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LES NO@WNVEA-UX * Precis BREAL Nouveau programme Sommatre Chapitre 1 » Données physiques sur les milieux fluides .. Méthodes : Vessentiel ; mise en wuvre. Exercices : énoncés, indications, solutions. Chapitre 2 = Notions phénoménologiques sur les écoulements de fluides réels Méthodes : Vessentiel ; mise en ceuvre. Exercices : énoncés, indications, solutions. Chapitre 3 = Outils de description des mouvements de fluides . Méthodes : I'essentiol; mi aoe Exercices : énoncés, indications, solutions......++..s00+0100 Chapitre 4 = Equations de bilans du mouvement de fluides .... 18 Méthodes : I'essentiel ; mise en ceuvre. Exercices : énoncés, indications, solutions. Chapitre 5 = Ecoulements a potentiel de fluide incompressible homogan Méthodes : ressentiel; mise en couvre. Exercices : énoncés, indications, solutions.........+++++ am Chapitre 6 = Ecoulements compressibles monodimensionnels....... 149 Méthodes : I'essentiel ; mise en ceuvre.... . Exercices : énoncés, indications, solutions...... Chapitre 7 = Mouvements de fluide visqueux incompressible........ 171 Méthodes : lessentiel ; mise en cauvre. Exercices : énoncés, indications, solutions.......... © Bréal 2005 Toute reproduction méme partoleintordito, ISBN 978-2-7495-0404-9 1s foes depression sone es ores quis xereent toujours agon nara surface dy te. les son Fergie de reqire yas aie ou repos. 2 Lemawement ce consi eu soles aspects tlle Sabi, pet donne glbalement tre inresson de bie froguant calle dum rie Ride |. ete detormation put ore perceptible que sur de és Spparerta su mooeeert es lant d'un mate derma ‘Lior ierszopiqe pout ‘ire noma come de earns (tt more sume guide ‘cantar staigue sous es fendtonsnomaes) Ls me de ceil, np dans a ste, tara dane lero gore, 5. Caumosphire tones sous los coniions normals oe ‘amperes pression es faite comme un ga ance. la devin un milo are soe Fete, 6 Les yids oes te macro- moles en soliton, pr ex, feotexcis dela decison on. SoS Cw. Fig. 1 Eehete merscopque caractenstque dons un hou: Cistance intrmoleelie 5 A. Notion de fluide A.1. Qu'est-ce qu'un fluide pour le mécanicien? ‘Un fluide est une substance matérielle qui, soumise i des forces extérieures constantes dans le temps mais non réductibles 4 des pressions', se 107 mm, B.3. L'hypothése du continu Dans les gaz; sous conditions normales de température et de pression, on compte 6,023'10° molécules (nombre d’Avogadro) dans 22,4 litres, ce qui signifie qu'un cube de | jim de cété renferme 2,69-10" molécules. Ce résul- tat monte que, méme a cette échelle, les effets de la structure discontinue de la maviere peuvent étre statistiquement lissés par un effer de grand nombre. ‘On supposera done que Pour létude de son mouvement i échelle macroscopique, Ie uide se com- porte comme un milieu continu, au sens oi la matiére est répartie conti- ‘iment dans tout le domaine of seffectue le mouvement’ B.4. Concept de particule fluide En référence aun domaine macroscopique A~ L? de Técoulement,fadoption de Thypothese du continu pose la question du sens physique & donner au par~ sage la limite ++ 0s, On ne peut en effet envisager un «domaine limites de volume mathématiquement nul En arrire plan, cest la notion de grandcur locale» & Péchelle ds milcw contion qui ders Eee defini, la localastion ne pourant physiqeenaent ve tpporter 4 un point mathémariques Le concept de particule fide (x. 3) fournt ans Ie reponse & ces interro- on =a a Darculire de rétrence obser 2 des instants difrents ne comin pas ls mimes rere. THA Fo \ ts Fig. 7 ~ Fore 6 volun action ‘tance er comaine de surface (ation de cota sur tm dorine deuce on 2.Dos frees inert enrae mente Coro sort aussi 8 Crsderer des i as de ‘mesvemonts apport un ‘éleranel nor gate. 4 Pour ager ies rtures on sexe pas foalement ie pendance spate de cote fonction Mais on garda en imémcia cui p = iM. ‘Le module sere suppose Constant suf mento eortrare arses applications. ~ mesescopigue: p(B, 9) valeur locale (mésoscopigus) obtenue en raccorde- trent par double pussycat la mfr eve ct D+ Or, Cet operation thine |b foi ee uctuations dordre aicroscopique et par iahoroogeneté tsacroscopique (fe. 6) sur wn voles pertculure! de eertice: ip = matte de fuide dans le domaine e@) | hg oe Se | i. Innomagénat por . Ne Inreosconiue ar cn) Fig. 6 Niveau mésoscopique et valeur macroscopique locale de la masse vlurigue. C. Les forces dans un fluide en mouvement La mise en mouvement d'un domaine matériel D de fluide initialement aus repos peut résulter de Taction de deux types de forces extéricures, agissant soit en tout point M du volume, soit en tout point N de Ia surface limitant le domaine (fig. 7). C.1, Action a distance et forces de volume Les gaz ionisés (plasmas) ou les métaux liquides conducteurs de I'lectricié peuvent érre le sidge de forces de volume d'origine électromagnétique. Ce cas est exclu ici ob les seules forces agissant a distance dans le fluide en mouve- ‘ment sont les forces de gravité?. En tout point M € D, of le volume de la particule fluide est Bu (m’) et sa masse volumique' p (kgm), elles stexpriment, par: BF (M) = p60 = — pebve, (08 g (m's) est Faccélération de la pesanteur' etd le vecteur unitare de la verticale ascendante. Ces forces ont pour densité massique locale le vecteur F(M) ~ homogéne & ‘une accélération {m's-*] ~, qui drive du potentic! (M), énergic potemtielle de pesanteur par unité de masse (m's) BF (mM) = pF(M) Sv, avec F(M)=- grad 90M), 0 (M) = gz. ‘Sur un domaine D fini de fluide, la résultance sfobtient par sommation sur toutes les particules fluides du domaine, ce qui stexprime par une intégrale de volume au sens de Tapproche macroscopique: Fot= {ffen 5PM) = ff], PFO de dy ds. = & 1. Pas gbdralemen on rgige les phénomenes ciertace ga (vapeur iqude. La tension Inara. neon ps 2 Lemiou Ruid 2 mime ‘ampoton en ou poi: a citson masiqe rest pas 8 cansserer 5.Un fide pour logue out transfer par agitation rmedclieex a eet quali de ‘hide para sag done dun milieu non visqueu et non ytamigue énergie mécanique. Ende rel ausion de Chaleur post ve caracirisbe ‘ar un coteen: conduct ‘thermique [W/mK] 00 ites thermique Kn) a ee ke On obtiendrait de méme pour les résultantes suivant x et y: #2 2P au ct BFte arr =~ SP bug, et BF aP ge 5, 80%, 1a slsultmes des forces exnirloures do pression fenarant war ua volume élémentaive cent autour d'un point M sexprime per? BF" (M = BF + SF + SF =~ grad POW 0 eta done pour densité volumique le vecteur opposé au gradient de pres~ sion. D. Propriétés physiques du fluide monophasique, homogene et isotherme Par propriétés physiques du fuide, on entend des caracteristiques du miliew continu dont les valeurs, échelle mésoscopique, peuvent étre considérées, ‘comme trés largement indépendantes du mouvement. + Pour des écoulements isothermes, en se limitant au fluide monophasique! hhomogéne:;ilsagira essentiellement de la viscosité et de la compressibilit. ‘Tout Mluide réel est intrinséquement, et dun certain degré, visqueux et com- pressible, Cela ne signifie pas pour autant que son mouvement ([écoule- ‘ment) soit lui aussi, systématiquement et dans sa toualit, affecté par de telles proprigtés, Un des objectifs majeurs du mécanicien des fluides consiste précisément di savoir déterminer les conditions sous lesquellestelle ow celle propriété phy- sique joue ou pas un rile significaif dans le mouvement. Ainsi, par exemple, certains évoulements <'air, gaz compressible, peuvent se calculer avec une excellente précision en négligeant la compressibilité. De méme, des résultats majeurs peuvent sobtenir en ignorant la viscosité dans tout ou partie de cer- tains écoulements, + En écoulements non isothermes, la variation de température peut résulter: une conversion thermodynamique d énergie mécanique (par compression ‘ou détente d'un gaz parfait par exemple), = d'un transfert thermique direct par apport d énergie en volume (radiati) ow a travers la surface d'échange du domaine fluide (conductf ‘Tout fluide réel est intrinséquement conducteur de la chaleur, propriété ‘physique que fon peut caractériser par un coefficient de diffusivité thermique [m-s''). Cette proprieté a méme origine physique que la viscosité, & savoir tun transfert microscopique par agitation moléculaire”. E. Viscosité E.1. Origine microscopique et perception mésoscopique La viscosté ext la propriété qui se manifeste, au niveau macroscopique, par ln résistance quoppose le fide tout mouvement. Ele ire son origine phy- sique des transferts de quantité de mouvement, siégeant a échelle micro scopique, du fait de agitation moléculaire. Fig. 11 Mouromant un tice ‘squeux neva suit ‘placement du plan suptiour par tanslaion viesse carstanU,. 1. Cate canirton correspond ‘deouament de Covet pn, 2 Onadiet qu ls parties hides en contact va la paroi tale adhéent coli Laut ‘asso ost done colle dy soe 2u pola cotedant as do sissement. 23. Due lactare erpid de la ‘fornia on pout snd {ea force de seo ar units te srtace est prporionnate 8 ‘sur passer tansersalel {On ise partis symbole, 5a viscosithcyramique de ir fet} 45-10" PC sous lee ‘ondions normale de température ot resin; cae de anu ext de 10-PC Dae le ‘2, le augment avec la ‘erpbrtire, alors qu ela firince da shades. 6 Le wiseoete cndmatgue de Tair est a a310- las conditions aortas 60 temptraure ot de pression te 10-4 pour ea ‘Cette agitation moléculaire échappe & route analyse directe par une approche de type milieu continu, On se limite alors a en schématiser les effets & échelle mésoscopique. E.2. Manifestation élémentaire ‘On considére une lame fuide dépaisseur h entre deux plans parallels et immobile. A Tinstant initial, Tun des plans est mis en translation, relative- rent a Tautre, vitesse constante U, suivant 2, (jg. 11). Lexpérience montre ‘que progressivement le mouvement se communique a Tensemble de la lame fluide!. explication de cette observation est dordre moléculaire. Le mouvement des particules fuides au voisnage immédiat de la paroi mobile” se transmet dde proche en proche par transfert de quantité de mouvement a Téchelle microscopique: cest le phénoméne de diffusion moléculaire de quantité de mouvement. Les conséquences macroscopiques dépendent de la nature du fuide, Pour les fluides dts newtoniens, elle se taduisent par: -Tétablissement d'un écoulement dans le sens du plan mobile, staionnaire dlans le temps, et de vitesse variant linéxirement sur toute Tépaisseur de la Jame fuide 0 1 a vitosse {avn Vex sipéiure e chlrt# 6 sn: appara france «ur du son 0 38 Cconcentrent es eas comprssiith duds, visi ‘cipal phénoméne onde de he La comparaison des deux échelles de temps ii méme référence de longueur (L= €) introduit le nombre de Mach ((ig. 20): ‘Le nombre de Mach, sans dimension, peut se définir par: c= (sia Tenement) Elérité du son nena catin le + Pour M > 1, (jig. 21) om accéde au régime supersonique, nécessairement compressible, oi Ie fuide se déplace plus grande vitesse que le son. + Pour M <1, le régime est subsonique et présente un sous-domaine (en pra- tique pour M < 0,2) dans leque! les effets de compressibilite peuvent ére négligés sans altérersignificativement la valeur de certains résultats (fig. 22). compressioe seme it Fig, 22 — Ragnes¢eoulments en fonction nombre de Maen (euivslene ou a sus condtions normals ce temoéeture et pression. a aaa Lessentiel ¥ Le fluide, milieu continu + Pour Tétude des mouvernents a une échelle trés supérieure celle du niveau microscopique (€), on considére que la matiere constitutive des luides, liquide ‘ou gaz, est répartie contindment dans le milieu. C'est "hypothése du miliew continu. ‘ «Linfiniment petity a ce niveau (mésoscopique) est la particule fide, ‘concept fixant le volume élémentaire (Sv) de l'approche dordre macrosco- pique (L), avec: O Application Le champ de vitesse d'un écoulement de flue visqueux dans un repére orthonormé cartésien a our composantes: ave s:W=0 oh < y < het U, et h désignent deux paraméures constants et positfs, homogénes respecti- vement & une vitesse et une longueur. 1) A quel type d'écoulement peut correspondre un tel champ de vitesse (préciser en particulier 4 quoi correspondent physiquement les paramétres U, et /)? 2) Expliciter le champ de contraintes de viscosité correspondant, Solution 1)0 La vitesse se réduisant la seule composante Usui- vant x il sagit d'un écoulement unidirectionnel selon Vaxe x. La vitesse est extremum en y = 0 et vaut U(O) = U, > 0. Lécoulement se fait dans le sens des posit. L!écoulement est symétrique par rapport & y= 0 et la vitesse est nulle en y = + h. Le fuide étant visqueux, ces plans correspondent des parvis solides fixes dans le référentiel du mouvement du fide. I s'agit donc d'un écoulement de fiuide visqueux entre deux plans paralléles fixes, distants d'une hau- teur 2h, de vitesse maximum U, dans le sens des x postifs,& profil de vitesse parabolique. 2)© La seule composante de vitesse, suivant x, varie en fonction de la coordonnée transversle, ‘On est dans la situation d'un écoulement cise unidirectionnel. Dans ce cas, Taction de la vis- cosité se réduit & une force de froctement tangentell, colinéaie a la direction de écoulement 2, sur une facette de normale Z,orthogonale d celle-i. © La contrainte de viscosité correspondante a pour expression: MU soit: 5, = 2 HG SO y= PHU, Fi Sur une facette de normale é, située a une ordonnée y,, le fluide sous la facette (y <,) subi, de la part de "écoulement sur la facette (y > y,), une contrainte positive dans la région y < 0 de écoulement et négative dans la région y > 0. La contrainte est nulle sur 'axe et varie linéai- rement & travers toute Ia section ~ < y © h. Elle est maximum i la paroi. a tan Méthodes ‘Comment passer de la connaissance du frottement visqueux au profil de vitesse de I'écoulement? On dispose de Pexpression locale de la contrainte de viscosité en fonction des coordonnées du point dans I'écoulement. Il s'agit de déduire de cette expression la répartition spatiale de la vitesse (rofl de vitesse), Savoir faire 1 @ Intégrer expression de la contrainte donnée par la geométrie de |écoulement. 1 { © Déterminer les constantes d'intégration en tenant compre des conditions aux limites de | écoulement. > Applic Entre deux plans paralléles y = + h, on veut faire passer, par unité de largeur (suivant 2), un debit Uyh d'un fuide visqueux newtonien, avec un cisallement visqueux uniforme sur toute Tepaisseur (2h) de la lame fluide (U, est une vitesse constante). On cherche un écoulement parallele n Veume, ont la vitesse est nulle sur le plan inférieur (y = ~ i). 1) Calculer Texpression du profil de vitesse U(»). 2) Montrer quiun tel écoulement n'est possible qu’en imposant un mouvement de translation du plan supérieur d une vitesse constante que fon précisera. Solution 1) Puisque le cisaillement visqueux est uniforme et le fluide newtonien, on a, compte tenu de la géométrie de "écoulement: au cae gy CONE e ou par intégration en y: HU = ay +b, 2) @ ~ La condition de vitesse nulle en y = ~ h donne b= ah. = La condition de débit se traduit par: J 0) ay 1 = Uh, sie: Uy a= He Ainsi, aprés substitution, on a : HU= HU, 5 + HU, soit le profil de vitesse linéaire: Deis - 2) La solution trouvée montre que la vitesse du fuide n'est pas nulle en y = h puisquiellevaut 2U, Ces résultats sont ceux d'un écoulement de Couette plan, avec 2U, pour vitesse de translation relative dun des plans. 1: Données physiques sues mieux Maids EUR one Comment passer des contraintes locales sur la surface d'un obstacle immergé dans un écoulement aux résultantes des efforts de surface (forces et moments) sur l'obstacle? On dispose de Fexpression locale TON) des contrintes de pression et de vscostéen tout point N de la surface de contact entre un solide et un fluide en mouvement. II sagit d'en déduire la résul- tante des forces et le moment résultant sur l'ensemble de la surface du solide. Savoir faire i © Integrer Nexpression locale de élément de force dF = TN) do sur la rotalité de Ia surface balayée par 'élément daire do. 1! Ne as oubler de projete la force (vectour Ile travailr en composantes dans esystéme de coordon. nes appropié la gbométrie de ecoulem > Application Dans un fluide newronien (viscosité dynamique j) occupant rout lespace, on place un barreau cylindrique solide, a section circulate (rayon R,), en rotation autour de son axe vitesse angu- laire constante @,, Cette rotation induit dans le fide un mouvement dont le champ de vitesse, en coordonnées cylindiques, s écrit: V=V,(9 % avec V,(9 = SRL, Il vexerc alors, sur tout élément de surface dun cylin de rayon des contraintes de pression et de viscoste de valeurs locales respectves i [ned cen négligeant la pesanteur (P, est une référence de pression constante). 1) Exprimer le champ de contraintes (pression et viscosité) exereées par le luide sur la paroi du solide, En déduire les expressions des forces correspondantes sexergant sur un élément dire dg = R, d0 x 1 du solide. 2) Calculer la résultante et le moment résultant par rapport au centre du eylindre des forces en. question. Solution 1) Pour r deviennent B=-[Py+ 4 poe Ri] ot = Ho, § ‘Les forces élémentaires par unité d'envergure de eylindre (Girection axiale) sont respectivement; ab == (0, + 5 pa ne) R403, dF = Wo,R, 40 é,. les contraintes de pression et de viscosité tions des exercices Exercices de niveau 1 Exercice 1 1) La force de frottement solide a pour module: F, = / Fy, oi Fy est le module de la réaction normale au plan, soit Mg. On a done: F,=/Mg. AWN. Fy = 0,2 x 30 x 9,81 = 59N. 2) On assimile le mouvement de la Jame de fuide & un écoulement de Couette plan. La contrainte ‘exergant sur la plague mobile, en cas de fluide newtonien, vaut: ed O2107 Le frottement solide est environ 15 fois supéricur a celui obtenu en présence d'un fluide, ce qui montre tout lintérét de la lubrification. AWN. F, = 400-10-# x 0,01 x =4N. Exercice 2 1) On désigne par xla direction de écoulement imposée par la translation de la plaque supérieure et par y celle normale aux patois (y= 0 correspondant a la paroi inféricure). La contrainte de frot- tement visqueux s'exervant sur une facette de normale y dans la direction x a pour expression en fluide newtonien: au dy Ceute contrainte étant constante (¢,), on a: au Ss Les conditions aux limites donnent alors: ‘oy sit apr imtgeaion UG) = 2 y + UO) = C= 0 (pari ot U9 = H 64+ C= U, Gai mie (On en déduiete profil de vitesse linéaire: vy) 2» Ue Ce résultat ne dépend pas de la nature (viscosité) du fluide newtonien. Exercice 3 1) La plaque mobile est soumise aux contraintes de frowement des deux lames de fuide y < J, et » > hy. On a done: uy, U Uh gees mB Ah” BGA) La force & exercer sur la plaque par Fopérateur et opposte a celle quexerce le Nude, dot CHAPITRE EA ions sur les écoulements de fluides réels Introduction On se limite a la présentation de quelques effets de la viscosité et de la compressibilité de fluides newtoniens sur les caractéristiques de leurs mouvements. L'approche est purement descriptive. Elle vise & donner un apercu de la variété des phénoménes susceptibles d'af- fecter la nature et les propriétés de lécoulement d'un fluide réel. (On revient en premier lieu sur le sens du nombre de Reynolds dont la valeur, en référence 4 une définition globale, va servir de critére de classement des différents régimes de mou- vement, Ce critére est directement lié au rapport entre forces diinertie et de viscosité imposé par les conditions d'ensemble de l’écoulement. On met ainsi en évidence le régime a trés faible nombre de Reynolds (mouvement rampant). On introduit ensuite les régimes Jaminaire et turbulent, les notions de stabilité d'écoulement, transition de régime, couche limite et décollement. Une extension aux effets de compressibilité est également citée avec Vexemple de fonde de choc. On met ensuite en perspective les différents régimes et phénoménes évoqués travers exemple de la trainée sur une sphere, Plan du chapitre 2 A, Nouvelle interprétation du nombre de Reynolds ......+6.eesseeeeereeeeeeee 130 B. Typologie d'écoulements en fonction du nombre de Reynolds C. Mise en perspective: Méthodes Lessentiel; mise en couvr rainée d'une sphere Fig, 10d de ehoestachbe fen amon un phe plac ane unGcoularven 8 B.7, Compressibilité et onde de choc Lorsque augmentation du nombre de Reynolds provient de celle de la vitesse de Fécoulement, il en résulte corrélativement une augmentation du nombre de Mach et des effets de compressibilité associés & ce paramétre, Lun des effets les plus remarquables apparait lorsque Ton dispose un obs- tucle fixe dans un écoulement supersonique (M >1). Liarrét du fuide a la paroi est la cause d'une forte variation de la pression qui ‘se manifeste, dans ce cas, par une brusque augmentation de cette grandeur, localisée sur des régions de tés faible épaisseur appelées ondes de choc. Cette onde peut étre visualisée et apparait détachée en amont de lobstacle, dans le cas oit celui-ci est un corps épais, une sphére dans exemple illustré (ig, 10). On notera le caractére turbulent du sillage ainsi que la trace d'autres condes dont linterprétation sort du cadre du programme, C. Mise en perspective: trainée d'une sphére C.1. Force de trainée - Coefficient de trainée Un solide immergé dans un fluide en mouvement subit de sa part un ensemble d'actions (forces et moments). On supposera ici que écoulement a sVinfini en amont» de lobstacle est permanent, parallle et de vitesse uni- forme (V=U,¢). i, La résultante T des forces exercées sur un solide immergé dans un fluide dans la direction de écoulement & linfini s'appelle ta trainée (Gi. 11), Fig. 1 Force de vaindssurun obstacle ron pete 1. Cate noon sora préisbe ans un chapie sovant Ele tomesponé 4 énergie end que uo par uit de volume Fig, 12 Coetcient de ain ‘une spre. . ‘Le module de la tainge stexprime a Taide d'un paramétre sans dimension , appelé coefficient de trainée: T_ module de ta force de trainée (N) = masse volumique du fluide (kg-m-*) 4 pUZS | U, vitesse de écoulement & l'infini (m-s"!) S surface de référence (m?) S Cette normalisation pratique s‘applique au module de Ia force de trainee divise par une surface de référence, grandeur homogéne une contrainte ou une presion. La pression de référence est 5 pUS, pression dynamique! de écoulement a Finfini. Le choix de la surface de référence dépend de la géo- smétrie de Tobstacle, mais fat le plus souvent appel au maitre-couple de celui- Gi (aire de la projection orthogonale de objet sur un plan normal a la direc- tion de écoulement 4 linfini). C.2. Coefficient de trainée d'une sphére Nous nous limitons au cas of Fobstacte est une sphére de diamétre D. Avec pour surface de référence celle d'un grand disque (fiz. 12) le coefficient de aT Calne = SUED tines derpine er = gj Leespérience montre que ce coefficient varie en fonction du nombre de Reynolds et du nombre de Mach de écoulement. Ne retenant ici uence du nombre de Reynolds, la relation : ©,=/), ou R,= U2P se wraduit parle graphe dela figure suivant, en sythése de nombreuses mesures (fig. 13). 10] we eee Fig, 1) Coeficiente trainee phir en fonction cu narre de Roos. C.3. Régime linéaire ‘Lorsque le nombre de Reynolds est trés petit, on peut montrer (formule de Stokes) que Ia trainée sur la sphére a pour module: T= 3muU,D. Cette trainge intégre la résultante des forces de pression et de viscosité exer- cées par I'écoulement sur toute Ia surface de la sphére. Elle varie dans ce cas, linéairement avec la vitesse de écoulement 3 l'nfini. Le coefficient de trainge est alors donne par 24 c=, R relation bien vérifige expérimentalement pour R, < 0,3 (lig. 13). C.4. Régime quadratique Pour une valeur du nombre de Reynolds comprise entre 3 000 et 300 000, Tévolution du coefficient de trainée présente un plateau (ig. 13), autour d'une valeur sensiblement constante (0,40 & 0,45). [Le module de la force de trainge résultante est done tel que: TxU3. Ceue loi de variation quadratique en vitesse correspond a un sillage turbu- Jent derriére la sphére, avec développement d'une couche limite laminae sur =e et ‘en amont du maitre-couple, autour d'un angle voisin de 80° (fi, 14). Cette Fleoularent en régime configuration correspond a un régime d'écoulement qualifié de «premier suberiique [Re < 30 020, régime ou régime «subcritique». gl Rae Fig, 15— Stuctue de écoulement en rogine superciige IR, > 3000 C.5. Crise de trainée Autour d'un nombre de Reynolds de Fordre de 300 000, on assiste & une chute brutale du C,, qui passe d'une valeur voisine de 0,4 a moins de 0,1 est le phénoméne de crise de trainée, traduisant une forte diminution de cette force alors que la vitesse augmente, toutes choses égales par ailleurs. Ludwig Prandtl a montré en 1914 que ce fait était ié a la transition de Ia couche limite sur la face amont de la sphére qui, de laminaire pour R, < 300 000, devient turbulente aux valeurs supérieures, propriété qui retarde le décollement. Ainsi, le point de séparation est repoussé au-deld du maitre-couple, a un angle variable entre 110° et 140°, selon le niveau de tur- bbulence de écoulement amont (tig. 15). Il en résulte une diminution de le strainge de pressions, diminution qui, en valeur absolue, est supérieure 3 Naugmentation de la «trainée visqueuses. Au total, on assiste bien a une réduction nette de la somme de ces deux éléments constitutfs de la trainge sglobale (pression + viscosité) mesurée par la chute du C,. = a Lessentiel ¥ Nombre de Reynolds global © Ce nombre sans dimension est défini & partir d'une échelle de vitesse U, et {de longueur L de Fécoulement ainsi que de la viscostécinématique v = du fuide: ‘© Ce nombre compare globalement, avec les mémes échelles U, et Les forces iinertie et de viscosité de l'ensemble de l'écoulement: ¥ Types d'écoulements ‘+ Mouvement rampant: forces dinertie négligeables, R, <1. + Ecoulement laminaire: forces diinerte et de viscosité en équilibre stable dans le mouvement. Il n'existe pas de «limite universelle, ie. de valeur uni ‘que du nombre de Reynolds bornant ce régime indépendemment du type écoulement. * Ecoulement turbulent: phase ultime de la transition du régime laminaire par développement (amplification et interaction) dinstabilités. Ce régime se ‘aractérise par une agitation macroscopique due & des mouvements & échelle = S,(Uy-Ug)de. En désignant par # le vecteur unitaire de la normale la surface limitant le domaine D(), dirigg vers 'extérieus, on aboutt & H.5. Généralisation : pavé fini en déplacement tridirectionnel (3D) La dérivation particulaire du volume d’un domaine de fluide D(0) est égale au montant algébrique de espace balayé par le déplacement de sa surface limite S(t 4 la vitesse locale du fluide V(N, 2): Piha = Lf Bee tmx) Démonstration’ ‘Nous nous limiterons a établir ce résultat en prenant pour domaine un parallé- lkpipéde rectangle dont on décompose le déplacement & partir de translations deux a deux de ses faces paraléles. Ainsi, pour les deux sections droites S, (normale 2), la variation de volume vaut, d’aprés le résultat précédent : Pye = Jf, a0 et de méme pour les deus sections droits S, (normale 2) OY fe = * Volume élémentaire : PURO «giv x 5010. + Intégrale particulate + PUSH). (BL. aii? )Boc0, * Intégrale finie : Bell, /4° . MW .(Ber 7°? ee. ¥ Classes particuliéres de mouvements de fluides + Mouvement permanent ou stationnaire dans le temps : 2F © 0 pour ore fonction scalaite ou vectorielle en variables d'Euler. + Mouvement solénoidal ou évolution isovolume : div¥ = 0, avec V vitesse de 'écoulement en variables d’Euler. + Mouvement irrotationnel : rot¥ = 20 = 0. Le vecteur tourbillon est idemtiquement nul dans tout le champ a rout instant, + Ecoulement ou mouvement incompressible : Dp _ De-° (au sens de la dérivation particulaire de la masse volumique en variables d’Euler) + Fluide incompressib! Xs = 0% La masse volumique est une propriété physique constante du milieu. Mise en ceuvre Comment passer de Ia vitesse en variables de Lagrange a la vitesse en variables d’Euler ? Le champ de vitesse d'un écoulement, dans un référentel donné, est connu sou la forme d'une fonction vectorele Vz, 8, of 7 reper la postion de toute particule fuide& un instant donne (vitesse lagrangienne). Il s'agit d'en déduire la vitesse en variables d’Euler V(?,,1), of ? repére la positon d'un point queleonque du champ de "écoulement. ~ Savoir faire (© IdeniGe ia particule quise wouve au point doberraion calvin ? instant par inte gration de la vitesse lagrangienne entre. ‘instant de marquage et I'instant courant. Formel- ferent, cela revient &dttermine a relation #(2) = f(y) © Utne cette gelation pour abstnier dans expression de la vitesse lagrangieane les coor- {données ef en fonction de calles de 7, ee about awe ch varie Eee 1 Ue oan. CChaptre 3: Outs de doseription des mouvement de Hides IIoeerc~ces Niveau 1 Ex.1. Variables Euler et de Lagrange Dans un repére cartésen orthonormé, on consiére ‘écoulement bidimensionnel défni, en variables de Lagrange, par: woth 9 = 300 (08 xy yp sont deux constantes homogénes 4 une Jongueur et + un paramétre tempore. 1) Exprimer les composamtes de la vitesse et de Vaccélération en variables de Lagrange 2) Exprimer les composantes de la vitesse et de accélération en variables’ Euler 3) Liécoulement est-l permanent (stationnaire dans Je temps) ? 4) L’évolution extelleisovolume ? * tro, Ex.2 Trajectoire et ligne de courant Dans un repize cartésien orthonormé, on consdére ‘écoulement bidimensionnel défini, en variables de Lagrange, par: eh ye yyet et z= 0, ‘ob gy yp sont deux constantes homogénes 4 une Tongueur et + un paramésre emporel. 1) Déterminer les trajectoires de cet écoulement. 2) Montrer que les lignes de courant et les trajectoires sont identiques. 3) Déterminer directement les équations des lignes Se courant. Ex.3 Evolution isovolume et accélération Dans un repére canésen orthonormé, on consid "écoulement dont Ie champ de wteste a pour compo sanees en variables Euler: U'= (25-y+#)% Vie (anay=2eyret W = (2423-03) 1) Déterminer la valeur du paraméze a pour que le mouvement soit iovolume, 2 Caeulerlescomposantes de acceleration cores- pondante Ex.4_ Trajectoire d'un champ de vitesse eulérien Dans un repére carésien onthonormé, on considére "écoulement dont le champ de vitesse, en tout point hor ‘mia origne, a pouc composantes en variables Euler: UlEy) = -ay, Voxy) 2 ax ec Wa 0, ‘oi a est un paramétre non nul. Donner Péquation dela uajectoie qu passe parle point (1,0, 0) aT instant =0. Niveau 2 Ex.5. Mouvement circulaire irrotationne! Dans un repére cartésien onhonormé, on considére écoulement dont le champ de vitesse, en tout point hormis Verigine, a pour composantes en variables Euler: sip Yoo = gts aw, ‘i aestum paramétre non 1) Ce mouvement esti iovolume ? 2) Ce mowvement esti irtationnel? 3) Déterminer le terres & pricte le sens de parcours en fonction de 4) Comment varie le module dea vitesse en fonction dela dsancedPocgie ? ULE.) Ex.6 Mouvement circulaire rotationnel Dans un epre caren onhonormé, on cosine ecoulement dont le champ de vitesse, en tut point boris Tongine, = pour composates en varables Euler Ucu3) = “ay, Vins) = ax et W = 0, oi eeaun paramere nono 1) Ce mourerent evolu? 2) Ce mouvement eiioaionnl? 2) Déteiner les tjcotes et prcier le sens de percouns en feocton de 4 Comment varie le made dea vise en fonction deta stance tPocgine? 5) Comparer ce champ de vse @ cli extant eo tout polo d'un vide ourane wor de ane #, avec tne vee angle constant. Quen due? Niveau 3 Ex.7. Dérivation particulaire et invariance galiléenne (On considére une fonction scalaire f(x) des vatia- bles @'Euler d'un écoulement unidirecionnel, de | a aaa ana Exercices de niveau 3 rsa par: Diet. Yue. Dans le nouveau repére, elle s'exprime par Me. Lud. 2) Les éléments différentiels du changement de variable sont : ‘On en déduit, avec les notations abrégées usuelles oF _ YH, fax _ of. ae HAR HE - Powe « R-¥RAS -E 3) En substiruant ces relations dans expression de la dérivée ria dans le nouveau repére, on obtient x, ar Of, yal, ugeuz +, par dérivation de la relation de changement de repére, on sait que U = U’+ Uy. Ainsi: Pe. Hou, ocu-uyy = Mee Lropérateur de dérivation particulaire est donc invariant par transformation galiléenne. Exercice 8 1) Ona div¥ = 040+0: le mouvement est bien isovolume quel que soit « 2) Le vecteur tourbillon a pour composantes : 3la-a (Ce mouvement et rotationnel quel que soit a0, de vecteurtoubillncolinéie& 2. 5) HormiaVorgine,Péquaton difrenile de rejctoien et: On déduit de la premiére égalité que ardx+aydy ‘ce qui montre que les trajectoires sont sur des cylindres daxe # et de section circulaire x? +? = A. ‘On peut ensuite expliciter x sous la forme x = +7 —y4, Alors, la seconde égalité montre que : dy a Ae = tte, Je=y Wo rarcegs 1. Lean hemedynamigue 2 Unsyatirefemd pautéchanger tec Fertseu Sure propries {ols que quart de ravvement tbr, er exe Fig. 3 Vouume matte en time tere agrangien A.3. Grandeurs extensives définies en intégrale de volume de densités volumique et massique De fon générale es grandeus extensive dela mécanique des fides peuvent tre définies par des intégrales de volume que l'on peut ramener a l'un des deux types suivants: ~ densité volumique : FC) = ffffis.s. 2,0de avee If] = [F]-m-*5 ~ densité massive: G(o = [ffpetss. 0. ave el = (G]-ke. Dans le premier eas, la densité volumique fs'exprime en unité de a fonction F parm’. Dans le second, Ia densité massique g s'exprime en unité de Ia fonc- tion G par kg, la masse volumique p s'exprimant naturellement en kg* m-?. B. Systemes du raisonnement physique en mécanique des fluides Comme en mécanique du solide ou en thermodynamique, le raisonnement physique en mécanique des fluides repose sur la notion de « systéme matériel » séparant « objet de étude » du « milieu extérieur », Dans un écoulement, un systéme matériel sera défini en référence 4 une cer- ‘tine masse de fluide présente, & un instant donné, dans un domaine spatial identifé par sa géométrie (surface limite) dans un référentiel donné. Le sonnement consistera dresser le bilans de grandeurs extensives en spécifiant In nature ouverte ou fermée! du systéme choisi B.1. Systéme ouvert, systéme fermé Un systime fermé est un domaine fini de fluide conservant la méme ‘masse* de matiére au cours du temps. Lévolution de tes systémes est dite conservative (sous-entendu, en masse). Un systime est dit ouvert si sa surface limite permet un échange (flux) de ‘matiére (masse) avec I'extérieur. B.2. Point de vue lagrangien : volume matériel et systéme fermé ‘On adopte pour systéme matériel une masse donnée de fluide, identifige un ins- tant dit + de marquage », par le domaine qu'elle oceupe dans un réferentelfixé. ‘Le point de vue lagrangicn consiste se rapporter & tout instant a cette méme ‘masse, ce qui impose de suivre le domaine au cours de son mouvement dans le champ de I'écoulement (fig. 3). En conséquence, la surface limite du domaine ‘est mobile et se déplace A la vitesse locale de I’écoulement au point esincidant ‘mais reste étanche » au fuide car elle englobe toujours les mémes particules. On parle de volume matériel & masse conservative, ie. de systéme fermé. Remarque : L'adoption d'un point de tue lagrangien n'impose en rien Pusage des variables de Lagrange. De nombreuses démonstrations peuvent étre faites fen usant de fonctions des variables d’Buler dans un suivi lagrangien dun cee = 1. Rapplons quel arate inconpressle ou sovlume ‘dumonvoment essre ps 8 Ia massevolumaue die 02 Eenstn [anne dans wate champ de ecslenent {et écoulemens suatésh D. Conséquences de I’équation de continuité D.1. Equivalence entre mouvement incompressible et évolution isovolume ‘Nous avons défini le mouvement incompressible parla propriété : De. Be * ‘Nous savons en outre que le caractére isovolume de écoulement s'exprime parla relation : = div = 0. Legation deconinutésousltome 2 divi? = 0 monte sau valence logique entre ces deux notions! D.2. Dérivée particulaire d’une intégrale de volume définie en densité massique CConsdérons ta foneion G(s) = Jo corespondant au montant sur ke = If, pets comers te volume D() d'une grandeur extensive définie par sa densité musique (9, . Pour une parule Quid, D(0) et), on obent pour montant Semen: 8G = play. 2, deta 942, 80. La dérivée particulaire d’une fonction 8G() = pgBv prise sur le volume une particule fluide, de masse volumique p(x, y, x, 1) se déplagant & le vitesse V(x.94200), stexprime par D py(a8e) Démonstration : Nous partons de Ia formule établie au chapitre 3.1 pour la fonction en densité volumique 6F() = f50: DUB) _ /, any¥. DYUSe) - [H. aivey¥) ov. Appliquant cee relation avee f= pr il vent DPB) | [AWE , aivcogPy]b0 2 = [80 ane En développant : 20) « sivipeV) = 98 + s+ ecivioV + PV - rade + o 9 ae) a (22 cao) = 0 (continuité) On considére un écoulement permanent paralléle (direction x) dans tune conduite a section circulaice. On admettra le mouvement unii~ rectionnel V(r) = U(*)@, (U,=Uy= 0) et on supposera le ude visqueux, non pesant et & masse volumique constante p. 41) En supposant que la pression est constante sur toute section droite, tablir la relation entre la pression P(x) dans la section dabscisse x et la contrainte de frottement visqueux t,,(r) a la distance r par application du théoréme d'Euler a un élément cylindrique de longueur dx, centré sur axe et de section circulaire de rayon r. 2) Que devient cette relation pour un fluide visqueux newtonien ? Solution 1) On applique le théoréme d’Buler en projection suivant x au volume mrdx. La surface latérale du

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