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Réunion du 19 mai 2010

Danielle Gance, RATP – Le déploiement de la technologie flashcode

La RATP a lancé un service de flaschodes en janvier 2010. Le flashcode, plus généralement appelé Tag
(QR code au Japon), se définit par un code barre 2D qui se présente sous la forme d’une petite
matrice avec des pixels noirs et blancs. En France, « flashcode » est une marque qui appartient aux
opérateurs mobiles, c’est un standard promu et distribués par Bouygues, France Télécom et SFR.

Derrière le code 2D se trouve une information (une carte de visite, une vidéo, l’accès à un système
d’information, …). Les téléphones mobiles équipés d’une caméra ou d’un appareil photo permettent
de lire le flashcode. Un lecteur, application mobile qui se charge directement sur le téléphone,
permet de décrypter le flashcode.

Le service flashcode de la RATP permet d’accéder, en temps réel, en flashant le code d’un arrêt de
bus équipé, à des informations sur le temps d’attente des deux prochains bus qui passent à cet arrêt
là et dans cette direction en particulier.

Dans les premiers temps, le nombre de téléphone mobile et de systèmes d’exploitation que le
lecteur pouvait couvrir était limité mais le parc de téléphone mobile compatible avec le lecteur croit
rapidement, notamment pour les smart phones. 70% des smart phones sont actuellement couverts
par ce dispositif.

Fonctionnement des flashcodes en trois étapes :


- scanner le code barre
- envoi d’une requête vers le serveur de l’opérateur mobile
- renvoi vers l’information utile – pour la RATP le client est renvoyé vers une adresse url d’un
site mobile développé par la RATP (« ma RATP dans la poche »)

Si la personne le souhaite, parce qu’il est un client régulier d’une ligne en particulier, il peut
enregistrer le signet dans son téléphone mobile et rejouer la séquence pour avoir l’information en
temps réel. Ce service offre aux utilisateurs un certain confort dans l’usage du bus ou du tramway.

Deux situations peuvent se présenter pour l’utilisation de ce service accessible à tout moment :
- En situation de trafic normal, l’accès à l’information du temps d’attente des deux prochains
bus est précédé d’un petit interstitiel publicitaire d’une durée de 3 secondes (géré par une
régie publicitaire qui n’est pas spécifique à la solution) ;
- En cas de perturbation liée au trafic, le client est informé de la perturbation en question
pendant 5 secondes avant d’accéder à l’information sur le temps d’attente.
Le nombre d’arrêts à équiper étant important, la RATP s’est contenté de sticker à certains arrêts le
flash code correspondant à l’arrêt dans la direction voulue mais progressivement, la RATP les intègre
dans les plans de ligne.

Le service a été expérimenté pendant six mois avant d’être lancé en janvier 2010. 80 points d’arrêt
avaient été équipés dans le cadre d’une opération nommé « quartier numérique » dans le 2 è
arrondissement de Paris et la RATP a mené en parallèle un travail d’accompagnement des usagers
sur le terrain. A la suite des six mois, la RATP a réalisé une enquête clientèle démontrant la
pertinence de développer ce service. Sur l’ensemble du réseau.

La généralisation du service s’est faite sur l’ensemble des points d’arrêts (12 000 points d’arrêts et
21 000 flashcodes) du réseau bus et tramway en Ile-de-France. La réalisation de ce service a été très
rapide puisque le déploiement de ce service s’est déroulé sur 4 mois ; trois mois de préparation de la
base de données pour attribuer une url à chaque flashcode et un mois pour le déploiement des
flashcodes sur le terrain.

La RATP a privilégié cette solution car 80 % des abonnés bus et tramway sont équipés d’un téléphone
mobile même s’ils n’ont pas encore tous accès à internet sur leur mobile.

Le lancement de ce service a fait l’objet d’un buzz très positif dans la presse et sur le web et l’AFMM
a constaté que le téléchargement du lecteur avait été multiplié par 15 à partir du lancement de ce
service par la RATP. La RATP a également lancé une campagne d’information sur le mode d’emploi
des flashcodes afin d’accompagner les usagers dans l’utilisation de ce nouveau service.

Depuis le lancement du service, la consultation du site « ma RATP dans la poche » a augmenté de


120% confirmant que ce service apporte un véritable confort d’usage et qu’il est un atout dans la
fidélisation au réseau de surface (bus et tramaway). Le service est accessible gratuitement pour
l’usager dès lors que celui-ci dispose d’un abonnement internet mobile. Plusieurs centaines de
milliers de personnes utilisent d’ores et déjà ce système.

De plus en plus, les lecteurs flashcodes sont directement installés dans les téléphones mobiles par les
opérateurs lors de la souscription. Le renouvellement des téléphones mobiles qui est en moyenne de
18 mois va accroitre cette compatibilité.

Les conditions de généralisation de ce service étaient peu coûteuses pour la RATP puisque 1000
flashcodes coutent 10 euros par an à la RATP (alors qu’il faut compter 2 500 euros pour un afficheur)
et ne nécessitent pas d’infrastructure particulière. De plus, le site « ma RATP dans la poche » étant
déjà prêt il suffisait à la RATP de créer un lien entre les flashcodes et les url correspondantes.
Ce service a permis à la RATP d’augmenter la fréquentation de ces réseaux de surface et de renforcer
sa notoriété au travers de la campagne de communication qu’elle a menée. Les revenus publicitaires
qui permettent à la RATP de proposer ce service gratuitement et sa réalisation rapide et peu
coûteuse en font une opération gagnante pour la RATP.

La solution des flashcodes est une solution transitoire en attendant le mobile NFC. Mais le flashcode
est une étape importante car elle prépare l’apprentissage de l’humain à la technologie, tout en
répondant aux besoins des clients de plus en plus mobiles et de plus en plus connectés.
Cette solution donne également l’occasion à la RATP de créer un réseau virtuel et d’accéder via le
backoffice à des données quantitatives très précises (même si elles ne sont pas personnalisées) sur
l’utilisation du service (quels sont les flashcodes les plus utilisés ? à quel moment de la journée ?).
Les données sur les clients sont à la disposition des opérateurs et non pas de la RATP, mais pour le
moment la RATP est intéressée par les données sur les usages et non pas sur les personnes utilisant
le service.

Le nombre d’utilisateurs uniques du service (action de scanner le flashcode) est assez constant, par
contre le nombre d’utilisateurs stockant l’url en favori sur leur mobile et rejouant la séquence sans
avoir de flasher à nouveau augmente rapidement. Pour la RATP cela montre que l’apprentissage du
service fonctionne bien.

Actuellement, seule la RATP peut exploiter les données en temps réel.

Concernant le NFC, la RATP est impliquée dans le groupe Ulysse réunissant les transporteurs et les
opérateurs mobiles. La RATP attend de voir l’expérimentation qui va être lancé à Nice. Les
opérateurs téléphoniques poussent actuellement pour une solution qui privilégie la carte SIM mais
d’autres solutions sont également en préparation sur le marché, via Apple, via Google… La RATP est
attentive à toutes les solutions du marché. Indépendamment du choix technique, la réflexion sur
l’écosystème et notamment le modèle économique n’est pas aboutie.

Lors de l’expérimentation la RATP avait proposé un ensemble de services dont la recherche


d’itinéraire, le plan de quartier mais le succès a été mitigé, les clients étaient vraiment intéressés par
le temps d’attente.

Eric Careel, Withings – Le pèse-personne connecté

Withings est une jeune société qui travaille sur les objets connectés et qui a commercialisé comme
premier objet connecté un pèse personne.

Withings cherche à amener des technologies à leurs clients, pas pour la technologie en tant que telle
mais pour leur offrir des services associés. En connectant des objets à internet est-il possible d’offrir
des services plus simples et plus riches.

Pour la simplicité d’usage et contrairement aux produits du marché qui permettent de calculer la
masse graisseuse, la masse musculaire et le poids, le pèse personne Withings n’a pas de bouton,
justement parce qu’il est connecté. Les données sont directement transmises via la box sur les
serveurs de withings, elles peuvent être consultées à tout moment via l’Iphone, l’Android phone et
via tous serveurs web au travers d’un user name et d’un passeword.

Ce service permet aux utilisateurs de suivre l’évolution de leur poids sur une longue durée et non pas
simplement de connaitre son poids à un instant T.

Le service de Withings permet de coupler la courbe de poids et la courbe de masse musculaire pour
avoir une information la plus complète possible sur l’évolution de sa forme et la réussite d’un régime.
Encore une fois la mesure instantanée n’est pas importante, ce qui compte c’est la mesure dans le
temps. Le service permet également d’avoir une vision d’ensemble des courbes relatives à toute la
famille. Les utilisateurs sont automatiquement reconnus par la balance. Si plusieurs utilisateurs ont le
même poids, les prénoms s’affichent sur la balance et il suffit à l’utilisateur de se pencher à gauche
ou à droite pour sélectionner son prénom et ajouter ses nouvelles données à son profil.

Sur internet, chaque mesure est détaillée (poids, masse maigre, graisse) et comparée aux valeurs
conseillées pour chaque profil, en fonction des données sur l’âge, la taille… L’utilisateur peut ainsi se
situer par rapport à sa « zone de normalité ».
La création d’un objet connecté est complexe. Pour lancer un pèse personne connecté, Withings a
du développer cinq logiciels : un pour la balance (avec du wifi et de la basse consommation), un pour
l’Iphone, un pour le rendu web, un pour la gestion de la base de données et un pour l’installation de
l’objet.

La commercialisation d’un objet connecté bouleverse les différentes phases de vie du produit :
- La phase de mise au point du produit est simplifiée puisque l’objet étant connecté la société
accèdent aux données lui permettant de comprendre les difficultés auxquelles sont
confronté les clients et de procéder aux mises à jour nécessaires à distance.
- La société connait l’usage du produit par ses clients, éléments essentiels à la mise en place
d’une stratégie de communication pour vendre le produit.
- En gérant les données sur son propre serveur, Withings a une véritable valeur ajoutée en
permettant, via une API et avec l’accord de l’utilisateur, à d’autres prestataires de services
d’aspirer les données dont il dispose sur son serveur pour permettre à ses clients de
bénéficier de nouveaux services (Run Keeper, Daily Burn, …).

Ces partenariats ont un double intérêt pour Withings :


- Chaque partenaire est un vendeur de balance Withings (contre faible rémunération)
- Un certain nombre des partenaires soutirent un abonnement de leur client – par exemple
Daily Burn propose un abonnement payant pour des conseils personnalisés sur un régime qui
nécessite de rentrer des données chaque soir sur leur plateforme – le pèse personne leur
permet de maintenir un lien plus fort avec le client puisque la transmission des données est
automatisées (API) à partir du moment où le souhaite. Withings espère pouvoir tirer des
revenus de ces accords de partenariat.

La balance peut twitter chaque jour le poids de l’utilisateur si celui-ci le souhaite. Ce service est
intéressant pour la communication de Withings puisque cela donne une visibilité à l’objet et à la
société. Ce service est également intéressant car la pression sociale et l’encouragement des amis est
très important pour la poursuite des objectifs liés au poids.

Les plateformes santé (portefeuille permettant de stocker toutes les données liées à sa santé)
n’étaient jusqu’à présent connectées à aucun objet. Proposées par Google et Microsoft, ces
plateformes peuvent aujourd’hui être interconnectées avec le pèse personne Withings. Sans
quasiment aucune communication, un grand nombre de clients américains ont interconnectés leur
compte Withings et leur compte Google health dès la première semaine.

Withings pense que les opérateurs ne sont pas en mesure de prendre entièrement à leur charge un
objet connecté car ce n’est pas le cœur de leur métier et qu’ils ont déjà de nombreux objets à
vendre.

Withings visait au départ trois cibles : les technophiles (le plus grand succès), les sportifs et les
femmes. La cible des femmes a été un échec car pour ces dernières l’association d’objet connecté et
de poids était effrayante. Withigns commence à toucher un public féminin au travers de ses
partenaires qui vendent un service de régime aux femmes.

Jean-Luc Dormoy, EDF Group – Les systèmes électriques intelligents

EDF comptabilise environ 40 millions de clients individuels en Europe dont 28 millions pour la France.
Le groupe EDF s’intéresse aux objets communicants autour des Smart Grids (réseaux électriques
intelligents).
Le grid, ou le réseau, permet d’acheminer la production vers la demande. Les clients sont très
demandeurs de capteurs, d’où les programmes de compteur intelligents, en réalité compteurs
communicants, qui permettent de faire les relevés automatiquement, qui permettent de diminuer
les pertes non techniques et qui permettent également au gestionnaire de réseau de mieux gérer son
réseau.

Dans la réalité le grid couvre d’autres éléments que l’acheminement de la production vers la
demande. Ces éléments sont informationnels et monétaires (relation amont-aval). Le business de
l’électricien relève en grande partie de cette relation amont aval qui joue un rôle primordial dans les
investissements qui seront portés, dans la planification des moyens de production…

Le fait d’instrumenter de façon massive du côté de l’aval, permet de recueillir des éléments
d’informations qui vont améliorer considérablement le service comme par exemple la gestion des
pointes.

La gestion des pointes est compliquée et de plus en plus difficile à satisfaire, notamment en
Bretagne, puisque la Bretagne produit 8% de l’électricité qu’elle consomme et que les lignes
électriques pour transporter l’électricité ne sont pas suffisantes pour transporter l’électricité à la
pointe. Si EDF était capable d’agir sur la demande d’électricité des clients, sans supprimer leur
confort, pour supprimer ces pointes, cela serait très positif pour le réseau. Une étude américaine
commandée par la Maison-Blanche à montré récemment que si tous les foyers étaient équipés de
moyens de gestion de la demande, 9% de la puissance installée pourrait être économisée.

Dans certains pays, notamment dans le sud de l’Allemagne, les clients sont équipés de petits moyens
de production voir de petits moyens de stockage. Ces moyens pourraient être mis en relation à
toutes les échelles. Il y a plusieurs projets, par exemple le projet Smart City à Amsterdam, dans le
cadre duquel la ville d’Amsterdam a créé un électricien qui ne fonctionne que sur la production
décentralisée et l’intelligence.

L’infrastructure Smart Grid consiste en la mise en place d’un système d’information (Cloud + Front
end), un système de gestion des données et des services. Pour mettre en place une vraie gestion de
la demande des systèmes électriques il faut mettre en place toute une architecture et un éco
système, mobiliser de nombreux industriels et des millions de clients.

Pour mettre en place un réseau électrique intelligent, il faut essentiellement un moyen d’intelligence
locale (partie générique de technologie de l’information) auquel seront connectés les appareils
énergétiques locaux (partie énergétique informationnelle locale), permettant d’avoir déjà un moyen
d’action sur la gestion énergétique locale. Enfin, il s’agit de connecter cette intelligence locale à une
intelligence globale de façon à avoir une optimisation globale du système électrique.

Trois grandes sources de valeur :


- Le client qui peut bénéficier d’un certains nombres de services liés à l’efficacité énergétique –
il y a une demande réelle de ce point de vu là
- L’optimisation du système électrique d’aujourd’hui
- Le système électrique de demain, comme par exemple le projet Smart City d’Amsterdam, qui
permettra s’ils atteignent leur objectif de fournir 1/3 de l’énergie de la ville en 2025.

Des groupes de réflexions se sont formés pour permettre l’émergence de modèles économiques
viables pour les acteurs d’un système électrique étendu. Il est probablement intéressant de disposer
d’une plateforme ouverte sur les aspects de technologie de l’information générique et sur les aspects
énergétiques (de nombreux acteurs sont impliqués, il faut que les différents systèmes soient
capables de se comprendre). Cela pose également de nombreuses questions en terme de
connectivité (hardware, service de base).

Les données énergétiques, extrêmement sensibles en terme de respect de la vie privée, permettront
de créer d’autres vagues de business liées à la mise sur le marché de services internet innovants à
composante énergétique. EDF s’est engagé dans un projet avec les pôles de compétitivité Cap Digital
et System@tic pour réfléchir avec un certain nombre de PME sur les services innovants qui
pourraient éclore et sur les infrastructures en regardant les différentes solutions technologiques.

En Allemagne, Yello Strom a lancé en 2008 un compteur intelligent tourné vers le client. Ce compteur
vendu partout en Allemagne et qui a reçu des prix pour son design, engage le client sur la
transparence du point de vue de l’énergie, la prise de pouvoir sur son système énergétique voir la
prise de pouvoir sur sa relation avec son énergéticien.
- Ce nouveau service permet d’accéder à sa consommation par seconde (pour des raisons de
protection de la vie privée cette information reste sur le réseau local du client) et la
consommation toutes les 15 minutes.
- Un outil permet d’alerter le client sur le bon fonctionnement de sa pompe à chaleur en
entrant un domaine de fonctionnement normal. SI on sort de ce domaine, le compteur
envoie un SMS ou un tweet.
- Yello Strom a lancé un nouveau service accessible sur internet (mobile ou fixe) permettant de
savoir combien les panneaux solaire rapportent au producteur-consommateur.
Quelques dizaines de milliers de clients sont équipés de ce compteur intelligent (moyenne d’âge
autour de 50 ans).

Un exemple de gestion de la demande


Dans le cas d’un foyer équipé de panneaux solaires, le système est capable de prédire la
consommation du client et sa propre production d’énergie en fonction du temps. En fonction de ces
éléments le système sera capable de donner l’information au client sur le moment le plus opportun
pour faire fonctionner les différents appareils de la maison.

EDF envisage-t-il de fournir également les services liées aux données recueillis par ces smart grid ou
au contraire envisage-t-il d’ouvrir ces données avec des API ?
Jean-Luc Dormoy pense personnellement qu’il faut faire une plateforme ouverte car si les services de
gestion de la demande sont clés pour les électriciens, de nombreux autres services pourraient être
lancés par des prestataires de services autres. Selon lui, le lancement de cette plateforme ouverte est
même l’une des conditions du succès.

Les compteurs Yello Strom seront-ils disponibles en France ? A quel horizon ?


Les pays européen ont adopté des directions directives lors de la transposition des directives
européennes. En France le compteur est du domaine du distributeur. Le distributeur a un projet de
mettre des compteurs non pas intelligents mais communicants qui fournissent toutes ces données de
consommation mais sans ces possibilités de services derrière. En Allemagne par contre le compteur
est dérégulé c'est-à-dire que n’importe qui a le droit de vendre et d’installer ce genre de compteur.

Que pensez-vous de l’initiative Google PowerMeter qui analyse les données en temps réel ?
En Allemagne le compteur intelligent en Allemagne est connecté à PowerMeter. Yello Strom met à la
disposition des clients qui le souhaitent (entre 10 et 15%) un service leur permettant d’envoyer leurs
données sur le PowerMeter de Google.

EDF ou Yello Strom ont-ils envisagé de mettre en place un système ou les objets s’auto-organisent en
fonction de critères définis par le client et des données recueillies par le compteur intelligent?
La gestion énergétique locale n’est pas du ressort d’un électricien dont l’objectif est de connecter ce
système local au système global. Wirecom, une société française, propose un système de gestion
énergétique où ils ont réussi à systématiser dans 300 paramètres le modèle le fonctionnement
énergétique d’un bâtiment avec des réseaux de neurones qui apprennent le comportement du client.
D’autres grands se penchent également sur ce type de service comme Schneider Electric, ABB qui
vient de racheter Ventyx.

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