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La femme musulmane tant

convoitée
SHeikh ‘Abder-Râzq Ibn ‘Abdel-Mouhsin al-Badr (hafidhahullâh)

- Le mardi 7 novembre 2006, par Ibn Abdel-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

Celui qui observe la situation de la femme musulmane telle qu’elle est exposée dans
les enseignements de l’Islâm [Ta’lîm al-Islâm], en déduira une chose énorme quant
au fait que l’Islâm préserve la femme des griffes de l’immoralité [Radhîla] et la libère
du marais de la perversion [Fassâd]. En effet, sous la protection de l’Islâm, elle mène
une vie de pureté, de chasteté, de protection, de pudeur, d’invulnérabilité, de
noblesse, grâce à une éducation élevée, une moralité remarquable, et une grande
pudeur, loin des railleries des loups et des pervers [Foussâq]. Celui qui réfléchit sur
la situation de la femme de l’époque antéislamique [Djâhiliyyah], et l’évolution
organisée par l’apparition de l’Islâm, ne peut être que frappé par cette réalité
[Haqîqah].

[…]
Certes, « la femme [d’avant l’Islâm] s’achetait et se vendait comme les bestiaux
[Bahîma] et les provisions [Matâ’] ; elle était contrainte au mariage et à la prostitution ;
on héritait d’elle mais elle n’héritait pas ; elle était dirigée et elle ne dirigeait pas. La
plupart de ceux qui la détenaient lui interdisaient de disposer de ses biens sans la
permission de l’homme dont elle dépendait. Le mari avait le droit de disposer de sa
richesse sans son accord. Dans certains pays, les gens avaient divergé sur le fait de
savoir si [la femme] était un être humain ayant une âme et un esprit perpétuel [Roûh
Khâlidat] comme l’homme ou non ? Si elle devait apprendre la religion, si ses actes
d’adoration pouvaient être acceptés ? Pouvait-elle aller ou non au Paradis ou dans
l’au-delà ? Une assemblée tenue à Rome décida que la femme était un animal
[Hayawân] impur n’ayant ni esprit et ni éternité ; mais qu’elle devait pratiquer les
actes d’adoration [‘Ibâdat] et travailler, museler sa bouche comme on le fait avec le
chameau [Ba’îr] et le chien mordant [Kalb al-‘Ouqoûr] pour l’empêcher de rire et de
parler, parce qu’elle est l’instrument du diable [Chaytân]. La plupart des législations
permettaient au père de vendre sa fille. Certains Arabes considéraient que le père
avait le droit de tuer sa fille, pire que cela, ils voyaient qu’il avait également le droit de
l’ensevelir vivante. Parmi eux, il y en avait qui considéraient qu’il n’y avait pas lieu
d’appliquer la loi du talion à l’endroit de l’homme qui tuait une femme, ni de prix de
sang à verser. » [1] Et d’autres choses que celles-là pourraient être citées comme
injustice et persécution que la femme pouvait subir et endurer. De nos jours encore,
la femme – vivant en dehors de l’ombre [protectrice] de l’islâm – souffre toujours
d’une servitude barbare, à tel point que certaines femmes non musulmanes en
viennent à vouloir bénéficier du même traitement que la femme musulmane.

Voici ce que disait la célèbre journaliste Maxe Atrode [2] :

« Il vaut mieux que nos filles travaillent dans les maisons comme domestiques plutôt
qu’à l’usine où il n’est pas rare d’attraper la tuberculose qui emporte la beauté de sa
vie à jamais. Si seulement nos pays pouvaient être comme les pays
musulmans ! Y règnent la pudeur, la chasteté et la pureté ; la domestique et
l’esclave jouissent d’une vie confortable et sont traitées comme les enfants de la
maison, il n’y a pas d’attentat à la pudeur. Certes, c’est un déshonneur pour
l’Angleterre de faire de nos filles des modèles de perversion à cause de la
généralisation de la mixité. Pourquoi ne cherchons-nous pas à faire travailler les
jeunes filles dans un cadre conforme à leur nature, en les maintenant à la maison et
en laissant le travail des hommes aux hommes afin de sauver leur honneur ? »

La journaliste Lady Cook écrit dans la gazette « Alico » [3] :

« La mixité est désirée par les hommes, c’est ce qui fait que la femme aspire à ce qui
est contraire à sa nature. Et plus la mixité est répandue, plus il y a d’enfants
adultérins. C’est une énorme épreuve pour la femme : en effet, l’homme qu’elle a
aimé la laisse s’enliser seule dans la misère et la souffrance et goûter à l’animosité
de l’humiliation, du déshonneur et de l’oppression, plus encore, la mort. Elle
s’enfonce dans la misère, car la grossesse, avec ses multiples désagréments et
malaises, diminue ses forces à la recherche de ses subsistances, et cela dans la
souffrance, car elle est dans l’épreuve et ne sait plus que faire de sa propre
personne. Elle connaît l’humiliation et le déshonneur : quel déshonneur peut-il y avoir
au-delà de cela - Quant à la mort, dans de nombreux cas, ces femmes ont recours
au suicide ou par d’autres choses que cela.
De toutes ces choses, l’homme n’en souffre pas. Bien au-delà de tous cela, c’est la
femme qui est tenue pour responsable et c’est elle qui en subit les effets, alors que
les causes de la mixité proviennent des hommes. N’est-il pas temps que nous
cherchions à décharger – pour ne pas dire éradiquer – ces malheurs qui
déshonorent la civilisation occidentale ? N’est-il pas temps que nous prenions des
mesures pour empêcher la mort de milliers et de milliers d’enfants qui n’ont pas de
péché, bien au contraire, les péchés procèdent de l’homme qui séduit la femme
sensible par nature, et lui fait croire toutes sortes de choses avant de l’abandonner
au dur châtiment dès qu’il arrive à ses fins… »

C’est ainsi que la femme subit une succession de formes de souffrance, de


dommages et d’oppressions, et endure une souffrance énorme, elle qui ne souhaite
qu’une chose, être libérée de tout cela pour mener une vie normale et harmonieuse,
conforme à sa nature, sa constitution physique et ce à quoi elle est disposée. L’Islâm
reste l’unique sauveur de la femme, qui lui assure la gloire, la sérénité et la
quiétude. [4]

Notes

[1] Citer par Muhammad Rachîd Ridhâ dans « Houqoûq an-Nissâ fîl-Islâm » p.6

[2] Citer par Muhammad Rachîd Ridhâ dans « Houqoûq an-Nissâ fîl-Islâm » p.76

[3] Citer par Muhammad Rachîd Ridhâ dans « Houqoûq an-Nissâ fîl-Islâm » p.77-78

[4] Kitâb « al-Djâmi’ li-Bouhouth war-Rassâ-îl » du SHeikh ‘Abder-Râzq Ibn ‘Abdel-


Mouhsin al-Badr, p.537

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