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Titre : Honneur et gloire à Porfirio RUBIROSA !

Chapeau : contre l’autodafé en Place de Grève de Monsieur de VILLEPIN !

« Je suis ici par la volonté d’un homme, je suis ici par l’acharnement d’un homme, Nicolas
SARKOZY » ! Voilà, Monsieur de VILLEPIN, votre déclaration sur le perron du Tribunal Correctionnel
de Paris, à l’occasion de l’ouverture du procès CLEARSTREAM, en ce lundi 21 septembre 2009 !
Entouré de votre famille, vous étiez pathétique, théatral !
On aurait dit Jean MARAIS relevant sa mèche blanche, ou DANTON, lors de son serment du jeu de
Paumes qui clamait : « je suis ici par la volonté du peuple et je n’en sortirai que par la force des
baïonnettes » !

Bref, tout cela nous renvoie à André MALRAUX qui disait « on ne fait pas de bonne politique avec de
la morale » !
On ne sort jamais de l’ambiguïté qu’à son détriment !
Il est vrai que l’attaque est une bonne stratégie de défense !
Le procès est en cours et beaucoup noirciront du papier !
Sanguinaire et impitoyable, la presse est fascinée par la tribune en or que vous leur offrez !
Le peuple se moque de la dissolution de 1997 et a oublié le CPE. Il ne peut décrypter la complexité de
la nébuleuse politique. Seul un cénacle parisien pantelant se tient aux abois !
Vous qui dans une autre vie s’est illustré le 18 brumaire et le 2 décembre, ne vous perdez pas à
WATERLOO ou à STE HELENE !
Ne rejouez pas le dernier acte de Roger SALENGRO, de Pierre BEREGOVOY ou d’une tragédie de
RACINE !

Rousseau écrivait : « écartons les choses, elles nous empêchent de voir les faits « !

Monsieur, rappelez vous votre heure de gloire en ce 14 février 2003 à l’ONU !


Vous, l’homme de pouvoir, l’homme de lettres avec votre passion des mots, vous avez ébloui les
foules, gagné le cœur de l’assemblée, ému, troublé chacun d’entre nous quand tous disait oui, vous
avez opposé un NON !
Vous avez chaviré le cœur des collégiennes évanescentes, des femelles énamourées, des femmes
finissantes, bref toute la gent trotte-menu était à vos pieds ! Mais pas seulement, le monde entier vous
a applaudi.
La France était suspendue à vos lèvres !
Ce discours dithyrambique, élogieux a imposé le respect gauche et droite françaises réunies !
Vous vous êtes sublimé !
Vous vous êtes révélé superbe, fascinant, incandescent, flamboyant, magistral, unique, solaire,
grandiose, et éternel ! Vous avez porté l’esprit et l’image de la France !
Seul contre tous, le panache, le verbe, la prestance, l’honneur, la dignité, vous étiez éblouissant,
bouleversant, grandiloquent ! Le substrat historique !
Ce jour là, drapé de votre épaisseur romanesque, par ce fait d’armes vous avez honoré la France !
Le « non » gaullien, le non de la France, le ton y était, j’ai adoré votre discours !

Je me permets de conclure sur une citation du Général de GAULLE « : après le rideau lourd de notre
sang, apparaît le voile de notre grandeur « !

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