Eclaireurs - Animation de Sens À La Troupe

Les Scouts
RN 11
Des animations de sens

à la troupe
Pour avoir toutes les cartes en mains
Ma farde de l’animateur scout

La farde de l’animateur scout rassemble notamment différents cahiers destinés à outiller
les animateurs pour la préparation des réunions et des camps. Voici un cahier
rassemblant des supports pour les animations de sens par exemple mais aussi pour toute
activité scoute.
Lors de la préparation d’un jeu, d’un moment de réflexion, des promesses, d’un temps de
partage, d’un débat, d’une célébration… il n’est pas rare d’avoir besoin d’un texte, d’un
chant, d’un petit jeu… Malheureusement, on n’en a rarement un sous la main, ou en tout
cas, un support correspondant au thème que l’on veut développer.
Ce cahier a été créé en 2004, suite à la demande d’un grand nombre d’animateurs en T3
Eclaireurs.
Bonnes et riches préparations
Geneviève Babe - Jean Lievens - François Jandrain
Première édition, août 2004
Dépôt légal D/2004/1239/3-RN11
© Les Scouts – Fédération Catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique

Rue de Dublin 21, 1050 Bruxelles
Tél. 02.508.12.00, fax 02.508.12.01
e-mail LesScouts@LesScouts.be, site http://www.lesscouts.be
Des animations de sens Comment ça marche
260 supports, du concret, du
directement utilisable
Comment ça marche
260 supports, du concret, du directement utilisable
Ce cahier contient toute une série de supports, d’outils pour les animations de sens. Pour la
plupart, ils ont déjà été utilisés pour une activité à la troupe.
13 thèmes plus d’autres mots clés

Pour faciliter la recherche, ces 260 supports sont répartis en 13 thèmes classés par ordre
alphabétique, de Action à Tolérance. La liste complète de thèmes ainsi que des autres mots clés
se trouve en page 4.
5 minutes ou 2h
Chaque support peut être utilisé individuellement au sein d’un jeu, d’une veillée, d’un temps mort.
Dans un grand jeu à postes sur le thème de la confiance, un poste peut utiliser un des trois petits
jeux proposés dans ce thème, un autre suggère d’apprendre une des trois chansons ou encore de
trouver les dix mots manquant dans un des quatre textes. Dans ce cas, c’est une micro animation
de sens de cinq minutes au cœur d’un jeu.
D’autres exemples d’utilisation rapide : inscrire une citation sur le panneau actu tous les jours,
afficher un texte dans la feuillée, chanter une des chansons pour lancer le repas, lire un des textes
comme moment final de la veillée.
Une animation complète se construit aussi très simplement : quelques chants et textes, deux
actions, une individuelle et une en groupe, une démarche symbolique comme fil rouge…
TAPLUKA !
♦ Des jeux, des actions

Il s’agit de petites activités à vivre parfois seul, parfois en groupe, nécessitant peu de matériel. 39
activités simples et originales.
♠ Des symboles, des démarches symboliques

« Un dessin vaut mieux qu’un long discours ». C’est le principe d’utilisation des symboles. 26
démarches pour aborder les thèmes autrement.
♣ Des textes et des citations

52 textes et 104 citations comme supports à des moments de réflexion.
♥ Des chants
Le choix s’est porté sur des chants de ces cinq dernières années. Jean-Jacques Goldman et Alain
Souchon sont incontournables mais ont laissé la place à de plus jeunes comme Zazie, Kyo ou
Mickey 3D.
3
Action Des animations de sens
Les thèmes
Les thèmes
Action
Avoir bon, aventure, corps, dépassement de soi, fun, liberté, prendre plaisir, sport…
Amitié
Amour, aimer, copain, copine, relation…
Confiance
Choix, espoir, engagement, expérience…
Construire avec les autres

Commander, entreprendre, obéir, réaliser…
Difficultés
Chagrin, échec, faiblesse, force, réussite, succès…
Etre soi-même
Etre vrai, hypocrisie…
Idéal
Bien, doute, injustice, jugement, justice, mal…
Nature
Animaux, nuit…
Pardon
Aider, merci, se confier…
Partage
Cadeau, don…
Souci des autres

BA, compassion, humanité, responsabilité…
Spiritualité
Dieu, surnaturel, quelque chose ou quelqu’un qui nous dépasse…
Tolérance
Différence, racisme…
4
Des animations de sens Action
Action
Avoir bon, aventure, corps,
dépassement de soi, fun, liberté,
prendre plaisir, sport…

Assis
Deux éclaireurs sont dos à dos, assis par terre. Sans s’aider de leurs mains, à la force de leurs
jambes, ils doivent se mettre debout.
Le parcours Hébert
La troupe prépare un parcours Hébert par petits groupes. Certains tracent le chemin, d’autres, par
petits groupe, imaginent et construisent les postes : franchissement de mur, escalade, pont de
singe, slalom… Le parcours peut alors se faire de différentes façons en fonction des objectifs que
l’on vise : seul, par deux, par patrouille, à reculons, les yeux fermés…
Les sketchs
Seul ou en groupe, les éclaireurs réalisent un petit sketch sur un des thèmes suivants
• Plus je me sporte, mieux je me porte
• A chacun son tempo
• Tous les goûts sont dans la gamelle
• Vent frais, vent du matin; sans fumée, c’est plus malin
• Scout, toujours frais
• Ta santé, c’est aussi ton choix
• Où que tu sois, tu peux être efficace
• Bonne nuit, nonne journée
• Un mot, un geste, ton sourire fera le reste
5
♠ Des symboles, des
démarches symboliques

Le corps
Chaque partie du corps peut représenter une action, une intention, un verbe. La tête pour penser,
une main tendue pour donner, le ventre pour s’engager à fond…
Mains-tenant
Sur un panneau commun ou plusieurs panneaux à réunir, on dessine les mains de chacun.
Ensuite, chacun écrit sur sa main dessinée ce qui lui semble important à apporter – ou ce que lui
se sent plus apte à apporter – pour que la vie du camp se passe bien.

La tortue téméraire
Un soir, la tortue décide de s’en aller faire un tour dans la nuit.
Le crapaud qui la voit lui dit :
Quelle imprudence de sortir à une heure pareille !
Mais la tortue continue. Hélas, déséquilibrée en franchissant une souche, elle tombe sur le dos.
Le crapaud s’exclame : Je te l’avais bien dit, c’est une imprudence et tu vas y laisser la vie !
Et la tortue répond : Je le sais bien. Mais, pour la première fois de ma vie, je vois les étoiles.
Se mettre en route comporte bien certains risques… mais bien pauvre est celui qui jamais ne se
met en route !
Conte italien
S’habiller le cœur
Chaque matin, il nous est très naturel de prendre le temps de nous habiller.
Et si, nous prenions également le temps de nous habiller le cœur ?
Tant de personnes ressentent leur journée comme un fardeau pesant parsemé, de quelques rares
bons moments. Pas étonnant s’ils la commencent en jurant parce qu’ils se sentent déjà en retard
ou parce qu’ils doivent quitter leur plumard !
Toi, quand tu t’éveilles, prends trois minutes pour t’habiller le cœur et rendre clair ton regard.
La première minute, émerveille-toi de ce que tu es. Regarde-toi avec amour. Souris un instant d’un
défaut et repère quelques cadeaux que la vie t’a faits. Il y a de l’admirable en toi.
La deuxième minute, laisse advenir une pensée réjouissante : souvenir d’une chose belle ou d’un
bon moment que tu sais à ton programme. Savoure-la un moment, comme un chocolat que tu
laisses fondre en bouche. La troisième minute, choisis un visage, proche ou lointain. Qu’il soit
heureux ou triste, laisse-le te visiter paisiblement. Porte-le en toi dans les heures qui viennent. Il te
fera du bien. Tu lui feras du bien.
Et Dieu est un peu plus qu’un mot pour toi, passe ces trois minutes sous son regard; se savoir
accompagné, ça change tout !
Comme un phare qui porte loin, trois minutes suffisent pour éclairer ta vie.
6
Devenir vraiment libre

Un jour, un prisonnier fut relâché par ses gardiens. Mais ceux-ci, voulant le mettre à l’épreuve, le
conduisirent au milieu d’un immense désert plein de gouffres profonds et de montagnes
infranchissables. Seules quelques sources, à peine visibles, donnaient de l’eau bienfaisante. Au
bout de ce désert, se dressait une ville où il faisait bon vivre.
Les gardiens dirent alors au prisonnier :
-Tu es libre. Tu peux faire ce que tu veux.
Quelques heures après, un vieux sage, nomade, qui avait traversé souvent le désert, rencontra le
prisonnier. Il lui dit :
Tu sais, si tu veux vraiment jouir de ta liberté, traverse le désert. Tu trouveras tes frères les
hommes. Voici une boussole et une carte où sont marquées les sources qui te permettront de
boire et les obstacles qu’il te faudra contourner. Au pied de la montagne rouge, tu trouveras une
troupe d’hommes qui est en route elle aussi vers la ville où il fait bon vivre. Bonne route !
Mais le prisonnier se dit :
Je suis libre. C’en est fini des contraintes. Ce nomade veut m’imposer un chemin. Je n’en veux
pas !
Et il jeta la boussole et la carte. Alors cet homme se perdit bientôt dans le désert et n’atteignit
jamais la ville.
Un an plus tard, les gardiens recommencèrent avec un autre prisonnier.
Celui-ci rencontra le même nomade et, tout joyeux, il suivit les indications de la boussole et de la
carte. Alors, il trouva la troupe d’hommes. Avec elle, la marche fut longue, parfois pénible. Mais il y
avait le plaisir de boire aux sources d’eau fraîche. Il y avait surtout la joie d’être avec les autres.
Enfin, un matin, la ville se dessina à l’horizon. Après une dernière journée de marche, ils purent
tous s’y installer et y vécurent très heureux.
Lequel de ces deux prisonniers a pu se libérer vraiment ? Le second, parce qu’il s’est obligé à
suivre les indications qu’on lui avait données et a pu rejoindre ainsi ses frères les hommes qui
cheminaient dans le désert.
Xavier Thévenot
Le pécheur satisfait
L’opulent industriel était horrifié de voir le pêcheur étendu paresseusement à côté de son bateau.
Pourquoi n’êtes-vous pas à la pêche ? demanda l’industriel.
Parce que j’ai attrapé assez de poissons pour la journée, répondit le pêcheur.
Pourquoi n’en pêchez-vous pas plus que vous n’en avez besoin ?
Qu’est-ce que j’en ferais ?
Vous pourriez gagner plus d’argent. Avec cet argent, vous pourriez ajouter un moteur à votre
bateau, et pêcher plus de poissons. Cela vous permettrait d’acheter des filets de nylon. Et ces
filets vous apporteraient plus de poissons et plus d’argent pour posséder deux bateaux… peut-être
même une flotte de bateaux.
Et alors, vous seriez un homme riche, comme moi.
Qu’est-ce que je ferais, alors ?
Alors, vous vous assoiriez et jouiriez de la vie.
Qu’est-ce que vous pensez que je fais actuellement ?
7
Citations
Ne pas savoir que c’est impossible est une des meilleurs façons d’agir.
André Gide, écrivain français
Quand une bonne action nous rendait malheureux pour tout le reste de la vie, on ne doit jamais se
repentir de l’avoir faite.
Christine de Suède, reine de Suède
Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.

Henri Bergson, philosophe Français
On ne subit pas l’avenir, on le fait.

Georges Bernanos, écrivain français
Qu’est ce qu’une aventure ? Peut-être simplement ceci : un congé supérieur. Que l’on donne non
seulement aux habitudes, mais plus encore aux êtres, aux visages qui nous sont familiers.
S’absenter sans être certain ni du retour ni de la forme qu’il prendra.
Michel Crépu, critique littéraire français
Quand il n’y aurait qu’une chance sur mille de trouver l’aventure au coin de la rue, il faudrait aller
au coin de la rue.
Henry de Montherlant, écrivain français
Aime ce qui cause ton bonheur, mais n’aime pas ton bonheur.
Gustave Thibon, Philosophe Français
N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.
Ralph Waldo Emerson, écrivain américain
Le mérite appartient à celui qui commence, même si le suivant fait mieux.

Sagesse arabe
L’homme courageux n’est point celui qui accomplit quelque grand acte de courage, mais bien celui
qui accomplit courageusement tous les actes de sa vie.
Nicolas Malebranche, philosophe Français
Le courage croît en osant et la peur en hésitant.

Proverbe latin
Quand l’homme croit se dépasser, il n’est encore qu’au commencement de soi.

Maurice Maeterlinck, écrivain belge
Jouir sans interruption, c’est ne jouir de rien.

Baron d’Holbach, philosophe Français
Le plaisir est le bonheur des fous. Le bonheur est le plaisir des sages.
Jules Barbey d’Aurevilly, écrivain français
Il y a ceux qui veulent être quelqu’un et ceux qui veulent réaliser quelque chose.
Jean Monnet, homme politique français
8
♥ Des chants
♥ Des chants
L’aventurier (Indochine)
Lam Fa 2. Avec l’ami Bill Ballantine
1. Egaré dans la vallée infernale Sauvé de justesse des crocodiles
Do Ré Stop au trafic des Caraïbes
Le héros s’appelle Bob Morane Escale dans l’opération Nadawieb
Lam Fa
A la recherche de l’Ombre Jaune 3. Le coeur tendre dans le lit de Miss Clark
Do Ré Prisonnière du Sultan de Jarawak
Le bandit s’appelle Mister Kali Jones En pleine terreur à Manicouagan
Isolé dans la jungle birmane
4. Emprisonnant les flibustiers

L’ennemi est démasqué
On a volé le collier de Civa
Le Maharadjah en répondra
Mibm Sibm
Et soudain surgit face au vent
Réb Lab
Le vrai héros de tous les temps
Mibm Sibm
Bob Morane contre tout chacal
Réb Lab
L’aventurier contre tout guerrier
Mibm Sibm
Bob Morane contre tout chacal
Réb Lab
L’aventurier contre tout guerrier
5. Dérivant à bord du sampan

L’aventurier au parfum d’Ylalang Et soudain surgit face au vent
Son surnom, Samouraï du Soleil Le vrai héros de tous les temps
En démantelant le gang de l’Archipel Bob Morane contre tout chacal
L’otage des guerriers du Doc Xhatan L’aventurier contre tout guerrier
Il s’en sortira toujours à temps Bob Morane contre tout chacal
Tel l’aventurier solitaire L’aventurier contre tout guerrier
Bob Morane est le roi de la Terre
9
♥ Des chants
Chaque seconde (Kyo)

Ré Sim
J’ai cherché l’erreur au coeur du système
Sol La
Ce qui brille est un leurre, ce qui brille peut fondre au soleil
Ré Sim
J’ai cherché l’erreur qui trouble mon sommeil
Sol La
J’ai cherché pendant des heures pour voir que tout est à refaire
Ré Fa#m Ré La
Enfin tout est clair, je relève la tête...
Ré Fa#m
Je veux vivre chaque seconde
Ré Fa#m
Comme si demain était la fin du monde
Ré Fa#m
Etre libre pour de bon
Ré Fa#m Ré
A trop vouloir se lever on tombe...
Abandonner la fièvre ne plus regarder en arrière

Trouver l’essentiel pour enfin oublier le reste Je veux vivre chaque seconde
Je ne veux plus d’adresse, je ne veux plus qu’en Comme si demain était la fin du monde
vain on se blesse Etre libre pour de bon
Je voudrais pouvoir éclore et demain sourire A trop vouloir se lever on tombe...
encore
...
En fait, tout est clair, je relève la tête...
Je commence demain (J.-J. Goldman)

E Faudrait que j’quitte la route
Faudrait que j’me clôture Et que j’pose ma guitare
Faudrait que j’coupe du bois Faudrait que j’les écoute
Que j’me mette en costume Avant qu’il soit trop tard
Et que je marche plus droit
A Faudrait que j’trouve une femme
Faudrait que j’devienne plus sage Une gentille, une "maman"
E Faudrait que j’quitte ces dames
Que j’sois plus raisonnable à mon âge Qui m’font rougir le sang
G6 A
J’sais bien, j’sais bien, j’sais bien J’sais bien, j’sais bien, j’sais bien
E Je commence demain
Je commence demain
Faudrait que je t’oublie...
10
Des animations de sens Amitié
Amitié
Amour, aimer,
copain, copine, relation…

Les fiches surprises
Sur une fiche, chacun répond anonymement à une série de questions, par exemple : quelle est
mon occupation préférée, le cours que j’aime le moins, ma musique préférée, etc. Chaque fiche
est lue devant le groupe et l’on essaye de découvrir qui l’a rédigée.
Les noms
Deux équipes égales occupent les extrémités d’un bois. Les joueurs, au moyen d’un foulard serré
autour de la tête, se fixent un numéro sur le front. Les chiffres doivent être les mêmes de part et
d’autre; Il y aura donc deux numéros 1, deux numéros 2… Au coup de sifflet, les deux groupes
s’approchent l’un de l’autre. Chaque joueur essaie de découvrir et de crier le nom de celui dont le
numéro est identique au sien.
Plus près de toi

Les éclaireurs forment des paires d’amis. Chaque paire reçoit un morceau de ficelle (+/- 1,5 m).
Les deux scouts, face à face, tiennent chacun le bout d’une ficelle (+/- 1,5 m). On coupe la ficelle
pour symboliser ce qui se passe quand on se dispute; en leur demandant de ne pas tendre le
bras, on refait le nœud : s’ils le font bien, ils sont forcés de se rapprocher… La réconciliation nous
rapproche.

La corde
La corde évoque le lien. Assis au sol en cercle, les éclaireurs se lancent une boule de laine ou de
ficelle en gardant à chaque fois son segment en main : « Je jette la boule à Julie pour lui dire que
pendant ce camp j’ai découvert telle qualité - et moi je la jette à Fred parce que j’ai bien apprécié
son entrain à tel moment difficile ». En finale, cela constitue une toile d’araignée ou un filet : en le
tendant bien, on expérimente que le mouvement imprimé d’un côté est ressenti à un autre.
11
Amitié Des animations de sens
Les rayons de soleil

“Une amitié, cela rayonne, dans tous les sens, et comme le soleil, c’est sans limite.” Voilà
comment les rayons peuvent être un symbole pour ce thème. On peut l’utiliser dans une animation
courte : chaque éclaireur réalise un soleil en papier, il note les noms de tous les autres éclaireurs
sur les rayons et écrit ses propres qualités en tant qu’ami au cœur du soleil.

La face ensoleillée de chacun
Seigneur, accorde-moi aujourd’hui ces grâces : que rien ne puisse troubler ma paix en profondeur,
mais que j’arrive à parler santé, joie, prospérité, à chaque personne que je vais rencontrer, pour
l’aider à découvrir toutes ses richesses.
Aide-moi surtout, Seigneur, à savoir regarder la face ensoleillée de chacun, tous ceux avec qui je
vis. Il m’est parfois si difficile, Seigneur, de dépasser les défauts qui m’irritent en eux, plutôt que de
m’arrêter à leurs qualités vivantes dont je jouis chaque jour sans y prendre garde.
Aide-moi aussi, Seigneur, à regarder ta face ensoleillée, même quand je suis prise dans les pires
événements : il n’en est pas un qui ne puisse, dès maintenant ou plus tard, être source d’un bien
qui m’est encore caché.
Accorde-moi encore d’avoir autant d’enthousiasme pour le succès des autres que pour le tien, et
de faire un tel effort pour me réformer moi-même que je n’aie pas le temps de critiquer les autres.
Ouvre nos yeux à l’invisible pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme de ceux qui croient en Toi
et qui croient en l’Homme, qui espèrent en Toi et qui espèrent en l’Homme.
Soeur Emmanuelle la chiffonnière
L’aventure des hérissons

Un été, une famille de hérissons vient s’installer dans la forêt. Il faisait beau, il faisait chaud, et
toute la journée les hérissons s’amusaient sous les arbres. Ils batifolaient dans les champs, aux
abords de la forêt, jouaient à cache-cache entre les fleurs, attrapaient des mouches pour se
nourrir, et la nuit, ils s’endormaient sur la mousse, tout près des terriers.
Un jour, ils virent tomber une feuille d’un arbre : c’était l’automne. Ils jouèrent à courir derrière la
feuille, derrière les feuilles qui tombaient de plus en plus nombreuses, et, comme les nuits étaient
un peu fraîches, ils dormaient sous les feuilles mortes.
Or, il se mit à faire de plus en plus froid. Dans la rivière, parfois, on trouvait des glaçons. La neige
avait recouvert les feuilles. Les hérissons grelottaient toute la journée et, la nuit, tant ils avaient
froid, ils ne pouvaient plus fermer l’œil.
Aussi, un soir, ils décidèrent de se serrer les uns contre les autres pour se tenir chaud, mais ils
s’enfuirent aussitôt aux quatre coins de la forêt : avec tous leurs piquants, ils s’étaient blessé le
nez et les pattes. Timidement, ils se rapprochèrent encore, mais encore une fois, ils se piquèrent
le museau. Et chaque fois qu’ils couraient les uns vers les autres, c’était la même chose.
Pourtant, il fallait absolument trouver comment se rapprocher : les oiseaux, l’un contre l’autre, se
tenaient chaud ; les lapins, les taupes, tous les animaux aussi.
Alors, tout doucement, petit à petit, soir après soir, pour avoir chaud mais ne pas se blesser, ils
s’approchèrent les uns des autres, ils abaissèrent leurs piquants et, avec mille précautions, enfin
trouvèrent la bonne distance.
Et le vent qui soufflait ne leur faisait plus de mal ; ils pouvaient dormir, bien au chaud, tous
ensemble.
Nicole Fabre
12
Il faut plus d’un jour pour connaître quelqu’un

Il nous faut plus d’une minute pour juger un livre,
Il faut plus d’une heure pour voir s’épanouir une corolle,
Il faut plus d’un jour pour connaître quelqu’un.
« La première rencontre ne te livre qu’un visage,
Où souvent se reflète l’accueil que tu lui fais : aimable si tu l’aimes, insignifiant si tu le dédaignes,
hostile si tu le blesses.
Mais pour connaître l’âme de ce visage, le secret de ses paroles, il te faudra beaucoup de
patience et beaucoup de temps. Ne précipite pas ton jugement. Ne barre pas ton chemin vers cet
autre par une appréciation trop rapide et toute gratuite.
Ne te ferme pas l’entrée de son cœur par une première impression mauvaise, avec le temps elle
s’avérera bonne, mais il sera trop tard.
Que ton premier contact avec l’autre ne soit qu’une légère touche sur la toile où, peu à peu, tu
ébauches son portrait.
Sache que même les artistes contemplent longuement leur modèle avant de le cerner de leur
pinceau. »
On ne trouve que ce que l’on attend

Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approche et lui demande :
Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir.
Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa la même question :
Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme répondit de même :
Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J’y avais de nombreux amis et j’ai eu
beaucoup de mal à quitter.
Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le
second jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par
deux personnes ?
Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D’où qu’il vienne, celui qui
n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plu. Par contre celui qui avait des amis
dan l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car vois-tu, les gens sont vis-à-vis de
nous ce que nous trouvons en eux.
Citations
Aimer, ce n’est point se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction.
Antoine de Saint-Exupéry, écrivain français
L’amour est d’abord un regard; ensuite un sourire, puis une parole, une promesse, une rencontre.
Parole de sagesse orientale
13
♥ Des chants
Tant que l’on aime quelqu’un pour ses qualités, ce n’est pas grave, mais quand on commence à
l’aimer pour ses défauts, attention au danger : c’est l’aimer.
Sacha Guitry, dramaturge français
Vous désirez que les hommes vous aiment ? Commencez par les aimer.
Il ne faut pas que l’amour vieillisse comme un mur qui se lézarde mais comme un arbre qui
s’enracine.
Pierre-Henri Simon, écrivain français
Si quelqu’un est trop las pour te donner un sourire, laisse-lui le tien.

Proverbe chinois
Il suffit qu’un seul homme en haïsse un autre pour que la haine gagne de proche en proche
l’humanité entière.
Jean-Paul Sartre, écrivain français
♥ Des chants
Aimer (Roméo et Juliette)
Do Mim
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Do Sol
Aimer c’est monter si haut
Si7 Mim
Et toucher les ailes des oiseaux
Do Si7
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est voler le temps Aimer c’est voler le temps

Aimer c’est rester vivant Aimer c’est rester vivant
Et brûler au coeur d’un volcan Et brûler au coeur d’un volcan
Aimer c’est c’qu’y a de plus grand Aimer c’est c’qu’y a de plus grand
Aimer c’est plus fort que tout Aimer c’est brûler ses nuits
Donner le meilleur de nous Aimer c’est payer le prix
Aimer et sentir son coeur Et donner un sens à sa vie
Aimer pour avoir moins peur Aimer c’est brûler ses nuits
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est monter si haut Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer...
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♥ Des chants
Quelqu’un m’a dit (Carla Bruni)

La La Mi
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose
Fa#m Ré
Elles passent en un instant comme fanent les roses
La Mi
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Fa#m Ré
Et que de nos chagrins il s’en fait des manteaux
La Mi Fa#m Ré
Pourtant quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore
La Mi Fa#m Ré
C’est quelqu’un qui m’a dit que tu m’aimais encore
La Mi Fa#m Ré La Mi Fa#m Ré
Serait-ce possible alors ?
On me dit que le destin se moque bien de nous

Qu’il ne nous donne rien et qu’il nous promet tout
Parait qu’le bonheur est à portée de main
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Mais qui est-ce qui m’a dit que toujours tu m’aimais ?

Je ne me souviens plus c’était tard dans la nuit
J’entend encore la voix, mais je ne vois plus les traits
"Il vous aime, c’est secret, lui dites pas que j’vous l’ai dit"
Tu vois quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore
Me l’a t’on vraiment dit que tu m’aimais encore
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose

Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s’en fait des manteaux
15
♥ Des chants
J’envoie valser (Zazie)

Am F Dm E Am F G G X2
Am F Dm G6
J’en vois des qui s’donnent donnent des bijoux dans le cou
Am F G6
C’est beau mais quand même ce n’sont que des cailloux
Des pierres qui vous roulent roulent et qui vous coulent sur les joues
J’aime mieux que tu m’aimes sans dépenser des sous
G6 C F Am
Moi je m’en moque j’envoie valser
C F E
Les trucs en toc les cages dorées
C F E Am
Toi quand tu m’serres très fort, c’est comme un trésor
F E7 Am F
Et ça et ça vaut de l’or
Dm E Am F G
J’en vois des qui s’lancent des regards et des fleurs puis qui s’laissent
Quelque part ou ailleurs entre les roses et les choux
J’en connais des tas qui feraient mieux de s’aimer un peu
Un peu comme nous qui nous aimons beaucoup
Et d’envoyer ailleurs valser

Les bagues et les coeurs en collier
Car quand tu m’serres très fort c’est comme un trésor
Et ça et ça vaut de l’or
Dm G Am F G G
Moi pour toujours j’envoie valser

Les preuves d’amour en or plaqué
Puisque tu m’serres très fort c’est là mon trésor
C’est toi toi qui vaut de l’or (finir sur Am)
16
Des animations de sens Confiance
Confiance
Choix, espoir,
engagement, expérience…

La quille
Le groupe forme un cercle. Un éclaireur se place au centre et devient droit comme une quille.
Doucement, il se laisse tomber. Les autres le rattrapent et l’envoient dans une autre direction.
Le parcours d’aveugles
Par deux, l’un guide l’autre qui a les yeux bandés sur un parcours. Puis on échange les rôles.
Enfin, chacun exprime à l’autre comment il a vécu l’expérience (éventuellement par écrit).
Le scout fait tout de son mieux

Une question aux éclaireurs : “Voici pleins de moyens de changer le monde… petitement,
simplement, drôle. Lequel essayerais-tu de mettre en place ?”
Amnesty, Msf, oxfam et les autres
S’engager activement dans une organisation non gouvernementale qui œuvre pour un
changement des mentalités, pour une sensibilisation, pour des actions justes.
Passe au suivant
Faire trois très très bonnes actions, pour réellement aider quelqu’un dans une difficulté et lui
demander en échange, de réaliser à son tour trois actions.
Qu’email me suive
Ecrire un chouette texte à envoyer par mail à plein de gens.
En famille
Obliger les membres de sa famille à participer activement à une série de petits gestes comme le tri
sélectif, l’achat de produits éthiques et respectueux de l’environnement, éviter le gaspillage…
Comme Gandhi
Appliquer une phrase de Gandhi : « Sois toi-même le changement que tu veux pour le monde »
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Confiance Des animations de sens
Touche pas à mon village
Réaliser des affiches et des toutes boîtes pour sensibiliser le village ou le quartier à une
problématique sérieuse comme la pollution locale…
Tous ensemble
Organiser un groupe d’amis, de copains dont le but serait d’imaginer et réaliser des actions pour
faire changer le monde.
Tu en as des autres ? Ecris-les

Les galets
Ces éléments évoquent le fait d’être unique, la confiance. Au début ou à la fin du camp, on peut
remettre à chacun un beau galet rond ou une pierre blanche avec un prénom écrit ou gravé.
Les maîtres-mots
La troupe choisit pour chaque journée un mot d’ordre que des animateurs ou des scouts
présenteront d’une façon originale (sketch, texte, dessin…) au premier rassemblement de la
journée. Cela peut se faire près du mat ou au coin réservé pour la réflexion. On fait le choix de
prôner ce maître mot.

Le choix du Chêne
Le voilà couché, abattu.
Un chêne, grand, robuste, séculaire…
Il est étendu de tout son long sur le sol… en attente.
On scie quelques branches… On enlève ici et là un peu de verdure. Il en paraît encore plus grand,
plus lourd… Du bois magnifique !
Le Seigneur s’attardait près de lui, le regard rêveur. Tout à coup il dit :
- Dis-moi, tronc courageux, que désires-tu que je fasse faire de ton beau bois ?
Après un long moment de silence, l’arbre répondit :
- Une porte ! Ainsi, j’offrirais aux hommes de passer par moi pour aller vers Toi. Une porte
ouverte ! Ou, peut-être, une fenêtre !... par laquelle les gens pourraient regarder chez toi, à
l’intérieur. Ils pourraient te voir agir, mieux te connaître et te comprendre… Un châssis de fenêtre
avec des vitres claires, brillantes.
Le Seigneur écoutait avec beaucoup d’attention : « Une porte, une fenêtre !... »
Le tronc reprit :
- C’est peut-être mieux une table… autour de laquelle les hommes pourraient se rassembler… et
où tu pourrais les recevoir et te donner à eux selon ta grande bonté et ton amour… Peut-être que
j’en demande de trop… Cela peut être aussi simplement un banc pour se reposer… dehors sous
un arbre… pour que le pèlerin puisse s’asseoir et se reposer… chez Toi.
Mais le Seigneur était comme perdu dans ses pensées… C’était un beau tronc !
Puis il dit :
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- Oui, tu as fait de bonnes propositions. Une porte, une fenêtre, une table, un banc… ! Tout cela
est nécessaire : ce sont des meubles précieux. Mais malgré tout, si tu veux vraiment ce qu’il y a de
meilleur pour les hommes, sais-tu ce que je te conseillerais ?
L’arbre retenait son souffle. Il écoutait avec grande attention…
- Tu sais, mon cher arbre, c’est difficile, mais c’est le plus beau… Laisse-moi faire de toi du bois à
brûler. Laisse-toi scier et couper en morceaux pour devenir du bois à brûler, du simple bois à
brûler. Alors tu donneras aux hommes de la chaleur et de la lumière car c’est de cela qu’ils ont le
plus besoin ! Je sais que c’est beaucoup te demander… Pendant que tu seras chaleur et flamme
éclairante pour les autres, tu te consumeras toi-même progressivement jusqu’à devenir une
cendre claire qui fumera encore quelques instants avant de n’être plus que fine poussière,
poussière que le vent dispersera comme en jouant ! Et porte… table… banc… fenêtre… signifie
beaucoup pour les autres mais aussi pour toi-même !
Alors tu es quelque chose… Cela donne grande satisfaction ! Mais du bois à brûler se donne en
pure perte… Pour être ce qu’il y a de meilleur pour les autres !
Le silence devenait plus dense encore.
Je ne sais ce que le chêne décida… Je ne l’entendais plus.
Peut-être chacun de nous, entendant cette parabole, pourrait-il répondre pour lui-même.
Saute, saute
Il y a quelques années, lors de l’incendie d’un édifice, bien que tout eut été fait pour sauver les
sinistrés des flammes, il restait un enfant, au troisième étage, étouffant dans la fumée. On ne
pouvait plus rien tenter, le feu ayant envahi sa chambre.
De la rue, le père de l’enfant prisonnier des flammes fixait la fenêtre.
Désespéré, il lui criait :
- Saute, saute… Dépêche-toi, saute !
On eut du mal à entendre l’enfant répondre :
- Papa, je ne sais où tu es, je ne te vois pas ; je ne peux pas sauter…
Alors, on entendit le père, osant tout, lui crier de plus belle :
- Tu ne me vois pas, mais moi je te vois, saute !...
Quand on voit un enfant s’élancer dans le vide sans savoir où il va tomber… on saisit alors le sens
profond de la confiance.
C. Beaulieu
La loi scoute béatifiée

Ce texte peut enrichir l’échange sur le sens de la Loi - qu’il ne remplace pas. Il s’inspire de la
formulation des Béatitudes, un des textes fondamentaux de l’Evangile.
Heureux le scout loyal car tous auront confiance en lui
Heureux le scout fidèle car toutes les portes lui seront ouvertes
Heureux le scout qui dit « oui » car un sourire sera sa récompense
Heureux le scout frère de tous car les amis viendront jusqu’à lui
Heureux le scout au cœur ouvert car la joie illuminera le sien
Heureux le scout qui voit en toutes choses l’œuvre de Dieu car la vie ne sera pour lui
qu’émerveillement
Heureux le scout qui supporte la contrainte en riant car son poids en sera plus léger
Heureux le scout respectueux des trésors d’autrui car le bonheur des autres fera le sien
Heureux le scout maître de lui
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Bien faire ce que l’on fait

De toutes parts, nous sommes appelés à travailler sans repos afin d’exceller dans notre carrière.
Tout le monde n’est pas fait pour un travail spécialisé; moins encore parviennent aux hauteurs du
génie dans les arts et les sciences; beaucoup sont appelés à être travailleurs dans les usines, les
champs et les rues.
Mais il n’y a pas de travail insignifiant.
Tout travail qui aide l’humanité a de la dignité et de l’importance.
Il doit donc être entrepris avec une perfection qui ne recule pas devant la peine.
Celui qui est appelé à être balayeur de rues doit balayer comme Michel-Ange peignait ou comme
Beethoven composait, ou comme Shakespeare écrivait.
Il doit balayer les rues si parfaitement que les hôtes des cieux et de la terre s’arrêteront pour dire :
« Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail. »
C’est ce que voulait dire Douglas Mallock quand il écrivait :
« Si tu ne peux être pin au sommet du coteau, sois broussaille dans la vallée. Mais sois la
meilleure petite broussaille au bord du ruisseau.
Sois buisson, si tu ne peux être arbre.
Si tu ne peux être route, sois sentier;
Si tu ne peux être soleil, sois étoile;
Ce n’est point par la taille que tu vaincras;
Sois le meilleur, quoi que tu sois. »
Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits, et alors donnez-vous
avec passion à son exécution.
Ce programme clair conduit à la réalisation de soi dans la longueur d’une vie d’homme.
Martin Luther King
Citations
Choisir, c’est sans cesse rejeter celui que tu es, pour celui que tu pourrais être. C’est l’esprit
d’aventure.
Paul la cour, écrivain Danois
Avoir du talent, c’est avoir foi en soi-même, en ses propres forces…

Maxime Gorki, écrivain russe
Nul n’est plus chanceux que celui qui croit en sa chance.

Proverbe allemand
Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirerez confiance aux autres.

Johann Wolfgang von Goethe, écrivain allemand
Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse.
Proverbe arabe
La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.
Bouddha, fondateur du bouddhisme
Savoir cueillir ce qu’il y a de bon en chaque homme, c’est un utile savoir. Le sage estime tout le
monde, parce qu’il sait ce que chacun a de bon, et ce que les choses coûtent à les faire bien.
Baltaser Gracian y morales, religieux et écrivain espagnol
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♥ Des chants
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire. C’est parce que
nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles.
Sénèque, homme politique et écrivain latin
L’expérience, ce n’est pas ce qui arrive à un homme, c’est ce qu’un homme fait avec ce qui lui
arrive.
Aldous Huxley, écrivain anglais
Lorsque tout va bien, l’optimisme est un luxe ; lorsque tout va mal, c’est une nécessité.
Bertrand de Jouvenel, Philosophe Français
♥ Des chants
La vie ne vaut rien (Alain Souchon)
Capo 7 Sol - Mim - Si7 - Ré
1. Il a tourné sa vie dans tous les sens 2. Il a vu l’espace qui passe
Pour savoir si ça avait un sens Entre la jet set, les fastes, les palaces
L’existence Et puis les techniciens de surface
Il a demandé leur avis D’autres espèrent dans les clochers les
A des tas de gens ravis monastères
Ravis Voir le vieux sergent pépère
De donner leur avis sur la vie Mais ce n’est que Richard Geere
Il a traversé les vapeurs Il est entré comm’ un insecte
Des derviches tourneurs Sur sites d’internet
Des haschichs fumeurs Voir les gens des sectes
Et il a dit Et il a dit
Refrain
Refrain
La vie ne vaut rien rien 3. ll a vu manqu’ d’amour, manqu’ d’argent
La vie ne vaut rien Comm’ la vie c’est détergent
Mais moi quand je tiens tiens Et comm’ ça nettoie les gens
Mais moi quand je tiens Il a joué jeux interdits
Là dans mes mains ébloui Pour des amis endormis
Les deux jolis petits seins de mon amie La nostalgie
Là je dis Et il a dit
Rien rien rien Refrain
Rien ne vaut la vie
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♥ Des chants
Au soleil (Jenifer)
Rém Do (x6)
1. Ce qui ne me tue pas me rend forte 2. Malgré tout l’amour que je porte
On pourrait en venir aux mains Toi tu n’y entends vraiment rien
Je suis à celui qui me transporte Notre histoire que le diable l’emporte
Je reste tant que l’on me supporte Avec toi j’irais bien
Ou je reprends seule le chemin Même sans toi j’irais bien
Malgré les risques que cela comporte
Sibm9 Dom9 refrain (x2)
Avec toi j’irais bien
Sibm9 Dom9 refrain (x2) (changement de ton) :
Même sans toi j’irais bien Mim Do
refrain (x2) Rém Sib Au soleil
Au soleil Sol Ré
Fa Do M’exposer un peu plus
M’exposer un peu plus Mim Do
Rém Sib Au soleil
Au soleil Sol Ré
Fa Do Quand le coeur n’y est plus
Quand le coeur n’y est plus Mim Do Sol
Rém Sib Fa Brûler ce que l’on adore
Brûler ce que l’on adore Ré Mim
Do Rém Et réchauffer son corps
Et réchauffer son corps
Un autre jour (Yel)

Lam Fa Do Ré Mi x3
Lam Fa Do Fa Do Ré Mi Lam
Quand tu me tiens par la main Quand tu sens que tu descends
Ré Mi Lam Fa Do Ré Mi Lam
Quand tu ne sais plus très bien Que plus rien ne te reprend
Fa Do Fa Si7 Mi
Quand ton appel au secours… Et quand tu n’y sens plus rien
Ré Mi Lam Fa Si7 Mi
Quand tu te perds en détours Et quand tu n’y vois plus rien
Refrain : Dis toi que... Demain est un autre jour
Lam Fa Do Ré Mi Lam (x4) Sans autre fin, nouveau jour
Demain est un autre jour
L’aube reviendra toujours
Quand tu te lèves incertain Quand tu sens que tu descends
De ce que tu voudrais enfin Et que rien ne te reprend
Quand tu te cherches un contour Et quand tu ne dis plus rien
Sans la lumière du jour Et quand tu n’entends plus rien Refrain
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Des animations de sens Construire avec les autres
Construire
avec les
autres
Commander, entreprendre,
obéir, réaliser…

Les bâtons
Deux joueurs pour un bâton. Le bâton est maintenu en équilibre entre deux joueurs par le bout de
l’index. L’animateur explique ce qu’il faut faire : se lever sur la pointe des pieds, s’accroupir, passer
l’un après l’autre au-dessus du bâton, en dessous, suivre un chemin, sans que le bâton ne tombe,
Les petites annonces

En petites équipes, on exprime sous la forme de petites annonces ce qu’on veut vivre de chouette
au camp. Exemple : « Jeune cherche groupe très accueillant pour vivre aventure inoubliable » ou :
« Nouveau : vaccin anti-moqueries enfin disponible ! »
La sculpture
L’un après l’autre, les joueurs de tout le groupe doivent venir se placer près du précédent en le
touchant et en prenant une pose inhabituelle.

La brique
Les briques évoquent la construction, la stabilité. Pour exprimer ce qu’il a apporté à une démarche
commune, chacun écrit une parole personnelle sur une brique ou un bloc Ytong (facile à sculpter).
Chacun s’exprime et pose sa brique. Sur le socle ainsi construit, on dépose un objet fédérateur du
groupe. En cas d’Eucharistie, cette construction sert d’autel.
Le puzzle
Le puzzle est synonyme de complémentarité. Même principe que pour les pierres : en apportant sa
pièce, chacun contribue à (re-)composer un dessin, une photo.
Conseil : faire des pièces en 3 dimensions est plus beau, par exemple, découpées (+ facile : lame
de scie à métaux) dans des plaques de frigolite de +/- 4 cm d’épaisseur.
23
Construire avec les autres Des animations de sens

Le tribunal des outils
Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village nordique, un atelier de
charpentier. Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseil, sur l’établi.
Les conciliabules furent longs et animés, ils furent même véhéments.
Il s’agissait d’exclure de la communauté des outils un certain nombre de membres.
L’un d’eux prit la parole :
- Il nous faut, dit-il, exclure notre sœur la scie, car elle mord et elle grince des dents. Elle a le
caractère le plus grincheux du monde.
Un autre dit :
- Nous ne pouvons conserver parmi nous notre frère le rabot qui a le caractère tranchant et qui
épluche tout ce qu’il touche.
- Quant au frère marteau, dit un autre, je lui trouve le caractère assommant. Il est tapageur. II
cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le.
- Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ?
Qu’ils s’en aillent ! Et que la lime et la râpe s’en aillent aussi. A vivre avec elles, ce n’est que
frottement perpétuel ! Et qu’on chasse le papier de verre dont il semble que la raison d’être, dans
cet atelier, soit toujours de froisser !
Ainsi discouraient en grand tumulte les outils du charpentier. Tout le monde parlait à la fois.
L’histoire ne dit pas si c’était le marteau qui accusait la scie et le rabot la lime, mais il est probable
que c’était ainsi, car à la fin de la séance, tout le monde se trouvait exclu.
La réunion bruyante prit fin subitement par l’entrée du charpentier dans l’atelier. On se tut
lorsqu’on le vit s’approcher de l’établi. Il saisit une planche et la scia avec la scie qui grince, la
rabota avec le frère rabot au ton tranchant qui épluche tout ce qu’il touche. Le frère ciseau qui
blesse cruellement, notre sœur la râpe au langage rude, le frère papier de verre qui froisse,
entrèrent successivement en action. Le charpentier prit alors nos frères clous au caractère pointu
et le marteau qui cogne et fait du tapage.
II se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un berceau.
Pour accueillir l’enfant à naître.
Pour accueillir la Vie.
Conte Suédois
Histoire vécue
Voici l’histoire de quatre collègues appelés respectivement Toulmonde, Quelkun, Chacun et
Personne.
Il y avait un travail important à faire et Toulmonde était invité à le faire.
Chacun aurait pu le faire, mais Personne ne s’y mettait.
Alors Quelkun se fâcha à ce sujet, parce que c’était le boulot de Toulmonde.
Toulmonde disait de le faire.
En conséquence, l’atmosphère s’aigrit par suite des vexations vécues parce que Personne ne
parla à Chacun… et ainsi Toulmonde blâma Quelkun.
Betty et Pierre Colet
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La petite vis
Dans la coque d’un gigantesque navire se trouvait une petite vis, minuscule et insignifiante. Avec
d’autres petites vis identiques, elle tenait assemblées deux plaques d’acier.
Au cours d’une traversée, au large de l’Océan Indien, la petite vis décida qu’elle en avait assez de
cette vie obscure et si peu gratifiante. Jamais personne ne l’avait remerciée pour son travail. Elle
s’exclama:
« Je m’en vais, c’est décidé ! »
Dès que la petite vis se mit à remuer dans son trou, les autres s’agitèrent, chaque secousse les
faisant bouger un peu plus.
Les clous qui faisaient tenir le bordé du navire protestèrent : « Puisqu’il en est ainsi, nous n’avons
d’autre choix que de quitter notre place... »
« Pour l’amour du ciel, arrête ! crièrent les plaques d’acier à la petite vis. Si plus personne ne nous
maintient soudées, c’est la fin ! »
La décision de la petite vis d’abandonner son poste eut bientôt des répercussions dans l’immense
coque du navire. La structure tout entière, qui jusque-là avait défié les vagues avec tant
d’assurance, se mit à grincer péniblement et à trembler.
Toutes les plaques, les nervures, les axes, les vis et jusqu’aux petits clous du navire décidèrent
alors d’envoyer un message à la vis, lui demandant de renoncer à son projet: « Le navire va se
disloquer et finira par couler. Aucun de nous ne reverra plus la patrie ! »
A ces paroles, la petite vis se sentit flattée. Comprenant soudain qu’elle était beaucoup plus
importante qu’elle ne l’avait pensé, elle fit savoir à tous qu’elle resterait à sa place.
Nous bâtissons une cathédrale

Philosophe et un peu poète, un ami m’a conté cette histoire.
Un passant s’arrêta un jour devant une carrière où trois compagnons travaillaient.
Il dit au premier: « Que faites-vous, mon ami ? »
Et lui, de répondre sans lever la tête: « Je gagne ma croûte. » Il dit au second: « Que faites-vous
mon ami ? »
Et l’ouvrier, caressant l’objet de ses soins, d’expliquer : « Vous voyez: je taille une belle pierre... »
Il dit au dernier: « Que faites-vous mon ami ? »
Et l’homme, levant vers lui des yeux pleins de joie, s’écria : « Nous bâtissons une cathédrale ! »
Tous les trois, cependant, accomplissaient la même tâche. Le premier se contentait d’en survivre;
Le second, déjà, lui avait donné un sens : mais seul le troisième lui conférait sa grandeur et sa
dignité.
Jeunes dont je suis, pour toujours, le frère, bâtissez aussi votre cathédrale ! Par votre effort de
tous les jours. Car tout travail est noblesse lorsqu’on l’accroche à une étoile.
Raoul FOLLEREAU, fondateur de la journée mondiale des lépreux
Citations
Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres.
Denis Diderot, écrivain français
Il ne faut jamais totalement désespérer de l’homme : celui qui est aujourd’hui capable du pire peut
demain être capable du meilleur.
Philippe Morillon, général français
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♥ Des chants
♥ Des chants
Ensemble (J.-J. Goldman)
Bb F Dm C
Souviens-toi, était-ce mai, novembre
Bb F Dm C
Ici ou là ? Etait-ce un lundi ?
Bb F Dm C
Je ne me souviens que d’un mur immense
Bb F Dm C
Mais nous étions ensemble, ensemble, nous l’avons franchi
Bb F Dm C
Reviens-moi, de tes voyages si loin
Bb F Dm C
Reviens-moi, tout s’ajoute à ma vie
Bb F Dm C
J’ai besoin de nos chemins qui se croisent
Bb F Dm C
Quand le temps nous rassemble, ensemble, tout est plus joli
G
Ensemble, Ensemble, Ensemble, Ensemble Changement de ton :
Em7 C A
Ensemble, Ensemble, Ensemble, Ensemble Ensemble, Ensemble, Ensemble, Ensemble
G F#m D
Em7 C A
Bb F Dm C
Je ne me souviens que d’un mur immense
Bb F Dm C
Mais nous étions ensemble, ensemble, nous l’avons franchi
Bb F Dm C
Souviens-toi, ensemble nous l’avons franchi
Bb F Dm C Bb
Souviens-toi, ensemble nous l’avons franchi
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♥ Des chants
Il changeait la vie (J.-J. Goldman)

Ré Fa#m7
C’était un cordonnier, sans rien d’particulier
Mim7 La7
Dans un village dont le nom m’a échappé
Ré Fa#m7
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Mim7 La7
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter
Mim7 Fa#m7
Il y mettait du temps, du talent et du coeur
Ré Sol Sim7
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Mim7 La7
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Sib Do9
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Rém Sib Solm7 La4 La7
Il changeait la vie
C’était un professeur, un simple professeur

Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n’avaient pour s’en sortir
Que l’école et le droit qu’a chacun de s’instruire
Il y mettait du temps, du talent et du coeur

Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C’était un p’tit bonhomme, rien qu’un tout p’tit bonhomme

Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur

Les rêves de sa vie, les prisons de son coeur
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie
27
♥ Des chants
Rue de la paix (Zazie)

Ré#m Do# Si
Je vends mon auto puisque je roule trop vite et que ça me fait peur
Ré#m Do# Si
Je vends mon magot puisque tant de réussite ne fait pas mon bonheur
Ré#m Do# Si
Je vends mes charmes, et mes armes, ma violence et, ma douceur
Ré#m Do#
Je sauve ma peau vends mon âme au diable
Je vends mon usine, avant que l’oxygène ne vienne à nous manquer

Je vends ma gazoline, avant que la mer ne vienne mourir à nos pieds
Je sauve la peau de l’ours avant de l’avoir tué
Je sauve les meubles et vends la maison
Refrain :
Ré#m
Pour mettre un hôtel rue de la Paix
Do#
Pour mettre un hôtel rue de la Paix
Ré#m Do# Si
Un monde où tout le monde s’aimerait enfin yeeh
Ré#m
J’achète un château en Espagne
Do#
J’achète un château en Espagne
Ré#m Do# Si
J’achète un monde où tout le monde gagne à la fin yeeh
Je vends ma carte chance, et je puise dans la caisse, on a bien mérité

De toucher une avance si c’est pour rendre la caisse à la communauté
Je passe à l’action quitte à monopoliser l’attention
Et rester quelques tours en prison
Refrain
Je vends tout ce que j’ai contre tout ce qui me manque

Je vends ce qui s’achète contre ce qui n’a pas de prix
Je vends ce que je vaux contre ce qui m’est le plus cher
Et si ça ne vaut pas un clou, tant pis je donnerai tout
Refrain : Ré#m Do#
28
Des animations de sens Difficultés
Difficultés
Chagrin, échec, faiblesse,
force, réussite, succès…

Un peu de tout, tout le temps
Associe chaque activité scoute à un des points de la Loi. Est-ce qu’elle la respecte entièrement ?
Dans la première colonne note F si respecter la loi dans ce contexte est facile, D pour difficile.
Les jeux de piste ●
Un parcourt Hébert ●
Les jeux d’attaque de camp ●
Les veillées ●
Le coin calme pour s’isoler ●
Le choix des CP ● 1. Le scout mérite et fait confiance
L’accueil des nouveaux ● 2. Le scout s’engage là où il vit
La totémisation ● 3. Le scout rend service et agit pour la
justice
Le départ au poste ●
4. Le scout se veut frère de tous, il
Les services et tâches pendant le camp ● cherche Dieu
Le tri des déchets ● 5. Le scout accueille et respecte les
Les règles de vie commune ● autres
La gestion de la patrouille ● 6. Le scout découvre et respecte la
nature
Les projets de patrouille ●
7. Le scout fait tout de son mieux
Le rassemblement ● 8. Le scout sourit et chante, même
La promesse ● dans les difficultés
Les opérations de service (comme Arc-en-ciel), les 9. Le scout partage et ne gaspille rien
●
BA 10. Le scout développe son corps et son
Les ateliers ● esprit
Les petits jeux ●

Le woodcraft (construction) ●
Dormir ensemble ●
Préparer le dîner ●
Le hike ●
29
Difficultés Des animations de sens
T’es pas cap’
Chaque éclaireur se choisit un défi personnel en début de camp ou de journée. Ce défi peut être
physique, technique, intellectuel… et doit être à la limite de l’impossible pour l’éclaireur. Avant la
fin du camp, chacun s’engage à atteindre son but.
Multiprises
Il existe une multitude de prises (foulard, cri, spaghetti, mot le plus long, nord…). Chaque éclaireur
choisit une prise et la vit contre tous les autres éclaireurs. Avant cela, il estime son pourcentage de
réussite.

Le feu
Il évoque ce dont on veut se “purifier”. Chacun écrit sur un papier une chose mal vécue (malaise,
dispute, peine…). En signe de nouveau départ, les papiers sont brûlés, avec ou sans expression.
Peut servir pour une démarche de réconciliation.
Pierre, gravier, sable et eau

Dans un vase en verre, on place de grosses pierres. Lorsque le vase est rempli jusqu’au bord et
qu’il est impossible d’y ajouter un caillou de plus, on demande aux scouts si le vase est plein.
Souvent, tous répondent: “Oui”.
Ensuite, on prend du gravier que l’on verse sur les gros cailloux et on repose la question.
Ainsi de suite avec du sable, puis de l’eau.
Conclusion : Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les
faire entrer tous, ensuite. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa
vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments
importants de sa vie.

Balam et le destin
Dans le vaste pays de l’Inde vécurent autrefois deux frères. L’un était riche, et l’autre misérable.
Une nuit, désespéré de n’avoir plus le moindre grain d’orge à se mettre sous la dent, le plus
pauvre des deux, qui s’appelait Balam, prit sa faucille et s’en alla dans le champ de son frère, à
pas de loup, honteux, l’échine courbe sous la lune, décidé à lui voler quelques poignées de grains,
juste de quoi ne pas mourir trop maigre.
Or, à la lisière du champ, dans l’ombre noire il se cogne contre un homme tout à coup dressé
devant lui. Cet homme l’agrippe par le bras et lui dit : « Que viens-tu faire ici ? »
Balam pousse un cri de terreur, il tremble, les yeux écarquillés, car la nuit est épaisse et il n’arrive
pas à distinguer le visage de ce personnage à la voix aussi rude que le poing. Il bafouille : « Je
viens prendre quelques grains d’orge dans ce champ fraternel. Mes enfants meurent de faim, et
moi je ne vaux guère mieux. Mais dis-moi, ombre, qui es-tu ? » « Je suis le destin de ton frère,
répond le ténébreux. Je protège ses propriétés. »
Balam, entendant ces paroles, s’esclaffe amèrement : « Si tu es le destin de mon frère, où donc
est le mien, veux-tu me le dire ? Où est-il, mon malheureux destin, qui permet que mes enfants
agonisent ? »
30
« Il dort au-delà des sept mers » répond la voix d’ombre, un peu narquoise. « Si tu veux qu’il t’aide
et te protège, va le réveiller ».
Le pauvre Balam réfléchit un instant. Il est misérable mais courageux. Il décide donc de partir
aussitôt à la recherche de son destin.
Il s’en va sur le grand chemin. Il marche, droit devant lui. Le vent, le soleil tannent son visage, il
marche, pieds nus dans la poussière, le poing fermé sur son bâton. Un soir, au crépuscule, il
s’endort au pied d’un amandier. Or, il entend en rêve cet amandier lui parler, et se plaindre : « Je
souffre, lui dit-il. Mes amandes sont amères, mon feuillage est malingre. »
« Homme, quand tu seras au-delà des sept mers, demande à ton destin quel est mon mal et
reviens me soigner. »
Balam promet, en rêve, de revenir. A l’aube il se réveille et reprend sa longue route. Il parvient un
jour dans une ville magnifique. Pourtant les gens qu’il croise dans les rues, sur les marchés, sont
tristes à faire pleurer les cailloux. Il demande à un mendiant, assis sur les marches du palais royal,
ce qui chagrine ainsi le peuple.
Le mendiant lui répond : « Notre roi va mourir. Voilà des années qu’il s’épuise à bâtir une tour qui
refuse de tenir debout. Toutes les nuits, ce qui, la veille, a été construit, s’écroule. Alors le roi se
meurt de rage et de chagrin. Il ne comprend pas pourquoi cette maudite tour ne se dresse pas
fièrement vers le ciel, comme elle le devrait. »
Ainsi parle le mendiant. Puis il se penche à l’oreille de Balam et lui dit encore : « Toi qui vas au-
delà des sept mers – oui, je vois cela dans tes yeux – demande à ton destin quelle malédiction
pèse sur notre ville, et reviens nous le dire. »
Balam promet, et s’en va. Il marche longtemps, jusqu’au bord d’un vaste fleuve. Là il aperçoit, sur
un roc, un nid d’aigles, où piaillent trois petits apparemment abandonnés. Un serpent rampe sur le
rocher en sifflant, sa langue fourchue entre les dents. Balam le chasse à grands coups de bâton. Il
était temps : le monstre ouvrait déjà sa gueule, au bord du nid. Alors un grand aigle royal apparaît
dans le ciel. C’est la mère des aiglons qui revient de la chasse. Elle remercie l’homme : « Que
puis-je faire pour toi ? » lui dit-elle.
« Si tu me portais au-delà des sept mers, répond Balam, tu me rendrais un fier service. »
Aussitôt il se sent enlevé dans les airs. Il file dans les nuées, couché entre les ailes déployées de
l’aigle. Il traverse des crépuscules, des nuits, des matins blancs. Il arrive enfin au bord d’un rivage
gris, désert.
L’aigle se pose. Balam se laisse glisser sur le sable. Là, à quelques pas, il aperçoit une forme
humaine couchée contre un rocher, enveloppée dans un drap couleur de terre. Deux pieds nus
dépassent de ce drap. Balam se penche et tord les orteils en criant : « Allons, debout, destin,
paresseux imbécile. J’ai besoin de toi ! »
Le destin s’éveille en grognant. Il se dresse, son drap sur la tête.
- Maintenant, dit Balam, réponds à mes questions. « Pourquoi l’amandier qui m’a parlé en rêve
est-il malade ? »
« Parce qu’un trésor est enfoui sous ses racines », répond le destin.
« Pourquoi le roi de la ville que j’ai traversée n’arrive-t-il pas à élever sa tour ? »
« Parce que sa fille n’est pas mariée. Ce sont ses soupirs qui jettent bas les pierres. »
« Maintenant suis-moi, et tâche de ne pas te rendormir. »
Balam revient au pays des hommes, délivre l’amandier du trésor qui le rend malade. Le voilà riche.
Puis il épouse la fille du roi et construit en plein cœur de la ville une tour si haute qu’elle joint la
terre au ciel.
Ainsi finit le conte. Mais le conteur dit encore ceci : « Si les pauvres veulent un jour vivre heureux,
qu’ils ne comptent pas sur leurs frères riches, mais plutôt qu’ils tordent les orteils de leur destin, et
le réveillent ! »
Henri Gougaud
31
Histoire de grenouilles
Trois grenouilles tombent un jour dans une cruche de lait. Comme elles ne pouvaient pas s’en
sortir, la première d’entre elles, une optimiste dit : « Ah ! Nous nous en sortirons bien, nous
n’avons qu’à attendre jusqu’à ce que quelqu’un vienne ». Elle nagea aussi longtemps qu’elle put.
Mais le lait eu raison d’elle, et elle coula.
La seconde, une pessimiste dit : « De toute façon on ne peut rien faire ! » … et elle coula.
La troisième, une réaliste dit : « Essayons de nous débattre, on ne sait jamais. Débattons-nous ! »
Et elle se débattit ainsi des heures durant. Soudain, elle sentit quelque chose de solide sous ses
pieds. Elle avait battu le lait en beurre. Il ne lui restait qu’à escalader la motte de beurre et à sauter
dehors.
Karl Odermann
Le tailleur de pierre japonais

Il était une fois un pauvre tailleur de pierre. Toute la journée il extrayait des pierres du rocher. Son
travail était pénible, mais son salaire des plus minimes. Et, naturellement, il n’était pas content.
«Je travaille plus que les autres ! » pensait-il. « Mon travail est plus pénible que le leur et je gagne
moins qu’eux. Je veux devenir riche pour pouvoir enfin me reposer un peu. Et je veux également
pouvoir porter de beaux habits. »
Un ange descendit du ciel et lui dit : « Tu vas devenir riche et tu porteras de beaux habits ».
Et en effet, subitement il devint riche : il portait de beaux habits, et toute la journée, il n’avait rien à
faire. Un jour, le roi passa devant sa maison. L’homme riche comprit alors que le roi était plus riche
que lui. Et il n’était plus content, parce que le roi était plus riche que lui. Il souhaita devenir roi.
Un ange descendit de nouveau du ciel et il devint roi.
Un jour, il faisait particulièrement chaud. Le soleil brûlait la terre de plus en plus. Le roi se fâcha,
parce que le soleil avait plus de puissance que lui. Il n’était pas content et s’écria : « Je veux
devenir aussi puissant que le soleil. Je veux être le soleil ! »
Un ange descendit du ciel et le roi devint le soleil. Il dardait ses puissants rayons sur la terre et
brûlait tout.
Un nuage se plaça entre le soleil et la terre. Et les rayons du soleil ne pouvaient plus atteindre la
terre. Le soleil se fâcha, parce que le nuage retenait ses rayons.
« Qu’est-ce que cela ? » s’écria-t-il. « Ne suis-je pas aussi puissant que ce nuage ? Je veux être
aussi fort que lui ».
Un ange descendit du ciel et le soleil devint ce nuage. Maintenant, il pouvait faire tomber de la
pluie sur la terre, autant qu’il en voulait. Il tomba de plus en plus d’eau sur la terre et les rivières
devinrent de plus en plus grosses. L’eau inonda le pays et emporta maisons, bêtes et gens, et
détruisit les champs. Rien ne lui résistait, sauf un énorme rocher qui refusa de bouger. Le nuage
se fâcha et fit déverser sur ce rocher de plus en plus d’eau, mais le rocher était plus fort que lui.
Je vois que ce rocher est plus fort que moi. Je veux être aussi fort que lui. Je veux devenir ce
rocher.
Un ange descendit du ciel et le nuage devint rocher. Il était maintenant plus fort que le soleil et la
pluie.
Mais un jour, un homme arriva, muni d’un marteau, et il commença à extraire des pierres de ce
rocher.
« Qu’est-ce que cela ? » s’écria le rocher. « Je suis plus faible que cet homme ? Et il n’était plus
content, parce que cet homme était plus fort que lui. Je veux être cet homme », s’écria-t-il.
Un ange descendit du ciel et le rocher devint cet homme. Toute la journée, il ne faisait qu’extraire
des pierres du rocher. Son travail était pénible et son salaire des plus minimes, mais, maintenant, il
était heureux.
32
Quinze ans
Tu as quinze ans. Tu veux vivre.
Et, si possible, faire quelque chose de grand de ta vie.
Mais autour de toi, les autres se marrent et te traitent de naïf : ceux qui jouent les blasés, ceux qui
préfèrent leur ventre à leur cœur…
Toi, tu hésites.
Tu te sens aspiré par le haut.
Mais aussi retenu par le bas.
Tu as un peu peur. Ce qu’on pense de toi te préoccupe.
Tu observes les attitudes et les réactions. Tu attends.
N’attends pas trop. Tu en laisserais passer des chances !
Fais un petit pas. Aujourd’hui.
Admire quelque chose de vraiment beau.
Ou prends des nouvelles de quelqu’un.
Ou encourage un copain.
Ou relance un projet dont tu t’étais contenté de rêver.
Et puis crois !
Tu verras, c’est fou ce que tu réussiras !
Pierre Saffre et Jean Lievens
Citations
L’humanité serait depuis longtemps heureuse si tout le génie que les hommes mettent à réparer
leurs bêtises, ils les employaient à ne pas les commettre.
Georges Bernard Shaw, écrivain irlandais
Une joie partagée est une double joie - un chagrin partagé est un demi-chagrin.
Jacques Deval, écrivain français
Personne n’a de chance tous les jours.

Bacchylide, poète grec
Même un chemin de mille lieues commence par un pas.

Proverbe shintoïste
Vaincre la colère, c’est triompher de son plus grand ennemi.

Publilius Syrus, écrivain latin
Créer, c’est laisser une empreinte dans le sable. On sait que de toute façon, à plus ou moins
longue échéance, ça va être effacé par une vague. Mais ça donne l’impression d’exister, comme
l’homme invisible dont on ne voit que les traces de pas…
Charlélie Couture, chanteur français
On blâme souvent les défauts des autres, mais on s’en sert rarement à corriger les siens.
François de la rochefoucauld, écrivain français
Le pire des défauts est de les ignorer.

33
♥ Des chants
C’est à triompher des petites difficultés que l’on apprend à ne pas être vaincu par les grandes.
Alfred Cortot, pianiste français
Un échec n’est qu’une occasion de renouveler une tentative avec plus de sagesse.
Henry Ford, industriel américain
Ceux qui ne font rien ne se trompent jamais.

Théodore de Banville, poète français
On doit avouer ses qualités à voix basse, et ses défauts à haute voix.
Le talmud, livre sacré des juifs
Mieux vaut échouer avec honneur que réussir par fraude.

Sophocle, auteur dramatique grec
La vie spirituelle n’est peut-être rien d’autre que la vie matérielle accomplie avec soin, calme et
plénitude.
Christian Bobin, écrivain français
Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

Winston Churchill, homme politique anglais
♥ Des chants
A nos actes manqués (J.-J. Goldman)
E B C#m A E B C#m A E B C#m A C#m Eh ..................................................
E B C#m E
1. A tous mes loupés mes ratés mes vrais soleils
C#m G#m F#7 B
Tous les chemins qui me sont passés à côté
E B A E
A tous mes bateaux manqués mes mauvais sommeils
F#m7 E A A2
A tout ce que je n’ai pas été
E B A E
2. Aux malentendus aux mensonges à nos silences
C#m G#m F#7 B
A tous ces moments que j’avais cru partager
E B A E
Aux phrases qu’on dit trop vite et sans qu’on les pense
F#m7 E A2
A celles que je n’ai pas osées ... oh oh oh...
E B C#m A
A nos actes manqués
E B C#m A E B C#m A E B C#m A Eh .........................................................
34
♥ Des chants
3. Aux années perdues à tenter de ressembler

A tous les murs que je n’aurai pas su briser
Tout c’que j’ai pas vu tout près juste à côté
Tout ce que j’aurai mieux fait d’ignorer.
4. Au monde à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes aux solos que je n’ai pas inventés
Tous ces mots que d’autres ont fait rimer qui me tuent
Comme autant d’enfants jamais portés... eh... A nos actes manqués....
5. Aux amours échouées de s’être trop aimé
Visages et dentelles croisés juste frôlés
Aux trahisons que j’ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu’il aurait fallu tuer
6. A tout ce qui nous arrive enfin mais trop tard
A tous les masques qu’il aura fallu porter
A nos faiblesses à nos oublis nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger... eh... A nos actes manqués....
Personne n’est parfait (Axel Bauer)

Rém Fa Do refrain
1. On avance comme tous les jours Rém Fa
Rém Fa Do Les états qui désarment
Et on marche et on court Do Rém
Rém Fa Do Les sourires qui font mal
La tête haute les poings serrés Sol Fa
Fa Sol On n’ose jamais le dire
Très bien dressés Fa Do/Si Rém
Mais oui personne n’est parfait
2. Mais le jour où on s’est penché Fa Do/Si Rém
Juste pour voir comment c’était On se cache pour pleurer
C’est sûr on est bien tombé Rém Do
Sans se relever Ne pas se montrer à genoux
Rém
Essoufflé
Fa Do/Si Rém
Mais oui personne n’est parfait
Sol/Si Rém
Personne n’est parfait
3. On avance comme tous les jours 4. Mais le jour où on se détache

On titube et on est sourd Qu’on se saoule qu’on reste lâche
Les yeux cernés le coeur enflé Ç’a s’embrouille et ça abîme
Bien trop fatigué De ne faire que passer
refrain
35
♥ Des chants
Si tu plonges (Michel Berger)

Em G Mais balaie toutes ces idées
Puisque tu es né de moi Ne garde que ce que tu es
Em G Ce que tu veux devient vrai
La vie continuera Si tu avances
Am Am/G Am/E Ce sont toujours les désirs
Et tu découvriras Pas les plaisirs qui nous rongent
Bm C D Em
L’indifférence Mais si tu plonges
Y a des montagnes d’amour qui t’attendent
Que veux-tu que je t’apprenne Y a des mains, y a des poings qui se tendent
Tes questions seront les miennes Si tu plonges
Et tu chercheras ta vie Tu peux tout, tu peux toucher le ciel
Ta différence Comme l’oiseau quand il déploie ses ailes
Si tu plonges
G D/F# Em G
Ce sont toujours les regrets Tiens-toi droit tends les bras
D Em C Le vertige
Pas les remords qui nous rongent N’y pense pas
Ne regarde pas en bas
B7 Em D C Em D C Regarde droit devant toi
Mais si tu plonges. Si tu plonges Ça ira
Si tu y crois
G D Si tu crois en toi
Y a des montagnes d’amour qui t’attendent Concentre-toi
Em B Ne pense qu’à ça
Y a des mains, y a des poings qui se tendent Fais le vide en toi
Em D C Allonge tes bras
Si tu plonges Avance d’un pas, et... plonge
Tu prendras ton élan vers le ciel Si tu plonges

Comme l’oiseau quand il déploie ses ailes Y a des montagnes d’amour qui t’attendent
Si tu plonges Y a des mains, y a des poings qui se tendent
Si tu plonges
On te dira qui aimer Tu prendras ton élan vers le ciel
On te dira quoi chanter Comme l’oiseau quand il déploie ses ailes
On te dira où aller Si tu plonges
Pour tenter ta chance
36
Des animations de sens Etre soi-même
Etre
soi-même
Etre vrai, hypocrisie…

Si j’étais …
Un petit “portrait Chinois”
Si j’étais un jeu, je serais…
aussi speedé qu’une attaque de camp
aussi calme qu’un jeu de société
aussi créatif qu’un jeu d’impro
aussi curieux qu’un jeu de piste
aussi …
Si j’étais un sac, je serais…
le plus attrayant, le plus coloré, le plus extravagant
un sac de voyage discret et bien rangé
une valise à roulette un peu coincée mais pratique
un sac à dos, les mains libres et avec des poches dans tous les coins
…
Si j’étais un casse-croûte, Si j’étais une BA,
je serais ……………………………… je serais ………………………………
Si j’étais une activité scoute, Si j’étais un lieu d’activité,
Si j’étais un objet de la malle matériel, Si j’étais un personnage célèbre,
Si j’étais un livre, Si j’étais un super-héros,
37
Etre soi-même Des animations de sens
36
Super promo : + 50%
Chaque éclaireur reçoit une horloge avec la
pub suivante :
« Reçoit 50% de temps en plus ! Ta journée
compte maintenant 36 heures, que faire de
ce bonus extraordinaire. Divise l’horloge en
quartiers avec ton nouvel emploi du temps. A
partir d’une journée “normale”, que faire du 27 9
temps en plus ? »
18
Parler dans le dos

Chaque éclaireur s’attache un papier ou une assiette en carton dans le dos à l’aide d’une épingle.
Pendant 10’, chacun peut aller écrire sur le dos de l’autre des trucs “chouettes” qu’on a vécus avec
lui, des choses qu’on a découvertes et appréciées. A l’issue des 10’, chacun découvre les
messages qui lui sont destinés.

L’auto-portrait
Chacun est invité à comparer sa vie à une voiture et à dessiner ce fameux véhicule : Si ma vie
était une voiture… Qu’est-ce qui serait le volant ( = ce qui donne la direction) ? Qu’est ce qui serait
un frein ? Quel carburant la ferait avancer ? Et chacun imagine ainsi les fenêtres, les phares, le
coffre…selon ce qui constitue sa vie, ses valeurs, ses motivations. Ensuite, présentation mutuelle
des créations et échange.
Le miroir
Un miroir nous renvoie une image différente de ce que nous sommes vraiment, on se voit à
l’envers. Chaque éclaireur construit son propre miroir à l’aide d’une feuille de carton et de papier
aluminium. Il peut y noter, au fur et à mesure de la journée, du camp, du moment d’animation la
façon dont il se perçoit (sur la face en alu) et la façon dont les autres le perçoivent (sur l’autre face)

S’aimer assez pour être “cadeau”
Très tôt je me suis pris dans mes propres ficelles. Je suis resté longtemps noué, serré, comprimé,
emmêlé, scotché, coincé dans le coin où l’on m’avait posé, sage, raide, carré, tiré à quatre
épingles.
J’étais de ceux-là qui ne sont pas encore dépliés, déficelés. J’étais de ceux-là qui n’ont jamais
coupé aucun cordon. J’étais de ceux-là qui soignent tant la présentation qu’ils passent un temps
38
fou à dépoussiérer, à se laver, à se couvrir d’huile pour se teinter au soleil et à garder la bonne
forme. J’étais de ces malades du moindre pli, du moindre bourrelet...
« Celui-là, c’est pas un cadeau ! » : voilà ce que j’ai par hasard entendu dire, et cela dans mon
dos, moi qui avais pourtant tout fait pour ressembler à un beau paquet cadeau.
Est-ce la part d’adolescence en moi ou l’envie de la contestation qui m’a fait dire aussitôt : "C’est
faux, je suis un cadeau, et un cadeau merveilleux ! C’est vrai, mon plus beau cadeau, c’est moi !"
A partir de ce jour, j’ai découvert que pour être un cadeau pour les autres, il fallait que je le sois
peut-être d’abord pour moi-même.
Alors je me suis invité et j’ai ouvert chez moi. Je suis entré à l’intérieur. Je me suis dit « Bonjour »
et j’ai habité chez moi. Je me suis accueilli de mes propres mains. J’ai pris le temps de laisser
chanter mon souffle. J’ai écouté murmurer en moi ma petite musique, de jour comme de nuit. J’ai
accepté d’être amoureux de moi. Je me suis offert un cadeau à moi-même... et je ne me suis pas
moqué de moi !
Je suis sorti et j’ai invité beaucoup d’amis à partager ma joie.
Mais depuis cette fête, que de questions : Qui m’a fait ce cadeau que je suis ? Pourquoi ? Pour
qui ? Qui passe sa vie à faire des cadeaux ? Certains ne sont jamais ouverts, pourquoi ? Faut-il
toujours un autre pour les ouvrir ?
Quelqu’un a dit un jour d’aimer l’autre comme soi-même. Le comme est le chemin que je
cherchais. Celui-là a tout compris, je crois.
Soyez tranquilles : malgré toutes ces questions, je ne regrette pas d’avoir défait mes heureuses
ficelles !
Sois toi-même
Quand je t’ai vu arriver, je ne t’ai pas reconnu.
Ton vêtement, ta coupe de cheveux, ton allure, ton sourire... où les as-tu copiés ?
Cette façon de nouer ton écharpe, choisie dans un magasin branché, la manière faussement
discrète de taquiner ton GSM – ou jouet-sem ? – ça te pose ?… à voir.
Mais toi, qui es-tu ?
Tu répètes des jugements tout faits.
Tu copies tes potes.
Tu rapportes des expressions entendues çà et là.
Et tes idées sont aussi du “prêt-à-porter”.
Mais toi, qui es-tu ?
Cet inconnu qui se présente quand tu arrives, je ne le connais pas.
Je ne sais pas où j’en suis quand je te vois.
Car celui que j’aime, c’est toi, tel que tu es, avec ta valeur, tes idées, ton cœur, et ton âme à toi.
Car celui que j’aime, c’est toi, quand tu es simple et vrai, quand tu restes toi.
Je t’ai confié des talents.
Cinq, deux ou un, peu importe.
Le principal, c’est que tu les fasses fructifier.
Mais les tiens, pas ceux de la grande gueule de la classe, ou d’un acteur de cinéma, ou d’une
vedette de la chanson.
Mais ton corps, ton intelligence, tes sentiments, ton amour à toi.
Quand la marque de ton écharpe t’inquiétera un peu moins, quand tes idées seront un peu moins
brillantes, mais bien à toi, quand tu auras ton vrai sourire, lumineux, sincère, quand tu mettras en
valeur toutes tes richesses, quand tu seras vraiment toi avec les autres... et avec moi... alors, dit
Dieu, je t’aurai retrouvé, mon enfant, mon ami !...
39
Le bal des comédiens

Le Diable tenait boutique
Devant l’immense chapiteau
Dressé pour le gala des comédiens.
Au-dessus de son échoppe,
Une enseigne au néon accrochait tous les yeux :
« Au plus beau travesti ».
Et tous les fêtards, riches ou pauvres
Qui se rendaient au bal
Entraient dans le bazar
Qui, pour choisir un nez de « Cléopâtre »
Qui, pour un masque ou des bijoux de pacotille.
Comme une fée bienfaisante,
Notre bon Diable s’affairait de son mieux,
Transformant comme par miracle
Une vieille matrone en bergère authentique,
Un financier véreux en un jeune premier.
Le bal fut un triomphe… et pour cause :
Chacun cherchait à paraître
Justement le contraire de ce qu’il était.
Alors, un jeune homme entra discrètement dans la salle,
Sans fard, ni masque, ni travesti.
Sur son passage, les rires et les cris s’arrêtèrent ;
Ce fut la gêne, les murmures, puis, la colère :
Quel est cet indécent qui veut fausser le jeu ?
Imposteur ! Trouble-fête ! Dehors !
Et ce fut la mêlée : coups de pieds,
Coups de poings.
La foule déchaînée le frappe et l’écartèle
Puis le rejette à demi-mort
Dans les ténèbres d’où il était sorti.
Cependant, dans cette échauffourée
Bien des masques étaient tombés ;
Les faux bijoux, les beaux atours,
De-ci, de-là jonchaient le sol.
Alors les gens se regardèrent, et quel ne fut pas leur étonnement
Lorsqu’ils virent qu’ils étaient beaux !
H. Léonard-Etienne
40
Partir… surtout vers l’autre

PARTIR est avant tout sortir de soi. Briser la croûte d’égoïsme qui essaie de nous emprisonner
dans notre “moi”.
PARTIR c’est cesser de tourner autour de soi-même, comme si on était le centre du monde et de
la vie.
PARTIR c’est ne pas se laisser enfermer dans le cercle des problèmes du petit monde auquel
nous appartenons: quelle que soit son importance, l’humanité est plus grande, et c’est elle que
nous devons servir.
PARTIR ce n’est pas dévorer des kilomètres, traverser des mers ou atteindre les vitesses
supersoniques. C’est, avant tout, s’ouvrir aux autres, les découvrir, aller à leur rencontre. S’ouvrir
aux idées, y compris à celles qui sont contraires aux nôtres, c’est avoir le souffle d’un bon
marcheur.
Heureux qui comprend et vit cette pensée: « Si tu n’es pas d’accord avec moi, tu m’enrichis ».
Avoir à côté de soi quelqu’un qui ne sait dire qu’ “Amen”, qui est toujours d’accord, d’avance et
inconditionnellement, ce n’est pas avoir un compagnon, mais bien plutôt une ombre.
Quand le désaccord n’est pas systématique et tendancieux, quand il vient d’une vision différente, il
ne peut qu’enrichir.
Il est possible de cheminer seul. Mais le bon voyageur sait que le grand voyage est celui de la vie,
et qu’il suppose des compagnons.
Citations
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il a fait, de ce qu’il peut faire.
André Malraux, écrivain français
Chacun doit agir selon ce qu’il est, et non point selon ce que sont les autres.
Baltaser Gracian y morales, religieux et écrivain espagnol
Le plus important, c’est d’être ami avec soi-même, sans cela on ne peut l’être avec personne
d’autre au monde.
Eleonor Roosevelt, femme politique américaine
Les hommes sont mille fois plus acharnés à acquérir des richesses que la culture, bien qu’il soit
parfaitement certain que le bonheur d’un individu dépend bien de ce qu’il est que de ce qu’il a.
Arthur Schopenhauer, philosophe allemand
Les questions les plus simples sont souvent les plus importantes. Où es-tu né ? Où vis-tu ? Que
fais-tu ? Où vas-tu ? Réfléchis à ces questions de temps en temps et observe tes réponses qui
changent.
Richard Bach, aviateur et écrivain américain
Le salut n’est pas une autre vie : c’est cette vie-ci, pour autant qu’elle est vécue en vérité.
André Comte-Sponville, philosophe français
41
♥ Des chants
♥ Des chants
Tout envoyer en l’air (Kyo)
Do
Laisse ce qui te retient
Lam
Délaisse ce qui t’appartient
Sol Fa
Détache le lien qui lentement se resserre
Do
Une seule vie t’indiffère
Lam
Et ne te ressemble en rien
Sol
Ces rêves ne sont pas les tiens
Fa
Si tu restes, tu vas manquer d’air
Il suffit de...
Do Sol Lam
Tout envoyer en l’air
Fa Do
Je saurais comment faire
Fa Sol
Je crois, qu’c’est inscrit dans nos gênes
Je sais, qu’on est capable de...
Do Sol Lam
Tout envoyer en l’air
Fa Do
Sans regard en arrière
Fa Sol
Et c’est le moins que l’on puisse faire Do Lam Sol Fa (x2)
Qui ose faire, le pas de l’évolution

Je veux seulement des visages et des corps en ébullition
Pour enfin changer d’air
Dans une autre dimension
Venez assister ensemble au réveil d’une génération
Qui veut seulement...
Refrain 2x
42
♥ Des chants
Les choses (J.-J. Goldman)

Capo 3
Capo 3. Intro 1. Mim - Do - Ré - Sol 2. Mim - Ré - Sol - Do
Do - Mim - Do - Ré Mim - Sol - Do - Ré
Mim - Do - Ré - Sol Mim - Ré - Sol - Do
Do - Mim - Ré - Sol Mim - Ré – Do - Ré - Mim
Mim Do Mim Ré
Si j’avais si j’avais ça J’ai le parfum de Jordan
Je serais ceci je serais cela Je suis un peu lui dans ses chaussures
Sans choses je n’existe pas J’achète pour être, je suis
Les regards glissent sur moi Quelqu’un dans cette voiture
J’envie ce que les autres ont Une vie de flash en flash
Je crève de ce que je n’ai pas Clip et club et clop et fast food
Le bonheur est possession Fastoche speed ou calmant mais fast
Les supermarchés mes temples à moi Tout le temps zap le vide et l’angoisse
Do Ré
Dans mes uniformes, Plus de bien de mal,
Mim Do Ré Sim Mais est-ce que ça passe à la télé
Rien que des marques identifiées Nobel ou scandale ? On dit “V.I.P.”
Do Ré Mim Do Ré
Les choses me donnent une identité Je prie les choses et les choses m’ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Mim Do Ré Sol Je prie les choses elles comblent ma vie
Je prie les choses et les choses m’ont pris C’est plus “je pense” mais “j’ai” donc je suis
Do Mim Do Ré
Elles me posent, elles me donnent un prix Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Mim Do Ré Sol Une femme objet qui présente bien
Je prie les choses elles comblent ma vie Sans trône ou sceptre je me déteste
Do Mim Ré Sol Roi nu je ne vaux rien
C’est plus “je pense” mais “j’ai” donc je suis
Je prie les choses et les choses m’ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Mim Ré Sol Do Je prie les choses elles comblent ma vie
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre C’est plus “je pense” mais “j’ai” donc je suis
Mim Sol Do Ré
Une femme objet qui présente bien Un tatouage, un piercing, un bijou
Mim Ré Sol Do Je veux l’image, l’image c’est tout
Sans trône ou sceptre je me déteste Le bon langage les idées “qu’il faut”
Mim Ré Do Ré Mim C’est tout ce que je vaux
Roi nu je ne vaux rien
43
♥ Des chants
Reality Record (Yel)

Mim Si Do Sol Fa# x2
Do
On nous promet des mises en scène
Sol Sol/Fa# Sol Sol/Fa#
Et du show américain
Do
Des stars avec leur système
Sol Sol/Fa# Sol Sol/Fa#
Des larmes et peut-être un sein
Mim Sol
Et c’est ce soir que tout se passe
Do
Dans le noir et dans le strass
Sol Sol/Fa#
C’est ce soir que tout se passe
Do Ré Do
On veut en voir encore, encore...
Sol Sol/Fa#
Toujours un peu plus fort !
Do Ré Do
Reality record, encore...
Sol Sol/Fa#
Bientôt toi qu’on adore !
On nous promet des instants chauds

A réveiller nos instincts
Des idoles in utero
A consommer avant demain
Et c’est ce soir que tout se passe

Dans le noir et dans le strass
C’est ce soir que tout se passe
On veut en voir encore, encore...

Toujours un peu plus fort !
Reality record, encore...
Bientôt toi qu’on endort
44
Des animations de sens Idéal
Idéal
Bien, doute, injustice,
jugement, justice, mal…

Bien - paaaaas bien
Voici toute une série de situations, de faits de société, de règles ou contraintes de la vie de tous
les jours. Entoure ceux que tu trouves bien et barre les paaaaas bien. Evidemment, rien n’est
évident.
Bien Paaas
Bien
Le mariage civil des homosexuels
Faire du 140 km/h sur l’autoroute
Envoyer les inspecteurs de l’ONU en Irak
Les musiciens dans les rues
Maintenir quelqu’un en vie, par des machines pendant des années
Tricher à l’école
Les fast-food (Quick, Mc Do…)
Les contrôles de vitesse sur l’autoroute
La possibilité pour une dame de plus de 60 ans d’avoir des enfants
Fumer un joint
Mentir pour une bonne cause
Devoir finir son assiette
La mondialisation de l’économie
Le Paris-Dakar
Les punitions à l’école
Le salaire de Venus, Serena, Justine et Kim
Les entartrages de Noël Godin
Les centres fermés pour illégaux
Le clonage humain
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Idéal Des animations de sens
En dix tableaux
1. Disposer dix tableaux portant les mots suivants :
• Ne fais confiance qu’à toi-même • Respecte la nature et la nature te respectera
• On a besoin de toi • Toujours mieux
• La justice : un bien grand mot • Joyeux, si je veux
• Ni fermé aux autres, ni fermé à Dieu • Charité bien ordonnée commence par soi-même
• Le respect d’autrui • Pour être beau, fort et intelligent
2. Chacun, animateurs compris, réagit au moins à trois de ces tableaux par quelques mots écrits
ou un dessin qu’il accroche sous le tableau concerné.
3. Ensuite, afficher et lire les dix articles de la Loi scoute et faire quelques parallèles avec les
dessins et mots personnels.
4. Ensemble, on cherche à ré-exprimer les articles avec des mots simples et à donner un exemple
d’application concrète dans la vie de tous les jours (entre scouts ou à l’extérieur). Ce ne doit pas
être long. Juste une petite phrase.
Donner une voix

Chaque patrouille discute et choisit, dans sa réalité sociale la plus proche, un cas de personnes
(ou groupe de personnes) sans-voix (c’est-à-dire qui ont du mal à se faire entendre dans la vie
sociale, des laissés-pour-compte, des exclus…)
Elle prépare des questions à poser à ces personnes ou ces groupes de personnes sur les raisons
supposées et les formes concrètes de ce black-out et propose à ces personnes de formuler un
message dont la patrouille se fera le porte-parole (de manière interne, dans les média locaux,
dans la paroisse…)

Le moyen de transport
Par équipe, les éclaireurs imaginent et dessinent un moyen de transport en lien avec le thème de
camp (bateau, vaisseau spatial…). Les composants sont détaillés avec leur fonction propre pour
que le déplacement se passe bien. Exemple : Une coque résistante aux voies d’eau du
découragement. Un réservoir de carburant rempli uniquement de produits naturels et sans alcool.
Une vigie qui guette tout ce qu’elle voit de bien et le communique…
Yin et Yang
La dualité entre le bien et le mal peut être utilisée via le Yin et le Yang, celle de la justice et de
l’injustice par une balance à plateaux et celle du bien et du pas bien par une silhouette (en dedans
et au dehors). On écrit respectivement ses idées sur un galet, un morceau de carton ou un post-it.

Etre jeune
La jeunesse n’est pas une période de la vie. Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une
qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de
l’aventure sur l’amour du confort.
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On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années; on devient vieux parce
qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau; déserter son idéal ride l’âme. Les
préoccupations, les craintes, les doutes, les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font
pencher vers la terre, et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : “Et après ?” Il défie les événements et trouve sa joie au jeu
de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance
en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement.
Vous restez jeune tant que vous restez réceptif, réceptif à ce qui est beau, bon et grand, réceptif
au message de la nature, de l’homme et de Dieu.
Si un jour votre cœur devait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu
avoir pitié de votre âme de vieillard.
Général Mac Arthur
Le voleur de hache
Un homme ne retrouvait pas sa hache.
Il soupçonna le fils de son voisin de la lui avoir prise et se mit à l’observer.
Son allure était typiquement celle d’un voleur de hache.
Son visage était celui d’un voleur de hache.
Les paroles qu’il prononçait ne pouvaient être que des paroles de voleur de hache.
Toutes ses attitudes et comportement trahissaient l’homme qui a volé une hache.
Mais voilà qu’en remuant la terre, l’homme retrouva soudain sa hache.
Lorsque le lendemain il regarda de nouveau le fils de son voisin, celui-ci ne présentait rien, ni dans
l’allure, ni dans l’attitude, ni dans le comportement, qui évoquait un voleur de hache.
Lao Tseu
La prière simple de saint François d’Assise

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix !
Là où est la haine, que je mette l’amour,
Là où est l’offense, que je mette Ie pardon,
Là où est la dispute, que je mette l’union,
Là où est l’erreur, que je mette la vérité,
Là où est le doute, que je mette la confiance,
Là où est le désespoir, que je mette l’espoir,
Là où sont les ténèbres, que je mette ta lumière,
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Que je ne cherche pas tant
A être consolé qu’à consoler,
A être compris qu’à comprendre,
A être aimé qu’à aimer.
Car celui qui donne reçoit,
Celui qui s’oublie trouve,
Celui qui pardonne est pardonné,
Celui qui meurt est déjà dans la vie éternelle.
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S’il t’a planté, c’est pour que tu croisses

Dieu ne veut pas pour toi et pour les autres une vie rabougrie, toute rapetissée, sans goût.
Crois-tu qu’un jardinier plante ses dahlias et ses rosiers en pensant : « Pourvu qu’ils ne poussent
pas !... Qu’ils ne fleurissent pas ! »
Tu dirais alors : « Il est complètement idiot : une plante, c’est fait pour vivre, pour pousser et pour
fleurir... »
Dieu est un bon jardinier : s’il t’a planté, c’est pour que tu croisses.
Certains jours d’ailleurs, tu sens la vie qui pousse en toi et te pousse à chanter, à rire, à danser, à
regarder le monde avec des yeux d’enfant qui veut savoir, à rendre les autres plus heureux...
Tu voudrais une vie qui signifie quelque chose... Tu rêves de perfection... Tu te vois accomplir des
exploits extraordinaires... N’étouffe pas ces désirs : ils viennent de Dieu. Il a mis en toi des
richesses.
Et quand on est chrétien, tu sais ce que l’on fait d’un trésor. On ne l’enfouit pas. On ne le met pas
dans un placard, bien à l’abri. On le fait valoir.
Tes dons ? Ne les méconnais pas. Fais-les fructifier. Développe-toi ! Grandis !
Mais attention, ne te berce pas de beaux rêves. Tu pourrais te préparer un douloureux réveil. Les
grandes choses ne sont pas pour demain. Elles commencent aujourd’hui, dans ce qui n’a l’air de
rien. Donne-toi à fond dans tout ce que tu fais.
Le plus beau moment de la vie, c’est le moment présent !...
Citations
Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit.
Saint Vincent de Paul, prêtre français
On cherche le bien sans le trouver, on trouve le mal sans le chercher.

Démocrite, philosophe grec
La seule condition pour que le mal puisse triompher, c’est que les bons ne fassent rien.
Edmund Burke, écrivain anglais
Qui n’ose se contredire ne va pas au bout de sa pensée et n’a jamais fait le tour d’une idée.
Maurice Maeterlinck, écrivain belge
Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit, pas plus qu’une vérité ne peut
devenir erreur lorsque personne n’y adhère.
Mohandas Gandhi, homme politique et sage indien
Idéaliser le réel qu’on voit et réaliser l’idéal qu’on sent.

Alexandre Dumas, écrivain français
Ceux qui prétendent que l’injustice est inévitable oublient qu’elle ne l’est que parce que trop de
gens leur ressemblent.
Jean Rostand, biologiste et écrivain français
Une injustice faite à un seul est une menace à tous.

Lorsqu’un homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le
début d’une nouvelle réalité.
Fritz Hundertwasser, peintre autrichien
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♥ Des chants
Il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les
poursuit.
William Faulkner, écrivain américain
J’aime celui qui rêve l’impossible.

Johann Wolfgang von Goethe, écrivain allemand
Une utopie est un projet réalisable, qui n’a pas encore été réalisé.
Théodore Monod, scientifique et écrivain français
♥ Des chants
Le pouvoir des fleurs (Laurent Voulzy)
Do Fa Do 2. Je me souviens on avait des chansons des
1. Je me souviens on avait des projets pour la Terre paroles
Sol Comme des pétales et des corolles
Pour les hommes comme la nature Qu’écoutait en rêvant la petite fille
Fa Do Au tourne-disque folle
Faire tomber les barrières les murs Le parfum, imagine le parfum
Sol L’Eden le jardin, c’était pour demain
Les vieux parapets d’Arthur Mais demain c’est pareil, le même désir veille
Lam Sol Là tout au fond des coeurs
Fallait voir, imagine notre espoir Tout changer en douceur
Lam Fa Do Sol Changer les âmes, changer les cœurs
On laissait nos coeurs au pouvoir des fleurs Avec des bouquets de fleurs
Do Lam La guerre au vent, l’amour devant
Jasmin, Lilas, Grâce à des fleurs des champs
Sol 3. Tu verras qu’on aura des foulards des
chemises
C’était nos divisions nos soldats
Et que voici les couleurs vives
Sol Do
Et que même si l’amour est parti
Pour changer tout ça
Ce n’est que partie remise
Do Lam Sol
Par les couleurs, les accords, les
Changer le monde, changer les choses
parfums
Lam
Changer le vieux monde pour faire un
Avec des bouquets de roses jardin
Fa Sol Tu verras, le pouvoir des fleurs
Changer les femmes, changer les hommes Y’a une idée pop dans mon air
Do Changer les âmes, changer les coeurs
Avec des géraniums Avec des bouquets de fleurs
La guerre au vent, l’amour devant
Grâce à des fleurs des champs
Final : dernière partie avec Ré Sim La SimSol La Ré
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♥ Des chants
Foule sentimentale (Alain Souchon)

Em, C, Am, B7 2. Il se dégage
1. Oh la la la vie en rose De ces cartons d’emballage
Le rose qu’on nous propose Des gens lavés hors d’usage
D’avoir des quantités de choses Et tristes et sans aucun avantage
Qui donnent envie d’autre chose On nous inflige
Aie on nous fait croire Des désirs qui nous affligent
Que le bonheur c’est d’avoir On nous prend faut pas déconner dès qu’on
De l’avoir plein nos armoires est né
Dérisions de nous dérisoires car... Pour des cons alors qu’on est
Refrain: 3. On nous Claudia Schieffer

Foule sentimentale On nous Paul-Loup Sulitzer
On a soif d’idéal Oh le mal qu’on peut nous faire
Attirée par les étoiles, les voiles Et qui ravagea la moukère
Que des choses pas commerciales Du ciel dévale
Foule sentimentale Un désir qui nous emballe
Il faut voir comme on nous parle Pour demain nos enfants pâles
Comme on nous parle Un mieux, un rêve, un cheval
Un Autre Monde (Téléphone)

D Bm F#m 2. Je rêvais d’une autre terre
1. Je rêvais d’un autre monde Qui resterait un mystère
D Bm F#m Une terre moins terre à terre
Où la terre serait ronde Oui je voulais tout foutre en l’air
D Bm F#m Je marchais les yeux fermés
Où la lune serait blonde Je ne voyais plus mes pieds
D Bm A G Je rêvais réalité
Et la vie serait féconde Ma réalité m’a alité
AG
Je dormais à poings fermés 3. Oui je rêvais de notre monde
AG Et la terre est bien ronde
Je ne voyais plus nos pieds Et la lune est si blonde
AG Ce soir dansent les ombres du monde
Je rêvais réalité A la rêver immobile
A Elle m’a trouvé bien futile
Ma réalité Mais quand bouger l’a faite tourner
Ma réalité m’a pardonné
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Des animations de sens Nature
Nature
Animaux, nuit…

Chacun cherche son arbre
Dans la forêt, l’un guide l’autre qui a les yeux bandés et lui fait sentir un arbre et l’éloigne ensuite.
Celui qui a senti l’arbre, une fois le foulard enlevé, doit reconnaître son arbre.
Ecouter le soir
Marche silencieuse d’observation et d’écoute dans la pénombre, puis échanges par tranches
d’âge près de feux différents, avec un animateur. Chacun résume son expérience d’un mot écrit
sur un galet ou une bûchette (à valoriser visuellement en célébration ?). Texte ou prière finale.
La palette du peintre
Chaque éclaireur reçoit une palette en carton. Il doit chercher des couleurs de référence parmi la
nature. Comme un peintre, il dépose en éventail, sur sa palette, les couleurs élémentaires.

Le bois
Quoi de plus facile pour symboliser la nature qu’une branche d’arbre. Chaque éclaireur peut se
procurer une branche morte et y graver son nom, son totem, une phrase…
Les nuages
Une feuille de papier bleu, découpée en forme de nuage, peut servir de support pour une réflexion.
En prenant une feuille A3, on peut découper un rond en son centre pour porter le nuage comme
chapeau. L’animation devient alors « la tête dans les nuages ».
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Nature Des animations de sens

Psaume d’émerveillement (psaume 8)
Ô Seigneur notre Dieu qu’il est grand ton Amour;
Il couvre toute la terre.
Les enfants savent bien que tu existes, que même le ciel est trop petit pour toi.
Ta grandeur et ta beauté nous émerveillent,
Éblouissant jusqu’aux plus blasés.
À voir le ciel, la lune et les étoiles que tu as créés, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
l’être humain, pour que tu t’en soucies ?
Tu en as presque fait un dieu, le couvrant de tous les honneurs;
Tu lui as confié ta création,
Tu lui as dit : “Elle sera ce que tu en feras”.
Les bœufs et les brebis,
Animaux domestiques et bêtes sauvages,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
Tu nous en as fait le cadeau.
Oui, Seigneur, qu’il est grand ton Amour.
Il couvre toute la terre.
Anti-création ?
Une étudiante africaine a écrit ce qui suit. Rejoignons-nous le pessimisme de son approche ?
Nous pouvons le recevoir comme un cri d’alarme, toujours indispensable pour réveiller les torpeurs
inconscientes. Sans doute la découverte d’autres textes et l’échange entre nous sont-ils
nécessaires pour enrichir la réflexion.
Au commencement, la Terre existait, et la terre était bonne et belle.
Les hommes se dirent :
- Qu’il y ait des maisons dans les plus beaux endroits. Et la Terre fut couverte de béton, d’asphalte
et d’acier tandis que disparaissaient les plantes et les prés.
Le second jour, les hommes virent les eaux qui couraient sur la surface de la terre. Et ils se dirent :
- Que se mêlent les eaux cristallines aux eaux résiduaires.
Et il en fut ainsi.
Les ruisseaux furent contaminés et les mers ne furent plus que pourriture.
Le troisième jour, les hommes regardèrent les forêts qui poussaient en dehors des villes. Et ils se
dirent :
- Coupons les arbres et utilisons leur bois pour produire de l’aggloméré et du papier journal. Et il
en fut ainsi.
Les bois et les forêts furent rasés et la terre devint déserte.
Le quatrième jour, les hommes contemplèrent les animaux qui se promenaient sur le sol.
Et Ils se dirent :
- Il est dangereux que ces bêtes jouissent de liberté : faisons un parc et chassons pour notre
plaisir.
Et il en fut ainsi.
Et les espèces s’éteignirent et disparurent de la surface de la Terre.
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Le cinquième jour, les hommes humèrent.

Et ils se dirent :
- Que se mêle l’air pur aux fumées des usines et des moteurs. Et il en fut ainsi.
L’air fut contaminé de vapeurs nocives et devint irrespirable.
Le sixième jour, les hommes se regardèrent les uns les autres et ils se rendirent compte qu’ils ne
parlaient pas la même langue, et ils commencèrent à se craindre les uns les autres, ils se haïrent.
Et ils se dirent :
- Faisons des armes puissantes pour dominer et détruire le voisin avant qu’il ne nous extermine. Et
il en fut ainsi.
Et la Terre s’illumina du feu de la guerre.
Le septième jour, la Terre redevint belle et magnifique parce que les hommes avaient disparu de
sa face.
La louange de l’Indien
À la fin du 19e siècle, le chef Luther,“Ours Debout”, décrit les liens qui unissent les Indiens Lakotas
(à l’ouest du Dakota) à la nature.
Le Lakota était empli de compassion et d’amour pour la nature. Il aimait la terre et toutes les
choses de la terre, et son attachement grandissait avec l’âge. Les vieillards étaient littéralement
épris du sol et ne s’asseyaient ni ne se reposaient à même la terre sans le sentiment de
s’approcher des forces maternelles. La terre était douce sous la peau et ils aimaient à ôter leurs
mocassins et à marcher pieds nus sur la terre sacrée. Leurs tipis s’élevaient sur cette terre dont
leurs autels étaient faits. L’oiseau qui volait dans les airs venait s’y reposer et la terre portait, sans
défaillance, tout ce qui vivait et poussait. Le sol apaisait, fortifiait, lavait et guérissait. C’est
pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de
vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus
vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et ils se
sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient. Ces relations qu’ils
entretenaient avec tous les êtres sur la terre, dans le ciel ou au fond des rivières étaient un des
traits de leur existence. Ils avaient un sentiment de fraternité envers le monde des oiseaux et des
animaux qui leur gardaient leur confiance. La familiarité était si étroite entre certains Lakotas et
leurs amis à plumes ou à fourrure que, tels des frères, ils parlaient le même langage.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur; il
savait que l’oubli du respect dû à ce qui pousse et à ce qui vit amène égaIement à ne plus
respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes gens sous la douce influence de la nature.
Faire éclore le bouton

Non, il n’est pas en ton pouvoir de faire éclore le bouton.
Secoue-le, frappe-le : tu n’auras pas la puissance de l’ouvrir.
Tes mains l’abîment; tu en déchires les pétales et les jettes dans la poussière.
Mais aucune couleur n’apparaît, et aucun parfum.
Ah ! il ne t’appartient pas de le faire fleurir.
Celui qui fait éclore la fleur travaille si simplement.
Il y jette un regard, et la sève de vie coule dans ses veines.
A son haleine, la fleur déploie ses ailes et se balance au gré du vent.
Comme un désir au cœur sa couleur éclate, et son parfum trahit un doux secret.
Celui qui fait éclore la fleur travaille si simplement.
Tagore
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♥ Des chants
♥ Des chants
Le soleil donne (Laurent Voulzy)
Do Sol
Tape sur nos systèmes, l’envie que tout l’monde s’aime le soleil donne
Do Sol
Ce vieux désir super, qu’on s’rait tous un peu frères, le soleil donne
Mim Fa Mim
Le soleil donne, de l’or intelligent, le soleil donne
Fa Sol
La même couleur aux gens, la même couleur aux gens gentiment
The fire in your blood, make believe we’re all in love in the sundance
You can dream the sweetest games, hold hands around the flames in the sundance
In the sun dance, the gold keeps coming down in the sundance
White’s turning into brown and rain don’t stay around painting the town
Feel the fire in your blood, make believe we’re all in love in the sundance
You can dream the sweetest games, hold hands around the flames in the sundance
In the sun dance, the gold keeps coming down in the sundance
White’s turning into brown and rain don’t stay around painting the town
Fa Sol
Oh, oh, oh, oh, la même couleur aux gens
Fa Sol
Fa Sol
La même couleur aux gens, la même couleur aux gens gentiment
Nacele deseo, de querer se mas, ole el sol

Oro intelingente, a lumbra gente Ole el sol
Ole el sol a todo el mundo Ole el sol Unatez morena , una tez morena igual
Fa Sol
Fa Sol
Oh, oh, oh, oh, just color me tomorrow
Fa Sol
Oh, oh, oh, oh, la misma tez morena
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♥ Des chants
L’hymne de nos campagnes (Tryo)

Si tu es né dans une cité HLM
Je te dédicace ce poème
En espérant qu’au fond de tes yeux ternes
Tu puisses y voir un petit brin d’herbe
Dm Bb A
Hé Les man faut faire la part des choses
Dm Bb A
Il est grand temps de faire une pose
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d’une rose
Refrain :
Dm Bb A
C’est l’hymne de nos campagnes
Dm Bb A
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man... du monde animal
Crie le bien fort, use tes cordes vocales !
Pas de boulot, pas de diplôme Assieds-toi près d’un vieux chêne

Partout la même odeur de zone Et compare-le à la race humaine
Plus rien n’agite tes neurones L’oxygène et l’ombre qu’il t’amène
Pas même le shit que tu mets dans tes cônes Mérite-t-il les coups de hache qui le saigne ?
Va voir ailleurs, rien ne te retient Lève la tête, regarde ces feuilles
Va vite faire quelque chose de tes mains Tu verras peut-être un écureuil
Ne te retourne pas ici tu n’as rien Qui te regarde de tout son orgueil
Et soit le premier à chanter ce refrain Sa maison est là, tu es sur le seuil
Refrain Refrain
Assieds-toi près d’une rivière Peut-être que je parle pour ne rien dire
Ecoute le coulis de l’eau sur la terre Que quand tu m’écoutes tu as envie de rire
Dis-toi qu’au bout, hé ! il y a la mer Et si le béton est ton avenir
Et que ça, ça n’a rien d’éphémère Dis-toi que c’est la forêt qui fait que tu respires
Tu comprendras alors que tu n’es rien J’aimerais pour tous les animaux
Comme celui avant toi, comme celui qui vient Que tu captes le message de mes mots
Que le liquide qui coule dans tes mains Car un lopin de terre, une tige de roseau
Te servira à vivre jusqu’à demain matin ! Servira la croissance de tes marmots !
Servira la croissance de tes marmots !
Refrain
Refrain
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♥ Des chants
Pardon (Alain Souchon)
Mi La La
Oh libellules si délicates On gêne l’oxygène matière première
Mi Do Ré
Oh les mésanges petites pattes On a troué l’éther et on perd de l’air
La Mi
Gentil coquelicot pardon chardon Pardon pardon
Mi La
Et le noble ver de terre pardon Pour la Côte d’Azur excusez-nous
La Pour la Côte d’Azur
Le jour se rêve dans l’aubépine Mi Mi7 Mi Mi7
Mi Ré Mi Ré La Pardon pardon
Les enfants
Mi La
Mi La Précieux muguet beau citron jaune
Chevreuils lancés au-dessus des fleurs Mi
Mi Pardon la flore pardon la faune
Chaudes perdrix au tout petit cœur La
La Le jour se rêve sur les légumes
Ecureuil renard pardon vipère Mi
Mi Les enfants sur le bitume
Pardon la pluie pardon la terre
La La
Le jour se rêve dans la nature Terre jolie terre notre mère volante
Mi Ré Do Ré
Les enfants le vent les aime Avec nous dans le ciel et les étoiles filantes
Mi Ré Mi Mi7 Mi Mi7
Le vent les aime Pardon pardon
La
Pardon Collines fatiguées plaines plates
Pleurez votre peine de nitrates
La Pardon pardon
On embête les bêtes avec des poudres
Avec le DTT et le sulfate de soude Pour cette flotte de plastique bleue
Mi Qui prend la mer pour des millénaires
Pardon Pardon
La
En regardant le temps passer dans la rivière Terre jolie terre notre mère volante
On voit des métaux lourds et du sulfate de fer Avec nous dans le ciel et les étoiles filantes
Mi Pardon pardon (x2)
Pardon pardon
56
Des animations de sens Pardon
Pardon
Aider, merci, se confier…

La boîte à merci
Chaque éclaireur se confectionne une boite aux lettres avec une boite à chaussures par exemple.
Pendant les réunions ou le camp, chacun peut mettre par écrit un pardon ou un merci,
discrètement à un autre éclaireur.
Le coin Timothée
« Cette année-là, à Mabompré, un petit coin – c’est le cas de le dire : il rappelait vaguement une
feuillée – sympa accueillait en permanence qui souhaitait marquer un petit temps d’arrêt. Par
sympathie pour le gamin de l’intendante, les scouts l’avaient baptisé : “le Coin Timothée”.
Sur la petite table en brelages, une petite bougie – interdiction de la laisser allumée sans
surveillance ! –, quelques fleurs, un stylo, un cahier et un classeur à anneaux.
Dans celui-ci alternaient une photo symbolique ou évocatrice et une page blanche. Lors de son
passage, chacun pouvait écrire une réflexion face à l’illustration. Le suivant faisait de même. Ainsi,
par associations d’idées, se nouait un dialogue entre tous les participants.
Même principe pour le cahier, mais ce dernier restait plus lié aux relations vécues au camp lui-
même. On y trouvait énormément de mercis, et pas mal de pardons, assez souvent adressés à
une personne précise. Quand je fus invité à animer une partie de la célébration de fin de camp, ce
cahier fut la mine d’où je pus tirer toutes les valeurs vécues au camp ».
Jean Lievens
La lettre à soi-même
Une façon originale se confier à quelqu’un : se confier à “son soi de dans 6 mois”. On propose
simplement aux éclaireurs de se donner des conseils, un regard, des remarques à lui-même via
une lettre. Chacun s’écrit à lui-même, les animateurs prennent le courrier et se chargent de le
poster 6 mois plus tard.
57
Pardon Des animations de sens

A cœur ouvert
Un support écrit personnel peut simplement être constitué à partir de papier. Il suffit de découper
deux cœurs de même dimension, le deuxième est superposé sur le premier, coupé en son milieu
et attaché au premier par les cotés. De cette façon, on peut écrire à l’intérieur du cœur ou à
l’extérieur.
En fumée
Suite à une dispute, pour passer l’éponge, on peut proposer aux protagonistes d’écrire quelques
mots sur un papier, ce qu’ils ont sur le cœur, leur haine. Puis ensemble, ils le jettent dans le feu.

Le fil à nœuds
Un vieux rabbin racontait : « Chacun de nous est relié à Dieu par un fil. Lorsque nous commettons
une faute, nous cassons le fil. Mais quand nous regrettons notre faute, quand nous cherchons à
réparer, Dieu fait un nœud au fil. Du coup, le fil est plus court qu’avant. Et le pécheur est plus près
de Dieu ! Ainsi, de faute en repentir, de nœud en nœud, nous nous rapprochons de Dieu.
Finalement, chacun de nos péchés est l’occasion de raccourcir d’un cran la corde à nœud et
d’arriver plus vite près du cœur de Dieu ! Tout est grâce, même nos erreurs. Entre nous aussi, il
nous arrive d’être parfois plus proches après une réconciliation qu’avant la dispute… »
Conte musulman
Le billet de retour
Il avait fait les « quatre cents coups ».
Dès son enfance, sa mère avait reçu les visites des voisins qui se plaignaient de vitres cassées et
de carrés de fraises dévastés.
Elle l’avait grondé mais toujours il recommençait non point par malice mais parce qu’il lui semblait
établi que la satisfaction immédiate au plaisir, permis ou défendu, était la source du bonheur. Au
collège, il avait gardé ses « habitudes », ce qui lui avait valu d’être « remercié » - curieuse
expression – avant le fatidique brevet. A plusieurs reprises, la mère avait baissé les bras. Elle
n’osait même plus raconter le quart des frasques du garçon à son mari lorsqu’il rentrait du travail,
exténué par deux heures de bus et de métro.
Un jour, l’enfant terrible ne donna plus signe de vie. Par bribes et par morceaux, ses parents
surent qu’avec les inévitables copains, ceux des folles soirées à mobylette, il avait pris les chemins
de l’Inde via les « paradis de la drogue ». Les moyens de la famille étant plus que modestes, on ne
put s’offrir le luxe d’un voyage de vérification. Alors s’installèrent l’angoisse, les yeux rougis, les
silences lourds et les traits tirés.
Deux ans passèrent, et puis… un télégramme : « Jean-Michel hôpital Delhi. Attendons
instructions » signifiait argent… et de l’argent, nul n’en avait vraiment dans la famille.
La fille aînée qui, entre-temps, s’était mariée, offrit la somme qu’elle avait mise de côté pour
acheter une petite voiture d’occasion. Cela fut à peine suffisant car en Inde, on réclamait le
montant des frais d’hospitalisation.
« Tu te souviens maman ? » dit Geneviève, « Mon livret de Caisse d’Epargne ? »
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On l’avait oublié, celui-là depuis la première Communion.

Le parrain de la jeune femme avait fait ce cadeau à l’enfant d’alors, en y mettant un peu d’argent.
On vida le précieux livret jusqu’au dernier sou et quinze jours plus tard, à Orly, la famille au grand
complet attendait, anxieuse, l’arrivée du garçon. Nul ne put reconnaître Jean-Michel : il avait
tellement maigri. Lui par contre, les avait tous aperçus, et il pleurait doucement, en attendant son
tour à la douane. Derrière la vitre blindée, un visage blême, celui de la mère. Dans le grand
gaillard décharné qui présentait maintenant au douanier son maigre baluchon, elle avait reconnu le
fils de ses entrailles. Elle se mit à trembler, à sangloter ; elle voulait aussi sourire… Jean-Michel
sortit enfin ; sur ses lèvres, un seul mot, comme un gémissement, qui portait en lui tous les
pardons du monde : « Maman ! ».
J-CI Darrigaud
L’évaluation finale
Quand le Seigneur nous retrouvera, au moment d’évaluer nos vies, il nous dira :
« J’étais nouveau dans ta patrouille et tu ne m’as pas accueilli »
« J’étais timide et tu t’es moqué de moi »
« Je t’ai demandé un coup de main et tu es parti te promener »
« J’étais joyeux, je chantais, et tu m’as dit : la ferme ! »
« J’aurais voulu donner mon avis et tu ne m’as pas écouté »
« J’avais de l’enthousiasme et tu en as rigolé »
« J’allais faire une bêtise et tu n’as pas eu le courage de me dire tout net que j’avais tort »
Car « Ce que vous faites au plus petit des miens, c’est à moi que vous le faites ».
Michel Kesteman
3650 jours d’amitié

Un homme avait un ami qui, le rencontrant un jour, le fixa d’un regard plein de colère, et lui jeta
une parole si dure qu’elle le blessa au cœur.
Il en resta tout interdit, se demandant :
- Que lui ai-je donc dit ?… Que lui ai-je donc fait ?…
Un sage arriva qui, le trouvant attristé et soucieux, lui demanda ce qu’il avait.
- Aujourd’hui, lui répondit-il, mon ami s’est fâché contre moi. Depuis combien de temps était-il ton
ami ?
- Cela fait maintenant dix ans que nous étions amis, nous entendant parfaitement. Tous les jours, il
venait me voir et me faisait du bien. Il n’y a qu’aujourd’hui qu’il s’est irrité contre moi.
- Dix ans, reprit l’autre, cela fait combien de jours ?
Il fit le compte et répondit:
- 3650 jours.
- Retranches-en le jour où il s’est fâché contre toi et tu trouveras qu’il a encore droit de ta part à
beaucoup d’amour.
Citations
Dans l’amitié, ménage une place pour la brouille, et dans la brouille une autre pour la
réconciliation.
Proverbe juif
Celui qui se tait le premier dans une dispute est le plus digne de louange.
Proverbe hébreu
59
♥ Des chants
Rien n’est plus éloigné de la paix que la passivité.

Octavio Paz, écrivain mexicain
Voulez-vous être heureux un instant ? Vengez-vous. Voulez-vous l’être toujours ? Pardonnez.

Henri Lacordaire, prêtre et écrivain français
Se venger d’une offense, c’est se mettre au niveau de son ennemi; la lui pardonner, c’est se
mettre au-dessus de lui.
Maxime anglaise
♥ Des chants
Tu ne m’as pas laissé le temps (David Hallyday)
Mim Toi qui m’as tout appris
J’reste avec mes souvenirs Et m’as tant donné
Mim C’est dans tes yeux que je grandissais
Ce morceau de passé Et me sentais fier
Sim Pourquoi sans prévenir
Comme un miroir en éclats de verre Un jour tout s’arrête
Mim Et vous laisse encore plus seul sur terre
Mais à quoi ça sert Sans savoir quoi faire
Mim
Ce que j’voulais te dire Tu ne m’as pas laissé le temps
Mim De te dire tout c’que je t’aime
Reste sur des pages blanches Et tout c’que tu me manques
Sim On devrait toujours dire avant
Sur lesquelles je peux tirer un trait L’importance que les gens prennent
Sol Tant qu’il est encore temps
C’était juste hier Tu n’m’as pas laissé le temps
Ref Sol Sim Ré Do
Tu ne m’as pas laissé le temps Laissé le temps
Mim Do
De te dire tout c’que je t’aime Tu ne m’as pas laissé le temps
Sol Sim De te dire tout c’que je t’aime
Et tout c’que tu me manques Et tout c’que tu me manques
Sol Sim On devrait toujours dire avant
On devrait toujours dire avant L’importance que les gens prennent
Mim Do Tant qu’il est encore temps
L’importance que les gens prennent Tu n’m’as pas laissé le temps
Sol Sim ...
Tant qu’il est encore temps
Do Ré Mim
Mais tu n’m’as pas laissé le temps
60
♥ Des chants
Aïcha (Khaled)
F#m D A E F#m D A E
Comme si je n’existais pas. Elle est passée à coté de moi
F#m D A E F#m D A E
Sans un regard, reine de Saba. J’ai dit : Aïcha, prends tout est pour toi
F#m D A E F#m D A E
Voici, les perles, les bijoux. Aussi l’or autour de ton cou
F#m D A E F#m D A E
Les fruits bien mûrs au goût de miel. Ma vie Aïcha si tu m’aimes
F#m D A E F#m D A E
J’irai où ton souffle nous mène dans les pays d’ivoire et d’ébène
F#m D A E F#m D A E
J’effacerai tes larmes, tes peines. Rien n’est trop beau pour une si belle
F#m D A E F#m D A E
Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, t’en va pas
F#m D A E F#m D A E
Aïcha, Aïcha, regarde-moi. Aïcha, Aïcha réponds-moi
F#m D A E F#m D A E
Je dirai les mots, les poèmes. Je jouerai les musiques du ciel
F#m D A E F#m D A E
Je prendrai les rayons de soleil pour éclairer tes yeux de rêves
F#m D A E F#m D A E
Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha t’en va pas
Bm G Bm G
Elle a dit garde tous tes trésors. Moi je vaux mieux que tout ça
Em A F#sus4 G Bm,Bm,A,G
Des barreaux sont des barreaux mêmes en or. Je veux les mêmes droits que toi
G Em F#sus4, F#
Du respect pour chaque jour. Moi je ne veux que de l’amour
F#m D A E F#m D A E
Comme si je n’existais pas. Elle est passée à côté de moi
F#m D A E F#m D A E
Sans un regard, reine de Saba. J’ai dit: Aïcha, prends tout est pour toi
F#m D A E F#m D A E
Aïcha, Aïcha, écoute-moi. Aïcha, Aïcha, écoute-moi
F#m D A E F#m D A E
Aïcha, Aïcha, t’en va pas. Aïcha, Aïcha regarde-moi
F#m D A E F#m D A E
Aïcha , Aïcha, réponds-moi. La la.... la la... la la... (ad lib)
61
♥ Des chants
Jardin secret (Pierre Rapsat)

Do Sol Lam Parle-toi, parle-toi
1. Parle-moi sans pudeur Moi je suis trop maladroit
Mim Fa Surtout n’arrête pas, n’arrête pas
De tout ce que t’as sur le cœur Parle-moi
Do Fa Sol Do Qu’elle soit remplie de promesses
Dis-le moi, dis-le moi, as-tu croisé le bonheur ? Ou un cri de détresse
Sol Lam Ta voix toujours me caresse
Et tout ce qu’on ne dit pas
Mim Fa Mim Sim Mim
Qu’on garde au fond de soi Je n’ai jamais su parler
Do Fa Sim Rém
N’attends pas, dis-le moi J’ai toujours écouté
Sol Dom Sol
Même si ça m’regarde pas Tout ce que je ressens
C’est à toi que je l’entends
Sol# Solm
Parle-toi, parle-toi 3. Parle moi de tes colères
Rém Dom Es-tu toujours sincère
Moi je n’y arrive pas Dis-le moi, oui dis-moi
Sol# Sol Es-tu heureuse ou amère ?
Jamais les mots ne viennent Dévoile-moi tes désirs
Do Qu’est-ce qui te fait rougir
J’sais pas pourquoi, parle-moi Même tout bas, dis-le moi
Sol Lam T’est-il arrivé de haïr ?
Qu’elle tremble de joie, de tristesse
Mim Fa Parle-toi, parle-toi
Se révolte, se confesse Moi je n’y arrive pas
Sol Do Jamais les mots ne viennent
Ta voix est une caresse J’sais pas pourquoi, parle-moi
Qu’elle tremble de joie, de tristesse
2. Sur quel chemin de l’enfance Se révolte, se confesse
As-tu perdu l’innocence Ta voix est une caresse
Souviens-toi et dis-moi Sol Lam
Aimerais-tu qu’elle recommence ? Qu’elle soit remplie de promesses
As-tu beaucoup de regrets Mim Fa
Des échecs, des succès ? Ou un cri de détresse
Dis-le moi, et dis-moi Sol Do
As-tu un jardin secret ? Ta voix toujours me bouleverse
62
Des animations de sens Partage
Partage
Cadeau, don…

Donner
Quand on parle de partage, on a tous en tête le fait de partager ses bonbons, son goûter, son
dessert… C’est concret mais pas très original, voire facile. Proposons aux scouts de faire un autre
geste concret inhabituel : donner du temps, mettre une compétence au service d’un autre, prêter
une oreille pour être à l’écoute de quelqu’un, donner un coup de main, donner du cœur dans une
tache un peu barbante…
La division impossible
Un petit exercice de conseil par patrouille par exemple. Le principe est de demander à quelques
éclaireurs de se partager un tout (un gâteau, des bonbons, une pizza, des vies pour un jeu…)
avec comme seule consigne que toutes les parts qu’ils vont se partager doivent être toutes
différentes.
Le repas inéquitable
Une fois n’est pas coutume, c’est au moment du repas que l’on peut vivre une activité de sens. Le
principe est simple : lors d’un repas, certains reçoivent un repas complet (entrée, plat, dessert),
d’autres ont un plat classique (saucisse, compote, purée) et le troisième tiers reçoit quelques
tranches de pain.

Les mains ouvertes
Des mains ouvertes pour donner, se donner, offrir, être humble aussi. Comme on sait que les
éclaireurs aiment griffonner un peu partout et même sur leurs vêtements et sur eux-mêmes, on
peut leur proposer d’écrire sur la paume de leurs mains ce qu’ils seraient prêts à partager (sur la
main droite), ce que signifie pour eux le partage (sur la main gauche).
63
Partage Des animations de sens
Le pain
Le pain partagé doit être le symbole le plus connu (depuis 2000 ans notamment). Pour augmenter
la portée de ce symbole, il même conseillé de faire cuire et pétrir le pain par la patrouille. On peut
même donner une certaine forme au pain, doublant le symbole.

La meilleure manière de manger un boeuf
Un jour, un homme dit à son voisin :
Il me suffit de tuer un bœuf chaque année pour manger de la viande chaque jour.
Le voisin, sachant son compère avisé, décida de tuer son bœuf au lieu de le vendre. Il sécha une
partie de la viande, en sala, en mit en réserve dans tous les coins de la cave, dans le galetas…
Et le premier jour, il fit bombance, le second jour aussi. Mais au bout d’une semaine, la viande
commençait à se piquer, et il se lassa de son goût. Au bout d’un mois, la viande était gâtée, la
vermine s’y était taillée sa part ; il fut obligé de la donner aux chiens. Alors furieux, il alla chez son
compère et lui dit :
Pourquoi t’es-tu moqué de moi ? On ne peut pas garder un bœuf tué pendant un an.
Qui t’a dit cela ? lui demanda l’homme avisé.
C’est toi, lui répondit son voisin ; tu m’as dit que si tu tuais un bœuf, tu mangeais de la viande toute
l’année. J’ai tué une bête et la viande est toute gâtée.
Pourquoi as-tu été aussi sot ? lui répliqua d’homme. Lorsque je tue une bête, je partage la viande
avec la famille, l’entourage, les amis et en retour ils font de même lorsqu’ils tuent un de leurs
animaux. On ne peut pas faire des réserves de toute chose mais si chacun partage à son tour, il y
aura toujours quelque chose à manger pour tout le monde.
Conte haïtien
Les mains
Une tête vide ne rend pas beaucoup de service; mais deux mains bien vides, quel puissant
symbole ! Deux mains toutes simples reçues à la naissance : quel trésor !
Je connais les mains maternelles qui portent les petits enfants, et les mains secourables qui
pansent les blessures et soignent les malades, et les mains laborieuses qui sèment et qui
labourent, qui plantent et qui bâtissent, qui écrivent des pages ou qui tirent des câbles, et les
mains consacrées qui bénissent et pardonnent, et les mains tendues des mendiants et celles qui
font des signes au moment des adieux, et celles qui se joignent dans les étreintes
reconnaissantes, et celles des artistes qui donnent un corps à la beauté.
Seigneur, ce sont les mains des hommes qui ont tout construit et qui ont aussi, hélas, beaucoup
détruit sur terre. (…) La maison que j’habite, les meubles qui m’entourent, les habits que je porte,
la nourriture que je prends et le tombeau qui me recevra, tout est dû au travail des mains de mon
prochain.
Sans doute, par leurs mains devenues criminelles, les hommes ont souillé beaucoup de choses; ils
ont massacré, profané, saccagé. Leurs mains dociles se sont prêtées à tout; mais je ne m’occupe
pas aujourd’hui de questions de morale. Je regarde ces mains comme ton œuvre, tâchant de
sonder toute la profondeur des richesses qui par elles me sont venues. (…)
En souvenir de tes mains percées de clous, garde les miennes, Seigneur, dignes des tiennes.
Inspire-moi le goût du don généreux. Que mes mains ne soient pas larges ouvertes quand l’heure
est venue de recevoir, et toutes contractées quand il s’agit de donner. Que rien n’y colle jamais…
D’après Michel Quoist
64
Le bol de soupe
Cette histoire vécue s’est passée en Suisse dans un restaurant self-service.
Une dame d’un certain âge a pris un bol de soupe. Au moment de s’installer à l’une des
nombreuses tables, elle s’avise qu’elle a oublié de se munir d’une cuillère. Déposant son plateau,
elle s’en va en chercher une. Lorsqu’elle revient, surprise ! Un homme de race noire s’est installé
devant le bol, et il trempe sa cuillère dans la soupe.
“Plutôt gonflé !” pense la dame. “Mais il a l’air gentil, ne le brusquons pas.”
Elle s’adresse à lui en tirant la soupe vers elle.
- Vous permettez ?
L’homme ne répond que par un large sourire. Madame commence à manger.
Mais l’homme retire un peu le bol qu’il place au milieu de la table, et retrempe sa cuillère ! Il le fait
avec une douceur telle dans le geste et dans le regard que la dame laisse faire, désarmée. Une
silencieuse complicité s’est même établie.
La soupe finie, l’homme se lève, fait signe à la dame de ne pas bouger. Il revient bientôt avec une
grande portion de frites qu’il pose au milieu de la table, et il invite sa nouvelle compagne à se
servir. Comme la soupe, les frites sont partagées.
L’homme se lève encore, toujours avec le sourire et, avec un grand “merci”, il s’en va.
La dame songe à s’en aller. Elle cherche son sac à main qu’elle avait laissé accroché au dossier
de la chaise. Plus de sac ! Mais alors, ce Noir... Elle s’apprête à demander qu’on poursuive le
pickpocket en fuite.
C’est alors qu’elle découvre un peu plus loin, près d’une fenêtre toute semblable, son sac à main.
Et sur la table, un bol de soupe qui a cessé de fumer, sur un plateau où manque la cuillère !
Ce n’est pas l’Africain qui a mangé sa soupe mais elle, en se trompant de table, qui a mangé celle
du Noir... Et en partant, il lui a dit “merci” !
Cuisine chinoise
Un vieux sage chinois reçut un jour la faveur de visiter le ciel et l’enfer.
En enfer, il vit des hommes et des femmes blêmes, décharnés, assis autour d’un tas de riz énorme
et appétissant. Ils mouraient de faim car ils n’avaient pour manger que des baguettes démesurées,
longues comme des rames de sampang.
Effrayé, le sage s’enfuit au ciel. Là, il vit des hommes et des femmes assis autour d’un plat de riz
tout semblable au premier. Mais ils étaient heureux, épanouis et resplendissants de santé. Car
chacun, avec ses baguettes immenses, donnait à manger à son vis-à-vis.
Citations
L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit, le cœur de ce qu’il donne.
Victor Hugo, écrivain français
La saveur du pain partagé n’a pas d’égal.

Antoine de Saint-Exupéry, aviateur et écrivain français
On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu.

Vauvenargues, moraliste français
La récompense d’une bonne action, c’est de l’avoir faite.

Sénèque, homme politique et écrivain latin
Je ne connais pas d’autre marque de supériorité pour l’homme que la bonté.

Ludwig van Beethoven, compositeur allemand
65
♥ Des chants
♥ Des chants
Nos mains (J.-J. Goldman)
La Ré Mi
Sur une arme les doigts noués Mécanique simple et facile
La Ré Mi Des veines et dix métacarpiens
Pour agresser, serrer les poings Des phalanges aux tendons dociles
La Ré Mi Et tu relâches ou bien tu retiens
Mais nos paumes sont pour aimer
Fa#m La Fa#m Mi Do Fa Sol
Y’a pas de caresse en fermant les mains Et des ongles faits pour griffer
Do Fa Sol
Longues, jointes en une prière Poussent au bout du mauvais côté
Bien ouvertes pour acclamer Do Fa Sol
Dans un poing les choses à soustraire Celui qui menace ou désigne
On ne peut rien tendre les doigts pliés Do Fa Do Sol
De l’autre on livre nos vies dans des lignes
La Ré Mi
Quand on ouvre nos mains Do Fa Sol
La Ré Mi Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien Do Fa Sol
La Ré Suffit de rien dix fois rien
Suffit d’une ou deux secondes Do Fa
La Ré Suffit d’une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde Do Fa
Fa#m Mi Ré A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains Do Sol Fa
Quand on ouvre nos mains
Un simple geste d’humain

Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s’écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d’échange
Des champs de bataille en jardin
Le courage du signe indien
Un cadeau d’hier à demain
Rien qu’un instant d’innocence
Un geste de reconnaissance
Quand on ouvre comme un écrin
Quand on ouvre nos mains
66
♥ Des chants
Savoir aimer (Florent Pagny)

Em Bm Em C Csus2
Savoir sourire, à une inconnue qui passe Savoir souffrir, en silence sans murmure
C D D
N’en garder aucune trace, sinon celle du plaisir Ni défense, ni armure
Am7 Bm C Csus2 /B
Savoir aimer, sans rien attendre en retour Souffrir à vouloir mourir
C Am Bm
Ni regard ni grand amour Et se relever, comme on renaît de ses cendres
D B/D# C
Pas même l’espoir d’être aimé... Avec tant d’amour à revendre
D B/D#
Refrain Qu’on tire un trait sur le passé
Em (Em7) C
Mais savoir donner Refrain
D Am7
Donner sans reprendre, ne rien faire Em (Em7) C
qu’apprendre Apprendre à aimer
Em (Em7) C D Am7
Apprendre à aimer... A rêver pour 2, rien qu’en fermant les yeux
D Am7 Em
Aimer sans attendre; aimer à tout prendre Et savoir donner
Em (Em7) C D Am7
Apprendre à sourire. Donner sans rature, ni demie mesure
D Am7 Em Em7 C
Rien que pour le geste, sans vouloir le reste Apprendre à rester
Em (Em7) C D Am7 D Am7
Et apprendre à vivre, et s’en aller Vouloir jusqu’au bout, rester malgré tout
Em (Em7) C D Am 7
Savoir attendre, goûter à ce plein bonheur Apprendre à aimer
Qu’on vous donne comme par erreur; quand on Em C D Am7
ne l’attendait plus
Et s’en aller
Se voir y croire, pour tromper la peur du vide
Em C D Am7
Ancrée comme autant de rides
Et s’en aller
Qui ternissent les miroirs
Em C D Am7
Et s’en aller...
Refrain
…
67
♥ Des chants
L’amour à la machine (Alain Souchon)

Em, D
Refrain
Em D Em D Em D
Passez notre amour à la machine, faites bouillir
Em D Em D Em D
Pour voir si les couleurs d’origine, peuvent revenir
Em D Em, D Em D
Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de Javel, des sentiments
Em D Em, D Em D
La blancheur qu’on croyait éternelle, avant
C G
Pour retrouver le rose initial
Em C G
De ta joue devenue pâle
C G
Le bleu de nos baisers du début
Em, C G
Tant d’azur perdu
Ref
C G
Matisse l’amour c’est bleu difficile
Em C G
Les caresses rouges fragiles
C G
Le soleil de la vie les tabasse
Em C G
Et alors, elles passent
Em D Em D
Allez ! A la machine !
Em, D (6x)
C G
Le rouge pour faire tomber la misère
Em C G
De nos gentils petits grands-pères
C G
Noires, les mains dans les bouches blondes
Em C G
Tout autour, du monde
Ref
Em D Em D
Allez ! A la machine !
Em, D
68
Des animations de sens Souci des autres
Souci des
autres
BA (bonne action), compassion,
humanité, responsabilité…

Bonjour
La troupe est divisée en petits groupes. Chaque groupe dispose de 15 minutes pour inventer une
manière originale et cocasse de se dire bonjour. Chaque groupe présente aux autres la forme de
salut qu’il a imaginée en la baptisant d’un nom.
Le goût du silence
Expérimenter un repas en silence, avec différents niveaux de « difficulté » : uniquement faire des
gestes, ou sans parole ni geste. Chacun s’exerce ainsi à percevoir ce dont l’autre a besoin.
Petits gestes sympas

Les éclaireurs cherchent séparément quelques petits gestes qui feront sentir à chacun - surtout le
plus discret ou timide - qu’il compte autant que les autres. Ils les affichent sur des petits dessins
smile. Éventuellement, on tire au sort le nom d’un participant précis auquel on sera plus attentif.

Les bonshommes
Un symbole très simple à réaliser et qui rappellera les bancs d’école primaire : prendre une longue
feuille de papier (ou plusieurs collées ensemble), la plier en accordéon et découper un bonhomme.
Lorsque l’on déplie la feuille, on obtient une guirlande de bonshommes. On écrit alors le nom de
chaque éclaireur sur les personnages.
Laisser une place

Cela se faisait très souvent, il y a plusieurs années et la démarche est intéressante : laisser une
place à table pour “l’autre, l’étranger, l’inconnu” au cas où il arriverait à l’heure du repas. Il est
possible de remettre au goût du jour cette initiative. A chaque repas, les patrouilles installent un
couvert de plus.
69
Souci des autres Des animations de sens

Comme une source
La sécheresse était terrible cette année-là. L’herbe avait jauni, puis s’était fanée. La même couleur
ocre enveloppait buissons et arbrisseaux. Pas la moindre goutte d’eau ne tombait du ciel et les
matins se présentaient à la terre sans la fraîcheur fugace de la rosée.
Les animaux, petits et grands, agonisaient par millier. Très peu avaient la force de fuir devant ce
désert qui engloutissait tout. La sécheresse se fit plus dure de jour en jour. Même les vieux arbres
dont les racines plongeaient aux profondeurs de la terre étaient atteints. Le sol était jonché de
feuilles mortes et de poussière. Les fontaines et les sources étaient taries. Ruisseaux et rivières
étaient à sec.
Seule une fleur minuscule restait en vie, parce qu’une petite source toute grêle donnait encore
quelques rares gouttes d’eau. Mais la source se désespérait :
« Tout est aride. Tout est sec. Tout dépérit. Et moi je n’y peux rien. A quoi bon mes deux gouttes
d’eau : je ne puis quand même rien changer… »
Juste à côté se trouvait un arbre, séculaire et robuste. Il entendit la plainte de la source.
Rassemblant quelques forces, il s’adressa à la source : « Personne n’attend de toi que tu fasses
reverdir tout le désert. Tu as pour unique tâche de maintenir en vie cette petite fleur. Rien de
plus ».
Ne sommes-nous pas tous responsables d’une petite fleur ? La négliger pour nous lamenter sur ce
qui pourrait, ce qui devrait… n’est-ce pas collaborer au désastre ?
Cadeau
Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner, quand mon petit garçon est entré; il m’a tendu un
morceau de papier griffonné, j’ai essuyé mes mains sur mon tablier, je l’ai lu, et voici ce qu’il disait;
Pour avoir fait mon lit toute la semaine, 3 €
Pour avoir été aux commissions, 1 €
Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi tu allais aux commissions, 1 € 25
Pour avoir descendu la corbeille à papier, 75 centimes
Pour avoir remonté la corbeille à papier, 1 € 10
Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon, 25 centimes
Total : 9 € 85.
Je l’ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon, et une foule de souvenirs sont revenus à ma
mémoire, alors j’ai pris son crayon, j’ai retourné la feuille et voilà ce que j’ai écrit :
Pour 9 mois de patience, douze heures de souffrance : CADEAU.
Pour tant de nuits éveillée, surveillant ton sommeil : CADEAU.
Pour les tours de manège, les jouets, le collège : CADEAU.
Et quand on fait le tour, le total de mon amour : C’EST CADEAU.
Quand il a eu fini de lire, il avait un gros chagrin, il a levé la tête, il m’a dit :
« M’an, je t’aime très beaucoup ».
Il a repris son papier, l’a retourné, et en toutes grosses lettres, il a marqué CADEAU ;
Et quand on fait le tour, le total de l’amour, c’est CADEAU.
H. Howard/Françoise They
70
Une énigme
Ce jour-là, dans un village d’Afrique, les enfants se disent : « Tiens, c’est curieux, le père ne nous
a pas encore salué. C’est qu’il doit être indisposé ».
Et le père de se dire : « Tiens, c’est curieux, aujourd’hui les enfants ne m’ont pas salué, c’est qu’ils
sont sans doute bougons ce matin ».
Et s’installe un malentendu qui a duré toute la journée, puis une semaine, des semaines et enfin
des années… jusqu’à quand ?
Tradition africaine.
La fenêtre et le miroir
Un homme dont la richesse avait endurci le cœur et qui se sentait malheureux s’en vint trouver un
Rabbi, dans l’espoir de retrouver la joie.
Ce Rabbi lui dit :
Regarde par cette fenêtre et dis-moi ce que tu vois.
Je vois des hommes dans la rue qui vont et viennent.
Alors le Rabbi lui tendit un miroir et lui dit :
Regarde dans ce miroir et dis-moi ce que tu vois.
L’homme reprit :
Je me vois moi-même !
Et tu ne vois plus les autres ?
Songe que la fenêtre et le miroir sont faits tous les deux avec la même matière première, le verre ;
mais le miroir ayant été recouvert d’argent par derrière, tu n’y vois plus que toi-même, tandis que
tu vois les autres à travers la vitre transparente de la fenêtre. Je déplore d’avoir à te comparer à
ces deux espèces de verre. Pauvre, tu voyais les autres, et tu en avais compassion.
Couvert d’argent, tu ne vois plus que toi-même. Sans doute vaut-il mieux gratter le revêtement
d’argent pour qu’à nouveau tu puisses voir les autres…
D’après Sigismund von Radecki
Citations
L’action la meilleure est celle qui procure le plus grand bonheur au plus grand nombre de gens.
Francis Hutcheson, philosophe Ecossais
Celui qui suscite des bonnes actions est plus grand que celui qui les accomplit.
La mort d’une bonne action, c’est d’en parler.

Proverbe arabe
Le seul fondement d’une morale ne peut être que la volonté d’aider l’autre, de s’oublier soi pour
secourir autrui. Chacun en a fait l’expérience : c’est en s’oubliant que le moi grandit. Le tu structure
le je. L’altruisme, en fin de compte, est la forme la plus intelligente de l’égoïsme.
Jacques de Bourbon-Busset, écrivain français
Celui qui croit qu’il peut se passer des autres se trompe, et celui qui croit que les autres ne
peuvent pas se passer de lui se trompe encore plus.
Proverbe hassidique
71
♥ Des chants
On parle beaucoup aux enfants du passé et pas assez de l’avenir, c’est-à-dire trop des autres et
pas assez d’eux-mêmes.
Sacha Guitry, dramaturge français
Durant la traversée de la vie, souhaite du bien à chaque être que tu rencontres.

Bouddha, fondateur du bouddhisme
Si tu veux qu’on t’entende, crie. Si tu veux qu’on t’écoute, chuchote.

Anonyme
La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter davantage
et parler moins.
Zénon d’Elée, philosophe grec
Si tu tues une vie, c’est toute l’humanité que tu tues; si tu sauves une vie, c’est toute l’humanité
que tu ressuscites.
Le coran, livre sacré des musulmans
On ne fait pas ce que l’on veut et cependant on est responsable de ce que l’on est.
Jean-Paul Sartre, écrivain français
Si je ne suis pas responsable de moi, suis-je ? Mais si je ne suis responsable que de moi, suis-je
encore moi ?
La vie est courte, un sourire ne prend qu’un seconde.

Proverbe arabe
La seule vertu, c’est d’aider les autres. Il n’existe pas d’autre vertu. Le seul péché, c’est de blesser
les autres. Il n’existe pas d’autres péchés.
Tukaram, poète indien
♥ Des chants
Et moi et moi et moi (Jacques Dutronc)
Mi 80 millions d’Indonésiens
700 millions de Chinois Et moi, et moi, et moi
Mi Ré Mi Avec ma voiture et mon chien
Et moi, et moi, et moi Son canigou quand il aboie
Mi 3 ou 4 cent millions de Noirs
Avec ma vie, mon petit chez moi Et moi, et moi, et moi
Ré La Mi Je vais au brunissoir
Mon mal de tête, mon point au foie Au sauna pour perdre du poids...
D A E D A E 300 millions de Soviétiques
J’y pense et puis, j’oublie, c’est la vie, c’est la vie Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon petit lit en plumes d’oie...
72
♥ Des chants
50 millions de gens imparfaits Je suis tout nu dans mon bain

Et moi, et moi, et moi Avec une fille qui me nettoie...
Qui regardent Catherine Langeais 50 millions de Vietnamiens
A la télévision chez moi... Et moi, et moi, et moi
900 millions de crève-la-faim Le dimanche, à la chasse aux lapins
Et moi, et moi, et moi Avec mon fusil, je suis le roi...
Avec mon régime végétarien 500 milliards de petits martiens
Et tout le whisky que je m’envoie... Et moi, et moi, et moi
500 millions de Sud-américains Comme un con de Parisien
Et moi, et moi, et moi J’attends mon chèque de fin de mois...
Pas l’indifférence (J.-J. Goldman)

Bm D Et j’apprendrai les souffrances
J’accepterai la douleur Et j’apprendrai les brûlures
Em Bm Bm/A Pour le miel d’une présence
D’accord aussi pour la peur Le souffle d’un murmure
G A D J’apprendrai le froid des phrases
Je connais les conséquences J’apprendrai le chaud des mots
Em F#sus4 F# Je jure de n’être plus sage
Et tant pis pour les pleurs Je promets d’être sot refrain
J’accepte quoi qu’il en coûte Bm F#
Tout le pire du meilleur Je donnerais dix années pour un regard
Je prends les larmes et les doutes A E
Et risque tous les malheurs Des châteaux des palais pour un quai de gare
refrain : Em Bm
G A Bm Un morceau d’aventure contre tous les conforts
Tout mais pas l’indifférence Abdim7 F#sus4 F#
G A Bm Des tas de certitudes pour désirer encore
Tout mais pas le temps qui meurt Bm F#
G A Bm Echangerais années mortes pour un peu de vie
Et les jours qui se ressemblent A E
G A Bm Chercherais clé de porte pour toute folie
Sans saveur et sans couleur Em Bm
G A Bm Je prends tous les tickets pour tous les voyages
Tout mais pas l’indifférence Abdim7 F#sus4 F#
G A Bm Aller n’importe où mais changer de paysage
Tout mais pas le temps qui meurt G A Bm
G A Bm Effacer ces heures absentes
Et les jours qui se ressemblent G A Bm
G A E G A Et tout repeindre en couleur
Sans saveur et sans couleur G A Bm
Toutes ces âmes qui mentent
G A Bm
Et qui sourient comme on pleure refrain
73
♥ Des chants
Il faut que tu respires (Mickey 3D)

Lam Fa
Approche-toi petit, écoute-moi gamin Et tous les éléments se sont vus
Rém maîtrisés
Je vais te raconter l’histoire de l’être humain Rém
Sol En deux temps trois mouvements
l’histoire était pliée
Au début y’avait rien au début c’était bien
Mi
Mi
C’est pas demain la veille qu’on fera
La nature avançait y’avait pas de chemin
marche arrière
Puis l’homme a débarqué avec ses gros souliers
Fa Sol
Des coups de pied dans la gueule pour se faire
On a même commencé à polluer les
respecter
déserts
Des routes à sens unique il s’est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
refrain : Lam Rém Il faut que tu respires

Il faut que tu respires C’est demain que tout empire
Sol Fa Sol Tu vas pas mourir de rire
Et ça c’est rien de le dire Et c’est pas rien de le dire
Lam Rém
Tu vas pas mourir de rire
Sol Fa
Et c’est pas rien de le dire
D’ici quelques années on aura bouffé la feuille Tu leur raconteras l’époque où tu

Et tes petits enfants ils n’auront plus qu’un oeil pouvais
En plein milieu du front ils te demanderont Manger des fruits dans l’herbe allongé
dans les prés
Pourquoi toi t’en as deux et tu passeras pour un con
Y’avait des animaux partout dans la
Ils te diront comment t’as pu laisser faire ça
forêt
T’auras beau te défendre leur expliquer tout bas
Au début du printemps les oiseaux
C’est pas ma faute à moi c’est la faute aux anciens revenaient
Mais y’aura plus personne pour te laver les mains Refrain
Le pire dans cette histoire c’est qu’on est des esclaves

Quelque part assassins ici bien incapables
De regarder les arbres sans se sentir coupables
A moitié défroqués cent pour cent misérables
Alors voilà petit l’histoire de l’être humain
C’est pas joli joli et j’connais pas la fin
T’es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu’on remplit tous les jours comme une fosse à purin
Refrain
74
Des animations de sens Spiritualité
Spiritualité
Dieu, surnaturel, quelque chose
ou quelqu’un qui nous dépasse…

Jésus de Laurent Voulzy
Après avoir écouté ou chanté la chanson de Laurent Voulzy (voir plus loin), chaque éclaireur reçoit
la feuille suivante :
« Une chanson remplie de questions, d’interpellation ! T’es tu déjà posé les mêmes questions ? En
as-tu d’autres ?
Et ton refrain à toi…
Jésus, l’entends-tu ?
…
Ooh… Jésus…
…
Toi tu choisis, ……………….? »
Lettre à Dieu
Prier est un acte de foi, une initiative personnelle. Proposons par contre aux éclaireurs d’écrire une
lettre ou une carte postale (ou un e-mail) à Dieu. Ils ont évidemment la possibilité de définir ce
qu’ils entendent par “Dieu”, déterminer l’adresse, rédiger le texte, signer ou pas… L’activité peut
s’arrêter là (les éclaireurs postent leur lettre dans la boite de Dieu et les lettres ne sont pas
ouvertes) ou se poursuivre par un partage : chaque éclaireur prend une lettre au hasard, la lit et
partage sa lecture et son ressenti au sein d’un petit groupe.
En-quête
Un petit jeu de mots qui exprime bien le principe de l’action : aller poser deux ou trois questions
fondamentales sur le thème de la foi. Seul ou par petits groupes, les éclaireurs rédigent les deux
ou trois questions qui les interpellent le plus sur le thème de la foi, de la recherche de sens, de la
spiritualité. Ensuite, il y a plusieurs possibilités : chaque éclaireur les pose aux autres éclaireurs
(staff compris), ils vont dans le village les poser aux passants, ils les posent à leur famille, leurs
copains, leur prof… Enfin, on met en commun, par patrouille par exemple, les résultats des en-
quêtes.
75
Spiritualité Des animations de sens

La bougie
Une démarche assez simple : une bougie allumée est placée sur une table. Chaque éclaireur est
invité à se positionner par rapport à elle en fonction de sa propre démarche spirituelle (debout,
assis, de dos, de face, loin, proche…). Ensuite, un partage facultatif est proposé.
Le ?
Un simple point d’interrogation. C’est vraiment le symbole de ce thème, rempli de question.
Dessiné en grand sur un poster, il permet d’accueillir (sur des post-it) toutes les questions des
éclaireurs sur ce quelqu’un ou ce quelque chose qui nous dépasse.

L’homme existe, je l’ai rencontré !
J’ai lu quelque part : Dieu existe, je l’ai rencontré !
Ca alors ! Ca m’étonne !
Que Dieu existe, la question ne se pose pas !
Mais que quelqu’un l’ait rencontré avant moi, voilà qui me surprend !
Parce que j’ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui !
Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n’y avait plus personne.
Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré...
Et là, j’ai été ébloui, par une lumière intense... insoutenable !
C’était Dieu... Dieu en personne, Dieu qui priait !
Je me suis dit :
« Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu ?
Non ! Il priait l’homme ! II me priait, moi !
Il doutait de moi comme j’avais douté de lui ! »
Il disait : « O homme ! Si tu existes, un signe de toi »
J’ai dit : « Mon Dieu, je suis là »
Il a dit : « Miracle ! Une humaine apparition ! »
Je lui ai dit : « Mais, mon Dieu... comment pouvez-vous douter de l’existence de l’homme, puisque
c’est vous qui l’avez créé ? »
Il m’a dit : « Oui... Mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu dans mon église... que je
demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit ! »
Je lui ai dit : « Vous voilà rassuré, mon Dieu ? »
Il m’a dit: « Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : L’homme existe, je l’ai rencontré ! »
Raymond Devos
Dieu a besoin des hommes

Dieu seul peut créer mais il t’appartient de mettre en valeur ce qu’il crée.
Dieu seul peut donner la vie mais il t’appartient de la transmettre et de la respecter.
76
Dieu seul peut donner d’espérer mais il t’appartient de redonner confiance à ton frère.
Dieu seul peut donner d’aimer mais il t’appartient d’apprendre à aimer ton frère.
Dieu seul peut donner la paix mais il t’appartient de réunir.
Dieu seul peut donner la joie mais il t’appartient de sourire.
Il a voulu avoir besoin de chacun de nous.
Une communauté du Brésil
La carte du monde
Le père lit son journal tranquillement mais son petit enfant vient à côté de lui. Il essaie de l’écarter,
de le repousser, mais le petit insiste. Alors le père, pour l’occuper, mais surtout s’en débarrasser,
prend une carte du monde, qu’il avait sous la main, la déchire en morceaux et donne les morceaux
à l’enfant en disant :
Va donc reconstituer la carte du monde, et après du reviendras me voir quand tu auras recollé les
morceaux.
Le petit enfant se prête au jeu, et le père se dit :
Je suis tranquille pour un bon moment; avant qu’il ne reconstitue la carte, j’ai le temps de lire mon
journal.
Mais très peu de temps après, le petit enfant revient vers son père :
Ca y est, papa, j’ai refait la carte du monde !
Le père étonné lui demande :
Comment as-tu fait pour la recoller si vite ?
Eh bien, papa, ce n’est pas difficile. Derrière, il y avait la photo d’un homme.
Pour refaire le monde, j’ai refait l’homme.
Je n’aime pas
Je n’aime pas ceux qui parlent de Dieu comme d’une valeur sûre. Je n’aime pas non plus ceux qui
en parlent comme d’une infirmité de l’intelligence.
Je n’aime pas ceux qui savent, j’aime ceux qui aiment. On peut fort bien, par temps clair, entrevoir
Dieu sur le visage du premier venu.
Je n’aime pas le mot “religieux”. Je lui préfère le mot “spirituel”. Est spirituel ce qui, en nous, ne se
suffit pas du monde, ne s’accommode d’aucun monde. C’est quand le spirituel s’affadit qu’il
devient “religieux”.
Christian Bobin, écrivain français
Citations
Je ne sais pas si je crois en Dieu. Mais tout au moins suis-je sûr, grâce à l’histoire qui me recueille,
de croire en ceux qui de tout temps et partout ont cru en lui.
Robert Aron, écrivain français
Dieu ne doit pas “servir”! Dieu est, et cela suffit ! Même s’il me complique la vie ! Il est l’intériorité
de l’être, la transcendance de l’être. Il est le chant, le rêve du rêve…
Elie Wiesel, écrivain américain
Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer.

Théophile Gauthier, écrivain français
La spiritualité, ce n’est pas fuir la réalité, mais se réconcilier avec elle.

François Roustang, Thérapeute
77
♥ Des chants
♥ Des chants
Solaar Pleure (Mc Solaar)
Fuck la terre, si je meurs voici mon testament :
Déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants
Virez à coup d’front kick les faux qui viennent se recueillir
J’veux des fleurs et des gosses, que ma mort serve leur avenir
Peut-être comprendront-ils le sens du sacrifice
La différence entre les valeurs et puis l’artifice
Je sais qui pleurera et pourquoi
Vous êtes les bienvenus, y aura pas de parvenus
Juste des gens de la rue
La presse people n’aura que des smicards et des sans-papiers
Des costumes mal taillés, même si les mecs voulaient bien s’habiller
Ci gît Claude..., Initiale MC
Un p’tit qui a voulu que la vie d’autrui soit comme une poésie
Et surtout va pas croire qu’y aura dix mille filles
Je dis ça pour ma famille, je n’étais pas parti en vrille Refrain
On me jette de la terre, on dépose quelques fleurs Solaar il est l’heure, Ecoute Solaar pleure
Seul sous son saule pleureur : Solaar pleure Solaar il est l’heure, Ecoute Solaar pleure
Mon âme monte, je vous vois en contre-plongée
C’est ceux qui sont déjà partis que je m’en vais retrouver
Ne vous inquiétez pas, non, je pars pour le paradis
Pas pour parader mais professer la septième prophétie
J’ai tenu tête aux maîtres, aux prêtres, aux traîtres
Aux faux culs sans cortex qui dansent encore le funky jerk
Si c’est toi, courbe-toi, marche profil bas et tais-toi
Recherche une aura sinon va, tiens ! Gomme-toi
Excusez pour le mal que j’ai pu faire, il est involontaire
J’ai été mercenaire, plutôt que missionnaire
Je regrette et pour être honnête je souhaite que Dieu me fouette
Dieu tu es la lettre, il faut que l’on te respecte
Archange, comprends-moi au nom du père
Certains me trouvent exceptionnel mais j’ai pas fait l’élémentaire
Le mike pleure, la feuille pleure, le bic pleure
Et sous le saule pleureur : Solaar pleure
Je suis au paradis, je sillonne les plaines
A la recherche de resquilleurs dans le jardin d’Eden
J’ai contrôlé les anges, pas de haine mais pas d’ennemis
Sinon j’ai le canif et j’inaugure le meurtre au paradis
J’ai joué au maigrelet chaque fois que l’on m’a provoqué
Contemplatif et ordonné, j’ai pardonné sans pardonner
78
♥ Des chants
Mais je n’étais pas un héros, juste un mec fait d’os et d’eau

Maintenant je suis une âme qui plane perdu sans stylo
Eden exterminator, ange exterminateur
Videur matador du divin examinateur
M’assure que c’est par méprise que je trippe avec les anges
Et m’envoie aussitôt vers les flammes et puis la fange
500 one + 165, 111 x 6, le code barre de l’Antéchrist
Je vois des porcs et des sangliers
Le feu et le sang liés
Je prie car j’ai peur
Satan rit
NON, pourquoi moi ? C’est une erreur
Garde-moi, je suis noble de cour
Arrêtez la chaleur, je crache sur Belzébuth
Je garderais la foi et puis j’ai l’uppercut
Pourquoi ce blâme ? Pourquoi ces flammes ?
Pourquoi ce torréfacteur qui nous crame ?
Cet âne de Chétane plane sur nos âmes
Il vit par le feu, périra par le lance-flammes
Du lac Lancelot, double A du graal
Rabbin, prêtre, imam
Priez, aidez OIM, pourquoi moi
Pourquoi ce karma, Zarma
J’ai porté la foi jusqu’à la main de Fatma
Je suis comme un gladiateur desperado
Envoyé en enfer pour une mission commando
Lucifer ne vois-tu pas que Dieu est fort
Si nous sommes soudés, nous t’enverrons toucher la mort
Solaar pleure, ses larmes éteignent les flammes
Libère les âmes, fait renaître Abraham
Le diable est à l’agonie, unissons nos forces
Bouddha grand Architecte, Thérésa bombons le torse
Priez, aidez-moi, il chancelle, il boite
Il se consume, il fume, il n’a plus qu’une patte
Je vois qu’il souffre, je vois qu’il hurle
Il a créé le mal et c’est le mal qui le brûle
Le bien pénètre chez la bête de l’apocalypse Il implose, il explose,
Comme poussé par une hélice pour que son Et de l’antimatière jaillissent des ecchymoses
aura s’éclipse Satan est mort, le bien reprend vie
Raël, Ezechiel, avec la lumière combattre le A quand la terre comme nouveau paradis
mal suprême
On ne sait plus que faire,
Le malin hurle, je l’entends hurler
On ne sait plus quoi faire
Des fleurs poussent, el diablo est carbonisé
L’enfer est sur Terre et qui la gère ?
79
♥ Des chants
Assis sur le rebord du monde (Francis Cabrel)

E – E7 1. Si j’ai bien toute ma mémoire disait 3. Je me souviens d’avoir dit aux hommes
Dieu dans un coin du ciel Pour chaque fille une colline de fleurs
E Et puis j’ai planté des arbres à pommes
J’avais commencé une histoire Où tout l’monde a mordu de bon coeur
E7 A7 Et partout, partout des rivières profondes
Sur une planète nouvelle toute bleue J’vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
A E4 E E4 Voir ce que les hommes en ont fait E
Bleue, pour pas qu’on l’a confonde F#
E B C#m 4. Soudain, toute la ville s’arrête
J’vais aller m’asseoir sur le rebord du monde F# F#4
A E7 A Il paraît que les fleuves ont grossi
Voir ce que les hommes en ont fait Les enfants s’approchent, s’inquiètent
2. J’y avais mis dans gens de passage Demandent “Pourquoi tous ces bruits”
J’avais mélangé les couleurs B7 F#
J’leur avait appris le partage Sans doute, Dieu et sa barbe blonde
Ils avaient répété par coeur "Toujours !" C# D#m
Toujours dans la même ronde Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde
J’vais aller m’asseoir sur le rebord du monde B7 F# C#4 F#
Voir ce que les hommes en ont fait Et qui pleure de le voir tel qu’il est
Jésus (Laurent Voulzy)

Do Sol Fa 2. Même, même désir d’amour
1. Même, même sourire d’enfant Les mêmes “je t’aime” toujours
Sol Do Même navire pourtant
Même air qu’on respire en même temps Même vague, et même vague et même vent Ooh…
Sol Fa Pourtant rien, rien à faire
Même cœur battant Certains à côté, à côté du chemin
Sol Do Fa Sol Ils vont sans rien
Même air qu’on entend en même temps Ooh… Sans espoir le matin, le soir Ooh…
Pourtant seul, seul sur cette terre Jésus, l’entends-tu ?
Certains, ils sont sans maison, sans raison Cette dame et ces messieurs pieds nus
Sans amour, certains Ne sont-ils pas assez gracieux
Comme ça, le froid sur leurs mains Ooh… Trop bas pour tes yeux délicats ? Ooh…
Fa Sol Jésus, roi du vent
Jésus, l’entends-tu ? Nos âmes volent pareillement
Ces filles et ces garçons perdus Toi tu choisis, comment ?
Fa Sol 3. Même, même vie devant
Ne sont-ils pas assez précieux Et tant de destins différents
Do Sol Pour l’un, facile
Du haut de tes yeux délicieux ? Ooh… Pour l’autre, un chemin difficile
Jésus, roi du ciel Pour l’un facile
Nos âmes volent avec leurs ailes Pour l’autre un chemin difficile, si différent
Toi, tu choisis lesquelles ?
80
Des animations de sens Tolérance
Tolérance
Différence, racisme…

La mouche
Un exercice pour voir vraiment la vie autrement. Cette activité se fait en deux temps : d’abord un
atelier consiste à créer un casque qui intègre des miroirs. Soit on place les miroirs sous les yeux
(on ne voit donc plus ses pieds mais bien le ciel) soit devant les yeux, de biais (on ne voit donc
plus devant soi mais derrière soi).
La discussion
Les éclaireurs (max.10) s’assoient en cercle autour de quatre grandes feuilles de papier posées au
sol. On écrit les quatre mots suivants : racisme, antisémitisme, intolérance et xénophobie. Chaque
éclaireur peut noter ce qui lui vient à l’esprit ou répondre à une question ou une phrase écrite par
un autre. Tout ce fait par écrit puisque cette discussion doit se faire en silence.
Les -ismes
Le racisme est un comportement de discrimination basée sur la différence des races. Y en a-t-il
d’autres, des …ismes ? Des exclusions basées sur une différence (fondée ou pas). Le principe est
de demander aux scouts de dénoncer les autres -ismes (en inventant des mots, comme le
fricisme : l’exclusion des pauvres, le sporisme : l’exclusion des moins doués en sport…)

Les crayons
Chaque éclaireur reçoit un crayon de couleur différente des autres. Avec une seule couleur, les
dessins sont insipides, c’est le mélange des couleurs qui donne vie. On peut réaliser une fresque
qui met ce principe en valeur. (En lien avec le texte « La dispute des couleurs »)
81
Tolérance Des animations de sens
La paille et la poutre
Comme dans la parabole de la paille et de la poutre (voir la paille dans l’œil de son voisin et ne
pas voir la poutre dans le sien), on propose aux éclaireurs, sur un dessin, d’écrire les reproches
faits aux autres (à écrire dans la paille) et les reproches équivalents personnels (à noter dans la
poutre).

Jus et salade
On rêve de communauté où chacun, censément, serait le tout de l’autre.
Non pas comme des pommes sur le pommier où chacune est finalement pour soi et le soleil pour
tous, ni comme des fruits dans une même corbeille : il y a diversité, mais juxtaposition.
Alors, on invente la communauté passée dans la moulinette ou le mixer. Tout y passe en effet : la
peau, les pépins. Il en sort un jus uniforme plein de vitamines, mais chacun y a perdu sa
personnalité.
C’était, dit-on, le résultat de certains ordres religieux, autrefois. C’est peut-être aujourd’hui, l’idéal
de telle communauté de base où l’on ne sait plus très bien reconnaître laïcs, religieux, gens
mariés, célibataires.
Une solution meilleure ? La salade de fruits. Chacun reste lui-même : poire, pomme, banane,
ananas. Et chacun bénéficie du goût propre de l’autre, mais à une condition : accepter
évangéliquement d’être coupé en quatre, dix ou douze morceaux si l’on est un beau, gros fruit.
Seuls, les très humbles restent entiers : une cerise, un grain de raisin, une groseille.
Jacques Loew et Jacques Faizant
La dispute des couleurs

Un jour, il y a très longtemps, toutes les couleurs de la planète déclenchèrent une belle querelle.
Chacune d’entre elles prétendait être la plus belle.
Elles élevaient peu à peu la voix et le tintamarre de leur dispute s’enfla, quand soudain, un éclair
terrible et aveuglant traversa le ciel en claquant. Accompagnée de roulements de tonnerre, la pluie
se mit à déferler à torrents sur la terre.
Effrayées, les couleurs cherchèrent un abri et se rapprochèrent bien serrées, bien tapies. Alors la
pluie se mit à parler :
« Couleurs stupides ! Pourquoi vouloir vous opposer ? Pourquoi vouloir essayer de vous dominer ?
Ne savez-vous pas que vous avez été créées chacune pour un projet différent, unique et
particulier ? Le créateur aime chacune d’entre vous, a besoin de chacune d’entre vous. Prenez-
vous par les mains et venez avec moi ! Je vais vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-
en-ciel. Vous montrerez ainsi au monde que vous pouvez vivre en paix. Vous deviendrez signe de
paix. Vous deviendrez signe d’alliance et signe d’espérance. »
Ainsi, chaque fois que le créateur envoie la pluie pour laver la terre, il place l’arc-en-ciel dans
l’espace pour nous rappeler que nous devons nous apprécier les uns et les autres et nous
émerveiller de notre indispensable complémentarité.
D’après une légende indienne
82
Histoire d’intolérance racontée par un jeune

Bonjour, je m’appelle Mélanie et j’ai 21 ans. Le plus difficile pour moi, en tant que métisse (moitié
ivoirienne, moitié suisse), est de ne jamais me sentir chez moi. Où que je sois, on me considère
comme une étrangère, comme une “Blanche”, ou comme une “Noire”. C’est le cas en Suisse, le
pays de ma mère, où j’habite, et ce fut aussi le cas lorsque je vivais chez mon père, en Côte
d’Ivoire. Je me sentirai chez moi là où j’aurais l’impression que les gens m’acceptent telle que je
suis !
Enfant, vous ne réalisez pas que vous êtes différent des autres. Mais très vite, les autres se
chargent de vous en faire prendre conscience - même les enfants peuvent adopter des attitudes
très cruelles à l’égard d’un enfant “pas comme les autres”.
Quelquefois, des choses incroyables se produisent. Il y a quelque temps, en Suisse, je traversais à
vélo une petite place près de l’endroit où j’habite. Une voiture s’est arrêtée à ma hauteur, le
chauffeur a baissé la vitre et m’a crié : « Sheiss-Neger – Sale négresse ! ». Je suis restée figée. Je
me suis sentie désemparée et incapable de me défendre. J’ai vu que la plaque d’immatriculation
était allemande, ce qui signifiait que le coupable lui-même était un étranger dans ce pays ! Alors
comment pouvait-il oser m’insulter de la sorte ? J’ai eu envie de le tuer.
Lorsque je me suis ressaisie, j’ai pu réfléchir à cette histoire plus sereinement. Ces racistes sont
des gens stupides qui ne connaissent rien à la vie.
L’intolérance est vraiment ce qui me dérange le plus. Je pense que chacun est différent, et que
chacun a droit à sa différence - sans exception, quelles que soient sa mentalité, la couleur de sa
peau ou sa religion. Mais cette différence ne doit pas en faire des êtres humains de “seconde
classe”. Tolérer ne signifie pas être d’accord avec tout; cela signifie simplement tenter d’accepter
sans condition. Que les gens soient plus ouverts d’esprit à l’égard des étrangers et de leur mode
de vie, tel est mon souhait !
Mélanie, 21 ans, Suisse
Quand le jour se lève-t-il ?

Un jour, un vieux rabbin demanda à ses élèves à quoi l’on peut reconnaître le moment où la nuit
s’achève et où le jour commence.
- Est-ce lorsqu’on peut, sans peine, distinguer un chien d’un mouton ?
- Non, répondit le rabbin.
- Est-ce quand on peut distinguer un dattier d’un figuier ?
- Non, dit le rabbin.
- Mais alors, quand est-ce donc ? demandèrent les élèves.
Le rabbin répondit :
- C’est lorsqu’en regardant le visage de n’importe quel homme, tu reconnais ton frère ou ta sœur.
Jusque-là, il fait encore nuit dans ton cœur.
Citations
Aime ton prochain comme lui-même.
Léon Tolstoï, écrivain russe
Les uns croient que les autres se trompent de chemin s’ils ne suivent pas le leur.
Louis de Grenade, écrivain espagnol
Si je parle avec un homme et qu’il ne comprend pas, je me tais et je l’écoute. Je m’efforce de le

comprendre, lui. Car si je parviens à le comprendre, je saurai pourquoi il ne me comprend pas.
Un sage du Mali
83
♥ Des chants
Ce n’est pas parce qu’on est différents qu’on est inégaux.

Antoine de La Garanderie, pédagogue français
Je trouve autant de différence de nous à nous-même que de nous à autrui.

Michel de Montaigne, écrivain français
Demande quelle est ma vertu et non quelle est la couleur de ma peau.

Proverbe arabe
Quand on m’aime, on me dit que c’est malgré ma couleur. Quand on me déteste, on ajoute que
c’est à cause de ma couleur… Ici ou là, je suis prisonnier du cercle infernal.
Franz Fanon, écrivain martiniquais
Je ne peux pas admettre la violence, même contre la violence.

Roger Martin du Gard, écrivain français
Rien n’est ni bon ni mauvais en soi. Une chose est bonne ou mauvaise suivant le regard que nous
portons sur elle.
William Shakespeare, auteur dramatique anglais
Un étranger, c’est un ami qu’on n’a pas encore rencontré.

Dicton irlandais
♥ Des chants
Tout le monde (Zazie)
B François, Franco, Francesca, Pablo
Michel, Marie, Djamel, Johnny Thaïs, Elvis, Shantala, Nebilah
G Salman, Loan, Peter, Günter
Victor, Igor, Mounia, Nastassia Martine, Kevin, Tatiana, Zorba
B Tout le monde il est beau
Miguel, Farid, Marcel, David Tout le monde il est beau
G Tout le monde il est beau
Keïko, Solal, Antonio, Pascual Tout le monde il est beau
B (Dans un silence)
Tout le monde il est beau Quitte à faire de la peine à Jean-Marie
G A Prénom, Zazie, du même pays
Tout le monde il est beau Que Sigmund, que Sally, qu’Alex, et Ali
B Tout le monde il est beau
Tout le monde il est beau Tout le monde il est beau
G A Bm A Tout le monde il est beau
Tout le monde il est beau Tout le monde il est beau
Tout le monde il est beau
Tout le monde il est grand
Assez grand pour tout l’monde
84
♥ Des chants
Je te donne (J.-J. Goldman)

Mim7 Do Sol Ré Sol Ré Mi m 7 Do Ré Sol
I can give you a voice, bred with rythm and soul Je te donne mes notes, je te donne mes mots
Mim7 Do2 Ré7 Sol Mi m7 Do Ré Sol
From the heart of a welsh who’s lost is home Quand ta voix les emporte à ton propre tempo
Sol Do Ré Mim Sol Do Ré Mi m
Put it in harmony let the words ring Une épaule fragile et solide à la fois
Do Sol Do Ré 4 Do2 Sol Do Ré4 Ré
Carry your thoughts in the songs we sing Ce que j’imagine_ et ce que_ je crois
Do Sol Do
Je te donne_ toutes mes différences _ _
Do Ré Mi m
Tous ces défauts qui sont autant de chances
Do Ré Sol Lam 7
On sera jamais des standards, des gens bien comme il faut
Do Sol Do Mi m Ré 4
Je te donne ce que j’ai et ce que je vaux
I can give you the force _ of my ancestral pride Je te donne nos doutes et notre indicible espoir
The will to go on when I’m hurt deep inside Les questions que les routes ont laissées dans
Whatever the feeling, whatever the way l’histoire
It helps me go from day to day Nos filles sont brunes et l’on parle un peu fort
Et l’humour et l’amour sont nos trésors
Do Sol Lam7 Sim Do Ré Mi

Je te donne, donne, donne _ ce que je suis
Lam Sol 7 Do
I can give you a voice bred with rythm and soul
Lam Fa Sol 7 Do Do Fa Lam
Je te donne mes notes, je te donne ma voix Je te don _ ne, oui
Do Fa Sol Lam Fa Do Sol
The songs that I love and the stories I’ve told Je te don _ ne _
Fa Do Fa Sol Lam Fa
Oh, ce que j’imagine et ce que je crois Tout ce que je vaux (bis)
Lam Fa Sol Do Do
I can make you feel good even when I am down Ce que je suis
Lam Fa Sol Do Sol Lam
Les raisons qui me portent dans ce stupide espoir Mes dons, mes défauts
Fa Sol Lam Fa Do
My force is a platform that you can climb on Mes plus belles chances
Fa Do Fa Sol Fa Sol
Une épaule fragile et forte à la fois Mes différences
85
♥ Des chants
Manhattan-Kaboul (Renaud & Axelle Red)

Intro : Lam - Fa - Rém - Mi
Lam - Fa - Sol - Mi
Do Fa Sol Fa
Petit Portoricain
Do Fa Sol Fa
Bien intégré quasiment New-yorkais
Do Fa Sol Lam
Dans mon building tout de verre et d’acier
Fa Rém Mi Mi7 Mi
Je prends mon job, un rail de coke, un café
Do Fa Sol Fa
Petite fille Afghane So long, adieu mon rêve américain
Do Fa Sol Fa Moi, plus jamais esclave des chiens
De l’autre côté de la terre Ils t’imposaient l’islam des tyrans
Do Fa Sol Lam Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?
Jamais entendu parler de Manhattan
Mi Rém Do Mi Lam - Fa - Rém - Mi
Mon quotidien c’est la misère et la guerre Lam - Fa - Sol - Mi
Lam Fa Rém Mi Suis redev’nu poussière

Deux étrangers au bout du monde, si Je s’rai pas maître de l’univers
différents Ce pays que j’aimais tellement serait-il
Lam Fa Sol Mi Finalement colosse aux pieds d’argile ?
Deux inconnus, deux anonymes, mais
pourtant
Les dieux, les religions
Lam Fa Rém Mi Mi7
Les guerres de civilisation
Mi
Les armes, les drapeaux, les patries, les
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
nations
F’ront toujours de nous de la chair à canon
Un 747,
S’est explosé dans mes fenêtres
Deux étrangers au bout du monde, si
Mon ciel si bleu est devenu orage différents
Lorsque les bombes ont rasé mon village Deux inconnus, deux anonymes, mais
pourtant
Deux étrangers au bout du monde, si Lam Fa Rém Mi Rém
différents Do Mi
Deux inconnus, deux anonymes, mais Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
pourtant (bis)
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
86
Thèmes Actions - carreau Symboles - pique Textes et citations - trèfle Chants - cœur
Devenir vraiment Le pêcheur L'aventurier - Chaque seconde - Je commence

Action Assis Le parcours Hébert Les sketchs Le corps Mains-tenant La tortue téméraire S'habiller le cœur
libre satisfait Indochine Kyo demain - JJG
Il faut plus d'un

Les fiches Les rayons de La face ensoleillée L'aventure des On ne trouve que Aimer - Roméo et Quelqu'un m'a dit - J'envoie valser -
Amitié Les noms Plus près de toi La corde jour pour connaître
surprises soleil de chacun hérissons ce que l'on attend Juliette Carla Bruni zazie
quelqu'un
Le parcours Le scout fait tout La loi scoute Bien faire ce que La vie ne vaut rien -
Confiance La quille Les galets Les maîtres-mots Le choix du chêne Saute, saute Au soleil - Jenifer Un autre jour - Yel
d'aveugle de son mieux béatifiée l'on fait Alain Souchon
Construire
Les petites Le tribunal des Nous bâtissons Il changeait la vie - Rue de la paix -
avec les Les bâtons La sculpture Les briques Le puzzle Histoire vécue La petite vis Ensemble - JJG
annonces outils une cathédrale JJG Zazie
autres
Un peu de tout, Pierre, gravier, Histoire de Le tailleur de pierre A nos actes Personne n'est Si tu plonges -
Difficulté T'es pas cap' Multiprises Le feu Quinze ans Balam et le destin
tout le temps sable et eau grenouilles japonais manqués - JJG parfait - Bauer Michel Berger
Etre soi- Super promo : S'aimer assez pour Le bal des Partir…surtout Tout envoyer en
Si j'étais Parler dans le dos L'auto-portrait Le miroir Sois toi-même Les choses - JJG Réality record - Yel
même +50% être "cadeau" comédiens vers l'autre l'air - Kyo
La prière simple de S'il t'a planté, c'est Le pouvoir des

Le moyen de Foule sentimentale Un autre monde -
Idéal Bien, pas bien En dix tableaux Donner une voix Yin et yang Etre jeune Le voleur de hache Saint François pour que tu fleurs - Laurent
transport - Alain Souchon Téléphone
d'Assise croisses Voulzy
Chacun cherche La palette du Psaume d'émerveil- La louange de Faire éclore le Le soleil donne - L'hymne de nos Pardon - Alain
Nature Ecouter le soir Le bois Les nuages Anti-création?
son arbre peintre lement l'indien bouton Laurent Voulzy campagnes - Tryo Souchon
La lettre à soi- Tu ne m'as pas

Jardin secret -
Pardon La boîte à merci Le coin Timothée même à recevoir A cœur ouvert En fumée Le fil à nœuds Le billet de retour L'évaluation finale 3650 jours d'amitié laissé le temps - Aïcha - Khaled
Pierre Rapsat
dans 6 mois David Hallyday
La meilleure L'amour à la
Le repas Les mains Savoir aimer -
Partage Donner Le pain manière de Les mains Le bol de soupe Cuisine chinoise Nos mains - JJG machine -
inéquitable ouvertes Florent Pagny
manger un bœuf Souchon
Et moi et moi et Il faut que tu

Souci des Petits gestes Comme une La fenêtre et le Pas l'indifférence -
Bonjour Le goût du silence Les bonshommes Laisser une place Cadeau Une énigme moi - Jacques respires - Mickey
autres sympas source miroir JJG
Dutronc 3D
Assis sur le rebord

Jésus, de Laurent L'homme existe, je Dieu a besoin des Solaar pleure - MC Jésus - Laurent
Spiritualité La lettre à Dieu En-quête La bougie Le ? La carte du monde Je n'aime pas du monde -
Voulzy l'ai rencontré! hommes Solaar Voulzy
Francis Cabrel
Histoire
Manathan Kaboul -
La paille et la d'intolérance La dispute des Quand le jour se Tout le monde -
Tolérance La mouche La discussion Les -ismes Les crayons Jus et salade Je te donne - JJG Renaud et Axelle
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Les Scouts

Des animations de sens

Ma farde de l’animateur scout

Bonnes et riches préparations

Geneviève Babe - Jean Lievens - François Jandrain

Première édition, août 2004

Dépôt légal D/2004/1239/3-RN11

© Les Scouts – Fédération Catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique

13 thèmes plus d’autres mots clés

♦ Des jeux, des actions

♠ Des symboles, des démarches symboliques

♣ Des textes et des citations

Construire avec les autres

Souci des autres

♦ Des jeux, des actions

♠ Des symboles, des démarches symboliques

♣ Des textes et des citations

Devenir vraiment libre

Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.

On ne subit pas l’avenir, on le fait.

Le mérite appartient à celui qui commence, même si le suivant fait mieux.

Le courage croît en osant et la peur en hésitant.

Quand l’homme croit se dépasser, il n’est encore qu’au commencement de soi.

Jouir sans interruption, c’est ne jouir de rien.

4. Emprisonnant les flibustiers

5. Dérivant à bord du sampan

Chaque seconde (Kyo)

Abandonner la fièvre ne plus regarder en arrière

Je commence demain (J.-J. Goldman)

♦ Des jeux, des actions

Plus près de toi

♠ Des symboles, des démarches symboliques

Les rayons de soleil

♣ Des textes et des citations

L’aventure des hérissons

Il faut plus d’un jour pour connaître quelqu’un

On ne trouve que ce que l’on attend

Si quelqu’un est trop las pour te donner un sourire, laisse-lui le tien.

Aimer c’est voler le temps Aimer c’est voler le temps

Quelqu’un m’a dit (Carla Bruni)

On me dit que le destin se moque bien de nous

Mais qui est-ce qui m’a dit que toujours tu m’aimais ?

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose

J’envoie valser (Zazie)

Et d’envoyer ailleurs valser

Moi pour toujours j’envoie valser

♦ Des jeux, des actions

Le scout fait tout de son mieux

♠ Des symboles, des démarches symboliques

♣ Des textes et des citations

La loi scoute béatifiée

Bien faire ce que l’on fait

Avoir du talent, c’est avoir foi en soi-même, en ses propres forces…

Nul n’est plus chanceux que celui qui croit en sa chance.

Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirerez confiance aux autres.

Un autre jour (Yel)

♦ Des jeux, des actions

Les petites annonces

♠ Des symboles, des démarches symboliques

♣ Des textes et des citations

Nous bâtissons une cathédrale

Il changeait la vie (J.-J. Goldman)

C’était un professeur, un simple professeur