave une vitesse
initiale (le hrono n'étant dé len hé qu'après une ertaine distan e) et répond à l'équa-
tion :
t2
l − l0 = v 0 t + g , (3)
2
l−l0
où l − l0 est la distan e par ourue entre les deux ellules photoéle triques et t le temps
né essaire. Une des ellules ne peut pas bouger, laquelle et pourquoi ?
♣ Ee tuez plusieurs mesures pour diérentes longueurs de hute (l−l0 ) omprises
dans l'intervalle de la rampe (par exemple 50cm, 70cm, 90cm et 110cm).
♣ Réalisez sur papier millimètrique un graphique de vos mesures en portant (l −
2 l0 )/t en fon tion de t. Après ajustement (à l'oeil) d'une droite, déterminez g
et v0 ainsi que leurs in ertitudes. N'oubliez pas de déterminer et de justier
l'in ertitude sur (l − l0 )/t
♣ - optionnel - régression linéaire en t2 (soit par al ul personnel, soit en utilisant
le tableur).
♣ Déterminez g et v0 par regression (linéaire si par al ul personnel, polynmial
si sur ordinateur).
Comparez et dis utez les valeurs de g obtenues par l'os illation du pendule et par la mesure de
la hute d'un orps.
M1. 2
Manipulation M2 - Etude d'un ressort
1 But
1. Détermination de la onstante de rappel d'un ressort.
2. Véri ation de la relation donnant la période d'os illation d'une masse suspendue à un ressort.
2 Appareillage
Un pied rigide, portant un miroir M et une é helle millimétrée E, est surmonté C
3 Préparation
Une masse m est suspendue à un ressort de onstante de rappel k. On étire le ressort en
abaissant la masse d'une distan e A par rapport à la position d'équilibre. On relâ he la masse,
qui se met à os iller. En quel(s) point(s) de la traje toire la vitesse de la masse est-elle
maximale? Quelle est l'expression de la vitesse en e(s) point(s)?
4 Travail à ee tuer
4.1 Détermination de la onstante de rappel du ressort
Noter la position d'équilibre x de l'index I pour des masses dans la na elle allant de 0 à 450
g, par pas de 50 g. Vérier la réversibilité de la déformation du ressort en dé hargeant ensuite
eq
progressivement la na elle.
Faire un graphique de la position x en fon tion de la masse m. Dans la mesure où l'on
se trouve dans le domaine élastique linéaire, es points devraient se pla er sur une droite de
eq
oe ient angulaire égal à g/k, où k est la onstante de rappel du ressort ( f. éq. (3) du rappel
théorique).
M2. 1
Estimer e oe ient angulaire et en déduire la valeur de k (en N/m) en prenant g =
9, 81 m/s . Estimer l'in ertitude sur k .
2
Pla er l'objet de masse in onnue dans la na elle. Mesurer l'allongement du ressort, et déter-
miner la masse de l'objet à l'aide du graphique obtenu i-dessus.
4.2 Période d'os illation d'une masse suspendue à un ressort
rimentalement. Estimez ensuite la période d'os illation et l'in ertitude sur ette période.
hronomètre.
Pour 4 valeurs diérentes de la masse m (de 150 g à 450 g, par pas de 100 g) installée dans la
na elle, déterminer au hronomètre la durée d'un nombre d'os illations omplètes bien hoisi
an que l'in ertitude relative sur la période soit inférieure à 2%. NB : évitez les amplitudes
trop importantes et les balan ements qui amèneraient l'équipage à frotter ontre le pied rigide.
Il se peut que, pour l'une des masses, le système se mette à os iller latéralement
de façon gênante (sous l'eet d'une résonan e a identelle) et que ette période soit di ile à
Attention !
τ2
Pla er l'objet de masse in onnue dans la na elle. Mesurer la période d'os illation, et déterminer
la masse de l'objet à l'aide du graphique obtenu i-dessus. Cette estimation de la masse
on orde-t-elle ave votre estimation pré édente?
4.3 Ressorts en série
Deux ressorts de rigidités respe tives k et k , montés en série, sont équivalents à un ressort
unique de rigidité k telle que
1 2
1 1 1
= + .
k k1 k2
Dis utez le omportement attendu. A l'aide d'un se ond ressort, étalonné préalablement ( elui du
groupe voisin par exemple), vériez ette loi expérimentalement.
M2. 2
5 Rappel théorique
• Un ressort idéal, de longueur "au repos" xo , étiré (ou omprimé) jusqu'à la position x développe
une for e de rappel :
F = −k(x − xo ), (1)
où k est la onstante de rappel, ara téristique du ressort (noter que l'axe des x est orienté vers le
bas).
O
• On suspend à l'extrémité de e ressort une
masse m, dans le hamp de la pesanteur. x(t)
est la position de l'extrémité du ressort à un g
instant donné. xo
La for e totale exer ée sur m est égale à xeq
m
F = mg − k(x − xo ). (2) x(t) m
A l'équilibre (x = xeq ), ette expression s'an- X
nule et l'allongement du ressort est donné par
mg
xeq − xo = . (3)
k
• Pour une position quel onque, la for e totale (2) exer ée sur m n'est pas nulle. L'appli ation de la
deuxième loi de Newton, donne :
d2 x
m = mg − k(x − xo ) = −k(x − xeq ) (4)
dt2
où la relation (3) a été utilisée. Cette équation diérentielle admet pour solution
M2. 3
Manipulation M3 - Torsion d'un l
1 But
1. Mesure de la onstante de torsion d'un l.
2. Utilisation du pendule de torsion.
3. Mesure de moments d'inertie de rotation.
2 Appareillage
T
La balan e de torsion utilisée se ompose de deux ls f1 et f2 iden-
tiques tendus entre deux supports et reliés entre eux par un ylindre
(équipage), per é de deux trous, aux travers desquels on xera des f1
tige d
T f1 f2 tige
cavalier
cavalier
M3. 1
A l'aide des trois avaliers à votre disposition, vous pouvez ee tuer 8 mesures en plaçant les
masses d'un té ou de l'autre de la tige ou en ore en les ombinant de part et d'autre de la tige. Les
masses, suivant leurs positions, font augmenter ou diminuer l'angle de torsion, leurs ontributions
seront alors onsidérées respe tivement omme positives ou négatives. Attention, pour que le bras
de levier des poids des avaliers soit bien déni, il faut toujours suspendre les avaliers à l'endroit de
l'en o he.
La torsion du l est liée au moment de for es τ exer é par le poids du avalier :
τ = C θ. (1)
où m est la masse du avalier, d est la demi-distan e séparant les en o hes de la tige ( f. dessin
i-dessus) et g = 9.8 m/s2 .
• Réalisez le graphique de l'angle de torsion θ en fon tion de la masse qui ontribue au moment de
for es, en représentant les barres d'in ertitude pour haque mesure. Attention à la onversion
des degrés en radians.
• Etablissez à partir des équations (1) et (2) la relation entre l'angle de torsion et la masse
qui ontribue au moment de for es. Expliquez pourquoi la onstante C qui apparait dans le
oe ient angulaire est la onstante de torsion du l f1 uniquement.
• Estimez C et son in ertitude en unités du SI à partir de e graphique.
1
I= M L2 . (4)
12
M3. 2
• Réaliser un graphique de T 2 en fon tion de I .
• A partir du graphique, déterminer C et son in ertitude.
• Pla er l'objet X dans l'équipage. Mesurer sa période d'os illation et déterminer son moment
d'inertie et l'in ertitude asso iée à partir des résultats obtenus pré édemment.
.à.d que la torsion du l engendre un moment de for es −Cθ, ontrebalançant exa tement τ . C'est
le prin ipe de la balan e de torsion, qui permet de mesurer des moments de for es éventuellement
très faibles (un galvanomètre est une balan e de torsion adaptée à la mesure de moment de for es
d'origine éle tromagnétique).
M3. 3
Rappelons que
X
I= mi ri2 (7)
i
où ri est la distan e d'un élément du solide à l'axe de rotation et mi est la masse de et élément.
s
C
θ(t) = θo cos(ωt + φ) ; ω= (8)
I
La période d'os illation est donnée par :
s
2π I
T = = 2π . (9)
ω C
Le fait qu'elle est indépendante de l'amplitude θ0 (propriété d'iso hronisme) dé oule de la linéarité
de la relation (5).
M3. 4
Manipulation E1 - Mesures ourantes en éle -
tri ité
1 But
1. Utilisation d'un multimètre
2. Véri ation des lois d'asso iation de résistan es.
3. Détermination des résistan es internes des voltmètre et ampèremètre.
4. Étude de la ourbe ara téristique d'une résistan e, d'une ampoule et d'une diode.
5. Étude de l'eet de la résistan e interne d'un générateur éle trique.
2 Appareillage
Un blo générateur de tension ontinue variable.
Deux multimètres.
Trois résistan es R , R et R .
Une pile d'environ 2 V dans un boîtier.
1 2 3
R1
A
+ -
Exprimez la résistan e totale des montages suivants en fon tion de R , R et R .
1 2 3
R3
R3
R2
R1 R R3 R1
2
R2 R1
(1) (2) (3)
E1. 1
Exprimez l'in ertitude sur les résistan es des ir uits (1) et (2) si on mesure les résistan es
R , R et R ave des in ertitudes relatives de ∆R = 5% et ∆R = 10%.
1 2 3 1,2 3
: Bien préparer le multimètre (positions des hes et du séle teur) avant de le bran her
dans un ir uit. En position A-mètre ou Ω-mètre,
Attention
.
on peut le détériorer si un ourant trop
En voltmètre.
important le par ourt
Fon tion V-mètre ( ontinu) : mesurer la tension de la pile et vérier le bon fon tionnement
des deux tensions ontinues variables du blo générateur. Donner la pré ision de es mesures
à partir du tableau des pré isions de votre multimètre a hé dans le laboratoire.
En ohmmètre.
Mesurer à l'Ω-mètre les résistan es R , R etR . Donner la pré ision de es mesures à partir
du tableau des pré isions de votre multimètre a hé dans le laboratoire.
1 2 3
Comparer ave les valeurs lues sur le ode de ouleur des résistan es (voir tableau a hé dans
le labo).
En ampèremètre.
: Avant de bran her l'A-mètre, estimer l'ordre de grandeur du ourant!
- Fon tion A-mètre ( ontinu) : mesurer l'intensité du ourant ontinu débité par le blo gé-
Attention
laboratoire.
R1
A
+ -
E1. 2
de la résistan e R3 à l'aide d'un l éle trique. Mesurer la résistan e totale à l'Ω-mètre des
montages (1) et (2) ainsi modiés.
Mesurer les résistan es internes dans le mode V-mètre (pour les diérentes sensibilités si votre
appareil en omporte plusieurs) en utilisant l'autre multimètre omme Ω-mètre.
Mêmes mesures pour la fon tion A-mètre.
Refaire le même montage que pré édemment, en remplaçant la résistan e R2 par l'ampoule.
Prendre une dizaine de points de la ara téristique de l'ampoule en alimentant le ir uit à l'aide de
la tension ontinue variable 1-30 V.
La loi d'Ohm est elle vériée ? Dis utez.
Pla er la diode D1 et une résistan e de 100 Ωhm en série (la résistan e a pour rle de protéger
les éléments du ir uit ontre des intensités de ourant trop élevées).
Etablir la ara téristique de la diode I = f (V ) où V est la diéren e de potentiel aux bornes de
la diode et I , l'intensité du ourant qui la traverse (s héma i-dessous). Commen er par faire
varier la valeur de la tension par pas de 0,1 V. Une fois que le ourant augmente sensiblement,
il est préférable de faire varier la tension en sorte d'avoir des mesures à des intervalles réguliers
de valeurs du ourant (1 mA, par exemple). Il est re ommandé de ne pas dépasser une
intensité de 10 mA.
E1. 3
Faire le graphe de I en fon tion de V . Les valeurs de V seront environ omprises entre -1 V
et + 1 V. La valeur maximale de V sera elle orrespondant à un passage de ourant de 10
mA dans le sens dire t. Les valeurs négatives de la tension orrespondent à un hangement
de polarité. . Est- e bien e
qui est observé?
On s'attend dans e as à e que le ourant ne passe plus du tout
A
R1
+ -
V
- Les points obtenus se pla ent-ils sur une droite?
- La valeur extrapolée à I = 0 orrespond-elle à la valeur V de la pile mesurée dire tement
à l'aide du V-mètre? Est- e normal?
E
quelques ohms.
5 Rappels théoriques
5.1 Lois d'asso iation de résistan es
Pour rappel
En série : RT otal = R1 + R2 + ...
En parallèle : 1
RT otal
=
1
+
1
R1 R2
+ ...
nie, alors qu'idéalement elle devrait être innie. La résistan e interne asso iée à haque fon tion
toujours pla é en parallèle V
du multimètre dépend généralement de l'é helle utilisée. Il faut don toujours être ons ient des
perturbations potentielles liées à l'introdu tion d'appareils de mesure dans le ir uit.
On peut estimer la résistan e in onnue d'un élément X par la relation R = V /I où V est la
tension aux bornes de X et I le ourant qui le traverse (voir s héma)
X X X X
X
E1. 4
IX RX
En pratique, on a le hoix entre les deux ir uits i-dessous ( ourte et longue dérivation) :
a) Courte dérivation
V
A
RX
+ -
V = VX
lu
I = IX + IV
lu
ave IV = V /RVlu
b) Longue dérivation
A
RX
+ -
I = IX
lu
V = VA + VX
lu
ave V A = I RA
lu
On appelle " ara téristique" d'un élément éle trique la relation entre le ourant IX traversant et
élément X et la tension VX entre ses bornes, relation exprimée éventuellement sous forme d'un graphe.
Les mesures ombinées de ourant (A-mètre) et tension (V-mètre) lorsque l'élément est in lus dans
un ir uit alimenté par une tension ontinue réglable permettent de déterminer ette ara téristique
expérimentalement.
E1. 5
La loi d'Ohm prévoit une relation linéaire entre ourant et tension :
V
I= ,
R
où R est la résistan e de l'élément. Cette loi est, en fait, un as parti ulier mais on onstate ex-
périmentalement qu'elle s'applique à un grand nombre de matériaux : les métaux ou les solutions
ioniques par exemple.
En toute généralité, le ourant peut être une fon tion quel onque, non-linéaire de la tension
I = f (V ).
I I I
V V V
Figure 1 Dans le as (a), la loi d'Ohm est vériée. Les as (b) et ( ), qui s hématisent respe ti-
vement les ara téristiques des diodes semi- ondu tri e et Zener, le ourant n'est pas proportionnel
à la tension.
Elle est formée par la jon tion de deux semi- ondu teurs, respe tivement de type P (pour harges
mobiles positives) et N ( harges mobiles négatives). Les semi- ondu teurs sont des matériaux ayant
une ondu tivité intermédiaire, entre elle des métaux ondu teurs et des isolants. Le mé anisme
suivant explique le fon tionnement de la diode. Lorsqu'on onne te le semi ondu teur de type N à la
borne positive et le semi ondu teur de type P à la borne négative, les harges mobiles sont attirées
vers les bornes de la diode et s'éloignent de la jon tion. Au un ourant ne peut ee tivement passer.
Dans le as ontraire, les harges mobiles sont repoussées vers la jon tion où elles se neutralisent, e
qui permet à un ourant éle trique de passer.
- - - + + + - - - + + +
- - N P + + N - - + + P
- - - + + + - - - + + +
+ - - +
La diode laisse don passer le ourant dans un seul sens. Elle est non seulement asymétrique mais
la réponse I = f (V ) est fortement non-linéaire : au-delà d'un seuil, le ourant qui passe augmente
très rapidement ave la tension ( f. Fig 1 (b)). Pour une tension basse, les porteurs de harge ne
parviennent pas à traverser la jon tion : les éle trons sont repoussées par les harges xes négatives
du semi- ondu teur de type P, et vi e-versa de l'autre té de la jon tion pour les harges mobiles
positives. A une valeur ritique de la tension, qui orrespond grossièrement à l'énergie moyenne à
fournir aux éle trons pour fran hir la jon tion, la diode devient bonne ondu tri e et l'intensité du
ourant augmente fortement ave la tension.
E1. 6
Dans un ir uit, on représente une diode par le symbole qui indique bien que la diode ne laisse
passer le ourant que dans un sens, le sens dire t. A vrai dire, si l'on augmente la tension du té
N de la diode, on atteint des valeurs où un ourant important passe dans le sens inverse. Pour une
diode ordinaire, ette tension est appelée tension de laquage ar le passage du ourant s'a ompagne
De façon générale, un générateur est ara térisé non seulement par sa for e éle tromotri e (FEM)
Ve mais aussi par sa résistan e interne Ri . Lorsqu'il débite un ourant I, la tension entre ses bornes
Vab = Ve − IRi .
Elle diminue don linéairement ave I roissant.
E1. 7
Manipulation O1 - Propagation et interféren e
d'ondes a oustiques
1 But
1. Observation de la propagation d'une onde ultra-sonore aux environs de 40kHz. Mesure de sa
2. Mise en éviden e du phénomène d'interféren e entre deux ondes a oustiques de même fréquen e.
réglable.
Un blo déte teur 50 × 30 × 30mm . 3
Un os illos ope.
Une feuille de papier millimétré de 500 × 500mm sur laquelle vous repérerez les positions
2
relatives des émetteurs qui seront xés de part et d'autre d'un trait gras, sur le bord de la
feuille.
Une règle métallique qui permet de guider le dépla ement du déte teur.
3 Ultrasons - travail à ee tuer
Préparation : lire le rappel théorique en n de notes.
Le générateur de fréquen es sera réglé sur la fréquen e de sensibilité maximale
du déte teur située aux alentours de 40 kHz.
3.1 Observation de la propagation d'une onde ultra-sonore aux environs de 40 kHz. Mesure
de sa longueur d'onde et al ul de sa vitesse de propagation.
Conne tez l'un des émetteurs au générateur de fréquen es et au anal CH1 de l'os illos ope.
Détermination de la longueur d'onde
•
Pla er en fa e de lui le déte teur à environ 20 m et onne ter l'ampli ateur de elui- i au
anal CH2 de l'os illos ope. Vous observerez une sinusoïde, orrespondant à Φ(x, t). Syn hro-
niser le balayage sur le anal CH1. Le déte teur est sensible sur une gamme de fréquen es très
réduite, voisine de 40 kHz : réglez la fréquen e de façon que l'amplitude de l'onde déte tée
soit maximum.
• Pla ez le déte teur en diérents lieux et noter le fait que l'amplitude du signal observé tend à
diminuer ave la distan e séparant l'émetteur E et le déte teur D. Cette amplitude diminue-
t-elle de manière monotone? Dis utez.
• Pour une position donnée du déte teur, les ébranlements au niveau de l'émetteur E et au
niveau du déte teur D sont déphasés par une quantité kL, où L est la distan e entre E et D
(k est le nombre d'onde). On observe dire tement sur l'é ran de l'os illos ope, le déphasage
O1. 1
Générateur
de Oscilloscope
fréquences
CH1 CH2
E
D
entre l'émetteur E et le déte teur D. Cette te hnique permet don de déterminer la longueur
de l'onde en déplaçant D.
• Pla ez D de telle sorte que le déphasage soit nul à environ 20 m de l'émetteur. Pour avoir une
bonne pré ision, on dépla era le déte teur D sur une assez grande distan e ∆L (environ 30
m) en omptant le nombre n de fois que le déphasage s'annule ( f. Figure supra). La longueur
d'onde est alors donnée par :
∆L
λ= .
n
• Estimez l'in ertitude sur la valeur de λ.
3.2 Mise en éviden e du phénomène d'interféren e entre deux ondes a oustiques de même
fréquen e. Mesure de leur longueur d'onde.
Pour observer le phénomène d'interféren e, on pla era, au bord de la feuille de papier millimètré,
les deux émetteurs te à te séparant leurs entres d'émission de 50 mm. Les deux émetteurs
O1. 2
sont onne tés au générateur de fréquen e et au anal CH1 de l'os illos ope. Ra ordez les deux
émetteurs de sorte qu'ils émettent en phase. Attention, ertains émetteurs ont leurs bornes inversées
à l'intérieur du boîtier ; pensez à vériez ela, et inversez la polarité du signal qui leur est appliqué
si né essaire. Le déte teur est onne té au anal CH2 de l'os illos ope.
• On le promène sur des droites perpendi ulaires à l'axe entral de la feuille de papier millimètré.
Ces droites seront pla ées à des distan es d'environ 20, 25, 30 et 35 m des sour es ( f. Fig.
(2)).
• Déterminer, aussi pré isement que possible, les positions des maxima sur es droites et joignez-
les entre eux, de manière à obtenir une gure semblable à la Fig. (5). Faites de même pour
les minima.
• Tirer la valeur de la longueur d'onde λ à partir des relations (3) et (4) ; on utilisera pour ela
les positions des maxima et minima situés à l'un des bords extrêmes de la feuille millimétrée
(par exemple à 35 m des deux sour es). Déduisez la valeur de la vitesse de l'onde.
• L'a ord ave la valeur pré édemment déduite est il satisfaisant ?
4 Rappel théorique
4.1 Onde progressive
De façon générale, une onde est une perturbation lo ale qui se propage de pro he en pro he
dans l'espa e ave une ertaine vitesse, sans dépla ement de matière à grande distan e. Ainsi, l'onde
a oustique est une onde de pression qui se propage à travers un milieu matériel (gaz, liquide).
Dans le as d'une onde mono hromatique plane progressant sans atténuation dans la dire tion x,
l'expression de la perturbation en x au temps t est :
Φ(x, t) = ρ(x, t) − ρ0 = A sin (kx − ωt + φ),
où ρ(x, t) − ρ0 est l'é art de pression du milieu au point x par rapport à sa valeur ρ0 à l'équilibre.
A l
t0 t1
Figure 3 onde Φ à deux instants t = 0 (trait plein) et t1 > 0 (trait dis ontinu) pour la phase
Le symbole A désigne l'amplitude de l'onde et k , le nombre d'onde, qui est lié à la longueur d'onde
λ par la relation k = 2π/λ. La pulsation ω est liée à la fréquen e ν (mesurée en Hertz, Hz) par la
relation ω = 2πν . La vitesse de propagation u de l'onde s'exprime omme u = ω/k , ou u = νλ.
Dans le as d'une sour e émettri e pon tuelle (ou à peu près telle), l'onde n'est pas plane mais
sphérique, et l'on a, à une distan e r de la sour e :
A
Φ(r, t) = sin (kr − ωt).
r
O1. 3
En l'absen e d'atténuation, l'amplitude Ar de l'onde dé roît en raison inverse de la distan e r, ar
l'énergie, proportionnelle au arré de l'amplitude, ( Ar )2 , se répartit sur une sphère dont la surfa e est
4πr2 (Fig. (4)).
Figure 4 Coupe dans le plan de la feuille d'une onde sphérique, à un instant t donné. Les er les
Soit deux sour es pon tuelles S1 et S2 , séparées par une distan e d et émettant en on ordan e
de phase deux ondes sphériques de mêmes ara téristiques. Soit le point P , de oordonnées r et θ,
relativement au point 0 situé à mi-distan e entre les deux sour es ( f. gure i-dessous). L'ébranlement
de l'onde au point P , à l'instant t, est la somme des ébranlements des ondes émises par les deux
sour es S1 et S2 , soit :
A A
Φ(r, θ, t) = sin (kr1 − ωt) + sin (kr2 − ωt), (1)
r1 r2
où r1 et r2 sont les distan es S1 P et S2 P .
P
r2
r
S2
r1
O θ
d
S1
Dans la mesure où r est beau oup plus grand que d (S1 P et S2 P sont presque parallèles), on a,
à des termes en d/r près :
1
r1 = r + d sin θ,
2
1
r2 = r − d sin θ,
2
e qui donne après substitution dans l'expression (1) :
A 1 1
Φ(r, θ, t) = 2 cos ( k(r1 − r2 )) sin ( k(r1 + r2 ) − ωt)
r 2 2
A kd
∼ 2 cos ( sin θ) sin (kr − ωt), (2)
r 2
O1. 4
à des termes en 1/r2 près. En plus d'une diminution de l'amplitude de l'onde en fon tion de la
distan e r, ette amplitude dépend fortement de la dire tion θ ; en parti ulier, ette amplitude est
maximum pour les angles θn :
kd λ
sin θn = ±nπ ⇒ sin θn = ±n , (3)
2 d
où n est un nombre entier n = 0, 1, ... et minimum ( 'est-à-dire nulle) pour les angles θn :
kd 1 1 λ
sin θn = ±( + n)π ⇒ sin θn = ±( + n) . (4)
2 2 2 d
Les maxima (traits pleins sur la gure) sont les lieux des points où les deux ondes ont par ouru
des hemins qui dièrent par un nombre entier de longueur d'onde λ ( on ordan e de phase), tandis
qu'aux minima (traits dis ontinus sur la gure), les hemins dièrent par un nombre demi-entier de
longueur d'onde λ (opposition de phase). Les maxima et minima déte tés dans un plan horizontal
passant par les sour es orrespondent à des hyperboles (lieux des points tels que r1 − r2 = onstante,
expression (2)). Ils sont représentées sur la Fig. (5).
0 1
0 1 2
2
S2 S1 maxima
minima
Figure 5 Les hires (0, 1, ...) orrespondent à l'entier n intervenant dans les formules (3) et (4).
O1. 5
Manipulation E2 - Potentiel et hamp éle -
1 But
1. Mesure du potentiel éle trique généré par deux éle trodes.
2. Estimation du hamp éle trique.
3. Densité de ourant éle trique et ondu tivité éle trique.
2 Appareillage
Une uve remplie d'eau.
Ele trodes de formes variées.
Un boîtier ontenant une pile.
Deux multimètres ou un multimètre et un se ond emprunté temporairement.
Un l de mesure ave une he banane non protégée.
Trois feuilles de papier millimétré et un transparent quadrillé.
Attention : avant de préparer la manipulation, assurez-vous de vous trouver sur
une table sans prise éle trique du réseau 220 V.
à partir de la onservation de la harge éle trique et de la ontinuité du ourant éle trique. La loi
de Gauss de l'éle trostatique ne nous sera pas très utile. Pour bien omprendre la diéren e, relisez
l'introdu tion théorique à la n des notes.
3.1 Prin ipe de la mesure
Vous allez dans la suite du laboratoire tra er des ourbes équipotentielles dans le bassin pour
diérentes géométries d'éle trodes. Voi i la pro édure :
1. On reporte la disposition des éle trodes sur votre papier millimétré.
2. Ave la sonde, on mesure la gamme de tensions a essible dans le bassin.
3. On hoisit une valeur dans ette gamme de tensions.
4. On repère ave la sonde un point à e potentiel. Il faut faire attention à bien tenir la sonde
verti ale pendant les mesures. On reporte les oordonnées de la sonde sur une feuille de papier
millimétré.
5. On her he d'autres points du bassin qui sont au même potentiel et on les reporte sur la feuille
millimétrée pour tra er une ourbe équipotentielle la plus étendue possible.
6. On tra e autant d'équipotentielles que né essaire en répétant les étapes 3., 4. et 5. pour
d'autres valeurs de tension.
Remarque : La diéren e de potentiel diminue ave le temps à ause d'un eet de polarisation.
Pour diminuer l'impa t de et eet, prendre la mesure rapidement après immersion de la sonde.
E2. 1
3.2 Estimation du hamp éle trique
Pla ez sous le bassin une feuille millimétrée (le transparent en plastique). Remplissez le bassin
d'une hauteur de 1 m d'eau.
Conne tez le l noir (borne COM) du multimètre à la borne noire de la pile, et onne tez le l
muni de la he non protégée à la borne V. Cette he servira de sonde pour mesurer la tension dans
le bassin.
Veriez que les éle trodes ne sont pas oxydées. Si elles le sont, nettoyez-les ave du papier de
verre. Conne tez une éle trode à haque borne de la pile et posez-les dans l'eau. Commen ez par les
deux éle trodes planes parallèles.
La première mesure onsiste à pla er deux éle trodes planes parallèles dans le bassin. Bran hez
es éle trodes omme indiqué sur le s héma. Ajoutez un ampèremètre dans le ir uit an de mesurer
le ourant total fourni par la pile.
♣ Ee tuez le tra é des équipotentielles pour six ou sept valeurs de tension bien hoisies.
♣ Comment le potentiel évolue-t-il ave la distan e aux éle trodes, en parti ulier au voisinage
immédiat de elles- i ? Que peut-on en déduire pour le hamp éle trique ?
♣ Estimez le ve teur hamp éle trique en trois ou quatre points du bassin et tra ez les ve teurs
sur votre feuille. Trouvez-vous l'ordre de grandeur auquel vous vous attendiez pour la norme
du hamp ? La dire tion du hamp est-elle sensée ? Dans quelles onditions l'équation 1 est-elle
exa te ?
♣ Notez la valeur du ourant total qui ir ule dans le bassin et estimez la résistan e équivalente
R1 du système. Choisissez et justiez la gamme de mesures de l'ampèremètre de manière
à ne pas perturber la mesure (essayez diérentes gammes de mesure et au besoin, refaites
la mesure des resistan es internes de l'ampèremètre). Ajoutez 5 mm d'eau. La ou he d'eau
ajoutée onstitue une résistan e R2 en parallèle ave R1 dans laquelle le hamp éle trique peut
être onsidéré omme homogène dans l'épaisseur de la ou he. Déduisez R2 de l'augmentation
du ourant. Estimez la ondu tivité éle trique de l'eau (voir rappel théorique). Le voltmètre
dont vous disposez onvient-il pour es mesures ?
E2. 2
V
Mesurez la tension le long d'un rayon dans une géométrie ir ulaire (voir s héma i-dessous).
♣ Prenez, le long d'un rayon, une dizaine de mesures de la tension et faites le graphe de V en
fon tion de r et de ln(r).
♣ Estimez le hamp éle trique à deux distan es du entre et reportez-le sur votre feuille.
♣ Cal ulez l'expression attendue du hamp en fon tion de r en supposant la ondu tivité éle -
trique onstante entre les deux éle trodes. Remarquez pour ela que le ourant total qui
traverse une se tion ylindrique à distan e r de l'éle trode entrale est onstant, et relisez au
besoin le rappel théorique. Déduisez-en l'allure attendue de V et omparez à votre graphique.
E2. 3
V
4 Rappel théorique
Le potentiel éle trique est l'énergie potentielle éle trique par unité de harge, 'est-à-dire le travail
né essaire pour dépla er une harge éle trique d'un point à l'autre du hamp éle trique par unité de
harge dépla ée : R
~ ~l Z
QE.d
V =− ~ ~l.
= − E.d (2)
Q
Le hamp éle trique dans notre bassin plan est donné par la variation du potentiel éle trique dans
la dire tion où elui- i varie le plus vite :
∂V ~ ∂V
~
E(x, y) = −(~1x + 1y ). (3)
∂x ∂y
Le hamp éle trique et le ourant de harges lo aux qui s'établissent dans le bassin sont liés par
la relation suivante :
~
~i(x, y) = σ(x, y)E(x, y). (4)
où ~i(x, y) est la densité de ourant au point (x, y), 'est-à-dire l'intensité du ourant de harges par
unité de surfa e en e point, et σ(x, y) est la ondu tivité de l'eau. La ondu tivité peut hanger en
diérents points du bassin.
En situation stationnaire, il n'y a pas d'a umulation de harge dans le dispositif. La densité de
ourant lo ale est onstante dans le temps. Le ourant total qui traverse une se tion ondu tri e est
onservé ( ontinuité) :
i.S = Itotal = onstante.
La surfa e S est la se tion de la région ondu tri e, et non une surfa e fermée omme dans le théorème
de Gauss de l'éle trostatique.
Dans un ondu teur ohmique de ondu tivité éle trique σ , de longueur L et de se tion S traversé
par un ourant homogène, la résistan e éle trique est donnée par : R = σS L
. On peut dès lors estimer
la ondu tivité éle trique à partir du ourant qui ir ule entre deux éle trodes planes parallèles
distantes de L et soumises à une diéren e de potentiel donné.
Si la se tion S ou si la ondu tivité σ ne sont pas onstantes, il faudra dé omposer le ondu teur
en mor eaux dont on peut al uler la résistan e, et al uler la résistan e totale en ombinant les
mor eaux en série ou en parallèle.
E2. 4
Manipulation E3 - Introdu tion à l'os illos ope
1 But
Utilisation d'un os illos ope et d'un générateur de fréquen e.
4. Figures de Lissajous
5. Battements
2 Appareillage
• Deux générateurs de signaux périodiques
• Os illos ope Tektronix
• Un Déphaseur
• Une Pile
• Un Multimètre
E3. 1
3 Introdu tion à la manipulation
3.1 Tension et ourant alternatifs sinusoïdaux
Les signaux alternatifs sinusoïdaux ont une grande importan e pratique. Tout signal périodique
qui s'étend sur plusieurs périodes peut être dé omposé en une somme de signaux périodiques sinu-
soïdaux de fréquen es multiples de la fréquen e du signal, appelées harmoniques. Etudier la réponse
d'un système linéaire en fon tion de la fréquen e d'une stimulation sinusoïdale permet de prédire son
omportement pour n'importe quel signal périodique.
De plus, la puissan e éle trique peut être transportée ave une dissipation faible si la tension est
alternative, omme dans le as du réseau éle trique.
Enn, une alimentation alternative est plus sure. Une tension alternative fait alterner le sens de
la polarisation de la peau d'une personne en onta t ave une alimentation éle trique, e qui permet
à la personne de se dé oller.
Une tension alternative sinusoïdale V (t) s'exprime en fon tion du temps omme :
V0 I0
Vef f = √ ; Ief f = √ ;
2 2
I0 étant l'amplitude du ourant sinusoïdal.
3.2 Historique : prin ipe et fon tionnement de l'os illos ope athodique
L'os illos ope athodique est essentiellement un anon à éle trons émis par une athode hauf-
fée et a élérés par une anode grille per ée d'un trou. Il ne s'utilise plus beau oup a tuellement et
est rempla é par un os illos ope numérique, mais son prin ipe reste intéressant. Le fais eau d'éle -
trons ainsi obtenu passe ensuite entre deux paires de plaques. Il est dévié latéralement (selon x)
ou verti alement (selon y) dès qu'une diéren e de potentiel est appliquée à la paire de plaques
orrespondantes.
Les déviations du fais eau observées sur l'é ran sont proportionnelles aux diéren es de potentiel
orrespondantes. Le rapport entre déviations du spot sur l'é ran (exprimées en divisions (div) de
1 m) et diéren es de potentiel à l'entrée de l'instrument (volt) est fon tion du hoix d'é helle
"volt/div" adopté.
E3. 2
Anode
y
Vy
Cathode
Vx
Soit V (t) un signal périodique quel onque que l'on désire observer. En régime balayage, le signal
V (t) est envoyé d'o e aux bornes des plaques de dée tion verti ale. Par ailleurs, une tension aug-
mentant linéairement ave le temps, générée de manière interne par l'os illos ope, est prise omme
sour e de déexion horizontale du spot. Les déexions étant proportionnelles aux tensions, les oor-
données artésiennes du spot sont
y ∝ V (x/c)
Il en résulte que la forme de la traje toire y = f (x) dessinée sur l'é ran est en fait aussi la forme du
signal V (t) dans le temps, moyennant un hangement d'é helle transformant l'abs isse x en t = x/c.
Le fa teur d'é helle c est en fait la vitesse latérale du spot, exprimée habituellement en div/s.
Ce prin ipe est exploité pour le mode de "balayage" de l'os illos ope ar le mouvement latéral du
spot à vitesse onstante de gau he à droite de l'é ran est répété ontinuellement suite à un retour quasi
instantané du spot à gau he de l'é ran en n de ourse. Grâ e à un mé anisme de syn hronisation, la
même traje toire y ∝ V (x/c) du spot se répète et donne lieu dès lors à une image stable sur l'é ran,
don fa ile à analyser. Du point de vue pratique, l'utilisateur xe la vitesse de balayage (et don
l'é helle de temps) à l'aide du bouton time/div orrespondant en fait à c−1 exprimé en s/div.
L'os illos ope utilisé est de type "double tra e", .à.d. que le dispositif de balayage permet de
visualiser "simultanément" le omportement temporel de deux signaux diérents V1 (t) et V2 (t) bran-
hés sur les anaux distin ts A et B.
En général, les deux signaux à observer, V1 (t) et V2 (t) sont de fréquen es arbitraires et si on utilise
un des deux signaux pour piloter le balayage, seul e dernier signal laissera une image stable. L'autre
signal, n'étant pas syn hronisé au balayage, donnera une image mobile ou instable.
E3. 3
Lorsque les deux signaux à observer, V1 (t) et V2 (t) sont de fréquen es égales ou telles que leur
rapport est égal à un rapport de deux nombres entiers, et que l'on utilise l'un des signaux pour piloter
le balayage, on obtient une image stable des deux signaux.
Vx ≡ x = A cos(ωt) ; Vy ≡ y = B cos(ωt − φ)
on obtient une ellipse orrespondant à l'équation liant x et y lorsqu'on élimine le temps :
x2 y2 xy
+ − cos φ = sin2 φ
A2 B 2 AB
En prenant x = 0 (ou y = 0) dans l'équation de l'ellipse,
on obtient : A
x2o yo2 yo B
2
= 2 = sin2 φ
A B
xo
on voit don que l'angle de déphasage peut s'obtenir en
mesurant le rapport xo /A = yo /B = (±) sin φ où xo (yo )
est l'interse tion de l'ellipse ave l'axe des x (y ).
Figure 3 Composition en modes balayage et x-y de deux signaux sinusoïdaux de même fréquen e
pour diverses valeurs de l'angle de déphasage φ, respe tivement φ = 0, π/4, π/2, 3π/4, π . Chaque
gure s'ins rit dans un re tangle de dimensions 2A × 2B .
Noter que lorsque le déphasage est de π/2 (sin φ = 1, cos φ = 0), alors
x2 y2
+ =1
A2 B 2
e qui est l'équation d'une ellipse rapportée à ses axes.
La méthode de l'ellipse est pratique pour déte ter des déphasages de 0 ou π/2, mais pour d'autres
valeurs ette méthode est parfois peu pré ise. En pratique on utilise la méthode suivante en mode
balayage (y(t)) :
on mesure l'intervalle de temps ∆t entre les instants où les deux signaux roisent leur axe
y = 0 (ou bien atteignent leur maximum, mais la détermination de l'instant du maximum est
parfois impré ise) ;
E3. 4
on rapporte et intervalle à la période T du signal, qui orrespond à un déphasage de 2π :
∆t
φ = 2π.
T
Deux signaux V (t) et V (t) dont le rapport de fréquen es est égal à un rapport de deux nombres
entiers donnent, si on utilise l'un d'eux pour piloter le balayage, une image stable en mode balayage
1 2
1 3 4 1 2 4 1 2 3 4 5 6
2 3
-0.5 -0.5 -0.5
-1 -1 -1
1 1 1
0.5 0.5
0.5
0.5
-0.5 0.5 -0.5 0.5 -0.5
-0.5 -0.5 -0.5
-1 -1 -1
E3. 5
Figure 4 Battement résultant de la somme de deux signaux sinusoïdaux de même amplitude et
de fréquen es voisines. Le temps entre les deux noeuds orrespond à une demi-période 1/(ν1 − ν2 ).
Mise en route
• La tou he Mar he/Arrêt se trouve sur le dessus de l'appareil, à gau he.
• Les signaux à étudier s'introduisent dans CH1 ou CH2, au moyen d'un onne teur BNC.
• En enfonçant la tou he AUTOSET, toute une série de réglages s'opèrent automatiquement,
e qui permet d'observer le signal sur l'é ran en mode de balayage, 'est-à-dire qu'on observe
l'amplitude de la tension V (sur l'axe verti al), en fon tion du temps t (sur l'axe horizontal)
Des ription de l'é ran
L'é ran n'a he pas seulement les signaux ; il fournit également de nombreux détails à leur sujet
ainsi que sur les paramètres de ontrle de l'instrument :
E3. 6
Figure 5 é ran de l'os illos ope
• 11 : Ces indi ateurs montrent l'é helle utilisée sur l'axe verti al pour ha un des deux signaux ;
elle se règle au moyen du bouton VOLTS/DIV.
• 14 : Titre du menu séle tionné.
• 15 : Blo s menu du menu séle tionné ave éventuellement, renfor é en noir, le paramètre
séle tionné.
Le système de menus : L'a ès aux fon tions spé ialisées est réalisé grâ e à un système de menus.
Quand on appuie sur un bouton de menu, le titre du menu orrespondant s'a he dans le oin
supérieur droit de l'é ran. Il peut y avoir jusqu'à inq blo s de menus sous le titre du menu. A droite
de haque blo de menu se trouve un bouton qui peut être utilisé pour modier les paramètres du
menu.
Quelques tou hes qui vous seront utiles :
• AUTOSET : Réglage automatique du signal.
• CURSOR : A he les urseurs et leur menu, permet leur dépla ement à l'aide des boutons
POSITION VERTICAL et a he les mesures orrespondantes.
• DISPLAY : A he le menu "a hage" qui permet de modier l'apparen e de l'a hage :
type, persistan e, mode balayage ou mode XY, ontraste.
• MATH : A he le menu orrespondant qui permet de soustraire et d'additionner les deux
signaux.
• MEASURE : A he le menu qui permet d'ee tuer des mesure automatiques. Choisir le
signal à mesurer à l'aide du sous-menu SOURCE et le type de mesures à ee tuer à l'aide
du sous-menu TYPE (fréquen e, période, tension moyenne, tension pi -à-pi (en ore appelée
rête-à- rête, C-C), tension e a e)
E3. 7
• CH1 et CH2 : Permet de séle tionner notamment le mode de ouplage du signal à l'entrée
( ourant alternatif ou ontinu - CA ou CC, ou en ore alternating ou dire t urrent en anglais
- AC ou DC) et de orriger pour le fa teur d'atténuation de la sonde.
• TRIGGER : permet de séle tionner la sour e du trigger, son mode, la pente, le ouplage,
et ......
• UTILITY : permet, entre autres, de séle tionner la langue de l'a hage.
Signal Constant
Conne ter la pile sur le anal CH1de l'os illos ope, appuyer sur AUTOSET. Si vous n'observez
rien vériez dans le menu CH1 si vous êtes en mode CC.
An de se familiariser aux diérentes ommandes.
1. Jouer ave le hangement d'é helle verti al VOLTS/DIV. Observer le hangement d'é helle
( f. 11. Fig. 5). Estimer la tension de la pile.
2. Faire varier le bouton SEC/DIV dans la se tion HORIZONTAL ; observer et la variation
du signal et le hangement d'é helle ( f. 10 Fig. 5).
3. Faire usage des urseurs en appuyant sur CURSOR. Séle tionner la sour e CH1 ( f. 15
Fig. 5 ), omme type de urseur : "tension". Faire varier les urseurs 1 et 2 (POSITION
CURSOR 1 & 2), observer les valeurs des positions des deux urseurs et de leur diéren e
(dans 15 Fig. 5 ). Estimer la tension de la pile.
4. Aller dans le menu MEASURE, séle tionner la sour e CH1 et le type de mesure tension
moyenne. Noter la mesure.
Inverser les bornes de la pile. Observer.
Signal sinusoïdal
Mode XY
• Conne ter sur le anal CH1 de l'os illos ope un signal sinusoïdal fourni par le générateur
PM5132 (OUTPUT), signal n'ayant pas de omposante ontinue ( bouton DC OFFSET
sur zéro - OFFSET = dé alage en anglais) et ayant des ara téristiques xées (au hoix),
à savoir une amplitude pp( pi à pi )(bouton AMPLITUDE) et une fréquen e (réglée par
le adran ir ulaire, la tou he FREQUENCY Hz sur un fa teur multipli atif et le bouton
FREQ OFFSET sur zéro).
• Commen er ave une fréquen e de 1Hz sur le CH1. Se Pla er dans le mode DISPLAY mode
XY. Observer que le signal provoque une déviation horizontale du spot, que la 'longueur' du
segment varie selon l'amplitude du signal, et que la période du balayage orrespond à environ
1 se onde.
E3. 8
• Augmenter graduellement la fréquen e pour observer l'eet.
• Re ommen er en bran hant le signal sur CH2
. Observer la déviation verti ale.
Mode Balayage
Repasser en mode DISPLAY Y(t)
• Séle tionner une fréquen e d'environ 500Hz
VOLTS/DIV
• Ajuster l'é helle verti ale ave SEC/DIV
, ainsi que l'é helle horizontale ave .
La position entrale du signal est hoisie par le bouton POSITION VER-
de la se tion
TICAL . Le signal apparaît stable si le dé len hement est séle tionné sur son anal dans
TRIGGER MENU - SOURCE .1
CURSOR
• Dans le Mode :
1. ave des urseurs temps, estimer la période et la fréquen e du signal.
2. ave des urseurs tension, estimer la tension maximale du signal.
• dans le mode MEASURE déterminer la période, fréquen e, tension e a e, moyenne et
pi -à-pi ( C-C ) en séle tionnant la sour e et les types de mesure souhaités.
• Investiguer les diérentes possibilités de signaux périodiques fournis par le générateur (trian-
gulaire, arré, et .).
Mesure de tension e a e au multimètre
Bran hez le multimètre de façon à mesurer la tension e a e et omparez la mesure à elle de
l'os illos ope. Que onstatez-vous ? Refaites la mesure à 50 Hz. Ensuite, observez omment la mesure
du multimètre hange entre 10 Hz et 1000 Hz.
E3. 9
• Séle tionner également sur le générateur PM 5132 un signal sinusoïdal d'environ 200 Hz à
onne ter sur CH2 (TRIGGER MENU - SOURCE). Ajuster aussi l'amplitude à 1 V
environ (en jouant sur les boutons atténuation et amplitude du générateur)
• Observer en régime de balayage les deux signaux simultanément en ajustant la sour e de
dé len hement du balayage tantt sur CH1, tantt sur CH2. Ce qui est observé (sauf oup
de bol) est lié au fait que les deux fréquen es ne sont pas tout à fait identiques. Si le signal
sur lequel le balayage est dé len hé est xe à l'é ran ( e qui devrait être le as) et que l'autre
semble dériver vers la gau he (ou la droite) au ours du temps, 'est que la période de e
dernier est légèrement plus ourte (ou plus longue) que le signal xe.
• En utilisant le bouton "frequen y oset" du générateur PM 5132, essayer d'ajuster exa tement
la fréquen e de e dernier à la fréquen e du signal du générateur d'appoint en stabilisant les
deux signaux en mode de balayage. Lorsque l'a ord est obtenu, vérier que l'on obtient bien
une ellipse en mode x-y.
5.5 Battements
• Pour observer les battements, dans la onguration dis utée plus haut où deux signaux de
mêmes amplitudes et de fréquen es pro hes de 500Hz sont bran hés sur CH1 et CH2, aller
dans le menu MATH MENU, séle tionner l'opération + pour CH1+CH2. Vous observez
ainsi la somme des deux signaux. Trouver l'é helle de temps adaptée (grâ e à SEC/DIV) à
l'observation des battements.
• Essayer à nouveau d'ajuster au mieux l'égalité des fréquen es en utilisant le bouton FRE-
QUENCY OFFSET du générateur PM5132 et en jouant sur la vitesse de balayage de
l'os illos ope ( diminuant progressivement l'é helle ave SEC/DIV au fur et à mesure que la
période de l'enveloppe augmente).
E3. 10
Manipulation E4a - Cir uits RC
1 But
Observation à l'os illos ope de quelques propriétés du ir uit RC :
1. Charge et dé harge d'un ondensateur
2 Appareillage
• Un générateur de fréquen e
• Un os illos ope
• Une plan hette multi-R (plan hette de résistan es allant de 47 kΩ à 100 Ω*)
• Une plan hette multi-C (plan hette de apa ités allant de 470 nF à 4,7 nF*)
Le montage proposé est omposé d'un générateur G, d'une résistan e R et d'un ondensateur C mis
en série.
R
G
CH 1
CH 2
La tension d'alimentation (observée sur CH1) de période T , en forme de réneaux, fait varier périodi-
quement les harges portées par les armatures du ondensateur. On réalise ainsi une su ession
de harges et dé harges du ondensateur (voir g. 1). Les ourbes obtenues sur le CH2 sont des
exponentielles, roissantes ou dé roissantes, de temps ara téristique τ = RC .
Selon les valeurs relatives de T et de τ , les ourbes de harge et de dé harge observées peuvent
s'appro her de la saturation (T >> τ ) ou en demeurer éloignées (T << τ ).
E4a. 1
V(t) / VG V(t) / VG
1
T
0.5
0 t/T 0
t/ T
0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
• Choisissez une résistan e de votre plaquette multi-R ainsi qu'une apa ité de votre plaquette
multi-C de telle sorte que le générateur de fréquen e, réglé sur 500 Hz, puisse fournir un signal
de période T > τ = RC . Réalisez le montage i-dessus.
Conne tez le CH1 de l'os illos ope aux bornes du générateur et séle tionnez un signal en
réneaux d'une amplitude de 6 V et d'une fréquen e qui vous permette d'observer la saturation
de la harge/dé harge du ondensateur.
Conne tez le CH2 aux bornes du ondensateur (en veillant à ra order les "masses" au même
point du ir uit).
• Réalisez le montage ave une résistan e R de 10 kΩ et un ondensateur C de 10 nF.
Mesurez les valeurs de es omposants au multimètre.
Conne tez le CH1 de l'os illos ope aux bornes du générateur et séle tionnez un signal à
réneaux positifs (fréquen e de 500 Hz) et d'une amplitude de 6 V. (Si vous observez un
signal arré et non pas un signal à réneaux positifs sur l'é ran de l'os illos ope, appuyez sur
CH1 et hoisissez le mode CC.)
Conne tez le CH2 aux bornes du ondensateur (en veillant à ra order les "masses" au même
point du ir uit). Vous devriez observer la saturation de la harge/dé harge du ondensateur.
• A partir d'une portion de harge du ondensateur observée sur l'é ran de l'os illos ope, estimez
le temps t50% né essaire pour que la tension aux bornes du ondensateur VC arrive à 50% de
la saturation (utilisez le menu CURSOR).
• Vériez si votre estimation de t50% est pro he de RC ln (2), en tenant ompte des in ertitudes
sur les mesures de R et de C .
• Notez su in tement dans votre ahier de laboratoire (ave dessins indi atifs) les observations
que vous faites lorsque :
vous hangez la fréquen e du générateur (1000, 2000 Hz) pour le ir uit RC déjà monté
vous hangez de ondensateur ou de résistan e en maintenant une fréquen e parti ulière
du signal en rénaux.
En parti ulier, omparez le temps ara téristique de harge de la apa ité et la période du
signal, et observez-en l'eet sur la harge de la apa ité.
Dans ette se tion, vous allez étudier les propriétés du ir uit RC en ourant alternatif.
Mesures
E4a. 2
• Ee tuez le montage i-dessous omposé d'un générateur G, d'une résistan e R de 10 kΩ et
d'un ondensateur C de 10 nF mis en série.
CH 1 G
CH 2
Bran hez le CH1 de l'os illos ope aux bornes du générateur et le CH2 aux bornes de la
résistan e (en veillant à ra order les "masses" au même point du ir uit).
Réglez au départ le générateur sur la position sinusoïdale pour obtenir une tension VG (t) de
fréquen e 1000 Hz et d'amplitude 6 V.
• Mesurez ave le voltmètre les tensions e a es aux bornes du générateur, de la résistan e et de
la apa ité. La tension e a e aux bornes du générateur est-elle égale à la somme des tensions
e a es aux bornes de la résistan e et de la apa ité ? Justiez pourquoi en une phrase.
• Ensuite mesurez les amplitudes des tensions aux bornes du générateur et de la résistan e, VG,0
et VR,0 (utilisez le menu MEASURE), et le déphasage ϕ entre es tensions, ( fr manipulation
E3,3.3), pour des fréquen es allant de 100 à 2000 Hz par pas de 100. Prenez aussi 2 ou 3 mesures
de VG,0 , VR,0 et ϕ, pour des fréquen es allant de 4000 à 10000 Hz.
Gain et impédan e : étude du rapport R/Z en fon tion de la fréquen e
• Réalisez le graphique de VR,0 /VG,0 en fon tion de la fréquen e ν = 1/T . On s'attend au
omportement suivant (voir rappel théorique) :
VR,0 R 1
=q =q ,
VG,0 R2 + 1
1 + (ω0 /ω)2
ω2 C 2
E4a. 3
• A partir du graphique, estimez la valeur de C sa hant que le omportement attendu est
1
tan ϕ = ωRC
(voir rappel théorique).
4 Rappel théorique
4.1 Charge et dé harge d'un ondensateur
E C
N R
M K
Interrupteur K sur la position M
Q
VE = VR (t) + VC (t) ave VR = RI et VC = .
C
On s'intéresse à VC . Exprimant VR en terme de VC :
dQ dVC
VR = RI = R = RC
dt dt
on obtient l'équation :
dVC
VE = RC + VC ,
dt
dont la solution générale s'é rit :
t
VC = VE + a e− RC ,
où la onstante a dépend des onditions initiales.
E4a. 4
VC /V
1 VC / 1
V
E 0
0.5 0.5
ln (2) ln (2)
0 0
0 1 2 3 0 1 2 3
t/ t/
RC RC
Charge Décharge
RI~
RI0
φ I0
Cω
VG,0
R C
V~C
G V~G
Figure 2 Cir uit RC série en régime sinusoïdal. Ve teurs tournants orrespondant aux tensions
aux bornes de la résistan e, de la apa ité et du générateur.
Soit un ir uit RC (en série) soumis à une tension alternative sinusoïdale VG (t). La méthode des
ve teurs tournants (Fig. 4.2) permet de trouver fa ilement l'expression des gains et des déphasages.
Pour les tensions aux bornes du générateur et de la résistan e, le rapport des amplitudes se al ule
omme :
VR,0 RI0 R R
=q =q =
VG,0 (RI0 )2 + (I0 /ωC)2 1 2
R2 + ( ωC ) Z
q
où I0 est l'amplitude du ourant sinusoïdal, ωC1
est l'impédan e de la apa ité, et Z = 1 2
R2 + ( ωC )
est l'impédan e totale du ir uit.
On peut aussi é rire
VR,0 1 1
=q =q ,
VG,0 1 + 1/(ωRC)2 1 + (ω0 /ω)2
V V
où ω0 = 1/RC est la pulsation de oupure. On s'attend que VG,0
R,0
→ ω/ω0 quand ω → 0 et VG,0 R,0
→1
quand ω → ∞.
Le déphasage de VR (t) par rapport à VG (t) est donné par l'angle entre les ve teurs tournants
orrespondants :
E4a. 5
I0 1 ω0
tan ϕ = . = .
Cω RI0 ω
VR (t) est en avan e de phase par rapport à VG (t), omme illustré à la gure 3.
V
G
VR
Figure 3 Dans e graphique, le ourant ir ulant dans le ir uit (mesuré par VR ) est en avan e
sur la tension du générateur d'environ π/4 (environ 1/8 de période).
E4a. 6
Manipulation E4b - Cir uits RL et RLC
1 But
Observation à l'os illos ope de quelques propriétés des ir uits RL et RLC.
1. Etude de l'impédan e et du déphasage dans un ir uit RL.
2. Etude de l'impédan e et du déphasage dans un ir uit RLC.
2 Appareillage
• Un générateur de fréquen e
• Un os illos ope
• Une plan hette multi-R (plan hette de résistan es allant de 100 Ω à 47 kΩ*)
• Une plan hette multi-C (plan hette de ondensateurs allant de 4,7 nF à 470 nF*)
• Un bobinage de oe ient de self indu tion L.
Montage proposé : générateur G, résistan e R (de l'ordre de 100 Ω) et bobinage L en série. Bran her
le CH1 de l'os illos ope (en régime balayage) aux bornes du générateur et le CH2 aux bornes de la
résistan e (en veillant à ra order les masses au même point du ir uit).
L
CH 1 f G
CH 2
E4b. 1
• Re her hez approximativement la fréquen e de oupure νc . Pour ela, faites varier la fréquen e
du signal et observez soit le rapport des amplitudes VR,0 /VG,0 des tensions aux bornes de la
résistan e et du générateur, soit le déphasage ϕ entre es tensions. La fréquen e de oupure
orrespond à une valeur ara éristique de VR,0 /VG,0 , 0,707, et à une valeur ara éristique du
déphasage ϕ, |ϕ| = π/4, la tension VR (t) étant en retard de phase sur la tension VG (t).
• Mesurez les amplitudes VR,0 , VG,0 des tensions aux bornes de la résistan e et du générateur,
et le déphasage ϕ entre es tensions, en fon tion de la fréquen e sur la gamme [νc /10, 10.νc ].
• Réalisez le graphique de VG,0 en fon tion de la fréquen e. La dépendan e attendue est ( fr.
VR,0
rappel théorique) :
VR,0 R
=√ 2 .
VG,0 R + ω 2 L2
• Qu'observez-vous pour ν → ∞ et pour ν → 0 ? Est- e que ela orrespond au omportement
attendu ?
Pour interpréter plus fa ilement les résultats obtenus, on peut représenter une grandeur dont la
dépenden e attendue est linéaire en la fréquen e, soit i i :
v
u
u VG,0 2
t( ) −1
VR,0
L
CH 1 G
CH 2
G, R, L et C en série. Bran hez le CH1de l'os illos ope (en régime balayage) aux bornes du
générateur et le CH2 aux bornes de la résistan e (en veillant à ra order les masses au même
point du ir uit).
Régler au départ le générateur (sur la position sinusoidale) pour obtenir une tension de fré-
quen e 700Hz et d'amplitude 6V.
E4b. 2
• Déterminez de façon aussi pré ise que possible la fréquen e de résonan e (voir rappel théo-
rique), en passant éventuellement en mode x-y.
• Déduisez-en la valeur de C en utilisant la valeur de L obtenue pré édemment.
• Ensuite, mesurez VG,0 et VR,0 pour des fréquen es xées à 200, 400, 800, 1000, 1200, 1400 et
1600 Hz.
• Anez vos mesures pré édentes autour de la résonan e par pas de 20Hz et plus loin par pas
de 50Hz, an de pouvoir déterminer la largeur de la ourbe (voir rappel théorique).
• Réalisez le graphique de VVG,0R,0
en fon tion de ν , et estimez la valeur de L et son in ertitude à
partir de la largeur de la ourbe obtenue. Est-elle ohérente ave elles obtenues pré édem-
ment ?
• E hangez la self et la résistan e pour mesurer la tension aux bornes de la self au anal CH2
de l'os illos ope. Balayez rapidement les fréquen es et trouvez la fréquen e pour laquelle le
rapport des amplitudes VVG,0 L,0
est maximum. Cette fréquen e est-elle égale à la fréquen e de
résonan e ? Expliquez à partir d'un al ul du omportement attendu. La valeur maximum
du rapport VVG,0
L,0
est-elle plus grande, égale ou plus petite que 1 ? Expliquez qualitativement
pourquoi.
4 Rappel théorique
4.1 Cir uit RL série en ourant alternatif
dI(t)
VG (t) = VR (t) + VL (t) ave VR (t) = RI(t) et VL (t) = L .
dt
On a don pour I l'équation diérentielle :
dI(t)
L + RI(t) = VG (t).
dt
Si VG (t) = VG,0 cos(ωt), on montre (par exemple par la méthode des ve teurs tournants) que la
solution stationnaire est du type :
VG,0 √
I(t) = I0 cos(ωt − ϕ) où I0 = , Z= R2 + X 2 , X = ωL,
Z
X
et tan ϕ = .
R
La tension aux bornes de la résistan e VR (t) = RI(t) = RZ VG,0 cos(ωt − ϕ) est en phase ave le
ourant ir ulant dans le ir uit, et sa mesure permet de déterminer le déphasage de e ourant ave
la tension d'alimentation.
E4b. 3
Dans e graphique, le ourant ir ulant dans le ir uit (mesuré par VR ) est en retard sur la
tension du générateur d'environ π/4 (environ 1/8 de période). Comme, suivant la dénition, I(t) =
Io cos(ωt − ϕ), le déphasage est d'environ π/4.
Le rapport entre l'amplitude de la tension aux bornes de la résistan e et l'amplitude de la tension
aux bornes du générateur vaut :
VR,0 R
=√ 2 .
VG,0 R + ω 2 L2
Aux valeurs de ω grandes par rapport à RL , la tension aux bornes de la résistan e va huter par
rapport à la tension aux bornes du générateur pour tendre vers un omportement en Lω R
. Aux valeurs
petites par rapport à RL , le rapport tendra vers une onstante. La valeur ωc = RL est appelée pulsation
de oupure et sépare les deux types de omportement. Quand ω = ωc le déphasage vaut π/4.
Soit un ir uit RLC (en série) soumis à une tension alternative VG (t) :
Q(t) dI(t)
VG (t) = VR (t) + VL (t) + VC (t) ave VR (t) = RI(t), VC (t) = et VL = L .
C dt
En dérivant par rapport à t, on obtient pour I(t) une équation diérentielle du se ond ordre :
d2 I dI 1 dV
L + R + I = .
dt2 dt C dt
Si V (t) = VG,0 cos(ωt), on montre que la solution stationnaire est du type :
VG,0 √ 1
I(t) = Io cos(ωt − ϕ) où Io = , Z= R2 + X 2 , X = ωL − ,
Z ωC
X
et tan ϕ = .
R
La tension aux bornes de la résistan e :
E4b. 4
R
VR = RI = VG,0 cos(ωt − ϕ)
Z
est en phase ave le ourant ir ulant dans le ir uit, et sa mesure permet de déterminer la fréquen e
de résonan e et le déphasage de e ourant ave la tension d'alimentation. On a :
VG,0
Io = q
1 2
R2 + (ωL − ωC
)
et 1
ωL − ωC
tan ϕ = .
R
En tant que fon tion de ω , Io présente un maximun pour la valeur ωo = √LC 1
. Cette fréquen e
où le ourant est maximal dans le ir uit RLC série est par dénition la fréquen e de résonan e. A
ette fréquen e, on a X = 0Ω, Iomax = VG,0
R
et le déphasage ϕ = 0.
Au voisinage de ω = ωo , la fon tion (ωL − ωC ) admet le développement en série 4L2 (ω − ωo )2 ,
1 2
et Io prend la forme appro hée (pour autant qu'on puisse négliger les termes d'ordre supérieur) :
VG,0
Io = q .
R2 + 4L2 (ω − ωo )2
/;ʘͿ
ŵĂdž
/ Ž
v vvx
/ ŵĂdž
Ž
ϭͬϮ
Ϯ
ʘ
ʘͲ ʘŽ ʘн
Pour ara tériser la dé roissan e de Io au voisinage de ωo , on dénit la largeur de la ourbe au
niveau d'une valeur de Io = 2 , e qui d'apres la forme appro hée a lieu pour :
max
Io√
R2
(ω − ωo )2 = .
4L2
Cette équation admet deux solutions :
R
ω± = ωo ± ,
2L
et don la largeur de la ourbe W est donnée par l'expression
R
W = ω+ − ω− = 4π∆ν = ,
L
E4b. 5
relation à partir de laquelle on peut estimer L.
Le ir uit RLC est un ltre de fréquen es. La largeur de la ourbe Io (ω) est interprétée omme
la largeur de la bande passante. En eet, si la tension fournie au ir uit est une superposition de
signaux de fréquen es diérentes, le ourant passant dans le ir uit est omposé essentiellement des
signaux de fréquen es pro hes de la fréquen e de résonnan e, les autres ayant été ltrées (amorties)
du fait de la plus grande impédan e du ir uit pour es autres fréquen es.
E4b. 6