Dérange-nous, Seigneur, lorsque nous nous sentons trop
satisfaits de nous-mêmes, quand nos rêves sont devenus réalité parce que nous avons rêvé petit ; quand nous sommes arrivés au port, sains et saufs, parce que nous avions navigué trop près des côtes. Bouscule-nous, Seigneur, quand, noyés dans l’abondance de nos biens matériels, nous avons perdu notre soif pour les eaux de la vraie vie ; quand, amoureux de la vie que nous menons ici-bas, nous avons cessé de rêver de l’éternité ; quand, trop occupés à bâtir un nouveau monde, nous avons mis sous le boisseau notre vision de nouveaux cieux !