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Preuve :
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Preuve :
g : [a, b] → R
x 7→ f (b) − f (x) − (b − x)A
g est bien continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[
on a g(a) = g(b) ainsi g vérifie les hypothèses du théorème de Rolle :
d’où A = f 0 (c)
Preuve :
Il est possible d’appliquer à g le théorème des accroissements finis sur [a, b].
Par conséquent il existe u ∈]a, b[ tel que g(b) − g(a) = (b − a)g 0 (u). Les
hypothèses faites assurent alors que l’on a bien g(b) − g(a) 6= 0. Cela prouve
uniquement que l’on écrit pas n’importe quoi !
Posons :
f (b) − f (a)
A=
g(b) − g(a)
On a donc f (b) − f (a) = A (g(b) − g(a))
Défénissons la fonction :
h : [a, b] → R
x 7→ f (b) − f (x) − (g(b) − g(x)) A
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h est bien continue sur [a, b] dérivable sur ]a, b[. D’autre part h(a) = h(b) = 0
(par définition de A !). h vérifie donc les hypothèses du théorème de Rolle.
D’où :
∃ c ∈]a, b[, tel que h0 (c) = 0
Or h0 (x) = −f 0 (x) + Ag 0 (x) et comme g(c) 6= 0 on en déduit :
f 0 (c)
A=
g 0 (c)
Preuve :
Soit x 6= a, les hypothèses du théorème des accroissements finis généralisé
sont vérifiées sur [a, x]. On a donc, pour tout x 6= a, l’assurance d’un
cx ∈]a, x[ tel que :
f (x) − f (a) f 0 (cx )
= 0
g(x) − g(a) g (cx )
Or comme cx 6= a, on a si x → a, cx ∈]a, x[ tendra aussi vers a d’où
f 0 (cx ) f 0 (x) f (x)
lim 0
= x→a
lim 0 = lim
x→a g (cx ) g (x) x→a g(x)
x6=a
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Exemple Cherchons la limite :
x − sin(x)
lim
x→0 x3
Posons f (x) = x − sin(x) et g(x) = x3 (f (0) = g(0) = 0) On a :
f 0 (x) 1 − cos(x)
lim 0
= lim
x→0 g (x) x→0 3x2
On a encore une forme indéterminée, on réapplique l’Hospital :
f 00 (x) sin(x)
lim = lim
x→0 g 00 (x) x→0 6x
d’où :
f (x) 1
lim =
x→0 g(x) 6
Preuve :
Remarquons que le cas n = 0 redonne le théorème des accroissements finis.
Il est possible, puisque a 6= b, de définir un réel A tel que :
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Les hypothèses faites assurent que h est continue sur [a, b], l’existence de
f (n+1) sur ]a, b[ assure l’existence de h0 sur ]a, b[. On a h(b) = h(a) = 0. On
peut donc appliquer le théorème de Rolle à la fonction h :
Dans le cas où a = 0, b est traditionnellement noté x. On obtient alors
l’écriture suivante souvent appelée formule de MacLaurin (1698-1746)
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0.2 Propriétés locales - Développement limités
Remarque 2 Note préliminaire : La théorie qui va suivre sera volontaire-
ment faite au voisinage de zéro. En effet, dans toute étude locale, on peut
toujours, par des changements de variables simples se ramener à ce cas. Si
l’on ne se trouve pas au voisinage de zro, on fera :
1. limx→ω (x) = 0
2. ∀x ∈ W , f (x) = (x)g(x)
limx→0 (x) = 0
Alors on a :
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Définition 3 Soient f et g deux fonctions définies sur un même voisinage
V de ω ∈ R. On dit que f est équivalente à g au voisinage de ω si dans ce
voisinage on a :
f − g = o(g)
on écrira alors :
f ∼g
limx→0 cx = 0
On pose alors :
1 (n)
(x) = f (cx ) − f (n) (0)
n!
d’où
x 0 xn−1 (n−1) xn (n)
f (x) = f (0) + f (0) + · · · + f (0) + f (0) + xn (x)
1! (n − 1)! n!
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Développements limités
Les développements limités ci-dessous sont valables quand x tend vers 0 et uniquement dans ce cas.
n
X f(k) (0)
Formule de Taylor-Young en 0. f(x) = + o(xn ).
x→ 0 k!
k=0
n
x x2 xn n
X xk
e = 1+x+ + ... + + o(x ) = + o(xn )
x→ 0 2 n! x→ 0 k!
k=0
n
x2 x2n X x2k
chx = 1 + + ... + + o(x2n ) = + o(x2n ) (et même o(x2n+1 ) et même O(x2n+2 ))
x→ 0 2 (2n)! x→ 0 (2k)!
k=0
3 2n+1 n
x x X x2k+1
shx = x + + ... + + o(x2n+1 ) = + o(x2n+1 ) (et même o(x2n+2 ) ou O(x2n+3 ))
x→ 0 6 (2n + 1)! x→ 0 (2k + 1)!
k=0
2 2n n
x x X x2k
cos x = 1 − + ... + (−1)n + o(x2n ) = (−1)k + o(x2n ) (et même o(x2n+1 ) ou O(x2n+2 ))
x→ 0 2 (2n)! x→ 0 (2k)!
k=0
n
x3 x2n+1 X x2k+1
sin x = x − + ... + (−1)n + o(x2n+1 ) = (−1)k + o(x2n+1 ) (et même o(x2n+2 ) ou O(x2n+3 ))
x→ 0 6 (2n + 1)! x→ 0 (2k + 1)!
k=0
3 5 7
x 2x 17x
tan x = x + + + + o(x7 )
x→ 0 3 15 315
n
X
1
= 1 + x + x2 + ... + xn = xk + o(xn )
1 − x x→ 0 x→ 0
k=0
n
X
1
= 1 − x + x2 + ... + (−1)n xn = (−1)k xk + o(xn )
1 + x x→ 0 x→ 0
k=0
2 n n
x x X xk
ln(1 + x) = x − + ... + (−1)n−1 + o(xn ) = (−1)k−1 + o(xn )
x→ 0 2 n x→ 0 k
k=1
n
x2 xn X xk
ln(1 − x) = −x − + ... − + o(xn ) = − + o(xn )
x→ 0 2 n x→ 0 k
k=1
3 2n+1n
x n x 2n+1
X x2k+1
Arctanx = x − + ... + (−1) + o(x ) = (−1)k + o(x2n+1 ) (et même o(x2n+2 ) ou O(x2n+3 ))
x→ 0 3 2n + 1 x→ 0 2k + 1
k=0
3 2n+1 n
X 2k+1
x x x
Argth x = x + + ... + + o(x2n+1 ) = + o(x2n+1 ) (et même o(x2n+2 ) ou O(x2n+3 ))
x→ 0 3 2n + 1 x→ 0 2k + 1
k=0