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Plan

Types de scaphandres

Propriétés générales

Description

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Types de scaphandres

Scaphandres Autonomes

Utilisés avec un A.R.I à circuit ouvert.


Durée variable
A.R.I porté sur le vêtement :
- facilité d’habillage
- remplacement de la bouteille simplifiée

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Types de scaphandres
Scaphandres Autonomes

Utilisés avec un A.R.I à circuit ouvert.


Durée variable

A.R.I porté sous le vêtement :


- Protection au même titre que le porteur
- milieu produits particulièrement agressifs

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Types de scaphandres
Scaphandres Non Autonomes
Reliés par un tuyau souple à une source
d’air comprimé placée à distance.

- Durée : illimitée
- Rayon d’action : limitée

Travaux longue durée à


poste fixe : intérieur citerne

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Types de scaphandres

Type d’A.R.I.C.O. Autonomie

ARI ARI Scaphandres Scaphandres


Autonomes non Autonomes
INTERIEUR EXTERIEUR

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Propriétés générales
Résistance mécanique élevée à la traction et à la déchirure
Résistance thermique (froid) < -30°C flexibilité totale
(chaleur) 120°C haute dilatabilité
Etanchéité à l’air et au gaz, légère surpression intérieure de 80 pascals
environ
Imperméabilité à l’eau et à la vapeur chaude et froide
Tenue parfaite aux environnements agressifs, produits chimiques
Non générateur d’électricité statique
Doit résister au vieillissement
mais sensible aux ultra-violets (stockage dans le noir)

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Selon les fabricants : 3 - 4 ou 5 empilements de tissus de
base ou associés qui se distinguent chacun par leurs
propriétés individuelles particulières comme :

Tissu extérieur HYPALON


VITON

Composition NOMEX
Tissu support
KEVLAR

Tissu intérieur ou BUTYL


intermédiaire NEOPRENE
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DESCRIPTION

Coutures

Double coutures - bandes de


recouvrement vulcanisées
(Matisec) ou collées
(Trelleborg)

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DESCRIPTION

Fermetures

A glissières - étanches -
coutures renforcées par des
bandes soudées à chaud
(Matisec) - Protégées par un
double rabat

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DESCRIPTION
Equipements de
tête

Assurent l’alimentation en air


- désembuage de l’écran
- surpression dans le
scaphandre
- surpression dans le
masque
- protection de la tête
(casque léger : Trelleborg ou
serre tête : Matisec)

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DESCRIPTION

Oculaire

Exemple:
Visière pour Matisec solidaire
de l’ensemble masque-
cagoule.

Indépendante de l’équipement
de tête pour Trelleborg

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DESCRIPTION

Soupapes et leur protection

Assurent une pression positive dans la tenue on les trouve derrière


la tête, sur la poitrine et /ou à hauteur des cuisses

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DESCRIPTION

Gants

Se montent par tension sur


un manchon avec joint
torique ou sur manchon à
ergots équipé d’un bouton
de sécurité

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DESCRIPTION

Bottes

Semelle anti-perforation et
embout de sécurité

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DESCRIPTION

SUR-GANTS

Les sur-gants livrés avec le


scaphandre sont en kevlar anti
coupure et assurent une bonne
résistance mécanique mais ils font
perdre de la dextérité.

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DESCRIPTION

Radio

KIT RADIO

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10 points a retenir

Les soupapes et La protection


leur protection. de la tête
La fermeture L’oculaire
à glissière
Le tissu
Les gants
La couleur
d’exécution Les coutures
Les jonctions
tenue/gants Les bottes
tenue/bottes

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LES CONTRAINTES LIEES AU PORT DU SCAPHANDRE

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PLAN

RAPPEL DES CONTRAINTES DUS AU PORT DE


L’ARICO

LES 4 CONTRAINTES LIES AU PORT DU


SCAPHANDRE

REMARQUES

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RAPPEL DES CONTRAINTES DUS AU
PORT DE L’ARICO

AUGMENTATION DE PERTURBATIONS DES SENS


L’EFFORT
MODIFICATIONS DU
LES RÉSISTANCES SCHÉMA CORPOREL
EXPIRATOIRES ET
INSPIRATOIRES
DÉFICIT DES SENS

LE STRESS
LA COMMUNICATION

LE POIDS DE
L'APPAREIL

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LES 4 CONTRAINTES LIES AU PORT DU SCAPHANDRE

1. ELEVATION DE TEMPERATURE CORPORELLE

2. ISOLEMENT VERBAL ET AUDITIF

3. ISOLEMENT CUTANE ET PROBLEMES CUTANES

4. LA CLAUSTROPHOBIE

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1 - L ’ELEVATION DE LA TEMPERATURE CORPORELLE
ET LA SUDATION

Le confort thermique: création d ’un microclimat entre la peau et le scaphandre

Humidité relative

Le vêtement de protection joue le rôle d ’une cocotte à pression

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Ce Schéma (selon Richter) définit les 3 zones de sensation:
- Aisance
- Zone intermédiaire
- Zone de suffocation
en fonction de la température et du taux d ’humidité
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ZONE A RISQUE
IMPORTANT
Température de l ’air en °C

35 (insolation, suffocation)
ZO
NE
IN
TE
30 RM
ED
IA
IR
25 E
ZONE DE
CONFORT

20

20 30 40 50 60 70 80 90 100
Humidité relative en %
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Après un certain temps d ’utilisation du scaphandre, l ’air contenu dans
celui-ci est saturé en humidité .

 La sudation ne joue plus son rôle

La déshydratation et l ’hyperthermie
sont à craindre pour le porteur

Le temps de travail avec


le scaphandre sera limité

Il faut boire de l ’eau


25 avant et après le port du scaphandre
2 - ISOLEMENT VERBAL ET AUDITIF

- Le porteur perçoit très faiblement les voix


de son entourage proche

-Quand il parle, sa voix modifiée est mal perçue

Il est difficile d ’avertir le porteur d ’un danger. Les observations qu’il veut communiquer
peuvent être mal comprises et compromettre la sécurité de tous.

Cette situation augmente le stress.

LES SOLUTIONS TECHNIQUES EXISTENT POUR AMELIORER LA COMMUNICATION.


ELLES SONT COUTEUSES

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3 - ISOLEMENT CUTANE ET PROBLEMES CUTANES

Le scaphandre et ses gants perturbent le toucher


NB: Des réactions irritatives ou allergiques peuvent se produire au contact des
scaphandres

L ’allergie entraîne l ’inaptitude. L ’irritation est favorisée par :


Elle est très rare - l ’atmosphère chaude et humide
- la macération de la peau aux zones
de frottement (cou)

- NETTOYAGE
- DESINFECTION DES SCAPHANDRES OBLIGATOIRE
- SECHAGE

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4 - LA CLAUSTROPHOBIE

C ’EST UNE MALADIE

Elle se traduit chez le porteur par une sensation


intense d ’inconfort et d ’étouffement qui entraîne:

Une réaction de PANIQUE avec

fuite

risque d ’ouverture du scaphandre

Normalement un intervenant ne doit pas souffrir de ce type d ’affection.


Cependant cette maladie peut survenir au cour de la vie.

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REMARQUES

1. MISE EN GARDE SUR L ’ANALOGIE FAITE ENTRE


PORTEUR DE SCAPHANDRE ET PLONGEUR

2. LE PROFIL DE L ’INTERVENANT

3. LES CONTRAINTES DU PORT DU SCAPHANDRE


IMPLIQUENT UNE SELECTION DES INTERVENENTS

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1 - MISE EN GARDE SUR L ’ANALOGIE FAITE ENTRE
PORTEUR DE SCAPHANDRE ET PLONGEUR

FACTEURS COMMUNS DIFFERENCES

- Caractère hostile de l ’environnement - Pas de facteur liés au poids de la tenue,


des bouteilles, du matériel transporté
- Nécessité de revêtir un vêtement de dans l’eau
protection
- Rôle de la pression et règles spécifiques de
- Respiration à travers un détendeur plongée (paliers à la remontée)

- Nécessité d ’une aptitude physique - En plongée rôle très important du froid


parfaite
- En scaphandre rôle majeur de la chaleur
- Nécessité d ’une absolue maîtrise de
soi - Le plongeur en difficulté peut être aidé par
un autre plongeur

- Aide mutuelle respiratoire impossible


en scaphandre
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2 - LE PROFIL DE L ’INTERVENANT

Tout intervenant doit être apte au port du scaphandre

Un livret individuel d ’intervenant peut être instauré. Il comprendrait:

- Renseignements généraux

- Date des examens médicaux

- Date des contrôles d ’aptitude au port du scaphandre

- Les contrôles d entraînement


(réalisation d ’un parcours)

- Le relevé de l’activité opérationnelle et des éventuels


incidents

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3 - Les contraintes du port du scaphandre impliquent une
sélection des intervenants

* Il faut vérifier l ’aisance des gestes avec le scaphandre


Un intervenant trop petit ou trop grand peut être gêné.

* Lunettes - lentilles cornéennes sont prohibées


L ’intervenant doit pouvoir lire les indications des appareils de mesure sans
difficulté.

* Les sujets présentants des lésions cutanées permanentes seront écartés de


même que ceux qui ne toléreraient pas le contact des composants du
scaphandre

* L ’aptitude aux efforts cardiaques doit être excellente.


Un test d ’effort est souhaitable.

* L ’état pulmonaire doit être parfait

* Les sujets à l ’instabilité émotionnelle marquée seront écartés


( a évaluer entre le médecin et l ’encadrement du candidat)

32 * L ’hygiène corporelle doit être parfaite.


HABILLAGE
HABILLAGE

En zone d’habillage ARI intérieur

1. Enlever bracelets, montre, etc…

2. Poser le vêtement à terre dans un


endroit propre et dépourvu de partie
saillante.

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HABILLAGE
La préparation de l ’habillage est
essentielle à la réussite de
l ’engagement des porteurs

35
HABILLAGE

En zone d’habillage :

3. Ouvrir totalement la fermeture étanche

4. Mettre les sous-gants et mettre l’ARI

5. Enfiler les jambes (mettre l’alternat au bras si


vous avez un dispositif radio)

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HABILLAGE
En zone d’habillage
6. Enfiler le bras droit,
mettre la sangle de cou,
installer l’émetteur-récepteur

7.Enfiler le bras gauche

8. Sangler le masque et en vérifier l’étanchéité


Faire un essai radio

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HABILLAGE

En zone d’habillage
9. Mettre les gants,
vider l’air en serrant les poings,
Encliqueter, dérouler la manchette jusqu’à
recouvrir l’ensemble des bagues,
Mettre les sur-gants

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HABILLAGE

Au sas juste avant l’engagement

10. Brancher le système respiratoire

11. Fermer la fermeture à glissières

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Pour un ARI EXTERIEUR

Mettre l’ARI après le point

Brancher le système respiratoire le plus


tard possible à l’entrée du sas

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ENTRETIEN

1. NETTOYAGE
2. CONTRÔLE
3. SUIVI
4. RANGEMENT
NETTOYAGE

Opération importante à effectuer


après chaque utilisation, même
minime de la tenue.
Nettoyage extérieur du scaphandre

Immédiatement après chaque utilisation et si possible


avant de le quitter, selon le degré de souillure
Neutralisation des produits chimiques (carbonate de
sodium pour les agressifs chimiques et eau acidulée
pour les projections basiques)
Rinçage à l’eau claire jusqu’à élimination totale de toute
trace de produit chimique dans tous les cas
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Nettoyage extérieur du scaphandre

Dans le cas de faibles projections,


il est possible de rincer sans neutraliser.

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Nettoyage extérieur du scaphandre

Dans le cas de salissures, nettoyer avec


une éponge à l’eau et avec du savon
liquide.

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Nettoyage intérieur
• Pour éliminer la sudation : lavage avec une éponge et du
savon liquide. Bien rincer à l’eau claire.
Nettoyage de la fermeture
• Avec une brosse à dent à l’intérieur comme à l’extérieur.

Nettoyage du masque
• Comme un masque classique, alcool à 90° ou savon
aseptisé.
Séchage
• Suspendre le scaphandre par les pieds, dans une étuve
thermostatée à 40° (si possible) et envoyer un courant d’air
46 à l’intérieur.
Contrôle après chaque
utilisation
IMPERATIF

Celui-ci sera effectué uniquement par une personne


habilitée, ayant suivi un stage de formation chez le
fournisseur.
1 contrôle après chaque utilisation.
1 contrôle mensuel en cas de non utilisation.
1 contrôle annuel obligatoire chez le fabricant.
LE SUIVI

Chaque tenue possède son carnet de vie sur


lequel sont mentionnées toutes les utilisations
ainsi que les contrôles.
Le carnet doit être rempli par le porteur et visé par
le responsable de l ’équipe.

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LE RANGEMENT

Les tenues sont rangées


dans un endroit propre et
sec à l ’abri de la lumière

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