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Exposé

• Le développement durable :
• Qu’est-ce que l’agriculture durable?
• Les biocarburants :
• Les énergies renouvelables :
• Le bilan énergétique :
Le développement durable :
• Définition:
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont
inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des
limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la
capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.
L'objectif du développement durable est de définir des schémas qui concilient les trois aspects
économique, social, et environnemental des activités humaines, les « trois piliers » du
développement durable à prendre en compte, par les collectivités comme par les
entreprises :
 Économique : performance financière « classique », mais aussi capacité à contribuer au
développement économique de la zone d'implantation de l'entreprise et à celui de tous
échelons ;
 
Social : conséquences sociales de l'activité de l'entreprise au niveau de tous ses échelons :
employés (conditions de travail, niveau de rémunération…), fournisseurs, clients,
communautés locales et société en général ;
 
Environnemental : compatibilité entre l'activité de l'entreprise et le maintien des écosystèmes. Il
comprend une analyse des impacts de l'entreprise et de ses produits en termes de
consommation de ressources, production de déchets, émissions polluantes…

 
 
Qu’est-ce que l’agriculture
durable?
• Une agriculture productive et rentable :
Les animaux sont nourris le plus longtemps possible au pâturage parce que
l'herbe coûte moins cher à produire que le maïs et consomme moins d’eau.
A l'herbe on associe du trèfle (Légumineuses) qui est capable de capter l'azote
de l'air et de le transformer en élément nutritif pour la prairie.
Résultat: pas d'engrais chimiques à apporter. Les déjections épandues par les
animaux au pâturage suffisent.
Qu’est-ce que l’agriculture
durable?
• Une agriculture productive et rentable :
• Une agriculture qui préserve
l'environnement:
Peu d'engrais chimiques ou de pesticides : parce qu'on limite les traitements
et les doses, et parce qu'il y a peu d'hectares de culture à traiter. Le
reste est en prairies ! Sans compter qu'une bonne rotation des cultures
(assolement) limite les risques de maladie et de mauvaises herbes
Un bocage préservé : les haies de nos prairies servent d'abri aux bêtes, les
chemins creux d'accès aux champs !
Qu’est-ce que l’agriculture
durable?
• Une agriculture productive et rentable :
• Une agriculture qui préserve
l'environnement:
• Une agriculture socialement équitable :
Plus indépendant vis-à-vis des achats extérieurs, le paysan retrouve une
autonomie quotidienne de décision : pas moins de travail, mais plus
d'épanouissement.
Les exploitations sont à taille humaine, et donc transmissibles à de jeunes
agriculteurs. Une condition pour garder nos campagnes vivantes !
Nourrir ses bêtes à l'herbe, c'est leur assurer une ration équilibrée, riche
en protéines :donc pas de soja à apporter. Ce soja, de plus en plus
souvent génétiquement modifié, est produit par les pays pauvres au
détriment de leurs cultures vivrières.
 
Qu’est-ce que l’agriculture
durable?
• Une agriculture productive et rentable :
• Une agriculture qui préserve
l'environnement:
• Une agriculture socialement équitable :
• L'agriculture biologique:
L'agriculture biologique est un mode de production qui a pour objectif de
rapprocher au maximum des conditions naturelles de vie des animaux
et des plantes.
L’agriculture biologique est née en Europe au début du siècle dernier sous
l’influence de divers courants philosophiques et agronomiques qui
avaient pour but de :
Permettre aux sols de conserver leur fertilité naturelle
Privilégier l’autonomie des exploitations agricoles
Établir des relations directes avec les consommateurs
Fournir des produits de qualité
Respecter l’environnement
L’agriculture biologique s’est développée en France à partir des années
cinquante sous l’impulsion de producteurs qui se sont organisés afin de
promouvoir un mode alternatif de production agricole qui repose sur
des principes éthiques : écologiques, sociaux et économiques.
Qu’est-ce que l’agriculture
durable?
• Une agriculture productive et rentable :
• Une agriculture qui préserve
l'environnement:
• Une agriculture socialement équitable :
• L'agriculture biologique:
• L’agriculture biologique a plusieurs
objectifs:
Les objectifs écologiques:
 
Préserver les équilibres naturels du sol et des plantes,
Favoriser le recyclage,
Rechercher l’équilibre en matières organiques,
Choisir les espèces animales et végétales adaptées aux conditions naturelles,
Respecter au mieux les paysages ainsi que les zones sauvages,
Préserver la biodiversité.
 
Les objectifs sociaux:
La recherche de nouveaux équilibres
Respecter la santé humaine et animale
Privilégier les rapports de coopération plutôt que de compétition
Respecter l’équité entre les différents acteurs des filières
Permettre aux producteurs de vivre de leur travail et de leurs terres
Proposer des aliments sains et équilibrés
Établir des liens directs avec les consommateurs
Favoriser l’emploi dans le secteur agricole.
 
L‘agriculture biologique se dit aussi être une alimentation saine
En limitant au maximum la présence de résidus chimiques de synthèse
dans les plantes ainsi que les additifs divers ajoutés aux produits lors
de leur transformation, les opérateurs de la filière agrobiologique
entendent proposer au consommateur des aliments sains et équilibrés
ainsi qu‘une garantie sans OGM.
Les biocarburants :
• Définition :
Carburant liquide issu de la transformation des matières végétales produites par
l'agriculture (betterave, blé, mais, colza, tournesol, pomme de terre…). Les
biocarburants sont assimilés à une source d’énergie renouvelable. Leur
combustion ne produit que du CO2 et de la vapeur d'eau et pas ou peu d'oxydes
azotés et souffres (NOx, SOx).
Il existe deux filières de production de biocarburants : la filière de l’éthanol et la
filière des esters :
• Incorporé dans les supercarburants, le bioéthanol est extrait de la betterave,
de céréales, de pommes de terre ou de la biomasse, terme qui désigne ici un
ensemble de déchets végétaux (paille, résidus de bois…). Les sucres contenus
dans ces matières premières sont transformés en alcool par fermentation,
processus qui dégage du gaz carbonique (CO2).
• Mélangés à du gazole, les esters méthyliques d’huile végétale (EMHV) sont
obtenus à l’issue d’une réaction entre une huile végétale (notamment de colza
ou de soja) et du méthanol, laquelle produit de la glycérine. En associant 1
tonne d’huile à 100 kg de méthanol, on obtient 1 tonne d’ester méthylique et 100
kg de glycérine(Le glycérol se présente sous la forme d'un liquide transparent,
visqueux, incolore, inodore, non toxique et au goût sucré). L’EMHV peut aussi
être incorporé au fioul domestique. En Europe, il est appelé « biodiesel » ; en
France, Sofiprotéol, l’établissement financier de la filière française des huiles et
protéines végétales, a déposé la marque « diester », contraction de diesel et
eshter.
Les biocarburants :
• Définition :
• La liste des différents biocarburants :
Huiles végétales pures (ou huiles brutes) :
Origine : plantes oléagineuses (colza, tournesol)
procédé : simple pressage (le reste non liquide du pressage appelé tourteau sert à
alimenter les animaux de ferme)
filière d’incorporation : diesel (env.5%)
 
esthers méthylique d’huile végétale (ou EMHV) appelé aussi diesters :
Origine : plantes oléagineuses (colza, tournesol)
procédé : transformation chimique
filière d’incorporation : diesel (env.5%)
 
Ethanol:
Origine : plantes contenants du sucres (betteraves, cannes à sucres…)
procédé : transformation chimique
filière d’incorporation : essence (env.5%)
 
Biogaz :
Origine : matière organique
procédé : biomasse
filière d’incorporation : GNV
Les biocarburants :
• Définition :
• La liste des différents biocarburants :
• Avantage et inconvénient :
Avantage :
Suivant les matières premières employées pour leur fabrication et leur taux
d'incorporation, réduction des émissions de gaz à effet de serre de 15% à 70%.
- contribution à l'indépendance énergétique.
- Utilisation en mélange sans nécessiter le développement d’un réseau de
distribution spécifique.
- Ouverture de nombreux débouchés non alimentaires très prometteurs pour
l’agriculture.
- Création de nombreux emplois par le développement de la filière.
Inconvénient :
- Le coût des biocarburants demeure, en Europe, beaucoup plus élevé que celui
des carburants fossiles.
- L’impact environnemental lié à la production et la transformation des plantes
dont sont issus les biocarburants n’est pas encore bien évalué (notamment les
impacts sur l’eau liés à l’utilisation d’engrais et de pesticides).
- La production de quantités suffisantes pour répondre aux objectifs de
consommation fixés à l’horizon 2008-2010 (voir ci-dessous) constitue un réel
défi. Ainsi, pour atteindre l'objectif de 10% de biocarburants à la pompe d'ici
2010, le niveau nécessaire de production de la filière colza dépasse largement
l'ensemble des terres disponibles. Des arbitrages seront donc nécessaires entre
les productions alimentaires et énergétiques. En outre, les cultures destinées à
l'essence (betterave, blé et maïs) seront en concurrence avec les cultures
destinées au gazole (colza, tournesol, soja).
Les énergies renouvelables :
• Définition :
Par définition, les énergies dites renouvelables sont potentiellement
inépuisables. La nature peut les reconstituer assez rapidement,
contrairement au gaz, au charbon et au pétrole, dont les réserves,
constituées après des millions d'années, sont limitées. Les énergies
solaire, éolienne, hydraulique, géothermique et de biomasse en sont
les formes les plus courantes.
Trois facteurs militent en faveur des énergies renouvelables : la
sauvegarde de l'environnement, l'épuisement inévitable des ressources
limitées de la planète et les considérations économiques. Les énergies
renouvelables ne peuvent pas remplacer dès aujourd'hui toutes les
énergies conventionnelles, mais elles peuvent suppléer l'énergie
produite par les services publics et enrichir la gamme des énergies
exploitées à l'heure actuelle. Le changement climatique attribuable à la
pollution, et à ses effets sur le milieu naturel.
 
Les énergies renouvelables :
• Définition :
• Il y a 5 types d’énergies renouvelables :
L'énergie éolienne :
C'est un principe vieux comme les moulins à vent. Le vent fait tourner les
pales qui sont elles-mêmes couplées à un rotor et à une génératrice.
Lorsque le vent est suffisamment fort (15 km/h minimum), les pales
tournent et entraînent la génératrice qui produit de l'électricité. C'est le
même principe que celui de notre bonne dynamo de vélo.
Il existe deux grandes catégories d'éoliennes : les aérogénérateurs
domestiques de faible puissance qui fournissent en électricité des sites
isolés, pour des besoins individuels ou de petits réseaux collectifs ; et
les éoliennes de grande puissance raccordées aux réseaux nationaux,
dont les plus grandes ont une puissance aujourd'hui de 2 500 kW.
L'énergie hydraulique :
Son principe ressemble à celui de l'éolienne. Simplement, ce n'est plus le vent mais l'énergie
mécanique de l'eau qui entraîne la roue d'une turbine qui à son tour entraîne un
alternateur. Ce dernier transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. La puissance
disponible dépend de deux facteurs : la hauteur de la chute d'eau et le débit de l'eau.
Plusieurs types de solutions sont possibles, selon la configuration du site :
Sur les grands fleuves ou au bas des montagnes, on construit un barrage. Il retient l'eau (c'est
le fameux lac de barrage), comme à Serre-Ponçon crée une chute d'eau artificielle. L'eau
s'engouffre au bas du barrage, passe dans une sorte de galerie au bout de laquelle se
situent les turbines. Le passage de l'eau fait tourner les hélices qui entraînent un
alternateur. C'est ce dernier qui produit le courant.
Sur les petites rivières, on met en place des micro-centrales qui ne barrent pas le cours d'eau :
un petit canal est construit, où une partie de l'eau s'engouffre et va faire tourner les
turbines de la centrale au fil de l'eau. Avec des usines marémotrices : elles utilisent la force
des marées pour faire
tourner des turbines pour produire de l'électricité.

Projet SEAREV du CNRS :un alignement de flotteurs géants de 1000 tonnes chacun et


produisant de l’électricité par une roue pendulaire interne lorsqu’ils sont remués par les
vagues.
 L'énergie solaire :
Il existe deux types d'énergie solaire : le photovoltaïque et le solaire thermique.
Décrit par le physicien français Antoine Becquerel (le grand-père du
découvreur de la radioactivité), l'effet photovoltaïque est simple dans son
principe. Les panneaux solaires se composent de photopiles constituées de
silicium, un matériau semi-conducteur qui abrite donc des électrons. Excités
par les rayons du soleil, les électrons entrent en mouvement et produisent de
l'électricité.
L'énergie solaire photovoltaïque est surtout utilisée pour la fourniture
d'électricité dans les sites isolés : électrification rurale et pompage de l'eau
(50%), télécommunications et signalisation (40%), applications domestiques
(10%).
À la différence du solaire photovoltaïque, le solaire thermique ne produit pas
d'électricité mais de la chaleur. Grâce à de grands panneaux sombres dans
lesquels circulent de l'eau, on récupère la chaleur du soleil pour chauffer
l'eau. Cela permet notamment d'alimenter des chauffe-eau solaire.
 
 
La biomasse :
Ce terme générique désigne, en fait, toute matière d'origine organique. Dès lors, les
utilisations énergétiques de la biomasse recouvrent un grand nombre de techniques.
Globalement, on peut utiliser la biomasse de trois façons différentes : en la brûlant,
en la faisant pourrir ou en la transformant chimiquement.
La brûler, c'est s'en servir comme d'un combustible de chaudière. On utilise aussi bien
des déchets de bois, de récoltes que certains déchets, comme les ordures
ménagères, les déchets industriels banals ou certains résidus agricoles.
En se décomposant, sous l'effet des bactéries, certains déchets putrescibles (comme
certaines boues de stations d'épuration des eaux usées ou la fraction organique des
déchets ménagers, les épluchures par exemple) produisent du biogaz. Ce mélange
de gaz est en majorité composé de méthane, utilisable, une fois épuré, pour
alimenter, lui aussi, des chaudières ou des véhicules fonctionnant au GNV (Gaz
Naturel Véhicule).
Enfin, certaines cultures, comme le colza, les betteraves ou certaines céréales, telles
que le blé, peuvent être transformés en biocarburant. L'huile de colza transformée
est un excellent substitut au gazole. Alors que la transformation chimique des
céréales ou de la betterave peut fournir de l'ETBE, un additif qui, ajouté à l'essence,
permet de réduire certaines émissions polluantes de nos voitures.
La géothermie :
Dans certaines roches et à certaines profondeurs circule de l'énergie, sous
forme de vapeur et d'eaux chaudes. Ces eaux puisées à leur source ou
récupérées lorsqu'elles surgissent des geysers, sont collectées puis
distribuées pour alimenter des réseaux de chauffage urbains. La
Maison de la Radio, à Paris, est ainsi chauffée. Mais dans certaines
conditions, d'autres utilisations sont également possibles. Sur le bien
nommé site de Bouillante, en Guadeloupe, une centrale de production
d'électricité géothermique a été construite. Un forage permet de
récupérer l'eau chaude (à 160°C) ainsi que de la vapeur. Grâce à ces
grandes quantités de vapeur, l'on fait tourner des générateurs qui
alimentent le réseau électrique guadeloupéen.
 
 
Le bilan énergétique :
• Définition :
Le Bilan Énergétique consiste à étudier la consommation de toutes les
sources d’énergie utilisées dans le cadre de l’activité courante. Ces
sources peuvent être regroupées en quatre catégories :
1- l’électricité,
2- les carburants (essence, gasoil, fioul, etc.),
3- les gaz industriels (gaz naturel, hydrogène, argon, etc.),
4- l’eau.
L’intérêt du bilan énergétique provient de la faible prise en considération du
coût de l’énergie dans les prévisions budgétaires de nombreuses
entreprises et administrations. Pourtant, la consommation d’énergie
représente en moyenne 10 à 20% des charges d’une entreprise
tertiaire ou d’une administration, et plus de 30% du budget d’une
entreprise industrielle. Les conséquences économiques de la hausse
des prix de l’énergie sont une diminution de la marge d’exploitation et
une baisse de la compétitivité. Le budget énergie représente ainsi une
source de gain de rentabilité, aujourd’hui souvent sous-exploitée.
Le bilan énergétique :
• Définition :
• Objectifs :
Le principal objectif d’une étude Bilan Énergétique est d’éliminer les coûts
improductifs et d’optimiser l’efficacité énergétique de l’ensemble des
sources de consommation utilisées dans le cadre de l’activité. Notre
méthode globale s’inscrit ainsi dans le cadre d’une véritable offre
gagnant-gagnant :
- Réduction des coûts énergétiques par la diminution des frais généraux et
l’augmentation de la valeur ajoutée, d’où un accroissement de la
compétitivité économique,
- Effets positifs sur l’environnement par la diminution des émissions de
Gaz à Effet de Serre,
- Impact favorable sur l’image de l’entreprise et de l’administration. Ce
résultat est capitalisable en termes de communication interne et
externe,
- Impact sur les acteurs amont et aval : fournisseurs, salariés, clients,
etc.,
- Anticipation sur une réglementation de plus en plus contraignante.
L’ensemble des investissements recommandés aux clients est calculé afin
d’obtenir un retour sur investissement sur une période de 12 à 48 mois.
La réduction des coûts correspondants est récurrente sur plusieurs
années et n’impacte pas les capacités de développement économique
de l’activité.
Le bilan énergétique :
• Définition :
• Objectifs :
• Méthodologie :
Le Bilan Énergétique est une étude analytique de la consommation
énergétique. L’étude comporte plusieurs étapes :
- Analyse de la consommation énergétique de l’entreprise,
- Répartition analytique et affectation des coûts par poste de travail,
bien produit et lieu géographique,
- Création d’un tableau de bord de gestion des coûts engendrés,
- Repérage et caractérisation des gisements de réduction de la
consommation d’énergie,
- Études de solutions d’optimisation de l’efficacité énergétique,
- Élaboration de préconisation et détermination d’un budget optimum
d’investissements,
- Mise en place d’une planification d’actions,
- Accompagnement de la mise en place de ces actions,
- Validation des économies réalisées.
L’ensemble de l’étude permet d’élaborer une courbe de rapport entre les
gains attendus de diminution des consommations énergétiques, et les
investissements nécessaires à leurs réalisations. Cette courbe est
propre à chaque activité et permet de définir le potentiel d’optimisation
énergétique global de l’entreprise ou de l’administration.
La réduction de la consommation énergétique provient en premier lieu
d’une rationalisation de la consommation improductive d’énergie, c’est-
à-dire celle qui ne sert pas directement l’activité de l’entreprise ou de
l’administration. Dans un deuxième temps, le bilan établit les sources
de gain potentiel d’efficacité énergétique. Il s’agit par exemple de mieux
calibrer la puissance des chauffages et des climatisations en fonction
des besoins et de l’isolation, ou d’optimiser l’éclairage de lieux de
passage ou de bureaux. Par la suite, il est étudié la possibilité de
substituer des produits électriques par des produits de nouvelle
génération, moins gourmands en énergie, ou de proposer de nouvelles
sources d’énergie non polluantes en fonction des besoins. (comme des
chauffe-eau solaires, des climatiseurs solaires, des chauffages
géothermiques, etc.) Enfin, nous sensibilisons et formons l’ensemble
du personnel à l’optimisation de la consommation énergétique.

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