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Daniel Berthiaume Auteur compositeur de l’hymne du Secours Populaire Français à l’occasion


de son 60e anniversaire.

60 ans du Secours Populaire Français –


Stade de France - 24 Août 2005

L’Association Juste pour Eux produit


gracieusement pour le Secours Populaire
Français, à l’occasion de son 60ème
anniversaire (« Soleil du Monde » - Stade
de France le 24 Août 2005) la chanson
« Nous sommes là » du compositeur
québécois Daniel Berthiaume, interprétée
par Princess Erika et Marina Vial,
accompagnées par les petits chanteurs
d’Asnières et la troupe Archange Gospel.
Le Secours Populaire Français et Juste
pour Eux collaborent ensemble, depuis
l’opération « Urgence Al Hoceima »,
Février 2004

20 AOÛT 2005

Agnès Jaoui et Princess Erika, marraines discrètes mais engagées L’une joue, l’autre chante, et
inversement. Toutes deux participeront à la Journée des oubliés des vacances, mercredi au Stade de
France.
-De quelle façon intervenez-vous dans le spectacle Soleils du monde
Agnès Jaoui. Ce que je sais pour l’instant, c’est que je vais défiler avec un drapeau brésilien et des enfants autour
de moi, un peu façon jeux Olympiques.
Princess Erika. Le compositeur Daniel Berthiaume m’a écrit une sublime chanson que j’interpréterai avec une
jeune femme qui n’est pas encore très connue, Marina Vial. Elle s’intitule Nous sommes là et a été spécialement
écrite pour le Secours populaire. Le titre retrace son parcours, ses actions, un peu dans l’esprit d’un hymne.
-Qu’est-ce qui vous a conduites à soutenir le Secours populaire français ?
Agnès Jaoui. Je connais des gens qui habitent la banlieue parisienne et ils m’ont toujours dit que les bénévoles du
Secours populaire étaient présents tout le temps. Puis j’en ai rencontrés et j’ai aimé leur état d’esprit. Ce ne sont
pas forcément les plus médiatisés, mais on les connaît parce qu’ils sont là depuis longtemps. Et cela m’a plu qu’ils
soient comme ça. Les dirigeants comme les bénévoles sont dans du concret. Leur façon d’aider les gens, quelles
que soient leurs origines et leurs opinions, cela fait peut-être encore plus, ou au moins autant, contre le racisme,
que certains types d’action. Ce qui me plaît aussi, c’est qu’ils n’oublient pas la culture. Il y a une quinzaine
d’années, on a donné une représentation de la pièce Cuisine et dépendances au profit de l’association. J’ai participé
aussi - plusieurs fois aux Pères-Noël verts.
Princess Erika. Pour moi, c’est un honneur que le Secours populaire me demande de faire quelque chose. Même si
son action est vaste, il s’occupe beaucoup des enfants et c’est ce qui me touche en premier. Je considère que la
moindre des choses pour un artiste qui a un tout petit peu de notoriété et de savoir-faire, c’est de le redistribuer.
Cela permet de se dire que ce que l’on fait n’est pas vain. J’ai rencontré les gens du Secours populaire : ce sont des
passionnés. Des passionnés d’humanité, pas de charity business. Ils ne s’engagent pas de façon anodine, ils y
mettent tout leur coeur. Comme je peux faire de la musique. C’est parce qu’on est sur la même longueur d’ondes
qu’on s’embarque avec les gens.
-Avez-vous, à un moment de votre vie, rencontré vous aussi un besoin de solidarité ? D’ailleurs, c’est quoi, pour
vous, la solidarité ?
Agnès Jaoui. Qui n’a pas besoin de solidarité ? J’ai besoin d’en recevoir comme d’en donner. Même par égoïsme.
Car être heureuse toute seule, ça ne m’intéresse pas du tout. Enfin, ça ne me rend pas vraiment heureuse.
Princess Erika. Pour ma part, je n’ai pas fait appel au Secours populaire parce que j’étais bien entourée. Mais je
connais pas mal de gens qui ont eu recours à l’association. C’est bien de pouvoir se dire, sans tomber dans
l’assistanat, que quand vous n’êtes pas bien, que vous manquez de quelque chose, voire de tout, il y a quelqu’un
pour vous aider. Pour nous, les gens d’origine africaine, la solidarité, c’est une tradition qui repose avant tout sur le
principe de la redistribution. Quand on a pour soi, c’est jamais pour soi tout seul. C’est au moins pour la famille, qui
est une notion très large. On partage pour que ça nous revienne au centuple

Entretiens réalisés par L.T.

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