0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
165 vues4 pages
Face à une violation aussi flagrante de ses propres décisions juridictionnelles et de celles de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif par le Conseil Électoral Provisoire, la lutte pour la réintégration de Jacky Lumarque devient indissociable du combat pour le triomphe de l'État de droit dans notre pays. Le Conseil Électoral Provisoire n'est pas au-dessus de la loi, et il revient à chaque citoyen et à chaque citoyenne de le lui signifier clairement, à commencer par ceux qui veulent "jurer, devant Dieu et devant la Nation, d'observer fidèlement la Constitution et les lois de la République, de respecter et de faire respecter les droits du peuple haïtien."
Face à une violation aussi flagrante de ses propres décisions juridictionnelles et de celles de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif par le Conseil Électoral Provisoire, la lutte pour la réintégration de Jacky Lumarque devient indissociable du combat pour le triomphe de l'État de droit dans notre pays. Le Conseil Électoral Provisoire n'est pas au-dessus de la loi, et il revient à chaque citoyen et à chaque citoyenne de le lui signifier clairement, à commencer par ceux qui veulent "jurer, devant Dieu et devant la Nation, d'observer fidèlement la Constitution et les lois de la République, de respecter et de faire respecter les droits du peuple haïtien."
Face à une violation aussi flagrante de ses propres décisions juridictionnelles et de celles de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif par le Conseil Électoral Provisoire, la lutte pour la réintégration de Jacky Lumarque devient indissociable du combat pour le triomphe de l'État de droit dans notre pays. Le Conseil Électoral Provisoire n'est pas au-dessus de la loi, et il revient à chaque citoyen et à chaque citoyenne de le lui signifier clairement, à commencer par ceux qui veulent "jurer, devant Dieu et devant la Nation, d'observer fidèlement la Constitution et les lois de la République, de respecter et de faire respecter les droits du peuple haïtien."
Le Conseil lectoral Provisoire n'est pas au-dessus de la Loi
Le vendredi 19 juin 2015, un communiqu de presse du Conseil lectoral
Provisoire dclare que le sieur Jacky Lumarque a t retir de la liste des candidats agrs participer aux lections prsidentielles des 25 octobre et 27 dcembre 2015, pour absence de dcharge de sa gestion comme coordonnateur du Groupe de travail sur lducation et la formation (GTEF), en violation de larticle 90 du dcret lectoral alina h. Le Conseil [..] faisant suite aux correspondances manant de responsables de partis politiques et aprs analyse, a, en consquence, dcid dcarter Monsieur Jacky Lumarque de la course lectorale. Cette dcision est illgale et arbitraire parce quelle est en contradiction avec le jugement du BCEN qui confirme que Jacky Lumarque na pas t comptable de deniers publics comme coordonnateur du GTEF et comme du Comit National Route de lEsclave. Nous soumettons ici l'apprciation des citoyens en gnral, du Protecteur des Citoyens, des organisations de dfense des droits humains, des organisations de la socit civile et de la presse, les dispositifs de quatre dcisions rendues respectivement par les deux instances contentieuses du Conseil lectoral Provisoire et par la Cour Suprieure des Comptes et du Contentieux Administratif sur la question. A-
Dcisions Rendues par le Conseil lectoral Provisoire luimme
I- Dcision rendue par le BCED
Suite des contestations formules contre Jacky Lumarque, le Bureau du
Contentieux lectoral Dpartemental (BCED), le 2 juin 2015, rendit un jugement en faveur de monsieur Lumarque, et dont le dispositif est le suivant: Par ces causes et motifs, le Bureau du Contentieux lectoral Dpartemental de l'Ouest I, runi en ses attributions contentieuses lectorales, en audience publique et contradictoire; Rejette dans toutes leurs formes et teneurs les contestations manant des nomms Alexandre Edgard, Agathe Thrillius et de Fabiola Guerrier pour n'tre pas fondes ni en fait, ni en droit; dit et dclare que le sieur Jacky Lumarque n'a jamais t ordonnateur et comptable de deniers publics pour les motifs sus voqus et insuffisance de preuves; Ordonne (cest nous qui soulignons), en consquence au Conseil lectoral Provisoire de Maintenir sur la liste des candidats inscrits le nom de Jacky Lumarque pour les prochaines lections prsidentielles. II- Dcision rendue par le BCEN Suite un appel exerc par les contestataires, le Bureau du Contentieux Electoral National, a confirm la dcision du BCED. Voici le dispositif de ce jugement: Par ces motifs: Le BCEN jugeant en dernier recours, dit qu'il est comptent pour statuer sur le recours exerc, dclare irrecevable le recours exerc par le sieur Jonas Coffy pour dfaut de qualit puisqu'il n'a pas t partie au procs devant le BCED Ouest I, ordonne la DGI de restituer l'amende paye suivant rcpiss numro 5935380, la partie gagnante le sieur Jacky Lumarque. Donc, en rayant le nom de Jacky Lumarque de la liste dfinitive des candidates agrs par un simple communiqu de presse, le Conseil lectoral Provisoire a remis en question une dcision juridictionnelle adopte par lui-mme dans ses attributions contentieuses, en violation de larticle 18-1 du dcret lectoral qui stipule que les dcisions du BCEN sont rendues en dernier recours, la majorit de ses membres . Comment le CEP peut-il admettre que M. Jacky Lumarque nest pas assujetti " laccomplissement des formalits de larticle 90-h du Dcret
lectoral" pour ne pas avoir t comptable ni ordonnateur de deniers
publics comme coordonnateur du GTEF et lcarter en mme temps pour dfaut de dcharge en invoquant le mme article 90-h ? B-
Dcisions Rendues par la Cour Suprieure des Comptes et du
Contentieux Administratif
La Constitution de 1987, en ses articles 200 et 200-4, accorde une
comptence exclusive la Cour Suprieure des Comptes et du Contentieux Administratif en ce qui a trait au "contrle administratif et juridictionnel des recettes et des dpenses de l'tat, la vrification de la comptabilit des Entreprises de l'tat ainsi que celle des collectivits territoriales." Donc, il revient la Cour des Comptes de dterminer si oui ou non un citoyen a t ordonnateur ou comptable de deniers publics. Dans le cas de Jacky Lumarque, la Cour a rendu deux dcisions tablissant sans quivoque que Jacky Lumarque n'a pas t comptable de deniers publics en tant que coordonnateur du Groupe de Travail sur l'ducation et la Formation et membre du Comit National Route de l'Esclave. Voici, ci-dessous, les dispositifs des deux jugements rendus par la Cour des Comptes cet effet: I-
Concernant le Comit National Route de l'Esclave
Par ces motifs, la Cour, sur les conclusions de l'Auditorat et aprs avoir dlibr selon le vu de la loi, dclare que monsieur Jacky LUMARQUE n'a pas t comptable de deniers publics en tant que membre du Comit National Route de l'Esclave pour la priode allant de mai mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit (1998) aot deux-mille (2000), ordonne la leve des restrictions lgales pesant sur sa vie et ses biens.
II-
Concernant le Groupe de Travail sur l'ducation et la
Formation Par ces motifs, la Cour, aprs avoir dlibr selon le vu de la loi: 1) dclare que monsieur Jacky LUMARQUE n'avait pas t comptable de deniers publics en tant que Coordonnateur de la commission prsidentielle; 2) ordonne la leve de toute ventuelle hypothque sur ses biens.
Face une violation aussi flagrante de ses propres dcisions
juridictionnelles et de celles de la Cour Suprieure des Comptes et du Contentieux Administratif par le Conseil lectoral Provisoire, la lutte pour la rintgration de Jacky Lumarque devient indissociable du combat pour le
triomphe de l'tat de droit dans notre pays. Le Conseil lectoral Provisoire
n'est pas au-dessus de la loi, et il revient chaque citoyen et chaque citoyenne de le lui signifier clairement, commencer par ceux qui veulent "jurer, devant Dieu et devant la Nation, d'observer fidlement la Constitution et les lois de la Rpublique, de respecter et de faire respecter les droits du peuple hatien."