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INDICATEURS UTILES

Apport du programme MEDA

EDPME gère un budget de 62,9 millions d'euros, financé conjointement par la Commission européenne
(57 M. €), le Ministère de la PME et de l'Artisanat (3,5 M €) et les PME bénéficiaires (2,5 M. €),

Au 31 janvier 2006, le nombre d'actions engagées était de 1595 dont plus de 760 pré diagnostics
et diagnostics, plus de 500 actions directes de mise à niveau dans les entreprises
et plus de 200 séminaires de formation.

Les difficultés d'EDPME

Le respect des règles de la Commission européenne nous conduit à :

Des lenteurs dans la mobilisation de l'expertise CT

Des difficultés pour fournir aux PME des logiciels et des petits équipements informatiques.

Caractéristiques du programmes 2006

50 séminaires programmés pour l'année 2006 dont 10 se sont déjà déroulés dans différentes régions du pays.

Animation par un tandem d'experts algérien et européen.

Evaluation à chaud effectuée à l'issue de chaque formation.

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Evènement
Thèmes retenus

La gestion financière pour non financiers.

La certification HACCP

Le contrôle de gestion et le tableau de bord

La stratégie et le plan de développement d'une PME

La gestion des ressources humaines

Marketing

Les succès d'EDPME

Une influence sur les changements dans le comportement managérial des chefs d'entreprise

Une contribution déterminante à l'émergence et la consolidation d'un marché


des services d'appui en Algérie.

Typologie des entreprises

A partir de l'attitude de l'entrepreneur envers la mise à niveau, trois catégories ont été identifiées :

Les PME en situation d'anticipation

Les PME en situation de croissance

Les PME en situation de passivité et de survie

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Conditionnement Agro-alimentaire
Injection plastique
Extrusion soufflage

Process et conditionnement
du beurre et de la margarine
Traitement des eaux

Nous serons présents au Salon


de l’agroalimentaire et du conditionnement Bureau de liaison en Algérie:
Djazagro, du 27 au 30 mars 2006. Tél./Fax: + 312 21 94 77 73
Bat 06. Résidence Sahraoui,
Nous organiserons un Symposium El Achour Alger. Algérie
www.ipsdubai.com
le 27 mars, à 15 h 30 à l’Hôtel Hilton. oukaci@ipsdubai.com
Economie
L'Algérie exportera 85 milliards M3

de gaz à l'horizon
2010
Dans un de ses éditoriaux, le « Quotidien d'Oran » avait soulevé la question de l'après pétrole, c'est le
gaz. Cette réflexion nous a paru intéressante pour la reproduire avec une petite touche « d'Eco-News ».

O
n avait tendance à l'oublier un peu, qui utilise son potentiel énergétique pour rétablir une
mais la crise entre la Russie et puissance largement écornée au cours des quinze
l'Ukraine vient nous le rappeler : dernières années.
l'Algérie est plus un pays gazier que La question de la diversification des sources
pétrolier. L'après-pétrole algérien, c'est d'approvisionnement en gaz se retrouve désormais au
bien ce gaz, une ressource qui risque d'être aussi cœur des projections des pays consommateurs. C'est
importante au cours des prochaines décennies que l'est sans doute la raison qui pousse les responsables
le pétrole aujourd'hui. algériens du secteur de l'énergie à ne pas voir dans cette
Cela signifie que les enjeux économiques se doublent de crise une aubaine. C'est que dans un secteur qui
considérations géostratégiques liées à la question de la nécessite des investissements lourds, le souci durable a
sécurité des approvisionnements. La « guerre » du gaz consisté à s'assurer de parts de marché stables à travers
qui a opposé la Russie à l'Ukraine s'est rapidement la conclusion de contrats gaziers à long terme. Un
réglée, car elle n'avait pas pour but de bouleverser la objectif d'ailleurs contrarié par les directives
donne. Mais les consommateurs, principalement européennes. La dernière crise a eu pour effet de
occidentaux, l'ont globalement retenue comme un relancer l'idée d'une « politique énergétique européenne
avertissement. Ils sont trop « dépendants » d'une Russie commune ».

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A l'évidence, à Alger, on a été moins sensible aux
hausses de prix du pétrole et du gaz générées par cette
crise que par ses incidences en matière de politique
d'approvisionnement des grands pays consommateurs,
notamment en Europe. Alors que la Russie a engagé
une véritable politique de « renationalisation » du
secteur des hydrocarbures où l'Etat a désormais repris,
à travers Gazprom, 51 %, l'Algérie mène une politique de
libéralisation visant à attirer davantage d'opérateurs
étrangers. Mais surtout, elle tente d'envoyer un message
rassurant en faisant valoir à ses clients qu'elle est un
fournisseur sûr, qui, même durant sa grave crise interne
durant la décennie 90, a veillé au respect de ses
engagements. Il s'agit de donner l'image d'un pays «
sage », revenu de ses velléités révolutionnaires d'hier et
soucieux d'être considéré comme un partenaire sûr et
crédible.
Car, à l'évidence, dans un marché gazier où la demande
se fait croissante mais où la concurrence est appelée à
se renforcer à travers de nouveaux fournisseurs,
l'essentiel est de conserver ses parts de marché et de les
élargir. Or, si une politique volontariste de diversification
des approvisionnements est menée par nos voisins
européens et tout indique qu'elle le sera, cela ne sera
pas sans contrecoups.
L'Algérie est en effet le deuxième fournisseur de l'Europe
et aspire à y renforcer sa place. Face à cet effet «
indésirable » de la crise russo-ukrainienne, M. Chakib
Khelil a choisi de réaffirmer aux Européens que l'Algérie
veillera scrupuleusement à ses engagements
contractuels, mais il semble prendre acte des politiques
futures de l'Europe en prônant une politique de
diversification des « clients » pour préserver et élargir
ses parts de marché.
Plaise à Dieu que ce gaz porte en lui la fécondation qui
l'ennoblit et nous fasse franchir l'étape décisive de la
croissance économique qui permettra d'apporter au
peuple la joie et le bonheur auxquels il a toujours aspirés.
Les chances de notre pays restent grandes ; nos
potentialités aussi. Leur exploitation doit servir de
support à l'accomplissement du plan de relance et
surtout l'exécution des programmes de développement.
Notons que l'Algérie, vise à l'horizon 2010, l'exportation
annuelle de 85 milliards de mètres cubes de gaz.
“ In le Quotidien d’Oran”

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Economie
Commerce

Un cadre réglementaire
pour la franchise

L
e premier Forum international de la organisé. Selon la définition de la Commission
franchise qui s'est tenu du 3 au 5 février européenne, la franchise est un accord par lequel une
dernier au Palais de la Culture à Alger a entreprise, le franchiseur, accorde à une autre, le
mis en évidence la nécessité de franchisé, en échange d'une compensation directe ou
développer le système de la franchise indirecte, le droit d'exploiter une franchise dans le but de
pour lutter indirectement contre le commerce informel la commercialiser des types de produits et/ou des services
contrefaçon. déterminés. Cet accord comprend l'utilisation d'un nom
Le secrétaire général du Ministère du Commerce qui a ou d'une enseigne communs et une présentation
présidé les travaux a déclaré que l'expérience étrangère uniforme des locaux et /ou moyens de transport visés au
dans ce domaine est une occasion pour cultiver le contrat, la communication par le franchiseur au franchisé
professionnalisme dans le secteur de la distribution afin d'un savoir-faire et la fourniture continue par le
de provoquer une décantation et réduire franchiseur au franchisé d'une assistance commerciale
considérablement les effets négatifs de la contrefaçon. pendant la durée de l'accord. Il existe trois sortes de
Les échos sont très favorables de la part des partenaires franchises : distribution, services et industrielles. Nos
étrangers pour lancer des partenariats en Algérie dans le voisins sont par ailleurs en grande avance, car la
cadre de la franchise de distribution, dira Hassen franchise est une pratique courante au Maroc et en
Bouzeliffa président du Forum, franchise Algérie, avant Tunisie.
d'annoncer la création de l'Association des franchiseurs Le département du Commerce va élaborer avec les
algériens et plus tard, une Fédération algérienne de la parties concernées par la franchise un cadre
franchise. Notons qu'en plus du programme de réglementaire pour la prise ne charge des aspects liés
conférences débats, un espace d'exposition sur 1 600 aux salaires et conditions de travail de ceux qui doivent
m2 pour regroupant une trentaine d'exposants a été assurer la pérennité de cette pratique commerciale.

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Entreprises

Allégement des charges sociales

et création d'emplois
La deuxième assemblée générale
ordinaire du Conseil National Consultatif
tenue fin janvier 2006 et à laquelle a
participé une délégation du CEIMI a été
porteuse d'espoirs puisque le ministre du
Travail et de la Sécurité Sociale a annoncé
l'élaboration d'une nouvelle loi portant
allégement des charges sociales au profit
des opérateurs économiques devant
créer de nouveaux postes de travail.

Plusieurs membres du Gouvernement ont également la gestion des intérêts de crédits octroyés aux
assisté à cette assemblée pour souligner toute entreprises, la prise en charge des frais d'expertise
l'importance et l'intérêt manifestés par les pouvoirs pour aider les entreprises à la mise en place des plans
publics en vue de trouver les mécanismes nécessaires de mise à niveau, la prise en charge des salaires d'un
au problème persistant du chômage. cadre universitaire en vue de renforcer les capacités
Pour le ministre de la PME et de l'Artisanat, cette future en ressources humaines de l'entreprise, ajoutera le
loi devra se traduire au niveau des entreprises par la ministre .
création de nouveaux postes de travail, avant Pour sa part, le président du CNC n'a pas manqué
d'expliquer : « un véritable système de contrôle sera d'évoquer les contraintes rencontrées par les PME,
mis en place pour s'assurer si, réellement, les principalement les difficultés d'accès au crédit,
bénéficiaires des allégements dans les charges l'inadéquation de la fiscalité aux besoins de l'entreprise
sociales ont procédé au recrutement et à la sécurité et sur tout l'état ambigu des relations avec
sociale leurs nouveaux employés ». l'administration.
Mustafa Benbada rappellera aux participants les Il a également dénoncé la concurrence déloyale
mesures de soutien prises par le Gouvernement pour entravant l'effort d'exportation et favorisant de ce fait la
encourager la création de PME, un moteur de la promotion d'importation de produits que l'outil de
croissance à travers le Fonds de garantie de crédits à production national est en mesure de remplacer.
l'investissement doté d'une capital de 30 milliards de Une chose est sûre, la loi d'allègement des charges
dinars et la création d'un Fonds capital risque sociales aura des effets positifs sur le marché de
d'investissement. l'emploi.
Pour l'année 2006, d'autres mesures sont prévues:

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La part de
Economie

La part des choses


Pouvoir d'achat

La part de
A
Dans une étude réalisée par l'UGTA en 2005, il a été révélé que le pouvoir d'achat
des citoyens a encore baissé de 7,9 %. Par ailleurs, cette même étude nous apprend, que le
budget mensuel limité aux dépenses essentielles a été estimé à 25 000 DA.

bien des égards, ce seuil de salaire


correspond à celui d'un professeur, mais
malheureusement rares sont les
travailleurs qui sont placés à ce niveau de revenus.
- Artisanat à domicile (confection de vêtement,
produits de conserverie, pâtisserie
traditionnelle, conserves alimentaires…)
pratiques illicites etc…
Par ailleurs, il nous a été donné à tous de constater la

La part de
cherté de la vie à l'occasion d'un passage au marché et Cela a donc permis à la majorité des familles un
nous nous sommes souvent demandés, comment le appoint de revenus sans lequel elles auraient connu la
travailleur qui touche le salaire minimum, arrive-t-il à misère. Cependant, cette situation a eu des effets
subvenir aux besoins essentiels de sa famille ? dévastateurs sur l'économie nationale :
Force est de constater, que la famine n'existe pas chez - prolifération du marché informel qui couvre
nous, mais alors cela relève-t-il du miracle ? Au fait, selon certaines publications 63 % du marché national.
l'explication est pourtant fort simple, il y a le miracle de - développement du travail au noir
la « débrouille ». En effet, le chef de famille a été placé - évasion fiscale
« face au mur « et les combines sous différentes - concurrence déloyale
facettes sont apparues : - commercialisation de produit dangereux,
- taxis clandestins contrebande etc….
- travail au noir
- mise en relation d'affaires (courtage) Dans une telle situation et sous la pression de l'appât
- achats, reventes sous différentes formes, et du gain, les bons principes ont tendance à s'estomper,
cela va du simple produit alimentaire, en pour laisser très vite la place aux pratiques illégales
passant par les articles ménagers, jusqu'au telles que les véhicules dits « ZH » et même à la
véhicule automobile. corruption, puisque les fonctionnaires de

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es choses
l'Administration, en charge de veiller à l'application des L'action de l'Etat doit être avant tout éducative. Il doit
textes de lois sont également soumis aux vicissitudes veiller à l'application stricte de la réglementation en
de la vie. matière d'hygiène et sécurité, d'identification des
Le plus grave encore, c'est que cette activité trouve sa opérateurs, de la transparence des opérations
justification sociale et en même temps une foule commerciales, l'utilisation des chèques comme
d'ardents défenseurs. « La clochardisation » de moyens de paiement, l'émission de facture etc..
l'économie semble s'être installée dans la durée. Si cet objectif sera atteint au bout de deux ou trois ans,
Ainsi, toute action de l'Etat, pour contrecarrer ce ce serait une grande victoire sur l'économie de bazar.
phénomène est d'emblée décriée. Les contrevenants D'un autre côté, il serait grand temps de faire un geste
vont s'ingénier à trouver la parade et ils arriveront fort, significatif et courageux en direction du travailleur.
toujours à garder une longueur d'avance sur leurs En premier lieu, l'Etat devrait réduire les taxes à la
poursuivants. consommation (TVA, TAP, TAXE sur les carburants et

es choses
Les solutions existent évidemment et sont multiples. les assurances). Il est bon de rappeler que l'Etat perçoit
Mais avant, toutes les solutions doivent aller dans le une taxe sur toute transaction qu'elle soit commerciale
sens des mentalités et pour ainsi dire coller à la ou non et même les services publiques sont devenus
société, sinon l'échec est assuré. payants (carte d'identité, passeport, permis de
Il faut tout simplement permettre à tous ces gens construire, carte grise etc…).
d'exercer leur activité dans un cadre organisé où l'Etat En second lieu, il est grand temps de revaloriser notre
doit apparaître comme un sauveur et non pas comme monnaie nationale puisque la conjoncture le permet.
un gendarme. L'effet sur les prix serait immédiat et la relance
L'Etat doit se fixer comme objectif de discipliner tout ce économique devrait suivre automatiquement. Les
monde de l'informel, en faisant rentrer dans les rangs budgets des ménages seraient allégés avec un effet
tous ces opérateurs. Il faut éviter la répression et les bénéfique sur la consommation.
actions irréfléchies. A ce titre, les actions d'aide, telles En conclusion, nous dirons qu'il est de notre devoir de
que les distributions de denrées et d'aide sous formes faire en sorte que l'Algérien se sente bien dans la
diverses ont une portée limitée et sont inappropriées. Maison Algérie et qu'il se réconcilie une bonne fois pour
Une idée récente émise par le Chef du Gouvernement toute avec l'Administration.
nous a paru intéressante. Il s'agit de celle qui consiste à C'est la meilleure manière de rapprocher l'Algérien

es choses
créer 100 commerces par commune et à court terme. avec l'Administration, un véritable partenaire.
De même, la réactivation de l'abattoir de MEGTAA Rachid TAOUG
KHEIRA, pour l'abattage de la dinde, au vu de la Président de la Commission
dynamique commerciale qui a vu le jour sur cette route, Juridique et Financière du CEIMI
est très louable.
L'Etat devrait abandonner toute idée de prélèvement
d'impôts pendant les premiers temps, comme
principale mesure incitative et aller par la suite vers la
perception d'un droit fixe (forfait). Il ne faut pas perdre
de vue que ces opérateurs, ne sont pas familiarisés
avec l'organisation administrative et sa paperasserie.

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