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LDD Brussel

Fétisstraat 20
1040 Brussel

Éditeur responsable : Jan Vandenbussche WWW.LDDBRUSSEL.BE


SAVIE
EZ-VOUS ?
• Que 90 % des jeunes criminels de Bruxelles
sont relâchés immédiatement à cause du
manque de place dans les institutions ?
B

Bootcamps
Bruxelles connaît différentes zones interdites où des gangs de jeunes criminels se croient
les rois du monde. De nombreux travailleurs sociaux essaient de faire de la prévention
du mieux qu’ils peuvent. Mais la réalité nous apprend que des mesures plus fermes sont
nécessaires pour mettre le holà à la violence juvénile. C’est pourquoi les pouvoirs publics
bruxellois doivent chercher d’urgence des endroits en ville où ils pourraient organiser un
service d’aide à la jeunesse adapté où la rigueur est de mise.

Dans ce qu’on appelle les bootcamps ou camps de rééducation, la délinquance juvénile


peut efficacement être combattue. L’ordre, la discipline et la responsabilisation sont des
instruments très importants certes, mais qui doivent être alternés de façon équilibrée
avec l’assistance psychologique et pédagogique, comme aux Pays-Bas. Il est aussi très
important de responsabiliser les parents de jeunes criminels.

Voir aussi : Sécurité


Bruxelles, une seule ville
Bruxelles manque cruellement à son devoir d’être la capitale sécuritaire, florissante et accueillante
de la Flandre, la Belgique et l’Europe. C’est pourquoi il faut arrêter le chaos administratif,
pour laisser la place à une politique transparente et efficace, comme il sied à une métropole
internationale. Bruxelles doit avoir l’ambition d’être une grande ville unie. Dans ce cas de
figure, Bruxelles compte un bourgmestre, un gouvernement ou collège et un CPAS qui rendent
compte à un seul conseil urbain.

L’unique bourgmestre doit en outre être élu au suffrage direct par tous les Bruxellois. Bruxelles
doit également ressortir à une seule force de police, une zone de police et à une administration,
ce qui permet de garantir plus de sécurité et de solidarité et moins de discriminations. Dans les
domaines de la propreté, de l’aménagement du territoire et de la mobilité urbaine, le recentrage
des compétences au niveau de la région urbaine est urgente et indispensable.
B

SAVIEZ-VO
OUS ?
• que Bruxelles est administrée par 1 ministre-président, 4 ministres, 3 secrétaires
d’État, 89 parlementaires, 19 bourgmestres, 133 échevins, 601 conseillers
communaux, 19 présidents de CPAS, 230 conseillers CPAS, 1 gouverneur et
1 vice-gouverneur ?
• qu’il existe quelque 800 redevances communales différentes dans les 19
communes ?
• que les hôpitaux publiques d’Iris de 6 communes bruxelloises clôturent chaque
année sur des millions d’euros de déficit, et ne parviennent toujours pas de faire
concorder leurs services médicaux ?
Couloirs d’autobus
Pour faire face aux embouteillages, les couloirs d’autobus en site
propre doivent être supprimés, et non pas multipliés, comme il en est
question actuellement. Il faut en outre des bus plus petits et à plus
grande fréquence, afin qu’ils s’intègrent mieux dans la circulation
routière normale. Les bus de nuit ne sont pas rentables financièrement
et devraient dès lors être remplacés par des chèques-taxi.

Voir aussi : Mobilité


C

Culture
Les Commissions communautaires bruxelloises (VGC/COCOF), ont réussi, à grand renfort financier, à installer des distributeurs
de postes administratifs et la majeure partie de l’argent est dès lors utilisée à ces administrations.

C’est pourquoi il y a lieu d’aiguiller plus de moyens directs à la culture, la jeunesse et au sport. Ces secteurs constituent les
premiers leviers pour retenir les jeunes à Bruxelles. Il faut offrir aux institutions culturelles et organisations sportives qui ont
déjà prouvé leur efficacité, plus de moyens de se développer.

Ceci cadre d’ailleurs dans l’image d’avenir d’une ville de Bruxelles au rayonnement artistique international, où les événements
culturels de qualité et le divertissement font partie de l’offre touristique et économique de la capitale.
Économie
La pauvreté progresse sans cesse à Bruxelles. Pour briser ce cercle vicieux, il est grand temps de rétablir à force de E
mesures structurelles la compétitivité de la ville. Une réorganisation institutionnelle drastique s’impose. Au cours des
réformes d’Etat précédentes, la politique socio-économique est tombée entre les mailles du filet.

En découlent des excès bizarres comme la ristourne à l’emploi, la ‘jobkorting’ flamande, une prime fiscale qui profite
aux seuls habitants de la Flandre, en excluant les travailleurs Bruxellois.

Les entreprises bruxelloises sont également confrontées à la concurrence mondiale et doivent investir en permanence
dans de meilleurs produits et services pour survivre et se développer. Pour attirer les quartiers généraux d’entreprises
multinationales, Bruxelles doit être accueillante et flexible, afin que différentes cultures d’entreprise puissent y prospérer.
Une politique efficace de prospection doit permettre d’attirer les investisseurs étrangers

Voir aussi : Emploi et Horeca


Emploi
Le marché bruxellois de l’emploi est un désastre. Bruxelles connaît un
taux de chômage de plus de 20 %, devançant de loin la moyenne belge et
européenne. Le chômage des jeunes atteint près de 35 %, principalement
à cause du monolinguisme. Une politique de l’emploi bruxelloise doit
avoir pour but de mettre plus de gens au travail et de maintenir le plus
grand nombre au travail. Le vieillissement et la dénatalité en font plus
SAVIE
EZ-VOUS ? que jamais une nécessité.
La politique bruxelloise d’activation des chercheurs d’emploi doit être
améliorée par un contrôle plus efficace et plus accru de la disponibilité
• qu’à Bruxelles, 68,3 % des jeunes entre 20 et pour le marché de l’emploi et de la sanction du refus d’emploi. Limiter
24 ans obtiennent leur diplôme d’enseignement les indemnités de chômage dans le temps et les réduire graduellement
secondaire, contre 85 % en Flandre ? permet d’éviter les abus, et à renfort de formations équilibrées et de
• que l’enseignement technique à Bruxelles ne placement efficace, surtout les jeunes doivent être rapidement mis
compte que 17 % des élèves du secondaire, au travail. L’emploi exige une économie forte, mais tout autant un
contre 32 % en Flandre ? enseignement de qualité et suffisamment de connaissances linguistiques,
surtout à Bruxelles qui est bilingue.
Enseignement
Dans cinq ans, 3.100 places supplémentaires seront nécessaires dans l’enseignement de
base flamand car les écoles néerlandophones à Bruxelles sont occupées quasi à 98 %. Les
classes maternelles sont elles toutes complètes. Que les parents doivent camper devant les E
portes de l’établissement est tout bonnement inacceptable. Il faut donc d’urgence investir
plus dans l’enseignement néerlandophone. Tant la Flandre que Bruxelles ont tout intérêt à
garantir aux jeunes, de quelque origine qu’ils soient, une solide offre scolaire en néerlandais.
Il est inacceptable que les parents d’enfants flamands doivent émigrer vers la périphérie de
Bruxelles pour mettre leurs enfants à l’école.

Les enfants ayant au moins un parent néerlandophone doivent absolument être prioritaires
lors du choix d’une école néerlandophone. Sans cette garantie, de plus en plus de gens fuiront
la ville. Si aucun des parents ne parle le néerlandais au moins un d’eux doit obligatoirement
l’apprendre afin d’être en mesure de soutenir l’enfant dans sa langue de scolarisation.
C’est d’ailleurs crucial pour résorber le retard linguistique des allophones.
Langue & lois linguistiques
La connaissance et le respect des langues sont essentiels
Horeca pour le développement d’une Bruxelles-capitale bilingue. Si
Bruxelles veut maintenir son statut de capitale de la Flandre,
Le rôle économique et social du secteur de l’horeca à Bruxelles la Belgique et l’Europe, elle devra le mériter. Le gouvernement
sont primordiaux et pourtant, les pouvoirs publics ne s’y bruxellois et les pouvoirs communaux doivent donc se tenir
intéressent guère. Des promesses ne sont pas tenues, les à la législation actuelle et se conformer à la juridiction en
tracasseries administratives et la pression fiscale augmentent la matière.
chaque jour.
C’est à l’avantage de tous que les lois linguistiques et le statut
C’est pourquoi il faut assainir la réglementation du secteur au bilingue de Bruxelles-capitale soient appliqués réellement et
plus vite. Un patron de café doit pouvoir décider lui-même s’il correctement. L’application des lois linguistiques pourrait
est interdit de fumer dans son établissement ou non, la TVA même être stimulée par des avantages fiscaux. Ces mesures
doit être réduite à 6 % et les dépenses professionnelles faites fiscales peuvent également encourager les entreprises
dans l’horeca doivent être déductibles à 100 %. d’utilité publique et les entreprises privées à offrir un service
multilingue correct. Tant pour les néerlandophones que les
Les 10 priorités pour l’horeca se trouvent sur le site web – francophones le multilinguisme doit constituer un atout plutôt
www.lddbrussel.be. qu’une contrainte.
Logement
Afin d’aider le plus de personnes possible à trouver un logement décent, les
charges sur la construction et la rénovation, comme la TVA, doivent être réduites
et le précompte immobilier sur le premier propre logement doit être supprimé.
Pour ceux qui sont moins favorisés, les pouvoirs publics doivent se référer au
chèque-location, afin d’éviter de perturber le marché privé du logement et de
garantir quand même le droit constitutionnel à un logement.
SAV
VIEZ-VOU
US ? H
• qu’à Bruxelles, 15.000 à L
Le chèque-location doit répondre à des normes de qualité minimale, afin que les
loueurs de sommeil n’y gagnent pas. Il faut réprimer l’inoccupation de bâtiments 30.000 logements sont
spéculative et volontaire. Il ne s’agit nullement d’un impôt à caractère vexatoire, inoccupés et 1.500.000 m²
mais bien d’une mesure de bon sens. La plupart des bâtiments inoccupés de surface de bureaux sont
actuellement à Bruxelles ont pour propriétaire les autorités elles-mêmes. disponibles, et que la plupart
des bâtiments inoccupés
C’est pourquoi tous les bâtiments inoccupés pour lesquels les pouvoirs publics appartiennent aux autorités
tardent à trouver une destination, doivent être mis en vente publique sur le publiques qui n’en détiennent
marché privé. Ainsi, les nombreux chancres pourront enfin laisser la place à même pas un inventaire ?
de nouveaux projets.
SAVIE
EZ-VOUS ?
• que de l’ensemble du budget annuel
de 750 millions d’euros de Bruxelles
Mobile, 550 millions d’euros vont à la
STIB et seulement 100 millions d’euros
à l’entretien et au renouvellement
des routes ?
• que d’ici 2015, il y aura à Bruxelles 6 %
plus de voitures, alors que le gouvernement
bruxellois s’obstine à croire en une
diminution de 20 % pour 2020 ?
Mobilité
Police
Ces dernières années, le thème de la mobilité devait surtout
taper à l’oeil. Cette ‘politique de visibilité’ de Bruxelles Grand nombre de problèmes de sécurité à Bruxelles proviennent
n’a toutefois apporté que peu d’améliorations pour les du chaos administratif qui caractérise les services de police
Bruxellois et ceux qui visitent la ville. bruxellois. Non seulement il y a 19 communes et donc 19
bourgmestres responsables, ce qui constitue une entrave à une
Bruxelles a besoin d’un mélange équilibré de différents politique uniforme, mais elles sont réparties sur 6 zones de
modes de transport, offrant la possibilité au citoyen police. Chaque zone de police est représentée par un chef de
de choisir le mode de déplacement qui lui corps qui doit rendre des comptes à 2 bourgmestres ou plus.
convient le mieux. Bannir la voiture est
néfaste pour l’économie d’une ville En cas d’affrontements ou d’émeutes, l’on constate trop souvent
moderne et empiète sur notre liberté que la poigne politique dépend du territoire de la commune
de mouvement et nos activités d’ordre où atterrissent finalement les agitateurs. Les bourgmestres se
professionnel, social, familial et récréatif. Le laissent plus souvent mener par des motifs électoraux que par la
réseau du métro doit être étendu, prioritairement sécurité de leur commune. C’est non seulement le cas pour des
vers Evere et Schaerbeek, la fréquence des rames manifestations ou des faits de criminalité ordinaire, mais aussi
et le nombre de stations doivent être augmentés afin de pour la politique en matière de circulation et de stationnement,
faire face au nombre croissant de voyageurs. pour les actions de prévention et pour le fonctionnement de la
Des systèmes d’assistance au trafic sont nécessaires police locale. M
pour guider de façon optimale la circulation routière. Les P
habitants de Bruxelles peuvent stationner avec leur carte Seule solution pour la Police de Bruxelles, la BruPol, est de
de riverain, ou mieux encore une seule ‘carte urbaine’, sur rassembler les 6 zones de police existantes en une zone unique
les places de stationnement publiques disponibles sur tout régie par un seul chef de corps et qui dépend uniquement du
le territoire de la région. La TVA sur les boxes de garage gouvernement de la région urbaine.
doit être supprimée. Les 10 priorités Mobilité se trouvent
sur le site web – www.lddbrussel.be. Voir aussi : Bruxelles, une seule ville
Sécurité & nuisances
Il est très important que les autorités prennent conscience du sentiment
croissant d’insécurité à Bruxelles. Une approche sévère de toutes sortes
de criminalité et donc une tolérance zéro absolue ne sont que quelques
moyens pour y parvenir. En outre, pour tous types de nuisances, il faut
SAVIIEZ-VOUS ? appliquer sans plus tarder les amendes administratives communales.
Celui qui engendre des nuisances doit en porter les conséquences
financières. Des contrôles plus sévères s’imposent également et une
• que 18,6 % des Bruxellois ne se sentent présence policière accrue dans les stations de métro et les gares de
jamais ou peu en sécurité, contre Bruxelles. Sinon, elles risquent de devenir la scène d’actes de violence
seulement 7 % en Flandre, et 11 % en et de délinquance. Les utilisateurs des transports en commun doivent
Wallonie? s’y sentir en sécurité et, là où cela s’avère utile et nécessaire, il faut
• que durant la première moitié de 2008, placer des caméras de surveillance qui fonctionnent correctement.
un des trois cas quotidiens d’agression La violence à l’encontre des fonctionnaires ou des agents doit être
vis-à-vis de la police en Belgique a eu très sévèrement punie.
lieu à Bruxelles ?
Voir aussi : Bootcamps et Police
Soins
Les gens qui souhaitent prodiguer eux-mêmes des soins doivent être soutenus au maximum au niveau politique. Les personnes
qui nécessitent des soins, doivent pouvoir rester le plus longtemps possible chez elles, dans un environnement familier, pour y
être soignées. A cet effet, la Vlaamse zorgverzekering doit être disponible pour tous les Bruxellois flamands. A côté de cela, une
application correcte des lois linguistiques dans les hôpitaux publics de Bruxelles est une question de droits de l’homme.

Bruxelles est confrontée également à un manque chronique de places d’accueil pour les enfants. L’offre doit dès lors être
étendue, non seulement dans le secteur subventionné mais aussi de la part des indépendants et des sociétés. Les entreprises
qui offrent des places d’accueil à leurs travailleurs devraient recevoir un encouragement fiscal. Pour les Bruxellois plus âgés,
il faut des maisons de repos en suffisance et abordables, où ils doivent être les bienvenus en tant que Flamands.

S
Piet Deslé, Tête de liste Brussels Parlement (NL)
Jan Vandenbussche, Tête de liste Vlaams Parlement (NL).

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