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La maternelle est un temps d’exploration et de découverte.

Je me rappelle encore de mon

premier jour à la maternelle. Je suis arrivée avec ma mère et j’étais très nerveuse. Je

m’étais accrochée à sa robe et je faisais tout dans mon possible pour qu’elle ne me quitte

pas. Ce n’était pas la première fois que j’étais séparée d’elle mais, j’avais perdu la

familiarité que j’avais dans mon ancienne garderie et donc mon repère et mon point

d’appuie. Ce n’est pas surprenant que j’ais pleuré quand elle me quitta enfin. Je suis

restée seule dans mon coin en pleurant ma peine. Ma peine d’être rejetée, de ne pas être

aimée. Les enfants qui étaient jouaient ensemble et semblaient avoir beaucoup de plaisir.

Cependant, même ceci ne me toucha assez pour quitter ma demeure et de me joindre à

eux. Ma classe de maternelle était une classe d’accueil pour ceux qui ne parlaient pas le

français. Ma langue maternelle était et la seule langue que je savais parler était l’anglais.

Bien que mon père était haïtien, ma mère, elle, était jamaïcaine et mon père

communiquait avec en anglais ce qui résultat en mon manque de connaissance en la

langue française. J’imagine que plupart de mes camarades de classe avaient des histoires

similaires. Bon, je reprends mon histoire…

Où est-ce que nous étions rendus? Ah, oui! C’est ça!

C’est bon, je pleurais dans mon coin quand je sentis la petite tape que quelqu’un venait

de poser sur ma main. Quand je me suis retournée, je vis la petite chinoise qui jouait avec

les autres filles dans la petite cuisine jouet. Elle essaya de me parler me je n’avais rien

compris car elle me parlait en sa langue maternelle. Finalement, avec des signes et

quelques mots anglais je compris qu’elle voulait que je vienne jouer. En ce temps là,

songer à mon son pitoyable avait perdu mon intérêt et je la suivis. Ce fut une des

meilleures journées de ma vie. Nous avons tous joué ensemble même avec cette barrière
linguistique nous nous sommes amusés. Nous avons ri ensemble, manger ensemble, nous

allons à la toilette ensemble. Même si nous parlions pas tous la même langue on

communiquait du mieux que nous pouvions et on ne s’occupait pas de la couleur de peau

de l’autre ou de ses traits physiques. Ceci ne veut pas pourtant dire qu’on ne remarquait

pas les différences qu’avaient nos amis.

Je me rappelle une journée lorsque que tout le monde parlait le français une de mes amis

me remarqua que mes lèvres étaient de deux couleurs différentes. Ma lèvre du haut était

brune tandis que ma lèvre du bas était rose. Moi j’ai remarqué que la texture de nos

cheveux était différente. Ensuite nous nous sommes mises à taquiner Antony car ses

cheveux était d’un rouge vif. Il ne nous trouvait pas drôles du tout et Mme Joanne nous

gronda par la suite. Tout ceci pour dire que nos traits nous donnaient une certaine

curiosité et que nous la satisfaisions en se posant des questions et en émettant des

commentaires.

Je crois qu’un des plus beaux jours de ma maternelle était la vielle des vacances de Noël.

Pendant la journée, nous avions chanté des chansons de Noël et du beau temps. Ce même

soir mon professeur avait invité nos parents à venir voir nos travaux et d’avoir un

véritable festin. Il y avait de tout. La nourriture indienne, canadienne, jamaïcaine,

haïtienne, chinoise, vietnamienne, grecque… bon je pourrais continuer pendant une heure

mais, il se trouve que j’ai une histoire à raconter. Nous avons montrer nos travaux, nous

avions joué, nous avions échanger des cadeaux et embrasser. C’était le temps des fêtes et

c’était merveilleux.

Bon, je suppose que vous voulez que je vous explique pour quoi j’ai parlé de ma

maternelle.
Eh bien c’était pour vous prouvez que nous sommes plusieurs cultures regroupées en une

société. C’était pour vous prouvez que Montréal est une ville diversifiée. Et pour moi, la

meilleure façon de vous l’illustrer c’est à travers les enfants car nos enfants sont notre

futur.

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