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INTRODUCTION
1 Qu’est-ce qu’un mémoire de master ?
- À qui s’adresse le mémoire ? Qui le lira ?
- choix du directeur de recherche et précision de son rôle
2- Plan de travail et plan de mémoire
La rédaction d’un mémoire, qu’il soit de licence ou de master, est considérée ( comme la
rédaction d’une thèse) comme un rituel de passage d’un niveau d’apprentissage et de
connaissance à un autre, mais surtout d’un statut à un autre, du statut d’étudiant-
apprenant à celui d’étudiant-chercheur, ou chercheur tout court.
C’est donc un statut d’expert qui est validé par le diplôme de master, et ce en raison de
la structure-même du mémoire produit ; il correspond à un cheminement
intellectuel : problématique, cadre théorique, recherche d’informations et ou
enquête, analyse des données et interprétation, conclusion et enfin une présentation,
une performance orale devant un jury.
Cette structure se retrouve, devrait se retrouver, dans tout mémoire de master (ou
thèse) ; elle suppose, pour être menée à terme, une planification et une rigueur
méthodologique.
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- La capacité à problématiser une situation,
- La justesse et la rigueur des arguments,
- la cohérence du raisonnement,
- la distanciation et l’objectivité,
- la rigueur méthodologique,
- la maitrise du cadre théorique adopté,
- la maitrise du sujet de recherche et de ses ramifications,
- la connaissance, à des degrés divers, des spécialistes et des principaux ouvrages (tout
type de production) sur le sujet traité.
Le mémoire de master inscrit donc l’étudiant dans la communauté des chercheurs parce
qu’il y aura fait preuve de sa maitrise du processus de recherche dans ces deux
volets : celui de l’exploitation de sources diverses pour élaborer un document
cohérent et celui, d’autre part de la rigueur méthodologique. Il ne s’agit plus :
- de montrer, comme dans un mémoire de licence :
+qu’il maitrise la langue et les techniques d’écriture,
+ qu’il a assimilé les cours et conférences proposés au programme,
+qu’il sait rendre compte d’un ouvrage ou d’un document particulier...
- ni d’apporter expressément, comme pour la thèse, une originalité et un savoir
nouveau qui feraient avancer le domaine de connaissance,
- ni de proposer un sujet nouveau que personne n’aurait traité auparavant, ce qui est
quasiment impossible.
L’originalité d’un mémoire de master se mesure par deux indicateurs, dont le respect
rend quasiment impossible toute similitude entre deux productions, sauf en cas de
plagiat. :
- la problématisation des phénomènes abordés,
- la rigueur méthodologique.
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- La travaux antérieurs ou documentation, la mobilisation de théories et concepts issus
de la littérature de qualité selon les thèmes de recherche,
- Une méthodologie, une réflexion sur les outils, démarches et méthodes jugés
pertinents pour éclairer la situation rencontrée.
Cette synthèse, dite aussi revue de littérature ou état des lieux, est nécessaire. Elle
permet à la fois de:
- De légitimer la recherche : de grands spécialistes se sont intéressés au sujet, (il ne
s’agit donc pas d’intuition ou d’idées farfelues !) + il fait le constat d’un manque ou
bien propose d’une nouvelle lecture (problématique),
- d’inscrire l’étudiant dans une communauté de chercheurs + dans un domaine
déterminé, spécialité, c’est son nouveau statut de chercheur + domaine d’expertise,
- et surtout de faire état de ses connaissances et de son esprit critique.
Donc : le mémoire de master n’est pas une synthèse des connaissances ou du savoir
produits dans un domaine particulier, mais cette synthèse est nécessaire puisqu’elle
constitue le point de départ de la recherche dans la mesure où elle fournit les
données permettant d’élaborer La problématique.
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révèle une hésitation (le choix initial n’était pas réfléchi) et risque de nous obliger à
des changements importants : reformulation de la problématique, changement de
cadre théorique et par conséquent de la bibliographie, parfois du sujet de recherche
même…
->connaitre son rôle :
Un encadrant est un guide qui oriente, partage son expérience et ses connaissances avec
l’étudiant.
-Il n’écrit pas le mémoire, ni en partie ni dans sa totalité, et il n’a pas l’inspiration qui
pourrait faire défaut : le mémoire est un travail personnel qui porte le nom de
l’étudiant.
-Il ne corrige pas toutes les fautes de français : l’objet n’est pas la langue, la langue est
supposée déjà maitrisée.
Autrement dit, il revient à l’étudiant de prendre en charge le travail de recherche
dans ses différentes étapes, c’est-à-dire de faire son mémoire puisqu’il y inscrit son
nom.
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Plan du mémoire : Il est différent du plan de travail
- Il correspond à l’enchainement des idées, à un raisonnement progressif,
- Il ne faut pas écarter la possibilité de modification du plan initial : fait avant
l’exploitation de la bibliographie et le traitement des données, car le plan initial est
intuitif, il constitue surtout une première orientation susceptible d’être modifiée,
peaufinée au fur-et-à-mesure de la progression du travail.
- dans sa version final, le plan de recherche ne doit pas laisser transparaitre les
différents retours en arrière, les différents va-et-vient, modifications ou hésitations.
C’est une progression continue qui montre la structuration texte final.
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Il ne s’agit toutefois pas de tout lire ; une exploration globale serait suffisante.
Parmi les documents à consulter dans cette étape:
- les thèses et mémoires, surtout dans leurs bibliographies et leurs parties théoriques,
- les dictionnaires, encyclopédies,
- les manuels et ouvrages généraux de référence,
- les bibliographies, etc.
Il est également conseillé d’assister aux séminaires et conférences portant sur le sujet,
La consultation du web est indispensable ; il propose des ressources nombreuses et
parfois introuvables ailleurs.
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+ ensuite nécessité de vérifier : « on y trouve tout et n’importe quoi »
+ risque d’être submergé par le nombre important de références.
Ces documents, même s’ils paraissent « rudimentaires » (parce qu’on se dit déjà
chercheur) sont d’une aide certaine à ce moment précis de la recherche. Ils permettent
de :
- faire une économie de temps,
- mesurer l’ampleur du travail à effectuer,
- délimiter le sujet et s’organiser,
- identifier les différents modèles théoriques ce qui faciliterait le choix d’une
approche,
- découvrir ou se familiariser avec les concepts spécifiques au domaine ou à la
thématique abordés, etc.
Il n’est certainement pas besoin de rappeler que la prise de notes n’est pas un choix ou
une option : toute lecture doit se faire avec un crayon à la main ! Car la prise de notes
permet de se constituer une mémoire scripturale, une « banque de données » et surtout
de structurer ses idées.
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