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Cours Pétrole Brut Et Produits Petroliers Modifié2 Douane
Cours Pétrole Brut Et Produits Petroliers Modifié2 Douane
Dr MIMOUN H
Bitumes Teb nC
Huiles de bases
Fuel domestique
Pétrole
brut
Carburéacteur
Essence auto
Raffinage moderne :
Procédés de conversion poussés
Procédés de traitement du distillat beaucoup plus sévères
Procédés de modification et de synthèse
2 types
{
Hydrocarbures cycliques saturés, Un seule cycle : CnH2n
cyclanes, naphtènes : CnH2n Plusieurs cycles accolés : CnH2n-2
Hydrocarbures Insaturés
aromatiques : CnH2n-6 Benzène, toluène, xylènes : très importants
{
S
Composés soufrés Inorganique H2S
COS
{
Sulfures : R–S–R’
Organique Disulfures : R–S–S–R’
Mercaptans : CnH2n+1SH
Thiophènes : cycles
Phenols
OH
Esters R–COO–R’
N
Composés azotés Amides –C–N
Carbazoles
Les différents éléments présents dans les pétroles bruts conduit au résultat moyen
suivants :
•CARBONE : 84 à 87 % en masse
•HYDROGÈNE : 11 à 14 % en masse
•SOUFRE : 0,04 à 6 % en masse
•OXYGÈNE : 0,1 à 0,5 % en masse
•AZOTE : 0,1 à 1,5 % en masse
•MÉTAUX : 0,005 à 0,015 % en masse soit 50 à 150 g/t
C.G.
Gaz Charge
. , U . C. ,
.
M
. C.G .P.L
V
., S
C.G
., H
S.M
Chromatographie Précipitation au
liquide n-heptane
Elle permet :
•De déterminer le rendement en poids et volume pour chaque
coupe
•de tracer une courbe de distillation en fonction de la
température
Distillation ASTM
Fractions légères : (Teb < 400°C)
Norme ASTM D 86 I.B.P. : apparition de la première goutte
de condensat
Applicable pour essences, kérosènes, fuels
légers E.P. : température maximum atteinte
•Notation des température pour I.B.P., 5% de volume distillé, 10%, 20%....90 %, 95%
•Notation du résidu et des pertes
Principe
Adsorption plus ou moins forte des solutés sur un solide adsorbant, suivant l ’affinité
chimique
Solide adsorbant : phase stationnaire
Solvant + Solutés : phase mobile
Phase stationnaire
Solvant directement greffé sur la colonne : colonnes
capillaires
Niveau
UIT ISO
ISO
ISO CEI international
Niveau
AFNOR AFNOR UTE/CEF
européennes
français
Normes
Niveau
ETSI CEN CENELEC européen
Normes Niveau
IANOR
Algériennes Algérien
Normes et spécifications
spécifications
Qu'est
Les d'un produit ?pétrolier est l'ensemble des caractéristiques qu'a
ce que les spécifications
fixées une administration officielle pour autoriser l'emploi ou la vente de ce
produit.
Douanières : elles classent tous les produits selon des propriétés physiques
aisément mesurables. Elles ont une signification fiscale et servent au calcul de la
taxe.
•Normes de tests et de méthodes d'essais : cités dans les caractéristiques, elles permettent, en
suivant exactement le même protocole opératoire, de vérifier les données fournies par le
producteur.
Les organismes
•Organismes officiels : ISO, AFNOR (France), DIN (Allemagne), ANSI (E.U.), BSI (G.B.).
Totalement centralisé dans certain pays (France, Allemagne), plus décentralisée dans d'autres
(E.U.).
C'est le rapport du poids d'un certain volume de produit à une température T (en °C) au poids
d'un même volume d'eau à 4°C.
Poids d ' un volume de produit à la température T
d 4T
Poids du même volume d ' eau à 4C
Légalement T=20°C.
A pression atmosphérique :
d 420 d 4T T (C ) 20
: coefficient de dilatation volumique
200
,
6
0–0
,
7
0 0
,
7
0–0
,
760
,
7
6–0
,
800
,
80
–0
,
8
5 0
,
85
–0
,
8
8 0
,
8
8–0
,
90
d
4
0
,
0
0090
,
00
08
50,
0
0080
,
0
007
50,
00
06
50,
0
006
2
•Brut moyen:
Moyen-Orient (Densité : 0,825-0,875)
•Brut lourd:
Rendement élevé en diesel et carburant lourd
Canada, Iran, Venezuela (Densité > 0.89)
Light Intermédiate Heavy
sin b
b n
a sin a
20
nD nTD 4 104 (20 T )
Cet essai nous renseigne qualitativement sur la teneur en produit volatil. Il est
important pour la sécurité lors des opérations de stockage et de transport et
pour le réglage de l ’unité de stripping
•Point d’éclair en vase clos (Closed Cup)
Méthode M 07- 011 (IP 170 ou ASTM D 3828) (appareil d’ABEL) pour
points d’éclair compris entre -18 et +71°C. Jet A1, pétrole lampant ;
Détermine les points d'éclair d'une grande variété de produits grâce à une méthode
à creuset fermé et deux options de vitesse d'agitation de l'échantillon. Beaucoup
utilisé en vertu des règlements d'expédition et de sécurité pour détecter la
contamination par des matériaux volatiles et inflammables dans les gazoles et les
huiles de lubrification, et pour la classification des échantillons de déchets
dangereux.
Point de feu
Point de trouble :
C’est la température à laquelle les hydrocarbures paraffiniques, normalement
dissous dans le mélange commencent à se solidifier et à se séparer lorsque le
produit est refroidi dans des conditions normalisées (norme ASTM D 97).
Point d’écoulement :
C’est la plus basse température à laquelle le produit est susceptible de couler
encore. Généralement, le point d ’écoulement se situe à 3°C au-dessus du
point de congélation.
L’intérêt de ces deux points est de définir une limite de température pour le
pompage de notre produit et de donner une idée de sa teneur en paraffines.
Freezing Point
Corrélations
Ex : Walsh et Mortimer : P.A. = -204,9 - 1,498 NC50 + 100,5 (NC50)1/3)/d
La viscosité :
Définition: la viscosité est une grandeur physique qui mesure le résistance
interne à l'écoulement d'un fluide, résistance due aux frottements des
molécules qui glissent les unes contre les autres.
On définit 3 viscosités :
La viscosité absolue ou dynamique :=(F/S) (dx/dV)
: pascal-seconde, centipoise, F : force résistante, S : surface, dx : distance
entre les deux couches, dV : vitesse.
La viscosité cinématique : =/ en m2/s ou en centistockes ( 1cSt =
1 mm2/s).
La viscosité relative : c'est le rapport de la viscosité du produit à celle de l'eau
à 20°C
Le volume molaire est le volume d'une mole de cette substance dans les
CNTP
En général, le volume molaire augmente si le nombre de carbone diminue.
En première approximation , on peut supposer l'additivité des volumes
molaires.
Il existe beaucoup de corrélations, par exemple Riazi-Daubert propose:
Vm 7,6211 105 Teb 2,1262 SpGr 1,8688
La masse molaire :
La masse molaire est la masse d'une molécule de cette substance.
Si on connaît la composition (C.P.G.), on applique la loi d'additivité.
Par l'expérience loi de Raoult : C
K
Mm
Corrélations : abaque Maxwell, Kuop
équation de Huang f(T,d, n)
Teneur en eau et sédiments :
L'eau contenu dans le pétrole est chargé en sels, émulsionnée avec une
grande quantité de sable d'asphaltène ect...
La mesure se fait par centrifugation du produit dilué dans du benzol. L'eau et
les sédiments plus lourds se regroupent au fond de l'éprouvette.
Le normes utilisées sont : ASTM D96, NF M07-020 et NF T60-113
Soufre total:
C ’est la détermination du pourcentage en masse des produits sulfures se
trouvant dans les produits pétroliers.
Quatre méthodes sont utilisées pour ce cas :
•Méthode à la lampe (ASTM D1266)
•Méthode à la bombe (ASTM D 129)
•Méthode au tube de quartz (ASTM D 1551)
•Méthode Wickbold (AFNOR T 60-142)
Toutes ces méthodes font appel à une combustion de l ’échantillon; les
produits de combustion du soufre (SO2, SO3) sont transformé en acide
sulfurique dans une solution oxygénés ou en présence d excès d’O2.
Les ions sulfates sont dosés par une méthode qui dépend de la teneur en
soufre et de la méthode.
Teneur en soufre
Soufre total:
Les méthodes les plus utilisées sont :
•A la bombe pour le brut et les produits lourds
0,1 < % S < 4 (% en poids)
•Wickbold pour tous les produits pétroliers, et notamment le produits légers
1 mg/kg < % S < 10.000 mg/kg.
De nouvelles méthodes faisant appel à des techniques modernes d ’analyse
existent également maintenant. La plus utilisée actuellement est la
détermination de la teneur en soufre par diffraction au rayon X.
Teneur en soufre
Pétrochimie. (25%)
Utilisation du GPL-C: stocké sous 13 bars. Introduit sous forme gazeuse dans des
soufre).
Caractéristiques et spécifications
Propriétés physiques :
Elles exercent une influence primordiale sur l ’alimentation et la
combustion que ce soit au cours du démarrage qu’au cours du
fonctionnement (par temps chaud ou froid).
Les plus importantes sont celles liées à la masse volumique et à la
volatilité.
La chaleur de vaporisation et la viscosité sont également importantes,
mais moins.
Essences automobiles
Masse volumique :
Masse volumique :
t 15C k T 15
avec k = 8,5 10-4 si densité comprise entre 0,7 et 0,76.
k = 8 10-4 si densité comprise entre 0,76 et 0,8.
Ainsi, la masse volumique « pratique » peut être nettement inférieure aux
spécifications.
Connaissant l’influence que peut avoir la variation de la densité sur le
rendement d ’un moteur, elle doit donc être bien encadré.
Essences automobiles
Masse volumique :
Exemple :
A 25°C, pour une essence super de masse volumique de 0,75 kg/l à 15°C,
25C 0,7415 kg / l
Volatilité :
Courbe de distillation :
La courbe de distillation des essences est une distillation ASTM.
Les spécifications sont les suivantes :
10% à 70 °C Ecart (5% - 95%) 60°C
50% au moins à 140 °C < 2,5 %
95% au moins à 195°C Super
PF 205 °C Résidu
< 3 % normal
Essences automobiles
Volatilité :
En pratique, les points 70°C et 100 °C, désignés par E70 et E100 sont
super.
Essences automobiles
Volatilité :
Le point final varie d ’un pays à l ’autre mais ne dépasse pas 215 °C dans
tous les cas.
En pratique, il ne dépasse pas 200 °C.
En effet, la présence de fractions trop lourdes entraîne :
• Encrassement de la chambre de combustion.
• Consommation plus élevée.
• Dilution du lubrifiant.
• Usure prématuré du moteur.
Essences automobiles
Volatilité :
Volatilité :
composition.
quel température.
Voir Abaques.
Essences automobiles
Volatilité :
Indice de volatilité :
Appelé également Fuel volatilité Index FVI.
FVI = PVR + 7 * E70
PVR : mbar.
E70 : en pourcentage volumique.
Cette indice exprime le rôle du carburant à chaud dans le moteur. Il est
fonction de la saison :
• Inférieur à 900 en été.
• Inférieur à 1000 au printemps et en automne.
• Inférieur à 1150 en hiver.
Mais les constructeurs automobiles exigent un FVI inférieurs à 850 en été.
Essences automobiles
Volatilité :
Rapport V/L :
Surtout utilisé au Japon et au USA.
A température et pression fixées, le rapport V/L correspond au volume de
vapeur formé par unité de volume de liquide pris à 0°C.
La volatilité du produit s ’exprime alors par les niveaux de température pour
laquelle (V/L) = 12 ou 20 ou 36.
Des corrélations permettent de relier (V/L)X avec la PVR :
T(V/L) = 12 = 88,5 - 0,19 E70 - 42,5 PVR
T (V/L) = 20 = 90,6 - 0,25 E70 - 39,2 PVR
T (V/L) = 36 = 94,7 - 0,36 E70 - 32,3 PVR
T(V/L) = 12 : Température en °C pour laquelle V/L = 12.
E70 : % distillé en volume à 70°C.
PVR : en bar.
Essences automobiles
Viscosité :
Chaleur de vaporisation :
Propriétés chimiques :
Indice d’octane :
Donc nous devons choisir dans la formulation du carburant des produits qui
sont résistants à l ’auto-inflammation.
On connaît des produits purs s ’auto-inflammant facilement :
Paraffines et oléfines normales de plus de 4 atomes de carbones.
Inversement, les produits intéressants sur ce point sont:
Paraffines et oléfines fortement ramifiées.
Aromatiques.
Une méthode a été mise au point pour déterminer le cliquetis d ’un moteur
à partir d ’un produit représentant ces 2 familles :
C’est l’indice d ’octane.
Essences automobiles
Indice d’octane :
CH3
Indice d’octane :
Indice d’octane :
Indice d’octane :
Le MON est toujours plus faible que le RON, la différence, qui peut varier
Indice d’octane :
Importance et signification de RON et MON :
Le RON est un bon indicateur du risque de cliquetis à bas régime (de 1500 à
2500 tr/mn).
Le MON à haut régime ( supérieur à 4000 tr/mn)
Or c’est à haut régime que les risques les plus graves sont présents.
Donc les raffineurs, à la demande des motoristes, font plus attention aux MON,
d’autant qu’un MON supérieur à 88 vous assure un RON de 99 ou 100.
C’est en se basant sur ces constatations qu’a été créée une méthode
normalisée permettant d’évaluer et de classer les carburants en fonction
de leurs résistances au cliquetis.
C’est un moteur monocylindrique
tournant à vitesse constante. Pour
faire apparaître ou disparaître le
cliquetis on peut agir sur le taux de
compression variable grâce au
déplacement de l’ensemble cylindre –
culasse par rapport au bâti du
moteur. La mesure du cliquetis est
réalisée par un détecteur dont
l’extrémité est placée dans la
chambre de combustion. Le signal est
amplifié et transmis à l’appareil de
mesure, le « knockmeter ».
Essences automobiles
En Algérie :
Nous utiliserons encore pour quelques années des carburants plombés. Les
normes sont dnc restés :
Normal : un RON compris entre 89 et 92.
Super : RON compris entre 97 et 99.
Le gazole
A. Propriétés physiques:
Masse volumique :
Propriétés physiques:
Viscosité:
Pertes de charges élevés
Finesses des gouttelettes insuffisantes
Un carburant trop visqueux
Réduction de la pression d'injection
Démarrage à froid difficile
Un carburant pas assez visqueux (< 2cSt) peut entraîner le grippage de la
pompe d ’injection.
Les spécifications actuelles sont :
•Viscosité maximale : 9,5 cSt à 20°C
•Viscosité minimale : 2 cSt à 20°C.
De nouvelles spécifications ont été édictées ces dernières années :
•Viscosité maximale : 4,5 cSt à 40°C
•Viscosité minimale : 2,5 cSt à 40°C.
Le gazole
Propriétés physiques:
Caractéristiques à froid:
Elles sont principalement dues à la présence de paraffines, et
particulièrement des chaînes linéaires.
Point de trouble:
Le plus souvent, il est compris entre 0 et - 10°C. A ces températures là, les
paraffines commencent à se séparer du reste du produit et à cristalliser.
Point d ’écoulement :
Il est compris entre -15 et -30°C.
Point de filtrabilité :
C ’est la température minimale pour laquelle un volume déterminé de
gazole traverse en un temps limité, un appareil de filtration.
Pour les gazoles classiques, il est compris entre -15 et -25 °C, mais pour les
climats très froids, il doit être compris entre -20 et -45°C.
Le gazole
B. Propriété chimique:
Indice de cétane IC:
Définition:
Dans un moteur Diesel, contrairement à celui à explosion, il est nécessaire
que le carburant présente une structure chimique favorable à l ’auto-
inflammation. Cette qualité s ’exprime par l ’indice de cétane.
Mesure :
C’est une procédure similaire à celle de l’indice d’octane qui nous permet
de déterminer IC. Les 2 produits de bases sont cette fois :
-le n-cétane ou hexadécane :
IC = Y + 0,15 (100-Y)
Y : % de n-cétane.
La mesure se fera dans un moteur CFR équipé d ’une chambre de
combustion Diesel
Le gazole
Différence entre IC et NO:
IL faut bien préciser que , contrairement à l’indice d’octane, l’indice de
cétane n ’a pas d ’effet direct sur le moteur et son rendement.
d’éviter les démarrages difficile à froid.
de limiter les fumées.
Par contre il permet de
de limiter les bruits.
De limiter la pollution.
Pour les zones à climat tempérées, les normes demandent un indice de
cétane minimal de 49, et les constructeurs de 50. Généralement, il se situe
entre 50 et 55.
Pour les zones très froides dites « arctique », les normes se situe dans une
fourchette comprise entre 45 et 50.
Le gazole
Propriété chimique:
Corrélation sur l ’indice de cétane :
: à 15°C en kg/l
T50 : température à laquelle 50% du volume à distiller. En °C.
PA API
DI
100
IC 0,72 DI 10
IC PA 15,5
PA : Point d ’Aniline en °C.
Remarque : les normes demandent maintenant un IC mesuré et un CCI
calculé pour vérifier le niveau d’additivation. La différence ne doit pas
dépasser 1 à 2 points.
Indice de cétane calculé
Tension superficielle :
Elle permet une bonne pulvérisation. Sa variation avec la température doit
être faible.
Les spécifications sont :
entre 26 et 28 mN/m à - 40°C
et entre 18 et 20 mN/m à 80°C.
Viscosité :
La viscosité intervient également dans la pulvérisation et dans le pompage,
surtout à basse température.
Elle est fixée à moins de 8 mm2/s à -20°C.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Point de fumée :
minimum.
Point de fumée des carburéacteurs (smoke point) : NF M 07-028 ou
ASTM D1322
Indice de luminométrie :
Cette procédure consiste à déterminer l’augmentation de la température à
différentes hauteurs de flamme. L’appareil est étalonné à l’aide de deux
Hydrocarbures : l’isooctane (indice 100) et la tétraline (indice 0).
La spécification officielle est de 45. Mais généralement, les avionneurs
demandent des caractéristiques au-dessus de 50.
Les valeurs couramment observées sur les produits commerciaux varient
entre 45 et 70.
Cette mesure étant directement liée à la teneur en aromatiques, le dosage
direct d’aromatique tend à se substituer à cette indice.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Pouvoir calorifique :
Il conditionne le rayon d ’action de l ’avion. Cette caractéristique est difficile
à optimiser car elle est liée à la densité :
Pour l ’avion commerciale à long rayon d ’action, PCIV doit être élevé.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Type de Produit Masse volumique (kg/l à 25°C) PCIM (kJ/kg à 25°C) PCIV (kJ/l à 25°C)
Tenue au froid :
Généralement le réservoir d ’un avion en altitude est compris entre - 40°C
et - 50°C. Il faut donc que le carburant reste liquide pour l ’alimentation
du réacteur.
Freezing point (ASTM D2386) :
C’est la température à laquelle les cristaux formés au cours d’un
refroidissement disparaissent quand on réchauffe.
Les spécifications demandent un freezing point de -50°C. Mais de plus en
plus souvent, des dérogations à - 47°C sont données.
A noter que la présence d’eau, même en faible quantité, rend le respect
de cette spécification très difficile.
Le Carburéacteur
Caractéristiques chimiques :
Point éclair :
Il doit être inférieur à 38°C pour l’aviation civile.
Pour l’aéronavale, elle doit être inférieure à 60°C.
Pour certain types d ’avion (F117), les points éclairs sont de l’ordre de
20°C.
Domaines d’inflammabilité :
Lors de la montée en altitude, la diminution de la pression est susceptible
de créer une masse gazeuse inflammable. Des tests sont effectuées pour
limiter ces masses.
Le Carburéacteur
Conductivité électrique :
Au cours de sa circulation dans les canalisations, le carburant se charge
en électricité qui sera longue à se dissiper car il est mauvais conducteur.
Or l ’explosion d’un mélange air-carburant peut provenir d ’une décharge
d’électricité statique.
Pour éviter tout risque, la conductivité électrique du carburéacteur doit
être comprise entre 50 et 450 pS/m. Ce résultat est obtenu à l’aide
d ’additifs (sels métalliques de chrome notamment) ajoutés à très faible
doses (de l ’ordre de 1 ppm).
Le Carburéacteur
Corrosion:
Soufre : la teneur en soufre ne doit pas excéder 0,3% en masse.
La teneur en mercaptants est particulièrement importante en raison de
leurs agressivités. Elle est limitée à 0,003% (30 ppm).
Corrosion des métaux:
Deux tests pour la corrosion sont effectué pour les métaux utilisées dans
l ’aéronautique (cuivre et argent) :
•Corrosion à la lame de cuivre : 1.
•Corrosion à la lame d’argent : 1.
De plus, la corrosion est limitée par la limitation à 0,015 mg KOH/g de
l ’acidité.
Il est interdit d’utiliser des additifs anti-corrosion car ils rendent
inefficaces les filtres d ’eau.
Le Carburéacteur
Effets de l ’altitude :
Les pertes par évaporation doivent être évitées car elle limitent le rayons
d ’action.
à 17 kPA.
Le Carburéacteur
Classification :
Classiques :
C ’est le produit le plus largement utilisé. C ’est le TR0, appelé également
JP8, F34, Jet A1. C ’est le produit de l ’aviation civile.
Militaire :
Il est plus volatil que le TR0. Dénomination :TR4, JP4, F45, Jet B. Peu
utilisé maintenant.
Militaire porte-avions :
Il est un peu plus lourd et moins volatils que le TR0. C ’est le TR5 ou JP 5
Carburants spéciaux
Comme ce marché est très restreint une spécification sur les essences est
Ces produits sont utilisés pour les petits avions de tourismes encore
g/l).
ESSAIS NORMALISES LIES A LA TENUE AU FROID
Généralités :
Le fuel domestique ou FOD a eu une grande importance dans le passé
comme combustible, mais depuis le choc pétrolier de 1973, sa part du
marché à diminuer sensiblement (-50%) en raison de la concurrence du
gaz naturel comme moyen de chauffage. IL reste néanmoins important
dans les bilans pétroliers mondiaux.
Il présente une grande ressemble avec le gazole car ils sont issues de la
même coupe de distillation.
En raison d’une taxation très différente entre eux, un contrôle rigoureux
est effectué .
Le Fuel domestique ou FOD
Caractéristiques à froid:
Caractéristiques chimiques :
Pour avoir un bon rendement des brûleurs, il faut limiter malgré tout la
formation de dépôts.
Carbone Conradson :
On recueille les 10% en masse les plus lourd de notre fuel et on le soumet
à une pyrolyse dans un creuset porté à 550°C pendant 30 mn. Le résidu
est pesé et le carbone Conradson s ’exprime en pourcentage de la masse
de la masse de l ’échantillon.
Les spécifications imposent une norme de 0,35%. Cette norme est
facilement respectée.
Indice de cétane :
Aucune spécification n’est internationalement reconnues, mais on admet
généralement qu’il doit être supérieur à 38. Le plus souvent, le FOD
commercialisé présente un indice de cétane de 42-46.
Le résidu correspond à des produits non vaporisables dans les conditions de
l’essai et sa masse est rapportée à celle de l’échantillon de départ pour
exprimer le résidu de carbone Conradson en % masse (ou C.C.R.)
Le résultat de l’essai indique la teneur du produit pétrolier en composés
non vaporisables formant des dépôts charbonneux de « coke ».
Cet essai concerne particulièrement le gazole et le fuel – oil domestique
(l’essai est réalisé sur les 10 % restant de la distillation de l’échantillon).
Cette contrainte sur le gazole est destinée à éviter l’encrassement des
injecteurs de la chambre de combustion par les produits cokéfiables.
Par ailleurs le carbone Conradson est également considéré comme reflétant
l’aptitude du FOD à brûler sans formation de suie.
Il intervient dans les propriétés des fuels lourds car il est en relation avec
les difficultés de combustion et les émissions d’imbrûlés solides.
On le rencontre enfin dans les spécifications des huiles de base et dans les
caractéristiques des charges lourdes dans les unités de conversion.
Cet essai normalisé mesure le résidu obtenu après chauffage,
combustion et pyrolyse d’un échantillon de produit pétrolier.
L’appareillage est représenté sur le schéma suivant
carbone Conradson
Le Fuel domestique ou FOD
Teneurs en impuretés :
En soufre :
Elle est actuellement de 0,2% mais devrait baisser dans les années à venir
à une valeur équivalente ou presque à celle des gazoles.
En eau et sédiment:
Actuellement en admet un maximum de 0,1% en eau et sédiment,
résultat qui s’obtient par un essai normalisée utilisant la centrifugation.
Couleur et traçabilité:
Le FOD est coloré en rouge écarlate pour bien le différencier du gazole.
On ajoute également des traceurs : la diphénylamine et le furfural pour
pouvoir vérifier sa non-utilisation dans les voitures.
Formulation :
On envoie au pool FOD, les coupes moyennes dans les caractéristiques
(indice de cétane, tenue au froid) ne sont compatible avec le gazole
commercial
Les Fuels lourds
Viscosité :
Le fuel lourd doit toujours être réchauffé avant utilisation afin de
favoriser sa mise en œuvre. Suivant le mode de pulvérisation utilisé, la
viscosité variera entre 15 et 70 mm2/s.
Pouvoir calorifique :
Il tourne autour de 40 000 kJ/kg car le rapport C/H est élevé et le fuel
contient beaucoup d ’impuretés.
On détermine quelquefois de manière approximative le pouvoir
calorifique du fuel lourd à l’aide de la formule suivante :
PCIm = 55,5 - 14,4 - 0,32 S
PCIm : pouvoir calorifique inférieur massique (kJ/kg).
: masse volumique en kg/l à 15°C.
S : teneur en soufre en % massique.
La norme NF EN ISO 3104 décrit une méthode de mesure de la viscosité
cinématique des produits pétroliers liquides.
Elle consiste à mesurer le temps mis par un volume déterminé de liquide pour
s’écouler, dans les conditions normalisées, par un capillaire calibré à
température fixée.
La viscosité cinématique est calculée à partir du temps d’écoulement par la
formule :
Viscosité cinématique (en cSt) = C. t
C= constante du viscosimètre qui dépend de la taille du capillaire du
viscosimètre utilisét t = temps d’écoulement en secondes
On utilise les appareils suivants :
•Le viscosimètre Ubbelohde à niveau suspendu pour les liquides transparents.
Carbone Conradson :
Le carbone Conradson d ’un fuel lourd atteint facilement 10% parfois
même 20%, mais il n’y a pas de normes à suivre.
Teneur en Asphaltènes :
Elle est généralement déterminé par précipitation à l ’aide de n-heptane
(ASTM D32) soit par des corrélations.
Un taux important d’asphaltènes et un carbone Conradson élevé entraîne
toujours des difficultés de combustion.
Indice de cétane des fuels lourds :
Il est compris entre 30 et 40, mais sa détermination est peu précise.
Rôle des impuretés présentes dans le fuel lourd :
Les métaux (vanadium, nickel, sodium) apporter par le pétrole lui-même
doivent rester dans une teneur inférieur à 300 ppm. En effet, le sodium et
le vanadium peuvent former des sels complexes fortement corrosifs.
Les Fuels lourds
Economiques :
* Economie d’énergie : Par réduction de la consommation.
* Economie d’huiles : par l’espacement des périodes de vidange.
* Possibilités de stockage prolongés : sans dégradation des qualités de
lubrification.
* Limitation des coûts de fabrications.
En prenant en compte toutes ces considérations, les propriétés des huiles
moteurs doivent être :
* Etat liquide entre -30°C et 250°C.
* Un régime hydrodynamique assuré dans la plupart des organes du
moteur grâce à un film de viscosité convenable
Cas des huiles moteurs
Les additifs :
C’est l’un des secteurs de l’industrie où s’effectue le plus de recherche.
Les anti-oxydants :
Pour augmenter la durée de vie d’un lubrifiant, il faut limiter son
oxydation avant tout.
- Les inhibiteurs radicalaires inhibent l’amorçage de l’oxydation :
composés phénoliques, phénates, amines aromatiques, silicates alcalino-
terreux.
- Les destructeurs d’hydropéroxydes : qui limitent la vitesse de
propagation (ex: DTPZn).
Les détergents :
Sous forme neutre ou légèrement basiques, ils préviennent les dépôts et
maintiennent propres les circuits.
Les détergents surbasées luttent également contre la corrosion et la
contamination par le soufre ou le plomb.
Cas des huiles moteurs
Les additifs :
Les dispersants :
Ils comportent une partie polaire, le plus souvent azotés, qui permet de
fixer sur eux les particules solides et les empêchants ainsi de se regrouper
Les anti-usures :
Ils forment un film protecteur autolubrifiant sur les surfaces métalliques.
Les antirouilles :
Contre la corrosion humide. Ex : sulfonates de calcium.
Les anti-mousses :
Si le lubrifiant à tendance à mousser, on ajoute qlq ppm d ’additifs
antimousse.
Amélioration de viscosité :
La plupart des huiles ne possèdent pas une bonne viscosité sur toute la
gamme de température de travail. On ajoute donc des copolymères
hydrocarbonés ou des polymères d ’esters. Les premiers étant plus
économiques
Cires et paraffines
Le terme de cire a longtemps fait référence à la cire d'abeille, substance sécrétée par
les abeilles pour construire les rayons de leur ruche.
Plus généralement, une cire est une substance dont les propriétés sont similaires à
celles de la cire d'abeille. Ces propriétés sont :
•la plasticité : une cire est malléable à température ambiante ;
•un point de fusion supérieur à 45 °C (ce qui différencie les cires des graisses et des
huiles) ;
•une faible viscosité lorsqu'elle est fondue (à la différence de beaucoup de
plastiques) ;
•l'hydrophobie : une cire est insoluble dans l'eau.
La cire est un corps chimiquement très stable et ses propriétés ne varient guère dans
le temps.
Cires et paraffines
Définition :
Introduction :
Les bitumes fluxés mixtes : l’huile est cette fois un mélange de produits
pétroliers et de houille.
Les bitumes modifiés : Bitumes additionnées de différentes substances,
principalement des polymères. La nature du ou des polymères dépend de
la modification recherchée.
Les émulsions de bitumes : résultent de la dispersion d’un bitume dans
une phase réceptrice, en général aqueuse.
Les goudrons : produits par cokéfaction à haute température du charbon.
Aux USA, le produit équivalent est désigné par l’expression « asphalt-
cement ».
Bitumes
Le soufflage : qui consiste à faire circuler de l’air chaud sur une charge de
bitume afin de l’oxyder.
Bitumes
Quand l'eau froide est mise en contact avec le bitume chaud, elle passe
en vapeur emprisonnée à l'intérieur de milliers de bulles bitumineuses.
Toutefois, il ne s'agit pas d'un état permanent alors qu'après quelques
minutes, le bitume reprend ses propriétés originelles.
Bitumes
Une bille d’acier de dimension et poids définis est placée sur une pastille
de bitume qui est enchâssée dans un anneau de métal bien défini
également. L’ensemble est chauffé progressivement jusqu’à ce que la
bille traverse le bitume devenu mou et parcoure 2,5 cm. On note alors
cette température appelée point de ramollissement.
Bitumes
Volatilité :
Une bille d’acier est placée sur un anneau rempli de bitume. La bille et
l’anneau sont chauffés progressivement dans un bécher d’eau jusqu’à
ce que ce bitume se ramollisse suffisamment pour permettre à la bille
de pousser le bitume à travers l’anneau jusqu’à un certain niveau.
La température à laquelle cette position apparaît est appelée point de
ramollissement
Un haut point de ramollissement indique que le bitume est très
résistant à la chaleur
PROCEDURE
Deux anneaux standard sont remplis avec du
bitume chaud. On laisse refroidir jusqu’à ce que le
bitume soit resolidifié.
Les anneaux sont ensuite placés sur un support
dans un bêcher d’eau et une bille d’acier est placée
sur chacun des anneaux et bien centrée aux
moyens de guides.
L’eau est chauffée à une vitesse de 5°C/ minute de
telle façon que le bitume se ramollisse lentement et
que la bille commence à s’enfoncer dans le bitume.
Lorsque la bille touche le plateau situé en dessous,
la température de ramollissement est atteinte.
Exemples
35 à 43°C pour un bitume 160-220
Description
l’essai RTFOT comprend huit bouteilles de verre
contenant chacune 35 g de bitume, disposées dans un
contenant en rotation, à l'intérieur d'un four. Un flux
d’air chaud dont le débit est contrôlé est insufflé dans
chacune des bouteilles. Pendant l’essai, le bitume se
répartit en films relativement minces plaqués sur la
paroi intérieure de chaque bouteille, à une
température de 165 °C pendant 75 min. Représentation du RTFOT
(vue de face de l'intérieur du four
L’essai permet d’exposer tout le bitume à la chaleur et à l’air pulsé, et le mouvement
continu du dispositif permet d’être sûr qu’aucune peau ne se développe à la surface
du bitume pour le protéger.
On mesure ensuite les propriétés habituelles sur le liant vieilli : pénétrabilité et de
ramollissement bille et anneau (TBA). Ces valeurs, dites "après RTFOT", sont alors
comparées aux valeurs initiales. Elles sont plus proches de celles du liant extrait de
l’enrobé que de celles obtenues sur le bitume d’origine