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Les conditions fixées pour l’octroi de ces prêts conduisent la Grèce à augmenter la T.V.A., à repousser
immédiatement de deux ans l’âge légal de départ en retraite, à baisser les salaires des
fonctionnaires de 20 % ainsi que les retraites, à programmer de drastiques réductions d’emplois
dans les services publics. Nous sommes totalement solidaires du peuple grec qui proteste fortement
contre ce plan. Plan d’aide qui contribue d’ailleurs à enrichir les spéculateurs et les banques, ceux là
même qui sont à l’origine de son déclenchement.
Le nouveau plan de 750 Milliards d’euros de soutien au système financier (aux banques) va entrainer des
mesures d’austérité brutales : attaques sur les retraites, la protection sociale et les services publics.
Aujourd’hui la Grèce, demain le Portugal ou l’Espagne, après demain ce sont l’ensemble des citoyens
européens qui vont être victimes d’un plan d’austérité sans précédent !
En France, F. FILLON, Premier Ministre, l’a clairement annoncé pour 2011.
Quant à la retraite c’est maintenant que tout se joue. Parmi les pistes évoquées par Eric WOERTH,
Ministre du Travail, figurent :
- le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans dans un premier temps.
- Un calcul du montant de la retraite qui ne serait plus basée sur l’indice des six derniers
mois, pour les fonctionnaires
- Une augmentation du nombre d’annuités donc de la durée de cotisation
- Une augmentation des cotisations… à charge des salariés
Toutes ces mesures ont comme principal objectif de faire baisser le montant des pensions ; elles visent
aussi à nous préparer à la fin de la retraite par répartition au profit d’une retraite par capitalisation qui sera
ensuite jouée en bourse, sous forme de fonds de pension, ou de « subprimes »….
Or pour financer des services publics de qualité, gagner une retraite équitable pour tous, il faut créer des
emplois, augmenter les salaires, développer les investissements.
Cela ne se fera pas sans taxer les profits et les spéculateurs. Il est temps de mettre à contribution les
détenteurs des capitaux. Il faut obliger les banques à utiliser les crédits pour l’investissement productif. Il
faut aussi que les fonds publics servent à développer les infrastructures et à améliorer la qualité des
services publics.
Ne nous voilons pas la face : cette orientation ne se fera pas par la main
invisible… du marché ! Il est donc essentiel de rester mobilisés !
C’est ce que nous rappellerons par la grève et dans la rue
jeudi 27 mai
à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, Solidaires, FSU et UNSA.
MANIFESTATION 10h à FRANKLIN
Le 11 mai 2010