Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Bc3a9ton Prc3a9contraint PDF
Bc3a9ton Prc3a9contraint PDF
Dans le cadre plus global du dimensionnement de cet ouvrage on s'intéressera uniquement à 2 points.
Tout d'abord afin de compléter l'étude déjà effectuée sur le dimensionnement du câblage en flexion
longitudinale on vérifiera i/ue la précontrainte proposée est acceptable en construction.
Indépendamment de ce premier point on fera un pré-dimensionnemenl du ferraillais Transversal de reprise de
l'effort tranchent à l'about de la structure.
Soit ie pont canal schématisé en annexe : figure ], coupe transversale à mi-portée, figure 2, positionnement des
armatures dans la membrure inférieure, figure 3, l/2 coupe longitudinale.
11 est précontraint par post-tension à l'aide de 14 câbles de 19 torons TI5S de limite d'élasticité 225kN par toron
et de limite de rupture 265kN pour une section unitaire de 150mm2. Leur module élastique est de 195GPa. La
précontrainte est réalisée au bout de 7 jours de durcissement du béton. La résistance caractéristique du béton est
f;r-35MPa. L'EC 2 permet d'en déduire tm(7)=33.5MPa, t;fc(7)-25.5MPa et EtTn(7)-3L6GPa. Les câbles sont
positionnés conformément aux figures 2 et 3 de l'annexe. Le calcul des sollicitations nominales a donné :
Moment maxi dû au poids propre 77MN.rn, dû aux charges permanentes 28MN.m, dû aux charges variables
139MN.m. Effort tranchant aux appuis : poids propre 1 !MN, charge permanente 4MN, charges variables20MN.
Les coefficients de combinaison sont »j/j--0.4 et \\i2=G.
j- Travail préliminaire :
1-1 Déterminer les caractéristiques géométriques de !a section : A^. v, v', I et p.
1-2 Déterminer les combinaisons des sollicitations (M et V) en construction, en quasi -permanent.
fréquent et caractéristique. Les charges permanentes seront prises en valeur nominale (sans fourchette
d'incertitude).
2- ygnlïcaiion de la tenue de l'ouvrage à la mise en tension :
2-1 Déterminer la tension maximale des câbles au vérin Pma, (!'EC2 permet d'atteindre Se mini de 0.8
fois la limite de rupture et de 0.9 de la limite d'élasticité).
2-2 Calculer Ses pertes instantanées à mi-portée.
2-2 1 Perte par frottement, on prendra u~0. 19 et k—0.005.
2-22 Perte par recul d'ancrage, les clavettes rentrent de 5mm.
2-23 Perle par déformation élastique du béton, on pourra admettre en première approximation
que îa contrainte dans le béton au niveau des câbles lors de la mise en tension est d'environ 5MPa, on
commentera cette hypothèse a la question 2.3.
2-24 Cumul des pertes instantanées et détermination de la tension initiale à mi-portée !'„„,
™0^)-
2.3 Calculer les contraintes dans la section à mi-portée Sors de la mise en tension des câbles. Sachant
que la contrainte limite de compression en construction esf de 0.6fct(t) et que celle de traction est 0 car on veut
éviter tout risque de fissuration, que peut-on dire quant à la tenue de l'ouvrage. On pourra prendre la valeur
moyenne Po,ra;K(!/2) pour faire cette vérification.
FORMULAIRE :
Avec & = l + J-—~ < 2 , ;£>, = — — <0.02 -.A,, est la section d'aciers longitudinaux tendu:
V d b-d
ancrés à une distance supérieure à d derrière la section considérée.
0^ est la conlrainte normale moyenne due à un effort normal extérieur ou
Dans les zones non fissuréc_s_gn flexion ( cas de la précontrainte notamment lorsque la contrain
traction csl inférieure a fatHo/fJ >I convient de limiter la résistance à l'effort tranchant par la résistance
traction du béton. On a alors :
I-k
«,=1 pour la post-tension. Cette formule est valable dans le cas d'âme à épaisseur constante. Dans iec
contraire il faut rechercher te niveau où le couple o, i est critique (EC2 6-22).
Eléments pour les quels les armatures d'effort îranchanLsont requises :
tg
Fréquente G
lgjsop °«.i"f ri.ia,i «ua,.i
Quasi-permanente S..«P G
kjsmf <"2.iCk.i f2.\Qki
Perles instantanées :
Recul d'ancrage :
p
Déformation élastique du béton : A(7m (x) = — f7w (je) —
Effort tranchant :
L'Eurocode 2 ne demande de justification que vis à vis de l'état limite ultime.
L'effort tranchant dît réduit s'exprime par: Kw =yo -VG +Y<> '^'o ~7p ' PM '^^ap\
On désire calculer la précontrainte à mettre en œuvre par fils adhérents pour une dalle alvéolée
isostatique de portée L=10 m constituant un élément de plancher d'un bâtiment de bureau.
Phasaoe :
On distingue deux phases de construction pour la dalle.
- La phase de relâchement des fils pré-tendus lorsque la dalle est encore située sur le banc de
préfabrication, après 24h de durcissement du béton.
- La phase de coulage de la dalle de compression d'épaisseur 5 cm sur la dalle alvéolée
lorsque la dalle alvéolée est située dans le bâtiment, après 7 jours de durcissement du béton.
Géométrie :
Deux géométries doivent être considérées: la géométrie de la dalle au moment du relâchement
des fils (GE01), et la géométrie de la dalle après durcissement du béton constitutif de la dalle de
compression (GE02).
8 13 13 13 I 13 13 8
«IV W l»s
GEO 1 (coupe)
8 13 13 13 13 13 8
La charge d'exploitation du bâtiment est fixée à Q=250 daN/m2 avec les coefficients de
combinaison ^^=0,75 et i|/2=0/65. En service, le plancher est également soumis à une charge
permanente G=100 daN/m2 liée au revêtement (carrelage et chape).
Matériaux : ___ _j^ - tt V fi Pa .
On utilise un béto(f_B45?Les fils adhérents sont des torons. Les torons suivants sont disponibles
en stock :
Toron T10 de diamètre 9,30 mm de section 53 mm2 et de contrainte de rupture garantie
fprg=1860 MPa,
Toron T13 de diamètre 12,50 mm de section 93 mm2 et de contrainte de rupture garantie
fprç=1860 MPa.
Particularités propres au calcul des dalles alvéolées :
Certaines particularités relatives aux dalles alvéolées sont à consulter impérativement en
annexe 1 (enrobage des torons, contraintes limites, pertes de précontraintes, etc..)
Questions :
Afin de guider le projeteur dans sa démarche, les questions suivantes sont suggérées.
Question 1 : déterminer les caractéristiques des géométries GE01 et GE02 (vX/I/E^p).
Question 2 : déterminer la sollicitation de flexion en section centrale due aux différentes
charges, pour les phases de construction et les combinaisons de service (ELS).
Question 3 : déterminer les limites des contraintes de compression et de traction du béton pour
les phases de construction et les combinaisons de service (ELS).
Question 4 : déterminer la précontrainte minimale à appliquer.
Question 5 : déterminer les aciers à mettre en œuvre en s'assurant des bonnes conditions
d'enrobage et d'excentrement des torons.
Question 6 : vérifier les contraintes de flexion en section centrale pour les phases de
construction et les combinaisons de service (ELS).
A- Formulaire E.L.S. :
Détermination pratique de la précontrainte en genre I et II :
Dans la pratique, et dans tous les cas, on n'a pas à savoir, a priori, si la section est sur
ou sous-critique. En effet si PI est > Pu, la section est sous-critique, dans le cas contraire
elle est sur-critique.
Nota:
Dans le cas d'un moment négatif on aurait : p > P'n = " +- ^ *'•' et e0(x) = (v-d)
v - d + pv'
B- B.P.E.L.99 :
2.1 Béton EU = 1 1 000(fcj)1/3 jf^ =*fc28.J/(4,76-K},83j) ; si fc28>40 MPa :fcj = f^sj/fl, 4+0,95 j)
0,6+0,06fcj ; si fc2S>40 MPa :ffl = 0,275^.
Nota: les charges permanentes autres que le poids propre sont à prendre en compte avec
une fourchette d'incertitude de +/- 20%.
Transitoirement les charges routières sont à majorer par 1.2.
MASTER1 - IUP - GC
II s'agit d'une passerelle piétonnière de 30 mètres de portée entr'axes des appuis néoprène. Cette passerelle
est constituée par une poutre isostatique dont la section est constituée d'un caisson en béton comme le
montre la coupe donnée en annexe. L'éiancement optimal pour un tel profil est de l/20ème.
Cette passerelle est soumise à une charge de superstructures évaluée à 3000N/ml. Cette charge sera prise
en valeur nominale sans incertitude. La charge piétonne d'exploitation est prise à sa valeur réglementaire :
a(l) = 0,2 + 1 étant la longueur chargée en mètre, a(l) étant exprimé en T/m2'
/ + 50
Travail demandé :
T
ELEVATION LONGITUDINALE
A- Formulaire E.L.S. :
Détermination pratique de la précontrainte en genre I et II :
On a donc les contraintes limites précédemment définies fi et f'2 =0, ce qui entraîne, dans
le cas sous-critique : P>P}= ——-— avec dans la section la plus sollicitée si P = PI :
ph
SQ (x) = -pv' -- ^ = pv- —— et dans le cas sur-critique: P>P n = -M— avec dans la
P P v'-d'+pv
section la plus sollicitée si P = PU :
Dans la pratique, et dans tous les cas, on n'a pas à savoir, a priori, si la section est sur ou
sous-critique. En effet si Pj est > PM, la section est sous-critique, dans le cas contraire elle est
sur-critique.
M +
Et dans le cas sur-critique: p > p., = - ™ 2 (cette formule est également valable en
v'-d'+pv
prenant en compte la fourchette de précontrainte P1=1,02P0-0,8AP ; P2~0,98Po-1,2AP sous
réserve de considérer que la valeur obtenue est une valeur du type P2=0,98P0-1,2AP ).
Nota:
Dans le cas d'un moment négatif on aurait : p>?'u = ~ •-% + ^ f1 et e0(x) = (v-d)
B- B.P.E.L.91 :
Nota; les charges permanentes autres que le poids propre sont à prendre en compte avec une
fourchette d'incertitude de +/- 20%.
Transitoirement les charges routières sont à majorer par 1.2.
Quelle que soit la classe de vérification retenue, les contraintes de compression du béton sont
limitées aux valeurs suivantes :
• 0,50.fc28 sous l'effet des combinaisons quasi-permanentes ;
• 0,60.^ sous l'action des combinaisons rares et fréquentes ;
• 0,60-fcj en cours d'exécution, ramené à 0,55.fci si j est inférieur à 3 jours
6.1.22 Classe I
En classe II, le calcul des contraintes normales est toujours effectué sur la section non
fissurée. Il doit être vérifié que les contraintes de traction du béton sont limitées aux valeurs
suivantes :
- en situation d'exploitation, sous l'effet des combinaisons rares : ft,- dans la section
d'enrobage 1,5 ft) ailleurs ;
- en situation d'exploitation, sous l'effet des combinaisons fréquentes : 0 dans la section
d'enrobage
- en situation d'exécution : 0,7 ftj dans la section d'enrobage et 1,5 ftj ailleurs.
La seule condition sur le béton est qu'il reste comprimé dans la zone d'enrobage sous la
combinaison quasi-permanente.
UPS
Génie Civil Master 1
Soit des poutres préfabriquées destinées à un viaduc isostatique à poutres précontraintes (VIPP). La
précontrainte de ces poutres est réalisée en 2 phases.
La première a lieu sur le banc de préfabrication 3 jours après le coulage du béton. Elle consiste en la
mise en tension de 5 câbles de 7T15S ancrés à Caboul des poulres et post-tendus à partir de leurs 2
extrémités (câbles 1 à 5, figure 1).
La seconde a lieu à 35 jours une fois les poutres en place sur le site et le hourdis supérieur coulé
après 28 jours de durcissement des poutres. Elle est constitué par 5 câbles de 4T15S ancrés en partie
supérieure en travée (câbles 6 à 10, figure 1).
Figure 1 ; allure du
A l'extrémité les angles de relevage des La longueur totale des poutres est de
câbles d'about sont de 1° pour le câble 1, 44m, leur portée entre axes des appuis
3° pour le 2, 6° pour le 3, 16° pour le 4, est de 43m.
20° pour le 5. Les câbles en travée La section des poutres préfabriquées et
présentent un angle de 25°. Les torons de du hourdis coulé en place qu'elles
T15S ont une section de 150mm2, une reprennent est schématisée sur la figure
limite d'élasticité fp ,,,k de 1660MPa et une 2.
limite de rupture fa de 186QMPa. Leur
classe de relaxation est la 2. Le recul
d'ancrage est de 6mm. Les gaines sont en
feuillard métallique.
Dans la section médiane de la poutre les 5
câbles de 1Ère phase ont leur centre de
gravité à 108mm de la fibre inférieure et
ceux de 2e"16 phase à 180mm.
Le béton utilisé est tant pour la poutre que
pour le hourdis est un C35/45 utilisant un
ciment à prise rapide ( R ).
L'environnement extérieur présente un RH Figure 2 : section de la poutre+hourdis
de 80%.
Les caractéristiques de la poutre seule sont les suivantes : aire Ac=0.95m2, inertie de flexion
1=0.75m4, distance du centre de gravité aux fibres extrêmes : 1.16m (sup) et 1.29m (inf).
Le but de cette étude est de vérifier le bon comportement des poutres préfabriquées
lors de la construction et donc de pouvoir calculer et vérifier les contraintes dans le
béton d'une part lors de la mise en tension de la première famille de câble et d'autre
part immédiatement après le coulage en place du hourdis,
Hypothèses simplificatrices :
On considérera que la contrainte moyenne dans le béton au niveau des câbles sous le poids
propre et la précontrainte et de l'ordre de 10MPa (on vérifiera cette hypothèse a posteriori).
On considérera, pour le calcul des pertes par recul d'ancrage, que le rayon de courbure est
constant.
On calculera les pertes pour un câble moyen.
ES
La perte par reçu! d'ancrage à l'abscisse x (inférieur à X) est