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ECOLE POLYTECHNIQUE
CONAKRY 2014
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1. Introduction………………………………..……………………….……..3
2. Analyse cinématique des structures planes………….…………………4
2.1 Typologie des appuis …………...……………………………...…..4
2.2 Classification des structures planes concernant
de leurs invariabilité………………………………………….…5
2.3 Degré de liberté des éléments des structures sur un plan.
Notion du disque………………………………………….……..7
2.4 Liaisons dans les structures …………………….…………………8
2.5 Détermination du degré de liberté d’une structure reliée au sol.10
2.6 Procédés (règles) des formations des structures invariables…12
2.7 Suite de l’analyse cinématique. Exemples d’application…......15
3
INTRODUCTION
Objet de l’étude.
Une structure est un système dont les éléments sont des
poutres et des barres. On distingue des types suivants des
structures :
Poutres
Portiques
Arcs
Treillis
Nous n’envisagerons que les structures planes (poutres,
portiques, arcs) dont tous les axes longitudinaux des éléments sont
contenus dans le même plan avant et après la déformation. Les
forces extérieures y compris les réactions des appuis qui sollicitent
la structure agissent dans ce même plan.
Modélisation.
Nous n’examinerons pas les structures réelles, mais les
modèles de calcul.
Un modèle de calcul accepte toutes les propriétés essentielles
de la structure réelle. On utilise dans le modèle de calcul les
articulations idéales et les appuis articulés idéals (sans frottement).
La modélisation est primordiale dans l’analyse et dans le calcul
des structures. Les résultats du calcul obtenus sont conditionnés par
le modèle adopté
Exemples des modélisations.
poutre simple
1)
le poteau
poutre composee
2)
3)
ferme de comble
4
P
Cette structure ne peut pas supporter les
forces extérieures parce qu’elle tombe, elle
change sa forme initiale.
Exemples :
Exemples :
P P
a=0 P
a df
disque disque
8
disque
disque 1 disque 2
disque 3
Remarque. Une barre de liaison qui relie un disque avec le sol s’appelle barre
d’appui (bielle d’appui). Elle supprime un degré de liberté du disque.
9
yA
On a après l’introduction 4 coordonnées
xA x indépendantes : xA, yA, f1, f2. Donc W = 4.
Conclusion : Une articulation ordinaire qui joint deux disques
supprime deux degrés de liberté. Elle est équivalente à deux barres
de liaisons et elle est envisagée comme deux liaisons.
A son tour deux barres de liaisons sont équivalentes à une
articulation ordinaire qui se trouve au point de rencontre des axes
des barres en question.
vA Point P est le centre instantané de
vitesse qui coïncide avec celui de rotation.
vB A Le disque gauche peut exécuter une rotation
P
B instantanée autour du point P (en prenant le
disque droit comme un disque immobile).
Par conséquent on peut examiner le point
P comme une articulation imaginaire.
y
fn A f
3
Avant l’introduction de l’articulation le
système a 3n degrés de liberté. W = 3n.
f1 Après l’introduction on a (n + 2) degrés de
yA f2
liberté (xA, yA, φ1, f2, f3,…, fn). W = n + 2.
xA x
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− articulations ordinaires,
W = 3D – 2A – Bapp
D = 3, A = 2, B = 5
W = 3∙3 − 2∙2 – 5 = 0
D = 3, A = 2, B = 4
W = 3∙3 – 4 – 4 = 1
D = 3, A = 2, B = 6
W = 3∙3 – 2∙2 – 6 = -1
W = 3∙2 − 2∙1 − 4 = 0
(poutre invariable)
W = 3∙2 − 2∙1 − 4 = 0
(mécanisme)
W = 3∙2 − 2∙1 − 4 = 0
A ou bien
A
Le même cas. La direction de la barre
de liaison BC passe par l’articulation A.
D1 vB
L’articulation A est le centre instantané
B C de rotation. Le disque D1 peut faire la
rotation infiniment petite autour de A à
D2
condition que le disque D2 est immobile.
Exemples :
D1 D1
D2 D2
Montrons-le :
A1 A1
A2
ou bien
A2 A3 A3
D1 D2
A A
D3
D2
A la base de la règle de trois disques la
structure obtenue est un système
D1 D3
géométriquement invariable
2) Un portique ABCED.
Degré de liberté : W = 3D – 2A – Bapp = 3ּ 3 – 2ּ 2 – 5= 0
Ainsi le nombre de liaisons est
C E suffisant pour annuler tous les degrés de
liberté. Faisons l’analyse de structure.
B La partie gauche AB est une partie
A b D principale, elle a trois liaisons avec le sol.
Démontrons que cette partie est
géométriquement invariable. Appliquons
la règle de deux disques.
D Prenons le sol en qualité du
disque D1 et la partie AB en qualité du
D2 disque D2. Les disques D1 et D2 sont liés
A par une articulation « A » et par une barre
b articulée « b » et la direction de la barre
D1 « b » ne passe pas par l’articulation «A».
D
D
D3 E Examinons l’élément CE comme
C
le disque D3 et l’élément ED comme
D2 D4 le disque D4. On a trois disques : DI,
A B D
b D3 et D4 qui sont liés par trois
articulations non alignées.
D1
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3) Un portique ABCE.
Degré de liberté : W = 3D – 2A – Bapp = 3ּ 3 – 2ּ 2 – 5= 0
On a une articulation double E qui
E est équivalente à deux articulations
ordinaires. Ainsi le nombre de liaisons
est suffisant pour annuler tous les degrés
A B C de liberté.
a
b
Faisons l’analyse de structure.
E Le portique a une partie encastrée
CE qui est une partie principale. Elle
D1 forme un disque D1 avec le sol. On a
C deux parties secondaires EB et EA.
Examinons d’abord la liaison entre D1
et EB que nous désignons comme D2.
Appliquons la règle de deux disques.
E D1 et D2 sont liés par l’articulation « E » et
la barre articulée « b » ; la direction de la
barre « b » ne passe pas par l’articulation
D2 « E ».
D1
C
D A la base de la règle de deux
b
disques les disques D1 et D2 forment un
disque DI.
D E
4) Un portique ABCE.
Degré de liberté : W = 3D – 2A – Bapp = 3ּ 2 - 2ּ 1 - 4= 0
B
Le nombre de liaisons est suffisant
pour annuler tous les degrés de liberté.
A c C E
e
Faisons l’analyse de structure. Le portique n’a pas de parties
secondaires.
Si l'on a proposé que la partie CE est
une partie principale il faut vérifier son
degré de liberté:
C E W = 3D – 2A – Bapp = 3ּ1 – 2ּ0 – 2= 1
Cela signifie que la partie CE est
géométriquement variable (un mécanisme).
Appliquons la règle de trois disques en désignant le sol comme
disque D1, la partie CE – comme D2 et celle AB – comme D3.
B
On a deus disques D1 et D2 qui liés
D2 par trois barres articulées : « c », « e »
D et « AB » dont les axes n’ont pas un point
commun et ne sont pas parallèles entre
A C E eux, ils se présentent un disque D.
c e
D1
On présente ci-dessous les exemples pour le travail individuel.
On demande de faire l’analyse cinématique des structures données.
1) 2)
3) 4)
5) 6)
7)
8)
9)
10)
11)
12)