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Concentration
Le facteur de concentration géométrique d’un
système solaire, Cg, est égal rapport entre la
surface d’admission « utile » du rayonnement et la
surface éclairée de l’absorbeur : Cg = Ao/Aa .
Le facteur d’amplification de l’éclairement est
égal au produit du facteur de concentration par le
facteur de « transmission » entre l’ouverture et
l’absorbeur: Ea/Eo = C x
2 types de capteurs :
Les insolateurs : C 1
Les concentrateurs : C>1 (jusqu’à quelques milliers en
pratique)
N.B : Seul le rayonnement direct peut être concentré.
Augmenter la concentration permet d’augmenter le
rendement.
Insolateurs & concentrateurs
Absorbeur
Nomenclature du schéma précédent
E = éclairement de la surface d’entrée « ouverture »
C = facteur de concentration géométrique = Ao/Aa
= facteur de transmission de la couverture (s’il n’y en a
pas =1)
c = facteur de réflexion du concentrateur à miroir (s’il n’y
en a pas =1)
= facteur de réflexion de la couverture (s’il n’y en a pas
de l’absorbeur)
= facteur d’absorption de l’absorbeur
Pu , Pp : puissance utile, puissance des déperditions
Rth = résistance thermique entre l’absorbeur et l’extérieur
[K/W]
Ta , Te : température moyenne de l’absorbeur, température
représentative du milieu extérieure (tenant compte de la
convection et du rayonnement IR)
Conséquences
Le bilan apport – déperdition permet de calculer
la puissance utile en régime permanent et le
rendement du capteur.
Rendement, rendement « optique » ou à
déperditions nulles
Température de stagnation (à Pu =0)
Eclairement de seuil dans des conditions de
température imposées par l’installation.
Les insolateurs (constitution et définition
des surfaces)
Capteur sans vitrage (sélectif/non sélectif)
Capteurs à simple (ou multiple) vitrage
Capteurs à tube sous vide ou sous gaz isolant (avec ou
sans réflecteur concentrateur)
Seul le rayonnement direct est concentré!
Les réflecteurs soumis aux conditions extérieures ne
vieillissent pas toujours bien!
Attention à la définition des surfaces !
Quand on doit choisir un capteur il faut comparer ce qui est
comparable : les résultats dépendent de la surface prise pour référence
et des conditions de mesure.
Normes européennes
Pour rationaliser l’information fournie par les
fabricants de capteurs, les normes imposent des essais
et la détermination de paramètres caractéristiques
Les déperditions du capteurs , Pp , qui résultent du
rayonnement IR intermédiaire, de la convection et de
la conduction comportent des termes en puissance de
T = Ta -Te d’exposants compris entre et
Pour simplifier Pp est approché par l’équation du
second degré en T qui reproduit au mieux les
résultats mesurés dans la gamme de températures
« utile ».
Exemples de fiches techniques
Capteurs plans vitrés
Capteur à tubes sous vides. Exemple de circulation du
fluide.
Le choix doit être fait en fonction de l’implantation (angle
– surface disponible) et du climat.
Les capteurs plans sont moins coûteux, plus robustes et
présentent de bonnes performances en climat tempéré ou
bien ensoleillé. Ils représentent plus de 90% du marché en
France. Les capteurs à tubes sous vides présentent moins
de déperditions et sont plus adaptés aux climats froids.
Leur rapport surface d’absorption surface « hors tout » est
plus faible.
Réflexion spéculaire sur les vitrages
La réflexion au passage d’un dioptre est un phénomène
inévitable, qu’on peut atténuer par des traitements
multicouches d’indice variable (antireflet).
La multiplication des vitrages n’est pas toujours
opportune : les capteurs commerciaux actuels sont
généralement à simple vitrage.
Le « modificateur d’angle » indiqué par le fabricant
caractérise la perte d’efficacité à l’incidence 50° par
rapport à l’incidence normale.
Formules, courbes
Voir la présentation d’Alain Ferrière sur
http://www.coriolis.polytechnique.fr
(onglet « Conférences)
Conférence donnée le 30 janvier 2009 par
Alain Ferriere
CNRS, Font-Romeu