LE LOUP ET LE CHIEN
I. Les Personnages
1. Quels sont les principaux
personnages de cette
histoire?
-Le loup et le chien.
2. Dans quel état physique se
trouvent le chien et le loup ?
-Le loup avait faim et le
chien était en embonpoint.
KATHERINE MARTÍNEZ-201521767
II. Le Texte
1. Qu’est-ce qu’une moralité?
-Une moralité présente des règles de
conduite ou des conseils aux jeunes.
2.Quelle est la moralité de cette histoire?
-La liberté est plus importante que le comfort
3. À quel genre littéraraire appartient ce
texte?
-La fable
4. À quoi le voyez-vous?
-Les fables sont de courtes compositions
littéraires dans lesquelles les personnages
sont presque toujours des animaux ou des
objets, présentant des caractéristiques
humaines telles que la parole, le mouvement,
etc. Ces histoires se concluent par un
enseignement ou une moralité.
III. Recherches

1. Qui était Jean de La Fontaine et combien de

livres a-t-il écrit ?

-Poète français connu pour ses douze livres de

fables.

IV. Vocabulaire

1. Quelle est la signification des mots suivants ?

-Poli: Lisse, uni et brillant.

-Cancres:  se dit proverbialement d'un homme

pauvre qui n'est capable de faire ni bien ni mal 

-Haires: homme qui est sans bien ou sans crédit

-Lippée:signifie au propre autant de viande qu'on

en peut emporter avec la lippe, ou les lèvres

-Mendiants: personne qui demande l'aumône, la

charité  
 V. Lissez ce texte et dites
ce que vous remarques.
Un Loup n'avait que les os et la peau ;
Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que
beau,
Gras, poli (1), qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres (2), haires (3), et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d'assuré, point de franche
lippée (4).
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur
destin.
Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux
gens
Portants bâtons, et mendiants (5) ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons (6) :
Os de poulets, os de pigeons,
........Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu'est-ce là? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu
de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais
qu'importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
 L'intelligence du loup à penser à qui allait
gagner le combat, à contrôler ses instincts et
à traiter la situation avec calme.
 La soumission du chien en acceptant la
privation de sa liberté en échange de
confort.
 La préférence du loup pour la liberté,
quelles que soient les conditions de faim et
de pauvreté qu'il doit affronter.