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2009)
Théorie postmoderniste, à partir des années 1980s
- « post », en sens chronologique et en sens logique, comme dépassement d’un façon de penser.
- Monde postmoderniste :
• « Fin de l’histoire » : fin des vieux systèmes et conversion à un modèle commun : démocratie, droits humains,
économie de marché,…
• Mondialisation, élargissement des frontières
• Image remplace le texte
• Changements économiques : dans la production (fordiste postfordiste) et dans la dématérialisation de
l’économie ( industrie de symbole)
• Nouveaux paysages, ville postmoderne
- Modernisme : théories
- Concepts du postmodernisme : opposition aux valeurs du modernisme (contre l’esprit des lumières)
• Renoncer aux vérités universelles : pas de critères universelles pour définir une vérité universelle.
- KUHN : tous les savoirs sont relatifs à un point de vue (critique à l’universalité de la science, des grandes
récites,…)
- FEYERABEND : problème épistémologique : contradiction dans la position postmoderniste par rapport à la
phrase « il n’y a pas de vérités universelles » .
• Mettre en rapport pouvoir et savoir : science et médecine occidentales se sont imposée à l’échelle du monde,
en tant que la colonisation a imposé le modèle occidentale politique/de religion/de savoir. Rapport entre
science et impérialisme.
! La science est l’instrument par lequel les occidentaux ont monopolisé le discours légitime : la science
démontrerait la validité des discours.
- « Méthode » postmoderniste :
L’idée de méthode est contradictoire aux idées postmodernistes.
Il y a un certain façon de travailler : - pas de chiffre qui légitiment les faits et pas de lois
- Deux directions : déconstruction des discours occidentaux et revalorisation des autres discours
! Dévalorisation de la parole des « autres », du moment qu’il n’y a pas de vérités universelles ?
- Définition qui ne marche pas pour quasiment aucun continent. Aussi le nombre est indéfini (généralement 6/7)
- Une catégorie très peu claire, qui n’est pas utile dans la compréhension du monde (les catégories sont normalement
construits comme façon pour mieux comprendre le monde)
- Découpage du monde et définition inventé par européens, mais l’Europe est le continent qui moins se prêt à la
définition.
• Etape 1 : partition par les grecques : une carte qui représente des bloques de civilisations (pas des continents),
une partition pratique qui sert comme direction.
• Etape 4 : du XIXème siècle on commence à parler de races et on les assimile aux continents.
On considère les continents non plus comme direction, où partitions, mais comme des choses en soi :
l’Amérique, l’Asie, l’Europe,…
Changement de définition : « liste de 5 ou 6 ensembles qui servent au repérage conventionnel des lieux du
monde ». Les continents sont pure construction !
- Les continents serviraient à découper/classifier le monde, mais la classification présume une hiérarchie.
- Le découpage a été fait selon des bloques et en respectant la continuité terrestre, de façon que chaque bloques est
parcourable par une race et une civilisation (continuité terrestre qui permet l’attribution d’une race à un continent)
• Le discours de Darwin, la sélection naturelle : la diffusion de l’espèce est assurée par la continuité terrestre,
impossible se diffuser au-delà des limites du continent.
• Argument des civilisations : chaque bloque correspond à un aire de diffusion d’une civilité.
- Race et continents vont ensemble. Naturalisation de la race à travers le déterminisme géographique. Aujourd’hui on a
abandonné le concept de race, mais pas celui de continents, même s’il renvoi au même concept.
- Exemple : instrumentalisation du concept de continent, dans le débat sur l’entrée de la Turquie dans l’UE.
2. Altérités géographiques (11.11.2009)
- Pas toutes altérités sont géographiques , mais on peut quand même les reconduire à l’espace.
- Définitions :
• Endogroupe vs exogroupe : les deux dépendent du point de vue, mais ils sont rarement renversables à cause
de la relation du pouvoir qu’il y a entre eux.
• Ethnocentrisme : un fait sociale, exercé par toutes sociétés/groupes
• Stéréotype : endogroupe stigmatise l’exogroupe à travers les stéréotypes
• Stigmatisation : réduire un groupe à une caractéristique (négative)
• Discrimination : fondé sur l’appartenance d’un individu à un exogroupe. La stigmatisation légitime des
pratiques discriminatoires.
• Altérité ≠ différence. La construction de l’altérité est fait par l’essentialisation d’une différence.
- La loi interdit certaines discriminations, ex : la race…mais elles restent des faites sociales.
- L’étranger est défini par sa non-appartenance au territoire de l’exogroupe, celui qui vit au-delà des frontières
nationales.
- Etat-nation : concept très récente. Depuis son existence, on définit l’étranger par rapport é l’endogroupe nationale.
- 2 conceptions de nation :
objective (romantique, allemand) : partition d’un trait commun
subjective (rationnelle, française) : adhérer à un projet politique commun
- On a la liberté de choisir d’avoir la 2ème nationalité, mais pas la 1ère, parce qu’on ne peut pas acquérir les
caractéristiques par lesquelles elle se définie.
- Naturalisés :
jus soli nation = territoire
jus sanguinis nation = famille, la nation procède par origines communes
convergence démocratique
naturalisation
- Immigrés : quand il y a un découpage entre peuple/nation et territoire, il y a dans le territoire des gens nés ailleurs.
- Changements territoriaux des individus causés par changement des frontières (colonisation/décolonisation) et par
déplacement des population.
- Essentialisme (= existence c’une nature masculine/féminine) vs égalitarisme (= les différences sont socialement
construites)
- Géographie de genres : le genre entre dans la géographie, parce que les rapports entre hommes et femmes structurent
notre société.
- Le genre participe à la production de l’espace (en tant que composante de la société ; l’espace est construit par la
société)
- L’espace participe à la production du genre (la construction des genres est fait par valeurs qui sont liées à certaines
espaces).
- Géographie :
Exemple : l’image de Gérôme : scène orientale pour un publique occidentale. L’orient donne le prétexte pour
offrir des fantaisies aux occidentaux. Il y a une façade érotique de la colonisation.
- Géographie de l’homosexualité :
• Identité territoriale + communauté, avec institutions + subculture (normes, activités, lieux de rencontre) +
résidents
• Lien entre identité gay et territoire : le territoire permet de construire la propre identité, dans un propre quartier
• Plus que quartier de vie c’est un quartier de sortie, fondé sur la consommation, spécialisé vers une clientèle
homosexuelle
• Gentrification
• Tourisme
• Exemple de Marais
5. Géographie postcoloniale (2.12.2009)
- Monde postcoloniale (des années 1950/60s) :
• USA superpuissance
• Eclat de l’Union Soviétique
• Décolonisation
• Décolonisation du discours
• Ex-colonies portent l’héritage coloniale, pays qui s’appuient sur les mêmes frontières (frontières qui ne
respectent les ethnies, les cultures,… ; pures inventions coloniales)
• Immigration
• Rapport géopolitiques + économiques (sont restés les vieux rapports entre Nord et Sud)
• Effets de la domination qui ne sont jamais passés
• Commerce internationale + mondialisation échanges inégaux entre nord et sud, prix qui reflètent la
domination du nord
• Hégémonie culturelle, linguistique, scientifique, économique, politique : conformisme aux modèles
occidentales (exemple : aussi dans la projection cartographique)
• Aide au développement
- Postcolonial studies :
L’Orientalisme :
- «Orient » = « est » (étymologiquement) une direction devient le nom d’un espace : elle porte un implicite locateur
privilégié et son point de vue.
- « Orientalisme » au sens propre désigne l’étude des choses de l’orient (XIXème siècle), « goût pour les choses
orientales » archéologie, art,…
- Edward SAID, (1935-2003) : publique le livre « Orientalisme » (1978). Il est marqué par 2 traditions intellectuelles :
• Lien entre savoir et pouvoir le pouvoir de l’occident sur l’orient, en tant qu’il construit des savoirs sur lui.
• Théorie de la déconstruction
- Orient : catégorie d’individus, qui ne partagent rien, si non le fait d’être rangés par les européens pour faire partie de la
même catégorie des non-européens.
• Les orientaux sont définis par toutes catégories (sexualité, genre,…) qui servent aux européens pour construire
l’altérité.
• C’est faux qualifier les « orientaux », quand il n’existent pas : les groupes définis comme « orientales » ne
partagent aucun trait commun.
- Célébration de la « grandeur perdue » orientale vs mépris de son état contemporain. instrumentalisation : les
occidentaux doivent se rendre à l’Orient pour lui rendre la gloire perdue : « fardeau de l’homme blanc », occidentaux
porteurs de la civilisation
- Essentialisation et stigmatisation : l’orient inventé par l’occident est tellement négatif qu’il justifie la supériorité de
l’occident. L’occident s’invente lui-même.
- Selon SAID, l’orientalisme est aussi l’ensemble de discours et pratiques par lesquelles les européens instaurent une
rupture entre l’Occident et les Autres, et légitiment leur domination.
- Orientalisme aujourd’hui : permanences + nouveaux éléments : barbarie japonais (post 2ème G.M.), barbarie
communiste, réactualisation des stéréotypes orientaux (post Guerre de Gold et 11 septembre)
6. Du milieu à l’environnement (9.12.2009)
- Milieu + environnement : en sciences sociales on ne les considère pas une chose matérielle, mais pour le façon que les
hommes entretiennent des rapports avec eux (et comment ce rapport c’est construit dans le temps).
- Milieu + environnement sont socialement construits, donc il n’y a pas une « vraie » définition.
Les pathologies comme effets des lieux ( géographie de la santé) ; climats favorables ou non-hospitaliers donnent une
bonne ou mauvaise santé.
• L’esprit
• Les sociétés : adéquation du peuple au milieu qui prévaut dans un lieu. Exemple : la tyrannie asiatique vs la
démocratie grecque).
- Le milieu explique les différences entre peuples, en généralisant à partir d’un cas médicale.
- Naturaliser l’explication : faire que les différences entre société ne sont pas causés par l’exercice de la liberté.
- Faiblesse du raisonnement et respective avantage pour les grecques qui l’utilisaient : manque de neutralité, parce que :
- La théories de climats est confirmé par la théorie darwinienne, wui donne des explications.
- LAMARCK VS DARWIN.
- Lamarck : héritage des caractères acquis : l’adaptation est fruit des efforts des individus qui se transmettent à leurs
enfants par héritage. Incorporation des efforts pour améliorer l’adaptation.
La génétique à démontré que ce n’est pas possible !
- Darwin : théorie de l’évolution : nouveauté de la sélection naturelle + sélection sexuelle = espérance de vie limité +
réduit capacité à trouver un partner sexuel double sélection les caractères mal adaptés vont disparaître.
La génétique a confirmé cette théorie.
• Influence du milieu
• Milieux déterminés par la géographie, par la zonation
• Théorie fondé sur l’isolement (la continuité terrestre permet la diffusion de l’espèce, par au-delà des frontières)
- Anthropogéographie , RATZEL.
Milieux il y a plusieurs types de société, plusieurs « genres de vie », entre lesquels les humains peuvent choisir.
Ex : le désert.
• l’exercice de la liberté
• TRANFORMATION du milieu physique : milieu artificiel, l’influence du milieu naturel sur les hommes
n’existe plus.
• L’analyse de situation : les milieux ne sont plus isolées « contamination »
- Aujourd’hui cette théorie n’est plus utile parce qu’elle ne s’applique plus à notre réalité.
- Vision ethnocentrique et mécaniste du développement : une partie de l’humanité c’est évolué et s’est émancipée des
contraintes naturelles, une autre dépend encore de la nature.
- « L’Homme sur la terre » : l’homme est placé à la fin de la chaîne de l’histoire naturelle (optique darwinienne).
Superposition du temps et d’espace : zones évolués + zones non-évolués (font partie du « passé le l’humanité »)
- Théorie de l’évolution + théorie des climats : quand appliqués ensemble aux société humaines, elle permettent de faire
un discours raciste et ethnocentriste.
- Club de Rome : prédiction d’un cataclysme à partir de 2000 : contradiction entre ressources naturelles limitées,
augmentation exponentielle de population/production/consommation et limite dans ka capacité de tolérance du milieu.
appelle à la croissance zéro
- La catastrophe naturelle n’existe pas sans la catastrophe culturelle : la catastrophe naturelle n’est pas dangereuse dans
le milieu naturel, mais quand elle est lié à des structures sociales. Il y a causes humaines à la catastrophe.
Ex : le tremblement de la terre
- Le risque est un fait sociale, en tant qu’il résulte de la vulnérabilité, qui est elle-même un fait sociale.
- Le même discours pour les ressources naturelles : elles sont telles seulement en fonction de la société (et des
technologies). Il n’y a pas de « ressource naturelle ».
Exemple : le pétrole.
- Industrie du symbole : transformation d’info, tourne encore sur la facteur de la distance et les problématiques du
transport. Facilité par la technologie, mais il y a toujours le problème de la transportation de l’information complexe
(info non-verbale) et sensible (info secrets).
- industrie et culture :
- Hollywood : marché dominant : - publique internationale, - production de films en main aux Majors, - développement
de Hollywood
- 2 échelles de production :
• Majors production de blockbusters (film à très élevés investissements, qui comportent beaucoup de
risque)
• Independants petit entreprises spécialisés dans une partie de la production
- Hollywood :
• Information : les réseaux de production sont interconnectés ; l’information complexe et sensible nécessite la
coprésence des interlocuteurs, la présence physique pour l’accès aux info
• Attraction : grâce à l’abondance de main d’œuvre spécialisée
• Régulation : par les institutions
• Autres industries du culturelles
- Distribution de biens culturelles : biens à forte valeur symbolique et identitaire, liés à la consommation collective.
Diffusion limité par barrières culturelles : biens qui ne sont pas universels.
La consommation de ces films implique l’acceptation de la culture américaine par le reste du monde.
- Domination USA : le succès des blockbusters lié à : - impérialisme culturel USA, - grand savoir-faire en matière de
blockbusters, - marketing