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Évaluation et Implémentation des

langages
• Les langages de programmation et le
processus de programmation

• Critères de conception et d’évaluation


des langages de programmation

• Implémentation des langages de


programmation
Les langages de programmation et le
processus de programmation

Programmer, c’est plus que simplement


écrire du code.

Pourquoi étudier les langages de


programmation?

Les paradigmes et applications de la


programmation.
Programmer, c’est plus que
simplement écrire du code.
• Avant d’écrire le code, le problème est analyse,
un algorithme est développé (ou emprunté), le
coût de la solution est évalué.
• Après avoir écrit le code, le programme doit
être maintenu.
• Les langages de programmation transmettent
des instructions aux ordinateurs.
– Qu’est-ce qu’un ordinateur comprend?
– Comment l’ordinateur nous répondra?
Programmer, c’est plus que
simplement écrire du code (suite)

• Comment les langages de programmation


diffèrent-ils des langages naturels?
• Qu’est-ce qui fait de quelqu’un un bon
programmeur?
• Un programmeur devrait-il connaître plus
d’un langages de programmation?
Pourquoi étudier les langages de
programmation?

• Pour mieux comprendre la relation entre les


algorithmes et les programmes.
• Pour apprendre à trouver des solutions
générales, indépendantes du langage choisi.
• Pour pouvoir mieux choisir les outils de
programmation les plus appropries.
Pourquoi étudier les langages de
programmation? (suite)
• Pour apprécier le fonctionnement des ordinateurs
en sachant comment les langages sont
implémentés.
• Pour faciliter l’apprentissage de nouveaux
langages.
• Pour savoir développer de nouveaux langages
formels (pour l’entré de données par exemple).
• Pour constater comment les langages influencent
l’informatique en tant que discipline, et
encouragent les bonnes pratiques de
développement de logiciels.
Les différent types de langages:
Paradigmes de programmation
• Différent langages permettent de
résoudre différent problèmes de façon
différentes.

• Une opération peut être exprimée dans


différent langages, puis exécuté sur la
même machine.
Différent paradigmes de programmation

• Langages impératifs: Ces langages permettent au


programmeur d’attribuer des valeurs a des espaces
mémoire, afin de décrire explicitement comment
résoudre le problème. (Java, C++, Pascal)
• Langages déclaratifs: Ces langages permettent au
programmeur de déclarer diverse entités et relations.
Le programme pourra ensuite utiliser ces déclarations
pour résoudre le problème. (Prolog, Lisp)
Langages Déclaratifs

• Programmation fonctionnelle: Un programme consiste


en la déclaration de fonctions. Un appel a une fonction est
fait et retournera un élément qui dépendra de la valeur de
ses paramètres qui peuvent, eux même, être des appels
a des fonctions.(Lisp)

• Programmation logique: Un programme consiste en la


déclaration d’une série d ’axiomes et de règles de
déduction, et la présentation d’un théorème à prouver. Le
programme répond si le théorème peut être prouvé ou
non à partir des déclarations. (Prolog)
Langages Impératifs
• Programmation procédurale: Le programme est divisé
en blocs pouvant contenir des variables locales, ainsi que
d’autres blocs. (C, Fortran, Pascal)
• Programmation orientée-objet: Des objets se raportant
au problème sont définis, avec leurs attributs et leur façon
de réagir à différent événements. Le problème est résolu
grâce a l’interaction entre ces objets. (Java, Smalltalk)
• Programmation concurrente: Langage permettant
l’utilisation de plusieurs CPU opérant en parallèle. Les
donnés peuvent être partagées entre les processeurs ou
restreintes a certain d’entre eux. (Ada 95, Java)
Spécialisation d’un langage

• Langages a usage général: la plupart des


langages que vous connaissez.

• Langages spécialises:
ex: matlab (mathématiques), Cobol
(production de rapports), SQL (bases de
données), Perl (langage script).
Niveau de complexité et d’abstraction

• Langages de bas niveau (langage machine,


assembleur).
• Langages de haut niveau (les langages les
plus utilisés).
• Langages de très haut niveau (Prolog, ainsi
que certain langages spécialises).
• Au delà des langages de programmation:
Environnements de programmation et outils de
développement logiciel (JBuilder, Visulal C++)
Domaines d’application

• Traitement de données ("business applications").


Important dans le passé, maintenant largement
remplace par les bases de données, tableurs,
et logiciels spécialisés.
• Calcul scientifique (incluant l’ingénierie).
Aujourd’hui, largement influencé par la
conception de nouveau hardwares tel que les
superordinateurs ou les ordinateurs vectoriels.
Domaines d’application (2)
• Intelligence artificielle et autres applications
en marge de l’informatique.
– Logiciel éducatifs, jeux…
– De nouveaux hardware sont proposés
(présentement surtout simulés) pour
l’intelligence artificielle: réseaux de
neurones, ordinateurs à connexion.
• Applications en interne
– compilateurs, systèmes d’exploitation…
Critères pour la conception et l’évaluation
de langages de programmation

Lisibilité

Aptitude à l’écriture

Fiabilité

Coût
Lisibilité
• Ce critère est subjectif, mais important.
• La lisibilité d’un langage est rendu essentielle
par les usages courrant du génie logiciel, en
particulier, pour les fins d’évolution, de
maintenance, et de mise à jour des logiciels.
• Abstraction: permettre la généralité des
programmes, l’abstraction procédurale, et
l’abstraction des données.
• Absence d’ambiguïtés
• Absence d’une surabondance de choix: Par
exemple, certain langages permettent d’écrire
les boucles de plusieurs façon différentes.
Lisibilité (2)
• Orthogonalité: l’absence de restrictions sur la
façon de combiner les primitives du langage.
(Il est plus facile de constater le manque
d’orthogonalité.)
– Exemple: Un tableau peut-il contenir des
éléments de n’importe quel type?
– Résulte en une diminution du nombre de
cas spéciaux.
– Peut être pousse trop loin (Algol 68).
Lisibilité (3)
• Expressivité des structures de contrôle et de données.
– Qu’est-ce qui est plus facile a lire et maintenir:
un long programme bâtie à partir d’éléments simple?
-ou-
un programme bref bâtie à partir d’éléments
complexes et spécialises?
– Exemples d’expressivité: la récursivité, le retour arrière
incorporé de Prolog, la recherche dans les langages de
base de données.
– Exemple de peu d’expressivité: instructions d’assembleur.

• Apparence: syntaxe élégante, commentaires.


Aptitude à l’écriture
• Encore subjectif.
• Abstraction: comme pour la lisibilité
• Simplicité:
– Basic et Pascal sont simple
– Prolog est conceptuellement simple, mais difficile en
pratique.
– C++ et Java?
• Expressivité (encore).
• Modularité: aussi la présence d’outils de modularisation et
la capacité d’être incorporé dans un environnement de
programmation intégré.
Fiabilité et Coût
• Fiabilité: Vérification des types, traitement des exceptions et
erreurs, l’absence d’ambiguïtés (et en générale la lisibilité et
l’aptitude a l’écriture).
• Coût associées à l’utilisation du langage.
– Temps nécessaire au développement (facilité de
programmation, disponibilité de code, de librairies et de
documentation).
– Facilité d’implémentation: (affecte la disponibilité et le
coût des compilateurs) Algol 68 a échoué, Ada presque;
l’implémentation de Pascal, C, C++ et Java ont été de
grand succès.
– Temps nécessaire pour traduire, et l’efficacité du code
résultant.
– Portabilité et standardisation.
L’implémentation de langages de
programmation

– Processeurs de langage
– machines virtuelles
– Modèles d’implémentation
– Compilation et exécution
Processeurs de langage
• Un processeur de langage est un dispositif (logiciel ou
matériel (hardware)) capable d’exécuter des instructions du
langage.
• La traduction est le processus qui transforme un programme
d’un langage à un autre, tout en préservant son sens et sa
fonctionnalité.
• Le langage cible peut être directement exécutable sur
l’ordinateur, ou (plus souvent) devra à nouveau être traduit
en un langage de niveau inférieur.
Machines Virtuelles
• Une machine virtuelle est une réalisation logicielle
(simulation) d’un processeur de langage.

• Il est difficile de programmer directement pour le


hardware—le hardware est donc généralement
« enveloppé » de plusieurs couches logicielles.

• Une couche peut être partagée par plusieurs


processeurs de langages, chacun ayant sa propre
machine virtuelle au dessus de cette couche.
Exemple de couches partagées

• Tout processeurs de langage nécessitent


une capacité d’entrées /sorties.

• Tout les processeurs de langage doivent


effectuer des calcules (utiliser le CPU).
Machines virtuelles

• Il existe normalement une hiérarchie de machines


virtuelles:
– Au plus bas niveau: hardware.
– Au plus haut: des langages plus intuitifs pour le
programmeur.
– Chaque couche est exprimée uniquement en
terme de la précédente, ce qui assure une
abstraction approprié.
Exemple de hiérarchie de
machines virtuelles
Layer 0: hardware
Layer 1: microcode
Layer 2: langage machine
Layer 3: appels système
Layer 4: code indépendant de la machine
Layer 5: langage de haut niveau (ou assembleur)
Layer 6: programme d’application
Layer 7: données d’entré [aussi un langage]
Machines Virtuelles—exemples
Layer 0: IBM Netvista avec Pentium 4 de Intel,
2GHz
Layer 1: Langage Machine IBM Intel
Layer 2: Windows XP
Layer 3: Java byte-code
Layer 4: Java 2.0 (code developé en JRE 1.4.0)
Layer 5: comparateur intelligent de programmes C++,
écrit en Java
Layer 6: deux programmes C++ à comparer afin de
trouver les similarités
Machines Virtuelles—exemples (2)
Layer 0: IBM Netvista avec Pentium 4 de Intel,
2GHz
Layer 1: Langage Machine IBM Intel
Layer 2: Windows NT 4.0
Layer 3: Java byte-code
Layer 4: JDK 1.2
Layer 5: Une implementation en Java de Prolog
Layer 6: Une implementation en Prolog de mySQL
Layer 7: Un patron de base de données defini et
créé
Layer 8: des enregistrements à inserer dans la
base de données
Modèles d’implémentation
• Compilation:
– Traduit le programme en un langage d’une
machine virtuelle d’une couche plus basse.
– Le code résultant sera exécuté plus tard.
• Interprétation:
– Divise le programme en petit fragments
(représentant des éléments de syntaxe).
– Une boucle traduit et exécute immédiatement
les fragments.
Modèles d’implémentation(2)
• La compilation pure et l’interprétation pure sont peu
utilisé. L’implémentation des langages de
programmation utilise souvent un mélange des
deux.
- exemple: Java est compilé en « bytecode », puis
celui-ci est interprété.
• On designer un processeur de langage comme
interpréteur si il ressemble plus à un interpréteur, et
comme compilateur, si il ressemble plus à un
compilateur.
Modèles d’implémentation(3)
• Certain langages se prêtent mieux à l’interprétation,
par exemple Prolog et Lisp qui sont utilisé de
manière interactive.
• D’autre se prêtent mieux à la compilation, tel que
C++ et Java.
• Il existe des versions compilés de Prolog et Lisp:
– Une boucle d’interprétation de haut-niveau régît
l’interaction usagée.
– Les prédicats / fonctions sont compilées en un
format optimisé qui est interprété.
Programme source Compilation et exécution
compilateur

Analyse lexicale Séquence d’unités Analyse syntaxique


(scaning) lexicales (parsing)
Table de symboles
Arbre syntaxique

Optimisation Programme abstrait Analyse


du code (code intermédiaire) sémantique

Programme abstrait
(optimisé)

Génération Code exécutable Chargeur/Éditeur de liens


du code (object code) (Loader/Linker)

Programme résultant
Données d’entré Ordinateur Données de sortie

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