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> STERRA LEONE: LOURDES, PEINES POUR LA JUNIE Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL} @rendu ses trois premiéres condamnations le 19 jullet. Les anciens chefs de la Jute militaire reconnus comme coupables le 20 juin {IJ7-71] ont capé de peines de prison parti Hérement lourdes devant une jr: tition internationale Alex Tambo Brima et Santigie Borbor Kanu ont 6té condamnés 3 50 ans de réclu sion, alors que Brima Bazzy Kamara a écopé dune peine de 45 ans. > DIX MILTTATRES EN PROCES EN ARGENTINE ar Sone (unre, Buenos Aires Deux ans arés abrogation dean nisti en Argentine (28) justice ‘accélére Aprés le procés de ancien aumdnier Christan von Wernich [JT 71] et ceux fan passé de deux off cers de police (J1$0-53}, celui de dlixmlitaires a débuté le 10 jullet Buenos res, Par les accusés, le général Cristina Nicolaides, membre dela derniére junte au pouvoir au debut des années 1980, att chapoé aux poursuites gre 3 un accord secret avec le premier gouvernement démocratique, en 1983, Ncoladesétatle chef du bation de renseignements 601 Ala Findes années 1970, Le 13 jul, la Cour supréme a aussi annué a grace présidentelle accordée au général Dar Riveros,accusé de violations de droits de Thorne dans les années 1970, Cette décison deat faire jurisprudence dans les dossiers de deux hautsdirigeants de la junte, Jorge Videlaet Emilio Massera > CHARGES LEVEES CONTRE UANCIEN PRESIDENT MEXICAIN Luis Echevernsa, ancien président du Mexique 8gé de 85 ans, était accuse, alors quil état ministre de [antérieur davoir ordonné & farmée de ine le 2 actobre 1968 sur des imanifestants& Mexico La tuerie - entre 25 et 350 morts - est bien constitutive dun génocide visant & exterminer un groupe national dtu dant’ ajugé le 12 jllet le tribunal fédéral selan fagence AP Tlaausst levé les charges portées contre cin président, estimant qaucune prewvenelerelie aux massacres. 1 Justice Memo Tous drats de reproduction éservés. Document 8 usa Pererir tir) Proces en France ‘ar Feanck Pott, Pris La France rouvre ses dossiers rwandais Larrestatian, le 20 juillet, de Wenceslas Munyeshyaka et Laurent Bucyibaruta confirme que la France rauvrebien, bon grémal gré, certains de ces. dossiers judiciaires rwand: ubliés lle y est poussée en premier lew par le Tribunal pénal international our le Rwanda (PTR) quia rendu public trois mandats darrétdingés contre des Rwandais ésidant en France et accusés avoir partcipé au génocide de 1994. Leurs dossiers doivent étre transférés ihrusha vers Paris prochainement: ese Interpol guia inaugu ie bal fn juin, en prowoquat la premiére arres- tation “d'un suspect rwandais, ssa Kanal, gl tena enter aux Eas-Unis avec un passeport francais. Kigali demande son extradition. La perspicacté des douaniers de I'aéroport de PMuladelphic lui a valu d'ére le premier de la rcente série de Rwanda suspectés de génocide ct placés sous éerou en France. Le Rwanda U'accuse, ind! agence Reuters, davoie participé 4 des tueris, des pillages et des destructions de proprités de Tuis non loin de Giana, an Sud dts Rwanda. Kamali a obtenu la navionalité angase en 2002. Inerrogé par IT, le ministre des Alaires Grangézes rwandsis veut croize son extradition vers le Rwanda, en dépit dela aprue des relations diplomatiques avec Pars. Pour Charles Murigande, "la France ne pourra pas donner protection i des génocidaires, } compris Kamali, ndéfinirnen” le principe d'un transfert de dlosier du PIR vers la France fait ob- jet d'un accord conclu en juillet 2006, Trois aces accusation, valldés en 2005 par les juges Arusha, ont € rendus Publics en ae ten juin dernier, assor- Us de mandats dart. Ceux-ei concer- nent des andas vivant en France, dont deux font par ailleurs objet de procédu- resen cours devant ls usice nationale. Le procurur d’Arusha 2 demandé le wans- fer de ces dossiers vers Pai, et des juges cont &é désignés au TPR, le 1 juiler, pour sate sur des transferts qui ne font plus de doste cher les protagonistes du dossier. Oficelement, le TPIR a pour Uheaze tansfézt un sel dossier vers les Pays-Bas[ITE-67], dans le cadre dest stax tégie de fin de mand Le pére Wenceslas Munyeshyaka ale plus connu des trois dossiers du PIR atten- dus’ Paris lest accusé par Arusha de géno- de et d'actes constituifs de crimes contre Thumanit (viol, exermination et asass tat), En France, son dossier traine depuis YTouverture d'une information judicaire en 1995, au point que la Cour européenne des toits de homme 4 condamné Paris en 2004 pour sa Jenreur Le second, Laurent Bucyibaruta, a été mis en examen én 2000, suite @ une’plainte déposte par la FIDE ‘conte Tui et trois autres Rwandais vivant en France. L'ancien préfer de Gikongoro a && ibéxé fin 2000, puis son dossier est passé comme celui de Munyeshyaka ~ en 2001 au Tribunal de grande instance de Paris, un arrétde la Cour de casaton ayant décidé de regrouper des dossiers rwandals, Le toi- siéme, Dominique Neawukuriryayo est accusé d'actes commis lorsqu'l alt sous préfet dans la région de Butare. I ne fie pas objet, note connaissance, d'une instruc: lion en cours devant la justice frangalse [Nal ne semble en mesure toute- fois de préciser le nombre de dossiers rwandais ouverts & ce jour en France. Le parquet de Paris précise qu'une note est fen cours de rédaction” ce sujet. la FIDH, a de son eté recensé ats moins sept cas ayant fait objet depuis 1995 dune infor mation judiciaie, Mais bien d’aucees ont jamais €¢éinguiétés, selon plusieurs experts de ces dossiers. Lun d'eux, sous ‘ouvert d’anonymat, sétonne que le TPIR cer Paris ne se soient engages que sur ois cs, dont seul Bucyibaruta constmuerat ‘un dossier criminel pew discutable, “alors que Yon a en France une demi-douzaine de ueurs patentés qui pourraient fale des procs exeenplares” ‘le ministre de Justice, parle biais d'un pore-parcle, “démenft] quill n'y a pas de volomté de juger ces dossiers en France. Il y 2 des magistass qui ménent leurs informations judiiaires, La justice sit son cours, elle est indépendante” Pour Murigande routefos, “la France n'a ren fit Pour traduire ces gens-lien justice, peut- fuze par peur quils Gaisent par dévoiler publiquement lappui quis ecevaient de Ja par de la France, V'appui intellecuel, politique, diplomatique, financier..." Le ping-pong diplomatico-judicaire entre ‘Paris ec Kigali se poursut. > International Justice TRIBUNE P du 25 juillet au 9 septembre 2007 & 2 aclusf de Fabonn. Cope et retransmission laterdces

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