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Introduction :

L'IVG interruption volontaire de grossesse est l'expulsion provoquée du fœtus avant la


naissance.
L'IVG est réalisé à la demande d'une femme enceinte estimant que son état la place dans
une situation de détresse. Seule la femme concernée peut en faire la demande, seul un
médecin peut la pratiquer. L'IVG ne peut être utilisé comme méthode contraceptive. Elle
ne rend pas stérile. En France, l'IVG est pratiquée avant la fin de la douzième semaine de
grossesse.

– Fœtus de 3 mois en France et de 6 mois en Espagne

Fœtus de 6mois en Espagne. Fœtus de 3 mois en France.

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SOMMAIRE
• Introduction
p.2

I. Présentation.
Les démarches, A qui demander conseil ?
p.3
Les classes d’âge par IVG.
P.4
La loi en France et en Espagne. Les délais.
P.4
Dans quels pays peut-on le pratiquer?
P.5

II. Ce qu’il faut faire.


Qui es-ce qui le pratique ? Et où ?
p.5
L’IVG médicamenteux.
P.6
L’IVG chirurgicales.
P.6

III. Financement, Inconvénient.


Les risques physiologiques de l’avortement.
P.6

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Le coût de cette opération
p.9
• Conclusion.
P.9
• Lexique.
P.10
• Bibliographie.
P.10

I. Présentation.

Les démarches, A qui demander conseil ?


A tout moment la femme peut demander conseil auprès d'un médecin
généraliste ou d'un gynécologue, d'une assistante sociale, d'une
conseillère conjugale* au sein ou non d'un centre de planification, auprès
des services hospitaliers de gynécologie-obstétrique* ou des cliniques,
des permanences téléphoniques régionales IVG contraception. Dans tous
les cas, ces professionnels sont tenus au secret médical.
Une place à part pour les jeunes filles mineures qui sont particulièrement
protégées par la loi. Le consentement des parents est préférable mais non
obligatoire. Si le consentement des parents n'est pas recueilli, la jeune fille
désignera nommément avec l'aide du médecin ou de l'assistante sociale
un adulte qui l'accompagnera dans ses démarches. Quand la jeune fille
est encore scolarisée, l'infirmerie est parfois l'endroit approprié pour
amorcer les démarches.
• Tout d’abord il faut prendre rendez-vous dans un centre d’IVG.
• Un entretien avec une conseillère conjugale ou une assistante sociale vous
sera proposé au moins 48h avant l’IVG :
Il n’est pas obligatoire pour les femmes majeures,
Il est obligatoire pour les femmes mineures non émancipées*.

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• Vous aurez une première consultation médicale, et éventuellement des
examens complémentaires (laboratoire ou échographie).
• Vous aurez 7 jours de réflexion obligatoires qui peuvent être ramenés à 2
jours (48h) en cas d’urgence.
• Vous aurez une deuxième consultation médicale : l’IVG sera réalisé et une
pilule contraceptive vous sera prescrite pour un mois.
• Une consultation médicale de contrôle sera fixée dans le mois qui suit.

Les classes d’âge par IVG.


Avortements par classe d'âge
Les 4/5 de ces avortements concernent les femmes de 20 à 40 ans. La
part des femmes jeunes a tendance à croître et celle des femmes âgées
de 30 à 34 ans à diminuer. Les femmes de 20 à 24 ans demeurent celles
qui ont le plus souvent recours à l'IVG (27 pour 1000 femmes en moyenne
en 2006), suivies par les femmes de 18 à 19 ans puis celles âgées de 25
à 29 ans (respectivement 23,8 et 23 IVG pour 1000 femmes).
En 2006 le taux d’IVG est quasi stable pour toute tranche d’âge au-delà de
20 ans, en revanche il a augmenté chez les mineures et les moins de 18-
19ans. Il y a 13 230 jeunes filles de 15 à 17ans et 848 chez les moins de
15 ans.

La loi en France et en Espagne. Les délais :


• En France, le code de la santé publique autorise les femmes à avorter si
elles estiment que la grossesse les place en situation de détresse. La
femme enceint est la seule personne qui peut décider de se faire avorter
ou non. L'avortement ne peut être réalisé que par un médecin, cela avant
la 12ème semaine de grossesse (par aspiration) et 7 semaines (par acte
médicamenteuse). [Il existe aussi des IMG (interruption de grossesse pour
raison médicale est réalisée à tout moment de la grossesse, sur dossier et
avis d’un comité d’experts].
• En Espagne, la loi autorise les avortements jusqu’à 12 semaines en cas de
viol, 22 semaines en cas de malformation, et sans limitation en cas de
danger physique ou psychique pour la mère, ce qui donne lieu parfois à
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des avortements très tardif.
Le gouvernement veut rendre l’IVG pleinement légal dans un délai de
grossesse limité comme c’est déjà le cas dans la plupart des pays
Européen.
L’Espagne souhaite en finir avec la situation actuelle qui criminalise les
femmes parce qu’en dehors des viols et des cas médicamenteux, l’IVG
relève du code pénal et aussi en finir avec l’actuelle permissivité*qui fait
que l’IVG puissent être pratiqués à 8 ou 9 mois si un psychiatre décide qu’il
y a danger pour la santé mentale de la mère.

Dans quels pays peut-on le pratiquer?


L'avortement/IVG
En Europe (UE des 27), il se produit un avortement toutes les 27
secondes, soit presque 1,2 million d'avortements par an. Une grossesse
sur cinq se termine par un avortement (18,5 %).
6 pays totalisent 900 000 avortements à eux seuls, soit la grande majorité
des avortements en Europe (77%).
Ces pays sont : la France (209 700), le Royaume –Uni (194 000), la
Roumanie (105 000), l’Allemagne (105 000) et l’Espagne (101 000). Les
pays qui sont restrictifs en matière d’avortement sont la Pologne, l’Irlande,
Malte et Chypre.
On compte aujourd'hui officiellement 209 700 avortements en France.

II. Ce qu’il faut faire.

Qui es-ce qui le pratique ? Et où ?


Seul un médecin peut pratique une IVG. Dans le même temps, un
médecin peut refuser de pratique une IVG (clause* de conscience) ou
simplement ne pas être compétent pour le faire. Il doit immédiatement
avertir la patiente et lui donner toutes les informations utiles et l'orienter
vers des établissements voisins qui pratiquent les IVG (centre
d'orthogénie) ou le nom de médecins qui pratiquent ces IVG.
Selon la technique utilisée, les IVG peuvent se faire dans les
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établissements habilités publics ou privés pour quelle que soit la pratique
employée : chirurgicale (par aspiration) ou médicamenteuse (RU486).
L'IVG médicamenteuse peut aujourd'hui être pratiqué en cabinet par un
médecin libéral qui aura passé une convention avec un hôpital public ou
une clinique. Cette technique ne peut être utilisée que jusqu'à la 5ème
semaine de grossesse.

L’IVG médicamenteux.
Les IVG médicamenteuses
La part des IVG médicamenteuses qui peuvent désormais être pratiquée
jusqu'à 7 semaines des règles, progresse régulièrement, et atteint en
2006 46 %, contre 18 % 10 ans auparavant. Il faut aussi dire que les IVG
médicamenteuses se font depuis 2004 dans le cadre de la médecine de
ville, qui compte en 2006 pour 7 % des IVG médicamenteuses
principalement en Ile de France.

L’IVG chirurgicales.
Les avortements chirurgicaux
On observe une réduction du délai nécessaire. Ainsi, dans 91 % des cas,
l'hospitalisation liée à une IVG pratiquée chirurgicalement ne dépasse pas
12 heures, contre 66 % en 1995. En revanche, 67 % des IVG chirurgicales
sont pratiquées sous anesthésie générale en 2006 contre 63,5 % en 2002.

III. Financement, Inconvénient.

Les risques physiologiques de l’avortement.


Il ne faudrait pas penser que l'IVG est une opération indolore*. Même si,
du moins en France, il quasi-interdit d'en parler, l'avortement comporte de
très nombreux risques physiologiques et psychologiques. Les chiffres qui
sont donnés ci-dessous proviennent de nombreuses études scientifiques
américaines, canadiennes, anglaises, finlandaises, etc...
A peut prêt 10 % des femmes qui ont fait une IVG souffriront de
complications physiques immédiates diverses. Les IVG sont associés à un
abaissement du niveau général de la santé. Ainsi, pendant la première
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année qui suit un avortement, les femmes consultent leur médecin de
famille 80 % plus pour raison physiologiques et 180 % de plus pour
raisons psychologiques. Enfin, une étude suédoise révèle que le taux de
mortalité associé à l'avortement est de 40 décès pour 100 000
avortements, soit un taux deux fois supérieur à celui de l'accouchement,
dû principalement au taux augmenté de suicide.
Les risques physiologiques de l'avortement :
Les complications :
– Perforation ou lacération du col de l'utérus (IVG non médicamenteuse
seulement)
L'introduction dans l'utérus de matériel médical, parfois en métal met en
danger l'intégrité de l'utérus. La complication la plus grave, redoutée des
gynécologues est la perforation de l'utérus. 2 à 3 % des femmes
souffriront de perforation ou de lacération du col de l'utérus. La
visualisation coelioscopique* permet de diagnostique les perforations. Le
risque de perforation est accru pour les femmes qui ont précédemment
accouché, ou celles qui ont subi une anesthésie générale.
La lacération du col de l'utérus, si elle est moins grave que la perforation
(l'utérus n'est qu'abîmé et non percé), est cependant beaucoup plus
fréquent : 1 % des avortements d'un embryon de moins de 3 mois
réclament des points de suture. Les risques sont accrus lorsque l'embryon
a plus de trois mois, pour les adolescentes, ou quand le praticien* néglige
d'utiliser une laminaire* pour dilater le col.
La perforation ou la lacération de l'utérus peut entraîner des complications
pour les grossesses futures (1,89 fois plus de risque d'avoir un
accouchement prématuré ou retardé pour les femmes ayant subi une
IVG), et peuvent obliger les médecins à procéder à une hystérectomie*
(ablation de l'utérus) et donc les complications spécifiques à cette
opération. Elles sont aussi mises en causes dans les cas de stérilité des
femmes.
– Implantation anormale du placenta (IVG non médicamenteuse seulement)
L'avortement accroît les risques (de 7 à 15 fois) d'implantation anormale
du placenta. Cette anomalie met en danger la vie d'un autre enfant à
venir, et celle de la mère lors de cette nouvelle grossesse. Un
développement anormal du placenta dû à un utérus en mauvais état

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augmente ainsi les risques de malformation fœtale, de mort prématurée,
de saignement excessif lors de l'accouchement.
Autre complications mineures
– Les autres complications mineures les plus communes sont l'infection, le
saignement, la fièvre, les douleurs abdominales, les vomissements et la
perturbation du cycle menstruel.
Les risques sanitaires :
– Inflammation pelvienne (IVG non médicamenteuse seulement).
L'inflammation pelvienne est une maladie qui met en danger la vie de la
mère, favorise les grossesses extra-utérines et provoque une réduction de
la fertilité*.
– Cancer du col de l'utérus, des ovaires et du foie
Les femmes ayant subi un avortement ont 2,3 fois plus de risque d'avoir
un cancer du col de l'utérus. Celles qui ont eu deux ou plus avortements
ont un risque 4,92 fois plus élevé. Des chiffres proches ont été constatés
pour le foie et les ovaires. Sans doute à relier à la forte perturbation
hormonale utilisée pour déclencher l'avortement.
– Cancer du sein
En France, les cas de cancer augmentent de façon exponentielle. 19 %
des femmes atteintes de cette maladie en décèdent. C'est pourquoi le
dépistage a été renforcé. Il est en effet possible de stopper ce cancer,
notamment par l'ablation du sein cancérigène si nécessaire.
Les femmes qui ont eu un avortement ont 2,4 fois plus de chance de
contracter ce cancer.
– Endométrite post abortum
C’est une inflammation de la muqueuse utérine, c'est-à-dire des tissus qui
forment la paroi de l’utérus. Il concerne plus particulièrement les
adolescentes, qui ont 2.5 fois plus de risques que les femmes de 20-
29ans.
Les complications des grossesses à venir :
– Accouchement prématuré ou retardé
Les femmes qui ont eu un, deux ou trois avortements on respectivement
1,89; 2,02 et 2,66 fois plus de risques d'avoir un accouchement prématuré
en comparaison de celles qui ont mené à terme une grossesse. De même
les femmes qui ont avorté plusieurs fois ont 2,33 fois plus de risque d'avoir

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un accouchement tardif. (Plus de 42 semaines).
– Nouveau-nés handicapés
L'avortement, associé à des dommages de l'utérus accroît le risque de
prématurés, de complications durant la naissance, d'un développement
anormal du placenta pour les grossesses tardives. Ces complications sont
les principales causes de handicap pour les nouveaux nés.
– Grossesses extra-utérines
La grossesse qui se déroule en dehors de l'utérus met alors en danger la
vie de la mère et de l'enfant.
– Risque de stérilité
La moitié environ des cas de stérilité sont consécutifs à l'avortement :
l'infection des trompes, adhérences utérines, dilatation excessive du col
de l'utérus.

Le coût de cette opération


Financement : Aucun frais ne peut être demandé aux jeunes filles
mineures. La couverture sociale des parents couvrira les frais et si les
parents ne sont pas au courant, une procédure de masque-anonymat est
prévue et la société prendra à sa charge les 20 % restant (grâce aux
conseils généraux).
La prise en charge financière :
L'acte d'IVG est pris en charge à 80 % par la sécurité sociale, les
mutuelles remboursent en général les 20 % restant. Les consultations,
examens radiologiques et examens de laboratoire sont également pris en
charge comme lors d'une démarche classique. Si la femme dispose d'une
complémentaire maladie universelle (CMU), 100 % des frais sont pris en
charge.

Conclusion
L’IVG pourrait être évité si les femmes concernées faisaient plus attention,
en utilisant des moyens de contraceptions de nos jours. Et si les
adolescents n’avaient pas autan de méconnaissance sur la contraception.

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Lexique
* conseillère conjugale :Personne dont la fonction est de donner des
conseils dans des domaines qui se rapporte aux relations.
* obstétrique : Discipline médicale qui traite de la grossesse et de
l’accouchement.
* émancipées : Affranchi de toute contrainte.
* permissivité : Fait être permissif*
* permissif : Caractérisé par une tendance générale à permettre, à tolérer,
plutôt qu’à interdire et à punir.
* clause : disposition particulière d’un acte juridique.
* indolore : Qui ne cause aucunes douleurs.
* coelioscopique : Intervention chirurgicale pouvant être réalisées par
cœlioscopie.
* praticien : Médecin, ou tout autre professionnel de la santé, qui exerce son
métier et donne des soins.
* laminaire : Ecoulement dans lequel les couches de fluide glissent les unes
sur les autres sans échange de particules entre elles.
* hystérectomie : Ablation chirurgicale de l’utérus.
* fertilité : Qualité de ce qui est fertile.

Bibliographie
– http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s315/sexualite/avortement-ivg-
interruption-volontaire-grossesse.html
– http://www.avortementivg.com
– http://lesenfantsetlemonde.wifeo.com/images/foetus5mois.jpg
– http://bientot.bebe.free.fr/AA_IMG/FOETUS_detail-05.jpg
– Documentation du Planning Familiale.
– Et de la secrétaire du Planning Familiale.
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