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L'homme ne détruit pas la matière en l'amenant au néant, il ne fait que la manipuler et les

matériaux sont recyclables. Même les atomes constituant les combustibles ne sont pas détruits. Il
y a des déstructurations moléculaires qui pourraient être suivies de restructurations.

L'exemple le plus facile à donner est :

C + O2 = CO2 + chaleur et CO2 + énergie = C + O2.

Cette dernière réaction est réalisée tous les jours par les végétaux, grâce à l'énergie lumineuse
solaire. C'est la photosynthèse qui réalise donc la réaction inverse de la combustion :

CO 2 + énergie = C + O2.

Après x années il n'y aura plus de fer, c'est encore rigoureusement faux.
Cette conclusion est liée à un sens aberrant donné aux mots consommation et production,
précisément par ces gens-là, et par tous ceux qui les suivent.

C'est le «sens» même de ces mots qui est en cause.

Quand vous dites : «l'homme produit du fer», ceci veut dire qu'il le sort d'où il est, l'isole, le
manipule, le rend utilisable pour son usage, mais n'a jamais voulu dire qu'il a créé du fer à partir
du néant, ce qui serait une création « vraie ».
Ce n'est pas là une opinion, un avis, mais un fait.
Quand on dit: «l'homme consomme du fer», ceci veut dire qu'il l'emploie, s'en sert, mais n'a jamais
voulu dire qu'il l'a détruit en le transformant en néant.
La «consommation» n'est pas une destruction vraie. C'est encore un fait et non une opinion.
Le fait que la «production» ne soit pas une création vraie, c'est-à-dire à partir du néant et que la
«consommation» ne soit pas une destruction vraie, c'est-à-dire avec retour au néant, signifie qu'il y
a sur terre la même quantité de fer, de métaux, de minéraux, etc… aussi bien après qu'avant
l'intervention de l'homme.
Il n'y en a pas plus après la «production» qui n'a rien créé à partir du néant. Il n'y en a pas moins
après la «consommation» qui n'a rien ramené au néant. L'homme ne réalise qu'une manipulation
sans création vraie, ni destruction vraie de la matière.
Quand la manipulation aboutit à la libération d'énergie (déstructuration moléculaire, ou fusion ou
fission atomique), cette énergie est libérée où ? Dans la nature (qui ne perd rien).
Et toute opération de déstructuration peut être suivie d'une opération de restructuration
avec absorption d'énergie, mais il y a aussi la mise en réserve de celle-ci et le matériel
restructuré se trouve où? Dans la nature.
En raison de l'équivalence matière-énergie démontrée par EINSTEIN, une partie de la matière ne
fait, dans le cas de transformation en énergie, que se transformer en son équivalent, c'est-à-dire
l'énergie qui, de plus, n'est pas libérée n'importe où (hors de l'univers), mais dans l'univers, c'est-à-
dire la nature qui ne perd rien.
Ceci n'est pas contestable.
Le fait que l'activité humaine ne soit qu'une manipulation de la matière sans création vraie ni
destruction vraie, fait disparaître la notion d'épuisement des ressources terrestres. Il y a des
déstructurations moléculaires, mais qui peuvent être suivies de restructurations. Elle agit à la
manière d'une diastase qui préside à des remaniements moléculaires sans détruire les éléments
atomiques constitutifs. L'homme est dans le cosmos. C'est une diastase cosmique. C'est une
qualité très particulière qui lui offre des perspectives considérables.
L'activité humaine n'entraîne pas de destruction vraie de la matière.
Un accident cosmique pourrait, certes, produire des dévastations massives sur terre, mais cela
nous dépasse, et n'a, de plus, rien à voir avec l'activité humaine.
La notion d'épuisement de la nature par l'activité humaine est sans fondement et n'existe pas.
Autrement dit, la motivation de la récession économique maximum volontariste et du
malthusianisme démographique de destruction n'existe plus. La motivation de cette destruction
humaine massive n'existe plus.
C'est cette théorie fausse - celle de l'épuisement rapide de la matière par l'homme - qui a conduit à
ce malthusianisme féroce, farouche, un malthusianisme d'extermination.

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