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1. Postmodernisme et postmodernité (4.11.

2009)
Théorie postmoderniste, à partir des années 1980s

- « post », en sens chronologique et en sens logique, comme dépassement d’un façon de penser.

- Monde postmoderniste :

• « Fin de l’histoire » : fin des vieux systèmes et conversion à un modèle commun : démocratie, droits humains,
économie de marché,…
• Mondialisation, élargissement des frontières
• Image remplace le texte
• Changements économiques : dans la production (fordiste  postfordiste) et dans la dématérialisation de
l’économie ( industrie de symbole)
• Nouveaux paysages, ville postmoderne

- Modernité : un état de faits

- Modernisme : théories

- Concepts du postmodernisme : opposition aux valeurs du modernisme (contre l’esprit des lumières)

• Renoncer aux vérités universelles : pas de critères universelles pour définir une vérité universelle.
- KUHN : tous les savoirs sont relatifs à un point de vue (critique à l’universalité de la science, des grandes
récites,…)
- FEYERABEND : problème épistémologique : contradiction dans la position postmoderniste par rapport à la
phrase « il n’y a pas de vérités universelles » .

• Mettre en rapport pouvoir et savoir : science et médecine occidentales se sont imposée à l’échelle du monde,
en tant que la colonisation a imposé le modèle occidentale politique/de religion/de savoir. Rapport entre
science et impérialisme.
! La science est l’instrument par lequel les occidentaux ont monopolisé le discours légitime : la science
démontrerait la validité des discours.

- « Méthode » postmoderniste :
L’idée de méthode est contradictoire aux idées postmodernistes.
Il y a un certain façon de travailler : - pas de chiffre qui légitiment les faits et pas de lois

- Deux directions : déconstruction des discours occidentaux et revalorisation des autres discours
! Dévalorisation de la parole des « autres », du moment qu’il n’y a pas de vérités universelles ?

- Géographie postmoderniste : monde postmoderne et phénomènes géographiques sont liés : mondialisation,


déplacement des frontières,…

Déconstruire les continents :

- Définition classique : « vaste étendue terrestre continue et entourée de mer »

- Définition qui ne marche pas pour quasiment aucun continent. Aussi le nombre est indéfini (généralement 6/7)

- Une catégorie très peu claire, qui n’est pas utile dans la compréhension du monde (les catégories sont normalement
construits comme façon pour mieux comprendre le monde)

- Découpage du monde et définition inventé par européens, mais l’Europe est le continent qui moins se prêt à la
définition.

- Histoire des continents : découpage actuel date du XIXème siècle

• Etape 1 : partition par les grecques : une carte qui représente des bloques de civilisations (pas des continents),
une partition pratique qui sert comme direction.

• Etape 2 : christianisme et partage du monde, selon l’épisode de Noé dans la Bible.


On passe d’un découpage pratique à un découpage sacré, symbolique, en tant qu’il est confirmé par la Bible,
par Dieu.

• Etape 3 : à partir de la Renaissance.


- Lutte des chrétiens contre la menace Turque: l’ Europe se constitue comme un ensemble, le bloque chrétien,
opposé à la « barbarie » asiatique et africaine.
- Découverte de l’Amérique, franchissement des limites connues (l’océan), découverte de nouvelles terres et
peuples. Fin de l’orbis terrarum.

• Etape 4 : du XIXème siècle on commence à parler de races et on les assimile aux continents.
On considère les continents non plus comme direction, où partitions, mais comme des choses en soi :
l’Amérique, l’Asie, l’Europe,…
Changement de définition : « liste de 5 ou 6 ensembles qui servent au repérage conventionnel des lieux du
monde ». Les continents sont pure construction !

- Les continents serviraient à découper/classifier le monde, mais la classification présume une hiérarchie.

- Le découpage a été fait selon des bloques et en respectant la continuité terrestre, de façon que chaque bloques est
parcourable par une race et une civilisation (continuité terrestre qui permet l’attribution d’une race à un continent)

- L’attribution des races aux continents est argumentée par

• Le discours de Darwin, la sélection naturelle : la diffusion de l’espèce est assurée par la continuité terrestre,
impossible se diffuser au-delà des limites du continent.
• Argument des civilisations : chaque bloque correspond à un aire de diffusion d’une civilité.

- Race et continents vont ensemble. Naturalisation de la race à travers le déterminisme géographique. Aujourd’hui on a
abandonné le concept de race, mais pas celui de continents, même s’il renvoi au même concept.

- Exemple : instrumentalisation du concept de continent, dans le débat sur l’entrée de la Turquie dans l’UE.
2. Altérités géographiques (11.11.2009)

- Pas toutes altérités sont géographiques , mais on peut quand même les reconduire à l’espace.

- Définitions :

• Endogroupe vs exogroupe : les deux dépendent du point de vue, mais ils sont rarement renversables à cause
de la relation du pouvoir qu’il y a entre eux.
• Ethnocentrisme : un fait sociale, exercé par toutes sociétés/groupes
• Stéréotype : endogroupe stigmatise l’exogroupe à travers les stéréotypes
• Stigmatisation : réduire un groupe à une caractéristique (négative)
• Discrimination : fondé sur l’appartenance d’un individu à un exogroupe. La stigmatisation légitime des
pratiques discriminatoires.
• Altérité ≠ différence. La construction de l’altérité est fait par l’essentialisation d’une différence.

- La loi interdit certaines discriminations, ex : la race…mais elles restent des faites sociales.

- Construction de l’altérité suppose une relation de pouvoir. L’endogroupe préexiste au exogroupe.


Pour construire l’exogroupe, l’endogroupe parle d’une position de pouvoir : la population doit accepter le discours.

- La géographie intervient dans la construction de l’altérité :

• stigmatisation fait sur l’adresse


• ségrégation
• éthnotypes
• construction de l’altérité GRACE à la géographie : la géographie permet de distinguer, grâce aux espaces,
entre « nous » et « eux ».

2 différents espaces géographiques :


- catégories géographiques : lieux vagues : l’urbain vs le paysan,…
- espaces géographiques : en parlant de territoires. « ici » vs « ailleurs »

- L’étranger est défini par sa non-appartenance au territoire de l’exogroupe, celui qui vit au-delà des frontières
nationales.

- Etat-nation : concept très récente. Depuis son existence, on définit l’étranger par rapport é l’endogroupe nationale.

- 2 conceptions de nation :
objective (romantique, allemand) : partition d’un trait commun
subjective (rationnelle, française) : adhérer à un projet politique commun

- On a la liberté de choisir d’avoir la 2ème nationalité, mais pas la 1ère, parce qu’on ne peut pas acquérir les
caractéristiques par lesquelles elle se définie.

- Naturalisés :
jus soli  nation = territoire
jus sanguinis  nation = famille, la nation procède par origines communes
convergence démocratique
naturalisation

- Immigrés : quand il y a un découpage entre peuple/nation et territoire, il y a dans le territoire des gens nés ailleurs.

- Changements territoriaux des individus causés par changement des frontières (colonisation/décolonisation) et par
déplacement des population.

- Confusion entre notions ! Immigré ≠ étranger. On peut avoir :

• immigré étranger (sans nationalité)


• immigré non-étranger (nationalité acquise)
• étranger non-immigré (né en Suisse, mais pas de nationalité)

- Confusion entre origine/identité/nationalité


• nationalité : celle acquise à la naissance et qui remonte dans le temps est considérée comme plus forte, plutôt
que celle acquise.

• identité : nationalité renvoi à 2 modèles :


- melting pot (USA) : « fonder » les différences dans un certaine modèle
- salade bowl, communautarisme : marcher harmonieusement ensembles en gardant les propres différences et
origines.

• origine et déplacement opposent l’immigré à l’autochtone.


Valorisation de l’enracinement ?

- Assignation identitaire territoriale : essentialisation de l’origine pour définir l’identité.

- Irréversibilité du temps qui rend l’espace infranchissable


3. Genre et géographie (18.11.2009)

- Genre ≠ sexe ≠ sexualité

• composante sociale des identités sexuelles, construit socialement


sexe  biologie ≠ genre  société
• composante de la domination masculine

- Essentialisme (= existence c’une nature masculine/féminine) vs égalitarisme (= les différences sont socialement
construites)

- Géographie de genres : le genre entre dans la géographie, parce que les rapports entre hommes et femmes structurent
notre société.

- Le genre participe à la production de l’espace (en tant que composante de la société ; l’espace est construit par la
société)

- L’espace participe à la production du genre (la construction des genres est fait par valeurs qui sont liées à certaines
espaces).

• L’espace démontre les différences entre hommes et femmes.


• Une sorte d’ « évolution darwinienne » de l’appartenance des genres à spécifiques espaces. Attribution à
chaque genre d’un milieu « naturel » et des rôles liés à cet espace.
Naturalisation des genres, des rôles sociales.

4. Géographie et sexualité (25.11.2009)


- Mouvements féministes et mouvements gays à partir des années 1980s : les questions du sexe sortent de la biologie et
entrent dans les sciences sociales.

- Géographie :

• Des lieux de la violence sexuelle


• De l’homosexualité
• Des normes sexuelles
• Des formes d’altérité et d’oppression : rapports entre la sexualité et le monde postcoloniale
(thèmes : «race » et le sexe, colonisation et sexualité,…)

Exemple : l’image de Gérôme : scène orientale pour un publique occidentale. L’orient donne le prétexte pour
offrir des fantaisies aux occidentaux. Il y a une façade érotique de la colonisation.

- Géographie de l’homosexualité :

• Visibilité des pratiques + identité dans l’espace publique


• Transformations des espaces homosexuels grâce aux technologies
• Villes-refuges : elle permet de maintenir un certain anonymat. Migration « libératoire » de petit village vers la
ville.

Attention ! La territorialité est différent pour les lesbiennes : doublement discriminés !

- Quartiers gays (à partir des années 1970s) :

• Identité territoriale + communauté, avec institutions + subculture (normes, activités, lieux de rencontre) +
résidents
• Lien entre identité gay et territoire : le territoire permet de construire la propre identité, dans un propre quartier
• Plus que quartier de vie c’est un quartier de sortie, fondé sur la consommation, spécialisé vers une clientèle
homosexuelle
• Gentrification
• Tourisme
• Exemple de Marais
5. Géographie postcoloniale (2.12.2009)
- Monde postcoloniale (des années 1950/60s) :

• USA superpuissance
• Eclat de l’Union Soviétique
• Décolonisation
• Décolonisation du discours

- Le monde reste toujours marqué par la colonisation :

• Ex-colonies portent l’héritage coloniale, pays qui s’appuient sur les mêmes frontières (frontières qui ne
respectent les ethnies, les cultures,… ; pures inventions coloniales)
• Immigration
• Rapport géopolitiques + économiques (sont restés les vieux rapports entre Nord et Sud)
• Effets de la domination qui ne sont jamais passés

- Formes de néo-colonisation : les nouvelles formes du processus coloniale, ensuite à la décolonisation

• Commerce internationale + mondialisation  échanges inégaux entre nord et sud, prix qui reflètent la
domination du nord
• Hégémonie culturelle, linguistique, scientifique, économique, politique : conformisme aux modèles
occidentales (exemple : aussi dans la projection cartographique)
• Aide au développement

- Le discours reste euro-centré, un produit de la colonisation.


On a intériorisé les représentations et les stéréotypes sorties de la colonisation : race/continents, Occident/Orient,
nord/sud, immigrés/indigènes/…

- Postcolonial studies :

• Analyser le monde postcoloniale + les héritages coloniaux


• Décoloniser le discours  déconstruire le discours occidental
• Construire discours subalternes  donner la parole à ceux qui y ont été privés

L’Orientalisme :

- «Orient » = « est » (étymologiquement)  une direction devient le nom d’un espace : elle porte un implicite locateur
privilégié et son point de vue.

- 3 matrices d’opposition entre occident et orient :

• Matrice religieuse : occident chrétien vs orient musulman


• Matrice de civilisation : modèle chrétien vs modèle arabo-musulman (confusion entre « arabo » et
« musulman »)
• Matrice géographique : Europe vs Asie/Afrique

- « Proche »/ »moyen »/ « extrême » orient : le discours se situe en Europe

- « Orientalisme » au sens propre désigne l’étude des choses de l’orient (XIXème siècle), « goût pour les choses
orientales »  archéologie, art,…

- Edward SAID, (1935-2003) : publique le livre « Orientalisme » (1978). Il est marqué par 2 traditions intellectuelles :

• Lien entre savoir et pouvoir  le pouvoir de l’occident sur l’orient, en tant qu’il construit des savoirs sur lui.
• Théorie de la déconstruction

- THÈSE : remise en cause du savoir orientaliste :


1) le discours fait par les occidentaux sur l’orient est faux
2) l’Orient n’existe pas

- Orient : construction européenne pour penser l’Autre et construire sa propre identité


Autre ≠ différent
↓ ↓
Ailleurs ≠ Lointaine

« Différent » et « lointaine » servent à la construction de l’altérité

- Orient : catégorie d’individus, qui ne partagent rien, si non le fait d’être rangés par les européens pour faire partie de la
même catégorie des non-européens.

- Caractéristiques orientales : stéréotypes, défauts, motifs de discrimination

• Les orientaux sont définis par toutes catégories (sexualité, genre,…) qui servent aux européens pour construire
l’altérité.
• C’est faux qualifier les « orientaux », quand il n’existent pas : les groupes définis comme « orientales » ne
partagent aucun trait commun.

- Célébration de la « grandeur perdue » orientale vs mépris de son état contemporain.  instrumentalisation : les
occidentaux doivent se rendre à l’Orient pour lui rendre la gloire perdue : « fardeau de l’homme blanc », occidentaux
porteurs de la civilisation

- Essentialisation et stigmatisation : l’orient inventé par l’occident est tellement négatif qu’il justifie la supériorité de
l’occident. L’occident s’invente lui-même.

- Selon SAID, l’orientalisme est aussi l’ensemble de discours et pratiques par lesquelles les européens instaurent une
rupture entre l’Occident et les Autres, et légitiment leur domination.

- Orientalisme aujourd’hui : permanences + nouveaux éléments : barbarie japonais (post 2ème G.M.), barbarie
communiste, réactualisation des stéréotypes orientaux (post Guerre de Gold et 11 septembre)
6. Du milieu à l’environnement (9.12.2009)
- Milieu + environnement : en sciences sociales on ne les considère pas une chose matérielle, mais pour le façon que les
hommes entretiennent des rapports avec eux (et comment ce rapport c’est construit dans le temps).

- Milieu + environnement sont socialement construits, donc il n’y a pas une « vraie » définition.

- Théorie des climats/déterminisme environnementale :


Commence par Hippocrate, (V av J.C.) : explication des pathologies par une chaîne de causalités, et par deux catégories
de facteurs d’origine : « phusis » = nature et « homos » = culture.

Les pathologies comme effets des lieux ( géographie de la santé) ; climats favorables ou non-hospitaliers donnent une
bonne ou mauvaise santé.

- Naturaliser la diversité des sociétés. Le milieu infleunce aussi :

• L’esprit
• Les sociétés : adéquation du peuple au milieu qui prévaut dans un lieu. Exemple : la tyrannie asiatique vs la
démocratie grecque).

- Le milieu explique les différences entre peuples, en généralisant à partir d’un cas médicale.

- Naturaliser l’explication : faire que les différences entre société ne sont pas causés par l’exercice de la liberté.

- Faiblesse du raisonnement et respective avantage pour les grecques qui l’utilisaient : manque de neutralité, parce que :

• Superposition avec une hiérarchie : hiérarchie milieux  hiérarchie sociétés


• Fixer définitivement les maladies dans le temps (L’adéquation entre peuple et lieu enracine le peuple au
territoire)

- La théories de climats est confirmé par la théorie darwinienne, wui donne des explications.

- LAMARCK VS DARWIN.

- Lamarck : héritage des caractères acquis : l’adaptation est fruit des efforts des individus qui se transmettent à leurs
enfants par héritage. Incorporation des efforts pour améliorer l’adaptation.
La génétique à démontré que ce n’est pas possible !

- Darwin : théorie de l’évolution : nouveauté de la sélection naturelle + sélection sexuelle = espérance de vie limité +
réduit capacité à trouver un partner sexuel  double sélection  les caractères mal adaptés vont disparaître.
La génétique a confirmé cette théorie.

- Application de la théorie aussi aux sociétés et aux civilisations.

- La géographie est présente dans cette théorie :

• Influence du milieu
• Milieux déterminés par la géographie, par la zonation
• Théorie fondé sur l’isolement (la continuité terrestre permet la diffusion de l’espèce, par au-delà des frontières)

- Anthropogéographie , RATZEL.

- Géographie vidalienne (début XIXème siècle) :

• La géographie ne determine pas les sociétés


• L’homme n’est pas une espèce entre les autres. Il faut tenir compte de l’exercice de la liberté de l’homme.

Milieux  il y a plusieurs types de société, plusieurs « genres de vie », entre lesquels les humains peuvent choisir.

Ex : le désert.

- Assouplissement du détérminisme lié à :

• l’exercice de la liberté
• TRANFORMATION du milieu physique : milieu artificiel, l’influence du milieu naturel sur les hommes
n’existe plus.
• L’analyse de situation : les milieux ne sont plus isolées  « contamination »

- Aujourd’hui cette théorie n’est plus utile parce qu’elle ne s’applique plus à notre réalité.

• Déconnexion entre milieux et sociétés


• Milieux artificiels (urbains)
• De la Blache n’a pas considéré le développement des technologies.

Exemple : LAS VEGAS

- Vision ethnocentrique et mécaniste du développement : une partie de l’humanité c’est évolué et s’est émancipée des
contraintes naturelles, une autre dépend encore de la nature.

- « L’Homme sur la terre » : l’homme est placé à la fin de la chaîne de l’histoire naturelle (optique darwinienne).
Superposition du temps et d’espace : zones évolués + zones non-évolués (font partie du « passé le l’humanité »)

- Théorie de l’évolution + théorie des climats : quand appliqués ensemble aux société humaines, elle permettent de faire
un discours raciste et ethnocentriste.

Environnement à partir :des 1970s, nouvelle prise de conscience et nouvelles valeurs…

- …qui portent à l’émergence d’une nouvelle géographie

- Club de Rome : prédiction d’un cataclysme à partir de 2000 : contradiction entre ressources naturelles limitées,
augmentation exponentielle de population/production/consommation et limite dans ka capacité de tolérance du milieu.
 appelle à la croissance zéro

- Basculement de l’optique sur l’environnement :


1950s : quelle est l’influence de l’environnement sur l’homme ?
1960 : on abandonne la question de l’environnement
1970 : quelle est l’influence de l’homme sur l’environnement ?

- Programme de renouvellement de la géographie : rapprocher la géographie physique à la géographie humaine :

• Multidimensionnelle : les plusieurs dimensions de l’environnement


• Un système
• Anthropique

- Risque et ressource : théoriser les milieux en ces 2 termes.

- Le risque est à la fois naturel et culturel : exemple de la famine irlandaise

- La catastrophe naturelle n’existe pas sans la catastrophe culturelle : la catastrophe naturelle n’est pas dangereuse dans
le milieu naturel, mais quand elle est lié à des structures sociales. Il y a causes humaines à la catastrophe.
Ex : le tremblement de la terre

- RISQUE est la combinaison entre ALEA et VULNERABILITÉ.


Alea : la sorte, naturelle et soudaine
Vulnérabilité : purement liée à la civilisation

- Le risque est un fait sociale, en tant qu’il résulte de la vulnérabilité, qui est elle-même un fait sociale.

- Le même discours pour les ressources naturelles : elles sont telles seulement en fonction de la société (et des
technologies). Il n’y a pas de « ressource naturelle ».
Exemple : le pétrole.

- Développement durable , fondé sur une double équité :


1) dans le temps, intergénérationnelle : le problème est la nouvelle échelle temporelle
2) dans l’espace, fracture entre Nord et Sud : le problème est que Nord et Sud ne sont pas sur le même plan.

7. Géographie de l’industrie cinématographique (16.12.2009)


- Nouveaux développements de la géographie économique : après les années 1980s elle tient majeure compte de la
dimension socioculturelle (le modèle de l’homo économicus ne marche pas toujours ).

- Changement dans la production :

• Economie postfordiste : non plus production de masse


• Dématérialisation de la production  émergence du secteur tertiaire  industrie du symbole

- Industrie du symbole : transformation d’info, tourne encore sur la facteur de la distance et les problématiques du
transport. Facilité par la technologie, mais il y a toujours le problème de la transportation de l’information complexe
(info non-verbale) et sensible (info secrets).

- Industrie culturelle (ex : le cinéma): composante 1) utilitaire, 2) symbolique des biens

- industrie et culture :

• 2 logiques différents, production de culture en masse (ex : livre)


• Le support (qualité,…) n’est pas indispensable
• Biens d’expérience
• Peut de rapport entre coûte, prix et profit d’un produit (production, ticket et entrées)
• Coprésence de 2 types de producteurs :
 production oligopolistique : les Majors
 production à frange : les Independants

- Production très concentrée à échelle mondiale entre Inde et Hollywood.

- Hollywood : marché dominant : - publique internationale, - production de films en main aux Majors, - développement
de Hollywood

- 2 échelles de production :

• Majors  production de blockbusters (film à très élevés investissements, qui comportent beaucoup de
risque)
• Independants  petit entreprises spécialisés dans une partie de la production

+ institutions qui règlent l’organisation de la production

- Hollywood :

• Information : les réseaux de production sont interconnectés ; l’information complexe et sensible nécessite la
coprésence des interlocuteurs, la présence physique pour l’accès aux info
• Attraction : grâce à l’abondance de main d’œuvre spécialisée
• Régulation : par les institutions
• Autres industries du culturelles

- Distribution de biens culturelles : biens à forte valeur symbolique et identitaire, liés à la consommation collective.
Diffusion limité par barrières culturelles : biens qui ne sont pas universels.
La consommation de ces films implique l’acceptation de la culture américaine par le reste du monde.

- Domination USA : le succès des blockbusters lié à : - impérialisme culturel USA, - grand savoir-faire en matière de
blockbusters, - marketing

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